J’avais hâte que cette heure se termine, que je sorte du bar et qu’enfin je te retrouve. Cela faisait déjà plusieurs semaines que l’on se voyait plus ou moins régulièrement. Mais on se tournait autour sans jamais passer à l’étape suivante, qui coulait presque de source entre nous. On ne pouvait pas nier l’attirance qu’il y a entre nous. Mais c’est comme si on était tous les deux sur nos gardes et que l’on ne voulait pas s’engager. J’étais tellement habitué aux relations d’un soir, presque sans sentiment, que je ne savais pas trop dans quoi je me lançais avec toi.  Car c’est indéniable que je ressens quelque chose de plus qu’une simple attraction physique pour toi. J’avais envie de connaître davantage de ta vie, de ce qui te passionne. J’avais enfin pris le temps d’en apprendre davantage sur toi, de laisser l’envie de t’avoir dans mon lit.

La tension sexuelle était plus que palpable, et j’avais décidé de m’y plonger, tant pis pour les conséquences que je ne maitrisais pas. Ce rendez-vous serait ce nouveau départ. Il était peut-être temps de laisser quelqu’un pénétrer mon univers, que je laisse les sentiments briser ma carapace que je me suis construit. Pour ce soir j’avais mis une chemise noire pour révéler mes yeux bleus. Je n’étais pas vraiment un adepte des couleurs, je trouvais simplement que ça ne m’allait pas. Alors même pour ce soir je n’avais pas misé sur l’originalité. L’heure finit par s’écouler et mon ami me libère avec ce sourire qui caractérise son amusement. Je lève les yeux au ciel avant de me dépêcher d’enfiler mon éternelle veste en cuir. On s’était donné rendez-vous devant le cinéma, je t’avais invité à voir un film ensemble. Tu étais déjà là, alors j’en profite pour prendre le temps d’admirer ton profil gracieux, légèrement efféminée. Mon cœur s’accélère alors que je me rapproche de toi et que je croise ton regard. « Salut. » Je souris alors que j’enfonce mes mains dans les poches. Je me force de ne pas laisser mon regard glisser sur ses lèvres tentatrices, au risque de zapper la séance de cinéma. « Tu vas bien ? » Je hausse un sourcil avec un sourire. « Prêt pour la séance ? »

Depuis ce fameux rendez-vous au bar, je ne cessais de penser à toi et à cette soirée. On échangeait régulièrement des messages, en plus de se voir pour qu’il goûte mes gâteaux, qu’il semblait adorer. Bien sûr j’en profitais pour en apprendre un peu plus sur toi, et même si la tentation était grande de t’embrasser, je ne cédais pas pour ne pas gâcher ce qu’il y a entre nous. Pourtant il fallait que j’arrête de me voiler la face, j’étais irrémédiablement attiré par toi. Et plus le temps passe et plus mes sentiments se développent. je commençais même à imaginer le futur avec toi. En même temps je n’étais pas certain que la réciproque soit vrai. Mais si je ne franchissais pas le pas, je ne pense pas que quelque chose changera entre nous. Pourtant c’était plus qu’évident que tu me plaisais. On se cherchait du regard souvent nos mains se frôlaient, mais jamais on ne faisait un geste déplacé. Je mourrais intérieurement d’envie de poser mes lèvres sur les tiennes. Et c’est bien ce que j’avais l’intention de faire après ce rendez-vous. Il fallait que l’on arrête de tourner autour du pot. Je ne tenais pas en place avant de partir pour cette soirée. Il me tardait, comme à chaque fois, de te voir. Il ne me faut pas plus de quelques secondes pour te remarquer, accoudé à ta moto. Je souris et prends quelques secondes pour t’admirer sans aucune discrétion. Je souris doucement avant de te saluer. « ça va très bien. » Je me retiens de te sauter dessus tellement je te trouve sexy. J’acquiesce silencieusement avant de prendre le chemin du cinéma. Je profite d’être juste derrière toi pour détailler tes courbes. Tu m’ouvres la porte et je te frôle en entrant. Je ne quitte pas ce sourire alors que tu me proposes des films. Les deux me tentent bien, mais à dire vrai je me contrefiche du film tant que je suis à tes côtés. Je frissonne alors que tu es juste derrière moi à tel point que je peux sentir ton parfum et que mon cœur se met à battre la chamade. « Hum… Celui que tu désires, peu m’importe. » JE tourne mon visage vers le tien pour te sourire. Je te laisse prendre les billets, vu que tu avais insisté pour payer. On se dirige vers la salle et trouvons une place au fond de la salle où on est tranquille. « On est bien là. » je souris alors que l’obscurité de la salle camoufle à moitié ton visage, mais je me complais à imaginer les traits de ton visage.

au final le film, je m’en intéressais guère. Du moment que je passais du temps avec toi. On se tournait autour depuis trop longtemps sans jamais céder à notre envie commune, car il y a maintenant plus aucun doute sur le fait que nos sentiments soient réciproques. Mais on ne faisait que se séduire à coup de regards, de sous-entendus parfois un peu grivois. Pourtant ça ne m’a pas déplu que l’on s’attarde le temps de faire connaissance. Mais, maintenant, il est temps de passer à l’étape suivante, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais mon cœur palpitait furieusement dès que je posais mon regard sur toi. Je n’ai pas dit que c’est un coup de foudre, je n’y crois d’ailleurs pas. mais les sentiments se sont développés un peu plus chaque jour. Quand tu étais là, j’avais sans cesse besoin que tu sois dans mon champ de vision. Je te suis dans la salle, profitant d’être derrière toi pour admirer sans aucune gène ton fessier qui hante mes rêves les plus érotiques. On s’installe au fond, là où il n’y a pas trop de monde, pas la meilleure place pour voir le film, mais je sais déjà que je n’y serais pas très concentré. J’ai la respiration qui s’accélère, rien qu’à l’idée d’être proche de toi, sans que, pour une fois, une table nous sépare. Je te regarde commenter les bandes annonce avec un sourire qui ne quitte pas mon visage. J’avais la confirmation visuelle de ce que tu disais. Tu ne pouvais pas t’empêcher de parler pendant un film. J’allais devoir t’apprendre à te taire. Et j’avais des idées plus délicieuses les unes que les autres pour ça. Nos genoux se frôlaient par intermittence, mais j’appréciais ce contact. Je pioche régulièrement dans le pot, tentant tant bien que mal de suivre le film, film que je voulais voir, qui plus est. Mais mon esprit, lui, était bien ailleurs, pas si loin car la personne concernée par mes songes était à coté de moi. Nos mains se frôlent, ce qui me fait sortir immédiatement de ma songerie. Tu emprisonnes un de mes doigts, j’ai l’impression de brûler vivant. Je finis par glisser ma main dans la tienne alors que ton visage se rapproche. Pourtant une petite voix intérieure me dit de ne pas me presser. J’ai l’impression que le temps se suspend alors que nos lèvres ne sont plus qu’à quelques centimètres de l’autre. Mon regard vogue du tien à ta bouche sensuelle et tentatrice. Et je craque. Je fonds sur tes lèvres pour un baiser langoureux et sauvage. Une envie trop réprimandée qui ne demandait qu’à éclater. Je te tire à moi, posant ma main libre dans ton cou, renversant le popcorn, j’en ai rien à faire. Je ne veux que dévorer tes lèvres. Mes yeux verte essayait d’enregistrer chaque seconde de ce moment. Ce n’est qu’à bout de souffle que je lâche tes lèvre avec un juron. « bordel. » Je caresse ta joue. « T’es beau ». Je glisse mes lèvres dans ton cou, le dévorant sans laisser de trace. Le film continue et j’ai perdu le fil, mais je m’en fous. J’ai un plus beau scénario à vivre.

Le contact avec toi était électrique. C’est comme une décharge électrique qui glisse dans mon bras alors que nos doigts se lient ensemble. Je ne voulais pas que ce simple contact ne se brise. Mes doigts caressent le dessus de ta main. Je me perds dans la contemplation de ton visage, de ton corps. je tentais encore pour quelques instants de résister, en sachant pertinemment que c’est vain. Je me tourne légèrement vers toi, me rapprochant un peu plus de toi. Je sais ce qui allait arriver, je voulais profiter au maximum de ce moment magique. J’aurais aimé résister jusqu’à la fin du film, tout simplement pour pouvoir admirer la beauté de ton visage après avoir malmené tes lèvres. Mais la tension était telle que je sais que ce sera impossible. Il suffit que tu approches ton visage pour que je craque et pose mes lèvres sur les tiennes. C’est un vrai feu d’artifice. Mes doigts se resserrent contre les tiens. Ce baiser est parfait, même si je suis obligé de m’arracher de tes lèvres pour reprendre mon souffle. J’admire tes lèvres rougies et gonflées par le baiser et ma barbe, avant de glisser mes lèvres dans ton cou. Ma main libre se pose sur ta cuisse. Je grogne car le fauteuil m’empêche de me rapprocher davantage de toi, et je ne voudrais pas éveiller les soupçons sur ce qui se passe. Je mordille ta peau, je la marque sans vergogne. Jamais je n’ai eu envie de posséder un corps avec une telle envie. C’est même plus qu’un corps puisque ce qui m’a touché le plus c’est la personne qui se cache derrière tout ça. Ta fragilité et la douceur, que l’on ne soupçonne pas au premier regard. L’envie de t’ouvrir mon cœur aussi. Je grogne alors que tu me tires les cheveux avant de reprendre d’assaut mes lèvres. Le baiser est plus passionné, plus sauvage. Ma main remonte dans tes cheveux. Ça pourrait déraper à tout moment, l’excitation ne faisait que s’accroître entre nous. Je tentais de me rapprocher de toi. Pourtant il fallait que l’on reste correct, nous étions en public. Même si c’était terriblement excitant. Tout ce qui se passait autour de nous ne m’intéressait plus, je ne voulais que tes lèvres, encore et encore. L’excitation devenait de plus en plus difficile à contenir, je m’éloigne de toi avant de souffler. « J’ai tellement envie de toi. » je soupire avant de me faire trainer hors de la salle de cinéma. Je croise nos doigts en te suivant avant de me retrouver plaquer contre un mur. Un gémissement m’échappe alors que nos virilités se rencontrent, ne laissant aucun doute sur l’état d’excitation dans lequel on était tous les deux. Mes mains plaquées contre tes hanches je souffle. « Là où c’est le plus rapide. Je ne vais pas tenir longtemps ainsi. » Je te colle un peu plus contre moi avant de renverser nos positions pour prolonger le baiser. Je me décolle avant que ça ne dérape et que l’on se fasse remarquer. Je t’entraine vers ta moto. C’était le moyen le plus rapide. Je te laisse attraper les casques, me collant derrière toi, laissant mes mains se balader sous ton haut. La tension entre nous était à son maximum. Je vois que tes gestes sont fébriles, et je m’en amuse. Je mordille ton oreille gauche avant d’y passer ma langue. J’adorais t’entendre geindre. Je finis par t’aider et enfiler ensuite mon casque avant de monter et me coller derrière toi. Je glisse mes bras autour de toi et colle tout mon corps au tien. Tu ne peux pas échapper à l’envie que je ressens. Je te laisse me conduire où bon te semble. Je sens que, désormais, je vais beaucoup aimé la moto.

Il n’y avait aucun doute sur ce que l’on voulait tous les deux. Physiquement et notre comportement étaient on ne peut plus équivoque. Je colle mon corps contre le tien. Mes mains se baladent le long de ton corps, froissant ton haut et le remontant doucement. Mes mains se glissent le long de tes fesses. Ma respiration se fait bruyante. Et je perdais de plus en plus mes moyens en étant trop proche de toi physiquement. Malheureusement nous ne pouvons pas aller plus loin, du moins pour le moment. On était encore dans le cinéma, et je ne voulais pas nous faire virer pour exhibition. Je prends ta main avant de nous diriger vers ta moto. Le trajet était jusqu’à la moto est plutôt hasardeux. Nos mains étaient plutôt baladeuses sur le corps de l’autre. Arrivé à la moto, je colle mon corps contre le tien, et mes mains partant à la découverte de son torse musclé. Je gémis en sentant non seulement la douceur de ta peau mais également la fermeté de ton torse. Je grignote ton cou, ne me souciant aucunement de ce que les autres peuvent penser. Mais tu avais bien du mal à faire autre chose que de découvrir mon corps et à trembler sous mes assauts. Mais on finit par se mettre en casque et à monter sur la moto. Je glisse mes mains sur tes hanches avant de me coller contre ton dos. « Je vais tenter de me contrôler, mais tu es un vrai appel à la luxure. » je hausse un sourcil avant de m’accrocher pendant le chemin, c’était la première fois que je montais sur une moto, mais si c’est pour sentir ton corps ainsi, je ne dis pas non. Mon corps se colle contre le tien, suivant ton mouvement, essayant de retenir mon envie. J’avais de plus en plus envie de toi et ça devenait de plus en plus incontrôlable. Heureusement on arrive plutôt rapidement. Je descend de la moto avant de retirer mon casque. Je prolonge ton baiser avant de glisser mes bras autour de ton cou. Je te suis dans l’ascenseur avant de pousser un gémissement de contentement alors que je me retrouve plaqué contre le mur et le tee-shirt relevé. Je glisse une main dans tes cheveux avant de poser ma tête contre l’ascenseur avant que l’ascenseur ne s’arrête et laissant entrer quelqu’un dans l’ascenseur. Je grogne de frustration avant de me coller tout contre toi. Je pose ma tête sur ton épaule avant de dévorer ton cou. Tant pis si le regard du gars est choqué. « on aurait dû faire ça plus rapidement » je grogne avant de t’embrasser de nouveau avant que l’ascenseur ne s’ouvre. Je nous tire à l’extérieur, enlaçant nos doigts ensemble. Je tente de rester sage avant d’entrer dans ton appartement. Une fois la porte fermée, la première chose que je fais c’est te retirer ton haut pour admirer tes muscles. Je jette le tee-shirt au loin avant de poser mes mains contre ton torse. Je voulais prendre le temps.

Le contact charnel entre nous est électrique et je ne voulais plus me décoller de ton corps, pas avant des heures du moins. J’ai toujours été à l’aise avec ce qui avait à voir avec le sexe. Mais ça s’arrêtait là. Je n’ai jamais mêlé les sentiments au plaisir. L’histoire familiale m’a complètement refroidi. Je ne voulais pas souffrir une nouvelle fois. Ma famille a fait assez de dégâts comme cela. Pourtant ce soir, je n’avais aucun doute sur ce que je faisais. Pour une fois je ne tournais pas le dos à un mec qui me plaît réellement. Il y a quelque chose de profondément attachant en toi, quelque chose qui me pousse à vouloir encore plus te découvrir. J’inverse nos positions, j’aimais, généralement, dominé, mais pour une fois ce m’était égal. Je dépose mes mains sur le haut de tes cuisses, les caressant doucement alors que je t’observe intensément. Je respire bruyamment alors que l’on se dévore du regard, comme hors du temps. Mes doigts courent le long de tes cuisses. Je rapproche nos deux corps avant de gémir alors que nos virilités se pressent l’une contre l’autre. Mes mains remontent le long de ta colonne vertébrale puis sur tes omoplates, avant de migrer dans tes cheveux. Je prolonge ton baiser avec avidité. Mes jambes s’écartent davantage pour accentuer la friction entre nos deux corps. La température grimpait rapidement alors qu’une couche de sueur couvrait mon corps. C’était pareil pour toi. J’agrippe tes cheveux, profitant de tes attentions. Je gémis alors que je sens tes dents contre ma peau. je relâche ma tête en arrière alors que j’appuie à l’arrière de ta tête pour te pousser à continuer le traitement que tu m’infliges. Je plonge dans cette vue paradisiaque sans m’en lasser une seule seconde. Je grogne d’impatience alors que tu me fais languir. Je tente de reprendre la situation à mon avantage mais tu continues à éviter mon entrejambe. Je tente de te coincer avec mes jambes, mais tu avais l’air plutôt doué pour faire monter la pression. J’appuie sur ta tête alors que tu arrêtes ton traitement. Je me redresse sur mes coudes avant de lever un sourcil. Ma respiration s’accélère alors que je tire sur ton bras pour te ramener à ma hauteur. « Rends-moi fou, Adan… Aime-moi… » Je supplie d’une voix grave avant d’entourer tes hanches avec mes jambes. Je suis à toi. Je glisse ma main dans ton cou avant de poser mes lèvres contre les tiennes pour un baiser des plus enflammés.