≡ POSTS : 494 ≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994) ≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs. ≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit. ≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà. ≡ ATTIRANCE : Men & Women ≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks ≡ RPS : ∬ New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
∬ You don't wanna take that jump (Dawn #02)
∬ Good grief (Anton #02)
--- downhill
∬ Crash and burn (Dawn #03)
∬The end part I(Ashton #06)
--- finish it
∬Lost souls(Marek #01)
∬ Trouble never looked so fine(Marek #02)
∬ With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
∬ The end part II (Ashton #07)
--- try again
∬ Wild youth (Marek #04) ≡ AVATAR : Karol Queiroz ≡ CRÉDITS : (c) ajna ≡ WHO ARE YOU : ginger squid ≡ AUTRES VIES : Leo & Mila ≡ INSCRIPTION : 04/03/2019
Sujet: is it tears or just the fucking rain » anashton Sam 8 Aoû - 22:20
cause I know that you don’t, but if I ask you if you love me hope you lie to me
ASHTON
Can’t help but wondering if this is the last time that I’ll see your face Is it tears or just the fucking rain Wish I could say something. Something that doesn’t sound insane But lately I don’t trust my brain You told me I won’t ever change So I just say nothing
☾ Tu regardes avec une certaine impatience ton téléphone pour vérifier que tu n’as aucun nouveau message – mais non. La tournée des Boots s’est enfin achevée. Si Paige est rentrée depuis déjà quelques jours, les garçons viennent tout juste d’arriver. Tu te fais patiente, ou du moins tu essaies, avant d’en agresser deux pour les voir au plus vite. Il t’a fallu presque trois jours pour te remettre du voyage, avec des circonstances atténuantes certes, alors tu imagines bien qu’il leur faudra au moins un petit temps d’ajustement avant d’être disponibles. Ton frère t’a très clairement fait comprendre qu’il était prêt à se laisser sombrer dans un coma, plutôt qu’un sommeil. Ton petit-ami a été moins vif, plus bref. Vous vous verrez lorsqu’il sera reposé. L’idée qu’il est à peine à cinq minutes de toi gratte fortement, tu as l’impression qu’une bestiole s’est insinuée sous ta peau pour te pousser à débarquer chez Ashton. Tu as les clés, après tout. Mais ton départ précipité d’Europe s’est fait avec une dispute tonitruante dont tu te souviens à peine, pour être honnête, et le message que tu as envoyé quelques jours plus tard pour t’excuser s’est vu récompensé d’un silence du côté du batteur. Tu le mérites, sans doute. Les paroles sont floues, tu étais à bout, mais tu te souviens du ton accusateur, de ton rire nerveux et moqueur, de la cruauté dans laquelle tu t’es laissé tomber presque sans honte. Parce que tu étais trop fatiguée, parce que le monde était en feu, parce qu’il ne voulait toujours pas comprendre et continuait à prétendre qu’il était là pour toi. Tu te souviens de la bague, évidemment, et de la manière usée pour lui faire comprendre qu’il se méprenait clairement.
Peut-être que le silence t’a permis de faire le point et comprendre toi aussi. Que, malgré les sentiments que tu éprouves toujours pour Ashton… Beaucoup de choses ont changé. La nature-même de ces sentiments, de ton côté du moins. Ce que vous attendez de votre relation. Ce lien qui ne fonctionne plus car tu n’attends plus de lui ce que tu avais besoin qu’il te donne il y a un an de ça. C’est surtout ça qui t’empêche de le rejoindre maintenant, de ne pas le déranger dans son repos. La conclusion à laquelle tu es venue, rapidement, que tu as repoussé par peur et parce que tu avais d’autres priorités – la tournée, d’abord, te remettre sur pieds, ensuite. La décision qu’il faut prendre, qu’il va falloir partager, qu’il va devoir accepter. Tu n’as pas envie de te disputer à nouveau, tu aimerais le garder à tes côtés encore longtemps… Mais tu connais le talent borné de Monkey Man, et ton don pour ne pas savoir dire les choses. Revoir Ashton ne sera que pour lui dire au revoir, et même si tu te sens prête – fébrilement, c’est plus facile alors que ça fait un mois que tu vis sans lui – tu redoutes le moment. Tu surveilles ton téléphone pour un quelconque signe de vie, mais tu perds surtout ton temps à t’agacer pour rien. Tu ne suis rien de la série que tu as lancé sur ton ordi, dont tu n’entends pas grand-chose alors que les polonais sont encore en train de zoner devant la console. Des ados.
C’est un bruit démentiel de casse qui vous rappelle à l’ordre. Ton rythme cardiaque grimpe en flèche alors que tu es déjà sur tes pieds. Vous filez dans la cuisine et le spectacle n’est pas très plaisant : une étagère fraîchement installée vient de tomber, penchant à moitié, les pots dessus sont pour la moitié éclatés au sol. Ça jure dans trois langues différentes, tu enfiles des chaussures alors qu’Aleks est déjà en train de râler qu’il savait qu’il avait loupé son perçage de mur. C’est rassurant. Vous ramassez en faisant attention les pots cassés, Marek file chercher la boîte à outil. Tu te fais porteuse improvisée, toujours soumise à l’adrénaline, et aides le polonais qui tente tant bien que mal (mal, super super mal) de percer à côté du premier qui a fait défaut. Tu te demandes pourquoi vous vous embêtez, ton père a prévu de bazarder le mur à la rentrée, m’enfin… Comme tu ne veux pas aider sur ces travaux-là, tu te tais. Presque. « I swear to God, if you let it fall on me… » Ton équilibre est un peu précaire, Aleks s’occupe de passer le balai pour récupérer les condiments qui ont terminé au sol, et t’as toujours aucune force dans les bras. Marek tient à moitié l’étagère, ne te regarde même pas pour te répondre. « Well, you’ll die. But we won’t tell anybody just to keep your house for the next couple of years… So don’t tempt me and hold tight. » Tu souffles ton mécontentement, raffermis un peu ta prise au cas où. « Fuck you, you’re an ass. » Là, il te regarde, juste pour te brûler la rétine trois secondes avec son smirk de merde et son air tout plein de sous-entendus. Been there, done that. Tu penches légèrement la tête de côté, commences « For fuck’s… Shit. », te reprends au vol. Tout est tendancieux, tu perds à chaque fois, right right right. « Lovely arguing with you, Adriana! » Qu’il dit, en riant. Il est chiant.
Tu sursautes encore quand la sonnette retentit, tu ne vas vraiment pas survivre à cette journée – au moins, rien ne se casse cette fois. Vous avez les mains prises, avec le polonais, alors c’est le russe qui file ouvrir. T’entends des voix masculines, à peine, parce que la perceuse t’explose les tympans. « It’s nice to see you, mate! Come in, sorry for the mess, we had a little accident but… » Tu écoutes à peine l’enthousiasme d’Aleks alors que tu relâches l’étagère d’une main pour pouvoir regarder qui approche dans le couloir. Tu loupes plusieurs battements et ton souffle meurt dans ta poitrine. Tu ne t'attendais pas à ça. « Hey Ana! Your boyfriend is here! » Est-ce qu’il a vraiment besoin d’appuyer sur le titre d’Ash et de te faire les gros yeux ? He knows things… And he’s a terrible liar. Tu lèves légèrement les yeux au ciel, laisses tout de même un léger sourire s’épanouir sur tes lèvres alors que tu commences à répondre. « Yeah, I can see that, thank you Aleks! » Tu tournes la tête pour vérifier avec Marek que tu peux lâcher – don’t think about it now, don’t, don’t – et t’échappes de la corvée pour faire les quelques pas qui te séparent du batteur. Ton palpitant est si agité que tu peux l’entendre battre jusque dans tes tempes. Tu hésites une seconde alors que tu es devant lui, relèves la tête pour croiser les iris vertes, prends une autre seconde pour te remémorer de la carrure avant de te presser doucement contre lui. « Hey… » Tu es presque timide, à ne plus savoir comment agir avec ton copain, ni comment agir devant tes nouveaux colocs. C’est compliqué.
Tu attrapes le bras de l’australien et le guides naturellement jusqu’au salon, mais quand tu y vois le bordel… Le canapé toujours déplié – deux jours, tu as commandé un lit qui doit arriver à la fin de la semaine, tu as hâte de le virer au sous-sol – les fringues de Marek ici et là, ses chaussures, tes chaussures, les instruments qui ne sont pas rangés… Bref. Tu pousses un léger soupir. « It really is a mess, sorry. » Tu ne lui as pas dit, que les punks vivaient chez toi – Paige en a parlé, cela-dit, donc il doit être au courant. Vous finissez par grimper dans ta chambre, à l’étage. Seul endroit qui est entièrement tien et rangé. Tu t’assois sur le bord de ton lit, l’impression de déjà-vu te reste en travers de la gorge. « I, uh… I thought you would call before… Coming here. » Là, du coup, tu n’es pas préparée – à le voir, à discuter, à lui faire face… À rien.
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Sujet: Re: is it tears or just the fucking rain » anashton Mer 16 Sep - 16:31
cause I know that you don’t, but if I ask you if you love me hope you lie to me
ANASHTON
All your screaming whispers, slip right through my fingers But these memories linger on. Eyes closed, all I see is good times disappearing And I'm trying to hold on
☾ La carlingue s’ébranle et prend de la vitesse, poussée par le rugissement des réacteurs. A travers le hublot, la faible lueur des lampadaires se brouille pour rejoindre la multitude de points jaunes et blancs lorsque, suite à un ultime soubresaut, nous rejoignons enfin le ciel. Mon regard se perd un instant dans ce paysage nocturne, fourmillant de vies, jusqu’à accrocher malgré lui la silhouette minuscule de la Tour Eiffel faisant se serrer mon estomac. D’un coup sec, je ferme le volet et remonte mon casque sur mes oreilles, par-dessus la capuche de mon hoodie gris. Qui aurait cru que la capitale de l’amour me laisserait un souvenir si amer…
Paupières hermétiquement closes et la fatigue aidant, il ne faut pas longtemps à mes pensées pour s’arrêter sur leur sujet de gamberge préféré : la tournée et le revers monumental qu’a pris ma vie pas plus tard que le mois dernier. J’pense à Dawn, bien sûr : Paige a eu la générosité de nous partager le peu d’infos qu’elle recevait au fur et à mesure sur l’état de santé de mon homonyme chez les NON, comme quoi la blonde avait trouvé refuge chez ses parents, entourée de ses proches. Ça m’a rassuré, un peu. Pas vraiment. J’suis coincé l’cul entre deux chaises : pas assez proche pour être considéré ami, trop impliqué pour n’être qu’une simple connaissance. Et puis y’a Ana. Évidemment. J’ai encore en mémoire notre dernière entrevue, la violence de ses mots comme une brûlure sur ma peau qui refuse de cicatriser. Ils me hantent, jour et nuit. You only care because you hate being alone. That’s your worst flaw, Ash. You don’t know how to be lonely, so you settle for the first one to show a little interest. Tout mon monde s’est renversé ce jour-là. Tout ce en quoi je croyais, mes piliers, mon amour et mon soutien, tous, balayés par la cruauté de sa morsure vengeresse. J’me rappelle pas avoir déjà souffert autant et pourtant, le pire dans tout ça, c’est que j’arrive encore à lui trouver des excuses. A me raccrocher à des miettes pour me persuader qu’il reste encore quelque chose à sauver.
Peut-être que si je n’étais pas tant aveuglé par l’amour, que si j’avais eu quelqu’un à qui parler de tout ça, quelqu’un qui me comprenne et me conseille, peut-être alors aurais-je reconnu ce même schéma infernal et vicieux qui m’avait tant coûté, à l’époque de Noa.
Je rouvre les yeux avec un frisson, réajustant la mince couverture bleu marine sur mes épaules. A mes côtés, Anton est plongé dans un film tandis qu’un peu plus loin dans la rangée, Ben s’est endormi sur l’épaule d’un Isaac pas beaucoup plus gaillard, vu sa tête qui dodeline dangereusement vers l’avant. Cependant, au lieu de m’attendrir devant ce spectacle, ma mâchoire se serre et mes lèvres se pincent. Depuis un mois, ils font comme si de rien n’était, ces trois-là. Comme si un terrible drame n’avait pas bousculé leur petite vie. Comme si une de leur pote n’avait pas subi l’une des pires atrocités au monde. Encore hier, Ben se filmait en train d’essayer de reproduire une chorée débile sur TikTok ; il m’a fallu tout le self-control du monde pour ne pas péter un câble en coulisses. Avant notre dernier concert, ç’aurait été con. ‘Pas pour ça qu’il s’est mieux passé, remarque. Ça fait quelques semaines déjà que l’adrénaline et les chants du public ne sont plus suffisants pour améliorer mon moral et ça se ressent forcément dans ma performance. Je me contente du strict minimum, vomissant toute ma rage et ma frustration sur mes tambours pour mieux me recroqueviller dans un silence protecteur une fois hors de portée du faisceau des projecteurs. J’me sens même plus à ma place sur scène, dans ce groupe ; cette sensation m’angoisse et je prie pour qu’elle ne soit qu’un effet temporaire de mon épuisement.
Machinalement, et parce que je n’arrive pas à dormir, je sors mon portable et ouvre l’appli des messages. En première ligne, le prénom d’Ana suivi d’un émoji cœur qui me parait bien puéril aujourd’hui mais que je me refuse à supprimer. La dernière bulle de sa part est restée sans réponse : un long paragraphe m’exprimant ses excuses concernant notre engueulade. Je l’ai lu tellement de fois que je serais capable de le réciter à voix haute, comme une poésie, et pourtant l’interprétation que j’en fait change à chaque lecture : un coup je serais prêt à lui pardonner sur-le-champ, prêt à tout reprendre à zéro ; un autre je n’y vois qu’une tentative de me manipuler pour obtenir ce qu’elle veut – et qu’est-ce qu’elle veut, au juste ? Je pense avoir plutôt bien reçu le message lorsqu’elle m’a littéralement jeté ma bague de fiançailles à la gueule en me faisant comprendre que je me méprenais clairement sur la nature de notre relation… Je verrouille mon portable lorsque je sens que ma vision commence à s’embuer. Putain. Honnêtement, j’suis terrifié à l’idée de la confronter à nouveau. De ses mots, d’une nouvelle humiliation, des conséquences, du après. Ça me bouffe de l’intérieur.
Onze heures – et un Zolpidem généreusement offert par Luca qui en avait visiblement ras-le-bol de m’entendre m’agiter dans mon siège sans pouvoir trouver le sommeil – plus tard, le Boeing se pose enfin sur le sol américain. L’écran de mon portable se met à clignoter au rythme des messages reçus lorsque je coupe le mode avion. Je vois rapidement passer ceux de ma mère qui me demande si mon voyage s’est bien passé et me félicite pour la tournée, celui de mon opérateur téléphonique, puis mon estomac se tord d’appréhension lorsque je lis celui d’Ana : elle veut qu’on se voie dès que je serai dispo. Je reste un moment sans quoi savoir répondre, mes pouces en suspend au-dessus du clavier tandis qu’on poireaute pour récupérer nos valises, avant de me décider à lui répondre à l’affirmative. J’suis encore à moitié dans l’coaltar à cause du somnifère et j’ai les nerfs en vrac mais ça ne servirait à rien de repousser l’inévitable… right ? J’ai un maigre sourire en imaginant mon instinct de survie boucler sa valise et claquer la porte en beuglant qu’il démissionne.
C’est avec un gros soupir de bien-être que je débarque dans mon salon après un interminable trajet en Uber depuis l’aéroport – si y’a bien quelque chose qui ne m’avait pas manqué en Europe, c’est les embouteillages – et m’affale de tout mon long sur le canapé, abandonnant mes trois sacs dans l’entrée sans plus de cérémonie. Hi home, I missed you. I’m gonna sleep for a century now, ‘see you later. Malheureusement, j’ai dû tuer des chatons dans une vie antérieure parce que les dieux du jet-lag me réveillent bien salement après une sieste d’à peine trois heures. La durée idéale pour avoir l’impression d’être passé sous un tracteur, yes. Je grogne en me redressant, la trace de l’oreiller imprimée sur la joue, plisse les yeux alors qu’il me faut plusieurs secondes pour me situer, grimace tandis que mes soucis reprennent tranquillement leur place dans mon esprit.
Ana en tête de liste. Alors bien que la technique de l’autruche soit un concept ô combien attrayant, je suis assez partisan de l’arrachage de pansement aussi vite que possible, surtout après avoir fait mariner le truc pendant un mois.
Ce n’est pas ma copine mais un visage non moins familier qui m’ouvre la porte, quelques heures plus tard. Aleksei m’accueille d’une accolade que je lui rends poliment – j’ai rien contre le Russe, au contraire, mais je ne m’attendais pas à le voir ici. Paige a beau m’avoir laissé entendre qu’Ana avait décidé d’héberger les potes de Dawn le temps qu’ils trouvent leur propre appart’, j’suis pas sûr d’apprécier le concept. « It’s nice to see you, mate! Come in, sorry for the mess, we had a little accident but… » Effectivement, les cartons vides s’entassent dans l’entrée et je peux entendre des éclats de voix au bout du couloir. « It’s okay. » Je force un sourire amical pour masquer mon malaise : j’ai l’impression d’être un étranger dans une maison que je considérais au même titre que la mienne il n’y a pas si longtemps. Ravalant ma fierté, je me laisse guider par le brun jusqu’à la cuisine. « Hey Ana! Your boyfriend is here! » Hum, merci pour la précision, Aleksei ? J’arque un sourcil en le dévisageant du coin de l’œil. J’ai raté un truc ? « Sur… prise? » Au lieu de m’interroger plus sérieusement sur les inside jokes de cette coloc, mon regard se pose pour la première fois sur Ana, à l’opposé de la pièce, et mon cœur se contracte dans ma poitrine. Malgré les circonstances de notre "séparation" le mois dernier, je ne peux pas ignorer à quel point la jeune femme m’a manqué. « Yeah, I can see that, thank you Aleks! » Je reste immobile sur le pas de la porte tandis qu’Ana confie à Marek l’étagère rebelle, descend du meuble où elle était perchée, et franchit la distance qui nous sépare d’un pas hésitant. J’avale ma salive. Pourquoi suis-je aussi nerveux ? « Hey… » « Hi. » Je lui réponds sur le même ton alors que mes bras viennent brièvement se refermer dans son dos dans un geste maladroit et peu naturel. Trop formel. Et les deux paires d’yeux qui nous observent ne sont pas pour apaiser mon malaise…
J’échappe un soupir soulagé lorsqu’on quitte la pièce et me laisse guider jusqu’au salon, mais déchante rapidement en constatant l’état de la pièce : encore des cartons, des fringues froissées, une guitare couchée sur les draps défaits du canapé-lit, des bouteilles vides qui jonchent le sol. Je pousse un sifflement impressionné. « Sleeping on the couch, uh? That’s tough. » J’ignore qui des deux slaves se le coltine, mais, pour en avoir déjà tester les ressors – ou le manque de, en l’occurrence – je le plains sincèrement. Ou pas, tout mesquin que je suis. J’espère d’ailleurs qu’Ana a pu percevoir l’amertume dans ma voix. « It really is a mess, sorry. » C’est peu dire, j’ai presque envie de tout ranger moi-même. Mais je me contente de secouer la tête avant de reporter mon attention sur le meuble télé. « I barely recognize the place… Did you buy new furniture? » Question con – oui, de toute évidence – dans une tentative de briser cette tension bizarre. « It looks nice. » Si on fait abstraction du bordel, s’entend. On décide de finalement monter à l’étage et je ferme délicatement la porte de sa chambre derrière moi, reconnaissant d’être enfin à l’abris d’oreilles indiscrètes. Vue la conversation qu’on est sur le point d’avoir, je préfère que les punks s’occupent de leur étagère. Ana s’installe sur le bord de son lit et je l’imite, conservant une distance prudente entre nos deux corps. « I, uh… I thought you would call before… Coming here. » Je fronce les sourcils. « I never call when I come by… » Mais ça, c’était avant. Mes lèvres se pincent en une simple ligne tandis que je baisse les yeux sur l’espace entre mes genoux. « I didn’t think you’d be busy, but I can come back later if you want. »
Je laisse s’installer un silence pesant, ni l’un ni l’autre ne sachant comment aborder les sujets qui fâchent. Parce qu’elle a pris l’initiative de m’inviter, j’estime qu’elle a préparé son discours et je l’espère, des excuses. Mais rien ne vient. Je soupire. « How are… things? Paige told me you’re playing landlord with the punks? Sounds… fun. » J’ai envie de me donner une baffe. Mon hypocrisie ne trompe personne et ça m’étonnerait qu’elle trompe Ana. Elle me connaît, elle sait que j’ai des tendances possessives et que cette idée de coloc’ ne m’enchante pas des masses. Est-ce la raison pour laquelle elle a laissé à Paige le soin de me prévenir ? Histoire que je n’ai pas mon mot à dire ? Urf. Mes doigts trifouillent un fil au niveau de la couture de mon jean. Cette ambiance me gave. J’ose même pas regarder Ana lorsque je reprends la parole. « Look, I uuh… I read your text. Multiple times, actually. I didn’t know how to reply but I spent a great deal of time thinking about it, thinking about… all of this. » Les battements de mon cœur s’accélèrent tandis que je me décide enfin à relever les yeux. J’aurais aimé qu’elle aborde le sujet en premier mais tant pis : une seconde de plus dans ce silence de merde et j’explose. Plus vite on aura percé l’abcès et plus vite on pourra passer à autre chose. « I’m sorry that I couldn’t be what you needed, back then. I should’ve done more for you, listened more, been better really. I messed up, especially with this whole… ring situation. » Le souvenir est encore douloureux. De l’alcool à 90 versé sur une plaie ouverte. Mais je continue. « It was stupid, I don’t know what I was thinking, obviously it would’ve been the worst timing ever if I had proposed and I don’t know why I wanted to rush it. » Je grimace. Si, en fait, je sais bien pourquoi je me suis précipité. Et Ana aussi, elle n’a d’ailleurs pas manqué de me le faire cruellement remarquer. Ma main vole derrière ma nuque dans un mouvement nerveux, puis j’ajuste ma position sur le matelas pour faire face à la chanteuse. « I’m not settling with you, Ana. I’m just happy and in love and I want to go as far as possible with you. I don’t see myself with anybody else. » Si seulement tout pouvait se régler force de volonté. Si seulement c'était si simple.
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Adriana Parker
kiss me hard before you go
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Sujet: Re: is it tears or just the fucking rain » anashton Mer 16 Sep - 21:25
cause I know that you don’t, but if I ask you if you love me hope you lie to me
ASHTON
Can’t help but wondering if this is the last time that I’ll see your face Is it tears or just the fucking rain Wish I could say something. Something that doesn’t sound insane But lately I don’t trust my brain You told me I won’t ever change So I just say nothing
☾ C’est gênant lorsque Alekseï insiste sur le titre accordé à Ashton, et tu ne fais rien pour arranger les choses dans la brève étreinte dans laquelle tu entraînes le batteur. Quelque chose de brisé, des âmes perdues, qui n’osent pas. Plus. Tu l’entraînes loin des oreilles indiscrètes mais te fais vite manger par ton réflexe de l’attirer dans ce qui fut, dans un passé sombre et lointain, ta pièce à vivre. Tu échappes un soupir devant l’erreur commise, Ash commente déjà le bordel sans que tu n’aies le temps de détourner son attention ou dire quoi que ce soit. « Sleeping on the couch, uh? That’s tough. » Yep, real tough and uncomfortable. Pour ce que tu en as testé… Tu clignes des paupières, chasses l’idée, hausses les épaules. « Marek hasn’t complained yet. » Mais tu as claqué les petites économies pour offrir un vrai lit au polonais – tu le retiens, ce détail, parce que ce serait marquer la permanence de la présence de tes colocs improvisés et que tu as déjà bien senti le ton peu ravi de ton petit-ami. Tu t’excuses pour le bordel, parce que c’est vraiment pas glorieux et tu as tendance à t’en foutre un peu, du moment que ce ne soit pas sale et que tu puisses circuler, mais d’un coup tu sens tout le jugement d’Ashton et tu pourrais en avoir honte si ça ne voulait pas juste dire que vous vous êtes installés et que tes invités se sentent à la maison. « I barely recognize the place… Did you buy new furniture? » Tu marmonnes un son positif, jettes toi aussi un regard sur les nouveaux meubles. Tu n’arrives pas à te rendre compte si ça a beaucoup changé, ou non. Sans doute. « It looks nice. » Tu poses ton regard sur Ash, les sourcils froncés et la mine sévère. Est-ce un réel compliment ou une nouvelle accusation ? Tu ne sais pas, et tu es fatiguée de ce besoin de tout interpréter. Tu finis par hocher la tête et te diriger vers l’étage où vous pourrez avoir un peu de calme et moins de bordel – physiquement, du moins.
Mais la conversation n’est pas plus facile, une fois en haut. Tu ne sais pas vraiment où te mettre, lui non plus. Tu n’as pas envie d’aborder le sujet, parce que ta délicatesse n’est qu’imaginaire et tes lèvres brûlent de balancer un ‘I want to break up’ et d’en finir rapidement. Même si c’est ce que tu veux, tu voudrais aussi essayer de minimiser les dégâts et ne pas répéter la scène de Paris. Tu finis par avouer ton désarroi de le voir débarquer, comme ça, pendant qu’il vient s’installer à tes côtés. « I never call when I come by… » Tes sourcils se haussent devant la vérité énoncée, mais c’est finalement un souffle moqueur qui t’échappe. Il oublie de nombreux détails, tout de même. « Maybe so, but we never spent a whole month without talking. » Tu essaies de ne pas trop être dans l’accusation – comme lui, ce n’est qu’un fait, qu’une remarque. Tu remarques aussi la distance de sécurité qui vous sépare, tu remarques le manque de gestes affectifs, les épaules affaissées et les regards baissés. Tes yeux fixent et transpercent mais ne rencontrent jamais les siens, et au fond de toi tu es convaincue qu’il est parvenu à la même conclusion que toi. Tu l’espères, du moins. Ça rendrait les choses plus simples. « I didn’t think you’d be busy, but I can come back later if you want. » Tu souffles une longue inspiration, les yeux fermés, avant de hocher la tête. « No it’s… I’m not busy, it’s okay. I’ve been wanting to see you, actually, so… Stay, please. » Tu te tournes vers lui, tends une main presque timidement pour pouvoir glisser tes doigts entre les siens. Ton palpitant s’agite au contact, que tu as une nouvelle fois dû initier, tu sens que tu voles quelques secondes de douceur avant que tout ne dégringole. Les mots tournent toujours dans ta tête mais tu les ignores. Tu ne dis rien, parce qu’il n’y a rien qui te semble juste ou approprié. Parce que tu marches sur des éclats de verre avec Ash, et tu ne sais pas à quoi t’attendre non plus après un mois de silence.
« How are… things? Paige told me you’re playing landlord with the punks? Sounds… fun. » Le sourire est amer, le coin des lèvres à peine retroussé. Tu quittes la chaleur de sa paume pour passer une main dans tes cheveux. « Yeah, you make it sound fun. » Il y a bien une raison pour laquelle tu ne lui en as pas parlé directement, outre son silence suite à votre dispute. Ashton n’a pas eu l’occasion de beaucoup accrocher avec les punks, alors peut-être peut-il douter du fait que tu héberges des amis. Tout ce qu’il prend en compte, c’est que – horreur, malheur – ce sont des hommes autre que lui qui partagent ton toit. Comme si ça changeait quelque chose, comme si de base tu n’étais pas prête à sauter tout ce qui bouge – il l’oublie vite, l’homme des cavernes. Tu gardes ton calme, plus blasée qu’autre chose. « I didn’t want to be alone and they needed somewhere to stay. It’s easy math, Ash. » Tu n’as pas envie de te justifier, tu en as marre de lui rappeler que tu es une grande fille et que tu fais bien ce que tu veux – mais ton ton trahit déjà tout ça, comme le sien. Tu pousses un soupir, laisses ton regard divaguer devant toi avant de continuer. « Things are… Complicated. » C’est la meilleure réponse que tu peux lui offrir. Il ne t’a pas demandé si tu allais bien, si t’avais réfléchi à ta merde ou quoi que ce soit. Un simple ‘how are things’ dénué de sens, dont il avait déjà la réponse. Ça commence à gratter, sous la peau, l’agacement a envie de prendre de la place et tu fais de ton mieux pour te contrôler.
C’est finalement lui qui aborde le sujet, et tu en es un minimum reconnaissante. L’amorce est plus… tranquille, même si elle te rend incertaine. Tu te lèves du lit et tires le tabouret glissé sous ta coiffeuse pour t’asseoir en face de lui. Tu t’empêches de répondre, pas tout de suite. Mais tu as envie de demander plus d’explications sur son silence, envie de gronder que t’avais besoin qu’il te réponde. Et puis, c’est quoi, all of this. Ta lèvre inférieure glisse entre tes lèvres, tu poses tes mains sur tes genoux. You’ve done enough, Ana, let him be. « I’m sorry that I couldn’t be what you needed, back then. I should’ve done more for you, listened more, been better really. I messed up, especially with this whole… ring situation. » Tu bats des paupières, te retenant du mieux que tu peux de rire nerveusement alors qu’il décide de ramener ce sujet-là sur le tapis. Tu étais peut-être sous le choc et à bout de nerfs quand tu as découvert la bague pour mettre immédiatement fin à ses plans, mais tu es toujours fixée là-dessus. Ça n’a pas l’air d’être son cas, le voilà qu’il plaide : c’était idiot (vous êtes d’accord), il ne sait pas à quoi il pensait (toi non plus), ç’aurait été un mauvais timing (ça sera toujours un mauvais timing), il a voulu précipiter les choses. Ton souffle est court, ça tiraille à l’intérieur. Tu laisses tes lèvres s’étirer en un mince sourire désolé alors que, plus les mots s’échappent et plus tu te sens confortée dans tes choix. « I’m not settling with you, Ana. I’m just happy and in love and I want to go as far as possible with you. I don’t see myself with anybody else. » Mais le pansement sera difficile à arracher. Les côtés du tien sont déjà largement découverts à cause de la colle qui a disparu avec le temps, mais pas de son côté. Tu sens ta gorge se contracter, comme pour t’empêcher de dire quoi que ce soit. « Are you, happy? Or… Was everything just a succession of good things in your life, after years of struggling? » Tout est arrivé en même temps et c’est suffisant pour que les endorphines fassent – mal – leur boulot.
Tu voles une seconde de plus, appuyant ton regard dans le sien, avant de te racler légèrement la gorge. Sans détour, mais avec délicatesse, et te voilà à essayer de t’expliquer – et tu hésites, bafouilles, cherches les bons mots, ne les trouveras sans doute jamais. « I love you… I… I really do, and I want to make sure that you know it and that it’s not something you can take away from me. » L’énorme but qui s’annonce, malgré les trois petits mots qui apaisent l’âme en temps normal et la force des sentiments auxquels ils sont liés. Tu grappilles quelques secondes, cherchant du réconfort dans les prunelles vertes, n’en trouvant pas vraiment mais c’est trop tard pour te taire maintenant. « What happened with Dawn was the last straw of something that has been tormenting me for months… I’ve felt numb, about everything. About the shows, about the fame… About us… » Tu te souviens des pensées brûlantes alors que tu discutais avec Dawn, après ton aventure sur le pont. Ce doute constant d’être vraiment good enough, pour tout ce que tu fais dans ta vie et tous tes proches. Cette remise en question de chacune de tes actions… Ça pique, ça épuise, mais tu ne pouvais que continuer. Alors, plutôt que demander de l’aide, tu as plongé tête la première. Presque littéralement.« I still feel numb. But back then I’ve acted reckless to compensate, and it didn’t work. » Tu sens l’énergie quitter ton corps, lentement mais sûrement, et le sentiment de malaise te réhabiter. L’impression d’être encore enveloppée dans la chaleur suffocante d’Italie, sur le pont de pierre. Tu t’interromps pour garder ton sang-froid et chasser l’émotion. « But it’s not your fault. And you were right, I did push you away. » Parce que tu n’y arrivais pas, à supporter son éternel optimisme et ses douceurs habituelles, ce n’était pas suffisant. Tu prends une grande inspiration, le cœur lourd, avant de continuer. « The thing is, I won’t apologize. I’m sorry that I hurt you because that was the last thing I wanted, for you to be hurt, but otherwise… I’m not sorry, and you don’t want me to be sorry! What would become our relationship if we keep it going, with me living with remorse and you waiting for the time I’ll relapse again? » Les armes commencent à être sorties, pour que les arguments tirent en la faveur de la décision difficile à prendre. « The only kind of damage you’ll ever find is the one that I’ll give you, and I don’t want that role in your life… » Il faut qu’il comprenne. Que ce que vous avez, maintenant, n’est pas sain et ne vous rend pas heureux. Que ça ne marche pas pour toi, en tout cas, et que ça ne marche pas pour lui non plus. « You’re too perfect, Ash. You’re a good soul and you fit so perfectly well everywhere… I’m so grateful for you and what we share, but I can’t keep cutting you with my rough edges, and I certainly won’t become more flat to please anyone. » Tu en as jamais été capable et, malgré les quelques changements que tu es prête à faire dans ta vie, adopter une autre personnalité n’est pas un sacrifice que tu feras.
« I think I want to break up… For now, but it would be too unfair for me to ask you to wait, for I don’t know what, so… For good. » Tu as beau être calme, le ton est ferme. Ta décision est déjà prise et, même s’il y aurait des tas de choses à dire, faire, essayer avant d’en arriver-là… Tu n’en as pas envie, pas la force. Il mérite bien mieux que des mois supplémentaires de torture, pour parvenir au même résultat. « We obviously don’t want the same things in our relationship… You’ve said that back then wasn’t the good timing for the ring. It wasn’t. But, for me, there won’t be a right timing in the future… I don’t want to get married. » Vous allez sur vos vingt-six ans, vous êtes encore jeunes et y’a plein de trucs à vivre – et le temps de changer d’avis. Mais c’est la deuxième fois que tu n’es pas loin de te poser la question, du mariage et après de la famille, et c’est la deuxième fois que tu prends tes jambes à ton cou. Ça veut dire ce que ça veut dire. Tu sens ta mâchoire se tendre brutalement et tes oreilles bourdonner, prête à lâcher une bombe féroce pour lui. « I’ve slept with Marek. »And you don’t seem to care that much, uh. Tu déglutis difficilement mais gardes le menton haut. « I won’t apologize for that. I needed… Something, and you weren’t here. » Tu ne veux pas accuser son absence, ou ton manque de tout, mais il y a la rancoeur du silence qui arrive à se faufiler – et après… « You weren’t here all month when everything went to flame and you weren’t here when I almost jumped off a bridge. » C’est trop tard, de toute façon. Tu hoches négativement la tête. « I’m not the one you’re looking for, Monkey Man… I don’t think I ever was. »
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Sujet: Re: is it tears or just the fucking rain » anashton