Identité : Anton Parker, en toute simplicité.  Surnom : Anty lorsqu'il était plus jeune, certains ont conservé ce surnom à son égard. Mais en général, son prénom est un excellent moyen de le désigner.  Age : 27 balais dans le vent, ce que le temps passe vite quand on s'amuse. Date et lieu de naissance : 17 mai 1993, la belle et célèbre San Francisco. Métier : Chanteur de métro à ses heures perdues, un emploi à mi-temps dans un magasin d'instruments de musique lui permet de ne pas se retrouver à la rue.  Statut civil : Alone, il avance sur une route à l'aveugle, tenant la main du vide ce qui ne l'effrai pas pour autant.  Orientation sexuelle : Il ne se soucie guère du sexe mais de la personnalité. Femmes et Hommes sont les bienvenues dans sa vie.  Groupe : Art for Wings. Scénario ou inventé : Scénario + pré-lien, j'aime faire de la soupe faut croire. Est-ce un double-compte : Non non, pas encore.

Aspiration : La musique qui coule dans les veines et pourtant de nombreuses tentatives vaines pour réussir dans ce milieu. Musicien autodidacte, un grain de voix particulier, Anton n'a qu'un seul désir : vivre de cette passion qui l'anime depuis qu'il est gosse. Alors il erre de rue en rue, de métro en métro, guitare à la main pour faire entendre sa voix et quelques compositions écrites de sa main. Et quand il n'est pas prit par le travail ou en train de pousser la chansonnette, il perfectionne sa façon de jouer du piano et veille au bon soin de ses nombreux instruments de musique dont cette basse qu'il chérit tant mais qu'il n'a que peu d'occasion d'utiliser. Il rêve Anton, il rêve d'être une rockstar... Mais rêver c'est bien beau. Il est las de rêver, il veut vivre.

• Petit concert improvisé dans le salon. Debout sur le canapé, habillé dans un pyjama Tortues Ninja des plus saillant, Anton a volé la brosse à cheveux de sa mère pour hurler à plein poumons une chanson qui passe en même temps à la radio. Il chante en yaourt, du haut de ses cinq ans. Le rythme dans la peau, il en vient même à bouger la tête dans tous les sens. Toute la petite famille a eu le mérite de partir en fou rire face à une telle prestation. Depuis ce jour, la musique lui colle à la peau.

• Une petite sœur dans les pattes pour lui tirer les cheveux. Pas bien fan du coiffeur, il a longtemps porté une certaine longueur. Certains camarades de classe se moquent de lui, le qualifiant de fille manquée, lui qui a en plus de ça les traits du visage relativement fins. Ca l'amuse au point qu'il lui arrive de porter volontairement les vestes de sa cadette. Ces camarades se moquent davantage et lui, pourtant jeune, se fiche bien de l'image qu'il renvoi tant qu'il est le clown de la classe.

• Douze ans, son premier contacte avec une guitare, une vraie. Il gratte les cordes sans trop savoir si cela sonne bien, là installé en tailleur sur son lit. Sa mère crie depuis le salon, le son est atroce mais il apprend tout seul. Un beau jour, maman ne crie plus et on le félicite même lors des repas de famille pour son don. Il est fier de lui. C'est décidé, il fera de la musique quand il sera grand.

• Le divorce des parents, c'est un peu comme un mythe qui s'écroule. Anton a du mal à s'y faire mais il finit par se rendre à l'évidence : deux fois plus de cadeaux et moins d'engueulade. Puis de toute façon, ses parents sont resté en bon terme, tout est bien qui finit bien non ?

• Dans le garage Anton guide sa sœur, même si tout cela ressemble à un jeu depuis l'extérieur. Ils chantent, rient, font de la musique sans se soucier des âmes du dehors. Puis un beau jour, ils fondent leur groupe, un vrai, avec de l'ambition. Trop jeunes cependant, le projet ne décolle pas vraiment au grand dam d'Anton qui se voyait déjà sillonner les scènes du monde entier. Mais l'adolescent qu'il est encore à l'époque ne perd pas espoir. Peut-être qu'il a sa chance en solo, sait-on jamais. Un échec de plus mais il ne baisse pas les bras aussi facilement.

• Un coup dur de voir sa cadette réussir, une fierté également. Elle avait déjà du potentiel à l'époque où ils n'étaient que des chanteurs de garage. Une belle époque ! Aujourd'hui, elle se fait un nom tandis que lui galère encore et toujours dans des endroits où personne ne daigne le regarder. Et pourtant, il a travaille dur Anton ! Son solo de guitare est magnifique, sa voix qui déraille naturellement apporte une touche unique à ses compositions mais il doit se faire à l'idée : la musique n'est pas encore prête à l'accueillir comme il se doit.

• La maladie d'une mère qui se consume à petit feu. Un choc pour Anton qui, comme n'importe quel gosse, pense sa mère immortelle, même à l'âge qu'il a. Mais il lui faut se rendre à l'évidence, sa mère n'a que peu de chance de s'en tirer vivante. Ne pas pleurer, rester fort ne serait-ce que pour sa cadette. C'est ce qu'il a fait jusqu'à ce que la maladie ne gagne le combat et n'emporte avec elle leur mère.

• Besoin d'un petit boulot pour ne pas vivre dehors, il se rend à l'évidence que sa passion ne le fera pas vivre pour l'instant. Anton décroche donc un job à mi-temps dans une boutique en centre ville spécialisée dans la vente d'instruments de musique. Il lorgne sur plusieurs guitares mais c'est une basse qui le touche en plein cœur. Sa première paye reçue, il la dépense pour s'offrir cette magnifique Fodera. Il l'accroche avec soin dans son salon et l'utilise dès que possible. Un bijou de plus à sa minuscule collection.

• Côté amour, pas du genre à s'investir dans une relation stable, sans doute par peur de se lasser voire que l'autre soit las de sa personnalité déjantée, il ne fait qu'enchaîner les relations de courtes durées. Ce mode de vie lui convient, il n'a pas le temps pour ça. Il a d'autres projets que celui de se poser dans une maison avec une personne pour fonder une famille. Un jour, peut-être mais pas maintenant.  

• Pas du genre à montrer lorsqu'il ne va pas bien, Anton est toujours vu avec un large sourire aux lèvres. Un soleil à l'extérieur mais parfois il a l'impression de vivre dans le noir complet, sans la moindre lumière. Pas vraiment dépressif pour autant, il a ses moments. Son seul échappatoire face à ses vilains coups de moues : composer.

• Il a son propre look Anton. Il n'aime pas suivre la mode, il aime suivre ses propres envies. Parfois il porte du maquillage, parfois non. Parfois il colore ses cheveux sur un coup de tête, parfois il laisse la couleur s'effacer sans se soucier des racines. Le ridicule ne lui a jamais vraiment fait peur. Le regard des autres est un coup de projecteur sur lui qui ne le dérange guère.

Pseudo/Prénom : Violente Orange Age : 24 ans. Pays : France. Avatar : Remington Leith. Rang : I am the black sheep. Comment as-tu connu le forum ? Une petite recherche sur Bazzart. Qu'en penses-tu jusqu'ici ? Je suis complètement fan pour le moment ! Un dernier mot ? Let's rock !  

Haut comme trois pommes, il se faufile en toute discrétion dans la chambre parentale, une idée farfelue dans la caboche. Anton se hisse sur la pointe des pieds et parvient à saisir la brosse à cheveux de maman. Une lueur victorieuse dans son regard de fouine, il court jusqu'au salon. Le volume de la radio augmente soudainement et le gamin qu'il est encore bondit sur le canapé pour s'improviser chanteur. Un vocabulaire enfantin, il ne comprend pas vraiment ce qui se chante de l'autre côté du poste de radio mais une chose est sûre : il a le rythme dans la peau ce petit gars ! Sa minuscule main s'accroche au manche de la brosse comme le font les rockstars qu'il voit parfois passer à la télévision. Il les imite de façon maladroite mais cela fait bien rire papa et maman qui viennent de débarquer dans le salon.

"-I'm on ze ail wé two hell !!!" Qu'il hurle en sautant d'un bout à l'autre du vieux canapé familiale. D'ailleurs, il saute tellement que le pantalon de son légendaire pyjama Tortues Ninja manque de tomber à ses pieds. Il ne s'en soucie guère, il fait le show. Il s'amuse Anton, les yeux clos et le visage déformé par une étrange grimace à mesure qu'il s'époumone. Dans sa caboche, il imagine des tas de projecteurs braqués dans sa direction, une foule en délire pour hurler son nom, une foule qui secoue la tête en rythme de son piètre cover. Il en vient même à mimer un solo de guitare en gardant pour accessoire scénique cette bonne vieille brosse à cheveux.

"-Hey mama, look hat meeeee ! I'm on my wé two ze promised land, whoo !!" Saut périlleux en direction du sol et Anton tombe à genoux mais cela ne l'arrête pas pour autant. Il commence a balancer ses cheveux mi-longs dans tous les sens. Maman éclate de rire, papa se pince l'arrête du nez avec un air faussement dépité sur le visage. Ce petit numéro dure jusqu'à ce que la chanson ne touche à sa fin. Anton se redresse dignement et salut son minuscule publique avant de s'enfuir en courant pour remettre la brosse à sa place. Il a le sourire aux lèvres le gosse, il a trouvé sa voie. Plus tard, il fera partit d'un groupe de rock. Plus tard, il aura une foule en délire sous le nez pour l'acclamer. Ouais, plus tard. Mais en attendant, il garde un excellent souvenir de cette journée.