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 We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana

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Marek Zydorczak

Marek Zydorczak
Polish punx ftw

≡ POSTS : 20 We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana LOCosrrR_o
≡ ÂGE : 28 ans.
≡ OCCUPATION : Journaliste-photographe et historien du social.
≡ STATUT CIVIL : Célibataire et compte bien le rester.
≡ ATTIRANCE : Tout le monde, sauf les animaux et les enfants.
≡ ASPIRATION : À partir du moment où on ne te sépare ni de ton ampli, ni de ton pedalboard, ni de ta guitare, tout va bien. Tu n’as aucune idée de ce qui pourrait t’attendre demain, tu t’en contre-balances.
≡ LOGEMENT : Gros squattage au #51 Twin Peaks, chez Ana Parker.
≡ AVATAR : Pierre Niney
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) non uccidere (sign)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn, l'autre polak; Bart, le relou.
≡ INSCRIPTION : 11/07/2020




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MessageSujet: We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana   We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana EmptyLun 14 Sep - 13:12


Shadows settle on the place,
that you left
Ana

Our minds are troubled by the emptiness. Destroy the middle, it's a waste of time from the perfect start to the finish line.

Seule la pendule de l’horloge résonne dans la classe. Tu es debout, adossé au tableau et tu attends une réponse de tes élèves qui prend si longtemps à venir que tu en soupires de désespoir. On what planet do they live for God’s sake?! C’est difficile d’enseigner. C’est même encore plus difficile d’enseigner à des élèves américains. Non seulement ils ne captent aucune blague en rapport à leur histoire (décidément, le patriotisme, c’est bien d’la merde) et en plus, ils n’en connaissent pas la moitié. Même toi, Européen qui les déteste, tu en sais beaucoup plus sur leur formation abjecte qu’eux. Fort heureusement, c’est l’histoire Britannique que vous travaillez aujourd’hui et celle des premiers pellerins sur le départ pour ce qui a donné leur… monde de merde. En tout cas, ça va faire quarante secondes (d’après ta montre), que tu leur as posé une question et quarante secondes qu’ils te regardent avec des yeux de merlans frits. Bah, cherchez dans vos manuels, bande d’ignares incompétents ! Tu fermes les paupières, soupires une nouvelle fois et la cloche retentit. Encore un soupire que tu lâches en glissant une main lasse dans tes cheveux tout en poursuivant. « Alright, that’s all for today and don’t forget to read the chapters two and three for… tomorrow morning. You might be angry at me by the way so… Work hard tonight and one day, the Americain dream might come true to you too. » Tu ricanes, après avoir réalisé qu’il n’y avait absolument aucun enthousiasme dans tes mots prononcés pendant que ta classe se précipite à sortir afin de regagner leurs activités de l’après-midi. Pour une fois, la tienne est libre, si tu omets le cours suivant que tu vas devoir approfondir malgré le plan bien avancé que tu leur as préparé… et leur test aussi. Tu restes environ une heure et demi assis au bureau de la salle vide à t’avancer un maximum avant de t’enfoncer davantage dans ta chaise pour regarder l’équipe d’athlétisme parcourir le terrain à l’extérieur. Ton portable vibre, un sourire se dessine. L’une de tes conquêtes de la veille te remercie pour la brève soirée passée à son appartement. C’est plutôt agréable à lire. En temps normal, tu ne leur parles presque pas, vous faites ce que vous avez à faire et tu t’en vas sans leur laisser le temps de te laisser te payer à boire. Là, c’était sympa. Même si le type avait dix ans de plus que toi, au moins, il n’y avait pas d’embarras dans ses gestes, et vous avez même pu discuter un peu, même si tu l’as pressé pour t’en aller. Bon, d’accord, il était carrément bavard et tu le soupçonnes d’avoir un crush. Tu te contentes de liker son message et de supprimer la conversation, en espérant qu’il ne te redemandera pas de remettre le couvert. Une fois, c’est bien. Next.

Heureusement qu’Adriana n’habite pas loin de Lincoln High, tu es quand même impatient de pouvoir te repayer une moto pour pouvoir réduire la distance et gagner du temps sur ton travail diurne. En plus la rue monte et ça te fait chier de devoir te taper ça à pied. Toujours est-il que tu croises un Alekseï hyper pressé en arrivant à la maison. Il t’informe qu’il a cuisiné une tarte et qu’il est en retard - comme si tu n’avais pas remarqué. Surtout qu’il a tendance à mélanger le Russe et le Polonais quand il stresse. Il a déjà claqué la porte lorsque tu le remercies. Tu décides d’ouvrir ton ordinateur portable sur le champ pour te débarrasser de ton travail et t’accorder une soirée guitare. Installé dans la cuisine, toujours vêtu de ton accoutrement de prof, tu ne prends même pas la peine de te changer pour te mettre à l’aise. Ça a toujours été comme ça avec toi : la torture avant le plaisir. Lorsque la porte s’ouvre, tu hésites à formuler une énième remarque désobligeante à l’attention de ton meilleur pote, mais tu te stoppes net en voyant le visage de la rouquine, disparu depuis des semaines. « Woah! Apparently, someone came back from the dead. » Tu hausses les sourcils, esquisses brièvement un sourire en coin, avant de reporter ton attention sur ton travail. « So, how are you? » L’air pas plus intéressé que ça, ton regard voyage de tes bouquins étalés à côté de toi, à ton clavier d’ordinateur. La dernière fois que vous vous êtes vus… Disons que vous avez passé la fin d’une nuit à vous envoyer en l’air et le soir venu, elle a lâché prise devant ton portfolio, puis elle t’a littéralement manipulé pour te faire croire que vous vous enverrez en l’air une troisième fois. Au lieu de ça, elle t’a laissé avec une trique monstrueuse au milieu de son salon et s’est barrée chez son père en deux minutes chrono. T’as rien compris, tu ne comprends toujours pas, mais tu ne chercheras pas de réponse. Tu te contentes de faire comme s’il ne s’était rien passé et qu’il ne se passera jamais rien, surtout si tu dois subir à nouveau de tels coups foireux comme celui-là. Enfin, en théorie, ça n’arrivera plus avec elle.  « If you’re hungry, Aleks baked stuff and we bought some beer, if you want. » Ta phrase maladroite, tu ne la calcules même pas, le regard toujours rivé sur ton écran, mais il se passe plusieurs secondes avant que tu ne daignes reporter ton attention sur la rouquine que tu observes quelques secondes avant de faire mine de comprendre le sens de son expression faciale. « Well, I’ll work outside. See ya. » Emportant ton sac, tes bouquins et ton laptop, tu reprends sa trajectoire à l’envers en partant vers l’entrée de la maison pour t’installer sous le porche. Assis sur le banc suspendu à l’extérieur pour profiter du soleil tardif de cette fin d’après-midi, tes pensées sont réprimées par un adblock mental lorsque tu rouvres ton pc et te remets à bosser.


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Adriana Parker

Adriana Parker
kiss me hard before you go

≡ POSTS : 494 We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana Ana11
≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs.
≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
--- try again
Wild youth (Marek #04)
≡ AVATAR : Karol Queiroz
≡ CRÉDITS : (c) ajna
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Leo & Mila
≡ INSCRIPTION : 04/03/2019




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MessageSujet: Re: We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana   We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana EmptyMer 16 Sep - 23:10


Shiny on the surface
Rotten on the inside
Marek

Inside my head, there's a voice that controls me. I'd rather be somewhere else with anyone but me. Oh, love me or leave me and let me be lonely

« So… You’re done, done with music ? » Le ton est véritablement défaitiste et il t’arrache un sourire. Tu te permets de relever le regard du torse de Buddy pour croiser les iris bleues et inquiètes, hoches la tête avant de reprendre ton travail de réparations des éclats – en plus des quelques lettres à ajouter un peu plus haut. Le temps passe vite. Ton retour à San Francisco remonte à deux mois à peine, et pourtant tu as l’impression qu’une éternité s’est passée. C’est que ta vie a changé du tout au tout et que tu as à peine le temps de processer tout ça. Tu ne pensais pas qu’une session avec Buddy allait être un remake de tes séances chez ta psy, mais… Ça fait quelques mois que tu ne l’as pas vu, non plus. S’il se doutait bien qu’il s’est passé quelque chose de grave pour que tu mettes subitement fin à la tournée de Now or Never, c’est tout en délicatesse qu’il a abordé le sujet – contrairement à des clients bien plus bougres et maladroitement curieux. Parce que le géant est un ami, tu lui racontes tes mésaventures. Toutes, tes mésaventures. Tu lui laisses entendre la presque descente aux Enfers, le presque saut aussi. Tu tais ce qu’il s’est passé avec Dawn parce que ce n’est pas ton histoire à raconter, tu résumes l’horreur en restant vague. Le retour plus compliqué qu’il n’y paraît, ce mur infranchissable qu’est devenu l’après. Les embrouilles avec le label, l’arrivée de colocs improvisés pour mettre un peu de lumière, jusqu’à ta rupture avec Ashton que tu sentais inévitable depuis quelques semaines. Depuis tu évites ta baraque et restes dans la sécurité de l’appartement de Paige, essayant de trouver du réconfort dans tes plus vieilles amitiés, ravie de voir Lynn vous rejoindre pour quelques soirées lamentations et questionnement du futur. Officiellement, tu as tout coupé, plus rien ne persiste de l’avant. Tu n’as plus ta mère, ton groupe, ton copain. Tu as cédé aux idées loufoques des blondes et tu as fait un tour chez le coiffeur, aussi, raccourcissant tes longueurs jusqu’à tes épaules. Une nouvelle ère, une nouvelle Ana : elle n’a plus qu’à s’inventer ou se réinventer. Ça reste plus facile à dire qu’à faire, tu essaies de t’inspirer de tes copines qui sont supra-active mais c’est toujours le vide qui persiste et t’engourdit. Lynn s’enflamme à son magazine de mode, Paige a plusieurs contacts et potentielles pistes pour la suite de sa carrière musicale. Toi… T’oses à peine gratter, alors… « I’m done, for now. » Tu confirmes, à Buddy, qui ose un soupir – malgré l’aiguille en train de le colorier, quel brave homme. Le coin de tes lèvres est toujours retroussé lorsque tu poursuis. « The public doesn’t want me back anyway and I… I’m not sure I want to, or can, go back. » Être au centre de l’attention ne t’apporte plus rien et t’angoisse même. Dans un élan d’ennui tu as cédé à l’envie de te reconnecter sur les réseaux sociaux, Paige t’a sauvé d’un scrollage intensif et humide de larmes en récupérant ton téléphone. Les prochains mois vont être compliqués, il faut autant que tu te fasses oublier du grand public que tu oublies ta dépendance à lui. « What if I pay you for a private show? » La montagne commence, avant d’émettre un son d’hésitation lorsqu’il se rend compte de ce qu’il vient de dire. « I didn’t mean… » Tu te marres et secoues la tête. « I get it, it’s okay. » Mais non, même pour des gigs plus petits, tu n’es pas prête à t’y remettre. La scène, c’est terminé.

Buddy était ton dernier client aujourd’hui et tu te sens épuisée – plus par la conversation que par le boulot en lui-même. Après avoir nettoyé et rangé ton espace de travail, tu récupères ton téléphone pour vérifier tes messages. Tu en as un de Dawn, qui te colle un sourire sur les lèvres parce que ça te rassure de voir qu’elle reprend du poil de la bête, et un de ton père qui t’informe de ses disponibilités pour les travaux toujours pas faits chez toi. Tu as un peu repoussé le moment fatidique du cassage de mur comme tu pouvais, prétextant que la rentrée vous a pris du temps à tous. En vérité, tu avais besoin d’être un peu à l’écart des polonais et d’être dans le confort d’une présence à qui tu peux tout dire. Tu ne te vois pas parler de ta rupture avec Ashton avec Marek – pour des raisons évidentes. Et même si, au final, il n’y avait rien à dire à part que tu es plutôt soulagée et que t’en as pas trop parlé… Tu ne pouvais pas non plus traîner chez toi avec la tentation de séduire une nouvelle fois le brun – maintenant que tu es officiellement libre et que tu as envie de passer à autre chose. Tu t’es montrée raisonnable. Mais la raison tire sur l’abus et il est temps que tu rentres. Tu valides quelques dates auprès de Parker Senior où tu sais que tu seras disponible, poses l’option de demander leurs disponibilités à tes colocs avant que vous n’engagiez quoi que ce soit. Tu salues tes collègues rapidement avant de filer jusqu’à l’appart de Paige pour récupérer tes affaires et fermer les fenêtres et l’électricité. La blonde s’est envolée pour Los Angeles la veille, et oui peut-être que son départ est une raison supplémentaire ton retour chez toi – outre le fait que, merde, c’est chez toi. Tu peines toujours autant à trouver une place pour te garer dans ta rue, et tu dois passer par deux fois devant la maison de Walker, coup de stress inutile. La porte d’entrée est ouverte mais c’est le silence qui t’accueille, tu fronces les sourcils en avançant lentement – après avoir lâché tes pompes à côté de l’escalier, ton sac sur la première marche, tes clés sur le meuble, ta veste au porte-manteau. Tu jettes un coup d’oeil dans le salon pour voir le canapé replié, tu as un sourire sur les lèvres quand tu retrouves finalement Marek dans la cuisine. Marek version prof, bien sapé et le nez de les bouquins. How nice. « Woah! Apparently, someone came back from the dead. » Tu lèves les yeux au ciel mais gardes ton sourire, plutôt contente de retrouver le polonais et ses remarques si agréables à entendre. « Apparently. » Que tu répètes, un poil moqueuse. Ça sent bon, mais tu n’arrives pas à voir ce qui se cache dans le four entre-ouvert. Tu t’avances pour poser le regard sur une tarte aux myrtilles encore fumante, et ton estomac grogne déjà d’envie. « So, how are you? » La politesse te fait froncer les sourcils car elle est prononcée avec une nonchalance extrême – encore plus que d’habitude, et le level est déjà bien haut avec Marek. Tu fronces les sourcils, cherches à attraper son regard mais il ne t’accorde pas cette faveur. « Good? I think? » Bah ouais, tiens, pourquoi ça irait pas ça fait deux semaines qu’on t’a pas vu et ta vie est un peu merdique, m’enfin… Tout roule ?! Tu préfères ne pas épiloguer, détournes l’attention de toi. « How are you? I think you’ve got my sister in your class. She complained. » L’anecdote t’amuse mais tu fais face à un mur… Il n’est pas très réceptif, Cyrano, mais tu ne sais pas si c’est parce qu’il occupé, fatigué ou qu’il te fait la gueule. Ça te frustre, un peu. Tu te laisses reposer contre le plan de travail en croisant les bras. « If you’re hungry, Aleks baked stuff and we bought some beer, if you want. » C’est très clair, tout ça ?! « Nothing has changed, ‘got it. » Il t’ignore toujours un peu. Tu hausses les sourcils lorsqu'il relève la tête pour te regarder, essayant de lui transmettre ta surprise. ‘What the fuck is wrong with you, idiot?’ « Well, I’ll work outside. See ya. » What ?! « O… Kay? » Tu n’as pas le temps de réagir qu’il décampe déjà, te rappelant peut-être la fois où tu l’as planté dans le salon pour fuir chez ton père avant de faire d’autres conneries avec le polonais. Bon. D’accord. Soit. Tu pousses un soupir, jettes un dernier regard à la tarte avant de te décider pour la laisser refroidir et déballer tes affaires. Tu lances une lessive, en bas, t’attardes dans le salon pour vérifier que rien ne traîne mais tout est ni-ckel et ça te fait plutôt plaisir. Tu passes au sous-sol pour vérifier le semblant de chambre d’installée – merde, le lit prend plus d'espace que tu ne l’aurais cru et la place destinée aux instruments pour que le groupe joue tous ensemble est largement bouffée. Ce serait grave si tu avais encore un groupe avec qui jouer, mais pour l’instant… Tu prends les petites victoires – et t’es sûre que le dos du guitariste te remercie également. Tu grimpes dans ta chambre finir de déballer tes affaires, ricanes quand tu vois que outside pour Marek ne veut pas dire la bibliothèque où le café du coin mais ton porche, redescends pour bosser un peu pour le Daddy’s en répondant aux mails.

L’appel du ventre t’interrompt, au bout d’un moment. Tu te souviens que Marek est toujours dehors, mais tu ignores si ta présence est voulue… Boarf, au pire, il t’envoie chier. Tu devrais survivre. Tu coupes deux parts et les présentes à moitié sur des assiettes, struggle une seconde quand tu pars chercher une planche de stickers sur ton bureau, manques de perdre la précieuse pâtisserie quand tu galères à ouvrir la porte. Beaucoup d’efforts pour peut-être rien. « Hey? Are you busy busy or dare I ask for five minutes of your time? » La voix pompeuse, moqueuse, tu tends presque le bâton pour te faire battre. Tu essuies la répartie et lui tends l’une des assiettes, un mince sourire sur les lèvres. Pas loin, la planche de stickers, des « Sanguinarium » stylisés dans diverses polices et dessins de ton cru. « For your birthday, old man. Sorry I missed that, ‘hope you didn’t puke in my house. » Tu te doutes bien qu’il a célébré sa petite année de plus avec ses potes – et qu’il s’est mis une belle race, aussi. Tu prends appui sur le semblant de barrière qui sert surtout de décoration et, bon, on prie pour que tu ne te casses pas la gueule. Tu échappes un soupir de contentement à la première bouchée de tarte – Alekseï est un Dieu et où était-il toute ta vie, bordel ?! « So… How’s having a bedroom? » Tu tentes, un sujet quelconque, testant l’eau pour savoir si tu te fais des idées ou si le Marek est devenu un animal sauvage à ton égard – deux semaines sans vous voir and he gives you the cold shoulder ? C’est moche.


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Marek Zydorczak

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MessageSujet: Re: We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana   We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana EmptySam 19 Sep - 21:14


Shadows settle on the place,
that you left
Ana

Our minds are troubled by the emptiness. Destroy the middle, it's a waste of time from the perfect start to the finish line.

Lorsque tu entends la porte se fermer et que tu vois Ana sortir de la maison, un seul mot te vient en Polonais. Fuck. Ton regard se repose immédiatement sur l’écran alors que tu n’as pas cessé de pianoter. Et merde, en plus tu reçois des mail de tes étudiants. C’est bon, ils ont flairé que demain un test leur tomberait sur le coin du nez, les voilà déjà en train de chercher les pires excuses pour se tirer de là. Tu as hâte de répondre de très explicites Hi, Miss or Mr. Liar, No is my answer. Sincerely, Marek. Oui, parce que tu ne vas pas leur imposer la prononciation de ton nom de famille, tu risquerais d’avoir des cheveux blancs plus que de raison, donc tu les autorises à t’appeler par ton prénom. Ton accent a déjà été une plaie au premier jour, heureusement que tu as une répartie d’enfer pour les remettre à leur place. « Hey? Are you busy busy or dare I ask for five minutes of your time? » Tes yeux repèrent la deuxième part de tarte et tu t’en tiens à ton motto habituel : on bouffe quand on a terminé sa besogne, merde ! Quelle torture. T’aurais du lui informer de ton trouble obsessionnel avant qu’elle ne se ramène pour te torturer l’estomac. « I really need to finish this shit. I can’t wait for my students to hate me more than ever. » Avoues-tu avec un sourire mesquin en insistant sur l’injonction que tous les étudiants détestent : justifiez votre réponse. Ils vont vraiment te haïr et heureusement que tu n’as pas de voiture, parce qu’ils pourraient bien te la recouvrir de papier toilette en croyant que leur vengeance est terrible, voire humiliante. Ils ne savent décidément pas de quel bois tu te chauffes, capable de rendre tes tests encore plus difficiles pour leur montrer qui est le plus malin dans l’histoire. T’es le pire des profs. Un vrai sadique. Smith, à côté, c’est du pipi de chat.

Avec la rentrée, les diverses réunions, les détours au siège du journal, les articles tapés à l’arrache entre deux et trois heures du matin, tu en as un peu oublié les quelques weekends passés les doigts de pied en éventail, notamment celui de ton anniversaire. Il a eut lieu un peu avant la date officielle étant donné qu’un espèce de vendu devait partir pour l’armée comme aime tant le dire son meilleur pote, et malgré tes petits airs superstitieux, tu t’es quand même laissé séduire par la proposition de Dawn et de Mila qui visait à te sortir un samedi soir, le week-end avant le 1er. T’es resté dormir au Castro avec Aleks, vous ne marchiez pas assez droit pour vous taper la côte de Twin Peaks. Il n’empêche que l’excès te tire chaque fois un sourire, notamment au souvenir de la tête des deux Américains à leur réveil. « For your birthday, old man. Sorry I missed that, ‘hope you didn’t puke in my house. » Tu relèves d’abord les yeux vers la rouquine avant que tu ne captes qu’il y a un cadeau tendu vers toi. « Oh. Thanks. » L’air surpris, tu ôtes tes lunettes pour te saisir de la planche et mieux détailler les stickers alignés dessus. Il y a des cercles, des carrés, des typographies plus ou moins agressives… Tes prunelles noisettes se relèvent vers celles de ton interlocutrice. « They’re cool. » Tu reportes ton attention sur la surprise avec un sourire malsain. « I’m gonna… sticker bomb my coworker’s locker in the teachers’ lounge. The guy is a total dick. Mr. Fascist Smith. » Tu ricanes, planifiant déjà ton sale coup, même si tu ne le feras pas. Après tout, les stickers sont classes et sont à l’effigie de ton ancien groupe. Si ça avait été des slogans politiques, là, tu n’aurais pas réfléchi deux fois avant de passer à l’acte.  « Anyways. » Soupires-tu en reposant la planche à côté de toi sur une petite table basse faite dans une vieille caisse en bois retapée.

Entendre Ana savourer la tarte d’Aleks te donne juste envie de reprendre tes affaires et de t’isoler dans la remise pour ne pas avoir à l’entendre profiter de la tarte qui te fait de l’oeil depuis qu’il a commencé à étaler la pâte dans le moule. Tu. as. la. dalle. « So… How’s having a bedroom? » Tu vérifies quelques informations dans tes bouquins en te remettant à écrire, lève la main vite fait à l'attention d’Ana pour lui faire comprendre que tu vas répondre, mais que tu dois d’abord terminer ton travail avant. Un point à la ligne, tu souligne, ajoute des cases à cocher, puis l’insupportable justifiez votre réponse et c’est bon, ton écran se replie sur ton clavier. Tu t'assois alors correctement en étendant tes jambes devant toi pour reposer une cheville sur l’autre. Tu ne te fais pas prier plus longtemps avant d’attraper l’autre part de tarte. « It’s like… living in a castle. » Tu ricanes à nouveau en arquant un sourcil, soulignant l’absurdité de ta réflexion. La bouche pleine, tu poursuis. « And I don’t have to take a shit in the snow anymore, so it’s even better. » Tu manques presque de t’étouffer avec ta connerie. Même si c’est à peine crédible, t’aimes encore faire comprendre aux gens qu’en Pologne, vous vivez toujours à l’époque de la révolution industrielle. La toilettes, non, ça n’existe pas chez toi. La part a déjà disparu, tu attrapes une clope et demandes en l’allumant « How was your trip far from your own house to avoid me? » Boom. Straight face en plus, tu libères la fumée vers le plafond en plantant ton regard dans le sien.

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MessageSujet: Re: We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana   We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana EmptyLun 21 Sep - 20:47


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Marek

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Il n’est clairement pas coopératif, le polonais – alors que tu viens en paix, tu rapportes de la bouffe et un cadeau, t’en fais trop. Tu as aussi laissé les deux colocs tranquille dans ta maison pendant deux semaines. Tu ne t’attends pas à une fête pour célébrer ton retour, mais au moins un regard et un Marek moins grognon, ce s’rait cool. S’il ne te dit pas clairement qu’il n’a pas le temps de te voir, il ne t’accueille pas non plus à bras ouverts. Monsieur le Prof est occupé, et apparemment parce qu’il prépare des devoirs pour ses élèves. Tu plisses les yeux en sa direction alors que tu te décides tout de même à sortir, penses en posant l’assiette à côté de lui sur le banc suspendu qu’il faut que tu préviennes Aimee au cas où. Faudra pas qu’il se demande d’où l’info a fuité. Tu t’obstines tout de même à avoir son attention en lui filant les stickers que tu as gribouillé une semaine avant son anniversaire. Tu étais partie pour n’en faire qu’un, à l’origine, mais les idées t’ont assaillies et t’as rien su faire – enfin, si, t’en as fait trop du coup. Dommage qu’ils n’arrivent que maintenant et pas dix ans plus tôt, pour le groupe, mais tu es plutôt contente de ton travail. Ton nez se plisse légèrement devant l’air aussi enjoué qu’une porte de prison, il faut quelques secondes pour qu’il observe le bordel et se détende un peu. Tu lui soupçonnes un petit tirage de gueule à ton égard, m’enfin. « They’re cool. » Tu hausses les épaules, un mince sourire sur les lèvres. « Thanks. » Tu déchantes un peu quand il envisage d’aller les coller sur le casier d’un de ses collègues dont le nom t’est étrangement (et avec un peu de cringe) familier. « All my hard work… » Tu soupires avec exagération parce que, bon, c’était pas tellement l’usage que tu souhaitais qu’il fasse, mais… Il fait bien ce qu’il veut. Il lâche le sujet en un soupir écho, tu pourrais presque en être offensée mais en voyant la bête, tu t’y attends un peu.

Tu te décides à l’ignorer et commences à manger, tiens le silence quelques secondes seulement. C’est pas que tu es curieuse de savoir comment se sont passées les deux semaines sans toi, mais un peu quand même. Le brun t’ignore superbement, n’hésite pas à chasser les mouches en ta direction pour que tu comprennes que tu le fais chier. Tu lèves les yeux au ciel, retiens une petite injure histoire de ne pas avorter vos retrouvailles. Boarf, tu finis ta part de tarte et tu retournes bosser, puisque apparemment vous êtes des adultes consciencieux et occupés. Tu as l’air aussi surprise que moqueuse quand il ferme finalement l’écran de son ordinateur – oh mon Dieu, mais quel privilège. Ta part de tarte est terminée et il attaque la sienne. Incroyable, il existe toujours un homme derrière le monstre ! « It’s like… living in a castle. » Tu fronces les sourcils, pas que tu ne te souviennes pas de ta question (quand même) mais que tu as du mal à voir où il veut en venir. « Because you don’t have any window? » Ou qu’il y a de l’espace ? Le confort de ne rien entendre ? Limite pouvoir jouer jusqu’à pas d’heures si ça lui chante ? Il ricane, tu soupçonnerais presque un petit élan de fatigue du côté de Zydodo – faudrait peut-être que tu t’inquiètes, maintenant ? « And I don’t have to take a shit in the snow anymore, so it’s even better. » Uuuurh, pour-quoi ?! Tu tires une grimace de dégoût, le fixes quelques secondes alors qu’il se marre comme un gueux, finis par hocher la tête. « Wow… Thanks for the image, you’re always so delicate. » Quel con, sérieux. Tu souris en baissant le regard sur ton assiette, écrases du plat de ta cuillère les miettes de pâte sablée que tu n’as pas réussi à attraper. « I, for one, am really happy of the prospect to have my living room back. » C’est pas que Netflix sur l’ordi c’est un peu de la merde, mais si tu arrives à virer les garçons de la console et à te grapiller une soirée ou deux à te laisser mourir devant ta télé… Tu ne dis pas non.

« How was your trip far from your own house to avoid me? » Oof, il attaque là où ça fait mal et sans détour. Tu soutiens son regard mais tu es incapable de garder un visage sérieux. Tes sourcils s’élancent sur ton front et ta mâchoire se contracte un instant, avant que tu ne laisses tes lèvres s’étirer en un sourire amusé. « Is that what happened, now? » Ton air confident ne trompe pas tellement, et puis, que ce soit ce qu’il a conclu de son côté ou l’une des raisons de tes petites vacances… Il n’a pas tort, et il le sait. « Okay, it’s kinda what happened. » Tu as presque envie de lui rebalancer son ‘anyways’ pour que vous passiez à autre chose. Tu passes une main dans tes cheveux, descends de la rambarde mais restes néanmoins appuyée dessus. « But it’s been… Nice, being away. I’ve reconnected with Paige and, most of all, Lynn and I think I needed that. » Tu avais besoin d’avoir un truc à quoi te raccrocher, après tout ces changements… Radicaux. Tu prends une grande inspiration que tu échappes lentement. « Anyways. » Parce qu’il n’a certainement pas envie d’entendre tous tes états d’âmes, vue la gueule qu’il te tire… « Now are you mad at me or is it you being a teacher that makes you more of an ass than usual – and necessary? »


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Marek Zydorczak

Marek Zydorczak
Polish punx ftw

≡ POSTS : 20 We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana LOCosrrR_o
≡ ÂGE : 28 ans.
≡ OCCUPATION : Journaliste-photographe et historien du social.
≡ STATUT CIVIL : Célibataire et compte bien le rester.
≡ ATTIRANCE : Tout le monde, sauf les animaux et les enfants.
≡ ASPIRATION : À partir du moment où on ne te sépare ni de ton ampli, ni de ton pedalboard, ni de ta guitare, tout va bien. Tu n’as aucune idée de ce qui pourrait t’attendre demain, tu t’en contre-balances.
≡ LOGEMENT : Gros squattage au #51 Twin Peaks, chez Ana Parker.
≡ AVATAR : Pierre Niney
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) non uccidere (sign)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn, l'autre polak; Bart, le relou.
≡ INSCRIPTION : 11/07/2020




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MessageSujet: Re: We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana   We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana EmptyLun 28 Sep - 17:53


Shadows settle on the place,
that you left
Ana

Our minds are troubled by the emptiness. Destroy the middle, it's a waste of time from the perfect start to the finish line.

Ta cigarette se consume doucement, tu tires quelques lattes. C’est bizarre. Ce n’est pas que tu n’es pas à l’aise, mais cette atmosphère te donne simplement envie de te réfugier dans autre chose pour laisser filer la tension. Ana semble être totalement extérieure au problème, à tel point qu’elle semblerait presque ignorer la raison de la distance que tu places très explicitement entre vous. T’as aucune race quand t’es énervé et la plupart du temps, tu ignores, prends ton temps, fais attendre, et ce, à la limite de l’impolitesse. Carrément dans l’impolitesse même, mais t’es comme ça, radical. Un véritable animal sauvage quoi. La rouquine tente des approches que tu rembarres avec toute la grâce que tu incarnes, c’est à dire, le néant. « Is that what happened, now? » Tu hausses les épaules et les maintiens en l’air, le regard insistant, sous entendant un I won’t spell it out for you! voir You tell me! Mais visiblement, la réponse est toute trouvée. Dans un acte de mauvaise foi qui échoue, Ana semble préférer adopter la vérité et être honnête avec toi. « Okay, it’s kinda what happened. » Tu expires bruyamment, comme si un poids avait quitté tes épaules, alors que tu es juste soulagé qu’elle ne nie pas en bloc ses agissements. « But it’s been… Nice, being away. I’ve reconnected with Paige and, most of all, Lynn and I think I needed that. »Tu te contentes d’hocher la tête, ravi qu’elle ait pu extérioriser ses pensées négatives et profiter d’un peu de bon temps après tout ce qui s’est passé cet été. Pour ça, tu es bien conscient qu’elle avait besoin de se tenir à l’écart de toutes les mauvaises ondes. Par contre, si tu n’avais pas été là, elle n’aurait probablement pas pris la fuite comme un roucool sauvage. « Now are you mad at me or is it you being a teacher that makes you more of an ass than usual – and necessary? » Un sourire se dessine tandis que ton regard s’accroche à la maison au bout de la rue. « Right. » À ton tour d’être honnête. Es-tu fâché contre elle ? Tu ne t’es même pas posé la question. Un petit peu peut-être ? Parce qu’elle vous a laissés, toi et Aleks, chez elle et s’est absentée sans vraiment vous tenir informés de ce qu’elle faisait. Après tout, elle vous connaît peu, vous auriez pu foutre le feu à sa maison comme deux gros salopards. Et puis, son geste avant son départ… Bon, t’es peut-être plus fâché vis à vis de toi-même que contre elle, étant donné que si tu n’avais pas été aussi naïf, ta fierté n’aurait pas pris aussi cher.

Tu reportes ton attention sur elle, tires une grosse latte sur ta cigarette avant de la lui tendre, au cas où elle en aurait envie. Lorsque tes mains sont libres, tu croises les bras. « First of all, I’m an ass, it’s not a newsflash, but I’m not a fucking scumbag. » L’air de nouveau insistant, tu es très sérieux. Tu ne pensais pas mériter un tel geste. Tu pensais que depuis le début, elle en avait envie, que ça roulait des deux côtés, mais peut-être que tu aurais du plus t’en assurer avant de la laisser reprendre le contrôle de ton entre-jambes pour la troisième fois en une journée. « Second of all, what was that? » Tu hausses brièvement les épaules, l’incompréhension sur les traits, les sourcils froncés ensuite. « Did I disrespected you? » Question innocente, c’est surement le cas si elle s’est décidée à te faire un coup bas -littéralement- comme celui-là. « You left me in your living room with a massive boner! I’m not ashamed at all, but it was kind of humiliating. » Ce n’est pas comme si vous alliez coucher ensemble pour la première fois, mais qu’elle t’a abandonné au vide alors qu’elle a pris soin de te préparer pour une suite, malgré l’échec de sa règle, ça t’est resté au travers de la gorge et tu estimes avoir le droit à des explications. « Did I hurt your feelings? I’m sorry then. Talk to me, instead of being an asshole. I wouldn’t have done that to you. It felt like you were laughing at me. » Et ce ne sont pas les occasions qui ont manqué, de la peloter, de glisser ta main dans sa culotte et de la conduire presque jusqu’à l’extase pour au final lui dire well, no, go back to your room, I’m not interested anymore. Mais elle ne t’a rien dit, elle s’est barrée en te faisant bien comprendre que t’es un abruti. « I can take it, but another guy or another girl wouldn’t. » Tu peux encaisser, ce qui est fait est fait et tu n’as pas cherché la petite bête ou une confrontation violente, contrairement à ce qui aurait pu se passer avec d’autres. Elle connait ta bienveillance, Ana, elle sait que tu ne l’enverra pas au bûcher - enfin, pas pour ça. C’était juste un dickmove au sens propre. « If you want to talk about it, that’s fine and I can give you more time to think. Especially because I really need to take a shower. » Tu empiles tes bouquins sur ton laptop et les coinces sous ton bras en te levant, sans plus lui laisser le temps de te répondre. Oui, la routine bien-être avant la discussion, surtout que vous y serez probablement encore jusqu’à 1h du mat’ et puis aussi... « I reek like a hobo. » Lâches-tu en entrant dans la maison. Animal sauvage.

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Adriana Parker

Adriana Parker
kiss me hard before you go

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≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs.
≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
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≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
--- try again
Wild youth (Marek #04)
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MessageSujet: Re: We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana   We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana EmptySam 3 Oct - 21:40


Shiny on the surface
Rotten on the inside
Marek

Inside my head, there's a voice that controls me. I'd rather be somewhere else with anyone but me. Oh, love me or leave me and let me be lonely

Tu aurais peut-être dû t’y attendre, à ce moment règlement de comptes – mais à vrai dire tu as eu tellement à penser que ce n’est pas tellement ce qui t’a préoccupé, le bien-être de Zydodo et sa non-ravissance de ton retour, en rentrant chez toi. Il t’accuse d’être partie pour l’éviter et, si c’est le cas, ce n’est pas tellement parce que tu avais honte de votre nuit passée dans les bras l’un de l’autre et que tu n’étais plus capable de savoir comment te comporter avec lui. C’est plutôt que tu avais peur d’être tentée de recommencer, de faire de lui un échappatoire pour oublier que tu as foutu la merde partout, pour fêter ton semblant de liberté acquis après ta rupture avec Ashton, pour ne pas tomber dans un cercle vicieux qui gâcherait encore plus ta petite vie – et celle de Marek qui n’a franchement rien demandé. Tu t’es attachée aux polonais et tu apprécies assez leur présence chez toi, malgré le bordel et les habitudes bousculées. Tu n’as pas envie d’être seule mais tu n’as pas envie d’être avec quelqu’un non plus, et tu ne connais pas assez la bestiole pour savoir à quel point just sex reste vraiment juste de la baise.

Tu tentes une première justification brève : un besoin de te retrouver et de retrouver tes piliers de base, de t’éloigner d’un peu de tout pour faire une coupure. Tu renvoies la balle, ensuite, lui demandant pourquoi est-ce qu’il est aussi chiant avec toi. Ça le fait sourire, mais c’est acerbe et pas vraiment amusé. Il n’a dit qu’un mot mais tu t’attends déjà à une pluie de reproches et la douche froide. Tu fais de ton mieux pour garder un visage neutre, fermé, tu n’as pas spécialement envie de spéculer et de stresser pour rien mais c’est déjà un peu trop tard, les poils s’hérissent et la nuque frissonne et même son air désinvolte quand il te file sa clope ne te rassure pas. « First of all, I’m an ass, it’s not a newsflash, but I’m not a fucking scumbag. » Tu gardes ton calme pour relâcher la bouffée volée de tes poumons – et ouais, ça y est, tu fumes – avant de lui rendre le bâton de nicotine, les sourcils froncés. « Are you trying to say something, Marek? » Le polonais a l’air bien trop entendu pour qu’il n’y ait pas de sous-texte évident. « Second of all, what was that? » He’s not a scumbag but you are, Ana. « What? » Tu n’es pas certaine de savoir où il veut en venir, si vous parlez encore de ton absence sans beaucoup de nouvelles ou d’autre chose. « Did I disrespected you? » Tu plisses les yeux – il faut vraiment que tu réfléchisses et y répondes ou c’est rhétorique ? Tu ne sais pas, plus, et tu sens tes nerfs s’agiter soudainement. Tu es coupable, tu vas vite savoir de quoi, tu te revois à te redisputer pour un rien avec Ashton, et non merde. « You left me in your living room with a massive boner! I’m not ashamed at all, but it was kind of humiliating. » Goddammit, it’s about that. Il te faut, quoi, trois bonnes secondes pour assimiler. Pour que tes sourcils grimpent lentement sur ton front, pour que tu clignes des yeux, pour que tu finisses par lâcher un souffle entre le rire et le choc. Presque moqueur, alors que ce n’est pas ton intention originelle. Quoi que. Il te fait la gueule pour, formulé avec beaucoup d’élégance, a massive boner. Ta scénette de semblant de séduction au goût d’inachevé semble l’avoir touché dans son ego, il l’a mauvaise et tu en rirais si l’accent n’était pas aussi mordant d’amertume.

« Marek. » Tu n’as pas le temps d’objecter, puis il faut dire que tu n’y mets pas non plus beaucoup de force – c’est ton procès, après tout. « Did I hurt your feelings? I’m sorry then. Talk to me, instead of being an asshole. I wouldn’t have done that to you. It felt like you were laughing at me. » Pour le coup, il ne passe pas par quatre chemins pour sortir les injures. Ta langue claque, tu ne l’interromps pas autrement parce que tu comprends – et peut-être que tu n’avais vraiment pas pensé à ses bons sentiments mais plutôt aux mauvais tiens, sur le coup, et que tu ne vois la faute que maintenant. « I wasn’t! I… I had a boyfriend. » C’est une excuse de merde, alors que vous aviez batifolé le matin même, mais tu n’as rien d’autre à dire pour ta défense. « I can take it, but another guy or another girl wouldn’t. » Tu pousses un soupir frustré, passes une main dans tes cheveux alors que son verdict est prononcé. D’un côté, ça te fait chier qu’il t’en veuille pour ça, d’un autre… Il t’a convaincu, avocat Zydo, il mérite des excuses. « Fine! I’m sorry, I- » Toujours rien, pour appuyer les mots qu’il souhaite entendre. Et puis, il se lève. Comme précédemment, il est déjà en train de récupérer ses affaires pour s’échapper. Tu hoches négativement la tête, ignorant si tu refuses d’en parler plus tard ou si tu refuses le ‘more time to think’, ou qu’il s’en aille une nouvelle fois. « I reek like a hobo. » Trop tard, toujours trop tard. La porte se referme brusquement et tu restes ébahie derrière. Il aime bien accuser, le polonais, mais il n’est pas fan de la confrontation. « Fuck him! » Que tu marmonnes, agacée, alors que c’est bien ça le problème – you did.

Les assiettes à dessert dans le lave-vaisselle, reprends ton ordi pour essayer de continuer à travailler mais tu t’agaces au bout de deux fautes de frappe. Les paroles de ton colocataire résonnent, s’accompagnent des souvenirs créés contre lui dans cette même pièce. Tu pousses un soupir, cherches une manière pour justifier ton comportement et rattraper la confiance que tu as brisé, tu ne trouves rien d’excellent et t’en masses le front. Bordel. La chaudière a cessé son raffut affolant et la maison est calme, signe que le polonais a terminé sa douche. Maintenant, il est obligé de descendre – sauf s’il s’enferme dans la chambre de son pote pour t’éviter. Le chat et la souris. Tu tends l’oreille, passes un bras derrière le dossier de ta chaise pour pouvoir te tordre mieux et l’observer descendre les escaliers. Tu t’humidifies les lèvres, le palpitant s’affolant une seconde à l’idée que tu doives l’appeler. Mais tu arrives à croiser son regard, c’est déjà une petite victoire. « Come sit with me, don’t be angry, I’m sorry. » Le ton plus posé et moins exclamatif comme quand tu essayais de le contredire sur le porche – c’est bon, il sent bon et tu as eu le temps de réfléchir, autant arracher le pansement maintenant.

Tu fermes ton ordinateur, attends qu’il prenne place dans le salon pour te tourner dans sa direction. Tes pieds atterrissent sur la chaise, tes bras se ferment autour de tes jambes et tu fronces les sourcils. Tu n’as pas envie de te disputer, mais tu es sérieuse. « I don’t regret what happened between us, that night. It was good. For the rest… God, I was crying two minutes before leaving you, why didn’t you just mark me as a crazy chick and moved on? » Tu ne veux pas l’accuser ou lui dire qu’il a faux sur ce qu’il a pu ressentir, mais c’était quand même évident qu’à l’époque, entre vous deux, il n’y avait que lui avec sa tête sur les épaules. Tu pousses un soupir, fermes les yeux une seconde. That came out wrong. Et tu as trop l’habitude d’Ash qui récupère la moindre de tes paroles pour les détourner, alors tu te corriges de suite. Surtout que ce n’était pas là où tu voulais en venir. « Sorry, I don’t… Mean to say you’re wrong to be mad at me… You’re right. It was humiliating. It wasn’t my attention to make you feel that way… So I apologize. » Tu marques une pause, attendant une réaction quelconque. Tu ne sais pas si c’est ce qu’il attend, réellement, à vrai dire. Mais c’est ce que tu as de mieux à lui offrir. « I was… Stuck in between wanting you and trying to do the right thing, for whatever moral sense I was supposed to follow regarding Ashton, and I fucked up. It surely wasn’t fair to you and I’m sorry. » Et c’était encore moins juste pour ton petit-ami, à l’époque, mais ce pan-là de l’histoire est au moins clos. « I won’t do it again. » Because you don’t want to, or because you don’t need to hold back anymore? Tu lui offres une moue désolée, lâches tes jambes pour te redresser un peu. « And I’m sorry you got caught up in my drama. Back in Italy, and Paris… » La gorge qui se sert, la tête rapidement secouée pour chasser les pensées et le malaise. « And here, again. » Ta vie est turbulente depuis des mois, Ana, et si t’en es fatiguée tu te sens toujours de plus en plus coupable pour les dommages collatéraux. Pour tes proches, pour les inconnus qui te suivaient… Pour ceux qui n’ont rien demandé et se retrouvent malgré eux dans la ligne de mire. « I hope we’ll work this out. I like having you and Aleks around, I don’t want you to feel uncomfortable or unhappy here because of me. »


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Marek Zydorczak

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We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana Empty
MessageSujet: Re: We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana   We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana EmptyDim 11 Oct - 18:50


Shadows settle on the place,
that you left
Ana

Our minds are troubled by the emptiness. Destroy the middle, it's a waste of time from the perfect start to the finish line.

Certes, tu ne lui as pas laissé le temps d’en placer une. Quoi ? Elle y réfléchira à deux fois avant de te laisser avec la plus grosse trique de toute l’histoire de l’humanité au milieu de son salon. Alors, c’est ton égo qui en pâtit, Marek ? Un peu, un tout petit peu. C’est pour ça que tu décides de filer. Tu lui as laissé suffisamment de temps pour respirer et il s'avère que toi, tu avais un programme tout détaillé pour la soirée et que tu n’en es pas encore venu à bout. Donc, tu as attendu, elle attendra aussi. V o i l à. Tu échanges donc tes affaires contre des vêtements qui te correspondent avant de filer à la salle de bain. L’eau tiède qui ruisselle dans tes cheveux et le long de ta colonne vertébrale a toujours le don de te faire relativiser et d’apaiser ta tension ayant grimpé à 14 dès le début de la matinée au lycée. Vêtu d’un t-shirt de groupe et d’un pantalon troué, tu ressembles plus à un hobo à la sortie de la douche qu’à l’entrée. « Come sit with me, don’t be angry, I’m sorry. » La voix d’Ana attire ton attention à travers les escaliers et un sourire se dessine alors que tu hoches la tête, faisant le tour jusqu’à t’asseoir en face d’elle, dans le canapé. Elle croit que tu es fâché. Plus vraiment, en réalité. Tu es juste… blessé ? Oh jeez. Why?! « I don’t regret what happened between us, that night. It was good. For the rest… God, I was crying two minutes before leaving you, why didn’t you just mark me as a crazy chick and moved on? » Tu arques un sourcil et profites de son soupire pour enchaîner. « Because you aren’t crazy and we’re supposed to be friends? » Pourquoi est-ce que tu l’aurais prise pour une folle ? Avec tout ce qu’elle a traversé durant l’été, c’était normal qu’elle soit à fleur de peau, surtout que comme un imbécile, tu lui as glissé des souvenirs sous le nez et que sa conscience s’en serait bien passé. « Sorry, I don’t… Mean to say you’re wrong to be mad at me… You’re right. It was humiliating. It wasn’t my attention to make you feel that way… So I apologize. » Tu te figes un instant, attendant un but un peu grossier, remettant en cause la véracité de ses excuses, mais ces dernières semblent sincères. Ta mine change de surprit à satisfait, tu papillonnes plusieurs fois des yeux avant de répondre « Thanks. That’s all I wanted to hear. » Tu claques tes mains sur tes genoux, persuadé qu’il n’y a plus rien à ajouter et que vous allez pouvoir repartir à zéro. Ben oui, t’es pas facile à vivre, mais t’as pas les remords coriaces non plus. Elle s’est excusée, cool, let’s move on!

Cependant, la rouquine semble s’être arrêtée en plein milieu de ses confessions et alors que tu as mis la main sur un paquet de clopes, tu en glisses une entre tes lèvres lorsque Ana reprend. « I was… Stuck in between wanting you and trying to do the right thing, for whatever moral sense I was supposed to follow regarding Ashton, and I fucked up. It surely wasn’t fair to you and I’m sorry. » Elle t’avoue qu’elle ne recommencera pas et tu fronces les sourcils en inclinant légèrement la tête sur le côté. Tu n’avais pas besoin de savoir tout ça. « Ana, you’ve got your reasons. I won’t say it’s none of my business but... » Tu ôtes la cigarette d’entre tes lèvres et hausses les épaules. « It’s none of my business. » Tu t’esclaffes doucement, la mine sincèrement amusée. Tu te serais bien passé de savoir ce qu’elle voulait, de te dire qu’elle était tiraillée entre l’idée de tirer son coup et d’être loyale envers son mec. C’est bien pour ça que t’entretiens pas les relations amoureuses, ça finit toujours par être frustrant à la longue. Et puis, elle était tellement vnr à un moment, que son gueux a du sacrément merder pour qu’elle décide d’aller voir ailleurs. Il n’était pas méchant Ashton, et loin d’être con. Un peu coincé du cul, mais chacun sa personnalité après tout. « And I’m sorry you got caught up in my drama. Back in Italy, and Paris…and here, again. » La clope coincée entre deux doigts, tu agites ta main en fixant le sol, signe que ce n’est pas grave. « No, it’s fine. I hope you finally went through it. » Conclus-tu avant de relever tes yeux noisette sur elle. « I hope we’ll work this out. I like having you and Aleks around, I don’t want you to feel uncomfortable or unhappy here because of me. » Tu acquiesces avant de t’enfoncer dans le dossier du canapé, et de replier une jambe en angle droit pour reposer ton mollet sur ton genou. Tes prunelles s’égarent sur la table basse avant que tu ne décides de poursuivre. « I’m not easy to live with, I agree. But if we have to share your house for some time, we’d better be on the same page. » Un silence s’installe. Tu préfères que vous communiquiez avant que la troisième guerre mondiale de démarre en l’enceinte de ses murs. Ce serait dommage. Tu l’aimes bien Ana, mais tu te souviens de la tête qu’elle tirait quand tu l’as confrontée et c’est généralement celle que tu tires quand une personne s’agace de savoir que tu ne veux rien de sérieux, outre une amitié solide. C’est pour ça que tu vis après tout, tes potes, ta famille, rien d’autre. « I like being here too, so is Aleks and I’m not uncomfortable with anything. I just... » Tu passes une main dans tes cheveux humides avant de reprendre. « I think we should try to talk more when something bothers us here. » Et oui, ça implique même les tâches ménagères ! Si ça la gonfle que tu laisses tout trainer, bah tu feras des efforts et puis c’est tout ! Au final, si elle en vient à se plaindre de ton attitude à un moment, ce sera parce que tu as déconné et qu’elle n’est pas d’accord. Donc, ça te va, ce sera à toi de te bouger le cul pour faire en sorte qu’elle n’ait pas envie de se tirer encore une fois. « So, when I’m a douche, tell me. I don’t mind. I might be irresponsible but I’m an adult, I know how to learn from my mistakes and make sure that my host doesn’t feel… overwhelmed by a stranger. » Tu éclates de rire à la fin de ta phrase. C’est vrai quoi, elle remonte à quand votre rencontre ? Ah oui, quatre mois ; tu crash déjà dans son canap à l’autre bout du monde et tu as déjà baisé avec deux fois et demi. Pas mal, c’est peut-être ton meilleur score d’ailleurs. « Thanks again for you apologies. I really appreciate that. » Tu ponctues ta phrase d’un sourire avant de reposer ta clope sur la table. Finalement, tu la fumeras plus tard, ce n’était pas si stressant comme discussion. « We’re good. » Tu te relèves. À sa hauteur, tu lui tends la main. « Come, let’s eat that whole pie and make Aleks angry. » Avant qu’elle n’affiche un air blasé sous entendant que t’es clairement le premier des hypocrites après ton discours sur la meilleur manière d’être le plus gentil des douchebags, tu te reprends en riant « I’m kidding. » Puis, sur le trajet vers la cuisine, tu te tournes vers elle. « Oh and by the way, I belong to nobody. If you want something, just ask but be sure of what you want first. I regret nothing either. » Au moins, c’est clair. Si elle veut quelque chose, elle peut se servir, mais que ses idées soient clairement en place avant qu’elle ne te refasse un dickmove au sens propre.

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Adriana Parker

Adriana Parker
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≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs.
≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
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You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
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The end part I (Ashton #06)
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Trouble never looked so fine (Marek #02)
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The end part II (Ashton #07)
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MessageSujet: Re: We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana   We are the reckless, we are the wild youth chasing visions of our futures ☾ Ana EmptyMar 20 Oct - 22:28


Shiny on the surface
Rotten on the inside
Marek

Inside my head, there's a voice that controls me. I'd rather be somewhere else with anyone but me. Oh, love me or leave me and let me be lonely

Il se ressemble déjà un peu plus lorsqu’il redescend, Marek, même si d’un côté c’est dommage parce qu’il est quand même plutôt très chic séduisant en version prof – tu le préfères largement au naturel, enfin, son naturel. Tu fais de ton mieux pour te rendre accessible et sincère dans le semblant d’excuses que tu as à lui offrir. Tu n’as pas envie de te prendre la tête, pas avec lui, mais il a tout de même un peu raison et tu comprends ce qu’il peut ressentir à ton égard. Tes dramas te saoulent alors c’est clairement pas cool pour lui d’y être mêlé, ou que tu t’amuses de lui d’une quelconque manière. Ça n’a jamais été ton but, te moquer ou le blesser, et tu tiens peut-être (déjà) un peu trop aux polonais pour risquer de gâcher leur présence à tes côtés. Tu grimaces salement lorsqu’il contre-argumente tes contre-arguments : ok t’étais complètement à côté de la plaque la dernière fois mais l’amitié suffit pour passer outre. Soit. Tu ne répliques pas que les amis ne sont pas censés coucher ensemble, dans le bouquin des règles du moins, mais tu passes directement aux excuses – tu ne vas pas tourner autour du pot trente ans non plus. Tu soutiens son regard inquisiteur, qu’il comprenne que tu es sérieuse, imites presque inconsciemment ses battements de sourcils jusqu’à ce qu’il ne reprenne la main. « Thanks. That’s all I wanted to hear. » Les coins de ta bouche s’étire en un semblant d’amusement, et de soulagement, alors qu’il se claque les cuisses. C’est tout, apparemment, ça lui suffit : plus qu’à se voir plus tard pour le dîner comme si de rien n’était.

Pourtant, tu te fais bavarde pour mettre les choses au clair, et ça a l’air de le faire si chier qu’il tire une nouvelle cigarette. Peut-être que tu as trop l’habitude de devoir t’excuser pendant des heures, de devoir tout justifier, peut-être que tu n’oses pas croire qu’un simple « sorry » lui suffise. « Ana, you’ve got your reasons. I won’t say it’s none of my business but... » Le clapet se ferme, tu lèves le menton dans l’attente – alors que tu sais très bien ce qui vient ensuite. « It’s none of my business. » Les pupilles s’attardent quelque secondes de trop sur le visage du brun, détaillant les traits tirés de fatigue mais néanmoins honnêtes, les pliures et le son guttural sous le mince rire qu’il échappe. Tu souffles un court soupir, avant de hocher de la tête. « Right, okay… Okay. » Ta lèvre inférieure picote la seconde où elle roule entre tes dents, tu tiens tout de même à t’excuser pour tout le merdier dans lequel il s’est retrouvé sans le vouloir. Le nez se fronce lorsqu’il commente son espoir que ce soit terminé. Tu n’es pas capable de rien répondre, à ça. Toi aussi, tu l’espères. Tu es assez déterminée pour que ce soit le cas, du moins, pour passer à autre chose… Entamer un nouveau chapitre dans ta vie, quel qu’il soit.

La discussion revient sur un sujet plus léger, quoi qu’un peu plus important : votre cohabitation pour les mois à venir. Ça fait, mine de rien, un peu plus d’un mois qu’ils sont arrivés – même si tu as loupé quelques semaines avec tes petites vacances improvisées. Tu te retiens de grimacer ou rire lorsqu’il dit ne pas être facile à vivre – tiens, c’est pas vrai, flash news, tu n’as pas du tout failli l’assassiner à douze reprises parce qu’il ne repliait pas le canapé, eh. Tu acquiesces, sans conviction mais en réalité plutôt d’accord. « It should be fine… Now that you have your room… And we should be done with the space rearrangement soon enough. » Non, tu n’as toujours pas envie de laisser ton père faire ses travaux dans la cuisine – et en même temps tu veux déjà le résultat – et non, tu préfères ne pas penser au fait que sa chambre est aussi ton studio de musique dans lequel tu aimais te réfugier pendant des heures quand la musique était ton échappatoire. Tu ne penses pas rester éloignée de l’amour de ta vie encore longtemps, et quand l’envie ou le manque reviendront… Ce sera d’autres arrangements, à faire. Un maigre sacrifice pour ne pas rester seule dans ta maison et dans tes pensées, au final. « I like being here too, so is Aleks and I’m not uncomfortable with anything. I just... » Le palpitant qui s’agite, le souffle qui se fait bruyant alors que tu attends l’opposition qui tarde à venir. « I think we should try to talk more when something bothers us here. » Mais fausse alerte, en réalité. Tu sens tout de même les dernières miettes de rancunes, derrière. Tu hausses les épaules, soupirant légèrement. « Yeah… I agree. » Tu ne sais pas vraiment à quel point ‘something’ risque d’être fourre-tout, à l’avenir. Something, please don’t leave me with a boner, something, stay away from me you’re making me horny, something, you need to rinse the plates before putting them in the washing machine, for fuck’s sake. Sans oublier le troisième joyeux luron, évidemment… « Maybe we should write down rules. » Rule number one : speak to your mates and don’t flee for two weeks, it pisses them off. Tu hausses les sourcils alors qu’il poursuit, ne retenant pas ton sourire amusé. « So, when I’m a douche, tell me. » La difficulté reste à trouver lorsqu’il n’est pas un relou de première ? Tu pousses un soupir, appréciant finalement le tempérament mature de Marek – damn, tu t’es formatée au drama et aux reproches cette dernière année, il faut croire. Tu ne relèves pas, échappes déjà un rire pour mieux lever les yeux au ciel lorsqu’il insinue qu’il est toujours étranger dans ta vie – certes, un peu, mais tu n’arrives pas vraiment à y croire après… Tout. « Come on, you’re not a stranger anymore… » Tu plisses les yeux, l’air d’y réfléchir sérieusement quelques secondes. « You’re just someone I barely know and who likes to piss me off. Entirely different. » L’air de Miss je-sais-tout, pour conclure ton idiotie et ta boutade.

« Thanks again for your apologies. I really appreciate that. » Tu lui rends son sourire, dévoilant les canines et appuyant l’échange d’un clin d’œil complice. « We’re good. » Tu laisses passer un léger rire amusé, même. « Cool. I’m glad. » Pour de vrai. Tu n’as aucun intérêt à t’embrouiller avec Marek, ou Aleks, ça t’aurait chagrinée qu’il t’en veuille pour une histoire pareille. Tu le suis des yeux lorsqu’il se lève, fronces un sourcil lorsqu’il te tend une main alors que tu as le menton trop relevé pour pouvoir le regarder. « Come, let’s eat that whole pie and make Aleks angry. » Quel ami en or. « Really?! » Tu es indignée pour le russe – même si ton estomac fait déjà un bon de joie et que tu salives d’avance, te rappelant beaucoup trop bien de la divinité que tu viens de goûter. « I’m kidding. » Tu secoues la tête, ton amusement tout de même largement trahi par l’air pétillant que tu n’arrives pas à réfréner. Tu glisses finalement ta paume contre la sienne, ignorant du mieux que tu peux l’électricité au contact de sa chaleur pour refermer tes doigts autour de sa main. Adieu, envie de travailler et mails à répondre – pour ce soir, ça ira bien. Tu suis le photographe jusqu’à la cuisine, fronces les sourcils lorsqu’il se retourne et manque de vous faire vous bousculer. « Oh and by the way, I belong to nobody. If you want something, just ask but be sure of what you want first. I regret nothing either. » L’air le plus casual et nonchalant du monde, « oh yeah by the way: it was nice fucking you ». Tu penches légèrement la tête sur le côté, un sourire en coin, presses délicatement sa mimine pour mieux la relâcher et lui passer devant. « You know that… I broke up with Ashton, right? » Tu préfères clarifier, si jamais la nouvelle n’était pas tombée dans son écoutille ou qu’il avait besoin d’une confirmation de ta part – clairement pas, puisque it’s none of his business, qu’il dit. Le truc qui te fait tiquer, sur lequel il se méprend peut-être, ou risque de se méprendre à l’avenir: you’re sure of what you want, tu espères juste que c’est bien ce qu’il veut aussi. Tu prends appui près de l’évier, restes calme pour la discussion… Ridiculement sérieuse, qu’il a amorcé. « So you may need to rethink about the whole ‘if you want something’, because the answer might be ‘I do and it’s you’ a whole lot of times. » Tu t’esclaffes déjà devant l’air choqué qu’il arbore, ses sourcils levés à l’exagération, comme s’il était vraiment outré de ce que tu oses affirmer – faut dire que, merde, tu te sens pas mal vieille reloue douche à dire ça comme ça mais c’est entièrement de sa faute. La porte du four reste ouverte derrière lui, tu te redresses alors qu’il se rapproche dangereusement. Il faut dire qu’elle n’est pas grande, ta cuisine, non plus. « Yeah? » Les bras qui encadrent sans subtilité ta taille, ses mains agrippant l’inox derrière toi. Le myocarde qui s’affole, le rideau de tes cils qui te cacheraient presque la vue des iris marrons et de ses mèches folles. « Yeah. » Les sourires joueurs qui se font échos, tu tends légèrement ton visage vers lui lorsqu’il se rapproche. « Bring it on. » Et le voilà déjà parti, alors que vos nez se sont à peine frôlés, et ça te fait rire. Une nouvelle aventure, pour sûr.

FIN


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