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 a sunday kind of love » anashton

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Adriana Parker

Adriana Parker
kiss me hard before you go

≡ POSTS : 494 a sunday kind of love » anashton Ana11
≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs.
≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
--- try again
Wild youth (Marek #04)
≡ AVATAR : Karol Queiroz
≡ CRÉDITS : (c) ajna
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Leo & Mila
≡ INSCRIPTION : 04/03/2019




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MessageSujet: a sunday kind of love » anashton   a sunday kind of love » anashton EmptyVen 15 Mai - 18:10

a sunday kind of love
anashton

he is sunsets and tired eyes and messy hair and late night laugh and the smell before it rains and sleepless nights and bad 90s movies and new music and poetry and whispers at 4am and sunday morning. he is everything lovely
Vous avez traversé les États-Unis d'Ouest en Est, alternant Nord et Sud et vous arrivez enfin à la fin de cette première partie de la tournée, celle de votre pays de naissance – ou d'accueil. Votre destination finale est la flamboyante New York où vous avez affiché complets deux soirs de suite. Après ça, une petite pause bien méritée à San Francisco avant que vous ne vous envoliez pour l'Europe. Tu n'arrives toujours pas à y croire, alors que ça fait trois mois que t'es partie et que tu vis à cent à l'heure. L'adrénaline qui ne découle jamais de tes veines, l'euphorie de chanter avec des milliers presque tous les soirs, la joie de voir les liens avec tes amis se renforcer alors que les jours passent. L'idylle avec Ashton qui ne survit pas seulement mais s'approfondie alors que vous êtes quasiment H24 l'un sur l'autre, ce qui est sans doute ta plus grande surprise mais ton plus grand bonheur également. Toi qui avais peur de commencer une relation, d'être en couple, de repasser par toutes ces étapes presque stratégiques pour vivre à deux et de retomber dans une routine qui t'étoufferait... Ce n'est pas du tout ce qu'il se passe avec Monkey Man, il n'y a pas un jour qui se ressemble depuis que vous êtes ensemble et tu ne t'es jamais sentie aussi vivante. Tu te sens aimée, appréciée pour qui tu es et adorée même pour tous les petits trucs qui l'énervent, et tu sens la passion qui t'anime dès que tu poses les yeux sur le brun et c'est suffisant pour que la petite voix dans ta tête se calme. It's all okay, it's safe, it's love.

Votre avion pour San Francisco décolle en pleine nuit, alors vous en profitez chacun de votre côté pour jouer les touristes ou vous reposer. T’as embarqué ton petit-ami dans un tour express de la ville, fuyant à la moindre queue de touristes parce que t’as envie de bouger. Vous passez le plus clair de votre temps à Central Park, au final, à chercher des écureuils, prendre des photos avec les quelques têtes sympathiques qui vous reconnaissaient, trouver le caillou qui ressemble le plus à un médiator juste pour que tu puisses sortir la blague ‘it’s for hard rock’ (ouais l’humour pourri ça se transmet bien vite). Vous êtes évidemment passé sur le pont des films, Bow Bridge, qui n’a rien de très exceptionnel d’après toi mais c’était suffisant pour que tu lui balances un « Kiss me like you mean it. » digne des plus grands fantasmes hollywoodiens.

Il est déjà tard quand vous vous posez dans un bar-restaurant pour manger et y passer la soirée, mais votre avion ne décolle pas avant 3 heures du mat’ alors vous avez le temps de vous y attarder. Tu aimes assez, de pouvoir passer un moment calme et simple en compagnie de ton petit-ami, sans que vous n’ayez à vous inquiéter du prochain concert et surtout sans entendre l’un de vos bandmates râler parce que vous êtes collé l’un à l’autre. Tu profites d’ailleurs du fait que vous soyez seuls pour rester tout bien contre lui, même s’il y a largement assez de place sur la banquette que vous partagez. Dans le fond, t’as presque l’impression que ça fait un moment que tu ne l’as pas vu, Ash, et ça t’a fait du bien cette journée avec lui. « Can you believe… We’re already halfway through the tour? » Ça passe trop vite. Tu repenses encore au stress que vous avez dû gérer, les mois avant le départ, entre le remplacement de Lynn et le coup de lâche de Jude… C’est un miracle que vous en soyez là, que ça tienne debout, que ça marche si bien. « Imagine telling that to yourself from one year ago. » Il y a un an, t’avais décroché de l’écriture du deuxième album avec tes copines parce que ta mère était dans un nouvel état critique et t’étais prête à arrêter la musique. Tu commençais à tomber amoureuse d’Ashton, aussi, lentement mais sûrement. Tu pousses un petit soupir que tu chasses bien vite avec un sourire, avant de relever la tête vers lui. « I guess we’ve made it. »
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@Ashton Walker a sunday kind of love » anashton 2491817768
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MessageSujet: Re: a sunday kind of love » anashton   a sunday kind of love » anashton EmptyVen 3 Juil - 19:41

some kind of wonderful
anashton

when I hold her in my arms you know, she sets my soul on fire. ooh, when my baby kisses me, my heart becomes filled with desire. when she wraps her lovin' arms around me, it 'bout tires me out of my mind.
Rester dix minutes en apnée, accroupi dans l’herbe avec la main tendue pour tenter de gagner la confiance d’un écureuil en plein milieu de Central Park ne faisait pas spécialement parti de mes projets pour occuper mon day-off à New York mais, au final, cette activité valait bien mille visites au Muséum d’Histoires naturelles.

Après un ultime concert sold out pour clôturer en beauté cette tournée américaine, on nous a en effet accordé une journée à jouer les touristes dans la ville la plus célèbre du pays avant de reprendre l’avion de nuit direction la maison. N’ayant jamais eu l’occasion d’y mettre les pieds auparavant, je ne me suis pas fait prier pour suivre Ana aux endroits les plus iconiques de la Grosse Pomme, de Times Square au Rockefeller center en passant bien sûr par Central Park où la femme que j’ai l’intention d’épouser un jour n’a rien trouvé de mieux à faire que de dégoter un caillou en forme de médiator pour « faire du rock ». Main dans la main, on vadrouille dans les allées ombragées à pas lents, observant les passants, profitant du moment. Je suis heureux. J’atteints un point dans ma vie où la piste est dégagée et tout semble rouler : la tournée se passe à merveille, les shows sont plus électrisants les uns que les autres, le public est enthousiaste et nous aussi en retour, on s’éclate sur scène et même en backstage, lorsque l’énergie redescend, j’arrive à m’occuper avec du sport ou un peu de méditation pour ne pas tourner en rond, quand je ne suis pas en compagnie d’Ana. Elle rend les moments « down » un peu moins déprimants. C’est fou à quel point notre relation a évolué depuis qu’on se connaît, quand on y pense. Aujourd’hui, je ne pourrais pas imaginer ma vie sans elle et c’est con à dire mais rien que de la faire rire ça illumine mes journées et c’est parfois la seule raison pour laquelle je me lance dans des trucs débiles comme improviser une chorée avec le panier de fruits au milieu de la loge. La tequila joue aussi pour beaucoup dans l’humeur festive générale, ceci dit.

La nuit est déjà tombée lorsqu’on décide de s’installer dans un bar-restaurant pour la suite et fin de soirée. L’ambiance y est tranquille et posée avec ses lumières légèrement tamisée, contraste bienvenue avec le rythme effréné qu’on entretient depuis trois mois. Ça fait du bien de se poser, loin du bruit et des cinq-six têtes qui nous accompagnent tous les jours. Rien que tous les deux pour respirer un peu. Ana s’est installée à mes côtés sur la banquette et je profite de notre proximité pour déposer un baiser sur son front avant de passer un bras sur ses épaules, caressant du bout du pouce son épaule dénudée. « Can you believe… We’re already halfway through the tour? » Déjà ? « I don’t think I’ve realized quite yet, to be honest. » C’est passé tellement vite, les jours se brouillent. J’ai essayé d’établir un plan de route au début de la tournée en pointant tour à tour les villes qu’on traversait mais j’ai dû abandonner bien vite, trop happé par la cacophonie ambiante. « Imagine telling that to yourself from one year ago. » Pensif, mon regard se perd au loin, suivant distraitement les mouvements d’un homme qui vient de s’assoir au vieux piano en libre-service au fond de la salle. « Seems like ages ago. » Une autre vie. Je ne m’aurais probablement pas cru moi-même si je voyageais dans le temps pour me raconter ce que je vis en ce moment. Plus que signés, les Space Boots ont sorti leur premier album et ont perdu un autre original member pour en récupérer un nouveau – ça commence à faire beaucoup je sais mais t’inquiètes kiddo, tout va bien et on est en bonne voie pour réaliser notre rêve. J’suis en couple, aussi, amoureux et prêt à envisager un avenir à deux. All is well. « I guess we’ve made it. » Le palpitant qui s'amuse à louper des battements. Je baisse la tête et nos regards se croisent tandis que je resserre tendrement mon étreinte autour de la chanteuse. « Yeah, I guess so. I mean there’s a lot I still wanna do but we’re on our way there for sure. » Partir en Europe mais aussi en Asie et partout dans le monde, faire un deuxième album, emménager officiellement avec Ana, jouer au Maddison Square Garden et à l’Opera House de Sydney, fonder une famille… En fait je pense que je ne pourrai lâcher un « I’ve made it » qu’une fois vieux, ridé, avec la femme de ma vie à mes côtés et nos gosses à l’université (ou pas d’ailleurs, s’ils veulent devenir musicien comme leur daron, grand bien leur fasse). Eternel ambitieux. « I know you hate to hear it but I really think your mom would be proud of what you’ve achieved. I know I am. I love you. » Elle n’en parle que très peu, mais je sais que sa mère lui manque. Je dépose un nouveau baiser à la racine de ses cheveux avant de tendre ma main libre pour attraper une frite dans l’assiette quasiment vide devant nous. « So what was your favorite part of touring so far? » La réponse m’intéresse bien sûr, mais je veux surtout rapidement repartir sur un sujet plus léger et ne pas risquer de plomber son humeur. Step by step. J’insiste pas. Et puis, par hasard, mon regard se pose à nouveau sur le fond de la salle et je plisse les yeux. « Do you think this is an open-mic situation or is this guy an employee…? » Ou bien troisième option : le gars s’est approprié le piano pour jouer Hey Jude sans demander la permission à personne parce que les newyorkais n’en ont simplement rien à foutre des règles ?
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@Adriana Parker a sunday kind of love » anashton 1887575387
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Adriana Parker

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MessageSujet: Re: a sunday kind of love » anashton   a sunday kind of love » anashton EmptySam 4 Juil - 20:18

a sunday kind of love
anashton

he is sunsets and tired eyes and messy hair and late night laugh and the smell before it rains and sleepless nights and bad 90s movies and new music and poetry and whispers at 4am and sunday morning. he is everything lovely
29c6ce2ab59236b06d51eee76eb183ec3e838a61.gifvIl y a des petits instants où tu aurais tendance à regretter ton semblant de célébrité – parce qu’admettons qu’on te reconnaît facilement dans la rue, on ne te fait pas trop chier pour prendre trop de photos… enfin, t’imagines qu’il y a pire – et passer du temps avec tes proches en fait généralement partie. Ça aide pas, quand les proches commencent aussi à rencontrer une petite célébrité, en plus… Et tu te sens vraiment ingrate de penser ça alors que beaucoup donneraient cher pour être à ta place. Toujours est-il que t’es plutôt contente de pouvoir te poser avec ton petit-ami à la fin d’une journée que tu as rendu mouvementée, pour faire le plus de choses possibles en un minimum de temps. C’est passé vite, mine de rien, vous allez pas tarder à rentrer à la maison et tu ne peux t’empêcher de relever que vous avez déjà parcouru la moitié du chemin. Ce chemin-là, en tout cas, cette tournée inespérée et liée aux Space Boots. Tu esquisses un sourire lorsque Monkey Man avoue qu’il ne réalise pas. Tu comprends. Tout est tombé si rapidement… Il y a beaucoup trop de choses à assimiler, tout en les vivant. T’es toi-même pas certaine de t’être remise de la scission avec Lynn – pas au niveau du groupe, Dawn est tout autant phénoménale derrière la batterie qu’elle complète à merveilles les troupes, mais ça fait des mois que t’as pas parlé à la styliste et t’angoisses dès que tu le stalkes sur Instagram. T’es une amie en or, Ana, y’a pas à dire. Il y a un an de ça, t’avait rien en place mais t’avais pas trop merdé, encore. Un mal pour un bien, peut-être. Tu pousses un soupir, secoues doucement la tête pour essayer de te rassurer. C’est pas la manière d’y arriver qui importe, mais le résultat ? Une connerie du genre ? « Yeah, I guess so. I mean there’s a lot I still wanna do but we’re on our way there for sure. » Tu laisses tes lèvres s’étirer devant l’optimisme presque modéré de ton petit-ami. « ‘A lot’ will have to wait, I need a 3 days nap, I’m so fucking tired. » T’es crevée, t’en as vraiment besoin de ce retour chez toi pour te ressourcer.

« I know you hate to hear it but I really think your mom would be proud of what you’ve achieved. I know I am. I love you. » Tu sens ta mâchoire se crisper dès le début de sa phrase, rien qu’avec le ton qu’il emploie. Ta gorge se noue alors qu’il décide de ramener sur le tapis l’un des rares sujets qui fâche, de te gifler en pleine effervescence et un peu bonheur en te rappelant que ta mère a quitté ce monde récemment, que t'as un trou béant dans la poitrine et putain, non, toujours pas. Why are you saying this if you know I hate to hear it. Si c’était une manière détournée de te complimenter sur ce que vous avez réussi à achever, il pouvait juste aller directement aux faits. T’échappes un soupir, te mords le bout de la langue alors qu’il embrasse le sommet de ton crâne. « ‘Love you. » Marmonné, sans conviction, pas parce que ce n’est pas le cas mais parce qu’il a enclenché les mauvais boutons avant et qu’il faut que l’émotion redescende. Il est au courant, Ash, il te connaît bien et il se charge lui-même de changer de sujet de conversation. « So what was your favorite part of touring so far? » Tu grognes un peu, pour la forme, attrapes la pinte de bière servie avec le repas avant de gigoter pour t’échapper de l’étreinte du batteur et poser ton dos contre le cuir de la banquette. T’as pas vraiment pris le temps de penser à tout ça, il n’y a pas vraiment eu de moments nuls, et pour les petits trucs fous vous les avez généralement vécus tous ensemble. « I loved bonding with the crew. » Mine de rien, la tournée, c’est 20% de concerts et 70% de balade sur les routes ou dans des avions miteux, serrés comme de sardines avec une dizaine de têtes familières. Tu es plutôt heureuse de pouvoir t’entendre avec toute l’équipe technique, et carrément ravie d’avoir si bien accrochée avec la polonaise ajoutée à la dernière minute – dans ton petit package à toi, t’es aussi contente d’avoir copiné Isaac mais Isaac étant un puppy golden retriever de base, c’était facile. « I always liked playing at home the most… It’s a different energy. » Le premier concert t’a boosté comme pas permis, sans doute parce qu’il lançait tout le bazar et qu’il réunissait toutes les personnes qui illuminent ton quotidien. Ça et la sécurité de dormir dans ton lit, après – il te manque, ton lit. « Las Vegas was pretty awesome. I’m pretty sure everyone was on ecstasy there. » Toi la première, hein, bon. Tu échappes un rire, préférant ne pas revenir là-dessus. « What about you? Ben’s tantrum to have a hairdresser because his green faded too quickly? » Vous l’aimez, dans le fond, la petite diva.

« Do you think this is an open-mic situation or is this guy an employee…? » Tu plisses les yeux, cherchant du regard le piano que t'as plus ou moins repéré juste à côté de la petite scène. Le classique Hey Jude presque malvenu après ce que votre Jude a vous a pu faire. « Why, do you miss the stage already? » Tes lèvres s'étirent un peu plus alors que le ton est taquin. « Or you wanna quit the band and thrive on a solo career? Already? Am I invited to join? » Eh, ça arrive vite la grosse tête, il ne faut pas croire. Vous allez devenir un duo bobo, Parker & Walker, ça va être sympa. « I’d say it’s an open-mic. » Le type n'a pas l'air de travailler ici, et si les notes sortent superbement et que sa voix ne flanche pas... Tu ne sais pas, t'as pas l'impression que sa prestation était programmée, il n'y a pas foule pour y assister en tout cas. Seulement les clients. Typique des représentations de bar-restaurant de Ryan Murphy, il manque juste Darren Criss ou Ben Platt et le white male love interest.
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MessageSujet: Re: a sunday kind of love » anashton   a sunday kind of love » anashton EmptyMer 8 Juil - 11:09

some kind of wonderful
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when I hold her in my arms you know, she sets my soul on fire. ooh, when my baby kisses me, my heart becomes filled with desire. when she wraps her lovin' arms around me, it 'bout tires me out of my mind.
Un gloussement bienheureux vient secouer mes épaules lorsqu’Ana se dit capable de dormir pendant trois jours tellement elle est fatiguée. Je la comprends, je suis dans le même état. Le rythme soutenu de la tournée a fait des ravages non seulement sur mon corps sur-sollicité qui se plaint de douleur à chaque mouvement mais aussi sur mon mental qui peine à enregistrer l’intensité de toutes les émotions ressenties depuis trois mois. Ça commençait un peu à se ressentir sur scène d’ailleurs, surtout aux dernières dates : les voix qui fatiguent, les solos qui durent moins longtemps, tout comme les séances de dédicaces à la fin du show. On est tous sur les rotules, c’est normal, et on a tous grand besoin de recharger les batteries avant de s’attaquer à l’Europe.

Malgré toutes les bonnes intentions du monde, je me doutais qu’aborder le sujet de sa mère n’allait pas plaire à la tatoueuse. Mais je sais pas, ça me semble important que quelqu’un soit là pour lui rappeler que le souvenir de sa mère ne doit pas forcément être quelque chose de triste. J’essaie, du moins. L’intéressée n’est pas hyper réceptive mais c’est pas grave. Je m’en contenterai. Je finis par changer de sujet pour justement éviter de plomber l’ambiance, recadrant son attention sur la tournée et les moments qu’elle a préférés. Elle prend le temps de la réflexion, attrape sa pinte pour y tremper brièvement ses lèvres tandis que je laisse retomber mon bras sur le dossier de la banquette. « I loved bonding with the crew. » Je hoche la tête, tout-à-fait d’accord avec cette affirmation. On a la chance de voyager avec des dizaines de profils et d’horizons différents, passionnés par leur métier pour la plupart et tous hyper intéressants. J’ai pas mal copiné avec Michael en particulier, mon drum tech, avec qui j’ai passé des heures à divaguer sur les technicités de l’instrument. « What about your favourite show? » L’hésitation est plus courte. « I always liked playing at home the most… It’s a different energy. Las Vegas was pretty awesome. I’m pretty sure everyone was on ecstasy there. » Mon visage se fend d’un large sourire lorsque je me remémore ce fameux concert – ou que je tente, plutôt. C’était l’une de ces nuits où on a pu prendre une chambre d’hôtel au lieu de rester dans le bus mais, ironiquement, personne n’a beaucoup dormi ce soir-là : après le show, j’ai entraîné tout le monde au casino pour quelques parties de cartes et, quelques heures plus tard, on se retrouvait en boîte, ronds comme des culs de bouteille – et pas qu’à l’alcool hein, clairement pas – à twerker sur les tables au milieu des autochtones. « God yeah, Vegas whipped my ass like no other, it was crazy. We should definitely go back when tour’s over. » J’ai bien envie d’y emmener Sophie et Bart, à l’occasion.

Naturellement, Ana me retourne la question et je ne manque pas de lâcher un éclat de rire à sa pique gratuite lancée à mon pote Ben. « Ugh this guy I swear… » Je secoue la tête d’un air faussement désespéré par les shenanigans du chanteur. Il nous en fait voir de toutes les couleurs – et c’est l’cas d’le dire. « I was ready to throw him in the Mississippi river. » Avec toute mon amitié, évidemment. « My favourite moment, let’s see… All the shows were amazing, there’s no denying that. Our beach day in Florida maybe? Oh no! Remember when we got lost in Colorado and one of the buses got stuck in the mud for hours because of the rain? » Luca au bord de la crise d’angoisse ; Isaac en quête de réseau à tourner autour du bus avec le bras en l’air, trempé jusqu’aux os ; Dawn et moi qui tentions vainement de déloger le véhicule de la boue à l’aide de bouts de carton sous le commandement d’Ana… Mon sourire s’élargit au fur et à mesure que les souvenirs remontent et se précisent. Ouais, cette tournée restera définitivement gravée dans les annales.

Mon attention est de nouveau happée par la petite scène au fond de la salle et le pianiste qui y reprend les Beatles. Je me demande s’il est payé ou s’il fait juste ça pour le kiff – et grand bien lui fasse si c’est le cas, you go man. « Why, do you miss the stage already? » Je baisse les yeux pour croiser l’ambre pétillante de ceux d’Ana. « Or you wanna quit the band and thrive on a solo career? Already? Am I invited to join? » Je glousse. Ça me rappelle quelque chose ce genre de conversation… « I dunno, d’you think you could fit the position? » que je rétorque sur le même ton, sourire canaille au coin des lèvres. Rien n’a vraiment changé entre nous depuis que la tatoueuse s’est auto-appropriée le titre de girlfriend à peine un an plus tôt et pourtant, j’ai l’impression que ça fait des lustres. « I wouldn’t go very far without a singer, to be fair... Yeah you can join. » Dans ma grande mansuétude… Et c’est avec autant d’humilité que je ne peux m’empêcher de nous imaginer sur scène, rien que tous les deux. J’veux dire, on a bien quelques chansons dans les tiroirs qui ne sont jamais sorties du studio… Peut-être en bonus one-time-only sur l’une de nos prochaines dates ? « I’d say it’s an open-mic. » J’acquiesce avec un « Hmm. » évasif, mes doigts pianotant distraitement sur le dossier boisé de la banquette. Une idée est en train de germer dans mon esprit, électrisante de spontanéité.

Alors quand retentissent les dernières notes de la balades anglaise et que le musicien se lève pour rejoindre la table où l’applaudissent ses amis, je saisis l’occasion et saute sur mes pieds.  « Come on! » Je tends une main à Ana qui me fixe avec surprise, lui désignant d’un geste de la tête le piano abandonné. « What a better time and place to make our debut as a two-piece? »
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≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
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MessageSujet: Re: a sunday kind of love » anashton   a sunday kind of love » anashton EmptyMer 8 Juil - 13:45

 
a sunday kind of love
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he is sunsets and tired eyes and messy hair and late night laugh and the smell before it rains and sleepless nights and bad 90s movies and new music and poetry and whispers at 4am and sunday morning. he is everything lovely
29c6ce2ab59236b06d51eee76eb183ec3e838a61.gifvTu passes vite le sujet dès qu’on parle de ta mère – même avec Anton, tu n’y arrives pas, pourtant vous avez vécu plus d’un an ensemble tous les trois et il y est sans doute le plus à même de comprendre ce que tu ressens. Mais c’est bien parce que c’est délicat, et douloureux, que t’as pas envie de ressentir justement – et d’en parler. Employer du présent en l’évoquant te fout une gerbe pas possible, c’est ridicule. Il n’y a plus de présent, pour elle, il n’y a que du passé et un vide. Comme à chaque fois où il s’y est essayé, ton petit-ami se retrouve face à un mur, t’as jamais enfilé de carapace protectrice aussi vite. Mais il a l’habitude et change de sujet, rapportant votre attention sur les quelques mois passés tous ensemble. Des bons souvenirs, il y en a des milliers, tellement qu’il va falloir un moment avant que tu ne sois capable de tous les assimiler et y penser plus tard avec nostalgie. Le bon vieux temps, même si au rythme où vont les choses vous n’allez peut-être pas décrocher de la scène de si tôt. T’as aimé te construire une petite famille, même temporaire. Tu préféreras toujours les concerts à la maison, et ça devrait être le signe que finalement t’es pas si misérable dans ta routine – avec un peu de piment, la routine. Tu ricanes quand le batteur confirme tes dires, t’es pas certaine de vouloir refaire Vegas tout de suite même en simple visiteur – pour le bien de ton porte-monnaie, cerveau et décence. Tu ne crois pas avoir réussi à capter toutes les photos et vidéos prises par le crew ce week-end là, il doit subsister encore un paquet de dossiers qui ressortiront aux moments propices…

Tu retournes la question à ton petit-ami, non sans tacler son chanteur à lui. C’est de bonne guerre, Ben n’en manque sans doute pas une de son côté pour en faire autant. « Ugh this guy I swear… » Tu échappes un nouveau rire, non franchement, ça résume bien l’énergumène. Toujours à se demander où est-ce qu’il trouve l’énergie pour être aussi relou – non mais vous comprenez pas, dans le fond c’est un timide sensible, agnagna on y croit tous. « I was ready to throw him in the Mississippi river. » Tu fronces les sourcils, tournes la tête pour capter le regard d’Ash. « Why didn’t you?! » Tu prends un peu trop tes rêves pour la réalité, Ana, calme-toi. Ashton n’arrive pas à choisir entre les concerts pour en déterminer son préféré – t’attends de voir le montage des petites vidéos filmées ici et là par votre photographe – et s’attarde plus sur des moments. L’australien porte à son cœur le soleil de la Floride, évidemment, et la boue du Colorado. Tu pousses un soupir au souvenir – c’était une putain. de. catastrophe. – mais ne peut empêcher un sourire de s’épanouir sur tes lèvres. « Sometimes I’ve got war flashbacks and I see mud in Dawn’s hair. » Tu t’en souviens bien, même si tu ne doutes pas (si) des bienfaits (lmao) thérapeutiques (askip) de la boue, tu te considères comme une survivante et tu préférerais oublier ce détail-là également. Ils avaient tirés la tronche quand ils vous ont vu débarquer à l’hôtel, après.

Ash a l’air soudainement intéressé par le Billy Joel wannabe du coin, sing us a song you’re the piano man, et tu ne peux t’empêcher de l’emmerder là-dessus. Quand même, votre dernier concert remonte à la veille, il ne peut pas déjà être en manque. Ou alors Ben l’a enfin, finalement, vraiment poussé à bout et il est prêt à s’envoler pour sa carrière solo – t’essaies de voir s’il y a moyen d’y gratter une place, il faut savoir jouer sur plusieurs tableaux dans la vie. « I dunno, d’you think you could fit the position? » Tu plisses les yeux en secouant la tête. « Are you still doubting me? » Il est bien exigeant, Ash, quand même. Il oublie un peu qu’il a une déesse vivante à ses côtés pour rendre sa vie meilleure et qu’il devrait être un peu plus reconnaissant – et les chevilles ça va. « I wouldn’t go very far without a singer, to be fair... Yeah you can join. » C’est trop d’honneur. « You’re an idiot. Have fun on your solo project. » Tu râles, sans vraiment le penser, en levant les yeux au ciel. Pour répondre à sa question, tu pars sur l’explication de l’open-mic, pour sa réputation ça a l’air plutôt courant à New York – next step, Broadway!

Le verre est reposé sur la table et tu te laisses reposer à moitié sur Ashton, presque bercée par l’ambiance du lieu et la mélodie un poil trop connue. T’es carrément surprise et même un peu perplexe quand ton petit-ami se lève, trop brusquement, trop d’entrain, t’as pas besoin de beaucoup d’autres indices pour savoir ce qu’il pense. « Come on! » Tu grimaces en voyant sa main tendue. « What? It’s our day off! » T’es en VACANCES, bordel ! Et l’autre gueux qui a l’air trop heureux de vouloir te traîner avec lui jusqu’à la petite scène, et toi qui est incapable de résister à son sourire enfantin ? « What a better time and place to make our debut as a two-piece? » Tu lèves les yeux au ciel, pouffes un rire avant d’aller poser ta paume dans la sienne. « You’re taking the ‘now or never’ a little bit too literally, Monkey Man. » Tu finis quand même par le suivre. Il prend pas mal de place sur le petit banc devant le piano, t’hésites une seconde mais le lui laisse – tu ne seras pas d’une grande utilité de ce côté, tes connaissances avec cet instrument sont maigres, juste de quoi remplacer Paige au clavier sur certaines de vos chansons. T’y poses un coude, en revanche, dos à la salle à laquelle tu lances un rapide regard pour voir que vous êtes plutôt ignorés. « So what’s the plan now? Wanna do the whole Beatles discography? » Il est bien mignon, à être spontané, Ash, mais vous n’avez rien préparé – et même si tu vendrais ton âme pour des versions acoustiques de toutes les chansons du monde, même si tu as presque envie d’aller taquiner la guitare qui est posée pas loin, tu ne sais pas où il veut en venir et c’est sa carrière solo, c’est lui l’boss.
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MessageSujet: Re: a sunday kind of love » anashton   a sunday kind of love » anashton EmptyMar 21 Juil - 11:12

some kind of wonderful
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when I hold her in my arms you know, she sets my soul on fire. ooh, when my baby kisses me, my heart becomes filled with desire. when she wraps her lovin' arms around me, it 'bout tires me out of my mind.
On a beau le charrier sans honte à la moindre occasion, il faut bien avouer que les Space Boots ne seraient pas ce qu’ils sont sans le charisme et la personnalité flamboyante de leur chanteur aux cheveux colorés. Ben est une diva et il en joue volontiers, revêtant d’un naturel déconcertant le costume de leader dès qu’il pose un pied sur scène. Admiration qui ne m’empêche pas de vouloir le jeter à la flotte quand il nous claque un caprice pour une bouteille de teinture en pleine traversée de la Louisiane. C’est comme ça qu’on l’aime, le bougre. « Why didn’t you ?! » Je pousse un soupir dramatique, préparant mon plus bel accent campagnard du fin fond de l’Australie. « Well, as my mum says: it’s normal to wanna throw yer kids out the window; what’s not normal is to actually do it! » Une femme avisée, ma mère. Y’a plein de souvenirs qui remontent lorsqu’on évoque nos moments préférés de la tournée : les plages de Floride, l’ambiance électrique de Vegas et le désenchantement du Colorado – on nous promet des payasages de films et on se retrouve avec de la gadoue jusqu’aux yeux !? Rem-bour-sés. Malgré tout, je ne retiens pas mon sourire lorsqu’Ana renchérit sur cet épisode en se remémorant notre état misérable en débarquant à l’hôtel. On était loin des strass et des paillettes.

Distraitement, je trempe mes lèvres dans le fond de bière qu’il me reste en laissant mon regard s’attarder sur l’animation à l’autre bout du restaurant. Sous la table, mon pied bat la mesure. Déformation professionnelle. J’dois avoir l’air d’un canasson dans les starting-blocks parce qu’Ana ne manque pas de me chambrer en se demandant si la scène me manque tant que ça. La réponse est non : j’ai eu ma dose au moins jusqu’à la semaine prochaine. En revanche, un petit piano tranquilou au milieu d’un bar de New York, une ou deux petite chansons sans pression avec ma copine devant une quinzaine d’anonymes… ça me botte pas mal. La dernière fois que je me suis essayé à l’open-mic je devais avoir à peine seize piges, jeune ado de la banlieue de Sydney aux rêves pleins la tête, et c’était tout simplement terrifiant – mais je me plais à croire que j’ai gagné un peu d’expérience, depuis.  

« Are you still doubting me? » Je me mords l’intérieur de la joue pour me forcer à rester dans le personnage. C’est qu’elle est fichtrement mignonne quand elle fait mine de bouder, la madame. « You’re an idiot. Have fun on your solo project. » Jiedkshjio. « Yea but I’m your idiot. » Ash la menace a encore frappé, c’est smooth, c’est cadeau. J’me ratatine sur la banquette en prévision de son jugement sur mes âneries, rictus canaille et yeux qui pétillent pour compléter ce portrait angélique. She loves me. Tellement qu’elle va me rejoindre sur scène pour un petit duo, n’est-ce pas ? C’est pas gagné. Je me lève et elle proteste. « What? It’s our day off! » Culotté venant de quelqu’un qui vient de nous faire crapahuter dans tout New York pendant des heures. Je me permets d’insister. « Nuh-huh, you’ll rest plenty when we’re back home. C’m’on! It’ll be fun! » Yolo, carpe diem et tout le tralala. J’agite ma mimine dans sa direction, observant avec satisfaction le coin de ses lèvres remonter en un sourire semi-convaincu. Yay. « You’re taking the ‘now or never’ a little bit too literally, Monkey Man. » Je referme mes doigts sur sa main, l’attirant doucement vers moi, avant de hausser les épaules. « It do be a great saying though. ‘Wonder who thought of it. » Hmmm? Would it be youuu? How the turns have tabled.

On se dirige vers la scénette et je prends place au piano, survolant les notes du bout des doigts tandis qu’Ana s’y accoude. Très La La Land-ish. « So what’s the plan now? Wanna do the whole Beatles discography? » Même s’il est sans doute sarcastique, son manque d’imagination me fait lever les yeux au ciel. Et c’est moi qu’elle appelle Grandpa. Je ne réponds pas, préférant laisser la mélodie parler d’elle-même. Je commence en douceur, prends le temps de m’approprier l’instrument, puis enchaîne tranquillement sur un air familier : une de nos œuvres qui n’a jamais vu la lumière du jour, écrite à l’unisson lors d’une nuit d’hiver. Sans m’arrêter de jouer, je lève un œil brillant vers Ana pour croiser son regard et l’encourager à m’accompagner à la voix, mais la dame hésite encore alors je décide de prendre les devants lorsqu’arrive le premier couplet. « Lover of mine, maybe we’ll take some time… » Même si elle ne fait pas techniquement partie de notre répertoire officiel, cette chanson a une place toute particulière dans mon cœur : l’un des textes les plus faciles à écrire de par la pureté des sentiments qui l’ont inspiré.

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Adriana Parker

Adriana Parker
kiss me hard before you go

≡ POSTS : 494 a sunday kind of love » anashton Ana11
≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs.
≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
--- try again
Wild youth (Marek #04)
≡ AVATAR : Karol Queiroz
≡ CRÉDITS : (c) ajna
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Leo & Mila
≡ INSCRIPTION : 04/03/2019




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MessageSujet: Re: a sunday kind of love » anashton   a sunday kind of love » anashton EmptyVen 24 Juil - 22:31

 
a sunday kind of love
anashton

he is sunsets and tired eyes and messy hair and late night laugh and the smell before it rains and sleepless nights and bad 90s movies and new music and poetry and whispers at 4am and sunday morning. he is everything lovely
29c6ce2ab59236b06d51eee76eb183ec3e838a61.gifvAsh décide de se lancer dans une carrière solo – grand bien lui fasse ! Tu ne l’as pas du tout mauvaise qu’il hésite encore à t’inclure dans ses superbes projets d’avenir, alors que, franchement, il n’ira pas très loin à taper sur sa batterie comme une anguille. Quoi que, suffit qu’il enlève le tee-shirt… Tu penches légèrement la tête et l’envoies promener gentiment, il peut se trouver un autre chanteur pour l’accompagner. « Yea but I’m your idiot. » Tu hausses un sourcil, hoches négativement la tête à plusieurs reprises avant de répondre. « Nope! Not for long! I’m selling you on the market tomorrow. » Il faut ce qu’il faut pour qu’il redescende sur terre, Monkey Man. Ashton a l’air particulièrement intéressé par la scène ouverte, en tout cas, et tu essaies de ne pas avoir l’air trop blasée lorsqu’il t’invite à le suivre pour que vous preniez la place. Faut te comprendre, ça fait trois mois que tu performes presque tous les soirs, t’es claquée. Et en vacances. Apparemment, tant que vous n’êtes pas à la maison, il n’y a pas de day off – il ne négocie pas. « C’m’on! It’ll be fun! » Tu plisses le nez en grimaçant, juste pour la forme. « We don’t have the same idea of ‘fun’, apparently. » La mauvaise foi, c’est moche. Mais tu ne peux pas résister à ton petit-ami et tu finis par attraper la mimine tendue, lèves les yeux au ciel lorsqu’il te complimente de manière détournée après que tu l’ais emmerdé sur le ‘now or never’.

Vous prenez place au piano, t’as l’impression d’être dans une mauvaise comédie romantique – ouais, tu comptes même Downtown Abbey dedans, en fait ça t’insupporte dès que ça commence à chanter en télé. Tu lui demandes ce qu’il compte faire, maintenant qu’il a accès à l’instrument, parce que vous n’avez rien répété et il y a une minute t’étais prête à roupiller tranquille sur son épaule en attendant le moment de filer à l’aéroport. Il enchaîne quelques notes, comme pour vérifier que tout est à sa place, avant de faire naître une mélodie vaguement familière. Peu entendue, gribouillée pour le secret de vos deux paires d’oreilles seulement. Tes lèvres s’esquissent en un sourire chaleureux alors que ton palpitant s’agite un peu, tu te laisses aller contre l’instrument pour en ressentir les vibrations. Ashton commence et tu attends quelques vers avant de le rejoindre, t’appuyant sur lui pour retrouver les paroles bien plus lues et relues que chantées. L’union est assez bancale, manque de répétition, mais les sourires que vous affichez et les petits rires lâchés lorsque l’un de vous se trompe – t’es jamais capable de savoir qui de vous deux – tendent bien avec le thème et rendent la performance plus authentique. Tu te sens légère alors qu’il libère les dernières notes du bout des doigts, ton regard est fondu sur son visage et un sourire ne te quitte pas. Quelques applaudissements vous accueillent, tu ignores un peu la salle pour te pencher et aller embrasser chastement les lèvres de ton petit-ami. Pour le remercier, parce que c’était une bonne idée, parce que ça t’a fait plaisir. « Damn, that was nice song. Who wrote this?! » Tu t’esclaffes tout de même, taquine contre ses lèvres, avant de te reculer.
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