≡ POSTS : 414 ≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire. ≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire. ≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur. ≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020. ≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie. ≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus. ≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone. ≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie. ≡ RPS :
Caught up in the waves ☾ Mila ≡ AVATAR : Timothy Granaderos ≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs) ≡ WHO ARE YOU : Snapdragon ≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak ≡ INSCRIPTION : 24/12/2019
Sujet: Drowning where you are ☾ Mila Mer 25 Déc - 19:07
Drowning where you are
Mila & bart
I'll take it as it comes Moderne Luxury Are you a part of me? It's in the scenery What you left for me Another night out
☾ « I locked the back door. Don’t forget to mail these. See ya tomorrow, dude. » Tu relèves les yeux vers ton collègue. « Thanks Matt, see ya ! » Tu termines d’écrire ta phrase sur le rapport de la journée et signale par écrit qu’un plein est à faire sur un bateau à la première heure demain matin. Il est déjà 18 heures, t’as juste envie de rentrer chez toi, ça va les heures sup. T’façon c’est toi qui va te taper le plein à faire, tu le sais déjà, personne te fera de fleur. À la limite, t’arriveras plus tôt, et puis voilà. Tu regardes ta liste de vérifications, normalement tout est fait. T’as plus qu’à aller chercher tes affaires aux vestiaires et à te mettre en route. La douche attendra, même si tu sens l’eau salée. Le temps était très gris et un épais brouillard avait englouti San Francisco le matin même. C’était pas commun, alors ça avait perturbé pas mal de monde. Deux kayaks s’étaient perdus dans la purée de pois, alors avec deux autres collègues, vous avez fait pas mal d’aller-retour aujourd’hui. T’étais content, même si la plupart des cas avaient été bénins. T’es un peu claqué quand même. Tu ne sais plus si Leo bosse ou pas ce soir, t’espère vraiment qu’il a laissé trainer sa weed sur la table basse au cas où il ne serait pas là. Ça te ferait du bien devant la console. Tu verrouilles la porte d’entrée du poste de secourisme, tenant les lettres que tu dois envoyer dans ta main et tu te tires d’un pas rapide.
Tu remontes la plage en regardant où tu mets les pieds. T’as encore plusieurs minutes de marche avant d’aller prendre un tram pour rentrer chez toi. T’es comme ça, t’aimes pas trop prendre la caisse que tu partages avec Leo pour aller bosser. Quand tu le fais, c’est que tu veux l’emmerder. Lorsque tes baskets touchent le bitume, tu sors ta casquette de ton sac pour la mettre à l’envers sur ta tête, puis tu remets les bretelles sur tes deux épaules. Il reste encore un peu de brouillard, mais tu vois quand même largement mieux ce qui se passe devant ton nez. Il y avait quelques promeneurs, mais globalement, la bord de mer était un peu désert. Tu prends ton temps, perdu dans tes pensées lorsqu’une silhouette se dessine au plus loin que tu puisses voir. Des cheveux mi-longs, bruns, une allure hésitante. Non, elle hésite pas, elle arrête pas de regarder par-dessus son épaule et marche de plus en plus vite. « Is this… » Là, ton cœur s’emballe. Elle ressemblait à la copine de Dawn, Mila. T’es bien content que la nana de Leo ait enfin ramené l’une de ses amies à San Francisco, t’en avais un peu marre de tenir la chandelle. En plus, elle est vraiment très belle. T’es resté stun la première fois que tu l’as vue. Alors qu’elle est suffisamment proche et que quelques personnes marchent devant elle, t’attends qu’ils passent pour l’interpeller. « Mila ? » Elle avait l’air complètement paniquée, alors tu t’approches jusqu’à te trouver juste devant la brune. « Are you okay ? What’s going on ? »
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Mila Wiley
[reboot]
≡ POSTS : 503 ≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994) ≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant. ≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District. ≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley. ≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley. ≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet. ≡ RPS : ☾ Say I do (Bart #14 // août)
≡ AVATAR : Willa Holland ≡ CRÉDITS : ginger squid (ava) ≡ WHO ARE YOU : ginger squid ≡ AUTRES VIES : Ana & Leo ≡ INSCRIPTION : 24/12/2019
Sujet: Re: Drowning where you are ☾ Mila Jeu 26 Déc - 1:26
Ocean Water
Bart & Mila
Mon intégration au sein de la station 11 s’est passée au-delà de mes espérances. Sur la trentaine de personnes qui travaillent à la caserne, une dizaine sont des femmes. Même si la plupart appartiennent techniquement à l’équipe des ambulanciers, c’est suffisant pour ne pas être accueillie par des regards de hauts, interrogateurs ou des remarques grasses. À Cracovie, même si j’étais volontaire depuis mes 16 ans et avais ma petite réputation, il y avait toujours ces moments de doute et de jugement lorsqu’on rencontrait de nouveaux collègues. Tiens, une femme, que faire ? Option A, essayer de la mettre dans mon pieu, option B, l’emmerder et lui rappeler que je suis plus fort, option C, la respecter. Tristement, l’option C était rarement choisie en premier. Grâce à mes collègues féminines, je n’ai pas eu à beaucoup m’inquiéter de ce côté trop masculin du métier. Le plus difficile, et qui m’a pris plusieurs jours, a été de comprendre le fonctionnement de la caserne, du matériel et des appels en général. Je m’en sors bien, je crois. Peut-être que j’ai trop anticipé et angoissé pour rien. Je suis bien accueillie et j’arrive à parler la langue sans me reprendre beaucoup. J’ai en tout cas plaisir à redécouvrir mon métier, à assister à des interventions et à faire des gardes courtes pour le moment. Je ne pourrais pas demander plus pour le boulot. J’essaie de profiter de mon temps libre pour découvrir la ville que je ne connais encore que peu - même si je possède désormais une garde robe un poil plus adéquate grâce à l’intervention de Ginny. J’ai privilégié en priorité les quartiers de Castro et Mission District, lieu de résidence et lieu de travail. Me rendre à la plage était l’une de mes grandes envies, que je m’étais promise de faire dès la nouvelle année commencée. Loupé, parce que j’ai passé une bonne partie de la journée du 1er janvier à dormir. Ensuite je n’ai pas eu le temps, entre les gardes et les siestes. J’arrive à dormir une partie de la nuit, maintenant, lorsque je ne me réveille pas en plein milieu… Il y a du progrès.
Évidemment, j’ai choisi le jour où il y a un brouillard particulièrement dense pour me rendre à la plage. Et ce n’est pas que c’est pas joli, le brouillard, mais ce n’est pas très pratique pour découvrir un nouveau lieu. J’ai passé mon après-midi dans le musée le plus proche, non sans m’offusquer du prix de l’entrée et du capitalisme américain. Ils ont une notion très étrange de la culture, tout de même. Le soleil avait finalement réussi à percer parmi les nuages lorsque j’en suis sortie, alors j’ai enfin pu profiter pour me balader sur les grains de sable. C’était assez agréable, différent des plages polonaises pour sûr. Passer des heures le regard plongé dans l’eau a le don de me calmer. Même si ça fait à peine une dizaine de jours que je suis là, je suis déjà plus apaisée qu’à mon arrivée. Parce que je suis sujet de l’action, entièrement maître de mon destin, et ça me fait du bien. Je n’aurais jamais pensé en arriver là, parce que je n’aurais jamais pensé devoir presque fuir mon pays et mes parents ainsi. Alors je suis quand même un peu fière, du chemin parcouru. Et reconnaissante d’avoir les Jaroszewicz pour m’épauler, parce que je n’aurais clairement rien fait de tout ça toute seule.
Le soleil ne dure pas, malheureusement, et je commence à avoir les jambes engourdies d’être restée assise trop longtemps. Il commence à se faire tard, aussi, alors il est temps que je rentre. Lorsque je me relève et commence à remonter la plage, je distingue un homme en faire autant. Il est arrivé un peu après moi et je n’ai pas vraiment fait attention à lui. Sauf que, plus j’avance, plus j’ai l’impression qu’il me suit. C’est idiot. C’est idiot, ce n’est sans doute qu’une coïncidence, mon rythme cardiaque s’emballe et j’ai soudainement froid. La grisaille me donne l’impression que le brouillard est de retour, et j’ai vu assez de film d’horreur pour me mettre à flipper complètement. T’es parano, Mila, calme-toi ça ne te ressemble pas. Je suis une femme étrangère dans une ville que je ne connais pas tellement, il y a du brouillard, je suis suivie, je vais mourir. Tout ça pour ça. Le type me suit toujours, j’accélère le pas. Je fais à peine attention où je vais, mon instinct de survie a soudainement disparu après des années à le façonner au cours d’interventions. Je tourne vivement la tête lorsque j’entends mon prénom, juste à temps pour voir un type déboulé devant moi. Une embuscade. Je pousse un cri un peu trop aiguë et prends une position de défense, le poussant un peu au passage, n’arrêtant le geste que trop tard lorsque j’arrive à apercevoir le visage qui se trouve être familier. « Fuck ! » Je n’ai pas mis longtemps à la maîtriser, cette injure.
Pas une embuscade, du coup, puisque je viens de bousculer Bart. L’un des nouveaux potes de Dawn, croisé ici et là.
« Are you okay ? What’s going on ? » J’attaque des gens dans la rue pour le plaisir de vivre. Je fronce les sourcils, croise les bras contre ma poitrine. Qu’est-ce qu’il lui dit qu’il se passe un truc ? J’ai un comportement tout à fait normal. Voyons. « Nothing. Just practicing self-defense when random dudes call my name out of nowhere. » Les ‘r’ sont gras et je finis par pousser un soupir. « Sorry. For that. » J’ai paniqué, je l’admets. Je jette un coup d’œil derrière pile au moment où le type nous dépasse en m’ignorant complètement. Clairement pas une embuscade. Mon rythme cardiaque n’en va pas mieux, maintenant que je me sais plus ou moins en sécurité. « I thought I was being followed. » Je finis par admettre à Bart, sans vraiment savoir pourquoi. Quand à la raison de ma légère paranoïa, je la tais. Les amis de Dawn n’ont pas eu le droit à toute l’histoire de mon emménagement à San Francisco. Je préfère qu’ils pensent que j’avais envie de nouveau plutôt que de fuir un semblant de mariage arrangé avec un mafieux – pathétique vérité digne d’un mauvais film étranger. « What are you doing here ? » Je finis par demander, pour détourner l’attention de ma personne et parce que jusqu’à présent je n’ai eu l’occasion de le croiser que chez lui. Il me semble qu’il a dit qu’il était sauveteur, pourtant, et maintenant que je m’en souviens c’est trop tard pour revenir en arrière et pour qu’il ne me réponde pas l’évidente réponse qui va à ma question. Fuck.
Bart Wiley
shut up and dive
≡ POSTS : 414 ≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire. ≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire. ≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur. ≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020. ≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie. ≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus. ≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone. ≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie. ≡ RPS :
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Sujet: Re: Drowning where you are ☾ Mila Jeu 26 Déc - 15:52
Drowning where you are
Mila & bart
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☾ Ça partait déjà mal. T’avais à peine prononcé son prénom qu’elle t’envoyait déjà promener. Physiquement, en plus ! Tu voyais direct qu’elle avait appris à se défendre compte tenu de la position qu’elle venait de prendre. T’es un coureur, mais pas un prédateur non plus, faut pas déconner. Heureusement que t’as fait du football, tu sais très bien faire des parades pour garder le ballon, alors lorsque ton cerveau te fait parvenir l’information qu’elle va te mettre une rouste, tu montes ta garde comme à la boxe et tu esquives un éventuel coup, tu te fais juste repousser. « Wow ! Wow ! Chill ! It’s me ! Bart ! » Que tu dis en te protégeant, elle venait de te flinguer les oreilles avec son cri. C’était pas une sirène Mila, c’était une Banshee. « Fuck ! » Ah bah ouais ! Fuck ! C’est tout ce que tu trouves à dire quand t’agresses un mec que t’as vu qu’une fois entre deux portes ? Bon, d’accord, ça se tient. T’aurais peut-être dû la snober en fait, et faire genre que tu l’as pas vue. Tu te dis que ça aurait très surement été la réaction de Leo, il aurait changé de trottoir dès que sa vision d’aigle l’aurait spotted à l’autre bout de la rue. T’entendais sa voix résonner dans un coin de ta tête. Bien fait pour toi, Don Juan. Oui bah c’est bon, ça va ! Le charme ça ne marche pas à tous les coups, surtout quand y’a du brouillard. Bordel, ‘fallait que ça tombe aujourd’hui. Chienne de vie.
Mila se détend, elle croise les bras en fronçant les sourcils. T’adoptes la même expression, mais tu laisses juste retomber tes mains le long de ton corps. Tu ne comprends pas trop pourquoi elle était autant sur la défensive, y’a un truc qui tourne pas rond là-haut. Alors tu lui demandes si ça va et pourquoi elle est partie en vrille comme ça. « Nothing. Just practicing self-defense when random dudes call my name out of nowhere. » Ah ouais ok, t’es un random dude. Arrête de rire Leo, bordel, tais-toi un peu. Heureusement qu’il était pas là pour voir ça. Ce fail monumental. La nouvelle arrivante a quand même un accent bien prononcé, mais t’avais aucun mal à la comprendre, t’étais déjà habitué à l’accentuation de certaines syllabes ou de lettres en général à cause de ta mère qui n’avait jamais perdu son accent arabe. C’est pas compliqué pour toi de décrypter Mila, en plus c’est mignon, ça lui va bien. « Sorry. For that. » Tu fermes les yeux et hoches la tête, signe que c’est rien, c’est pas grave. « Never mind. It’s okay. » T’aurais voulu ajouter que ça aurait été différent si elle t’avait cassé la gueule, mais ce n’est pas (encore) arrivé, alors tu te tais. T’as toujours les sourcils froncés parce que tu t’attends à ce qu’elle t’explique un peu ce qui la fait stresser à ce point, mais au lieu de ça, elle regarde par-dessus son épaule et suit du regard un autre random dude qui vous dépasse, l’air de rien. Tu le regardes s’éloigner et tu reportes ton attention sur Mila, l’air toujours sévère. T’hésites à lui demander si elle le connait ou si c’est juste un inconnu qui l’a faite flipper, mais tu gardes encore une fois ça pour toi parce que si ça avait été vrai, peut-être que ça l’aurait déstabilisée. Si elle veut t’en parler, elle le fera. Point. « I thought I was being followed. » Bingo Bart, t’es trop fort. Tu te mords la lèvre, t’as toujours pas décrispé tes sourcils. C’est pas compliqué à comprendre. Elle vient d’arriver, elle ne connait presque personne, c’est surement son premier passage aux États-Unis, donc elle doit encore apprendre le fonctionnement de ta culture. Bon, après, le harcèlement chez les nanas, il est partout, t’es bien conscient de ça, et surtout que tu le subiras jamais. T’as quand même deux sœurs et deux meilleures potes nanas, t’as pigé depuis le temps ce qu’elles peuvent endurer sitôt qu’elles ont mis un pied dans la rue. Tu ne sais pas trop quoi lui répondre, alors tu hoches la tête pour lui montrer que t’avais fini par piger. ‘Faut que tu rajoutes un truc quand même, ça fait un peu froid d’un point de vue extérieur. Rassure-la un peu, t’attends quoi ? « We live in the same district, I’m going back home. Do you want to come with me or do you need a drink to relax ? » bah oui, tant qu’à faire, tu dirais pas non à une petite pinte dans un bar le long de la plage. Y’a rien de mieux pour décompresser après le taff. Ah si, y’a la beuh. Bon, t’avais pas de voiture ni rien, mais peut-être que ça la dérangera pas de prendre le tram avec toi si elle décide de rentrer parce que ça fait une trotte à pieds quand même de marcher de la côte jusqu’à Castro.
« What are you doing here ? » Qu’elle te demande alors que vous recommencez à marcher (dans le même sens cette fois). Tu t’arrêtes et tu soulèves l’une des bretelles de ton sac pour lui montrer le logo sérigraphié sur ton t-shirt. Il y avait d’écrit Lifeguard San Francisco, California. C’était pas écrit en plein milieu, mais c’était suffisamment gros pour être lisible. Alors tu réponds avec un sourire en coin, amusé. « I work here, actually and it seems like you stepped on my playground. » Tu désignes du menton ses chaussures salies par le sable. Vous vous remettez à marcher et tu décides de lui faire la conversation. « Is it the first time you come to see the ocean ? » Et il ne parlait pas de la mer Baltique, il se doutait qu’elle a du la voir celle-là, mais c’était bien du Pacifique qu’il était question. Si elle te répond que oui, tu paraîtras un peu surpris quand même, ça aurait été le premier endroit que tu lui aurais fait visiter si t’avais été Dawn. En l’occurrence, t’es pas la blonde de Leo (encore heureux) et de ce que vous aviez discuté ensemble, elle n’était pas une sportive née ni une grande fan de la mer, le seul truc qu’elle aimait ici c’était le baseball, alors on repassera pour la nage. « There are a lot of people here all day but there are also sweet spots around Fort Funston which are more quiet. » Y’a encore trop de brouillard pour que tu puisses correctement lui montrer l’endroit dont tu parles, mais vous pouvez quand même discerner une pointe plus au sud que tu lui montres avec ton doigt. Vous continuez de marcher et t’es curieux. Tu te demandes si elle a réussi à sortir du fuseau horaire Européen. « So. Did you have time to rest ? » Tu pourrais te prendre un vent, t’en a un peu rien à carrer, y’a même pas cinq minutes, elle avait faillit te mettre une branlée. Ton ego te perdra, mec.
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Mila Wiley
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Sujet: Re: Drowning where you are ☾ Mila Jeu 26 Déc - 18:13
Ocean Water
Bart & Mila
« Wow ! Wow ! Chill ! It’s me ! Bart ! » On a clairement pris un faux départ, avec Bart. Je suis passée d’un film d’horreur à un film d’action, et même celui-là était mauvais parce que je ne l’ai pas attaqué – de justesse – et que son esquive n’avait pas lieu d’être. Je jure en reprenant une position normale, bien que fermée lorsqu’il me demande ce qu’il se passe. Écoute, chacun ses petits hobbies, si j’ai envie de me taper des flips paranos et d’agresser des hommes dans la rue c’est mon problème. Le sien aussi, quand il est presque agressé. Ma réponse sarcastique est immédiatement suivie d’excuses – il ne m’a pas fait de mal et ne mérite pas tellement d’être traité ainsi. Heureusement pour moi, il n’est pas rancunier. « Never mind. It’s okay. » Ça ne l’est pas vraiment. Je ne réponds rien d’autre qu’une grimace, bouche vers le bas et nez plissé, avant de lui donner la véritable raison de ma panique agressive. Mon non-agresseur slash simple-promeneur nous a dépassé et j’ai paniqué pour rien. J’te l’avais dit, que tu te faisais des idées. Un léger soupir m’échappe. Je suis aussi frustrée que mécontente. D’avoir eu peur aussi facilement, d’avoir réagit aussi impulsivement. Et surtout d’avoir été prise sur le fait par un témoin que je connais. J’ai parcouru des milliers de kilomètres pour être en sécurité et j’arrive encore à croire que je suis suivie, ça m’énerve.
Je garde tout ça pour moi, n’étant pas assez familière avec Bart pour me confier autant. Et aussi parce que je pense qu’il est un peu fâché après moi, il n’a pas défroncé les sourcils depuis le début de notre semblant de conversation. « We live in the same district, I’m going back home. Do you want to come with me or do you need a drink to relax ? » Alors ça, je ne m’y attendais pas. Déjà, qu’il sache dans quel quartier j’habite – après, il doit sans doute savoir où Dawn habite et a fait le calcul tout seul. Ensuite, qu’il ne soit pas assez en colère pour me laisser plantée là. Et est-ce qu’il m’invite à sortir, ou bien les codes sont différents par ici et je me fais des idées ? « Uh… » Je grappille quelques secondes, le temps de réfléchir et de ne pas répondre de travers. Come with you peut éventuellement être mal interprété. « I’ll take the escort home, thank you. » Je ne lui mets pas de vent, mais je n’ai pas spécialement envie de me frotter aux bars américains tout de suite. Chaque chose en son temps. « And I’m super relaxed. » Je rajoute, la mine aussi sérieuse que convaincue.
On repart côte à côte, et je ne réfléchis pas assez longtemps que je lui demande ce qu’il fait ici. Je m’en souviens, finalement, mais il s’arrête et j’en fais autant, intriguée. Il soulève légèrement son sac et je ne suis pas certaine de comprendre – suis-je censée admirer ses pectoraux et sa musculature en général ? Son tee-shirt, Mila. Le face-palm mental est là, vite chassé lorsque je remarque le logo des sauveteurs. Je me mets à sourire, mais j’ignore si c’est parce que j’ai réussi à me souvenir du boulot de Bart ou parce qu’il est déjà lui-même en train de sourire. « I work here, actually and it seems like you stepped on my playground. » Je ris légèrement, sentant le ton espiègle adopté. « Right, I didn’t know I had crossed your land, sorry good Sir. » La prochaine fois, je penserais à demander l’autorisation avant de venir, promis. Ou alors, je peux tenter un message, peut-être qu’on pourra la traverser ensemble la plage. Oui alors non, calme-toi, le jeune homme travaille tout de même. En parlant de travail, j’attrape le haut de la fermeture éclair de ma veste pour la descendre. « I’m a firefighter, they gave me one too ! » Show me yours, I’ll show you mine. Je fais un peu moqueuse, exhibant quelques secondes le tee-shirt de la caserne que j’ai enfilé alors que je ne travaillais même pas cet aprem, avant de refermer tout le bazar. Le logo est cool, j’aime bien, et j’essaie de me fondre un peu dans le décor. Je ne sais pas si les pompiers et les sauveteurs sont vraiment amenés à se côtoyer, sans doute lorsque les opérations demandent beaucoup de main d’œuvre et qu’il faut transporter des victimes. Je doute tout de même que nos routes se croisent au travail, ma station couvre un quartier du centre ville. Mais on ne sait jamais. C’est beau l’espoir. De quoi ?
« Is it the first time you come to see the ocean ? » Je hoche la tête en signe que oui. « Yes. I wanted to come sooner, but I haven’t had the time. » Non que ce ne soit très grave, même si j’ai apprécié le peu de temps passé ici. On remercie les responsabilités de la vie d’adulte, une ville entière à découvrir et le brouillard. « There are a lot of people here all day but there are also sweet spots around Fort Funston which are more quiet. » « Where is… » Pas le temps de finir la question qu’il pointe du doigt ce qui ressemble vaguement à des falaises, cachées dans du brouillard. Je me demande s’il s’agit d’un vrai fort ou non, et pense à ajouter ça à la liste des choses à voir, du coup. Elle commence à être longue. « I don’t like fog. » Je marmonne, plus pour moi que pour lui. J’ai bien conscience que je n’ai pas choisi la meilleure ville pour vivre, puisque le brouillard de San Francisco est si fréquent qu’il a même un petit nom – Karl. And I absolutely MUST make a fogged-up joke so : welcome on Fogged Up ! Je préfère quand même la neige. Niveau chianterie, le level est élevé mais au moins, la neige n’est pas fourbe, quand il neige il neige et c’est à peu près gérable. Je suis absolument démunie fasse au brouillard – encore un truc auquel je vais devoir m’adapter.
« So. Did you have time to rest ? » Je relève une tête curieuse vers Bart, avant de me mettre à sourire. « Yeah, I’m working half shifts for now. » Sa manière de poser la question me revient, so, et je suis obligée de rajouter d’un air taquin : « Why ? ». Non pas que je n’ai pas envie de répondre à ses questions, c’est plutôt très gentil de sa part de bien vouloir faire le chemin avec moi et me faire la conversation. Mais j’essaie, teste l’individu pour voir quel genre de conversation je peux avoir avec. J’ai l’impression que je peux le taquiner et qu’il me répondra. Mais peut-être que j’extrapole juste son air de mauvais garçon qui cache d’autres choses derrière. « I still live mostly at night. So I stole Dawn’s PS4 and I’m re-playing The Witcher. » Je rajoute, puisqu’il a commencé et que la-dite Dawn m’a informé que ses nouveaux amis sont aussi des fanas de jeux vidéos. The Witcher, c’est un truc conséquent en Pologne. Petite fierté nationale de la communauté geek, on y a joué pendant des heures et des heures avec Piotr – jusqu’à ce qu’un nouveau jeu encore plus à la mode ne sorte. J’étais passée à autre chose jusqu’à ce que je ne lance la série Netflix dérivée lors d’un réveil brutal en plein milieu de la nuit. « Have you ever played to it ? » Si la réponse est non, la demande d'amitié lancée est annulée, attention.
Bart Wiley
shut up and dive
≡ POSTS : 414 ≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire. ≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire. ≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur. ≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020. ≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie. ≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus. ≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone. ≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie. ≡ RPS :
Caught up in the waves ☾ Mila ≡ AVATAR : Timothy Granaderos ≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs) ≡ WHO ARE YOU : Snapdragon ≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak ≡ INSCRIPTION : 24/12/2019
Sujet: Re: Drowning where you are ☾ Mila Jeu 26 Déc - 20:07
Drowning where you are
Mila & bart
I'll take it as it comes Moderne Luxury Are you a part of me? It's in the scenery What you left for me Another night out
☾ Mila, elle grimace quand tu lui dis que c’est rien, même si elle aurait pu te faire un coquard. Ça va, tu les collectionnes un peu trop ceux-là, c’est tant mieux si elle n’est pas allée jusque-là. Alors, après que vous être braqué (pourtant c’est peut-être seulement la cinquième phrase que vous vous dites depuis qu'elle est arrivée), vous vous détendez et laissez les explications se dépatouiller avec la situation. Y’a un truc pas net quand même, pourquoi est-ce qu’elle est comme ça ? Peut-être qu’elle est recherchée par le KGB. Euh wait, y’a plus de KGB depuis la chute de l’URSS. Par contre la CIA existe toujours. Arrête tes conneries, Bart, tu vas devenir conspirationniste sinon. Fais gaffe, la prochaine étape c’est voter pour Trump. Ce serait quand même gros, pour un natif-arabe, la blague. Mila soupire, t’as l’impression qu’elle évacue tout son stresse par la bouche, comme si c’était un démon qui l’avait possédée. Ça suffit maintenant, tu regardes beaucoup trop de séries et de films.
T’es pas en colère, t’es juste un peu curieux et inquiet. Inqurieux. Faut que t’en parles à Leo quand tu seras rentré, si l’idée d’écrire votre propre dico tient toujours. Bref, t’as de drôles de manières de montrer que la Polonaise n’a pas l’air d’être totalement à son aise ici, faudrait que tu défronces les sourcils un jour. Tu comprends qu’elle a flippé de ouf, alors tu lui proposes de la ramener chez elle. Pratique, vous vivez dans le même quartier. Tu le sais parce que Dawn vous a expliqué ce qui allait changer une fois que sa meilleure amie serait en ville. Et puis, ça te semblait logique : elle a pas forcément les moyens de se trouver un logement direct à San Francisco. En plus, c’est pas comme si c’était donné. Donc le chemin se fait assez vite dans ta tête. Tu tentes quand même de lui proposer d’aller boire un verre, on ne sait jamais, au cas où elle aurait envie de profiter encore un peu de la côte, même si on ne voit pas grand chose. Tu ne la connais quasiment pas, mais t’es prêt à changer tout ça. Cette proposition, tu la dis sur le même ton que quand tu lui proposes de la raccompagner, t’as pas l’air de sous-entendre quoique ce soit, même si une petite voix dans ta tête te souffle un : et ben mon vieux, tu perds pas de temps. Mais non, enfin ! Y’a des moments où Bart Wiley sait se tenir quand même. Elle a pas l’air d’être complètement remise de ses émotions, Mila, alors elle choisit la première proposition. « I’ll take the escort home, thank you. » Tu lui réponds d’abord par un sourire en coin. Elle est d’accord, elle aurait pu juste te traiter de creep et partir en courant après t’avoir aspergé la gueule de spray au poivre. Donc, c’est déjà pas mal. T'aurais pu la ramener en voiture, si t'avais demandé à l'avoir le matin même, mais c'est mort. « Cool. I’m not a knight, I don’t have a horse, so the cable car station is this way. » C’est la direction que tu prenais quand tu l’as vue, donc t’as juste à continuer de marcher quelques minutes avec elle, tu désignes le chemin de la tête. « And I’m super relaxed. » Tu ricanes. « Yeah, right. I believe you. » Pas du tout et ça s’entend, mais tu ne vas pas creuser, elle a pas l’air de vouloir trop en parler, tu la laisses donc tranquille et vous passez à autre chose pour le bien de sa santé mentale.
Elle te demande ce que tu peux bien foutre là. Bah eh, tu travailles ! Enfin, t’as fini ta journée, mais la plage c’est ton terrain de jeu. Alors t’exhibes le logo de ton t-shirt. Tu dois en avoir une vingtaine des comme ça chez toi, sans compter les autres objets avec le même logo dessus. Tu portes que ça au boulot en même temps, tu peux pas vraiment mettre autre-chose et puis faut aussi qu’on puisse vous voir de loin. T’aimes pas trop le rouge vif, mais tu fais avec. Cette couleur, à force de la voir, elle t’a rendu daltonien, tu la remarque même plus. Elle te rend ton sourire et rit à ta remarque, comme quoi t’avais bien compris qu’elle avait trainé sur la plage avant de te rentrer dedans, litteraly. « Right, I didn’t know I had crossed your land, sorry good Sir. » À ces mots, tu ricanes encore et dévoile un grand sourire qui dessinent des fossettes assez discrètes sur tes joues. « Europeans walked on my land centuries ago, so the beach isn’t a big deal anymore. » Que tu lâches d’instinct. Mila ne doit pas savoir que t’es moitié Amérindien, mais tu sais qu’elle n’est pas débile, le génocide de ton peuple est bien connu désormais, elle fera facilement la connexion, sinon elle te posera la question et puis ce sera fixé. Tu ne t’attendais pas à ce qu’elle ouvre aussi sa veste pour montrer son t-shirt. T’aurais espéré qu’elle avait juste son haut de maillot, mais ce satané brouillard aura ruiné tous tes espoirs. Oh shit que tu penses en voyant son haut. T’es impressionné et ça se voit sur ton visage. Ok, marry me rn, ça aussi tu le gardes pour toi, mais maintenant le mythe des pompiers sexy peut être remplacé, y’a aussi des femmes qui portent l’uniforme, t’avais pas pensé qu’elles pouvaient être aussi hot. « I’m a firefighter, they gave me one too ! » T’as la bouche légèrement entrouverte quand tu relèves les yeux vers elle. Mila t’a encore stun, deuxième fois en moins d’une semaine, GG girl. « I had no idea ! Awesome ! » Vous vous remettez à marcher et t’as un tas de questions qui te vienne. Damn, she’s so cool. « Since when ? I mean, were you a firefighter in Poland too ? » Et comment c’est là-bas les casernes ? A ce qu’il paraît vous avez des uniformes plus résistants, c’est vrai ? Comment vous faites quand il neige en même temps, ça change un truc ou pas ? Comment vous faites avec les lances et les bouches à incendie quand il fait -30 dehors ? Slow down big boy. T’avais trop de trucs à demander, mais tu préfères y aller doucement. T’es pas comme elle toi, tu ne vas pas l’agresser d’entrée de jeu.
T’es encore plus curieux, parce que tu lui demandes si c’est la première fois qu’elle vient voir l’océan. « Yes. I wanted to come sooner, but I haven’t had the time. » Putain, Dawn, c’est quoi ce travail sérieux ? Elle n’a même pas été lui montrer la mer, la meilleure chose qui puisse exister ici. Bon, au moins, Mila avait fait les choses par elle-même et si elle avait pensé à la mer, c’était parce qu’elle la trouvait belle et qu’elle devait l’aimer un minimum aussi. Donc t’es content, ça vous fera un truc de plus à discuter et puis, si elle est chaud, tu l’emmèneras plonger un jour. Hold on, dude. Déjà, faut que tu la ramènes chez elle entière. « I’m glad you did, this is the best place in SF. » T’es pas du tout biaisé. Non, du tout. « There are so much things to do here. Diving, for instance. » Smooth. Si elle a jamais plongé de sa vie, faudra absolument que tu la rencardes, no way tu ne la laisseras pas filer sans lui demander. Puis, comme t’es parti pour jouer les guides, t’en profites aussi pour lui montrer un autre bout de la côte qu’elle pourra aller voir quand elle aura besoin de plus de calme, éviter les touristes et leurs gosses criards. « I don’t like fog. » Qu’elle te dit alors que tu rabaissais le bras qui avait servi à désigner l’endroit que tu lui conseillais d’aller voir.So sweet. Tu soupires en répondant. « It’s about time but you’ll get used to it. »
Tu en profites tellement qu’elle soit là, tu perds pas de temps pour lui poser une nouvelle question. Cette curiosité… « Yeah, I’m working half shifts for now. » Ta tête montre que c’est cool pour elle que les pompiers lui laissent le temps de se mettre dans le bain tranquillou avant de se taper des shifts de porcs. Un truc bien Américain quoi. « Why ? » Tu hausses les épaules avec ton habituel sourire en coin. « Just curious. » Elle devra s’y faire à ça aussi. Quand tu t’intéresses à quelqu’un, tu ne fais pas semblant, surtout quand ce quelqu’un est aussi jolie. Puis elle poursuit en te disant qu’elle joue à Witcher parce qu’elle est encore un peu décalée. Bon, là, tu ne peux pas cacher ton enthousiasme. « No way ! » Que tu lâches en tournant la tête vers elle. Puis, elle rajoute. « Have you ever played to it ? » Et pas qu’un peu. « Sure, all of them. I love them all but the third one is a masterpiece. For the graphics as well as the gameplay. » Tu lui souris. En plus, elle joue, ce jackpot de fou. Ta conscience te hurle qu’elle est parfaite, tu te retiens de lui dire à haute voix. ‘Faut pas la faire fuir, surtout pas elle. « I'm not a big fan of shooting games. » la guerre, tout ça... « But fantasy worlds and scifi are my things. » Vous êtes lancés, autant s'étaler dans le domaine.
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Mila Wiley
[reboot]
≡ POSTS : 503 ≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994) ≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant. ≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District. ≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley. ≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley. ≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet. ≡ RPS : ☾ Say I do (Bart #14 // août)
≡ AVATAR : Willa Holland ≡ CRÉDITS : ginger squid (ava) ≡ WHO ARE YOU : ginger squid ≡ AUTRES VIES : Ana & Leo ≡ INSCRIPTION : 24/12/2019
Sujet: Re: Drowning where you are ☾ Mila Jeu 26 Déc - 23:11
Ocean Water
Bart & Mila
J’ai envie de lui préciser qu’il n’y a plus que la police pour circuler à cheval, de nos jours, mais c’est lui qui sait ce qu’il se passe dans sa ville. Je me demande si les chevaliers gagnent bien leur vie, à San Francisco. En attendant, cable car it is. J’ai dépensé une fortune pour pouvoir prendre les transports en commun dans la ville, peu encline à vouloir investir dans une voiture tout de suite, alors autant rentabiliser l’achat. Pour le verre, on verra plus tard. On se met en chemin, je parle trop vite mais ça permet un début de discussion sur nos métiers. Le bonhomme est un Alerte à Malibu version San Francisco. Est-ce que j’ai un peu envie d’être à cet été pour voir s’il va enfiler un short rouge ridicule trop laid et courir au ralenti ? Presque. Mais la plage, donc, c’est le domaine de Bart et ça l’amuse. Ça me fait rire, j’exagère un semblant d’excuses pour entrer dans son jeu. « Europeans walked on my land centuries ago, so the beach isn’t a big deal anymore. » Le jeu devient vite sanglant, tout de même, un dur rappel à la réalité. Je me mords légèrement les lèvres, comprenant le message derrière, réfléchissant à quoi dire. Ce serait idiot de m’excuser pour un crime que mes ancêtres ont commis, et s’il faut refaire toute l’histoire de l’humanité… J’ai bien l’impression que l’histoire n’est faite que d’invasions sur invasions. C’est compliqué. La suprématie de l’homme blanc, c’est fatigant. « Oh well, don’t worry, we still do invade each other’s land from time to time. » Juste le siècle dernier, c’est mon pays qui a été ciblé, ce qui s’est terminé en deuxième guerre mondiale. « But you can come on my beach anytime. » Je rajoute, dans un ton léger et avec un sourire sur les lèvres. Je partage, moi, Monsieur.
Ma plage étant à quelques kilomètres, je décide d’étendre la métaphore du territoire au travail et lui montre – pas peu fière, quand même – mon bout d’uniforme à moi. Il a l’air impressionné, et j’en échappe un rire de bonheur lorsque je remonte ma fermeture éclair. « I had no idea ! Awesome ! » Je hausse les épaules, les mains enfoncées dans les poches de ma veste. Mes lèvres sont toujours étirées en un sourire. « Since when ? I mean, were you a firefighter in Poland too ? » Okay now he’s just being cute. Mon estomac fait quelques bonds dans ma poitrine, juste pour dire « !!! », au cas où je n’avais pas compris que j’appréciais le fait qu’il semble me trouver intéressante. « I was ! I’ve trained as a firefighter since I’m 16. » Et j’ai fêté mes 25 ans, ce qui veut dire que ça fait presque dix ans et que wow, le temps passe vite. « So that's almost a decade. » Je suis moi-même impressionnée, jusque-là je n’y avais pas vraiment pensé. « I also trained as nurse but in the end… Being a firefighter seemed to be my true calling. » J’aurais peut-être aimé venir à cette conclusion avant de faire un prêt et de me lancer dans les études d’infirmière, mais je me console rapidement en me disant que ce n’est pas du temps ni du savoir perdu – bien au contraire. Il faut savoir être vite polyvalent sur les interventions les plus graves, et l’équipe des ambulanciers n’est jamais contre un coup de main ou une situation déjà analysée. J’ai toujours un sourire sur les lèvres – signe que je suis plutôt heureuse. « How long have you been a lifeguard ? » Je lui retourne la question. J’hésite quelques secondes, mais c’est finalement plus fort que moi. « Do you have skinny red shorts to run on the beach in summer ? » Je demande, les yeux légèrement plissés, comme si j’imaginais déjà la scène. On blâme la propagande américaine et Alerte à Malibu.
C’est la première fois que je suis venue à la plage, et ce ne sera sans doute pas la dernière – étant donné le peu que j’ai pu en profiter aujourd’hui. « I’m glad you did, this is the best place in SF. » Son commentaire m’arrache un rire. « I’m sure it is. » Peut-être que son opinion est un peu compromise, mais je veux bien le croire. Je lui ferais quand même part de mon verdict lorsque je connaîtrais un peu mieux la ville. « There are so much things to do here. Diving, for instance. » Mes sourcils se froncent légèrement. Je n’ai jamais plongé, je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de le faire. Mes excursions à la plage en Pologne étaient limitées à des vacances, et ce n’était pas dans mes tops priorités. « I’ve never done that… Is it not too cold, down there ? » Mes connaissances en plongée sont très limitées, et je retiens d’autres questions idiotes du genre « mais il fait pas tout noir aussi ? » et « c’est pas dangereux avec les monstres ? ». Très limitées, j’ai dit. Bart me montre un coin apparemment assez sympa près de la plage, mais il y a ce foutu brouillard sur le chemin. Je retiens le nom, tout de même. On ne sera pas tout le temps en hiver, et je suis ici pour un moment. « It’s about time but you’ll get used to it. » J’observe son visage quelques secondes avant de sourire, presque rassurée. J’espère bien, en tout cas.
Alors qu’on avance vers la ville, les questions continuent et j’y réponds, presque suspicieuse. Ça le fait sourire, et il faut le dire mais il est plutôt beau à regarder, quand même. « Just curious. » Je plisse légèrement les yeux mais accepte sa réponse. Élabore un peu, même. Mon rythme de sommeil et de vie est encore bien fucked up, ce qui m’offre du temps libre à des heures où tout le monde dort. J’ai plus regardé de séries ces dix derniers jours que ces trois derniers mois. Puis je suis tombée sur The Witcher, et c’est finalement le jeu qui me tient compagnie depuis deux nuits. « No way ! » What, yes way ?! Lorsque je relève la tête et qu’on échange un regard, je lâche un rire amusé devant son air bienheureux. De toute évidence, il connaît, et ça me rassure un peu sur sa culture et ses goûts. On est parti pour bien s’entendre. Quand je ne l’agresse pas par mégarde. « Sure, all of them. I love them all but the third one is a masterpiece. For the graphics as well as the gameplay. » Je lève une main en l’air, presque exaspérée de cette vérité si belle à entendre. « I know ! » J’ai beau avoir parcouru le jeu à plusieurs reprises, je découvre toujours des petits trucs ici et là. Le bonus étant qu’il s’agit d’un jeu polonais et que je peux le mettre dans ma langue sans avoir de décalages ni de sous-titres. Une pépite. « Have you watched the TV show ? » Je demande, curieuse. Je ne sais pas si Bart sera très sensible aux charmes de Henry Cavill qui, bien que j’ai douté de lui les deux premiers épisodes, a tout de même fait un bon Witcher. Différent du jeu et des livres, c’est comme découvrir l’histoire d’une nouvelle manière.
« I'm not a big fan of shooting games. » Je hoche la tête, comprenant que trop bien. Piotr a tendance à jouer à ces jeux-là, mais la violence gratuite sans réflexion autre que « c’est nous les gentils » et la guerre ne m’ont jamais vraiment attirés. « But fantasy worlds and scifi are my things. » Dans l’élan de sa confession, ma main vient attraper son bras alors qu’un rire heureux m’échappe. « Are you a mind reader or is this the beginning of a great friendship ? » Je m’emballe un peu, pardon. Je le relâche en me mordant légèrement la lèvre, ne m’excusant pas de ce contact soudain. On arrive finalement à la station de tram, où déjà quelques personnes attendent. « Do you take the cable car everyday ? » Je demande, un peu curieuse. Avant de débarquer ici, je pensais que ces tram étaient exclusivement réservés au tourisme. Jusqu’à ce que je ne fasse un trajet avec l’un d’eux, et qu’aucune police du tourisme ne vienne m’arrêter. Lorsque la voiture arrive, je ne peux pas m’empêcher de relâcher un rire devant leur apparence si particulière. « Never have I ever traveled in something so cute. » On laisse passer quelques personnes qui prennent les dernières places assises, nous laissant la plateforme debout. Je me retrouve donc presque collée à Bart, nos mains proches sur la barre pour nous accrocher. « Is it a long ride ? » Je demande, relevant légèrement la tête pour trouver nos visages séparés d’à peine quelques centimètres. Malgré cette nouvelle proximité, un sourire amusé s’installe sur mes lèvres. J’ai l’impression de partir à l’aventure. J’espère juste ne pas tomber du train en marche. Je suis trop jeune pour mourir, merci.
Dernière édition par Mila Kowalski le Ven 27 Déc - 17:15, édité 1 fois
Bart Wiley
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≡ POSTS : 414 ≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire. ≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire. ≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur. ≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020. ≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie. ≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus. ≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone. ≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie. ≡ RPS :
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Sujet: Re: Drowning where you are ☾ Mila Ven 27 Déc - 4:08
Drowning where you are
Mila & bart
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☾ Tu lâches une bombe en disant que les Européens ont déjà envahi le territoire de tes ancêtres, alors pour une plage, t’es plus à ça près. Elle ne connait pas encore ton humour, alors t’es un peu trop direct, mais tu dis ça avec le sourire, en espérant que ça passe un peu mieux. T’es le fils d’un Pueblo, un mélange Hopi-Zuni, et depuis que t’es petit, on t’a dit que les blancs vous ont massacré. En plus, l’histoire le confirme, ce n’est pas un mythe comme les redneck oseraient le dire. Alors, t’hésites pas trop avant d’avancer ce que tu penses, mais c’est un peu gros par rapport à la réplique de Mila. Tu pensais t’être tiré une balle dans le pied direct en réfléchissant, mais elle se montrait beaucoup plus maligne que ça. « Oh well, don’t worry, we still do invade each other’s land from time to time. » Tu laisses un rire s’échapper. Oh oui, t’étais au courant. T’aurais pas perdu la moitié de ta famille maternelle en Syrie sinon. Tu penses que tu lui dois une explication. Alors, tu fais quelques pas avant de lui répondre. « Yeah. But now it’s not about taking the other’s territory anymore. It’s about capitalism and fascism. » Tu fais une pose et tu reprends en tournant la tête vers elle. « I’m half Native-American, half Syrian. So, I’m related to the victims of both kind of invasions. » Tu souris en reportant ton attention sur le sol. « Sad, right ? » Tu dragues avec ton mal être maintenant, bonhomme ? Bien joué, ça va lui plaire, tiens. Comme si elle n’avait pas assez de chats à fouetter comme ça. Elle t’invite quand même à retourner sur sa plage, alors tu laisses un nouveau rire t’échapper. « Okay. Now I’m sure I’ll bump into you another time but on purpose. I know where to find you. » Elle joue à ce petit jeu, faut pas te provoquer parce que t’es lancé maintenant.
Elle t’impressionne, Mila. Elle est pompière, elle aussi elle consacre la moitié de son temps à secourir les gens. T’y pensais pas du tout. Tu croyais qu’elle aussi c’était une artiste, qu’elle était un peu comme sa meilleure amie, mais en fait, pas du tout. C’est la première fois que t’es devant une nana aussi badass et t’es carrément charmé. Tu t’en caches même pas d’ailleurs, ça se voit sur ta tête. Mais t’es aussi super curieux, alors tu lui poses des questions sur son parcours. « I was ! I’ve trained as a firefighter since I’m 16. » Tu montres que t’es encore plus impressionné en écarquillant les yeux. Et en plus, ça fait presque dix ans qu’elle est dans les rangs des soldats du feu. Elle renchérit même en disant qu’elle a aussi été infirmière. T’avais jamais entendu ça, alors faut que tu confirmes ce que tu penses. « Wow ! I’m impressed. You almost devoted half of your life to the people.That’s amazing ! » À côté d’elle, tu fais pâle figure, mais en plus d’être charmé, t’es content. T’as enfin trouvé une personne qui vient d’intégrer ton cercle avec une profession semblable à la tienne. Quand tu racontes tes journées aux autres, soit ils en ont rien à foutre, soit ils ne font pas la différence avec d’autres situations. Tu vas pouvoir lui déballer tout un tas d’anecdotes quand tu la verras et elle pourra en faire autant avec toi, t’es sûr que tu peux comprendre une partie de ses interventions, même si t’es formé à l’eau et pas au feu. « How long have you been a lifeguard ? » Qu’elle te demande avec le sourire qui te plaisait déjà beaucoup. Tu regardes en l’air en te mordant la lèvre. Tu réfléchis, ça fait un bail aussi. « I started after graduation. So it’s been… Eight years. But I also went to college. My job as a lifeguard was a way to save money to pay my school fees. » Quand tu penses que t’étais destiné à jouer au football à l’origine. Ce n’était jamais compliqué de devenir sauveteur, mais t’as pas fait que ça. « I’m also an oceanographer. I studied sea species and I got my Msci… Well, my Master of Science. I prefered action rather than being sitting in a lab all day, so I chose lifeguarding instead of oceanography. » Tu marques encore une pause avant de reprendre. « But I found a way to combine both. I love diving, so sometimes I work for the San Francisco State University and I collect sea species semples for them. » C’est ton bagout qui t’a conduit là. Si t’avais pas un peu tapé du poing sur des tables pour dire que t’étais pas juste l’incarnation de Mitch Buchannon en spécifiant que t’es aussi un plongeur certifié et un scientifique, t’aurais jamais pu avoir un travail aussi intéressant. Tu réalises que t’en a fait du chemin aussi. En pensant à Mitch, Mila te fait une réflexion qui te fait marrer. « Do you have skinny red shorts to run on the beach in summer ? » T’as affiché ton grand sourire. « Guess what ? Leo thought about it when I got my lifeguard certification. I never wore it. I feel like I’m naked with it. » Tu hoches la tête avec un sourire en coin, ton habituel n’importe quoi. T’étais pas sûr de mentionner le prénom de l’autre glandu, mais tu l’as fait quand même parce qu’elle avait certainement dû en entendre beaucoup parler de ce phénomène.
T’es un petit malin, alors tu glisses ni vu ni connu que la plongée, à SF, c’est l’feu. Forcément, sa réponse te séduit. « I’ve never done that… Is it not too cold, down there ? » Tu tournes la tête vers elle avec le sourire en coin qui n’a pas quitté tes lèvres, puis tu reportes ton attention droit devant toi avant de répondre. « I can teach you, if you want. It’s beautiful down there and it’s not too cold but the pressure makes you think it is. So you have to take your time to go deeper. » Ce sera un plaisir pour toi de la voir en combi. Bon, y’a pas que ça, t’aimerais vraiment pouvoir partager ton hobby avec quelqu’un d’autre qu’un collègue surtout que nager avec un banc de poissons, c’est une véritable expérience et puis peut-être que vous aurez l’occasion de croiser d’autres animaux marins qui peuvent se montrer très sympathiques avec les plongeurs.
T’es vraiment content, t’aurais jamais soupçonné que Mila avait cette personnalité, qu’elle pouvait se rapprocher à ce point de ce que tu aimes le plus depuis toujours. Elle en rajoute une couche, en te disant qu’elle joue à The Witcher et que c’est dessus qu’elle termine ses nuits parce qu’elle est encore un peu décalée. T’en reviens pas, même si c’est le plus gros point commun que t’as avec tes potes, il fallait aussi que la nouvelle venue soit une fane de la franchise. En plus, le studio est Polonais. Tu ne caches pas ton enthousiasme et tu lui parles un peu du jeu, tu comprends qu’avec sa réponse, elle est d’accord avec toi. « Have you watched the TV show ? » Là, tu hoches la tête de gauche à droite. « Not yet ! My shifts are terrible lately. Like, I’m exausted everytime I’m home. I’ll watch it when my schedule will allow me to. » T’espères que ça viendra vite parce que tu dois éviter tous les spoilers sur internet et ces saloperies d’articles qui pop de partout depuis une semaine. « Next time, we’ll talk about it. I promise. » T’es un peu déçu de ne pas pouvoir en discuter avec elle, même si t’en crèves d’envie, parce que t’as suivi tous les trailers alors que tu détestes ça d’ordinaire. T’attendais juste de pouvoir avoir le temps de bingewatch l’intégralité de la saison un. Tu lui confies ensuite que t’es pas un fan de jeux de tir, sauf quand ça se passe dans un univers alternatif, tu ne supportes juste pas de tirer sur des gens dans des jeux réalistes. T’aimes vraiment pouvoir te plonger dans un monde parallèle. C’est ça pour toi, les jeux vidéo : oublier qui tu es pendant quelques heures. T’es un peu surpris quand Mila attrape ton bras. « Are you a mind reader or is this the beginning of a great friendship ? » Tu lui souris encore alors qu’elle enlève sa main, ça t’a juste fait louper un battement, rien de grave. « We are already friends… Since you showed me that you’re a firefighter, our friendship was scelled. » Tu ris à la fin de ta phrase, mais tu ne sais pas trop pourquoi parce que tu penses vraiment ce que tu dis.
Vous veniez d’arriver au tram et vous n’êtes pas les seuls à vouloir emprunter le réseau de transports. Tu vois les phares de la machine qui arrive au loin. « Do you take the cable car everyday ? » Te demande la Polonaise alors que t’entends la cloche du tramway qui annonce son arrêt dans la brume. « Almost, yes. The less I take the car, the better. » Puis le wagon s’arrête devant vous. Ils étaient vraiment particuliers ici, c’est pour ça aussi que tu les aimais bien, t’avais l’impression de voyager dans un monde steampunk, où la science fiction se mêle à l’époque victorienne. « Never have I ever traveled in something so cute. » Tu la laisses grimper devant toi, t’es pas un salaud, tu connais les bases de la galanterie. Merci bro, je te revaudrai ça. Il n’y a plus de places assises, alors vous restez debout, cramponnés aux barres disposées tous les deux mètres dans les couloirs. « There aren’t any cable cars in Poland ? » T’es un peu étonné, mais au final tu crois juste confondre Prague avec Cracovie. Ces villes n’étaient pas si éloignées, mais ce n’était pas le même pays quand même. T’hésites à lui dire de mieux s'aggriper à la barre. Même si c’est une grande fille et qu’elle pourra le réaliser toute seule, les trams ne sont pas récents et lorsqu’ils freinent, il faut parfois bien se tenir au risque de se retrouver propulsé trois mètres plus loin. Il y a pas mal de monde autour de vous. Alors, quand Mila te repose une question et que tu baisses ton regard vers son visage, tu te noies dans ses prunelles bleues avant de lui répondre calmement. Elle est vraiment proche de toi, inutile de parler trop fort. « More than half an hour and around… fifteen stops, i’d say. » Impossible pour toi de détourner les yeux, tu ne t’attendais pas à te retrouver aussi près d’elle si vite, mais t’es pas un creep, alors tu finis par détourner tes mirettes et regarder au bout du tramway jusqu’à la cabine du conducteur. Tu vois une voiture lui couper la route, alors ton premier réflexe est de dire brutalement. « Watch out ! » Tu t’es déjà cramponné à la barre, mais Mila n’a pas encore l’habitude, alors tu la rattrapes par la taille. Tu lui souris. « These brakes are really strong. » Tu ne défais pas ton bras, au cas où une nouvelle secousse viendrait à vous surprendre de nouveau.
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Mila Wiley
[reboot]
≡ POSTS : 503 ≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994) ≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant. ≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District. ≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley. ≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley. ≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet. ≡ RPS : ☾ Say I do (Bart #14 // août)
≡ AVATAR : Willa Holland ≡ CRÉDITS : ginger squid (ava) ≡ WHO ARE YOU : ginger squid ≡ AUTRES VIES : Ana & Leo ≡ INSCRIPTION : 24/12/2019
Sujet: Re: Drowning where you are ☾ Mila Ven 27 Déc - 19:25
Ocean Water
Bart & Mila
Le vingt-et-unième siècle est sensible, exemple numéro un : une balade sur la plage se termine en discussion sur la guerre. Je me demande s’il existe vraiment une bonne raison de se faire la guerre, parce que du moment qu’il y a une raison et l’ego d’hommes fragiles en jeu – l’affaire est lancée. Hier, aujourd’hui, demain. On sera bien assez fou pour aller se faire la guerre sur la lune quand on aura saccagé cette planète. « I’m half Native-American, half Syrian. So, I’m related to the victims of both kind of invasions. » Je l’observe du coin de l’œil quelques secondes, plus pour vérifier son état d’esprit que la couleur de sa peau. « Sad, right ? » Il rajoute avec un mince sourire et je hausse les épaules. « That’s a heavy heritage to carry. » Triste, sans aucun doute, mais une partie de son identité dont il peut être fier. Félicitations à lui, il n’est pas le typique mâle blanc privilégié. J’essaie de faire redescendre la pression avec un semblant de plaisanterie, et une sorte de consentement étrange ? « Okay. Now I’m sure I’ll bump into you another time but on purpose. I know where to find you. » Ça le fait rire et je garde un sourire amusé. « I’ll try not to bump you this time. » Je promets, hésitant à m’excuser une nouvelle fois pour notre rencontre un poil houleuse. Mais on est passé à autre chose alors je ne le fais pas.
À la place, on embraye sur nos occupations professionnelles. On fait connaissance, quoi. Je trouve son métier plutôt cool et il a l’air d’être impressionné par le mien – ce qui me fait un peu trop plaisir. Girls can be badass too, Sir. Être pompier n’est pas le genre de métier qu’on fait lorsqu’on ne sait pas quoi faire. Ça commence généralement en petite obsession du plus jeune âge, l’envie d’aider tout en étant dans l’adrénaline ensuite. Mes parents ne me prenaient jamais au sérieux lorsque je disais vouloir être pompier, et c’est tout autant pour qu’ils arrêtent les moqueries que par envie que j’ai commencé à servir lorsque j’avais 16 ans. Les études d’infirmière, c’est parce que je pensais avoir besoin de stabilité. Mais les pompiers, ça reste une partie importante de ma vie – ce qu’il souligne. « Wow ! I’m impressed. You almost devoted half of your life to the people. That’s amazing ! » Mes sourcils se froncent légèrement. C’est une manière de voir la chose, effectivement. J’arrive quand même à penser que je m’occupais déjà de mon frère, dès toute petite, et que c’est carrément toute ma vie que j’ai dévoué aux autres… « I wouldn’t know what else to do. » Je pourrais me plaindre mais si je suis honnête, j’aime assez être utile et aider les autres. J’ai aussi besoin de bouger et d’un peu d’action, même si ça peut être dangereux.
Puisqu’on a assez parlé du Pokémon Feu, je tourne la conversation sur le Pokémon Eau. Il y aura au moins une bataille, dans un futur plus ou moins lointain, pour décider du vainqueur de cette lutte qui dure depuis trente ans. Il est sauveteur depuis huit ans. Au final, nos parcours se valent et je trouve ça… Intéressant. Je n’aurais jamais pensé avoir autant en commun avec Bart, la première fois que je l’ai vu. Puis, il faut dire que Dawn m’en a fait un portrait un peu plus grossier et coloré que ça. « I’m also an oceanographer. I studied sea species and I got my Msci… Well, my Master of Science. I prefered action rather than being sitting in a lab all day, so I chose lifeguarding instead of oceanography. » Il n’a effectivement pas la tête du type capable de rester sur place toute la journée. Un autre point commun. Je me contente de sourire lorsqu’il m’informe qu’il a tout de même combiné ses études avec le Lifeguard. « Your job seems pretty cool. » De là à vouloir l’échanger avec le mien, non. Mais il a toutes les petites cases qui m’intéressent de cochées, et franchement c’est pas trop classe de se présenter comme sauveur de vies au quotidien ET scientifique ? Je me sens quand même obligée de poser la question qui, je ne le doute pas, est incontournable avec son métier : le short de bain rouge. Ça le fait rire, et j’avoue que moi aussi. « Guess what ? Leo thought about it when I got my lifeguard certification. I never wore it. I feel like I’m naked with it. » Leo semble être le genre de garçon à penser à tout, donc. « I still think I would like to see it. » Je le taquine, juste parce que son inconfort m’amuse. Eh, le confort de nous mesdames est quotidiennement testé à cause de ces bons messieurs, donc on partage ça aussi.
Ça ne m’étonne donc pas lorsqu’il mentionne la plongée en activité à faire à la plage. Ma surprise réside surtout dans le fait que, dans l’ensemble, je ne connais rien à la pratique de cette activité et à ce qu’on trouve dans les fonds marins. Des aliens, c’est certain. « I can teach you, if you want. » No, I do not want to die. Ma tête se penche légèrement sur le côté, j’ai presque l’impression qu’il voulait en venir là depuis le début – non pas que ça me dérange. « It’s beautiful down there and it’s not too cold but the pressure makes you think it is. So you have to take your time to go deeper. » Sa dernière phrase me fait tiquer légèrement, parce qu’elle résonne et peut s’appliquer à bien d’autres choses que la plongée. Mais définitivement, c’est une activité que je ne maîtrise absolument pas « All right, I’ll add « diving » to my to do list. » Je glisse avec un sourire. Puis j’y réfléchis une seconde. « When it gets warmer. » Même s’il ne fait pas froid en bas, ça sera peut-être plus agréable s’il faut chaud en haut.
C’est décidé, en tout cas : je lui envoie une demande d’ami sur Facebook dès que je suis arrivée à la maison. Et c’est définitivement très facile de me séduire, puisque apparemment il suffit de me parler de Witcher. Je suis presque déçue qu’il n’ait pas encore eu le temps d’attaquer la série. « Not yet ! My shifts are terrible lately. Like, I’m exausted everytime I’m home. I’ll watch it when my schedule will allow me to. » J’ai aussi cru comprendre qu’il a eu quelques soirées auxquelles participer – pour fêter le nouvel an et son anniversaire quelques jours plus tard. C’est peut-être trop tard et trop hors contexte pour le lui souhaiter maintenant ? « Next time, we’ll talk about it. I promise. » J’acquiesce en souriant. « I’ll hold you on that. » La conversation dérive sur les jeux vidéos et il semble qu’on ait les mêmes goûts de ce coté-là. Ça commence à faire beaucoup, si vous voulez mon avis. Y’a hippopotame sous gravillon. « We are already friends… Since you showed me that you’re a firefighter, our friendship was scelled. » Ça me fait rire. Ah, bah s’il fallait que ça… « Are you friends with all of San Francisco’s firefighters then ? » Mine de rien, ça fait un petit paquet de monde, tout de même.
On arrive finalement en terrain civilisé et mécanisé. Je lui demande curieusement si c’est là son trajet quotidien, et ça l’est. Le mien consiste à vingt minutes de bus, pour le moment. Je n’ai pas spécialement envie de me mettre à conduire aux USA, déjà parce que ça fait de la paperasse et surtout un test payant à faire mais parce que c’est un terrain inconnu que j’essaie d’apprivoiser petit à petit. Le wagon approche et on y grimpe, alors qu’il me demande si on n’en a en Pologne. Hum. On a une si mauvaise réputation comme pays ou bien… ? « There are. But I rarely took them. » Enfants, l’école était à proximité et pour le reste, Maman Kowalski préférait faire chauffeur plutôt que payer deux abonnements de transports en commun. « I had a car. » Je précise, pour une sombre raison que j’ignore puisque ça ne va sans doute pas changer l’opinion que Bart a sur moi de savoir que j’avais une vieille bagnole pourrie et un peu cabossée – cadeau de son précédent propriétaire, je conduis très bien eh. Je crois que le manque du pays et de l'avant commence à se faire sentir, malgré la vague de changements, et que je m’attache à des choses trop matérielles. Bref. Je demande si le voyage va être long, parce que notre nouvelle position n’est pas des plus confortables et pratiques. Et qu’on est proches, aussi, dans le genre envahissement de l’espace personnel proches. « More than half an hour and around… fifteen stops, i’d say. » Mes yeux s’écarquillent légèrement. « That’s a lot ! » Je n’étais pas prête. Je n’étais pas prête non plus pour le freinage un peu brutal du tram, malgré l’avertissement de Bart. Bien qu’accrochée à la barre, mon corps était déjà parti de l’autre côté et ç’aurait été fini de moi si le sauveteur ne m’avait pas rattrapée. Mon rythme cardiaque s’emballe légèrement, je ne sais pas si je dois blâmer le coup ou le jeune homme pour ça. « These brakes are really strong. » Son bras reste près de ma taille, et il y a ce sourire presque satisfait sur ses lèvres. You are really strong. Olala, ne l’énonce pas à haute voix, ça, Mila. « Right. » Je ne dis rien pour le paluches qui traînent, bien que les pommettes commencent légèrement à me chauffer et que je suis obligée de détourner le regard pour ne pas le fixer et me mettre à sourire bêtement. Je suis en total contrôle de la situation, il n’y a pas à dire.
Les arrêts sont effectivement fréquents et, après plusieurs observations pour éviter de trop regarder Bart, j’en viens à la conclusion que ce mode de transportation est dangereux. Outre les freinages abruptes, le ratio nombre d’usagers / sorties est beaucoup trop grand. Je me fais la note mentale de me renseigner sur le nombre et la fréquence d’accidents qu’il peut y avoir par an, et en particulier dans le quartier couvert par la Station 11. On ne discute pas tant que ça le long du trajet, sans doute à cause de la proximité presque forcée entre nous et parce que les oreilles indiscrètes sont nombreuses autour. Il redevient bavard alors qu’on approche de Castro, m’indiquant des endroits sympas ici et là. Je suis assez soulagée lorsqu’on retrouve la terre ferme et l’air frais d’un début de soirée. Bon, maintenant il me reste à déterminer si on se sépare maintenant ou plus tard, mais je n’ose pas lui poser la question. Hey, on vient de passer une demi-heure ensemble collés l’un à l’autre, ça te dit de me raccompagner jusqu’à chez moi bien que je ne t’inviterai pas à entrer et que la raison première qu’on voyage ensemble n’est plus ? Avec tout ça, j’en ai presque oublié mon coup de flip de tout à l’heure – et c’est tant mieux. « So… Can we take a rain check on that drink ? » Je demande, hésitante – plutôt sur le forme que le fond. « Is this how you say ? ‘Take a rain check’ ? » C’est une expression assez étrange, quand on y pense – n’y pensons pas, du coup.
Spoiler:
Cette réponse est longue af I'm so sorry
Bart Wiley
shut up and dive
≡ POSTS : 414 ≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire. ≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire. ≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur. ≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020. ≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie. ≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus. ≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone. ≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie. ≡ RPS :
Caught up in the waves ☾ Mila ≡ AVATAR : Timothy Granaderos ≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs) ≡ WHO ARE YOU : Snapdragon ≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak ≡ INSCRIPTION : 24/12/2019
Sujet: Re: Drowning where you are ☾ Mila Sam 28 Déc - 17:58
Drowning where you are
Mila & bart
I'll take it as it comes Moderne Luxury Are you a part of me? It's in the scenery What you left for me Another night out
☾ « That’s a heavy heritage to carry. » It is and not really. Que tu penses en regardant droit devant toi. C’est difficile quand tu te mets à la place de ta famille qui tous les jours subit diverses attaques sans que tu ne puisses rien y faire. Il y a certain.e.s de tes cousin.e.s que tu n’as jamais pu rencontrer qui vivent encore proche d’Alep et peut-être que tu ne les verras jamais, mais tous les jours, tu espères un cessez-le-feu. « Everyday. » Que tu réponds avec une grimace. Ton métissage ne se voit pas des masses, parce que tes parents aussi sont le fruit d’un mélange de cultures, mais les coutumes, aucun de vous n’y a échappé dans ta famille. Tu t’es quand même tapé quelques blagues ou remarques racistes quand t’étais gamin, quand tes assaillants t’ont entendu parler avec ta mère ou quand vous avez eu ces exposés à faire sur votre généalogie. Mila ne se laisse pas intimider par tes réponses un poil négatives sur cette histoire de territoire. T’as le droit de venir sur son petit bout de plage, tu joues le jeu en répondant que tu viendras l’y voir de ton plein gré. « I’ll try not to bump you this time. » Sa réponse te fait sourire, au moins vous pourrez vous revoir sans vous agresser, c’est déjà pas mal.
Parler de vos métiers, ça vous rapproche direct et tu ne t’attends absolument pas à ce que la Polonaise te dise qu’elle est pompière, tu ne caches même pas ta surprise, alors tu lui en fais part en réalisant aussi qu’elle s’est dévouée aux autres pendant quasi la moitié de sa vie. « I wouldn’t know what else to do. » Tu la regardes un peu en réfléchissant, puis tu lui réponds. « Same. I get bored pretty quickly and when it happens, I can be an ass. » Sois honnête, vieux. Ce n’est pas qu’en te faisant chier que tu deviens insupportable, tu l’es au quotidien. Bizarrement, t’arrives à te tenir quand même un peu avec Mila, mais ça c’est parce que tu ne la connais pas bien. ‘Suffit qu’elle traine un peu plus à la coloc à l’avenir pour se rendre compte que tu tiens bien ta réputation de relou national. Pour le moment, elle trouve ton boulot cool. Peut-être que par extension, tu l’es aussi un peu à ses yeux. Te fais pas d’illusions, si c’est le cas ça ne va pas durer, imbécile. « Yeah ! I love it. At least I don’t get bored. » C’est peut-être pour ça que t’es pas chiant là, c’est parce que tu reviens d’une journée où t’as eu le droit à un peu d’action, mais y’a parfois des jours où vous tournez en rond avec les collègues comme quand il pleut et c’est là que tu vois que t’es pas le seul à ne pas avoir la lumière à tous les étages parce que tout ton shift peut se barrer en cacahuète. Pour vous occuper, vous avez déjà joué au foot sur la plage alors qu’il pleuvait des seaux d’eau. C’est rare, mais c’est bien arrivé. Mila embraye sur les clichés et tu dois avouer que t’attendais un peu à ce genre de comparaison avec Alerte à Malibu. C’est un peu le genre de référence que les gens font automatiquement quand tu dis que t’es sauveteur en mer. Ah, et donc tu cours au bord de l’eau avec un flotteur rouge aussi ? sedfgbuzegfiuze oui, presque. Elle te dit qu’elle voudrait quand même te voir dans le short débile que Leo t’a offert y’a quasi dix ans, alors tu pouffes de rire avant de répondre. « The day I’ll wear it in front of you, I’m not sure you’ll keep your clothes on very long after. » Tu ne peux pas t’empêcher d’éclater de rire. T’es un monstre, Bartholomew. La pauvre, elle est déjà assez timide, un peu comme sa meilleure copine, et toi, tu débarques avec tes remarques sexuelles alors que ça fait juste dix minutes que vous parlez sérieusement. Bien ouej. Toi qui ne voulais pas la faire fuir, tu peux lui dire adieu !
Vous en venez à parler d’un autre domaine qui vous passionne : les jeux vidéo. Elle te dit qu’elle a poncé The Witcher 3 et tu tombes des nues. Mais, tu lui confies aussi que t’as pas encore vu la série parce que tu la gardes au chaud pour quand tu seras reposé. Tu lui promets que vous pourrez en faire votre prochain sujet de conversation et elle te répond qu’elle te tient au mot. Elle te dit aussi que ce nouveau point commun marque le départ d’une grande amitié. Quand tu lui dis que c’était déjà fait au moment où t’as su qu’elle sauvait aussi des vies, elle te répond « Are you friends with all of San Francisco’s firefighters then ? » Tu ris et hoche la tête de gauche à droite. « You’re the first one I meet outside work. » Ouais, ses collègues en uniforme ne sont pas vraiment tes potes, vous vous croisez souvent, mais seulement en speed parce qu’ils prennent le relais après vous la plupart du temps. D’ailleurs, peut-être que tu pourras la voir en uniforme parfois. She must be so cute with a helmet. Arrête de fantasmer, ça va se voir.
Vous arrivez à la station et le tram ne tarde pas à arriver. Elle trouve vos petits wagons ambulants très mignons, c’est là que tu lui demandes quand vous êtes enfin montés si elle en avait aussi à disposition en Pologne. « There are. But I rarely took them. » Tu acquiesces, tu ne sais pas trop quoi répondre. En plus vous êtes super proches, alors c’est difficile de rester concentré sans te perdre dans ses yeux bleus. Elle te précise qu’elle avait une voiture et tu souris parce que tu t’en doutais un peu. « I supposed you did. » T’aurais pu lui dire que c’est long de couvrir certains trajets à pied ou à cheval, mais tu ne dis rien de plus parce que tes taquineries vont vite la gonfler sinon. T’as déjà fait fort y’a quelques minutes. Tu précises un peu après que vous allez vous arrêter une quinzaine de fois et elle trouve que ça fait beaucoup. « Yup. Big city, long ride. » Tu te doutes que Cracovie n’était pas une si petite ville non plus, mais réseau de transports de San Francisco couvrait des trajets un peu chelou par rapport aux quartiers desservis. Tu détournes les yeux pour ne pas la rendre mal à l’aise à force de la dévorer du regard, puis tu captes direct que le tram va piler car une voiture lui coupe la route. T’es bien accroché, mais pas elle alors par réflexe, tu la rattrapes. Tu lui dis que les freins ne font pas semblant et elle te confirme qu’elle s’en est rendu compte. Tu laisses ton bras trainer autour d’elle, au cas où ça se reproduirait. Les Américains conduisaient un peu comme des culs, ça pouvait re-arriver, mais faut que t’admettes que t’en profites un peu quand même, p’tit Bart. Bah oui, tu restes fidèle à toi-même. En plus c’est tout benef’ parce qu’elle a commencé à rougir. So sweet.
Vous êtes bien silencieux pendant une partie du trajet, jusqu’à que vous arriviez aux alentours de votre quartier de résidence, alors tu en profites pour lui montrer quelques trucs par la fenêtre. « Twin Peaks is over there. You can see the whole city from there and it’s breathtaking at night. » Tu attends un peu t’en rajoutes. « And if you like hiking, there is the Noe Peak trail hidden behind there. » Tu lui montres encore où c’est. Une voix d’homme enregistrée retentie en disant Castro Station et vous descendez. « Oh and there is also the GLBT museum right there. Same as the castro theater. » C’est bon ? T’as fini de te prendre pour le guide du routard ? Ça te fait penser que tu pourrais l’emmener au ciné un de ces quatre. Quoique, elle t’a déjà rembarré pour aller boire un verre. Vous quittez le quai et tu l’accompagnes à l’opposé de ton chemin pour la ramener chez elle. « So… Can we take a rain check on that drink ? » Quelle te demande alors que vous remarchez encore l’un à côté de l’autre. Ah ! Tu t’es pas tant fait rembarrer que ça finalement ! C’est elle qui te repropose. Ça avance bien votre histoire, dite donc ! « Is this how you say ? ‘Take a rain check’ ? » Tu ris et tu t’arrêtes pour te mettre face à elle « Yes, it is ! Take a raincheck » Elle galère un peu, mais tu ne corriges pas. D’une part parce que toi ça te gonflerait vite qu’on te reprenne, mais en plus ça viendra tout seul quand elle vous aura tous entendu suffisamment bavasser. Tu la regardes vite fait, puis tu lui demandes. « Can I have your phone, please ? » Quand elle te le passe après l’avoir déverrouillé, tu entres directement ton numéro de téléphone dans son répertoire et tu lui rends. Heureusement que tu connais le trajet par cœur jusqu’à la liste, parce que tu ne capte que dalle au Polonais. « Text or call me when you’ll be free. I mostly leave work at 6 or 7 pm everyday until next week. » Puis tu lui souris. Tu lui laisses le champ libre pour choisir le jour qui l’arrange le mieux et aussi lui laisser le temps qu’il lui faut pour considérer la proposition, mais t’es pas sûr de trop lui en laisser non plus, parce que tu te surprends à être un peu pressé d’être à ce moment. Tu ne veux pas passer pour un forceur, elle a peut-être besoin de réfléchir encore. T’as pas pris son numéro, au fait, du gland. Pas grave, peut-être qu’elle t’écrira avant ou alors, tu pourras souler Ginny pour qu’elle te le file. Vous vous remettez en route un peu après.
Quand vous arrivez devant la galerie d’Art, tu ralentis l’allure, puis tu te remets face à elle. « I know only one art gallery in our district so… I suppose you just arrived home. » T’avais fait un grand détour. Bon, ce n’était même carrément pas ta direction, mais tu t’en fous. Tu lui as dit que t’aimais bien marcher de toute façon, tu ne feras pas si creepy que ça. T’en profites pour regarder à l’intérieur. Tu vois des toiles sur les murs et beaucoup de vide, tu ne comprends pas grand-chose à l’art en général, donc tu te passeras de commentaires, mais t’aimes bien l’atmosphère qui se dégage depuis l’extérieur alors tu donnes quand même ton avis. « It’s nice inside. » Il n’y avait personne à l’intérieur, les Jaroszchose avaient probablement déjà débauché, alors tu regardes l’heure sur le cadran de ton téléphone et tu reportes ton attention sur Mila. « This is the moment when I say that I should probably go now. » Un sourire en coin plus tard, tu poursuis. « It was nice to see you and know you better, Mila. I’m glad you almost hit me. » Puis tu te mets à rire. C’était un peu maso dit comme ça, mais le pire étant que c’était la vérité. T’aurais aimé l’étreindre, mais vous n’en être pas encore là, alors tu te contentes de lui faire un signe de la main rapide. « Have a good evening, take care ! Tell Dawn I say hi ! » Puis tu te détournes et tu repars dans le sens où vous êtes venus.
T’as un petit sourire de Bart-heureux. Ça s’est super bien passé avec Mila. Et en fait, elle te plait vraiment beaucoup. T’es plutôt pressé qu’elle te recontacte pour aller boire ce fameux verre. Quand tu diras à Leo que t’as presque un date avec la Polonaise, t’es quasi sûr qu’il ne sera pas surpris. Bon, en général, ça ne dure pas tes histoires alors t’as appris à ne plus en parler et faire tes bails tout seul sans trop t’afficher. Mais là, t’as vraiment des choses en commun avec elle, t’as pas juste seulement envie de contact physique, tu veux surtout savoir qui elle est plus en détail.
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Je voulais réduire et guess what ? Bah j’ai pas réussi !
Mila Wiley
[reboot]
≡ POSTS : 503 ≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994) ≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant. ≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District. ≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley. ≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley. ≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet. ≡ RPS : ☾ Say I do (Bart #14 // août)
≡ AVATAR : Willa Holland ≡ CRÉDITS : ginger squid (ava) ≡ WHO ARE YOU : ginger squid ≡ AUTRES VIES : Ana & Leo ≡ INSCRIPTION : 24/12/2019
Sujet: Re: Drowning where you are ☾ Mila Sam 28 Déc - 22:57
Ocean Water
Bart & Mila
J’ai rencontré beaucoup de gens du domaine de la sécurité, et s’il y a bien une chose en commun c’est l’envie d’aider les autres. Il y a toujours autre chose, en plus. Un héritage à honorer, un sentiment de devoir quelque chose d’invisible, l’envie de bouger tout en étant utile… « Same. I get bored pretty quickly and when it happens, I can be an ass. » L’envie de ne pas être un gros emmerdeur de première parce que l’expérience humaine peut être une vite ennuyante. Je me contente de sourire à son commentaire, ne le connaissant pas assez pour lui demander si ce n’est pas juste son état naturel. Je ne le connais pas assez mais glisse tout de même que le voir dans un remake d’Alerte m’amuserait. Il y a des petits niveaux de trucs à dire ou pas, c’est très subtil, il ne faut pas chercher à comprendre. Ça le fait rire, mais la suite est encore mieux. « The day I’ll wear it in front of you, I’m not sure you’ll keep your clothes on very long after. » Mes sourcils grimpent haut sur mon front sous la surprise, je manque même de m’arrêter dans mes pas. « Wow. » J’échappe, avant d’éclater de rire. J’ai compris ce que j’ai compris, je ne pense pas être si idiote ou à côté de la plaque que ça. Et plutôt que de m’offenser ou de faire demi-tour pour prendre un autre chemin, ça me fait rire. Je pense que je n’étais juste pas prête. Trop direct. Je finis par me reprendre, chassant l’hilarité pour adopter à nouveau un visage sérieux. « And of course you’re saying this because the scene takes place in summer, and not in a bedroom. » C’est une évidence qu’il n’y a aucunes pensées ambiguës derrière ses propos. Of course.
On arrive jusqu’à la station de tram et j’apprends que trop tard qu’on est parti pour trente minutes de voyage. « Yup. Big city, long ride. » C’est une manière de le dire. Je manque de mourir dès la première minute de trajet, alors les vingt-neuf restantes sont faites avec la presque sécurité que Bart est prêt à me rattraper à tout moment. Et c’est la seule raison de notre proximité soudaine et non énoncée ni réprimée. Je comprends qu’on arrive dans le quartier puisque je commence à reconnaître certaines rues, aussi parce qu’il commence à se transformer en guide touristique – ce qui me fait légèrement sourire. Twin peaks, hiking, il me semble reconnaître quelques noms de la liste ou déjà visités. Je n’ai pas le temps de lui demander s’il a des bons coins pour courir – pour les trois fois où j’ai pris le temps de le faire depuis mon arrivée je me suis contentée du parc le plus proche et d’un pâté de maison – mais c’est le moment de descendre de l’arrêt et ensuite c’est trop tard. « Oh and there is also the GLBT museum right there. Same as the castro theater. » Heureusement que je ne suis pas seulement de passage, puisque de toute évidence j’ai beaucoup de choses à voir. « Are you sure you’re not some sort of SF guide ? » Je demande d’une voix amusée, un sourire sur les lèvres. « Thank you. » Je taquine mais je suis plutôt contente qu’il prenne le temps de me montrer les coins qu’il a l’air d’apprécier. Je ne suis pas certaine qu’à sa place j’en ferais autant.
On commence à marcher dans ce qui me semble être la direction de mon nouveau chez moi, mais le pas est hésitant de mon coté. Je ne suis ni sûre s’il s’agit là de la bonne direction ou si l’on doit se séparer maintenant. Au cas où, et avant qu’il ne soit trop tard cette fois-ci, je lui demande (propose ?) s’il n’est pas trop tard pour le verre. Avec trop de témérité dans mon anglais, avec leur expression à la noix de coco dont je doute rapidement. J’entends le rire de Bart avant qu’il ne me devance d’un pas et qu’on s’arrête en plein milieu de la rue, l’un en face de l’autre. Mon cœur en loupe un battement, mais c’est juste parce qu’il commence à faire nuit et que j’ai vu trop de film romantiques et peut-être que. Rien du tout, ne commence pas. « Yes, it is ! Take a raincheck » Mes sourcils se froncent légèrement. Il a répété ce que j’ai dit mais plus rapidement, je suis un peu confuse mais soit. Je soutiens son regard, m’attendant à une boutade ou une remarque sur mon changement d’avis. « Can I have your phone, please ? » No. J’esquisse un sourire avant d’attraper la requête au fond de ma poche. Je le lui tends mais le retire presque immédiatement. « Please don’t run away with it. » Je commande, faussement suspicieuse, avant de bien vouloir le lui laisser. J’observe l’écran alors qu’il cherche mon répertoire – merci la langue universelle des petits dessins – et qu’il y entre son numéro. « Text or call me when you’ll be free. I mostly leave work at 6 or 7 pm everyday until next week. » Je récupère mon téléphone – et son numéro, du coup – en souriant presque bêtement. J’ai l’impression d’avoir gagné à la loterie, alors que j’ai juste récupéré le contact d’un garçon. Mignon. Et le fait que ça m’a pris une dizaine de jours pour me retrouver dans une pareille situation m’amuse presque autant que m’étonne. « What happens if I don’t call until next week ? Does the raincheck explode ? » Je plaisante un peu, juste parce que la situation est un tantinet tendancieuse et que je ne sais pas comment en sortir. « I’ll text. » Je promets, tout de même. De toute façon, l’bonhomme n’est pas un sombre inconnu que je peux ignorer parce que je sais qu’on ne se verra plus jamais. Vu la fréquentation de ma meilleure amie de son appartement et de son meilleur ami… Non, c’est trop probable qu’on se croise à nouveau – voulu ou pas.
Les rues sont finalement de plus en plus familières et je comprends qu’on marche en direction de mon chez moi. Mon rythme cardiaque s’en affole un peu mais globalement, je survis. J’attrape ma lèvre inférieure entre mes dents pour ne pas sourire trop largement lorsqu’on arrive dans la rue, réfléchis déjà aux paroles à dire pour le remercier de m’avoir raccompagné. Merci semble un bon début, on remet ça quand tu veux peut-être excessif. « I know only one art gallery in our district so… I suppose you just arrived home. » Fun fact : il y en a en réalité trois, donc on a eu de la chance. Je le tais et souris, tout en concentrant mon regard dans le sien. « I am. Thank you. » Je pense qu’il a menti en disant qu’il n’était pas un chevalier – peut-être que c’était juste dans une autre vie et qu’il l’ignore. Bart observe l’intérieur éteint et je le laisse faire, hausse simplement une épaule lorsqu’il le commente – je suis d’accord mais je n’y suis pour rien. « This is the moment when I say that I should probably go now. » Et merci de m’éviter une extraction maladroite. « Of course. Thank you again. » De m’avoir raccompagné jusqu’au bout, il aurait pu me lâcher dans la jungle de San Francisco dès la sortie du tram. « It was nice to see you and know you better, Mila. I’m glad you almost hit me. » Un ricanement m’échappe, non mais si on peut oublier ce passage ça me va aussi et je lève légèrement au ciel. « I’m really sorry for that. But yeah, it’s been nice. » Nicer than I would have expected. Il commence déjà à reculer et à me faire un signe de la main. Pour une sombre raison, j’en fais autant, portant deux doigts de ma tempe avant de tenter un faux salut militaire. « Have a good evening, take care ! Tell Dawn I say hi ! » Parce que je n’arrive pas à trouver les mots pour lui dire « rentre bien » et que de toute façon, il est déjà trop engagé et que ça risque un haussement de voix, je place de justesse un « Bye ! » avant que nos chemins ne se séparent officiellement.
Il n’y a pas tellement de marches jusqu’en haut, et j’ai pourtant le cœur battant à une vitesse folle lorsque je pousse la porte d’entrée. De la lumière m’accueille, Szymon et Dawn sur le canapé après que j’ai laissé mes affaires dans l’entrée. « Hiii. » Je chantonne mes salutations, un sourire sur les lèvres. Dawn relève la tête pour en faire autant. « Hi love. What makes you smiling so wildly ? » Elle exagère, je ne souris pas aussi grand que ça. « What ? I’m not smiling, tss, come ooon. » Szymon gigote pour m’observer, alors je m’arrête en plein milieu du salon pour prendre une pause de statut. Allez-y, analysez moi, je n’ai peur de rien. « I feel like this is about a boy. I talk from experience. » ll dit, détournant son regard vers sa fille sur la fin. Dawn tourne sa tête de l’autre côté exprès, ce qui me fait sourire. Subtil. « Nah. I just had a good day. » Je réponds avant de prendre place sur le fauteuil à côté du canapé. J’attends que mon regard ne croise celui de la blonde pour rajouter. « And Bart says hi. » « WHAT ? » Sa réaction immédiate me fait rire. Szymon a l’air très heureux d’avoir développé un sixième sens paternel. J’en viens donc à leur raconter ma rencontre avec le sauveteur – omettant tout de même ma panique et la rencontre physique que ça a engendré pour me présenter sous mon meilleur jour. Et finalement, c'était le seul détail un peu nul d'aujourd'hui. It was a nice day.