≡ POSTS : 414 ≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire. ≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire. ≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur. ≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020. ≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie. ≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus. ≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone. ≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie. ≡ RPS :
Caught up in the waves ☾ Mila ≡ AVATAR : Timothy Granaderos ≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs) ≡ WHO ARE YOU : Snapdragon ≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak ≡ INSCRIPTION : 24/12/2019
Sujet: Don't count on me I'm not what you need ☾ Mila Sam 4 Avr - 18:37
Losing trust in human touch It's honest like a liar's love
Mila & Bart
Don't count on me I'm not what you need. Ostracized, a loss of pride. There's only shadows on my side. Lessons learned: no one's concern. Lends itself to wounds that won't repair with time.
☾ Une tape sur l’épaule te fait redescendre sur terre. « Hello, Wiley! Where are you? » Tu clignes des yeux à plusieurs reprises avant de te redresser pour répondre. « Sorry. » Tu te frottes les yeux avec tes deux mains avant de les reposer sur tes hanches. Tu te tiens sur le seuil du hangar qui entrepose les bateaux, aujourd’hui tous à l’arrêt comme la grande majorité de ton shift qui ne pouvait pas travailler. Karl a fait son grand retour après avoir été averti par sa grande pote, la pluie. San Francisco est couverte d’une intense purée de pois et tu ne vois rien à plus de deux mètres. Forcément, bien qu’il fasse encore trop froid pour ça, la nage est interdite et tous les postes de secours ont hissé un drapeau en conséquence pour rappeler la dangerosité à tous les imprudents qui se seraient risqué à piquer une tête dans l’océan pacifique. « ‘Still want to come tonight? » Tu tournes la tête vers ton collègue et lui adresses un sourire en coin. « Sure. » Il te répond d’abord avec un rictus puis poursuit. « We are gonna get some food before going to the Bitter End. Seashell’s closed because of the fog so… » Tu acquiesces. « Yeah, I suppose it is. Anyway, I’m in! » Puis, ton collègue s’éloigne pour retourner s’occuper ailleurs dans l’entrepôt. Alors que tu es seul, tu sors ton portable de ta poche, mais tu n’as pas reçu les nouvelles espérées depuis quelques jours, mis à part une conversation en cours avec Leo qui se plaint aussi de l’annulation d’un concert et de la désertion des clients au Pink Purple. Au moins, pour une fois, vous êtes deux à vous faire chier.
Le reste de l’après-midi passe et le shift suivant prend la relève pendant que ton équipe se prépare à partir. Tu te fais bien silencieux en rangeant tes affaires et depuis quelques jours, tes collègues ne sont pas débiles, ils ont bien remarqué que tu n’es pas vraiment dans ton assiette alors que d’ordinaire, tu peux paraître assez insupportable. La dernière fois que ça t’est arrivé, ils n’ont pas pu s’en rendre vraiment compte, tu étais étudiant et ne travaillais pas à temps plein avec eux. Mais, une fois à l’extérieur, tu te sens déjà un peu mieux malgré le fait que vous n’y voyez absolument rien alors que les jours rallongent de plus en plus. L’un de tes collègues manque de se prendre un poteau en parlant et forcément, toute l’équipe éclate de rire, toi y compris. Tu réalises que tu comptes bien profiter de cette soirée pour te changer les idées. Un vendeur ambulant est toujours ouvert et vous en profiter pour lui commander à manger et faire du sur place en attendant que tout le monde termine sa part. L’un des vôtres s’est absenté pour aller acheter à boire et revient avec plusieurs bières en cannettes donc vous vous éternisez encore plus longtemps. La température commence à baisser et vous vous dirigez ensuite vers le Bitter End. Après une demi-heure de marche, chacun a eu le temps de réfléchir à ce qu’il boirait et sitôt arrivés au bar, vous réquisitionnez deux tables au fond en croyant que vous ne serez pas nombreux compte tenu de la météo apocalyptique qui sévit à l’extérieur. La nuit commence à tomber à l’extérieur et ça doit bien faire deux heures que vous riez entre vous au point de mettre de l’animation pour les barmans qui s’ennuyaient aussi avant votre arrivée. Quatre de tes collègues sont entrain de se battre aux fléchettes pendant que d’autres sont restés assis à discuter entre eux. Les conversations se chevauchent et les verres se vident. Tu t’exclues toi-même de la conversation pour aller prendre de nouvelles commandes que tu livres au fur et à mesure. La dernière pinte est sensée être pour toi, mais le barman te demande de patienter un peu parce que le fût est vide. Tu acquiesces et te tournes. Dos au comptoir, tu t’accoudes et regardes tes collègues se chamailler avec un sourire en coin, puis ton attention se retrouve attirée à l’extérieur, derrière la vitrine où tu vois un autre groupe de personnes arriver. Ils entrent chacun leur tour. Ton rictus s’efface doucement au moment où un visage beaucoup trop familier apparaît dans ton champ de vision. Tu n’es pas capable de détourner les yeux, jusqu’à ce que ta bière te sauve de ce moment embarrassant. Tu saisis ton verre, jette un dernier coup d’œil vers Mila et te détournes pour retourner t’asseoir.
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Mila Wiley
[reboot]
≡ POSTS : 503 ≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994) ≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant. ≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District. ≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley. ≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley. ≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet. ≡ RPS : ☾ Say I do (Bart #14 // août)
≡ AVATAR : Willa Holland ≡ CRÉDITS : ginger squid (ava) ≡ WHO ARE YOU : ginger squid ≡ AUTRES VIES : Ana & Leo ≡ INSCRIPTION : 24/12/2019
Sujet: Re: Don't count on me I'm not what you need ☾ Mila Sam 4 Avr - 23:48
Tell me now, where was my fault In loving you with my whole heart
bart
L’amour, c’est beau et fort et grand et ça rend la vie plus agréable. C’est un sentiment que j’ai eu du mal à intégrer, devant attendre d’être moi-même amoureuse pour comprendre que oui, effectivement, y’a de ça. Mais en ce moment, c’est tout le contraire. L’amour, c’est la rage d’être éloignée de celui qui fait battre mon cœur parce que ce dernier est un parfait imbécile et qu’on a rompu pour la raison la plus idiote du monde. Ouais. Je ne sais pas. J’ai eu beau me repasser la conversation un tas de fois dans ma tête, je crois que je n’ai toujours pas compris comment on en est arrivé-là. La seule conclusion que j’ai réussi à sortir est qu’on s’est laissé aveugler par nos peurs. La mienne d’avoir abandonné mon petit frère, la sienne que je vais l’abandonner lui. Doux mélange qui fait de moi la coupable parfaite, celle qui laisse tomber les personnes qu’elle aime quand ça devient trop compliqué. C’est le rôle dans lequel m’a confiné Bart et je le déteste pour ça. Depuis que je suis partie, j’ai tenu ma promesse. On ne s’est pas revu, on n’a plus rien échangé. C’est un vide. C’est un putain de vide dans ma vie, un dont je ne sais pas quoi faire, un dont je n’arrive pas à me détacher, un que je ne souhaite pas avoir mais qui est pourtant là. Je suis en colère, et j’ai plus envie de me morfondre chez moi qu’autre chose. Il se trouve que les parents de Dawn sont absolument géniaux pour ce qui est de réconforter – les peines de cœur mais je soupçonne que la peine en général ils gèrent bien.
Sauf que ce soir, autre chose ce sont mes collègues qui se sont fiancés et nous ont invité à boire un verre après notre garde. ‘Mais non, on n’est pas fatigué, on est heureux de vivre, ça va être fun !’ Fun quand on aime célébrer l’amour, mais ce n’est pas mon cas – même s’ils l’ignorent, je n’aime pas particulièrement m’étendre sur mes états d’âme et n’ai pas annoncé ma rupture. Alors j’ai accepté de bouger pour un verre, parce qu’en plus de ne pas avoir envie je suis aussi fatiguée. J’ai eu beau m’attarder sous la douche dans l’espoir que mes collègues partent sans moi, l’espèce ‘pompiers’ est dans le genre tenace. Il a fallu que l’une des ambulancières improvise une chanson pour me faire comprendre qu’il fallait que je me magne le fion pour me coller un sourire sur les lèvres. La tension d’une garde qui s’achève qui quitte doucement mon corps, et la promesse d’une soirée un peu agréable avec mes collègues. Peut-être que j’ai finalement besoin de ça, de me libérer la tête. Et de célébrer mes camarades du feu plutôt que l’amour qu’ils se portent. C’est un bon compromis.
Dehors, il fait un temps horrible – et c’est dans ces moments-là où je me dis que le temps est lié à mes humeurs, petite personne excentrique que je suis – et on est obligé de se serrer sous les parapluies. La météo de Cracovie me manque un peu, il faut dire. Tiens, je devrais peut-être y retourner juste pour ça. Je secoue légèrement la tête, refusant de penser à Bart. Pas ce soir. « Oooooone drink! » Je répète alors qu’on se rapproche du bar choisi par les tourtereaux, ce qui fait rire l’ambulancière. « Mila, you’re Polish. » J’ouvre grand la bouche, m’indignant des clichés qui me poursuivent, et ça la fait rire. Je suis polonaise mais je suis fatiguée, aussi, un peu de respect pour ma personne, merci. J’ai un sourire sur les lèvres lorsqu’on pousse la porte du Bitter End, now that’s a great name for my mood. Mes collègues ont déjà avisé plusieurs tables, et je m’apprête à les rejoindre quand mon regard se pose sur le bar – ou plutôt sur la personne qui s’y trouve. Je m’arrête brusquement et j’oublie comment respirer. C’était facile d’ignorer Bart si je n’avais pas à le croiser, mais là… Le karma a ses petites manières de frapper. Pas ce soir, j’avais dit. L’envie de faire demi-tour me réveille, mais il y a ma collègue qui me pousse déjà et je suis coincée. Le cœur n’y est définitivement plus.
J’ai l’impression d’avoir été arraché au moment, mon esprit est à des années lumières des pompiers, des verres qui passent, des petites histoires que je n’écoute que d’une oreille distraite me demandant à quel moment je peux m’extirper d’ici sans paraître trop rustre. Je dois lutter pour ne pas chercher le sauveteur du regard, pour ne pas vérifier ce qu’il fait et s’il me regarde. C’est horrible, ça me démange. Mon verre est vite vide, et je me rends compte que trop tard que l’ambulancière m’en a mis un autre sous le nez avec un clin d’œil. Merde.
Mon portable vibre à plusieurs reprises dans la poche arrière de mon jean, et j’ai trois messages lorsque je l’allume. De Dawn. Une autre personne à qui je n’ai pas annoncé ma rupture. Je n’ai pas trouvé le moment propice, je n’en ai pas vraiment eu le cœur – et je préfère pleurer auprès de ses parents et lui affirmer que tout roule de mon côté, elle est bien assez occupée comme ça. Son dernier message « you and bart broke up?!!!! » m’indique qu’elle est au courant, maintenant. Je grimace, pousse un léger soupir. « Yep » Pire PIRE réponse, j’ai dû briser tous les codes de l’amitié avec ça. « whattt? whyyyyy? what happened? and why didn’t you tell me?!!! » Ça fait beaucoup de points d’exclamation et de lettres répétées abusivement, tellement pas le genre de Dawn que je comprends rapidement que ma meilleure amie n’est pas très heureuse de la nouvelle – ou de l’absence de nouvelle. J’imagine que Leo a dû cracher le morceau. Merde, merde, et re-merde. Je ne sais même pas quoi lui répondre, j’ai l’impression d’être attaquée de tous les côtés. Un bref coup d’oeil dehors m’informe qu’il ne pleut plus – ou pas assez pour que je ne le vois. Ça me suffit. « I’ve pissed off my best friend, I need some fresh air. » Je signale mon absence, récolte quelques regards et autres salutations avant d’empoigner ma veste pour rejoindre l’extérieur.
« Look, it’s complicated (well no, not really) and I can’t talk and I’m sorry I » Je m’agace toute seule de mon début de message, m’arrêtant seulement lorsque je vois des gouttes apparaître sur mon écran et les sentant dans mes cheveux. « Fuck. » Je souffle, relevant la tête pour 1- voir qu’il pleut toujours mais moins 2- voir aussi que la personne que j’évite le plus au monde en ce moment – ouais, même après des membres de la mafia polonaise, ça craint – est juste devant moi en train de clopiner rageusement. « Fuck! » Je répète, incapable de réagir plus que ça, pas de réflexe de prétendre que ce qui se passe en ce moment ne se passe pas et de retourner à l’intérieur. Ma vie c’est de la merde, franchement.
Bart Wiley
shut up and dive
≡ POSTS : 414 ≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire. ≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire. ≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur. ≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020. ≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie. ≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus. ≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone. ≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie. ≡ RPS :
Caught up in the waves ☾ Mila ≡ AVATAR : Timothy Granaderos ≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs) ≡ WHO ARE YOU : Snapdragon ≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak ≡ INSCRIPTION : 24/12/2019
Sujet: Re: Don't count on me I'm not what you need ☾ Mila Dim 5 Avr - 3:26
Losing trust in human touch It's honest like a liar's love
Mila & Bart
Don't count on me I'm not what you need. Ostracized, a loss of pride. There's only shadows on my side. Lessons learned: no one's concern. Lends itself to wounds that won't repair with time.
☾Profiter de la soirée pour te changer les idées. Arrête de rêver, Bart. Alors que tu penses pouvoir occuper tes pensées autrement, l’élément perturbateur qui te torture l’esprit depuis des jours entre dans le bar et tu tombes presque nez à nez avec elle. Vous vous regardez un instant, puis tu détournes les yeux après avoir saisi ta pinte. Tu passes une main dans tes cheveux bruns et soupires. « All I needed… » Tu murmures, pour toi seul avant de retourner t’asseoir sur la banquette, mais ton collègue le plus proche qui s’est lui-même exclu de la conversation la plus proche, t’a entendu. « What happened? » Tu t’apprêtes à répondre que nothing, mais la remarque qui suit t’en empêche. « You look like you’ve seen a ghost. » Tu hoches la tête et soupires encore une fois pendant que le bout de tes doigts glisse sur la condensation qui perle sur le verre au contact de ta peau. « Sort of. » Un rictus nait, puis meurt quasiment immédiatement au creux de tes lèvres. « It’s just… » Tu fermes les yeux et inspires, quand tu les rouvres, tu regardes le sauveteur droit dans les yeux, impassible. « See the girl with dark short hair over there? » Il t’écoute, regarde son verre, puis détourne discrètement les yeux vers l’entrée du bar. Il reporte son attention sur toi et acquiesce. « She is… She was my girl. » Il hausse les sourcils et ses yeux s’écarquillent. « Oh man! The firefighter one? » Comme si t’en avais eu trente-six mille… Bon, ce n’est pas tout à fait faux en même temps, même si t’inaugurais du côté des pompiers. « Damn! She is pretty. Did you broke up recently? » Tu hausses les sourcils brièvement, puis trempes tes lèvres dans ta bière. « A few days ago. » Il te donne une tape sur l’épaule avant de poursuivre. « I’m sorry, Wiley. I get it now, why you were a bit…out of it these last few days. » Tu lui souris, ce qui annonce déjà ta gratitude. « Thanks, Wilkins. » T’aurais voulu rajouter it’s okay, mais tu n’en penses pas un mot, inutile donc d’en faire des caisses puisqu’il aurait bien vu que tu mens comme un arracheur de dents. Il sort ensuite son paquet de clopes et en fait ressortir une du lot pour que tu te serves. Un sourire un coin suit ton regard, et tu réponds à l’invitation, puis glisses la clope entre tes lèvres. Tu enfiles ta veste par-dessus ta chemise, remets ta casquette et l’accompagnes à l’extérieur. Sur le chemin, tu jettes un œil à la table où est assise Mila. Elle ne semble pas écouter les personnes qui l’accompagnent puisqu’elle regarde son téléphone à mi-chemin entre la poche de son manteau et le dessous de la table. Tu ne dissimules pas ton air las, l’objet de votre dispute est toujours d’actualité. Elle est très certainement entrain d’écrire à son frère.
À l’extérieur, Karl est toujours entrain de dévorer la ville et a signé un pacte avec la nuit qui, elle, a déjà bien englouti San Francisco. La lumière des lampadaires est réduite à de vulgaires points étincelants à travers l’épais brouillard. Fort heureusement l’enseigne du bar est un néon assez puissant qui vous permet de voir où vous mettez les pieds dans la ruelle bordant une grande avenue. Dès que l’humidité s’installe, le froid devient mordant et tu n’y es pas du tout habitué alors tu remontes le col de ta veste jusqu’en haut avant que Wilkins te tende la flamme de son zippo pour que tu puisses allumer ta cigarette. Ce que tu apprécies avec tes collègues qui sont plus âgés que toi, c’était leur écoute active, preuve qu’ils sont de véritables secouristes, habitués à être attentifs plutôt que bavards. Il n’insiste pas au sujet de Mila, il a aussi bien compris que tu n’es pas là pour te plaindre. De toute façon, tu n’en as pas l’envie. Il te fait rire parce qu’il reçoit lui aussi des messages sur son téléphone. Sa fille a probablement dérobé le portable de sa mère et écrit des messages au sauveteur qui ne veulent rien dire puisqu’ils ne sont qu’un ensemble de symboles, de lettres et de chiffres. « Seems like someone is trying to hack the Pentagon or something? » Il s’étrangle presque avec un rire dans sa fumée de cigarette et poursuit en te racontant une autre anecdote. La porte du bar s’ouvre, le brouhaha dont vos collègues sont à l’origine s’échappe le temps que la personne sorte. Tu n’y prêtes pas plus attention, tu es dos à la sortie. Wilkins t’adresse un sourire proche de la grimace, cette tête qu’il a quand il sous-entend un oups et l’accent de l’est qui provient de ta gauche te donne une explication immédiate. « Fuck. » Tu tournes la tête dans sa direction et tu es presque incapable de reporter ton attention ailleurs. Elle se bagarre avec son téléphone et tu te demandes bien ce qu’il y a de si urgent pour râler à ce point sur l’appareil qui n’a rien demandé. En plus, ça crachouille dehors, ça ne risque pas d’être très pratique d’écrire sur de l’eau, ni très agréable. « Fuck! » Elle répète. Avec ton pouce, d’un coup sec et habitué sur le mégot, tu fais tomber la cendre qui s’accumule au bout de ta clope et la glisses une nouvelle fois entre tes lèvres. Tu soupires encore et la Polonaise repart se réfugier à l’intérieur. Wilkins réitère l’opération en tentant vainement de te changer les idées, mais ses remarques ne reçoivent que des réponses monosyllabiques. « We should go back inside too. » Tu acquiesces et vous repoussez la porte du Bitter End.
Tu ne sais pas ce qui s’est passé en votre absence, mais McCormick est debout entrain de discuter avec les amis de Mila, toujours attablés dans leur coin. Tu regardes rapidement Wilkins qui est juste derrière toi, les sourcils froncés, l’air de dire what is he doing ? Tu poses une main sur l’épaule du sauveteur et tu n’hésites pas plus longtemps à lui poser directement la question, ce à quoi il te répond. « Wiley, Wilkins! These two got engaged! Wilkins, do you remember the guys from the Station 11?! » Le concerné s’exclame. « Oh god! It’s been so long! Like… Twenty years ago? » L’autre collègue hoche la tête. « Yeah… Unfortunately. » Il montre le couple tout sourire et amusés par la remarque puis explique d’où les plus anciens de ta caserne les connaissent. Une vague histoire de rassemblement commémoratif un an après les attentats du onze septembre, bref. Ils étaient jeunes et se sont tous tenu compagnie pendant une soirée où ils ont tous mal terminé. Le couple rajoute une anecdote sur ce jour-là et tu n’écoutes que d’une oreille. Tu croises le regard de Mila et ta mâchoire se crispe. « This… This is a nice story. Congratulations. » Tu tapotes l'épaule de ton collègue, puis tu adresses un sourire au couple, apparemment, fraîchement fiancé, mais tu le perds dès que tu dépasses leur table pour retourner à la tienne, oubliant Wilkins et McCormick qui ont beaucoup de choses à raconter aux pompiers nouvellement retrouvés après s’être perdus de vue pendant quasi vingt ans.
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Mila Wiley
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≡ POSTS : 503 ≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994) ≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant. ≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District. ≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley. ≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley. ≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet. ≡ RPS : ☾ Say I do (Bart #14 // août)
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Sujet: Re: Don't count on me I'm not what you need ☾ Mila Dim 5 Avr - 15:04
Tell me now, where was my fault In loving you with my whole heart
bart
Demi-tour. Demi-tour tout de suite maintenant ! Abort mission. L’unique solution serait de m’immoler par le feu, pour donner au karma ce qu’il demande – ma mort – et disparaître complètement de cette situation pourrie où il ne semble pas y avoir d’issue. Malheureusement, je ne traîne pas avec le bon crew et ils seraient capables de me sauver, mes gueux de collègues, mais… « Fucking hell. » Jessica me regarde d’un œil suspicieux lorsque je me laisse tomber sur ma chaise. « Back so soon ? » Je grognasse. « It’s still raining. » Elle se marre. « Your hair is wet anyway. » Pas faux. Mais je n’ai pas spécialement envie de lui expliquer que, ok, il pleut mais en plus mon tout nouveau ex petit-ami (oui le même tout nouveau petit-ami, on fait les choses rapidement nous) est dans le coin et que j’ai envie de rentrer chez moi et prétendre que toute cette soirée – merde, toute cette semaine – n’est pas arrivée. « I hate fog. » Je termine le deuxième verre d’une traite, sous l’oeil amusée de l’ambulancière. Je vous jure qu’elle va me faire une Sherlock et mesurer combien exactement d’alcool je suis capable d’ingérer avant de perdre les pédales, pour pouvoir appréhender les capacités des gènes de l’Europe de l’Est. « Have you fixed thing with the best friend? » « Fuck! » Ça y est, je deviens une vraie américaine : je jure tout le temps. Je reprends mon portable, jeté sans m’en rendre compte sur la table, pour répondre à Dawn. C’est aussi le moment que choisit un des collègues de Bart pour nous rejoindre, vieille connaissance des héros du jour. Ça va mal se terminer, tout ça. Je lève ma mimine lorsqu’on me présente pour les introductions, mais ignore un peu la conversation pour résoudre le problème « meilleure amie en colère ». Le début de message est effacé dans son intégralité, quelques trois autres subissent le même sort. Je me décide sur un « I’m sorry I didn’t tell you but I can’t talk right now » qui n’est sans doute pas la meilleure solution et va mettre un peu plus le feu aux poudres, mais qui est la seule excuse potable que j’ai. « I have to go. » J’annonce à l’ambulancière, voyant là ma porte de sortie pour échapper à ce qui ressemble de plus en plus à un mélange de groupes. McCormick a l’air de bien vouloir s’installer, et si ses collègues le rejoignent…
Forcément, Bart débarque et mon rythme cardiaque s’emballe durement. J’entends à peine la réponse de Jessica parce que mon attention est entièrement focalisée sur le sauveteur. J’oublie de respirer, au passage, terrifiée du déroulement des événements. Bart demande à l’aîné ce qu’il se passe, ça repart en blabla et en présentations. Mon regard reste planté sur le plus jeune des sauveteurs, jusqu’à ce qu’il rencontre le sien. Le vide, à l’intérieur. L’air crispé et tendu des deux côtés, l’envie de se tirer de là également. Bart détourne le regard et s’extirpe de la conversation, je relâche un soupir soulagé jusqu’à ce que ma collègue ne me donne un petit coup de coude dans les côtes. « What’s up with you and Baywatch? » Trop compliqué. « Nothing. » Je réponds, trop rapidement sans doute, et elle plisse les yeux. « I’ve got to go! » J’annonce, un peu plus fort et en attrapant ma veste pour que mes collègues l’entendent. Je suis debout quand un autre sauveteur nous rejoint. « Anyone wants to play darts? I’m tired of winning. » J’attrape mon téléphone quand Jess intervient. « Kowalski here claims she’s a champion at darts, or some shit like that. » Traîtresse. C’est pas le moment pour ressortir les anecdotes mignonnes échangées pour apprendre à se connaître. La blonde m’offre son plus beau sourire, le sauveteur s'y met aussi. « I’m sorry, I really must go. » Je fais de mon mieux pour m’extirper de la situation en toute politesse, j’ai fait assez de dégâts comme ça ce soir. C’est sans compter sur Jess. « And I really believe you’ve made that up. » Qu’elle déclare avec un ton de défi, attirant un peu plus l’attention sur nous. Fuck, c’est une question d’honneur maintenant. Je râle dans un soupir. « One game ? » Redemande le sauveteur. Je hoche la tête. « All right. But Davies is playing as well. » Ça lui apprendra, tiens. Mais Jess n’a pas l’air malheureuse, se lève même rapidement et en tapant dans ses mains. Si elle ne me laisse pas la satisfaction de l’enquiquiner, aussi. « Washington. » Se présente le sauveteur, une main tendue, lorsqu’on se dirige vers le jeu de fléchettes. C’est proche de la table où Bart se trouve, ça, ça ne m’arrange pas des masses. « Kowalski. Is having a last name starting with W required to be a lifeguard? » Je demande, un poil moqueuse – ça fait beaucoup trop de coïncidences. Il se met à rire. « Good one. » C’est Jenkins qui nous rejoint pour jouer, donc ma théorie est rapidement coulée mais peu importe.
La compétition s’installe et ça devient très vite un match pompiers vs sauveteurs. Bien qu’un peu rouillée, je retrouve rapidement mes marques et mon lancé. « Okay, shit, you’re good! » Je lève les yeux au ciel au compliment de l’ambulancière, mais ça me fait sourire. J’essaie de l’aider avec sa technique, histoire qu’on gagne des points avec son jeu également. Washington est plutôt doué, les scores sont serrés. Finalement, la victoire est côté feu – merci je tire ma révérence là-dessus, les bras en l’air et sous les clameurs de mes collègues, en toute modestie évidemment. « I want my revenge. » C’est peut-être aussi courant chez les sauveteurs, d’être mauvais perdants. Je n’ai pas le temps de lui rappeler que je dois y aller, et je ne l’essaie même pas car il n’y aura pas que Jessica pour me retenir cette fois. « Hey Wiley ! Stop moping around and come play with me! » Et j’aurais peut-être dû, en fait. Un esclaffement moqueur, nerveux, ennuyé, tout ça à la fois m’échappe alors qu’on me rappelle l’existence de Bart. « As if. » Je marmonne pour moi-même. Je ne me fais pas trop d’illusion là-dessus, le brun a déjà démontré qu’il n’est pas fan des jeux de bar. Sauf qu’il se lève, l’idiot, et mon cœur s’affole. Sauve qui peut. « Okay, sorry, got to go! » Abort, abort, abort.
Bart Wiley
shut up and dive
≡ POSTS : 414 ≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire. ≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire. ≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur. ≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020. ≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie. ≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus. ≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone. ≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie. ≡ RPS :
Caught up in the waves ☾ Mila ≡ AVATAR : Timothy Granaderos ≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs) ≡ WHO ARE YOU : Snapdragon ≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak ≡ INSCRIPTION : 24/12/2019
Sujet: Re: Don't count on me I'm not what you need ☾ Mila Dim 5 Avr - 18:26
Losing trust in human touch It's honest like a liar's love
Mila & Bart
Don't count on me I'm not what you need. Ostracized, a loss of pride. There's only shadows on my side. Lessons learned: no one's concern. Lends itself to wounds that won't repair with time.
☾ Abandonné par ton collègue qui connait la raison de ton humeur changeante, tu retournes t’asseoir auprès de ceux qui sont restés attablés au fond, pendant que l’autre groupe s’amuse aux fléchettes pas très loin de toi. C’est difficile de s’entendre en sachant que ceux qui discutent parlent de leur dernière intervention catastrophique, avec un vieux complètement barjot qui les avait menacés avec un semi automatique depuis son bateau. La police avait du intervenir et ça avait été un beau bordel auquel tu n’avais pas assisté puisque tu étais parti ailleurs avec ton équipe. Tu les écoutes, mais en même temps tu reportes ton attention à l’entrée où tu discernes seulement l’épaule de Mila, la quasi-totalité de sa silhouette était masquée par la présence de l’un de ses collègues assis en face d’elle. Tu soupires et reportes ton attention sur ton verre que tu descends jusqu’à la moitié. « Seems like Wiley is gonna get drunk tonight. » Tu hausses les épaules avec un sourire en coin. Une de plus, une de mois. « Whatever. » Ils ricanent et l’un rajoute que ce n’est pas comme si ça arrivait souvent, puis ils te demandent où sont passés Wilkins et McCormick, tu désignes donc l’entrée du bar et leur parles des pompiers, des retrouvailles, de toute l’histoire que tu aurais pu aimer écouter si Mila ne se trouvait pas près d’eux. « No way! » Ton collègue se retourne vite fait, s’accoude au dossier de sa chaise et relève la tête au maximum pour essayer de les voir. Le rituel que vous vous réserviez tous les mois allait être pour la première fois partagé à une autre équipe de sauveteurs spécialisés dans un autre domaine. Et il fallait que ça tombe ce soir-là.
À côté de vous, c’est la pagaille, quatre de vos hommes sont entrain de livrer bataille et de se départager pour savoir qui lance le mieux. Washington est un très bon viseur, il part avec un avantage en sachant qu’avant de bosser avec vous, il était pilote de ligne. « Anyone wants to play darts? I’m tired of winning. » ‘Manquait plus que ça. Tu sais qu’il y a une championne dans la pièce, mais tu ne diras rien, elle se proposera probablement d’elle-même. « Kowalski here claims she’s a champion at darts, or some shit like that. » Facepalm. En fait, sa collègue s’en est occupée à sa place. « ‘Fuck’s sake. » Tu murmures avant de plonger tes lèvres dans la bière et cette fois personne n’entend. Tu relèves les yeux pour voir ce que fait Mila. Elle sait que tu es assis là, elle doit certainement négocier quelque chose avec ton collègue, mais tu remarques qu’en fait ils se présentent et, fidèle à elle-même, elle le fait rire. Tu te pinces les lèvres, puis croises les bras et les regardes jouer du coin de l’œil pendant que tes collègues les plus proches commentent le jeu et s’exclament en même temps lorsque les sauveteurs marquent beaucoup de points. « ‘Man she’s kicking their asses! » Et comme elle est de dos, forcément, ils en profitent. « She’s cute. » Tu leur lances un regard méprisant qui en dit long sur ton humeur. « What?! Come on, don’t tell me that you haven’t thought of it. » Tu retiens ta respiration et tes dents s’entrechoquent. You’ve no idea. Mais tu ne dis rien, tu te contentes de rouler des yeux et de finir ton verre. « Ask for her number, then. » Un sourire un poil trop tendancieux à ton goût se dessine sur les lèvres de Mason. « Are you challenging me? » Il éclate de rire. « I guess I am. » Le concerné tend sa main. « Deal! » Mais c’est la goutte de trop pour toi. « Then, you don’t mind if I’ve already been there. » Tu le dévisages, l’air impassible, les bras toujours croisés. Trop tard, Mila est une chasse gardée, en sachant que vous aviez une règle d’or entre vous : aucun de vous n’a le droit de convoiter l’ex de l’un des vôtres. Il est surpris et s’apprête à te bégayer un truc, mais Washington coupe court direct aux tentatives de spéculations. « Hey Wiley ! Stop moping around and come play with me! » Tu tournes la tête dans sa direction, ta réponse tarde à se faire puisque tu n’as pas envie de jouer, tes autres collègues se retournent pour savoir ce que tu fous. Tu croises le regard de Mila et te lèves, ce qui la fait immédiatement fuir. « Okay, sorry, got to go! » Tu roules des yeux. Elle devrait s’attendre à ce que tu ne participes pas, tu détestes ça. Tu saisis une nouvelle fois ta veste et ta casquette. « I’m sorry, I won’t. Maybe another time. I’m going outside. » Washington s’exclame tout comme tes autres collègues et celle de Mila. « Oh come on! Are you afraid to lose or what? » Tu te rhabilles et en t’approchant parce qu’il est sur le chemin de la sortie, tu poses une main sur son épaule. « Or what. » Réplique volée à Leo, tu ne peux pas t’empêcher de l’utiliser pour t’extirper de la situation. Tu vas retourner fumer parce que tout te gonfle et l’alcool monte à peine en sachant que tu n’es plus du tout d’humeur, mais tu préfères rester parce que tu sais que si tu rentres chez toi, tu vas passer la nuit à cogiter, ton téléphone dans les mains, ta conversation avec Mila ouverte sur un message prêt à être envoyé qui te brûle le bout des doigts. Tu préfères éviter ça, quitte à finir dans un état lamentable et retourner à la coloc à pieds, sous la flotte.
Wilkins et McCormick sont toujours debout à discuter avec les pompiers. Ils rient beaucoup. En plus des autres idiots qui se bagarrent aux fléchettes, il n’y a pas à dire, le bar est très animé. Les barman s’amusent des réactions de chacun, contents d’être enfin occupés après une journée très certainement ennuyeuse au possible, comme celle de tout le monde. Tu attires l’attention de celui qui t’a précédemment donné une cigarette pour savoir s’il peut t’en refiler une autre. Il n’hésite pas une seconde à ressortir son paquet pour te laisser te servir. Tu as toujours un briquet sur toi, donc tu n’as pas besoin de lui en demander un. Or, l’inévitable arrive, puisque Mila a eut la même idée que toi : aller se réfugier à l’extérieur, un verre à la main, car consommer dans la ruelle est possible. Tu manques de lui rentrer dedans et la stupeur fait qu’elle se recule. « Jeez! » Un peu de sa boisson s’égare par-dessus le verre. Tu inspires profondément, la regardes un instant avant de prononcer un « Sorry. » monotone. Tu t’excuses vraiment, mais tu n’y mets pas le ton. Tu te détournes pour aller emprunter une éponge aux barmans et essuies les dégâts avant de leur rendre pour sortir le plus vite possible, enfin. Dehors, tu inspires profondément, les yeux clos, la tête relevée vers le ciel. Tu te fais honte, d’un coup. Tu glisses la cigarette entre tes lèvres et l’allumes aussi vite. Un coup d’œil à ta gauche, l’embarras se fait ressentir, plus pesant cette fois. Sans même la regarder, tu ne peux pas t’en empêcher. « I hope that I spared your clothes. » Tu expulses la fumée, coinces la clope entre deux doigts et glisses une main dans une poche. Quel temps pourrit, putain. Et pas que.
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Mila Wiley
[reboot]
≡ POSTS : 503 ≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994) ≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant. ≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District. ≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley. ≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley. ≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet. ≡ RPS : ☾ Say I do (Bart #14 // août)
≡ AVATAR : Willa Holland ≡ CRÉDITS : ginger squid (ava) ≡ WHO ARE YOU : ginger squid ≡ AUTRES VIES : Ana & Leo ≡ INSCRIPTION : 24/12/2019
Sujet: Re: Don't count on me I'm not what you need ☾ Mila Dim 5 Avr - 20:18
Tell me now, where was my fault In loving you with my whole heart
bart
C’est un peu le jeu du chat et de la souris auquel on joue, avec un tantinet plus de tensions et d’angoisses. Je panique légèrement quand je vois Bart se lever lorsque son collègue l’appelle, aussi je signe ici mon départ – après tout, je devrais déjà être partie. Je récupère ma veste abandonnée sur une chaise pour avoir plus de liberté de mouvements pendant le jeu quand Jessica revient du bar avec deux nouveaux verres, supposés fêtés notre victoire. Elle fronce les sourcils, je tente un pauvre sourire désolé. Et je prends tout de même le verre qu’elle me tend, ce qui la fait rire. « What happened to one drink? » Heartbreak. Je lève les yeux au ciel. « Talent, victory, you name it. » Ma fausse modestie la fait rire, je la salue et file saluer le couple, souhaitant à mes collègues et à ceux de Bart une bonne fin de soirée.
Il pleut toujours dehors alors je reste contre la vitrine, profitant du peu qu’elle peut m’abriter. Je ressors mon portable et lance la première application de taxi entre particuliers qui me tombe sous le pouce, tout en faisant bien à attention à ne pas ouvrir ni lire les messages envoyés par Dawn. Mes nerfs ont déjà été assez martyrisés pour ce soir, et peut-être que l’alcool n’aide pas, je vais au moins attendre d’être au calme dans mon lit. Je laisse mon verre reposer sur le rebord de la fenêtre et pousse un soupir. Six minutes avant que le chauffeur ne débarque, ça fait six minutes pour que la terre entière me colle dans les bras de Bart Wiley. Je ne m’attends plus à rien, maintenant, si ce n’est à l’instant où je serais loin d’ici. Un ricanement presque moqueur manque de s’échapper lorsque je vois que c’est lui qui pousse la porte. Bien évidemment. Si ce n’est pas un signe pour ne jamais jouer au loto, ça en plus du paquet d’argent que mon père a perdu à ce genre de jeux, je ne sais pas ce que c’est. Peut-être celui qui indique qu’on est fait pour être ensemble, ah la douce ironie.
Tout s’embrouille et se passe vite, et je ne suis même pas certaine de savoir ce qu’il se passe si ce n’est qu’on se bouscule, que je fronce les sourcils alors qu’il s’excuse et qu’il disparaît à nouveau. Je m’efforce à prendre une grande inspiration, que je relâche dans la fraîcheur suffocante de la nuit tombée. Un coup d’œil sur l’application, cinq minutes, Bart qui rapplique, le silence qui me siffle presque aux oreilles. Je ne sais pas quoi dire, il y a rien à dire. La flamme qui vacille de son briquet, la fumée de la cigarette, l’embarras du silence. L’embarras de ce qu’il se passe, l’intérieur tiraillé, la colère de la dispute qui s’est apaisée pour faire place à un vide tourmenté. Quatre, je commence à m’impatienter, l’envie de bouger, la jambe qui tressaute, les lèvres fermement pressées l’une contre l’autre pour éviter de dire quoi que ce soit. Et finalement, c’est lui qui rompt le silence. « I hope that I spared your clothes. » Toujours sans me regarder, comme si je n’étais pas aussi importante que ça mais qu’il n’avait pas le choix de m’adresser la parole – parce que ce serait trop étrange de ne pas le faire. Je cligne des paupières, relâche le point que je regardais devant moi qui me permettait tout de même de l’avoir dans mon champ de vision pour tourner la tête vers lui. Je n’aime pas ça. Et avant que ma réponse ne se fasse trop attendre, je jette un rapide coup d’œil à mes vêtements. « I wouldn’t know, they’re already wet from the rain. » J’aime pas ce temps non plus, je veux rentrer. Trois minutes, le cœur qui commence à s’agiter, l’idée que je vais être loin de Bart qui s’y inscrit et je ne sais même si j’en suis soulagée ou triste. Je garde mon attention sur lui, attendant la suite. Mais elle ne vient pas. Et je sens ma gorge qui se serre, alors que je n’ai qu’une envie c’est d’aller me coller contre lui, dans ses bras, qu’on arrête ça alors que ça ne nous rend pas heureux. Our decision, bah bien sûr.
Course annulée, je retiens de justesse un juron alors que l’application recherche un nouveau chauffeur. J’en ai marre et je suis fatiguée. Onze minutes, c’est l’enfer. Toujours rien du côté de Bart, qui enchaîne une deuxième cigarette. Je lève les yeux au ciel, il va se bousiller les poumons. Ce n’est plus mon problème. Ça résonne dans mon esprit une dizaine de secondes, alors que la course passe à douze minutes et que la tête commence à me tourner. Je finis par ranger mon portable et pousser un soupir, remonter la capuche sur ma tête pour me rapprocher doucement – prudemment – de lui. Le menton légèrement relevé lorsque je m’arrête devant le sauveteur, comme pour le défier de faire quoi que ce soit. Il ne bouge pas, alors je tends une main pour récupérer la cigarette d’entre ses lèvres. Il me laisse faire, malgré un premier geste de recul. J’hésite une seconde avant de porter le bâton à mes lèvres pour en tirer une taffe – peut-être que je devrais commencer à fumer, j’aurais au moins quelque chose à quoi me raccrocher – que je relâche doucement sans crachoter. J’ai eu 17 ans, je n’ai jamais prétendu n’avoir jamais fumé non plus. J’éteins la cigarette contre la barrière la plus proche avant de la lui rendre. « Your lungs will thank me. » Je lâche, pour seule excuse de mon comportement. Mon portable vibre à nouveau. Course annulée, je vais rentrer à pieds.
Bart Wiley
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Caught up in the waves ☾ Mila ≡ AVATAR : Timothy Granaderos ≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs) ≡ WHO ARE YOU : Snapdragon ≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak ≡ INSCRIPTION : 24/12/2019
Sujet: Re: Don't count on me I'm not what you need ☾ Mila Dim 5 Avr - 21:55
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Mila & Bart
Don't count on me I'm not what you need. Ostracized, a loss of pride. There's only shadows on my side. Lessons learned: no one's concern. Lends itself to wounds that won't repair with time.
☾ Tu n’en peux plus. C’est la raison pour laquelle tu ne parviens même pas à la regarder. Si tu oses croiser son regard plus de cinq secondes, tu sens que tu vas craquer. Tu as envie de la retrouver, de reprendre votre relation où vous l’aviez laissée, t’as même envie de lui présenter des excuses par rapport à ton comportement, mais tu te souviens immédiatement pourquoi ce n’est pas encore arrivé. Pourquoi tes doigts brûlent d’envoyer ce message qui ne partira probablement jamais. Même si plusieurs jours se sont écoulés depuis votre dispute, depuis que la porte de la coloc s’est refermée pour la toute dernière fois dans son dos, tu es persuadé qu’elle n’a pas mis les choses au clair dans sa tête. Que si vous vous rabibochez, elle serait encore ailleurs et le pattern se répètera encore et encore jusqu’à ce que les choses changent de son côté, que son frère vienne vivre avec elle ici ou que, à l’inverse, elle disparaisse pour de bon en retournant à l’autre bout du monde. Là où tu es persuadé que votre rupture sera définitivement signée. Plaisir égoïste, tu veux l’avoir entièrement pour toi et non pas seulement sa présence. Sans son esprit à moitié tordu, son humour taquin et sa perspicacité, vous demeurerez muets l’un à côté de l’autre et votre couple ne mènera à rien. Tu tires une latte, rejettes un coup d’œil à ta gauche. Elle guette son téléphone. Soit, elle était sincère quand elle disait qu’elle partait, soit elle attend des nouvelles de son frère. Tu appuies ton épaule au mur. « I wouldn’t know, they’re already wet from the rain. » Tu hoches la tête sans la regarder. Ta tentative inconsciente de briser la glace foire. En même temps, tu t’attendais à quoi ? Qu’elle allait te faire un discours sur sa tenue et te faire rire comme elle en avait l’habitude ? T’aurais presque préféré qu’elle t’envoie chier.
Tu croyais que les pas venaient d’une personne prête à entrer dans le bar, tu ne tournes pas la tête, mais ton regard se pose immédiatement sur Mila lorsqu’elle apparait dans ton champ de vision. Elle s’arrête devant toi, ça fait plus de cinq secondes, tu sombres. Les mèches qui entourent son visage dépassent de sa capuche, tu crèves d’envie de glisser ta main sur son visage en prétextant que tu veux virer cette goûte qui menace de tomber de ses cheveux. Elle te prend de haut, tu la toises en retour. Tu adores son attitude. Celle qui t’a attiré comme aimant dès le premier jour. Damn, I fucking love her. Sans détourner les yeux, tu tires une nouvelle fois sur le filtre et recraches la fumée alors que tes doigts s’écartent légèrement de ton visage, ta clope demeure coincée entre tes lèvres. Chose inattendue, Mila s’en saisit. Tu es surpris, alors tu entames un mouvement de recul immédiatement avorté. Tu es incapable de détourner les yeux, encore. Ta bouche s’ouvre légèrement, comme si tu t’apprêtais à dire quelque chose. La fumée s’échappe de la sienne, tu ne l’avais jamais vue avec une cigarette avant ce soir-là. Elle l’écrase à côté de toi juste après. « Your lungs will thank me. » Cette provocation, typiquement Mila. Tes dents se serrent et ça se voit, un rictus narquois nait avant que tu ne répondes « They’re already fucked. » Tu adores répondre aux morales avec ton pessimisme, surtout aux siennes. Elle reporte une nouvelle fois son attention sur son téléphone et tu perçois le logo de l’application de taxis, celle qu’elle utilise depuis qu’elle est arrivée ici. Donc elle comptait rentrer. Elle s’écarte et s’en va. Sa course a probablement été annulée, elle prend la route en sens inverse, vers la voie piétonne, le chemin le plus rapide pour rentrer à pieds, mais tu ne peux pas t’en empêcher, plus maintenant. C’est trop, tu l’aimes trop pour la laisser filer aussi facilement. Alors qu’elle s’est éloignée, tu te décolles du mur et trottines jusqu’à arriver dans son dos. « Mila, wait. » Tu attrapes sa main pour qu’elle se retourne et brusquement, vous êtes incroyablement proches. Comme si d’un coup, tes réflexes étaient revenus, comme si tu la rattrapais dans le hall de l’appart pour lui dire au revoir. Tes doigts se resserrent autour des siens, tu fronces les sourcils et fermes les yeux. Tu réalises que tu as été impulsif et que tu n’as réfléchi à rien avant de la retenir. Tu te racles la gorge, ce que tu comptes lui demander ne servirait à rien, te hurle ta conscience. Tu rouvres les yeux, plantes ton regard dans le sien. « Can we talk? » Tu pourrais la serrer dans tes bras, tu en meurs d’envie. Tu pourrais l’embrasser, tu désespères à l’idée de le faire. Tu te retiens, ton cœur s’emballe. Pourquoi est-ce qu’il s’emballe ?! Tu veux savoir si tu peux l’embrasser ou pas. Il y a tellement de choses que tu ne pensais pas sur le coup de la colère, mais aussi tellement de choses que tu ne veux pas voir arriver. Faire le point, c’est tout ce que ça t’inspires. « Stay… » with me. Ta proposition aurait pu être entière si tu n’avais pas retenu le reste de tes mots. Ce n’est pas le moment. Ça ne le sera peut-être plus jamais. Pourtant, tu n’as pas lâché sa main.
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Mila Wiley
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≡ POSTS : 503 ≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994) ≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant. ≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District. ≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley. ≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley. ≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet. ≡ RPS : ☾ Say I do (Bart #14 // août)
≡ AVATAR : Willa Holland ≡ CRÉDITS : ginger squid (ava) ≡ WHO ARE YOU : ginger squid ≡ AUTRES VIES : Ana & Leo ≡ INSCRIPTION : 24/12/2019
Sujet: Re: Don't count on me I'm not what you need ☾ Mila Dim 5 Avr - 23:22
Tell me now, where was my fault In loving you with my whole heart
bart
Je n’aurais pas dû. Céder à l’envie, me rapprocher de lui. Si près, si proches, et pourtant si éloignés. C’est Icare et le soleil, de venir défier Bart et sa cigarette. Je feins une confiance que je n’ai pas, pour ne pas trahir le manque des quelques jours à être séparée de lui, pour ne pas trahir la colère mélangée à la tristesse de la promesse de ne plus jamais se voir. Pour en arriver là. J’ai l’impression d’être transpercée de son regard, de vouloir trop interpréter son visage fermé et pourtant si expressif. Il faut que je me souvienne que c’est terminé, qu’il ne veut plus d’une relation avec ma personne, pour ne pas tout comprendre de travers. Pour ne pas tout balancer non plus, aller écraser mes lèvres contre les siennes parce que c’est ce qui devrait s’y trouver – et pas ces foutus bâtons de nicotine. Bart adopte son air narquois, celui qui fait bondir mon estomac et que j’adore détester. « They’re already fucked. » Le désir de retomber dans les boutades et taquineries, vite restreint parce que ça me semble interdit. Je presse mes lèvres l’une contre l’autre, regrettant maintenant la bouffée prise quelques secondes plus tôt pour le goût amer y restant. « They can still recover. » Je ne sais pas si je parle de ses poumons, pour le coup. Je m’égare. Mon rythme cardiaque s’affole alors que les secondes durent, et c’est mon téléphone qui me rappelle à l’ordre. Personne pour venir me chercher, alors je me résigne à rentrer à pieds. Sous la pluie, parfait pour compléter l’ambiance. Je recule d’un pas, attention à nouveau portée sur Bart. Mais je n’y arrive pas, à dire quoi que ce soit. Même une politesse, un ‘au revoir’ me semble trop définitive. Ma gorge se serre, comme pour refuser de parler. Alors je ne rajoute rien. Hoche la tête, me retourne, presse le pas.
« Mila, wait. » Je pourrais presque croire l’avoir rêvé s’il n’avait pas appuyé son appel d’un geste. Ma main se trouve prisonnière de la sienne et je me retrouve face à lui, le souffle coupé sous la surprise. Il ne lâche pas prise, la pression se fait plus grande, mon cœur risque d’exploser et je ne dis rien. J’ai envie de l’embrasser pour qu’on oublie tout, et il est déjà trop tard que ma main libre a attrapé un pan de sa veste, que mon corps est prêt pour prendre l’assaut et je reprends mes esprits de justesse – je ne peux pas, on ne peut pas. L’air qu’il m’offre lorsqu’il ouvre à nouveau les yeux, comme s’il était lui aussi livré à ce combat interne, me colle des frissons dans le dos. « Can we talk? » Après avoir passé la soirée à s’éviter, après ces derniers jours de silence, après la dispute qui n’a mené à rien d’autre que des fausses accusations et notre rupture ? Je laisse le cerveau prendre le pas. Là aussi, ce n’est pas tellement à propos de ce que je veux. « Do we have to?! » On a déjà dit tellement de choses… J’ai pourtant omis l’essentiel, I love you too, et on pourrait décider du plus important, let’s get back together.
« Stay… » Une demande soufflée, les effluves d’alcool entre nous me réveillent. We’re not. Ce n’est pas la raison qui parle, c’est le manque. C’est ça aussi qui me pousse à rester contre lui, à voler quelques minutes de la chaleur de sa paume contre la mienne et de sa carrure qui domine la mienne. Une dernière fois. « Where? » L’impression d’avoir la même discussion, encore. « I’m not in the mood for social interactions tonight. » S’il veut que je reste au semblant de soirée improvisée. « And I’m not going back to Poland. » Si c’est toujours de savoir si je vais oui ou non sauter dans le prochain avion pour ma terre natale. Il est toujours là, le problème. Même si la raison est d'après moi idiote, elle a été suffisante pour qu'on – qu'il – décide de rompre. Ne pas vivre avec une moitié de Mila. Je n'ai pas assez de choses à lui offrir pour qu'il soit pleinement heureux. Et peut-être qu'il a raison, peut-être qu'il mérite mieux. « I still miss my brother. That won’t change. » Il n’y a rien qui a changé de mon côté, si ce n’est le fait que j’ai un manque de plus avec lequel vivre – celui que je n’aurais pas voulu perdre. Je finis par relâcher sa veste pour me passer une main sur le visage. Il pleut toujours et je suis fatiguée. « You’re sure you want to talk? » La voix qui flanche sur la fin. Je n’ai pas envie de discuter si c’est pour venir à la même conclusion. Et au fond, il y a mon cœur qui s’agite et cherche à se rebeller. On n’arrivera pas à la même conclusion si tu prononces les trois petits mots, Mila. La raison qui s’aligne, et pourtant je n’y arrive pas. Trop peur d’être encore plus blessée. Mon regard cherche une réponse dans le sien, mais voir Bart c’est aussi me souvenir de tout ce que j’ai perdu et l’eau est salée, cette fois, alors que mes yeux commencent à s’embuer dangereusement ce qui me fait détourner le visage. « I’m sorry for tonight’s apparition. » Les fantômes font des apparitions, j’imagine. Je porte mon attention sur nos mains liées, prenant une grande inspiration avant d’en soustraire la mienne. Tell him you love him, you fucking idiot. On a juste besoin d’apprendre à lâcher prise.
Bart Wiley
shut up and dive
≡ POSTS : 414 ≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire. ≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire. ≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur. ≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020. ≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie. ≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus. ≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone. ≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie. ≡ RPS :
Caught up in the waves ☾ Mila ≡ AVATAR : Timothy Granaderos ≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs) ≡ WHO ARE YOU : Snapdragon ≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak ≡ INSCRIPTION : 24/12/2019
Sujet: Re: Don't count on me I'm not what you need ☾ Mila Lun 6 Avr - 1:21
Losing trust in human touch It's honest like a liar's love
Mila & Bart
Don't count on me I'm not what you need. Ostracized, a loss of pride. There's only shadows on my side. Lessons learned: no one's concern. Lends itself to wounds that won't repair with time.
☾ C’est peine perdue. Une partie de toi refusait d’y croire, mais l’autre se moque de ces élans où tu décides de laisser momentanément ta fierté de côté « Do we have to?! » Tous tes membres se figent. Speechless. Ta bouche demeure entrouverte, mais aucun son n’en ressort. Tu ne sais plus quoi dire. She doesn’t want you anymore. Not after what you said. Cette question brute et agressive, attaque tes entrailles, te tord l’estomac. Tes yeux sont les seules parties de ton corps qui bougent, cherchent le détail de sa question sur son visage. Cette question que tu interprètes déjà, tu comprends no, we won’t. Et tout dégringole ensuite, parce que tu t’obstines. Petit mot soufflé sans que tu ne puisses le retenir, elle l’interprète aussi avec amertume. C’est comme si vous n’aviez jamais quitté le salon, que la conversation reprenait son cours, que le temps s’était figé entre vous et qu’il vous avait poussé à vous retrouver pour mieux vous séparer. Au moins, tu as certaines réponses. Elle te fait comprendre qu’elle est toujours ailleurs et elle assume. Mila’s still gone, maybe for good. « And I’m not going back to Poland. » Tu avais bien compris la première fois, et te le répéter ne ferait qu’aggraver la situation. Maybe you aren’t physically gone but your mind is already there. Tu baisses les yeux, ta mâchoire se resserre, tu déglutis en acquiesçant. I can’t live with a ghost. Tes mots te reviennent en mémoire. Tu n’as rien oublié de ce que tu lui as dit, tu pensais une bonne partie des choses que tu lui as hurlées. « I still miss my brother. That won’t change. » Tu ne relèves pas les yeux, seule ta mâchoire bouge à force de desserrer puis resserrer tes dents. « I know. I wasn’t and I’m still not askin’ you to forget him. » Ton regard se déplace sur vos mains, tu ne peux pas t’empêcher d’apprécier la douceur de ses doigts glacés et humides. Tu préfères t’expliquer, ce n’était pas clair quelques jours plus tôt. Sur le coup de la colère, ton égoïsme avait simplement retourné la conversation en ta défaveur, te faisant passer pour le plus gros douchebag de l’univers. « You’re sure you want to talk? » Elle t’a carrément dissuadé de le faire. Ce n’est plus une bonne idée. Ça ne l’a jamais été. Tu aurais du la laisser filer et reprendre ta soirée là où tu l’avais laissée. Tu relèves doucement tes yeux vers elle, tes sourcils se froncent. Ton cœur se brise immédiatement lorsque tu plonges ton regard dans le sien et que tu y vois toute la peine que tu y as laissée. Tu n’as pas besoin de lui répondre, cette fois la décision est prise de son côté et tu considères que c’est aussi la tienne, puisque tu n’as rien de plus à ajouter. « I’m sorry for tonight’s apparition. » Tu veux lui dire qu’elle n’a pas à l’être, que c’était le hasard, qu’elle ne pouvait pas savoir et toi non plus, mais sa main se détache de la tienne, elle brise votre échange de regards et tu inspires pour prendre la parole, mais aucun mot ne te vient pour la retenir encore une fois. Tu ne sais plus quoi faire parce qu’il n’y a rien qui puisse panser cette plaie béante pour le moment. Le temps n’y fera probablement rien non plus.
Tu t’écartes de la brune, un pas en arrière. Tu ne sais pas si tu es capable de la regarder s’éloigner de toi définitivement, alors tu te détournes en premier pour retourner dans le bar. Tu t’arrêtes net, la main sur la poignée. Tu observes l’intérieur du bar sans t’intéresser plus que ça à tes collègues ni aux siens. Ils ont tous l’air de passer un très bon moment ensemble et tu n’as pas envie de te jeter dedans tout de suite. Tu dois faire quelque chose pour toi, pour elle, pour vous. Le moindre geste pourrait empirer les choses, mais tu as déjà perdu ta relation avec Mila de toute façon. Un bref regard en arrière, elle s’est remise en route et se fait progressivement avaler par le brouillard. Ta respiration se coupe, ta bouche s’entrouvre encore. Tu lâches la poignée, recule encore d’un pas. Tu respires comme si tu avais couru un cent mètres, comme si tu voulais crier à plein poumons mais qu’aucun hurlement ne parvient à sortir. Alors, tu te mets à courir dans sa direction et lorsque tu es suffisamment proche pour attraper sa main, tu la saisis une nouvelle fois pour retourner Mila. Elle est toute contre toi à présent. Ton cœur bat si fort sous ta cage thoracique que celle-ci se soulève plus souvent qu’à un rythme normal. Ta main libre glisse sur sa nuque, entre les mèches humides, sous sa capuche et tu déposes tes lèvres sur les siennes. Tu réitères le geste deux, trois ou quatre fois parce qu’elle te manque, parce que c’est une torture de la voir, parce que tu sais que ça vous fera du mal mais que sur le coup, tu as l’impression de ne plus ressentir cette peine. Tu détaches tes lèvres des siennes doucement en gardant tes paupières closes. Le bout de ton nez effleure le sien. Lorsque tu rouvres les yeux, tu as envie de recommencer, mais elle s’est montrée très claire. Alors tu la regardes une dernière fois dans les yeux. I love you « Goodbye, Mila. » Tu déglutis et t’écartes d’elle pour la toute dernière fois, rompant le contact avec sa peau. Un nouveau pas en arrière. Tu finis par te détourner et repars te réfugier dans le Bitter End en luttant pour ne pas jeter un dernier coup d’œil derrière toi.
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Sujet: Re: Don't count on me I'm not what you need ☾ Mila