Je voyais le temps passer à une lenteur trop longue à mon goût. Même si j'allais te voir plus tôt que prévu. Je trépignais d’impatience à l’idée de te voir dans quelques minutes. Tu m’as tellement manqué, ton corps m’a manqué, tes lèvres aussi. Une certaine routine s‘est mise en place entre nous. La passion entre nous est puissante. Alors trois jours d’abstinence était insupportable. Mais j’avais bien l’intention de reprendre nos bonnes habitudes. Je regarde ma montre toutes les trente secondes. J’ai hâte de voir ta silhouette gracile. J’avais hâte de voir la tête que tu allais faire quand tu saurais la surprise que je te réserve. Je réponds rapidement à ton message avant de te voir sortir. Je te regarde avec insistance avant de croiser ton regard. Mon coeur se met soudainement à battre la chamade. Je réponds à ton sourire avant de ranger mon portable pour pouvoir t’accueillir dans mes bras. Je glisse mes bras autour de tes hanches. Je gémis alors que nos lèvres s’entrechoquent. Je soupire de bien-être à te retrouver. « Surprise… » Je souris doucement avant d’inverser les rôles et de coincer ton corps contre la voiture et le mien. Je soupire avant d’embrasser ta joue. « C’est vrai, mais j’ai prévu autre chose. » Je caresse tes hanches avant de coller mon corps au tien. « Tu m’as aussi manqué, terriblement. » Je prolonge avec une lenteur calculée ce baiser avant de te décaler pour ouvrir la portière. « Monte » Je m’approche de ton oreille « avant que l’on ne fasse des choses indécentes en public » Je claque tes fesses avant que tu ne montes à l’intérieur. Je fais le tour de la voiture avant de grimper à l’intérieur et de mettre le moteur en route avant de partir direction un petit village montagneux pour notre week-end.

Je colle mon corps contre le tien. Je soupire d’aise. Je caresse tes hanches tout en collant étroitement mon corps au tien. Je hoche la tête avec un sourire mystérieux. Mes mains remontent le long de ton torse. Je prolonge ton baiser, me retenant, sinon on risque de se retrouver enfermer pour incitation à la débauche. Mais je pense que tu le sens parfaitement, vu comment je me sens à l’étroit dans mon pantalon. Mais il était temps de partir maintenant. Je t’ouvre la porte, et te laisse glisser à l’intérieur. Je me précipite vers le siège conducteur, montant à l’intérieur et bouclant également ma ceinture. Je croise nos doigts. J’ai hâte de me retrouver seul avec toi dans ce chalet pour savourer nos retrouvailles comme il se doit. Mais pour cela on avait deux heures de route avant d’arriver à destination. « Non. » Je souris serrant tes doigts entre les miens. « Il faut prendre ton mal en patience. » Je vais presser doucement ta jambe avant de me concentrer sur la route. Je soupire doucement. « Comment s’est passé ta journée bébé ? Et ta semaine ? » Je tente un regard vers toi. « Oui jusque lundi matin. » Trois jours pour profiter de la montagne, même si je dois bien franchement l’avouer, je n’ai pas très envie de sortir du chalet. Je ne parle pas pendant tout le trajet, la tension sexuelle est pratiquement à son comble entre nous. Heureusement la circulation est fluide. « Tu aimerais faire quoi ce week-end ? » Je soupire doucement avant de caresser ta jambe. « tu m’as manqué. »

Je secoue la tête avec un sourire accroché à mes lèvres. Je voulais te laisser la surprise le plus longtemps possible. Parce que je sais qu’elle va te plaire. Je caresse doucement tes doigts, me concentrant sur la route. Tu pourras deviner assez rapidement la destination, je pense. Même si on allait vers une ville montagneuse connue, le chalet que j’ai loué pour le week-end était assez éloigné, je voulais être tranquille. « Toi aussi, mon chat. » Je souris doucement en frissonnant. Je tentais de retenir mon imagination, parce qu’elle menaçait sérieusement de mettre à mal ma concentration. Je hoche la tête avec entrain. « Tu voudrais faire quoi ? Et où ? » Je serre de nouveau tes doigts. Je me concentre sur la route alors que l’ambiance se fait un peu plus étouffante à l’intérieur. « Ça peut totalement se faire. Ça ne peut pas être autrement même. » Je lâche ta main avant de serrer le volant à tel point que les jointures blanchirent. « Bordel Adan. » Je grogne d’une voix caverneuse. Néanmoins j’écarte légèrement un peu plus mes jambes pour te faciliter l’accès. « Encore 10 minutes de route bébé. » Je glisse une main dans tes cheveux avant de venir retirer ta main. Ce serait bête d’avoir un accident si près du but. Je prends une profonde inspiration avant de conduire en silence les dernières minutes et de me garer devant un chalet. J’ouvre la portière avec une certaine hâte. Je fais le tour alors que tu sors. Je te saute pratiquement dessus pour t’embrasser avec passion en refermant la portière pour pouvoir te plaquer contre la voiture.

Je souris à tes paroles. « Encore un endroit où je pourrais particulièrement me concentrer… » Je mordille ma lèvre inférieure rien qu’à cette idée. Une autre idée me vient également en tête. « Tu sais j’avais l’idée de m’en faire un… On pourrait peut-être… » Je m’interromps, j’ai soudain cette impression que ce n’est pas vraiment une idée. Mais je remarque que tu attends une réponse. « en faire un en commun ? Enfin je ne ferais pas une aussi grosse pièce que toi mais il pourrait y avoir un détail en commun ? » Je souris faiblement, me voilà comme un gamin à son premier rencard qui a peur de se prendre un râteau. Mais heureusement la conversation prend une autre tournure, bien plus sexy et surtout un peu plus dangereuse. Je serre une dernière fois ta cuisse avant de me concentrer sur la route. Je mordille ma lèvre en me garant avec hâte, à vrai dire je me contente simplement d’arrêter la voiture avant de sortir précipitamment. Heureusement tu sembles être aussi tendu que moi. Je serre tes hanches entre mes mains. « Moi aussi bébé. » Je gémis lamentablement en me collant davantage à toi. J’enfouis mon visage dans ton cou que je mordille avec envie. MEs mains ne restent pas non plus inactives, elles retire ta chemise de ton pantalon pour toucher ta peau. J’écoute d’une oreille distraite ce que tu dis. « Hum hum… » Bon j’avoue je ne suis pas très coopératif, je l’avoue volontiers. J’écarte tes jambes pour me mettre contre toi. Cela commençait à prendre une tournure peu convenable en public. « Viens… » J’attrape ta main pour te tirer vers la maison. J’ouvre la boite avec le code que j’ai eu pour prendre les clés avant de l’ouvrir. « Pas le temps d’aller dans la chambre… » Je te pousse sur le canapé avant de m’installer au-dessus de toi et de virer mon haut. JE te regarde en souriant.  « quand tu es là je passe plus de temps déshabillé qu’habillé. » JE souris avant de t’embrasser avec un peu plus de retenue.

Je ne me lassais pas de te toucher. Après cet éloignement non désiré, j’avais besoin de retrouver ton corps physiquement parlant. J’avais toujours été très tactile, et ça ne s’arrangeait pas avec toi je peux même dire que c’est encore pire. En temps normal, il ne se passait pas une journée sans que je ne plonge dans les affres du plaisir dans tes bras. J’avais l’impression, aujourd’hui, d’être en crise de manque. Alors mes mains rattrapaient le retard, elles glissaient le long de ton corps. J’agrippe avec fermeté tes fesses tout en embrassant sans relâche ta peau. Mordillant la peau de ton cou, j’insiste jusqu’à ce que tu rougisses. Il était hors de question qu’un autre que moi pose ses yeux sur toi. Même si dans cet endroit il y a peu de risque. Le week-end débutait magnifiquement bien. Je ne suis pas certain que l’on sortirait souvent, j’ai un peu la flemme de sortir de ce pavillon. Même s’il faudra que l’on allume un feu ensuite, histoire de ne pas être frigorifié. Mais pour le moment j’ai plus important à faire. Je sens ta main glisser contre ma peau, ce qui me fait frémir de pur plaisir. Nos doigts fermement liés, l’autre alla s’aventurer plus au sud. Le moment tant attendu ne tardera pas à arriver, si ça n’avait tenu qu’à moi, je serais déjà profondément en toi. Mais je n’étais plus le même homme à penser égoïstement à mon propre plaisir. Mas tu semblais tout aussi pressé que moi, et je finis par venir coller mon corps contre le tien. Je t’embrasse avec amour, pressant mon corps tout contre le tien, je ne voulais pas non plus y aller comme une brute. Mais je réponds à ta supplique en guidant mon membre doucement en toi. Je ne te lâche pas du regard, cherchant la moindre trace de douleur sur ton minois. Je pose mon front contre le tien quand tu rouvris les yeux. Je frotte mon nez contre le tien. Mes mains s’agrippent à tes cuisses alors que mes hanches claquent contre les tiennes. Je gémis contre tes lèvres. « Hum…bébé » J’accélère la cadence en ahanant en enfouissant profondément mes doigts dans ta chair. Je grogne en nous réinstallant dans le canapé, glissant sous la puissance de notre ébat. Ce n’est pas l’endroit idéal, mais il est hors de question de bouger, alors je me contenterais de cet espace étroit.

Pour le moment l’endroit m’importait peu, du moment que je m’unissais, corps et âme, avec toi. Je frissonne et me retient pour faire durer les choses entre nous. J’ai un voile de transpiration qui recouvre mon torse alors que j’ahane de plus en plus fort alors qu’un frisson parcours mon corps en sentant tes mains me caresser. Ce même dos qui va probablement ressembler à un champ de bataille à la fin de cette union. Mais je n’en avais cure, la joie de le retrouver surpasser tout. Cette semaine avait été horriblement longue, surtout les soirs, car même si l’on s’échangeait des SMS ou que l’on s’appelait quotidiennement je n’avais pas ma dosse quotidienne. On pouvait me trouver un peu trop accro au sexe, ce qui n’était pas un mensonge, mais cela s’était empiré depuis notre rencontre. Cette séparation forcée m’avait fait prendre conscience de certaines choses. Mais là, ce n’était franchement pas le moment de se poser la question. Et j’avais tout le week-end pour faire cette demande qui tourne dans ma tête depuis que j’ai pris conscience de ce manque viscéral. J’avais été effrayé quand j’ai pris conscience que j’étais définitivement amoureux d’Adan, et pas que pour nos étreintes passionnées. J’agrippe une de tes cuisses avant de m’affaler contre toi, le visage dans ton cou. Je gémis alors que mes coups de butoirs se font plus profond, jusqu’à trouver l’endroit tant désiré en toi. Mes doigts s’enfoncent dans ta chair. « bébé … hum… » je gémis alors que j’accélère pour t’amener au septième ciel. J'enfouis ma tête dans ton cou, mordillant ta peau en grognant de plaisir. Je glisse une main entre nos deux corps pour te caresser afin de t’aider à atteindre cette jouissance. Je frissonne « je vais venir bébé » Je viens t’embrasser en m’enfonçant profondément en toi de plus en plus rapidement avant de me figer en toi en poussant un râle de plaisir tandis que le plaisir nous fauche tous les deux. Je retiens ma respiration avant de m’affaler contre toi.