≡ POSTS : 494 ≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994) ≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs. ≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit. ≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà. ≡ ATTIRANCE : Men & Women ≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks ≡ RPS : ∬ New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
∬ You don't wanna take that jump (Dawn #02)
∬ Good grief (Anton #02)
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∬ Crash and burn (Dawn #03)
∬The end part I(Ashton #06)
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∬Lost souls(Marek #01)
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∬ With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
∬ The end part II (Ashton #07)
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∬ Wild youth (Marek #04) ≡ AVATAR : Karol Queiroz ≡ CRÉDITS : (c) ajna ≡ WHO ARE YOU : ginger squid ≡ AUTRES VIES : Leo & Mila ≡ INSCRIPTION : 04/03/2019
Sujet: Can't fight this feeling. (Anashton) Mar 27 Aoû - 23:12
The problem is, if I kissed you? I don’t think I’d be able to stop.
Ashton & Ana
7. C’est le nombre de hauts appartenant à Ashton qui se trouvaient dans mes affaires, avant que je ne range tout le bazar dans ma nouvelle armoire. J’ai plaisanté que ça m’en faisait un pour chacun des jours de la semaine, lorsque je lui ai annoncé le nombre par messages. Il n’a pas eu l’air de trouver ça très drôle et m’a sommé d’un « Bring them back to me Parker ». Il n’est pas cool, Ash. J’ai plein de fringues de Paige, et elle n’est pas aussi dramatique pour les récupérer. Mais fair enough, puisqu’il faut rendre à César ce qui est à César, et que j’ai assez rangé pour ce soir, je ne me suis pas fait prier pour sortir mon skate et rouler jusqu’à chez lui. On habite le même quartier, maintenant, chez lui est à trois rues de chez moi. « Now you don’t have any reasons to stay over. » « Yeah but you have every reasons to come over, I’ve got a cool basement and a large bed. » Reprendre la musique et joindre notre groupe à celui d’Ashton m’a permis de me rendre compte d’une chose : j’aime beaucoup la présence de Monkey Man dans ma vie. Que ce soit pour créer de la musique, pour écrire des chansons, pour l’enquiquiner à la moindre occasion, pour profiter de sa chaleur et de ses bras musclés dans des étreintes qui durent toujours quelques secondes de trop, pour voir ses joues rougir lorsque mes pick-ups lines sont un peu trop poussées, pour ses tee-shirts Nirvana, pour les petits-déj préparés par ses soins. Je ne veux pas révéler le secret le mieux gardé de la planète, mais Ashton Walker fait les gaufres au sucre comme personne. Notre amitié s’est approfondie ces dernières semaines de la façon la plus naturelle qu’elle soit, bien qu’elle déborde peut-être un peu trop vers le et si.
Ashton is an easy person to fall in love with, and I’m not saying I am but I think that I totally could.
J’ai à peine le temps d’écouter Rock and Roll all night que je suis déjà chez Monkey Man. Ce qui devait être une simple visite de courtoisie et de rendage de dû s’allonge, évidemment, parce que c’est souvent le cas et cette fois n’est pas différente. D’abord le « eh, tu as entendu le dernier solo de Jude ? », puis le « tiens, cette chanson m’a fait pensé à toi », avant d’arriver à « une petite bière ? ». Un sourire béat orne mes lèvres alors que je fixe les bouclettes rouges s’agiter pendant qu’il se concentre pour enchaîner les accords sur sa guitare sèche. Mon cœur s’entoure de la sérénité de l’instant, du calme troublé par la musique, de l’eau de toilette d’Ashton qui rencontre l’amertume de l’odeur de la bière, des fins de soirées d’été, de la nuit qui tombe plus tôt, des sourcils froncés sous la concentration et de la fausse note qui est marquée par une pause ensuite. Un rire amusé plutôt que moqueur m’échappe, j’échange un regard complice avec le batteur avant de poser ma bouteille sur la table. « Jesus, give me that. » Il hoche la tête en refus et je hausse légèrement les sourcils. J’aurais dû emmener ma guitare, mais je n’avais pas prévu de rester et en arriver là. Je lève légèrement les yeux au ciel. « Okay, fine. Just? » Je me penche vers lui, tendant une main en haut de la guitare pour tourner un piston de quelques millimètres. « One. » C’est mieux quand l’instrument est parfaitement accordé, paraît-il. Je pince la corde pour en vérifier le bon son, qui a changé que presque imperceptiblement. Ma main descend ensuite pour aller se poser sur la sienne. Je pousse du bout des doigts les siens pour qu’ils prennent la bonne position et que la note sonne juste cette fois. « Two. » Et je n’ai pas de trois, donc je relève le regard vers lui, un mince sourire en coin sur les lèvres. « Now do it. »
Sujet: Re: Can't fight this feeling. (Anashton) Dim 15 Sep - 19:24
The problem is, if I kissed you? I don’t think I’d be able to stop.
Ashton & Ana
Sept. Sept fucking t-shirts. Ça m’exaspère autant que ça m’impressionne. Parce que sept t-shirts, c’est presque la moitié de ma penderie au final et que, bien que mes machines se faisaient récemment étrangement plus fréquentes, ça ne m’a pas vraiment mis la puce à l’oreille avant de recevoir le message d’Ana. Et elle en est fière, la bougresse. J’ignore comment elle en est arrivée à ce compte – quoique maintenant que j’y pense, je n’ai jamais revu la couleur de tout ceux que je lui ai gracieusement prêté pour dépanner lorsqu’elle et sa bande sont restées squatter le weekend dernier… Fichtre. Je suis sûr que même Sophie, pourtant professionnelle dans le domaine, ne possède pas autant de mes fringues dans son placard. Why are girls like this.
Ana me vanne et je lui réponds du tac-au-tac qu’elle essaye plutôt de me piquer mon style et qu’elle manque clairement de personnalité avant de la sommer de me ramener mes affaires fissa. « Et du sucre aussi, considère ça comme des intérêts. » Non mais. Elle n’a plus d’excuse, maintenant qu’on est pratiquement voisins. Ainsi, à peine cinq minutes plus tard, la sonnette retentit brièvement et j’ouvre la porte sur une Ana tout sourire, un gros paquet sous le bras. Et ce sourire-là est tellement contagieux, un de ceux qui remontent jusqu’à ses yeux pour les faire pétiller – mes préférés, qu’il a tôt fait de faire naître son jumeau sur mes lèvres. Et puis de fil en aiguille, les nouvelles sont échangées, la musique est lancée, les bouteilles sont ouvertes puis trinquées joyeusement autour d’une guitare apparue entre mes mains tandis que le soleil termine sa course derrière les collines de San Francisco. Ça a toujours été simple avec Ana. Ça coule de source, comme si on se connaissait depuis un bail alors qu’on ne se fréquente régulièrement depuis qu’un ou deux ans à peine. Et plus je passe de temps avec elle, plus j’en découvre sur sa personnalité et sa vision du monde, plus j’apprécie ces discussions interminables sur des théories musicales toutes plus fumeuses les unes que les autres ou bien sur des sujets aussi vastes que l’âme ou la réelle ambition d’un artiste, en passant par la meilleure recette pour réussir un banana bread. La mienne, évidemment.
Je sens le regard d’Ana sur moi lorsque je m’efforce de reproduire la mélodie de Wicked Games, un bout de langue pointant même au coin de mes lèvres en témoin de ma concentration. Bien que personne n’ignore mon amour pour l’instrument, disons que la guitare n’a jamais été pour moi un moyen d’illustrer mon génie. Je me débrouille et maitrise largement les bases grâce aux conseils de Jude, mais ce n’est pas demain que je pourrai concurrencer le peroxydé. Trop de précision, pas assez de patience. Aussi, je ne peux m’empêcher de grimacer lorsque la fausse note fait inévitablement grincer mes oreilles sensibles de musicien. Ana se met à rire depuis le coin de tapis où elle s’est assise, tendant déjà le bras dans ma direction. « Jesus, give me that. » Têtu – et un rien vexé, je fais la moue et hoche la tête en signe de refus, bien décidé à me corriger tout seul comme un grand. Et puis elle me rend nerveux à me regarder comme ça aussi, pshht look away. Mes doigts ont déjà repris leur place initiale sur le manche lorsque la rouquine lâche un soupir et se penche pour poser les siens sur l’une des mécaniques. « Okay, fine. Just ? » D’un geste lent, elle tourne imperceptiblement la petite clé de métal servant à accorder l’instrument. « One. » Puis sa main redescend vers le manche, bougeant mes doigts de quelques millimètres sur les cordes. Je ne la quitte pas des yeux, dubitatif, bien qu’hypnotisé par son manège. « Two. Now do it. » Son regard se plante à nouveau dans le mien et je jurerais que mon cœur en a loupé un battement avant que je ne reprenne contenance dans une expression faussement boudeuse qu’un sourire ne tarde pas à effacer. « Stop trynna make me look like a fool who can’t tune a guitar. I’m not that bad ! » Ok je n’ai pas utilisé d’accordeur, mais je fais suffisamment confiance à mon oreille pour- ah non oui en effet, ça sonne beaucoup mieux comme ça. My bad. La note est claire et je grimace, mais pas d’inconfort cette fois. « Well this is embarrassing. » Je lâche un rire, forcé d’avouer ma défaite. Ana ne s’est pas reculée, son visage assez près du mien pour que je sente son souffle sur ma mâchoire. Je me surprends à loucher sur ses lèvres, une seconde de trop. Et puis la jeune femme se met à rire avant de se reculer pour s’asseoir sur ses jambes repliées. Il me faut une autre seconde pour l’imiter, tachant d’ignorer de mon mieux les battements qui résonnent sourdement à mes tympans. « Oh yeah you can laugh, laugh it out all you want, Miss I-Can’t-Hold-A-Rythm-To-Save-My-Life. »
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Sujet: Re: Can't fight this feeling. (Anashton) Jeu 19 Sep - 19:44
The problem is, if I kissed you? I don’t think I’d be able to stop.
Ashton & Ana
C’est simple et c’est facile, être avec Ashton, ça me réchauffe de l’intérieur et je n’ai à réfléchir à rien d’autre qu'au moment présent. Ça fait du bien, je dois l’admettre. L’accord sonne faux et sa moue dépitée me fait rire. He’s lucky he’s cute. Parce que je suis quelqu’un de sympathique, je veux bien lui montrer comment on fait, mais Monsieur est têtu et refuse. Mauvais élève, il repart même tout de suite à l’attaque. Calmos Ramos, attendez une seconde, s’il-vous-plaît. Il y a deux choses qui ne fonctionnent pas, et ce sont mes quelques nombreuses années d’expérience – et de larmes et de frustration – qui me permettent de m’en rendre compte. Je file donc ajuster l’accordement de l’instrument, ainsi que la position des doigts du batteur. Je remarque bien son regard appuyé, mais je sais ce que je fais et je l’ignore avant de lui intimer de recommencer, restant tout aussi volontairement proche de lui. Il finit par sourire, quand même. « Stop trynna make me look like a fool who can’t tune a guitar. I’m not that bad ! » Je lève les yeux au ciel. « You’re not, but we can always be better. Just do it, Walker. » I’m starting to get bossy. Il obéit plutôt docilement et la note retentit justement. Mes lèvres s’étirent un peu plus vers le haut. Si jamais Alex décide de me virer du Shop, et si jamais la collaboration et l’album font un flop, je peux toujours me reconvertir comme prof de musique. Un peu moins sexy que le reste, mais qui ne tente rien…
« Well this is embarrassing. » Ce qui est embarrassant, c’est l’importance qu’il accorde à son erreur – plutôt que son erreur elle-même. C’est beau c'qu'elle dit. On n’apprend jamais rien en réussissant du premier coup, chers amis. C’est toujours mieux de fuck it up a little, ça apporte un peu de piment et on découvre parfois de nouvelles choses. Je suis toujours excessivement proche de lui, plus par manque de réactivité que par nécessité. Et sans que cette proximité ne soit dérangeante elle élève quelques tensions, accentuée par son odeur trop prononcée et la chaleur qui se dégage de lui. L’instant n’est que bref et je pourrais presque l’imaginer, interprétant un clignement de paupières pour un regard déviant sur ma bouche. Ce serait si rapide d’aller l’écraser contre la sienne. Mon cœur a un battement plus prononcé et je finis par me reculer, lâchant un rire au passage, électrisée de ces pensées affolantes. Affolantes parce que je ne devrais peut-être pas les avoir, nous sommes amis, ou bien affolantes parce que j’ai fichtrement envie d’y céder – depuis plusieurs semaines si je suis parfaitement honnête.
Je n'ai pas le temps de faire passer ce désir par une remarque ou plaisanterie qu'il s'en charge lui-même. « Oh yeah you can laugh, laugh it out all you want, Miss I-Can’t-Hold-A-Rythm-To-Save-My-Life. » Is that a threat? I feel threatened. Mes yeux se plissent légèrement, mon esprit de compétition se réveille et je suis déjà prête à en découdre. Il m'en faut peu. « Oh come on. » J'ai commencé la musique par la batterie, et il m'a déjà entendu pratiquer l'instrument lors de tentatives de répétitions où je mettais du fuck it dans nos vies. Il sait que c'est faux, donc. Certes, je ne suis pas une aussi bonne batteuse que lui ou Lynn, but I can hold a rhythm al'right. « Are you challenging me? Don’t start something you can’t win, Monkey Man. » Ça va se finir en duel, on va être obligé d'appeler tous les copains, de se donner rendez-vous ici ou chez moi, de déplacer une batterie pour le choc des Titans. Ce serait épique. Lynn pourrait participer, aussi. Mais plutôt que céder à son défi, cachant sa mauvaise foi d'avoir fait une erreur, je préfère l'ignorer et agir sur une autre pulsion.
Je parcours une nouvelle fois la distance qui nous sépare, décidément…, dans une lenteur calculée. « Now we both know I can hold a rhythm… » Je commence, attrapant doucement la guitare trônant sur ses cuisses pour la mettre à côté de nous – hors de mon chemin. Ma voix se fait plus doucereuse, plus grave, et mon rythme cardiaque s'affole lorsqu'il comprend quelle danse j'entame. Ce n'est pas la première fois, certes, mais c'est sans doute la plus audacieuse de mes offensives envers Ashton – jusqu'à présent. « The real question is ; » Je gigote pour me placer devant lui, prenant presque la place de la guitare alors que nos jambes se touchent inévitablement. J'approche une nouvelle fois mon visage du sien, saisissant son menton entre mon pouce et mon index pour le relever imperceptiblement dans ma direction. « Can you? » And it's pretty obvious that I'm not talking about the drumming anymore.Fuck it up a little.
Sujet: Re: Can't fight this feeling. (Anashton) Lun 7 Oct - 13:37
The problem is, if I kissed you? I don’t think I’d be able to stop.
Ashton & Ana
Une compétitivité bon enfant, moqueries agaçantes, encouragements voilées. La naissance d’une amitié, légère, sincère. Aussi naturelle qu’une brise d’été, et puis aussi solide que l’écorce d’un chêne centenaire au fil des ans. Une communication sans prise de tête, honnête et franche, douces confidences. L’âme mise à nue, pieds sur terre et tête dans les étoiles. Les vannes inépuisables, aussi, parfois douteuses, souvent tendancieuses. De plus en plus, tendancieuses. Ça pique, asticote, pousse les boutons sans vraiment craindre de quelconques conséquences. Attendre avec délice ce rougissement des pommettes ou cet air dramatiquement choqué par tant de gravelure. La tension qui monte, quand même. Imperturbable. On l’ignore, on en joue, on s’en fout. C’est bon enfant. Mais deux regards amis ne se soutiennent pas avec autant d’intensité. Vont-ils céder ? Franchir le pas ? Je crains ne pouvoir revenir en arrière, gâcher une amitié au prix d’un désir. Ana ? Les signes se mêlent au feu de sa personnalité, je ne sais comment les interpréter, je pourrais me tromper.
Le pourrais-je ?
Ana se rapproche, son souffle au-dessus du mien, sa main sur mes doigts pour les guider doucement. Instant suspendu. Elle se recule aussi vite tandis que, dans ma cage thoracique, mon cœur s’emballe au rythme de mes pensées. Je m’esquive, me rattrape sur l’humour et une pique de mauvaise foi sur un terrain déjà plus familier. Je me force à enchaîner mais mon esprit, lui, ce fourbe, semble enrayé sur le souvenir des lèvres de la jeune femme. Si proches et pourtant si lointaines. Etincelle de défiance dans ses iris ambrés, paillettes amusées. « Oh come on. Are you challenging me? Don’t start something you can’t win, Monkey Man. » La simple évocation d’un challenge et la voilà qui s’enflamme, ça ne manque jamais. Sa passion m’impressionne autant que je l’admire, rivalisant la mienne jusqu’à la pousser plus loin, plus haut. Et dire qu’elle a failli tout lâcher, pas moins d’un mois plus tôt. « I would never. » J’vais m’gêner, plutôt. Innombrables sont les duels théâtraux ayant eu lieu dans cette même pièce, guitares impétueuses et tambours grondant, à qui complèterait le solo le plus complexe ou attendrait la plus belle note. Des battles dignes de Scott Pilgrim, lance-flammes en moins.
Je perds mon air bravache lorsqu’Ana se rapproche à nouveau, en appuie sur la paume de ses mains, une lueur indescriptible dans le regard. « Now we both know I can hold a rhythm… » Ses gestes sont lents lorsqu’elle s’invite dans mon espace et écarte la guitare. Féline panthère aux ronrons doucereux. Mon palpitant a repris sa course folle dans ma poitrine, ses battements résonnant jusque dans mes tympans. J’ai l’habitude des vannes et du flirt, de la tension qu’on titille par ennui ou simple envie ; pourtant cette fois, pas la moindre trace d’humour ni de légèreté dans ses traits. Proximité absurde et ô combien frustrante. Mon corps reste paralysé, hypnotisé. Même le double-sens de ses paroles fait remonter de délicieux frissons d’appréhension le long de ma colonne vertébrale. « The real question is ; » Immobile toujours lorsqu’Ana se faufile jusqu’à à moi, l’ombre énigmatique d’un sourire accroché aux lèvres. Canaille. Son visage n’est plus qu’à quelques centimètres du mien lorsque ses doigts viennent se saisirent de mon menton, à peine autoritaires. J’ai complètement oublié l’objet initial de notre discussion, mon esprit n’est plus qu’un ouragan d’hormones et de désir. « Can you? » Il ne m’en fallait pas davantage. « Fuck. » N’obéissant qu’à mes instincts les plus primitifs, mes membres sortent de leur torpeur et mes mains volent jusqu’à la nuque de la jeune femme, éliminant les derniers centimètres avant que mes lèvres ne viennent s’écraser sur les siennes, affamées. Le baiser m’électrise de la plante des pieds à la pointe des cheveux, explosions de sensations. Feu d’artifice. Mais trop rapidement, je m’écarte à regret, soudain pris de doutes. Etait-ce une erreur ? Légèrement essoufflé, je guette une réaction sur le visage rosie d’Ana. J’ai l’impression de me pencher au bord du gouffre.
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Sujet: Re: Can't fight this feeling. (Anashton) Sam 12 Oct - 0:13
The problem is, if I kissed you? I don’t think I’d be able to stop.
Ashton & Ana
« Fuck. »
Apparemment, il me faut être d’aucune subtilité et un peu trop enjôleuse pour obtenir ce que je veux. Embrasser Ashton. Observer ses pupilles se dilater et son regard s’intensifier, sentir sa respiration chaude contre ma peau alors que je me rapproche doucement, déceler son appréhension lorsque je me saisis de lui pour le diriger imperceptiblement un peu plus vers moi. Je veux toute son attention. Un frisson délicieux d’anticipation grimpe le long de ma colonne vertébrale alors que je prononce la fin de ma question, demande plutôt que nouveau défi. Je ne réagis pas parce qu’il a provoqué mon côté compétiteur, pas que. La réponse ne se fait pas attendre, prononcée dans un juron qui meurt presque aussitôt qu’il est né alors que ses lèvres viennent chercher les miennes fiévreusement.
J’oublie quelque peu comment respirer lorsque je me perds dans l’étreinte d’Ashton. Mes yeux se ferment d’instinct et je laisse ce dernier prendre le dessus, m’enivrant de l’instant. Tous mes sens sont en éveil et je ne suis que trop consciente de la chaleur de ses paumes contre ma nuque, de l’amertume de la bière qui perdure contre ses lèvres pourtant foutrement douces, de son odeur qui me tourmente l’esprit depuis bien trop longtemps maintenant. Des semaines que ça me tiraille. Mon corps entier se réveille, le brasier s’allume et le désir domine le reste de mes émotions. I want him, I want him, I want-
C’est le bruit mélodieux de nos respirations erratiques qui me rappelle à l’ordre, alors que Monkey Man s’est déjà éloigné de moi. Je retrouve la vue, hésitante, saisis mes lèvres entre mes dents comme pour grappiller quelques secondes de plus - m’assurer que ça s’est vraiment passé. Mon rythme cardiaque affolé et mes poumons douloureux me suffisent, mais l’air ébahi d’Ash et ses l'intensité de son regard me rassurent également. Les plis de son front et sa tête de grand-père pensif, moins.
« Why d’you stop? Don’t stop. » Je chuchote inquiète, impétueuse, m’interrogeant de ce qui ne va pas – mon envie de l’homme apparemment plus grand que l’évidence de la réponse et de son comportement.
You’re not supposed to kiss your friends.
Mes yeux s’écarquillent légèrement lorsque je réalise ça. Ce qu’il s’est passé, ce que j’ai provoqué.
Are we really ‘just friends’?
On est ami, c’est sûr. On a pu mettre un certain temps à s’acclimater l’un à l’autre, après notre rencontre officielle, et il a fallu que ma relation avec Hannah se termine pour que nous joignions nos âmes malheureuses pour pleurer sur nos amours terminés ensemble. La suite s’est écrite naturellement, nos goûts musicaux et nos manières d’être et de vivre se complètent plutôt bien, l’entente était évidente. Tout s’est bousculé ces derniers mois, parce que ça semble être le tempo de ma vie en ce moment, mais Ashton a été un soutien incroyable pendant ma période difficile. Et après. Je ne sais pas si mes sentiments ont réellement changé à son égard, ou si je projette juste ma solitude sur lui pour en faire un tuteur dans la pagaille. Mon attachement s’est agrandi pour sûr, et aujourd’hui c’est tout ce qui m’importe réellement.
Do I want to be ‘just friends’?
« I don’t want you to stop » Je reprends, moins autoritaire, plus tendrement. Un élan de peur me traverse, je crains soudainement d’être allée trop loin trop vite. Retour en arrière. Ma main glisse sur son avant-bras et j’attrape l’une des siennes du bout des doigts. J’en embrasse ensuite le creux de la paume avant de la guider près de ma taille, mon regard accroché dans celui d’Ashton. Je me rapproche, encore, toujours lentement, annulant toute distance entre nous cette fois.
There’s no turning back now. I’ve been craving him for weeks, and I can only want more.
J’ai du mal à contrôler ma respiration et mon souffle saccadé vient mourir sur son visage que je prends le temps d’observer. Sa mâchoire virile, son menton trop carré, ses fossettes ridiculement adorables, ses prunelles bienveillantes et ses quelques mèches bouclées qui retombent sur son front – malgré tout le mal qu’il se donne pour coiffer sa tignasse. Mes lèvres s’étirent en un léger sourire lorsque je vais les repousser, aussi délicatement que possible alors que mes doigts tremblent légèrement.
« I want you, if that wasn’t clear. » Dernier aveu dans un souffle, le cœur au bord des lèvres.
Now it’s up to him, last chance to be ‘just friends’.
Sujet: Re: Can't fight this feeling. (Anashton) Dim 13 Oct - 21:46
The problem is, if I kissed you? I don’t think I’d be able to stop.
Ashton & Ana
« Why d’you stop? Don’t stop. » Pourquoi ? J’en sais rien. Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais continué à l’embrasser jusqu’à perdre haleine, jusqu’à ce que ses caresses me brûlent la peau et m’enivrer de son odeur entêtante jusqu’à ce qu’elle seule emplisse mes poumons. J’y pense depuis des semaines ; il m’obsède, ce fruit interdit. Mais maintenant que j’y ai goûté, enfin, je ne peux m’empêcher d’avoir des doutes concernant la principale intéressée. Cette nana est un feu-follet, aussi sexy qu’insaisissable de par son esprit libre et insoumis. N’était-ce qu’un jeu pour elle, depuis le début ? Les signes auraient-ils été mal interprétés ? Je scrute le visage d’Ana, ses yeux d’ambre et ses joues un peu rosies. Elle me rend mon regard lorsque j’y vois passer l’éclat à peine perceptible de la compréhension. Je reste muet, mes doigts toujours emmêlés dans les mèches auburn tombant dans sa nuque.
« I don’t want you to stop. » Le murmure fait naitre une nouvelle vague de frissons le long de ma colonne vertébrale et jusque dans mes reins. Son contact m’électrise lorsque l’une de ses mains se pose doucement sur mon avant-bras, plume délicate, puis se referme tendrement sur la mienne, la retourne, et y dépose un baiser aérien. Toute mon attention est focalisée sur ses gestes, le cœur battant si fort dans ma cage thoracique qu’il semble menacer d’en sortir à tout moment. Je me perds dans ses pupilles dilatées et me régale du désir qu’elles me renvoient, faisant écho au mien qui fait vibrer chacune de mes cellules. Ana guide ma main jusqu’à sa taille que j’enserre sans me faire prier, l’invitant à grimper sur mes cuisses et réduire à néant la distance qui nous sépare. Nos souffles se mêlent à nouveau, rendus haletants par cette tension qui ne cesse de croître. Je n’ai que trop conscience du corps de la jeune femme contre mon torse, de ses jambes autours de ma taille, de mes doigts contre sa peau brûlante et des siens qui effleurent mon front pour en dégager une mèche rebelle. Chaque seconde s’allonge. Chaque respiration est tremblante. Elle est belle, si belle, et je meurs d’envie de l’embrasser. « I want you, if that wasn’t clear. » Je laisse échapper un grognement sans équivoque en réaction à ses mots qui sonnent comme une libération. Un sourire soulagé décore mes lèvres sans honte lorsque je me penche enfin vers Ana… mais dévie ma trajectoire au dernier moment, ignorant sa bouche entrouverte pour la ligne de sa mâchoire pour y déposer une traînée de baisers mouillés jusqu’à la zone érogène située sous son oreille. « Why don’t you come and get it then ? » Le souffle est chaud, lourd d’anticipation et d’envie.
Nos lèvres se retrouvent avec avidité, pressantes. Tendresse impatiente. C’est le feu et la glace tout à la fois. Un courant de passion qui résonne jusque dans mes os, enflammant mes veines. Sa langue a goût de bière et de promesses, de miel et d’audace. C’est encore plus intense que ce que j’avais imaginé. « My God, » j’halète entre deux baisers, « you’re fun to kiss. » Galvanisé par toutes ces sensations et par les caresses d’Ana qui allument tous les voyants au vert, je me laisse retomber en arrière en l’attirant avec moi jusqu’au sol… où ma tête vient rencontrer la guitare oubliée. Je grimace en l’écartant d’un geste impatient, des bulles de rire aux coins des lèvres en complément de mon euphorie.
≡ POSTS : 494 ≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994) ≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs. ≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit. ≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà. ≡ ATTIRANCE : Men & Women ≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks ≡ RPS : ∬ New York kind of love (Ashton #05)
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∬ You don't wanna take that jump (Dawn #02)
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Sujet: Re: Can't fight this feeling. (Anashton) Sam 19 Oct - 0:46
The problem is, if I kissed you? I don’t think I’d be able to stop.
Ashton & Ana
Embrasser Ashton c’est comme écouter une musique pour la première fois. D’abord surprenant, puis entraînant, à la fin entêtant. Ensuite on décide que le morceau est plutôt cool et on l’écoute en boucle pendant des semaines. Sauf qu’embrasser Ashton, c’est aussi l’artiste qui vous tease quelques bouts d’extraits depuis des semaines. Je suis déjà addicte et il me faut à peine quelques secondes pour m’en rendre compte. Il me faut un temps plus conséquent pour comprendre pourquoi est-ce qu’il s’est éloigné, dernier élan de jugeote de sa part. Nous sommes amis, et sans qu’on en ait forcément l’expérience on connaît tous les deux les risques à brouiller les limites entre l’amitié et le plus. C’est un jeu auquel j’aime jouer, je ne peux pas le nier. C’est amusant, de lancer des vannes risquées, des sous-entendus ici et des clins d’œil là. C’est amusant de voir l’instant d’hésitation, parfois la gêne, souvent le rire. Ça ne veut pas dire que j’ai envie de dépasser cette limite avec toutes les personnes que je connaisse non plus. Mais avec Ashton, oui. J'en meurs d’envie et je n’en suis même pas effrayée, de savoir ce qu’il pourrait se passer après, parce que j’ai assez confiance en lui et en nous pour qu’on ne perde pas tout ce qui nous lie.
On vibre à la même fréquence.
Je reste avenante, mais plus douce, en lui confirmant mon désir de continuer. Mon désir de lui. Mon cœur s’emballe follement lorsqu’il m’aide à prendre place sur ses cuisses mais je garde bonne figure, appréciant ce nouvel angle d’approche. Nos corps qui se rencontrent d’une nouvelle manière, sa chaleur qui réveille la mienne, son visage si près que je peux en observer chaque détail. Ses lèvres qui grognent avant de s’étirer en un sourire, un rire soufflé qui m’échappe. Plutôt que de reprendre notre précédente activité Ashton préfère être fourbe et embrasse ma mâchoire. Je ferme les yeux, sentant ma peau frissonner sur son passage, retiens un juron également. « Why don’t you come and get it then ? » Adieu, Ashton incertain et bonjour, Ashton taquin. « Fuck. » Chacun son tour, on aime le comique de répétition.
Nos baisers sont appuyés, tantôt furtifs pour mieux recommencer, tantôt appuyés pour mieux savourer. Mes mains se font plus baladeuses alors que je découvre Ashton par le toucher maintenant. Redécouvre. De manière plus physique, plus électrique, qui m’étourdit d'une façon exquise. Je me sens vivante, et surtout je me sens bien. « My God, you’re fun to kiss. » Why thank you. Je le récompense d’un nouveau baiser, riant à moitié au passage. C’est l’euphorie. Ash commence à partir en arrière et m’entraîne au passage, et je n’ai pas le temps de l’avertir du danger imminent qu’accident se fait. « Ouf. » Je grimace en même temps que lui, compatissante. « Ah, music! Always finding a way to make us suffer. » Je soupire dans un élan dramatique, avant de me mettre à rire. Making out is very dangerous, don’t try this kids. La guitare est une nouvelle fois écartée, je m’appuie d’une main sur le sol pour pouvoir prendre place au-dessus du blessé. L’autre main vient doucement tâter l’arrière de son crâne que j’essaie de masser du bout des doigts. « You’re alright, Monkey Man? » He shall live. Je l’embrasse à nouveau, tendrement, comme pour essayer de faire disparaître la douleur. Ou pour le séduire pour l’idée suivante que je propose dans un chuchotement, mon regard ancré dans le sien, mais ma main pas si innocemment proche de sa ceinture. « Perhaps we should take this to your bedroom. » Plus confortable, moins d’obstacles, moins dangereux.
Sujet: Re: Can't fight this feeling. (Anashton) Ven 6 Déc - 15:16
The problem is, if I kissed you? I don’t think I’d be able to stop.
Ashton & Ana
« La façon dont son corps répond à mes caresses, dont ma respiration s’ajuste à la sienne. Nos peaux qui s’embrasent, cœurs à l’unisson. Ça semble naturel, comme si cette danse avait été répétées pendant des heures. C’est sincère et spontané, deux aimants longtemps séparés. Nouveau, pourtant tellement familier. Il y a bien ces petites hésitations, ces précipitations, mais rien qui ne contrarie la tendresse passionnée et authentique de deux jeunes âmes qui semblent se trouver pour la première fois. Je découvre Ana sous un autre angle, fiévreux. Mes mains qui explorent avidement sa nuque, son dos, sa taille ; les sienne qui viennent s’emmêler dans mes boucles et empoigner mon col, impatientes. Ma tête s’est vidée de toute pensée rationnelle, tout mon être n’est plus focalisé que sur la jeune femme entre mes bras et sur son odeur dont je veux m’enivrer jusqu’à plus soif.
Elle rit. Carillon de bonheur. Musique à mes oreilles.
Et je ris avec elle avant de reprendre mon assaut sur ses lèvres comme pour y goûter ces éclats de joie innocents.
Elle rend ça si simple, de céder à ses pulsions.
Jusqu’à aujourd’hui, je ne m’étais pas vraiment rendu compte de la pression et du contrôle considérable que je m’imposais en la présence d’Ana, au nom de notre amitié. Je pensais qu’un pas de travers risquait de tout gâcher, de rendre les choses étranges entre nous, de ne pas respecter les règles silencieuses de ce jeu de séduction si j’osais faire le premier pas. Peut-être qu’elle a raison finalement : le célibat prolongé m’a transformé en grand-père qui se pose trop de questions. L’image me fait me fait sourir tandis qu’une de mes mains se glisse sous son t-shirt, s’aventurant doucement dans son dos jusqu’à l’entraîner dans ma chute. Chute interrompue par une rencontre inopinée avec un manche de guitare qui me tire un juron de douleur. Le nez d’Ana se fronce en même temps que le mien dans une réaction de compassion ridiculement mignonne. « Ah, music! Always finding a way to make us suffer. » N’est-ce pas ? J’approuve d’un petit hochement de tête, mes lèvres s’étirant exagérément vers le bas lorsqu’Ana se penche pour passer sa main sur mon crâne endolori. Rooooh des massages, ça c’est mesquin : j’suis à deux doigts de me mettre à ronronner et de perdre absolument tout sex-appeal. « You’re alright, Monkey Man? » Ses cheveux aux reflets cuivrés tombent en rideau soyeux devant ses yeux. « Barely. Maybe a kiss would make it better? » Smooth. Ne perdons pas l’nord, bande de fifous. Ma suggestion est récompensée d’un nouvel éclat de rire et nos lèvres se retrouvent dans un baiser empli de tendresse et de douceur, cette fois. Ça va beaucoup mieux, merci. « Perhaps we should take this to your bedroom. » Je n’arrive pas à décrocher mon regard du sien tandis que l’une de ses mains vient taquiner mon entre-jambe. Il ne m’en faut pas plus pour acquiescer vivement, des millions d’images lubriques se bousculant déjà dans mon esprit. « Good idea. »
Dans un râle animal, je me laisse emporté par une ultime vague de plaisir tandis que, vidé, mon corps bascule pour retomber lourdement sur le matelas. À mes côtés, j’entends Ana tenter de calmer une respiration aussi erratique que la mienne. Je suis épuisé, mais je me suis rarement senti aussi vivant. On reste comme ça un moment, immobiles, à regarder le plafond, à se repasser le film de ces dernières heures. À profiter de notre bulle avant de devoir affronter une réalité inconnue. And now? Je suis le premier à bouger, étirant mon bras pour attraper Ana par la taille et l’attirer tout contre moi. Sa peau est encore chaude. Du bout des doigts, j’écarte une mèche de son front, me perdant quelques instants dans la beauté de son visage. Joues rosies, lèvres gonflées, regard pétillant. « You’re the most beautiful woman I’ve ever seen. » Je balance ça sans aucun filtre, l’euphorie m’a complètement désinhibé, et je le pense sincèrement. Yep, I’m one of those cheesy bastards, deal with it. Sous les draps, mes doigts tracent distraitement des formes abstraites sur sa hanche tandis que mon cœur se cale sur un rythme plus lent. Apaisé. « What are you thinking about? »
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Sujet: Re: Can't fight this feeling. (Anashton) Ven 6 Déc - 23:08
The problem is, if I kissed you? I don’t think I’d be able to stop.
Ashton & Ana
Un sourire amusé s'inscrit sur mes lèvres lorsqu'il se met à acquiescer un peu trop vivement à ma proposition. N'est pas subtil qui le veut. I'll teach him, it's fine. « Good idea. » J'embrasse furtivement ses lèvres. « Great idea. » Me permets-je de le corriger avant de me relever, tendant une main pour l'aider à en faire autant. Ma taquinerie est récompensée par Ashton qui décide de m'emmener dans sa chambre comme un homme des cavernes, m'attrapant par la taille pour me porter sur son épaule. He's lucky he's cute. Un rire m'échappe mais est vite tait lorsque je retrouve le sol, désormais dans sa chambre. Les regards se toisent quelques secondes avant que les bouches ne se retrouvent, que les caresses déshabillent et que les chuchotements se lient aux gémissements. Les rencontres se font naturellement, dans une simplicité presque effrayante. Bien vite les corps sont frissonnants et brûlants d'une chaleur provoquée par une adoration idolâtrée, un doux rythme d'une mélodie fiévreuse.
Guess we really are not 'just friends'.
L'observation du plafond se fait au son de nos respirations erratiques, des cages thoraciques aux mouvements rapides. Le cerveau a fait son job et a relâché toutes les petites drogues du plaisir et du bien-être, pourtant je ne me sens pas spécialement dans le brouillard. Je me sens calme. Je ne fais rien pour perturber ce moment de pleine béatitude, et si mon cœur s'emballe et s'agite c'est seulement parce que j'ai l'impression que tout est à sa place, moi la première. Ma main est toujours accrochée au poignet de Monkey Man et je ne fais rien pour le lâcher. Je me laisse aller lorsqu'il tend un bras et m'incite à reprendre place dans la sécurité de son étreinte, passant moi-même un bras autour de sa taille. J'observe son visage dans la pénombre et me plaît à me perdre dans ses iris vertes. C'est qu'il est incroyablement beau, Ashton, once he got laid. Un sourire satisfait s'installe sur mes lèvres, I did that.
« You’re the most beautiful woman I’ve ever seen. » Le sourire s'étire en un bien trop grand maintenant et un son amusé s'échappe de ma gorge. « Am I now? » C'est rhétorique, of course I am. En vérité, je ne sais pas si c'est vrai et je m'en fiche un tantinet. Sur l'instant, il faut dire que ça me flatte et que mon cour décide que c'est une bonne idée de louper une nouvelle fois quelques battements. Fourbe. Tout comme ma peau qui frissonne à son toucher distrait. We've been there. « What are you thinking about? » La question me surprend quelque peu, prononcée avec une certaine délicatesse. Ce n'est pas le genre de choses que j'ai l'habitude d'entendre après, je pense que je pourrais m'y habituer. Et le palpitant s'affole encore. Je préserve quelques secondes à juger la situation, à rejouer les dernières heures. A tourner son nom en boucle, plissant les yeux comme pour le lui dire en un regard. I'm thinking about you, Ashton Walker. « I'm thinking about... How this felt... Feels... Ridiculously right. » Depuis Hannah, j'ai plus l'habitude de vouloir m'échapper d'une situation comme celle-ci. Avant que les questions importantes ne soient posées, et que l'autre parti ne décide d'attraper des sentiments. Ce n'est pas le cas, avec Ashton. C'est plutôt tout le contraire. Et je crois même que c'est moi qui ait déjà attrapé le virus maudit. Alors je me redresse sur un coude, prenant légèrement appui sur son torse. Mes lèvres viennent chercher une nouvelle fois les siennes, juste pour vérifier. « Is 'your girlfriend' a position currently available? Because if so I would like to apply. » Je pose finalement la grande question, confiante de cette envie de rester et d'essayer, pour une fois. Et lorsque les mots sont prononcés, aucun signal d'alarme ne s'allume à l'intérieur. It still feels right.
The problem is, if I kissed you? I don’t think I’d be able to stop.
Ashton & Ana
Les doutes effacés par les caresses et l’assouvissement de désirs couvés depuis des semaines, le corps épuisé et vautré sans honte dans la lascivité du moment, l’esprit encore anesthésié d’euphorie bien heureuse. Le contact chaud des doigts d’Ana autour de mon poignet comme unique point d’ancrage à la réalité. Avec douceur, je tends le bras pour la ramener près de moi et esquisse un sourire lorsqu’elle me rend la pareille en glissant les siens autour de ma taille. À la voir comme ça, lovée contre ma hanche, je ne peux m’empêcher de ressentir une sorte de fierté typiquement masculine et un peu bête d’avoir été suffisamment performant pour que la dame ne s’enfuit pas tout de suite. C’est con, parce que je ne me suis jamais fait ce genre de réflexion avant et j’ose imaginer valoir un peu plus que mes talents au pieu, mais que puis-je contre les songes intrusifs d’un cerveau shooté à la sérotonine ? Pas grand-chose, malheureusement. Anyway, I feel great.
Tellement que je ne peux m’empêcher d’exprimer mon bien-être à voix haute sous la forme d’un compliment aussi gratuit que sincère et tirant davantage de l’observation admirative que de la flatterie. Le commentaire fait rire la principale intéressée dans un son adorable. « Am I now? » Ana ne serait pas Ana sans cet accent provocateur dans son grain de voix. J’acquiesce et fronce les sourcils en me reculant un peu, faisant mine d’analyser la beauté de la demoiselle d’un ton le plus sérieux possible. « Oh yeah for sure. At least top 5. » J’ai conscience de tendre le manche pour me faire battre mais aujourd’hui n’est pas le jour où je résisterai à la tentation de taquiner Adriana Parker. Son expression me fait glousser, tout fier, mais je tente quand même de me faire pardonner en déposant un baiser au sommet de son crâne. It’s crazy, how easy this is.
Je ne suis pas quelqu’un de très tactile en général, même avec mes amis, et je me pose pas mal de questions. Vieille âme d’artiste. Je pensais que ce serait pareil avec Ana, voire pire, connaissant le goût d’indépendance et de liberté que nourrit la rouquine et sa volonté de ne plus trop vouloir s’attacher après sa précédente relation amoureuse qui ne s’est pas terminée de la meilleure des manières. Et pourtant. Et pourtant, notre rapprochement n’aurait pu se faire de façon plus naturelle. Embrasser Ana, l’étreindre pour mieux l’effleurer, découvrir son corps, ses creux et ses bosses, apprendre à la connaître, c’est simple. C’est beau. Rien n’est forcé, au contraire, comme si notre amitié avait ouvert toutes les portes au lieu de les fermer. Mon regard n’a pas quitté le visage d’Ana, se plaisant à en admirer chaque détail sous une nouvelle perspective. Il est tout aussi simple de lui demander ce qu’elle pense, parce que je suis curieux et que la réponse ne m’inquiète pas vraiment, étrangement. Son nez se plisse, elle prend une seconde pour y réfléchir. Cute. « I'm thinking about... How this felt... Feels... Ridiculously right. » Et mon cœur qui tape un nouveau sprint dans ma poitrine. En parfait écho à mes pensées, ses mots viennent de balayer la moindre parcelle de doute qui aurait pu me subsister. « I was thinking the same thing. » L’aveu se fait dans un sourire complice, tandis que, tranquillement, une idée prend forme dans mon esprit. Now would be the perfect time to ask her out, Casanova, me dirait Sophie de son air impatient. Mais à trop tergiverser, on se fait couper l’herbe sous le pied. Ça rime, I’m such a good lyricist. In true Ana fashion, la rouquine ne perd pas de temps et n’hésite pas à prendre l’initiative, ajustant sa position pour venir m’embrasser tendrement. Fourbe. « Is 'your girlfriend' a position currently available? Because if so I would like to apply. » Fufufu yes please. Bien qu’incapable de maîtriser les palpitations dans ma cage thoracique, je me force à prendre un air pensif en inclinant légèrement la tête de côté. « Hmm, let me think... There’s a lot of applicants, you see. » Not. « Do you promise to laugh at all my jokes even when they’re bad? And kiss me even when I’m super sweaty and gross? It’s not an easy job, you have to think it through. » Sur mon épaule, la Sophie imaginaire est en plein facepalm, dépité par mes techniques de drague plus que douteuses. Au moins elle sait dans quoi elle s’embarque, Ana. Après une pause bien trop dramatique, je finis par acquiescer, laissant les coins de mes lèvres remonter vers mes oreilles. « Yeah, I think you could fit the position pretty well. » À mon tour d’aller chercher ses lèvres, une main venant soutenir sa nuque afin de prolonger le baiser quelques secondes de plus.
I guess it’s official then: we’re a thing now.
Que quelqu’un prévienne la presse people, we’re the next Brangelina. Je m’emballe ? Je m’emballe. C’est que ça fait un bien fou, en fait. Le couple a un côté sécurisant et chaud, et familier, qui m’avait tant manqué depuis ma rupture avec Noa. Sans compter ce coup de boost non-négligeable à l’estime de soi : ça y est, j’ai réussi à tourner la page. Enfin. Et je suis heureux que ce soit grâce à Ana, avec qui j’ai partagé moult pity parties à chacun pleurer nos exs avec un pot de glace entre les mains et une bouteille pas trop loin. La vie est ironique, quand on y pense. Je m’écarte à regret après une dernière brève pression sur ses lèvres douces dont mon pouce se met à tracer le pourtour. Et on aurait pu continuer à dégouliner de romantisme et de niaiserie encore longtemps si mon estomac n’avait pas décidé de se réveiller en grognant famine. Cockblocked by my own body, that’s a first. Je baisse les yeux et secoue la tête, aussi gêné qu’amusé. Oh well. « Do you want to stay over tonight? I have some homemade lasagna in the freezer and I could find a bottle of wine somewhere lying around. »
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∬ You don't wanna take that jump (Dawn #02)
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Sujet: Re: Can't fight this feeling. (Anashton) Mer 25 Déc - 15:54
The problem is, if I kissed you? I don’t think I’d be able to stop.
Ashton & Ana
« I’m out of here. » Je déclare, très sérieusement, lorsqu’il corrige le most beautiful en at least top 5. Comment ose-t-il. Son étreinte se ressert légèrement comme pour m’empêcher de me relever, et un rire amusé m’échappe. « Careful, Monkey Man. » Je menace, les yeux plissés et l’air faussement méchant. Ça le fait rire, et il finit par embrasser mon front et peut-être que je meurs un peu sur place. Il a de la chance d’être mignon, et d’être at least dans mon top 10. (On rappelle qu’il est en compétition avec de nombreux spécimens de tous genres et que les femmes sont les plus belles choses de la terre.) La taquinerie n’est que ce qu’elle est, en vérité je n’ai pas envie de m’échapper de ses draps et rentrer chez moi au plus vite. J’ai envie de rester. C’est bien une première et j’en suis aussi étonnée que non, finalement. Ça a l’air naturel, avec Ash. C’est simple et les questions qui me prennent la tête sont plus de savoir si l’instinct est partagé ou non. « I was thinking the same thing. » Un sourire écho au sien s’installe sur mes lèvres. I could tell just by the look on your face.
Je reste sérieuse plutôt que de relancer une boutade – pour une fois – et me redresse un peu pour mieux l’embrasser. Malgré les derniers mois, que dis-je années, à paniquer à l’idée de me retrouver une nouvelle fois dans une relation sérieuse, je crois que c’est ce dont j’ai envie avec lui. I’m totally asking him out. L’éclat dans ses yeux à mes questions me donne envie de rire, encore plus la tête de grand-père pensif qu’il me sort après. He’s totally going to say yes. « Hmm, let me think... There’s a lot of applicants, you see. » Je hausse un sourcil, décidant d’entrer dans son jeu. Ce doit être le top 5, sans aucun doute. « Oh yeah ? Where are they, I need to get rid of the competition immediately. » J’articule exagérément le dernier mot, me retenant de rire au passage. Don’t get me all jealous now, Walker. « Do you promise to laugh at all my jokes even when they’re bad? And kiss me even when I’m super sweaty and gross? It’s not an easy job, you have to think it through. » C’est à mon tour de réfléchir. Non, parce que bien que je l’apprécie beaucoup, je ne sais pas si je suis prête à autant de concessions – surtout pour les mauvaises blagues, je suis trop honnête pour ça. « I’ll try my best ? » Je finis par demander, une épaule haussée et l’air le plus innocent possible. Il finit par sourire – enfin – et je crois que j’ai passé le test. « Yeah, I think you could fit the position pretty well. » Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel – franchement il abuse – mais laisse échapper un court rire. « I’m honored. » Le contrat se scelle sur un nouveau baiser, et en vue du rythme de mon palpitant je sens que je viens de faire une affaire.
Mon regard se perd dans le sien après ça, et je suis obligée de me mordiller les lèvres pour ne pas me mettre à rire lorsque son ventre se met à gargouiller. Ah, les banalités de la vie pour gâcher la romance nouvellement trouvée ! « Do you want to stay over tonight? I have some homemade lasagna in the freezer and I could find a bottle of wine somewhere lying around. » Et j'ai pensé trop vite, parce que j'ai entendu lasagnes et que j'ai commencé à saliver presque immédiatemet. You got me here. Je garde un sourire amusé, bien que je n'ai pas vraiment besoin de beaucoup réfléchir à sa proposition. « Are you already competing for the boyfriend of the year award ? » Ça lui est vite monté à la tête, tout ça, dites-donc. Mais on vient juste de passer quelques heures ensemble, ça semble une belle fin de soirée tout ça. « Yeah I would like that. » Ce soir et les autres soirs, du coup.