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 Come over, I’m bored | Bashana

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MessageSujet: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyLun 25 Mar - 13:27

Come over, im bored

ft. Bash & Ana


«  Tu fais chier Bash. T’es jamais disponible » Il me casse les couilles au téléphone le garçon. Il croit que j’ai tout mon temps ? Non. De l’autre côté du combiné, c’est Ethann, un pote à moi. Un des rares. Rappelons-le, i’m not a friendly guy. J’aime bien piquer les petites sœurs des gars que je côtoie en général. Et croyez-moi, ça ne finit jamais très très bien. En gros. Pour la faire court. On se pète tous le nez à la fin. Et je gagne, parce que je fais de la boxe, et que je sais poser les coups. I’m a big, strong guy, and i’ll punch you in the face if you mess with me. Il n’en reste, qu’Ethann il a pas de sœur, enfin y’a sa meilleure pote, Opale, mais je fais pas dans le détournement de mineure, alors j’y toucherais pas, donc lui et moi, on peut être amis. C’est beau, hein ? « Mais tu me pètes les couilles, Ethann, je t’ai dis que je voulais pas sortir et t’insistes là. » Comme à peu près 95% du temps, je suis un peu colère. Je n’ai pas envie de sortir, j’ai un rail à m’enfiler et du noir à broyer, parce que je suis bon qu’à ça, c’est bien connu. «  Bah restes chez toi. Putain on n’est pas à ta disposition, ne viens pas me gonfler la prochaine fois que t’as besoin de prendre l’air, dude. ». Je roule fort des yeux. J’ai besoin de personne dans ma vie, et encore moins quand il suffit de prendre l’air. « Appelles ta blonde, qu’est-ce-que tu m’emmerdes avec tes conneries de sortie, elle est pas dispo Duncan ? » Je l’entends souffler de l’autre côté du combiné. Ca sent pas bon tout ça, mais c’est pas mes affaires. Mais le con, finit par me raccrocher au nez. Je l’ai énervé ? Tant mieux. Au moins je serais tranquille.

Mais j’aurais peut-être dû accepter de sortir, parce que finalement, on se fait chier ici. Netflix n’a aucun bon programme à me proposer en ce moment, et j’ai probablement fouillé dans les tréfonds du service, pour trouver une pépite. Mais impossible. J’ai la flemme de me lever pour aller chercher mon sachet dans le pot de doliprane caché dans ma salle de bain, histoire de me foutre la tête à l’envers, et j’ai autant la flemme de rouler un joint. Il me reste que des blondes à fumer. La seule chose qui m’apporte un temps soit peu de distraction, c’est les messages d’Ana. Rare nana avec qui j’ai gardé le contact, et que je n’ai pas viré au petit matin. Depuis ce soir-là au Hue, on n’a pas vraiment cessé de s’envoyer des pics par SMS, parce que c’est drôle, et que j’adore la faire chier. Elle est sympa. C’est un bon coup, et elle a du répondant. J’l’aime bien, mais j’ai fort trop d’égo pour avouer que ça peut être une amie. Elle ne me juge pas, et elle ne me fait pas chier, on baise, on se dispute et c’est comme ça. C’est un schéma que j’apprécie. Ca va pas plus loin, ça me va. Mais j’ai besoin de compagnie, et c’est la seule qui me vient à l’esprit à ce moment-là, avec que j’écrase le mégot d’une blonde sur le midi balcon qu’à mon studio. Alors j’empoigne le combiné dans la poche de mon hoodie, et compose rapidement un message.

To ana – I’m bored, what do you think about coming over ? It’s a rhetorical question. You got my address.
J’ai pas vraiment demandé, mais j’ai besoin qu’elle vienne briser mon ennuie. Encore un soir ou ne pas travailler me fait chier, et où je me mets à broyer du noir bien trop vite. Je vis dans le noir. Mon âme est probablement aussi noire que mon mood. Mais je suis habitué, je n’ai jamais vraiment porté de couleur au quotidien. Ma vie c’est un peu la merde depuis le début. Mon égo, mon orgueil, me plonger dans la drogue, c’est juste un moyen comme un autre d’oublier tout ça, ou d’attirer l’attention sur moi. J’en ai jamais vraiment eu. Je cherche pas à me faire plaindre. Que les gens plaignent le pauvre petit orphelin, ça me fait chier. Personne ne le sait même. Même mes potes ne le savent pas. Kellen le sait, parce qu’il a enquêté sur moi, cet espèce de connard. Primrose le sait, parce qu’elle m’a surpris à pleurer un jour, alors que j’étais défoncé salement. J’avais pris une dose trop haute ce jour-là, je m’en suis souvenu. Je lui ai fait vivre un enfer. Je venais de fêter mon 19 ème anniversaire, j’étais tout seul. Ca a suffit à me faire péter les plombs, et j’ai fais n’importe quoi. Alors je sais qu’il faut que je me change les idées, quand je commence à broyer du noir, ou m’ennuyer, parce que je suis capable de faire à peu près n’importe quoi. C’est pour ça, que j’ai demandé à Ana de venir. Elle me distrait.

Un brin de rangement plus tard, même si je suis relativement bien organisé dans ma vie, je vais ouvrir quand elle toque à ma porte. « Hi bitch. » Il est poli, il a dit bonjour. Faut pas trop m’en demander, je vais pas la serrer dans mes bras. No way, peut-être plus tard, si éventuellement, we make out. Elle rentre, et j’en profite pour mater, parce que j’ai le droit, je l’ai déjà vue plus déshabillée que ça croyez-moi. «Why were you so long to come over ? You found no outfit that suited your lil ass correctly ? » Il est délicat ! J’ai juste vraiment envie de lui casser les pieds, il lui va très bien ce jeans, et j’apprécie grandement la manière qu’il a de mouler ses fesses, je veux juste continuer à jouer avec ses nerfs.  

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Adriana Parker

Adriana Parker
kiss me hard before you go

≡ POSTS : 494 Come over, I’m bored | Bashana  Ana11
≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs.
≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
--- try again
Wild youth (Marek #04)
≡ AVATAR : Karol Queiroz
≡ CRÉDITS : (c) ajna
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Leo & Mila
≡ INSCRIPTION : 04/03/2019




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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyMar 26 Mar - 22:17

oh man i'd fuck him so hard
but i'd also throw him off a cliff.

ft. Bash & Ana


« Mom, please, eat your soup. » Je me retiens très fort de ne pas soupirer, et encore moins de m'énerver, mais ça fait dix minutes que son bol est servi devant elle et qu'elle y tourne la cuillère dedans plutôt que de la porter à sa bouche. Tous les soirs, c'est la même comédie. Quoi qu'on lui prépare, cela fait deux semaines qu'elle ne se nourrit presque plus. Et ça me brise, vraiment, de la voir comme ça. J'aimerais qu'elle se batte un peu plus. Mais ça fait trois ans. Elle est fatiguée de se battre contre la maladie. Anton et moi le sommes aussi. Mais on ne peut pas se permettre de baisser les bras, on sera là jusqu'au bout. « I'm not hungry, honey. » Elle me répond d'une voix faiblarde. Mon regard s'attarde sur son visage, maigre et terriblement pâle. « Six spoons ? » Je marchande, un mince sourire sur les lèvres, déterminée. Elle soutient mon regard, les yeux à la fois fiers et tristes. Les rôles se sont inversés, on en a toutes les deux conscience. Elle finit par acquiescer avec un mince sourire. Je la laisse manger en paix, ne voulant pas jouer le rôle de la police non plus. J'essaie de lui montrer que j'ai confiance en elle, mais j'envoie quand même un message à Anton pour lui demander de faire attention à ce qu'elle mange bien demain midi.

Je fais la vaisselle, rassurée de ne devoir jeter qu'un demi-bol de soupe, puis on va s'installer sur le canapé. C'est l'heure de Netflix, moment sacré comme un autre. On regarde Mad Men, en ce moment. C'est... Long. Un peu dans le genre Downton Abbey, mais avec tous les petits désagréments sexistes et racistes des années 60. Mais pour une sombre raison, je me suis attachée à Don Draper. L'acteur est, avouons-le, joli à regarder mais il est surtout très efficace. And I'm rooting for Peggy, also. Comme c'est lent, ça me laisse le temps de penser à autre chose, aussi. J'essaie d'être inspirée de bouts de paroles pour une chanson, de planifier la prochaine répétition de Now or Never, de voir les dates pour m'inscrire pour passer les examens pour être officiellement artiste-tatoueur. C'est compliqué parce qu'entre temps, de nouveaux cours obligatoires se sont ajoutés. Alex va être ravi d'apprendre que tout devient de plus en plus chiant, et que lui aussi est tenu d'assister à une formation supplémentaire sur l'hygiène et la sécurité de l'art des aiguilles.

I’m bored, what do you think about coming over ? It’s a rhetorical question. You got my address.

Mes sourcils se froncent légèrement lorsque le message de Bash apparaît sur mon écran. Et mes lèvres commencent à s'étirer en un sourire, aussi, que je réprime aussitôt qu'il apparaît. Je ne sais pas pourquoi je parle toujours à Bash. C'est un parfait abruti, et il l'assume avec fierté et arrogance. Notre rencontre officielle et le jeu de séduction et d'énervement mutuel qui a suivi était plutôt amusant, et ç'aurait dû en rester là. Sincèrement, je pense que c'est une alliance de son regard aguicheur et de ses abdos qui m'ont poussé à lui laisser mon numéro de téléphone. Depuis, on échange par messages, et c'est amusant. Depuis, on s'est revu plusieurs fois, et c'est amusant. Ce qui est bien, dans l'histoire, c'est que je suis certaine qu'on ne va pas mettre des sentiments sur la table. Lui comme moi savons très bien ce qu'on veut de ce semblant de relation - ni un couple, ni une amitié, mais plutôt un quelque chose qui permet de tuer l'ennui d'une routine morne avec beaucoup de bénéfices. Ça durera le temps que ça durera. Cependant, ce soir, je ne sais pas si j'ai envie d'aller retrouver Bash. J'ai déjà mis mon pyjama, Draper est encore en train de tromper sa femme avec son énième amante, je suis plutôt bien occupée non ? The art of lying to myself. Ah, attendez, c'est presque un bon bout de lyrics ça, je note. J'ignore le message du brun de longues minutes, mais mon esprit est ailleurs et est déjà en train de faire la route jusqu'à chez lui. Fuck me. C'est finalement la voix de raison qui interrompt mon manège. C'est qu'elle me connaît bien, aussi. « Ana, you're young, go find your friends and have fun. Don't stay with me, you don't have to. » Je commence à argumenter, but Moooom, mais apparemment Don Draper n'est pas un assez bon argument. « Fine. Just don't watch too much without me, aight ? » Je ne vais pas louper grand chose, je pense, mais tout de même. Je file m'habiller dans ma chambre, repasse par le salon pour embrasser Maman et lui dire que je l'aime. Comme d'habitude.

« Hi bitch. » Ça aussi, c'est comme d'habitude. Un bref rire m'échappe et je lève brièvement les yeux au ciel. « Hey assface. » Les petits surnoms affectifs, témoins de tout l'amour qu'on se porte. Un respect mutuel plein de sarcasme, donc. Je rentre dans l'appartement du brun, qui se fait un plaisir pour m'observer dans mon ensemble. Je le laisse faire, parce qu'à part lui crever les yeux je ne peux que lui faire une leçon qu'il n'écoutera pas, et je n'en ai pas le courage ce soir. Profite, Bash. « Why were you so long to come over ? You found no outfit that suited your lil ass correctly ? » Je plisse les yeux en sa direction, prête à partir en menaces immédiatement. I came to have a good time and I'm feeling so attacked right now. « If this is a way to get me out of my pants immediately, you'll have to try harder. » Quoi que. Je suis tentée de me débarrasser de mon jean, mais je ne suis pas sûre que ça l'embêtera énormément. Plutôt le contraire, même. Je ne me formalise pas à faire un tour du propriétaire, me débarrasse de ma veste et vais m'asseoir sur le canapé. « But I have a life, you know. Some of us do. » Même si ma vie consiste à faire la cuisine pour ma mère pour en jeter la moitié dans l'évier et à binge-watcher Mad Men en pyjama avec des coeurs, c'est un cadeau d'Anton on ne juge pas, c'est ma vie. Rien de palpitant, je rêve d'autre chose, mais. C'est peut-être pour goûter à un semblant d'autre chose que je suis là, d'ailleurs. So. « What's up, babe ? » Qu'il ne m'ait pas fait venir pour rien, non plus.

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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyMer 27 Mar - 0:31

Come over, im bored

ft. Bash & Ana


Ca fait longtemps que le soleil s’est couché, ça fait longtemps que la fraîcheur est tombée, et que les lumières des appartements autour sont allumées. En bas, les gamins rentrent et les ados sortent. Ca crie joyeusement en bas de mon appart. J’ai envie de leur hurler de fermer leur grande gueule. Mais j’ai été un de ces gosses qui fout le bordel à la nuit tombée. Je provoquais le bordel, tard la nuit, juste pour me battre quand j’étais au lycée. Vraiment j’étais le pire de ma bande. On n’était pas très fréquentables, je m’en rappelle. J’étais ce gamin tourmenté comme il disait. J’ai eu mon diplôme avec de bonnes notes. Pas assez pour qu’on me prenne au sérieux, mais j’ai réussi à leur prouver que je n’étais pas non plus un bon à rien, comme il le pensait. Certes, j’arrivais le matin, les yeux défoncés, mais j’ai réussi, je n’ai juste jamais eu les fonds suffisant pour me payer mieux, puis j’étais dans ce réseau, et j’y avais ma place, et j’avais ce boulot au cinéma, qui me faisait sortir, qui me changeait les idées, qui arrondissait mes fins de mois, quand je ne vendais pas assez. Je vivais tout seul, quand je suis sorti du lycée. J’ai dû me démerder, et j’avais pas un rond, je pouvais pas partir faire des études, alors je suis resté ce gosse turbulent, qui fout le bordel dans les rues tard le soir, j’ai juste plus de muscles, et beaucoup plus envie de casser la gueule de n’importe qui quand la nuit tombe. C’est plus sombre.

Avant d’envoyer ce message à Ana, j’étais resté longtemps bloqué devant mon portable, à chercher quoi faire. On est insupportable l’un envers l’autre. On se déteste probablement autant qu’on se respecte, ou qu’on s’apprécie, je ne sais pas trop. Mais c’est limpide entre elle et moi, c’est juste du fun, du shade et du sexe, rien de plus rien de moins, parce qu’on est très bien comme ça. Je n’ai pas envie de plus. Je veux plus d’un plus. Jamais. Pour rien au monde. Ca coûte un argent dingue une nana, et c’est susceptible de partir en vrille pour rien, ou de partir tout court. Elles nous séduisent, se jouent de nous, et nous laisse seulement quand on est plus assez bien pour elle. Je préfère une Ana, parce que c’est si simple d’être un connard avec elle, c’est si simple de juste prendre mon pied avec elle. On ne se doit rien. C’est juste du bénéfice, et c’est mieux comme ça. Et je sais qu’elle ne restera pas éternellement, elle non plus, alors j’en profite tant que ça dure. Donnera ce que ça donnera. C’était juste simple. Tout aussi simple que de lui envoyer un message pour qu’elle me rejoigne ce soir, alors qu’il est relativement tard. J’ai pas envie d’autre chose.

J’ai eu le temps de regarder presque deux épisodes entiers de B99, enfin écouter, parce que j’ai rangé un peu, histoire que ce soit présentable ici ; avant qu’elle ne frappe à ma porte avec ses grand-airs. Comme toujours. C’est Ana. Les salutations, ou plutôt les hostilités sont lancées, et ça me fait sourire. Finalement la soirée sera tardivement bonne. « If this is a way to get me out of my pants immediately, you'll have to try harder. » Elle va vite en besogne la dame, oui, j’ai des envies masculines, mais on va peut-être boire un coup avant, je sais pas moi. Pas comme ça dans la précipitation, enfin ! «  Slow down sex machine, i was just asking. » Dis-je un sourcil levé, alors qu’elle prend ses aises dans mon canapé. Elle prends vite ses habitudes la dame, mais pas longtemps après, je l’y rejoins, et pose allègrement mes jambes sur les siennes, appuyant mon dos contre l’accoudoir. « But I have a life, you know. Some of us do. » Mais c’est incroyable ça, genre moi j’ai pas de vie. Quoi que… c’est pas si faux au final. « Sorry to bother you then, Ma’am. » Insolent. J’hausse les épaules. J’ai personne à voir, ni à appeler, pas de parents, ou de frères et sœurs à surveiller. Je suis tout seul, et ma vie se résume à voir mes potes, fumer, et baiser, c’est pas très glorieux, prétendre que j’en ai pas, ça passe mieux. « What's up, babe ? » Les banalités. On est partis à discuter de nos vies c’est ça ? « I was bored. I was thinking about bad stuff, and I didn’t wanted to be mad, and fight someone, so I texted you, so we can fight together. » on lie l’utile à l’agréable. J’ai besoin de la compagnie de la dame ce soir, ne cherchez pas plus loin. « What about you, sweetheart? » J’ai appris qu’il fallait rendre la politesse, être un peu gentil quand même. « Hey you’re pretty confortable ! » Ajoutais-je en appuyant un peu plus sur ses cuisses, un sourire en coin. Je veux juste la faire chier, ça me détend.

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Adriana Parker

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≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
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≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
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--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyMer 27 Mar - 8:48

oh man i'd fuck him so hard
but i'd also throw him off a cliff.

ft. Bash & Ana


Je ne sais pas si c'était la meilleure idée de venir là ce soir, mais Bash reste une distraction comme une autre. Bash et son appart' étonnamment bien rangé, Bash et son impudence assumée, Bash et les surnoms supposés offensifs qui sont l'identité même de nos échanges. Lorsque je rentre chez lui, je me surprends à apprécier la prévisibilité de la chose. C'était prévisible, qu'il m'accueille avec une remarque narquoise et un possible sous-entendu. Mais ce qui est bien, c'est que cette prévisibilité ne se transforme jamais en routine, le jeu change en permanence. « Slow down sex machine, i was just asking. » Je ne sais pas si c'est parce que l'ennui était grand et limite un peu stressant ce soir, mais je trouve Bash drôle. Son air d'ingénue presque outrée est drôle, et m'arrache au moins un rire. Je soutiens son regard quelques secondes, you aren't fooling anyone here babe, avant de me mettre à sourire. « Right. Sorry. I forgot that we have decency around here. » My bad.

Je m'installe sur son canapé et le gueux en fait autant, me prenant également comme siège. Bon, soit. Ça me fait sourire, parce que mine de rien, Bash c'est un softie. Il ne s'en rend sans doute pas compte mais il est plutôt tactile aussi. Pas seulement lorsqu'on pratique l'acte sexuel protégé, mais en dehors. J'ai déjà eu l'occasion de me réveiller avec un bras autour de ma taille, alors qu'on s'était endormi éloignés l'un de l'autre, une main qui traîne trop souvent dans le bas de mon dos, maintenant ça sous prétexte de m'enquiquiner... I think he's lonely, it's a bit sad. Je ne lui fais pas la remarque, parce qu'il ne l'admettra pas et sera chiant. C'est un homme, un vrai, Bash. We're talking about toxic masculinity a little bit. Et puis, ça ne me dérange pas. Là, en l'occurrence, j'ai l'habitude. Avec Anton, on a repris notre jeu de à qui prend le plus de place sur le canapé, et on finit très souvent à s'asseoir l'un sur l'autre jusqu'à ce que Maman nous rappelle à l'ordre. Des enfants. Je justifie donc mon retard auprès du brun en prétextant avoir une vie, non sans aller poser une main près de son genou et me tourner légèrement vers lui. Je ne lui dis pas que j'ai envisagé de ne pas venir, il pourrait se vexer. « Sorry to bother you then, Ma’am. » Un peu plus et il baisse son chapeau de cowboy vers moi, ce petit con. Ça me fait rire. Vraiment, ce soir, il a mangé un truc pas net Bash. Ou alors il n'a pas encore eu l'occasion de toucher à une substance dangereuse et est un peu plus... Bash, que d'habitude. « You're so very cute. » J'aime bien, Bash version Bash. Il joue mieux, il s'énerve moins vite mais il est toujours aussi taquin. C'est plus agréable.

Je lui demande ce qu'il y a de neuf, mais c'est surtout pour savoir s'il y a une raison particulière à mon appel au front. Non pas qu'il en faille une, mais on est un soir de semaine et je suis plutôt curieuse. Sa réponse, fichtrement honnête, me fait froncer les sourcils par contre. « I was bored. I was thinking about bad stuff, and I didn’t wanted to be mad, and fight someone, so I texted you, so we can fight together. » Ça reste vague, mais il n'en reste pas moins qu'il admet qu'il y a des choses mauvaises dans sa vie et dans sa tête. Et ce n'est pas que je m'en doute, mais un peu quand même. Son attitude et sa personnalité suffisent à mettre la puce à l'oreille, sans compter sur les petits sachets qui traînent ici et là dans ses poches et son appartement. « Cute. » Je répète, l'air taquin et un mince sourire sur les lèvres. J'ai envie d'en savoir plus, à vrai dire, mais il détourne déjà l'attention sur ma personne. « What about you, sweetheart? » J'hésite. J'ai l'impression d'être super whiny si je me mets à parler de ma mère. Et je ne suis pas tellement sûre de vouloir m'ouvrir à Bash. « Meh. Bad-ish stuff. » Restons vague, partons nager nus dans l'océan, une sombre histoire comme ça.

Bash aussi, ne semble pas supporter la lourdeur que prend un peu l'atmosphère. « Hey you’re pretty confortable ! » Je me retiens de sourire et de lever les yeux au ciel, hausse simplement des sourcils en sa direction. Joke's on him, I'm used to it. « You can stop at pretty but thanks, I try. My brother does this all the time. » Je ne suis pas prête à lui parler de ma mère malade mais je n'ai aucun problème à évoquer mon frère, apparemment. Je tapote son genou, avec un « Move please. » le temps de pouvoir gigoter et me tourner face à lui, une jambe repliée en dessous de moi et avec assez d'espaces pour que les siennes soient toujours allongées. Ce ne sont pas les postures les plus sexy qu'ils soient, mais ce sont les plus pratiques pour discuter un tantinet. « You want to talk about it? The bad stuff, I mean? » J'ai développé une bonne capacité d'écoute, depuis que je bosse au Daddy's. Les gens aiment raconter leur vie pendant que je colore leur peau, c'est pire qu'être coiffeuse. Ce qui est bien, c'est que la plupart n'attendent pas forcément une réponse de ma part. C'est juste une séance de psy améliorée, au final. Alors puisque je suis là et qu'on a tous les deux des bouts de bad stuff dans nos vies, peut-être qu'on peut en parler. Parce que notre relation est un contrat à durée déterminé mais sans date fixe de fin et qu'il n'y aura que peu de répercussions. On peut ne pas en parler, aussi. Je m'en fiche pas mal, c'est comme il veut, je lui laisse le choix. C'est le maître de la maison, après tout.

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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyMer 27 Mar - 12:24

Come over, im bored

ft. Bash & Ana


Toujours cette fâcheuse manie de faire des remarques sur son physique, parce qu’elle est fichtrement bien foutue et que je le peux, tout bêtement. Ca fait parti du jeu. Ce n’est pas acté par des règles fixes, mais ça à toujours été comme ça, il faut s’y attendre, et puis clairement, je suis comme ça. Jeu ou pas, si j’ai une remarque sur le physique à faire, je le ferais. Dans le genre observateur je me défends qui plus est. J’ai l’œil attentif, surtout quand il s’agit de courbes féminines, et en l’occurrence, les courbes de la dame sont foutrement agréables à regarder, et à toucher aussi, mais ça c’est un autre sujet. Sujet qu’elle semble vouloir aborder bien plus vite que prévu. Ayons un minimum de politesse quand même, on entre, on dit bonjour, et après on baise. Mais du calme quand même. « Right. Sorry. I forgot that we have decency around here. » Dec-what ? ce genre de mot, dont je connais le sens, mais que je n’utilise jamais, ça rentre vraiment pas dans mon registre quotidien. « Are you kidding me ? We are full of sins around here » Even Satan is jealous. Mon appartement est loin d’être un lieu de pureté. J’en ai cassé des trucs ici. Je suis même encore sûr qu’on pourrait retrouver des morceaux de verres entre les lattes du parquet. Nuit où j’ai balancé les verres contre le mur, par un coup de colère. Sale période.


On en vient à être tactiles avec la dame. Peut-être que je cherchais le contact, peut-être que j’ai juste envie de l’emmerder parce que j’ai le droit, et qu’elle aime que je la fasse chier. Faut pas le nier, ça la fait toujours sourire, même rire, et c’est tellement plus agréable. Je suis un garçon chiant, parce que je suis un garçon complexe. J’ai besoin d’un peu de contact dans ma vie, j’crois. Je suis pas très sûr de ça. Je suis pas très sur de grand choses. Les trois choses dont je suis sûr se résument à : Je sais que je suis beau, ça c’est acté, certifié. J’ai de bonnes capacités dans un lit, les dames ne se plaignent pas, et souvent en redemande. En l’occurrence avec Ana, autant elle que moi, aurait tendance à en redemander. Et la dernière chose, c’est que je mériterais sûrement une bonne paire de claques pour être un tel connard par moment. Mais j’ai aucune autorité supérieure, et c’est fucking cool, parce que j’suis le seul maître de mes actes. Être seul, ça a des avantages, beaucoup d’inconvénients, mais aussi pas mal d’avantages. On ne les voit juste pas toujours. Souvent on se fait plus plaindre qu’admirer. Un brin de sarcasme suffit à la faire rire. Elle est gentille de rire à mes blagues. Elle rit beaucoup ce soir, j’aime bien. Femme qui rit…wink wink J’aime bien être clean ce soir, dis donc. « You're so very cute. » cu-ew ! Non ça j’aime pas. C’est pas très sympa d’être cute. «  I’m not. Fuck you. » language « I’m sexy, handsome, whatever you want, but not cute. » J’agite mon majeur avec un faux air sérieux sous son nez. Cute c’est pour les hommes softs. Je suis pas un homme soft non d’un kangourou.


Time to be honest, sur les raisons qui m’ont poussé à l’appeler. J’avais juste pas envie d’être défoncé ce soir et t’es ma bouée de sauvetage C’est quand même moins sexy à sortir, mais c’est smooth, et EW. Alors je me contente de lui dire que je m’emmerdais et que je ne voulais pas taper les gens. Ca passe comme excuse. « Cute. » MAIS ! J’attrape le coussin dans mon dos, et lui jette en pleine figure. « Shut up. » Avant de détourner l’attention sur elle, parce que c’est fichtrement plus intéressant, que de savoir que je broie du noir quand je suis tout seul, et que certains soir sont plus difficile que d’autre. Yay, la joie. « Meh. Bad-ish stuff. » Elle est évasive, la dame, elle veut pas s’étaler et sûrement pas en parler. Got it. On en parle pas. « Sorry ‘bout that. » La moindre des choses.


Bon, ça me fait chier. L’ambiance est lourde et c’est merdique, c’est pas le but. Faire une remarque. Il faut faire une remarque. Ses cuisses. Je tâte le terrain de mes jambes, comme si je ne le savais pas déjà. C’est moelleux. Ca m’arrive d’apprécier le confort de son corps, quand je me retrouve à moitié collé à elle un matin pas fichu comme un autre. Où quand elle a sa jambe sur les miennes. Je sais pas comment on finit par se rapprocher la nuit alors que quand on s’endort, il y a limite la muraille de Chine entre nous. C’est un mystère que je ne veux pas chercher à comprendre. Il n’empêche qu’elle est confortable, that was my point. « Move please. » Je souffle de mécontentement. Elle est chiante, j’étais posé moi. « Fucking annoying. I was good like that. » J’essaye de me replacer correctement quand elle décide de gigoter et de changer de position. Elle m’emmerde la dame, c’est plus pareil. « You want to talk about it? The bad stuff, I mean? » Je la regarde, le sourcil levé. C’est pas une séance de pep talk dont j’ai besoin, et encore moins d’une psy. Quoi que… J’en parle pas, je suis pas là pour ça. Je veux pas en parler. Je veux pas qu’elle me voit autrement que le sale gosse qu’elle connait. Je sais même pas si je suis autre chose à vrai dire. J’ai toujours connu que mes côtés les plus sombres. Hormis avec Primrose, mais, elle à exacerbé le mal en moi, en détruisant le peu de bien qu’il restait. «  Everything screwed around me, that’s all you need to know, sweet. » C’est plus court que sweetheart Et j’ai un peu la flemme actuellement, parce que l’éventualité de parler de ma vie de merde, me plais pas. Mais alors pas du tout. « That’s fucking boring. Want something to drink ? to eat ? I don’t have a lot to eat, but we can manage. » Et une remarque salace, une.Y'a même un clin d'oeil qui se joint à la partie, et mon éternel sourire en coin. Je fais l’effort de me lever pour aller chopper une bière dans mon frigo, et je propose quand même, moindre des politesses. Ca me fera pas de mal une bière. Ça évite le pep talk. Mon but premier, outre la faire monter dans les aigües, lors d’un acte coïtal. C’est inévitable, i mean, it’s us. We’re Bash and Ana, we do sex. A lot, but we can. We’re Bash and Ana, that’s all, nothing less, nothing more.

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Adriana Parker

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≡ POSTS : 494 Come over, I’m bored | Bashana  Ana11
≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs.
≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
--- try again
Wild youth (Marek #04)
≡ AVATAR : Karol Queiroz
≡ CRÉDITS : (c) ajna
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Leo & Mila
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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyMer 27 Mar - 22:16

oh man i'd fuck him so hard
but i'd also throw him off a cliff.

ft. Bash & Ana


En plus d'être drôle, il dit des choses belles, Bash, ce soir. « Are you kidding me ? We are full of sins around here » Belles, tout est relatif. Mais je ne sais pas, sa phrase m'interpelle, et je suis en recherche d'inspiration, alors pourquoi pas. J'attrape mon portable pour noter sa réplique, we are full of sins around here, parce que ça a du lyrics potential. Si on l'utilise, je paie ses droits d'auteur en nature, j'préviens. Je ne pense pas que ça le dérangera beaucoup. Je finis par aller me poser sur le canapé, il en fait autant. Nous sommes des gens décents, full of sins, mais on fait les choses dans l'ordre quand même. On se chamaille, comme d'habitude. J'ai une vie, il n'a pas de chapeau de cowboy, il est mignon. Ah non, il n'est pas d'accord. Nah-nah-nah-nah-nah. (Batman) « I’m not. Fuck you. » LANGUAGE ! « Hey watch ya mouth. » In this house we stan Jesus, Sir. « I’m sexy, handsome, whatever you want, but not cute. » Je suis tentée de répéter ce qu'il prend pour une insulte plutôt qu'un compliment, mais je me retiens. On risque de partir dans une conversation puérile, alors je le garde pour plus tard. Et je vais donner une pichenette à sa mimine qui, encore une fois, n'honore pas Jésus notre sauveur.

J'apprends la raison de ma présence ici, je suis là pour le distraire de pensées sombres et pour l'empêcher d'aller frapper des âmes innocentes. Il est adorable, de penser à autrui comme ça. Alors je le ressors, le mot magique. Et c'était worth it, même si je me reçois un coussin en pleine tronche. C'est le genre d'ambiance bonne enfant que j'apprécie, aussi, ce soir. J'ai peut-être besoin de ça, finalement, de rire. Parce que j'ai quelques pensées sombres de mon côté également, à croire que la vie n'est pas un long fleuve tranquille. « Sorry ‘bout that. » J'esquisse un brin de sourire, yeah that's life. Fort heureusement, il redevient chiant. On se chamaille encore. Si on fait un schéma de nos échanges, on peut partir sur un cercle. Il m'écrase, je gigote, il râle. « Fucking annoying. I was good like that. » Agnagnagna. Ceci est mon premier agnagnagna avec Adriana, instant émotion. « Stop whining. » J'essaie d'être ouverte d'esprit et de trouver un semblant de position qui nous arrange tous les deux, qu'il se calme. Phrase tout à fait détournable de son contexte et réutilisable ultérieurement. I'm so sorry, I swear I'm pure.

Il n'a pas l'air convaincu par ma proposition de parler du bad stuff, et je me questionne s'il a au moins quelques personnes avec qui en parler. Je soutiens son regard, tout de même, figure posée et prête à écouter que je veux être. Life is too hard to face it alone. Il semble peser le pour et le contre, et je n'ajoute rien, profite du silence pour me caler un peu mieux entre les coussins du canapé et ses jambes un tantinet lourdes mine de rien. Ce n'est que du muscle, voyons. « Everything screwed around me, that’s all you need to know, sweet. » Mais ça ne fait qu'attiser un peu plus ma curiosité, en fait, ça. J'aimerais lui demander pourquoi, mais il s'échappe déjà - de la conversation et du canapé. « That’s fucking boring. Want something to drink ? to eat ? I don’t have a lot to eat, but we can manage. » C'est trop tôt, pour commencer à l'analyser et à employer de grands mots comme mécanismes de défense ? Ce n'est plus de la taquinerie, à ce stade là, c'est une carapace. J'en connais d'autres, des énergumènes comme ça. Particulièrement chiants, mais un poil attachants. Attachiants. Je lève les yeux au ciel, ne relevant pas son clin d'oeil. « I'll take a beer, thanks. » J'attends poliment qu'il rassoit, attrape la bouteille en verre décapsulée qu'il me tend en inclinant légèrement la tête. « Hey, Bash. You want to know what I think ? » No ? Well he's gonna hear it anyway. Je ne suis pas très connue pour être empathique. Je manque de tact, je dis ce que je pense, surtout lorsque ça ne me concerne pas. Il ne va pas être très heureux et je vais sans doute me faire kicker de son appart, mais peu importe. « I think you're way too young to be this lonely and sad. I also think that you're strong enough to snap out of it, whatever it is. Maybe everything is screwed around you, but that doesn't mean you've got to be screwed by everything. » Et le moment pep talk vous a été présenté par Ana Parker, thanks for listening.

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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyMer 27 Mar - 23:24

Come over, im bored

ft. Bash & Ana


« Hey watch ya mouth. » Je roule fort des yeux. Elle disait pas ça l’autre jour. C’est incroyable ça. Toujours un peu de politesse. She said i was cute, c’est pas très gentil, et je le prends pas pour un compliment, ça m’emmerde. Oops un autre gros mot. Je vais aller en enfer pour ça, ohlala, comme si j’avais pas déjà ma place là-bas en tant que disciple du roi des enfers. « Remind me later to use it purposfully » Oui je la tease beaucoup, mais c’est gentillet encore. C’est pas comme si je la teasais physiquement, là, ce serait très beaucoup kinky. Je siffle même de mécontentement quand je reçois une pichenette sur la main. Elle est rude et directive ce soir, je n’aime pas ça du tout, moi je vous le dis.


Mais j’arrive rapidement à la faire se détendre, en lui jetant ce coussin à la figure. C’était juste fait pour la faire taire, et qu’elle arrête de me nommer par cet adjectif qui me rebutes. Je ne veux juste pas qu’elle me voit comme quelqu’un de soft, alors que ça fait des mois que je me fait passer pour un dur. Ca m’embêterai un peu. Ca blesserais sûrement mon égo aussi, et le p’tit il apprécierais pas. J’ai pas envie de me prendre la tête avec Ana, non plus, parce qu’elle est l’une des seule personne qui reste à peu près constante dans ma vie ces derniers temps. J’ai l’habitude de souvent changer mes fréquentations, et j’aime bien le fait qu’elle soit constante, parce qu’elle m’empêche de faire de la merde, en me changeant les idées, en m’envoyant chier, en me faisant monter en pression. C’est le jeu, c’est comme ça. Je sais que j’ai signé pour ça en gardant contact avec elle. Mais c’est simple, et ça ne demande rien de plus qu’un jeu entre nous deux, j’ai besoin de ça. « Stop whining. » Si j’étais un peu moins taquin, et un peu moins joueur ce soir. J’aurais pu croiser mes bras sur ma poitrine et fait la tête. Mais je n’ai pas envie. Pas ce soir. Je veux juste qu’on se chamaille, et peut-être qu’on finisse la nuit ensemble, probablement


Mais on en vient bien trop rapidement à parler de ce qui ne va pas dans ma vie, et ça non plus ça ne me plait pas. On ne parle pas de mes problèmes. Je ne dis rien. Je n’en parle pas. Personne à besoin de savoir. Je ne veux pas en parler. Je ne veux pas évoquer tout ce qui fait que je ne suis pas quelqu’un de bien. Je suis né pour perdre toutes les personnes à qui je tiens un temps soit peu. Je ne veux pas qu’on s’attache à moi, je ne veux pas m’attacher parce que je ne suis pas fait pour ça. Je n’attire rien d’autre que le malheur, et personne n’a besoin de le savoir. Je préfère attirer la colère que la pitié. Et j’essaye à tout prix d’éviter qu’on continue d’en parler, alors je prends la solution de facilité, tel le plus beau des Pokémon, je fui.
« I'll take a beer, thanks. » Deux bières. Je décapsule rapidement les deux bouteilles de verres, et vient reprendre ma place à ses côtés, après lui avoir donné la sienne. « Hey, Bash. You want to know what I think ? » Non ? Je la regarde, curieux, le goulot de la bouteille, collé à mes lèvres, avant de poser cette dernière sur la table. « Not quite sure, but you seem ready to go on, so… go on, what ? » Je sens que ça ne va pas me plaire. Je n’aime pas ça. Je ne veux pas que ça parte en pep talk, et son ton était beaucoup trop sérieux pour que ça ne parte pas dans ce sens. Si elle va trop loin, elle va virer, moi je vous le dis. « I think you're way too young to be this lonely and sad. I also think that you're strong enough to snap out of it, whatever it is. Maybe everything is screwed around you, but that doesn't mean you've got to be screwed by everything. » VOILA, parfait. On y est. Super. Putain de merde. J’aurais peut-être dû rester tout seul et prendre un putain de rail. Monter en bad trip. Péter deux ou trois verres parce que ça exacerbe ma colère. Mais putain. Pourquoi faut toujours que ce soit compliqué. J’en perds mon petit sourire. J’en perds l’étincelle dans mes yeux. Je voulais juste une soirée tranquille. Sans problème. Ce n’est vraiment jamais simple en fait. «  I was born lonely, and i’m not sad. You know nothing about my strength, Ana. You don’t know anything about that, you can’t have an opinion. » Lâchais-je un peu plus sèchement que je l’aurais voulu. C’est toujours le cas quand on me froisse. Ce sujet il me froisse. On dirait qu’elle s’en fait pour moi. Elle ne devrait pas. Je ne veux pas de ça. Parce que si elle s’en fait, un jour ou l’autre, je finirais par la voir partir elle aussi. « I’m a mess, my life’s a mess. That’s it. I’m used to that. I live with that. I’m perfectly fine with that statement. » J’essaye d’être ferme dans mes paroles. Qu’elle pense que je le pense. Je veux juste la protéger, me protéger. Elle n’a pas besoin de savoir. Elle a probablement d’autre conneries à gérer que les désastreuses aventure de l’orphelin Portters. «  Can we talk about something else, please babe ?» Je veux juste une soirée tranquille, s’il te plait. Et je ne veux pas avoir à la foutre dehors. J’ai besoin qu’elle soit là. Parce que je ne garantis pas que je ne ferais pas n’importe quoi, si je lui claque la porte au nez.


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--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyJeu 28 Mar - 22:24

oh man i'd fuck him so hard
but i'd also throw him off a cliff.

ft. Bash & Ana


C'est la question à 20 000 dollars, qu'on n'a pas vraiment envie d'entendre et dont on n'est jamais sûr de la réponse qui penche très souvent vers le non. Quand j'étais petite, je ne prenais jamais la peine de la poser. Mais après avoir froissé de trop nombreux amis de mes parents avec mon honnêteté enfantine, ils ont essayé de m'apprendre les bases des relations humaines. Il y a des choses qui ne se disent pas et qu'on garde pour soi, parce que ça peut blesser les autres. Et quand on a vraiment envie de s'exprimer mais que ça peut blesser, on demande la permission. J'ai donc appris la notion de consentement en grandissant. Mais mon côté honnête et ma capacité à me faire un avis rapidement sont restés. Je suis une vraie épine dans le cul, on s'en rend compte bien vite. J'ai une opinion sur tout, souvent juste, et ça ne plaît pas. Mais en même temps, on se rend compte assez rapidement que je dis toujours ce que je pense et que mes analyses ont un sens, et on vient aussi me demander conseil. C'est contradictoire, tout ça. En plus, je dois avoir une tête de gentille, parce que même les clients qui ne me connaissent pas aiment bien me raconter leurs problèmes. En même temps, ce n'est pas avec Alex qu'ils vont avoir une réponse. Bash, lui, n'a pas tellement envie de me raconter ses problèmes, et n'a sans doute pas envie de connaître mes pensées. Mais Bash, ça fait quelques semaines que je le côtoie, et je suis bien obligée d'avoir une opinion sur lui. Parce que c'est un personnage facile à lire, malgré les allures qu'il se donne. Parce que j'ai déjà pénétré son intimité et que c'est trop tard pour faire marche arrière. Parce que ma présence ici trahit une petite chose : peut-être que je me suis un tantinet attachée à cet imbécile. Je ne dis pas que je ne vais pas m'en lasser, j'ai tendance à me lasser d'un peu de tout, mais je dis que j'ai déjà perdu patience avec des individus comme lui beaucoup plus vite que ça.

J'attends donc son feu vert avant de me lancer dans un monologue qui finit en tendance positive attitude. Je ne suis pas tellement en train de lui dire comment vivre sa vie. J'essaie juste de lui faire comprendre qu'il y a d'autres options sur la table. Je crois un peu naïvement qu'on a toujours le choix, dans la vie. C'est plus compliqué que ça, j'en ai bien conscience. Mais Bash est jeune, n'a pas l'air particulièrement idiot, a un physique avantageux et je suis convaincue qu'il peut aspirer à mieux. Non pas que sa vie actuelle semble nulle, mais. Je porte un certain jugement à sa consommation un peu trop élevée à mon goût de drogue, même si je ne lui dis rien. Il fait ce qu'il veut. Mais là aussi, justement. Il est jeune, il se détruit la santé pour rien. Je ne vais pas aussi loin dans mes propos, parce que je vois bien qu'il n'est pas très heureux de les entendre. J'adopte une expression désolée, mais ne reviens pas sur ce que j'ai dit. I said what I said. Je ne prends pas peur ni ne m'offense de l'attitude hostile que je reçois en retour, c'est mérité. « I was born lonely, and i’m not sad. You know nothing about my strength, Ana. You don’t know anything about that, you can’t have an opinion. » Il me fait de la peine. Sa voix a beau être dure, son langage corporel m'indique le contraire de ce qu'il ne pense. Mon estomac se tord un peu, et c'est bien l'une des rares fois où je regrette mon honnêteté.

Par contre, je ne suis pas d'accord. J'ai le droit d'avoir une opinion. Je tends une main prudente vers lui, comme on pourrait le faire pour gagner la confiance d'un animal apeuré, et me penche un tantinet vers lui lorsqu'il ne me rejette pas. « I disagree. » Ma main se pose sur son épaule et mes doigts glissent distraitement sous le col de son tee-shirt tandis un léger sourire vient s'inscrire sur mes lèvres. Still handsy. « I do know about your strength, for I have witnessed it. All that energy you put in being a motherfucking annoying prick ? Put that energy into something else and you'll be the strongest man alive. » Je dis ça d'un ton léger, mais il y a quand même une part de vérité là-dedans. Avec un peu de volonté et beaucoup d'énergie... Bon, je n'en sais rien, en fait. Mais clairement, Bash est tout de même un peu plus fort qu'il ne veut bien le croire. « I’m a mess, my life’s a mess. That’s it. I’m used to that. I live with that. I’m perfectly fine with that statement. » Il n'est toujours pas convaincu, je ne pense pas que je vais réussir à être la voix de la raison ce soir. Je n'ai pas envie de pousser le sujet non plus, je suis déjà allée trop loin. Ma main glisse le nom de sa nuque pour aller tripoter quelques mèches de cheveux, prière silencieuse pour qu'il ne s'énerve pas. « Yeah but maybe it doesn't have to be like that, that's all I'm saying. » Je hausse les épaules. Bash a peut-être vraiment besoin du pep talk qu'il se refuse d'écouter, mais ce sera pour une autre fois. « Can we talk about something else, please babe ?» J'acquiesce simplement. « Sorry, we can, yes. » Je ne cherche pas la confrontation, parce que ce n'est pas celle qui nous est propre et que l'ambiance est déjà beaucoup trop lourde pour un soir. Ma main reste dans ses cheveux, je prends une gorgée de la bouteille avant de poser ma bière à côté de la sienne sur la table basse. Je me rapproche considérablement de lui lorsque mon côté retrouve le dos du canapé. Cette fois, ce sont mes jambes qui chevauchent les siennes. « Do you watch Mad Men ? » Absolument aucun rapport, pour le coup. But it's something else. Mon détournement de sujet semble le faire douter, et un mince rire m'échappe. « Okay, I panicked, don't look at me like that. » J'admets. C'est de sa faute. Parce qu'il faut bien que ce soit de la faute de quelqu'un. Et que ça ne peut pas d'être de la mienne et du manque de chose trépidante qu'il se passe dans ma vie. « Do you want me to tell a joke or kiss your mouth ? » Je finis par proposer. En toute honnêteté, je ne pense pas être très douée pour les blagues, mais je peux essayer. For those ocean eyes.

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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyJeu 28 Mar - 23:58

Come over, im bored

ft. Bash & Ana


On n’a jamais cherché à comprendre le pourquoi du comment. On n’a jamais cherché à m’aider. J’avais grandi seul, sans véritablement de modèle, sans vraiment d’épaule sur laquelle pleurer quand je n’allais pas bien, quand j’étais triste ou perdu. Je n’avais personne pour me donner un peu de repère. J’étais le gosse de l’orphelinat, qui voyait les autres arriver, et partir, mais qui ne partait jamais, parce qu’on n’avait jamais voulu de moi. J’ai fini par être trop vieux pour qu’on veuille m’adopter. Alors j’ai fini par être traîné de centres en centres. Je n’ai jamais eu de stabilité. Jamais eu vraiment de repères. Mes premiers repères ils sont là, à San Francisco, et je ne vis ici que depuis 4 ans. C’est peu 4 ans quand on y pense. Et j’ai dû faire le chemin tout seul. Trouver ma vie ici, tout seul. J’étais né seul, et je mourrais sûrement tout aussi seul. J’ai finis par improviser, parce que tout le monde finit toujours par partir, qu’on passe par ma famille, Lou, mon premier copain d’orphelinat, à Primrose, ma première petite amie pour qui j’avais vraiment des sentiments. On ne sait jamais de quoi demain est fait. Probablement de vide dans mon cas. Et je préfère montrer aux autres, l’homme un tantinet confiant, le gars qui n’a pas vraiment peur de grand-chose. Le garçon arrogant et trop fier, parce que c’est plus simple. On ne voit pas toutes les cicatrices au fond. On y fait plus attention, parce que c’est caché, et que ça m’arrange. Dans ma tête, je ne comprends même pas pourquoi j’ai dis à Ana, que si je la voulais là, ce soir, c’est parce que la solitude me blesse parfois, et que c’est difficilement supportable ce soir, parce que dans quelque jours on va célébrer le 20ème anniversaire de la mort de mes parents, et que ça fait mal de se dire, que ça fait 20 ans, sur 22, que je suis seul au monde, et que j’en veux à la terre entière. Je ne sais pas pourquoi je lui ai t dit ça, parce que clairement, ça peut rendre les gens curieux, et j’aurais dû m’en souvenir, pour ne pas passer la soirée, avec cette lourde ambiance entre nous. Le fait est que peut-être il était temps que j’en parle. Temps oui, mais moi, en mon moi de moi, je n’étais pas prêt. Il me faudra encore du temps, pour ça.


Elle est trop franche. Elle est trop franche et ça ne me plais pas. Parce que même si elle à putain de raison. Je ne suis pas prêt à l’entendre. Je ne suis pas prêt à recevoir tout ça. Je ne peux pas, et je ne veux pas l’entendre. Tout simplement parce que mon optique n’est pas le même que le sien. On a beau commencer à cerner un tant soit peu correctement l’autre, il est impossible, de formuler une pensée concrète et constructive sur quelqu’un. Et puis, elle n’a que ce que je veux bien lui dire, ou lui montrer. Je ne me suis pas assez ouvert à elle, pour qu’elle sache quoi que ce soit. Mais je vois dans ses yeux qu’elle est désolée, et ça fait chauffer le sang dans mes veines. Je déteste voir la pitié des gens dans leurs yeux, parce qu’ils voient légèrement à travers l’armure. Je hais ce genre de comportement. On ne peut plus rien faire pour moi, et c’est la vie. C’est comme ça. J’ai appris à faire avec. Je suis né comme ça, et ça ne sera jamais autrement.


Son corps se rapproche du mien, et sa main, de mon col. Mes yeux posés sur elles, sont fichtrement suspicieux, je ne sais pas si elle cherche à m’amadouer par un contact physique, mais en tout cas, je ne cille pas, et la laisse faire. « I disagree. » Too bad, chacun son avis, le monde serait chiant si on n’en avait pas en fait.  « ‘Bout what ? » Je demande un peu distrait par sa main qui joue sur le tissus de mon haut. Sa voix est douce, posée, elle est fichtrement intelligente quand elle veut. Elle à juste un peu trop l’habitude de faire des pep talks quand on ne le veut pas forcément, et c’est embêtant, mais ça part pas d’une mauvaise intention alors ça va. J’ai un peu moins envie de la foutre dehors à coup de pompe dans le derrière. Je risquerais d’abîmer son incroyable paire de fesses et ça m’embêterais un tantinet. « I do know about your strength, for I have witnessed it. All that energy you put in being a motherfucking annoying prick ? Put that energy into something else and you'll be the strongest man alive. »J’ai envie de soupirer fort. D’un côté j’ai envie de la croire, mais de l’autre elle à tord. J’ai rien d’un homme fort, j’en ai pas les épaules. J’suis juste un gosse paumé, qu’à un peu trop besoin d’attention pour pas se jeter d’un pont. « Maybe i just love being an annoying prick, who knows ? » Que je dis avant de reprendre sur le fait que j’ai pas la meilleure vie, mais qu’au fond, je suis à l’aise avec ça. Elle vient jouer avec mes cheveux. Elle s’y connait la gueuse. C’est le genre de chose qui à tout de suite tendance à me détendre. Ugh. Je déteste ça. « Yeah but maybe it doesn't have to be like that, that's all I'm saying. » Je ne rajoute rien. J’ai plus envie d’en parler. Je veux changer de sujet. C’est nul, je veux pas parler de ce qui ne va pas, parce que rien ne va vraiment.


Au final elle accepte de changer de sujet, et j’en soupirerais presque de soulagement, ou de bonheur, je sais pas trop, mais Hallelujah. Cette fois elle se rapproche fort fort, et vient poser ses jambes sur les miennes, et je finis par poser une main sur sa cuisse la plus proche de mon buste, et à caresser celle-ci, du bout des doigts. Et j’allais faire une réflexion, histoire de détendre le truc, quand elle prends le dessus, et pose une question bien plus vite. « Do you watch Mad Men ? » Uh ? Quoi ? Attends, comment on a sauté du coq à l’autruche aussi vite ? Mes sourcils sont levés, et je la regarde un peu en questionnant tous les doutes que j’ai actuellement avant qu’elle ne reprenne bien trop vite. « Okay, I panicked, don't look at me like that. » Elle réussit à me faire rire la gueuse. C’était une tentative comme une autre ma foi. « Like what, I was surprised, excuse me. » Dis-je un peu plus ironiquement, parce que tout de même, j’avais le droit d’exprimer quelques doutes. « Do you want me to tell a joke or kiss your mouth ? » Ah là, on est plus dans notre registre, et ça commence à devenir franchement intéressant. Je tourne mon visage en face du sien, tout en continuant de caresser sa cuisse, le plus délicatement que je sache faire. J’avais appris à avoir un minimum de douceur quand je suis tactile. On fait de son mieux que voulez-vous. « Why not both ? Tell me a joke. If I laugh, I’ll kiss you. Okay ? » Mes lèvres s’entrouvrent dans un sourire. L’atmosphère est plus calme et, j’ai bien bien moins envie de la ficher dehors. Il fallait bien des petits moments de tension, parce que ça ne peut pas toujours être simple. Mais je retrouve mon côté un peu taquin, et fiou ça fait du bien. « By the way. I don’t watch Mad Men. » J’avoue, je pêche, je ne suis pas un grand fan de ce genre de série. I’m a Super-hero boy. Elle met du temps à réfléchir à sa blague et je commence à perdre patience, et je râle fort. « Go on, tell you joke, I’m waiting, and you’re taking way too long. » And I’m craving to kiss your lips, so you better be funny, baby. Je suis pas du genre patient, on le sait. Je perds vite mon attention, et si je me prépare trop, je ne saurais pas rire naturellement si sa blague est drôle. J’aimerais que ce soit le cas. Comme ça, on est tous les deux gagnants, et ça m’arrange très fort. Please don’t mind me, i’m needy, and handsy tonight. And I’m kinda sorry for being a prick when you just care.



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Adriana Parker

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≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs.
≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
--- try again
Wild youth (Marek #04)
≡ AVATAR : Karol Queiroz
≡ CRÉDITS : (c) ajna
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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyDim 31 Mar - 20:28

oh man i'd fuck him so hard
but i'd also throw him off a cliff.

ft. Bash & Ana


« Maybe i just love being an annoying prick, who knows ? » Je retiens un peine un léger râle de frustration. Sir, shut up, I'm trying to up your self love and confidence. « I'm sure you do. » Mais le sujet n'est pas des plus amusants et je vois bien que ça ne lui plaît pas. Je laisse tomber. On n'est pas là pour philosopher sur la vie, paraît-il. Ce n'est pas l'accord silencieux sur lequel on s'est décidé, en tout cas. Je continue à fourrager ses cheveux silencieusement, avant de me décider à me rapprocher de lui. Oui, on peut parler d'autre chose. Quoi, je ne sais pas, mais on peut. Je lui demande s'il regarde Mad Men, parce que cette série est la seule chose trépidante dans ma vie en ce moment. C'est triste mais c'est comme ça, on ne juge pas. Et ça le fait rire, et ça me fait sourire. Il est surpris, qu'il dit, mais je sens bien qu'il me juge. J'ai paniqué, et même pas au disco, c'est carrément nul. Il a le droit. « I like it when you laugh. » Soft. Je confesse, mordant légèrement ma lèvre inférieure au passage. I know he likes it when I do that.

Je redeviens sérieuse et reprend notre jeu habituel, avant qu'on ne commence à développer une maladie à être si philosophique et presque un tantinet niais. Je peux essayer de lui raconter une blague, ou je peux l'embrasser. En toute honnêteté, j'apprécierais grandement qu'il choisisse la dernière solution. Non pas que je manque d'humour, mais un peu. « Why not both ? Tell me a joke. If I laugh, I’ll kiss you. Okay ? » Erf. Je grimace, plissant le nez. C'est que ça ne m'arrange pas, cette affaire. Pas du tout. « Oh the pressure. » Under Pressure starts playing in the background. Ma seconde main vient naturellement se poser sur son avant bras, sa main sur ma cuisse n'aide pas beaucoup mais j'essaie de me concentrer pour réfléchir. Why did the chicken crossed the road ? Pourquoi est-ce que c'est la première chose qui me vient à l'esprit, et pourquoi je ne connais pas la réponse à cette question d'ailleurs ? Je commence à être frustrée, alors que je cogite fort et que les secondes passent. « By the way. I don’t watch Mad Men. » Il m'interrompt dans mes réflexions, et m'arrache un bref rire au passage. « And you're 100% right, it's fucking boring. » Si Peggy ne prend pas le pouvoir d'ici la fin de la saison, ou s'il ne se passe pas un truc un peu palpitant dans la vie de Don, je lâche la série. Ma vie est déjà un peu morne, ce n'est pas hyper distrayant de regarder la même chose mais au siècle dernier et version white males à la télé. Même si krkrkr Jon Hamm.

« Go on, tell your joke, I’m waiting, and you’re taking way too long. » La patience, ce n'est pas son truc, à Bash. A moi non plus, d'ailleurs. Et vous savez ce qui n'est pas mon truc, non plus ? L'humour. « Mmmh, Bash, I have something to confess. » I'm pregnant, it's yours, we should get married. Désolée mais cette blague est une marque déposée Sophander, repassez. Je rapproche mon visage du sien et vais frôler ses lèvres des miennes. « I am not a funny person. » Et pour nous sauver l'embarras du trouble d'une mauvaise blague, je préfère l'embrasser directement. C'est mieux. C'est beaucoup mieux lorsqu'il répond à mon baiser. C'est extrêmement mieux lorsqu'il agrippe ma taille. Mais on n'a à peine le temps de s'enjailler que nous sommes interrompus de coups frappés à la porte. Je me sépare légèrement de lui, les sourcils froncés, pas sûre. « You heard something ? » Est-ce que je commence à entendre des voix ou bien... ? Non, les coups se font à nouveau entendre. Le soupir est là. « Are we expecting someone else ? » Est-ce que c'est un mauvais plan ou bien juste un mauvais karma ? Non pas que ça commençait à devenir bien et que je suis très frustrée, mais un peu.

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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyDim 31 Mar - 23:12

Come over, im bored

ft. Bash & Ana


« I like it when you laugh. » Excuse me what ? J’suis pas sûr d’avoir bien entendu. Elle devient soft la dame, ohlala. Et elle se mords la lèvre en plus. Kick me, it would hurt less. Elle a de la chance qu’elle est sexy je vous promets. « Stop bittin’ your lips, please, if you dont, i swear I wont be able to be patient anymore. » C’est plus simple de réagir là-dessus. Je ne sais pas prendre un compliment correctement, et on pourrait encore puérilement s’engueuler, mais je la remercie gentiment par la pensée. C’est tout ce que je peux faire, pour le moment. Je ne suis pas apte à lui dire merci oralement, surtout quand elle me regarde de cette manière. Je suis un homme faible, pardonnez-moi. Mais rapidement, on retrouve notre jeu habituel, et ça me fait beaucoup de bien, ça commençait à devenir particulièrement gênant pendant quelques instants. C’est chiant, très chiant, moi je veux jouer c’est tout. C’est ce qui m’intéresse actuellement, outre finir la nuit entre ses bras, parce que ça aussi c’est très très intéressant. Mais on en est pas là.


« Oh the pressure. » Je la regarde, satisfait. C’est juste dans le but de pimenter un peu les choses de les rendre un peu plus drôle et intéressantes. Je sais que je ne l’aide pas du tout, en caressant sa cuisse, d’abord parce qu’elle adore ça, et que je le sais, et que j’en joue clairement. De deux, parce que c’est clairement de la distraction pure, et c’est fait exprès clairement. Je sais qu’elle sera incapable de sortir une blague si je continue. Dans tous les cas, je finirais par l’embrasser, parce que j’en ai fichtrement envie. Mais je m’impatiente très vite, et très fort, et les secondes sont longues. « Mmmh, Bash, I have something to confess. » Automatiquement, mes sourcils se froncent, j’aime pas trop ce genre de phrases. Mais si ça rentre dans le cadre de la blague, ça passe, mais là actuellement, elle me fait baliser la dame. « What do you mean ? » Que je prononce rapidement alors qu’elle vient me teaser en frôlant mes lèvres des siennes. Bordel de merde, elle va me rendre fou avant l’heure. « I am not a funny person. » AH. Bah pas de bi… ah bah si. Elle prend le dessus, et m’embrasse en premier. Il me faut deux secondes, à peine, pour réagir et lui rendre rapidement son baiser. Enfin cette soirée prends une tournure qui me fait plaisir. On parle pas de ma vie, on parle pas de la sienne, pas de pep talk. Nos soirées. Juste nos soirées. Juste elle et moi, comme d’habitude.


Dans la fougue d’un baiser ardant et passionné, j’enserre sa taille entre mes mains, sous son haut, souhaitant la faire basculer sur mes cuisses, pour plus de confort. Mais je n’ai même pas le temps qu’on est interrompus par des coups à la porte. Et vu l’heure, ça n’augure rien de bon. C’est soit Ethann, au bout de sa vie, qui ne sait pas où aller, soit c’est mes petites affaires. Mais il était pas sensé passé ce soir. Quand elle se recule, je râle dans un petit grognement de frustration. Pas content. Ca frappe à nouveau. Putain de merde. J’aime pas ça, laissez-moi tranquille à la fin. « Are we expecting someone else ? » Mon regard est fichtrement indécis. Je n’attendais personne d’autre qu’elle ce soir. J’avais decline toute invitation, de sorte à être tranquille, et ugh. « Nope. Gonna see, be right back. Don’t move. » Je la lâche à mon plus grand désarroi, et me lève pour aller ouvrir à la personne qui est en train de s’acharner sur ma porte. Et à une heure pareille, j’aime pas ça.

Derrière la porte, se trouve ce grand brun que j’adore voir une fois par semaine. L’ironie. Je le vois parce que j’ai pas le choix, mais il vient jamais chez moi d’habitude. Je jette un regard à Ana, avant de refermer la porte sur moi, et de me retrouver sur le palier avec Charly, mon fournisseur. « What the fuck do you want Charly, i’m fucking not alone here. » Repasses plus tard putain, laisse moi tranquille ce soir. J’ai pas envie de parler traffic ce soir. C’est pas le moment, et j’ai pas la tête à ça. « I don’t give a fuck. I’ve been asked to give you some more. You better sell that asap, or you know what can happen to you, Bastian. » Putain d’enculé de sa mère. PARDON PEGI 18 Il me refourgue deux poches en plastique pleines de petits sachets. « You better pay me more, asshole. » Il m’a gonflé, le con. Comme si ça pouvait pas attendre demain. Putain. Il se barre sans faire plus de réflexion. Je souffle et rentre de nouveau dans mon appart, et pose les poches dans mon meuble à l’entrée. Mais mon air concerné ne trompe pas. « Sorry, someone I know, he had something of mine and wanted to give it back to me. » Liar liar this bitch on fire. « Where were we ? » Dis-je en retournant lui voler quelques baisers rapides, en priant pour qu’elle ne me parle pas de ce qui venait de se passer, je veux pas repasser par le pep talk sur, t’es trop jeune pour te détruire, blablabla. Just kiss me, let’s make out, and let me sleep in your arms, because that how it will ends, and we both know it.


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You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyLun 1 Avr - 0:15

oh man i'd fuck him so hard
but i'd also throw him off a cliff.

ft. Bash & Ana


« Stop bittin’ your lips, please, if you dont, i swear I wont be able to be patient anymore. » As if it wasn't the whole point. Ça m'arrache un rire, mais je redeviens sérieuse. Nous sommes des gens sérieux, plein de péchés mais sérieux. Parce que c'est la nouvelle règle, je cherche une blague pour pouvoir l'embrasser. Et c'est nul. Je suis nulle, à cette chose qu'on appelle l'humour. Sauf lorsqu'il est spontané. Là, ça ne l'est pas, je sèche. Je préfère largement sa main qui traîne sur ma cuisse. Je préfère même lui expliquer en un exposé de dix minutes pourquoi Mad Men c'est ennuyant et pourquoi il ne devrait pas regarder, même s'il y a quelques contre-arguments qui ne plaisent qu'à moi. Je ne pense pas que Bash soit prêt à regarder une série de sept saisons jusque parce que l'acteur principal est beau gosse et que l'un des rares rôles féminin a du potentiel féministe. Je pense que pour lui, ça rentre même dans les critères à ajouter pour ne pas regarder. Et pourquoi le poulet traverse la route, d'ailleurs ? Pourquoi on se pose cette question, aussi ? Après tout, nous sommes le pays de la liberté. Si le poulet a envie de traverser la rue, qu'il traverse la rue. Sois libre, petit poulet. Oui alors Laura, il est tard et clairement le changement d'heure a fait quelque chose à ton cerveau, c'est peut-être pas une bonne idée de RP à cette heure-là. Je me décide quand même à m'exprimer. Dangereusement proche de lui, le danger étant pour... Je ne sais pas. S'il attendait vraiment à ce que je lui sorte une blague, le danger est que ça n'arrivera pas. Mais après, ce n'était pas moi qu'il fallait inviter chez lui s'il voulait une comique dans son lit. Pour ça, il y a Bo Burnham sur Netflix. I feel like Bash would be more a Bo Burnham than a John Mulaney guy. « What do you mean ? » Pardon me, father, for I have sinned. Mes lèvres s'étirent en un sourire amusé, taquin. I confess. Je ne suis pas une personne drôle, I'm a sinner, c'est pourquoi je jette sa règle dans le feu et vais l'embrasser. On ne me fait pas du chantage comme ça, non Monsieur, je suis maître de moi-même et vous êtes un homme faible, rappelez-vous.

Notre ardeur est cependant vite calmée lorsqu'on frappe à la porte. Intérieurement, je proteste. Extérieurement aussi, un peu. Je me sépare un tantinet de lui et il grogne. Un esclaffement m'échappe, il est beau comme ça, mais l'inquiétude curieuse le remplace vite. Il attend quelqu'un d'autre, peut-être ? Si je dois rentrer chez moi maintenant, je risque d'être colère et de ne jamais revenir. On ne laisse pas bébé dans un coin. « Nope. Gonna see, be right back. Don’t move. » Mes sourcils se froncent mais je me pousse pour qu'il rejoigne l'entrée de l'appartement. Je l'observe, essayant de distinguer de qui il s'agit de l'autre côté. Je ne vois pas. Je vois Bash qui me regarde brièvement, l'air... Inquiet, je crois, avant qu'il ne rejoigne le nouvel arrivé et ferme la porte derrière lui. Je hausse les sourcils, cette fois, surprise. D'accord. Ça n'a pas l'air d'être une très bonne nouvelle, derrière la porte. Mon rythme cardiaque commence à s'emballer, et je crois que je panique un peu. Les liens se font rapidement, à vrai dire. Le fait que Bash soit globalement un inconnu est ce qui rend notre relation agréablement exceptionnelle, je n'ai pas de questions à me poser et je sais que ça va s'arrêter un jour. Je n'ai pas à m'impliquer dans un faux début de relation de couple avec lui, ça m'arrange, on prend les choses comme elles viennent. Mais justement. Bash est un inconnu. Et le fait qu'il possède et semble consommer régulièrement de la drogue me dérange, un peu. Je ne me rends compte que maintenant que c'est peut-être plus grave que ça. Surtout que ça peut avoir d'autres conséquences, des plus importantes. Je n'ai pas envie que ça me retombe dessus, d'une quelconque manière. J'ai une petite notoriété, mine de rien. Et si je reste plutôt discrète quant à mes relations, si les médias nous laissent tranquille là-dessus, il suffit d'un rien pour tout briser. Les histoires de drogues, c'est assez courant dans le monde de la musique. Mais on brise déjà les codes, avec les filles, et je n'ai pas envie qu'on brise celui-ci. Il y a une différence entre consommer et vendre, et je ne suis pas complètement aveugle ou naïve encore. Le bruit des voix qui sifflent, puis le bruit de la porte et d'un tiroir qu'on ferme. Mes joues qui prennent une teinte bordeaux, d'inquiétude, de mécontentement et de colère. Qu'est-ce que je suis en train de faire, bordel ? Et surtout... Ce que j'ai dit plus tôt tiens toujours. Il est jeune, putain. Pourquoi il gâche sa vie avec des histoires pareilles ?

« Sorry, someone I know, he had something of mine and wanted to give it back to me. » J'acquiesce simplement, maintenant debout devant son canapé. C'est fou, mais son visage à la mine défaite me dit tout le contraire. Et j'ai envie de demande de quel something il parle, mais il préfère prétendre que ce n'était effectivement qu'une simple visite de courtoisie qui ne le perturbe pas du tout. « Where were we ? » Je le laisse m'embrasser, parce que c'est agréable et que j'aimerais que ça suffise pour que je passe à autre chose. Mais non. Je vais poser mes mains contre son torse pour mettre un tant soit peu de distance entre nous. « Bash, no. » Je suis sérieuse. On joue, on se taquine, on philosophe parfois. Mais cette fois je suis sérieuse. Ce n'est pas un jeu, la vie, il faut arrêter de se leurrer au bout d'un moment. Je plante mon regard dans le sien, plaidant silencieusement. Dis-moi que je me fais du soucis pour rien, fais-moi croire que t'es un type bien et on passe à autre chose. Mais son regard ne ment pas, il sait que je sais. Je ne retiens pas un soupir, et je le contourne assez rapidement pour aller ouvrir moi-même le tiroir qu'il vient de refermer. « Fucking hell. » La confirmation est là, et ça me donne envie de vomir. Je ne sais pas quoi faire. J'ai envie de prendre la fuite presque autant que j'ai envie de lui faire prendre conscience de ce qu'il se passe. Everything is screwed around me. Je n'ai même pas le cœur de lui demander pourquoi, ce n'est pas comme s'il ne m'avait pas prévenu. Un rire amer m'échappe alors qu'il me rejoint pour fermer lui-même le tiroir. J'ai vaguement conscience de l'entendre parler, mais je ne l'écoute pas. « I've got to go. » Je relève la tête, presque effrayée. « I don't know what to say, Bash, but I can't... I'm just gonna go. » Je n'ai pas envie de dire quelque chose que je regretterai plus tard, alors je préfère partir. Peut-être que le problème, dans le fond, c'est que je commençais un peu trop à apprécier cet imbécile et que connaître une part de la vérité brise l'image que je m'en suis fait.

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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyLun 1 Avr - 8:33

Come over, im bored

ft. Bash & Ana


Okay, j’admets, elle n’est pas très drôle, mais est-ce-que c’est vraiment important, là tout de suite, maintenant ? J'en doute très fort. Je préfère de loin, de très loin l’embrasser, c’est beaucoup mieux. Ca évite plein de trucs nul, genre l’ennuie, les pep talk nuls, aka ma phobie première, si on oublie la cinquantaine de pathologies reliées à la peur qui me font chier au quotidien, mais que j’apprends à taire, parce que s’exposer à la peur, c’est la laisser nous toucher encore plus violemment. J’en ai fait bien trop de fois l’expérience. Je suis pas génial à voir quand c’est comme ça. Je me préfère vachement dans le contrôle et la gestion des choses. J’ai un peu plus l’air d’un être humain décent, même si mon taux de décence ne doit pas dépasser les 10%. On s’adapte comme dirait l’autre. Je préfère me concentrer sur ce qui se passe cela dit, parce que bordel, c’est bien plus intéressant que de parler de mes peurs. Je n’ai pas peur quand je suis pas tout seul. J’ai peur quand la porte se ferme. Là elle n’est pas fermée, et tout va bien, plus ou moins. Mais bien sûr comme rien n’est fait pour durer, notre petit moment, que je comptais bien prolongé sous la couette, se trouve interrompu par un.e connard.asse, qui vient frapper à ma porte à une heure relativement tardive, ça n’augure jamais rien de bon. J’aime pas, j’aime pas. En même temps j’aime pas grand-chose, je pense même pas que je m’aime moi-même. J’ai un peu l’impression d’être un poison sur cette Terre, mais tranquille, je le vis bien.


Cependant, ce qui m’attends derrière la porte, est loin, trèèèèèèès loin de me réjouir. J’aurais préféré voir Ethann chialer de l’autre côté de la porte, mais non, cet abrutit de Charly, avait choisit son soir pour me refiler sa merde. C’est notamment à cause de lui, que j’ai commencé à consommer, quand j’étais au lycée. C’était occasionnel au début, souvent, j’en prenais pour tenir, puis je voyais le bon côté des choses, je pouvais me faire un peu de thunes, et j’en avais tellement besoin à l’époque, il avait trouvé le pigeon parfait. J’ai commencé à dealer bien trop tôt. Mais c’était ça ou crever dehors. J’suis tombé dans le mauvais plan, mais au moins, à risquer ma vie, je m’étais jamais senti aussi vivant qu’à ce moment-là, et puis j’oubliais mes problèmes en étant aussi défoncé que je pouvais l’être. C’était tout bénéf pour moi. Je prenais ma part, je lui donnais son fric, il me payait, et basta. Ni plus ni moins. J’avais arrêter un temps, au tout début de ma relation avec Primrose, le deal. Parce que je passais tout mon temps avec elle, elle me demandait tellement d’attention, jusqu’au jour où ça lui suffisait plus, elle avait toujours besoin de plus, elle voulait sortir, faire des trucs de couple, et j’étais tellement con, que pour elle, je faisais n’importe quoi. Alors j’avais rapidement repris,, et j’ai commencé à dealer de plus en plus, à côté de mon boulot au cinéma. Clairement, ça me fait chier qu’il se soit pointé, là maintenant, alors que j’étais avec Ana. J’ai clairement pas envie qu’elle me juge, parce que merde, à 21 ans, ça fait déjà 4 ans, que je traîne dans des histoires pas saines. Le pire étant probablement, que j’en ai parfaitement conscience, mais que j’ai jamais trouvé la force nécessaire de dire non, et de mettre un terme à tout ça.


Je glisse rapidement cette poche de malheur dans un tiroir, et retourne vers Ana, qui m’attends les joues rouges, elle est presque perplexe, même inquiète. Erf. Mais je me défends comme je peux, avec les arguments bateau, genre c’est un pote qui devait me rendre un truc. Mais je suis un piètre menteur, et c’est bien le problème. Mais je pense que je ne m’en sors pas trop mal, enfin pendant, 3 minutes. Jusqu’à ce qu’elle mette de la distance entre nous.  MERDE « Bash, no. » Bien sûr que je suis surpris qu’elle me repousse. C’est pas son genre. Mais là, c’est différent, je vois tellement de sérieux dans ses yeux, que ça pourrait me foutre les jetons. Je ne l’ai jamais vue aussi concernée. Elle me supplierait presque du regard d’être honnête, mais je sais pertinemment que ça passera pas, que mon mensonge, ne passera pas cette fois. Elle a déjà compris « Ana… Wait » J’essaie de la retenir. J’ai compris, je sais où elle va, je sais pourquoi. Elle peut pas… Je veux pas qu’elle voit ça. J’ai pas envie. L’ouvres pas, s’il te plais. « Fucking hell. » Putain. Putain. Merde à la fin, c’est trop demandé d’avoir 5 secondes de répit. Elle sait, et je peux plus rien nier. C’est la merde autour de moi, et je suis pas quelqu’un de bien ou de fréquentable. C’est la merde autour de moi. C’est la merde et c’est comme ça, on peut pas faire autrement. « This isn’t mine. Let me explain. Ana…. Prononçais-je en fermant le tiroir. Elle semble ailleurs, et perdue dans ses pensées. Quand elle relève la tête, ce que je vois dans son regard me retourne l’estomac. Elle est totalement effrayée. « « I've got to go. I don't know what to say, Bash, but I can't... I'm just gonna go. » Putain. Il jure beaucoup le garçon, he needs Jesus Je veux pas qu’elle parte. J’ai pas envie moi, de la voir passer la porte, dans un moment pareil. J’ai pas envie que ce soit la dernière fois, j’ai pas envie de plus la voir. J’ai pas envie de la perdre, parce qu’il semblerait que je commence à l’apprécier, et que j’ai pas envie de me dire encore que j’ai tout foutu en l’air. « Please… Don’t go… » Je suis sincère, plus que jamais, je suis prêt à tout lui expliquer, à lui expliquer de A à Z le pourquoi du comment, quitte à ce qu’elle reste. Je veux pas qu’elle parte. « Stay… I’ll explain… Just stay. Please… Babe. » Don’t leave me, i am a fucking asshole and i know it. But i need you, don't leave me



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Adriana Parker

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≡ POSTS : 494 Come over, I’m bored | Bashana  Ana11
≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs.
≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
--- try again
Wild youth (Marek #04)
≡ AVATAR : Karol Queiroz
≡ CRÉDITS : (c) ajna
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyLun 1 Avr - 20:54

s t a y

ft. Bash & Ana


« Ana… Wait » C'est trop tard. Je ne peux pas continuer à prétendre que je n'ai rien vu, rien entendu. Peut-être que mon inquiétude était curieuse auparavant. Peut-être que je ne peux pas me permettre de juger parce que je connais pas toute l'histoire. Mais je ne peux pas continuer à ignorer le fait que Bash semble avoir de gros problèmes avec les substances dangereuses et illicites. Je ne dis pas que je n'ai jamais consommé, ce serait mentir. Mais je n'ai jamais consommé quotidiennement, à en perdre salement la raison et à m'en bousiller la santé. Et puis, de toute évidence, il n'y a pas que ça. A moins qu'il n'ait acquis ces deux poches de taille moyenne pour sa consommation personnelle, et ça n'arrangerait même pas les choses. Je ne veux pas être mêlée à tout ça. Je n'ai pas envie de prendre le risque d'être associée à un dealer de drogue, si c'est ce qu'il est. Prendre le risque de voir mon nom dans les gros titres de la presse à scandale à côtés d'accusations qui pourraient nuire à Now or Never. Je ne suis pas la personne la plus fiable qu'il soit, je change souvent d'avis parce que je me lasse trop vite. Mais s'il y a bien une chose à laquelle je ne veux pas nuire, c'est au groupe et à mes amies. Et peut-être que ce qu'il vient de se passer c'est le wake up call que j'attendais. J'ai ignoré les quelques signes qui indiquent que je commence à m'attacher à lui, alors que je me convaincs avoir le contrôle de la situation. Ce n'est pas le cas. Il est temps que je parte.

« This isn’t mine. Let me explain. Ana… J'arrive à rire, d'un rire faux qui me brûle la gorge. Il y a cinq minutes qu'il me disait tout le contraire. Je suis effrayée. J'ai peur d'avoir déjà perdu tout le semblant de contrôle que j'avais, de m'être leurrée, de m'être mise dans une merde plus importante que je ne pensais. Peur d'avoir envie d'y rester, aussi. J'ai peur qu'il me retienne lorsque je l'informe que je dois y aller, j'ai peur de ne pas vraiment avoir envie de partir, peur de dire quelque chose que je risque de regretter ensuite. Je n'ai pas envie de le blesser, non plus. Il ne mérite pas ça. « Please… Don’t go… » Mon cœur se serre un peu. C'est bien la première fois où on est aussi sincère, des âmes mises à nues de manière abrupte, l'un avec l'autre. Je presse fermement mes lèvres l'une contre l'autre lorsque je les sens s'étirer vers le bas. Il rend les choses compliquées, Bash. « Please don't make this harder than is has to be. » C'était pourtant si simple. They meet, they have fun, they stop. Peut-être que dans d'autres circonstances, la dernière partie se serait faite plus naturellement et plus en douceur, mais... C'est douloureux, c'est chiant, je veux pas. J'ai autant envie de partir que de rester et de le serrer dans mes bras, ou qu'il me sert dans les siens. C'est dégueulasse. J'ai pas signé pour ça, putain. Et finalement la coquille craque, une larme m'échappe lorsqu'il plaide. « Stay… I’ll explain… Just stay. Please… Babe. » Je ne suis pas certaine de vouloir connaître toute l'histoire. Parce que ça peut tout comme ne rien changer. C'est peut-être ça le problème, finalement. C'est tout ou rien. « Why should I stay? » J'échappe dans un sanglot presque maîtrisé. Presque. Je croise mes bras contre ma poitrine, hésitante, me forçant quand même à aller soutenir son regard. « Where do you want to go from this? What do you want from me, Bash? » Qu'est-ce qu'il se passe, après, lorsqu'il m'expliquera pourquoi il en est là aujourd'hui ? Qu'est-ce que ça va changer ? Il se braque lorsque je lui demande ce qui ne va pas, je n'ai pas envie de lui parler de ma mère malade. On n'est pas ami, on n'est pas ensemble. Il faut juste enlever le pansement, ça fait mal sur le coup et ça ira mieux après. Et rien que cette pensée m'a l'air pleine de poison, est comparable à un accord raté, ça sonne faux. « Give me a reason to stay. » Je n'ai pas envie de partir non plus, pas comme ça, pas envie de le laisser seul alors que ça reste la chose la plus raisonnable à faire. Je ne sais pas, plus, j'ai peut-être besoin de peu pour être convaincue et faire un choix, regrettable ou non. I've got a hundred million reasons to walk away, but baby I just need one good one to stay.

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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyLun 1 Avr - 23:08

Please, don't leave me.

ft. Bash & Ana


J’suis flipé. Je balise de la voir partir. Elle sait, et je ne peux plus rien nier. J’ai pas le choix, je suis pris sur le fait, j’ai juste plus le choix. Je veux pas qu’elle passe cette porte, hors de question qu’elle le fasse. Pas maintenant. Elle a des millions de raisons pour me laisser tomber, j’en aurais tellement à citer. Rien que le contenu de ce tiroir serait une bonne raison pour qu’elle m’abandonne, et me laisse tout seul dans ma merde. Je veux pas qu’elle prenne part à tout ça, c’est clairement pas le but, elle était même pas sensée le savoir. Je m’étais mis dans la merde tout seul il y a quatre ans, j’allais tenter d’en sortir tout seul. Un jour, peut-être. Pas ce soir. Ce soir je veux juste la garder avec moi. Je veux juste qu’elle ne parte pas. Pas comme ça, pas maintenant. Rien ne me dis qu’elle repassera cette porte un jour, rien ne me dit qu’elle me sourira encore, rien me dit qu’elle m’insultera encore au téléphone. Et parce que je m’attache à elle, alors que j’aurais pas dû. J’en aurais laissé filer tellement, parce que je m’en foutais. C’était juste des nanas, des pansements d’un soir. Mais il faut croire que j’avais beaucoup plus d’estime pour Ana, et que même si on est rien, ni amis, ni dans une relation. Il m’arrive avoir besoin d’elle, et ça me fais juste baliser. Je voulais pas m’attacher à elle, mais c’est pas pour rien que c’est elle que j’ai appelé ce soir alors que j’aurais pu appeler n’importe qui. Je veux juste qu’elle reste. Même si je sais pas faire face à tout ça, même si je sais pas gérer toute la merde qui gravite autour de moi, et la poudre qui se cache dans mes tiroirs, j’ai juste pas envie qu’elle passe cette porte. Je veux pas que ce soit notre dernier soir, notre dernière conversation, notre dernière étreinte. Je veux juste qu’elle reste, et la serrer contre moi. Sans elle, j’aurais tendance à laisser mes démons noircir d’autant plus mon âme, et empirer mon cas, je risque de faire n’importe quoi.

Ne me laisse pas.


Peut-être qu’elle le devrait. Peut-être que je devrais pas être égoiste, et la laisser partir, parce qu’elle mérite mieux que de passer sa soirée avec un orphelin camé, mais elle l’a déjà fait, et au fond, qu’est-ce-que ça changerait ? Elle ne le savait juste pas avant, elle avait des soupçons quant à ma consommation. Elle savait que j’étais pas innocent, et que j’avais des vices en plus du sexe. Je devrais pas être égoiste. Je devrais laisser ma raison parler, et là laisser s’enfuir, parce que justement je suis pas innocent, et que je veux pas l’emmener dans ma chute. Mais je suis égoïste, et c’est un défaut. Je ne suis pas de ceux qui font les bons choix. J’en ai jamais fait. J’ai toujours fait de la merde, parce que j’avais l’impression que ça ferait de moi, quelqu’un. J’ai jamais eu de repère, ou encore de personne pour me dire quoi faire. Mais ce soir, je reste ce gosse égoïste, et je lui demande de rester, parce que je le veux, et que j’ai pas besoin de la voir partir, elle-aussi. J’ai juste pas besoin de ça. « Please don't make this harder than is has to be. » On devrait pas rendre tout ça compliqué. On ne le devrait pas. C’était censé être simple entre nous, quand est-ce-que tout a changé ? Quand est-ce-que tout à basculé ?


Mais tout ce que je trouve à faire c’est la supplier de rester, en lui promettant de tout lui expliquer, parce que je ne peux pas rester dans le silence et prétendre que tout va bien ou juste rester évasif, quand elle à la preuve du chaos devant les yeux. Clairement, je me rends compte que j’ai vraiment merdé, quand je la voix pleurer. Je ne voulais pas qu’elle pleure. Elle est tellement plus belle quand elle sourit. Encore un truc à rajouter sur ma liste d’erreurs, dans la vie. Elle est déjà si longue si vous saviez. « Why should I stay? » Il y a tellement de raisons pour lesquelles j’aimerais qu’elle reste. Tellement de choses que j’aimerais dire pour la faire rester. »Because I want you there.» C’est pas une bonne excuse. Je sais pas, je sais plus. J’ai peur. Peur de pas être assez convaincant pour qu’elle finisse par rester. Et j’ai tellement envie de la serrer contre moi, et me dire que tout finira par aller mieux, que c’est juste une mauvaise soirée. J’ai peur que ce soit le début pour tant d’autre. J’ai peur de la perdre. « Where do you want to go from this? What do you want from me, Bash? » You, just you. Because I feel kinda good when you are around. Mais please, n’est que le mot qui ne sait sortir de mes lèvres. Je sais que si je lui donne pas une bonne raison, je finirais par la voir passer la porte sans même un dernier regard à mon encontre. Je réfléchis pendant un moment, alors qu’elle me somme de lui donne une bonne raison de rester ici. J’aurais dû lui crier de m’échapper tant qu’elle le pouvait, mais j’en ai pas la force. Je veux pas, je veux plus. Je finis par me rapprocher lentement, passant mes pouces sur ses joues pour y effacer les larmes qui s’écoulent de ses yeux, avant venir serrer mes bras autour d’elle. « Stay. Because… Because I need you here. I don’t want you to go because…» Mon regard bleu, se glisse dans ses yeux noisettes, ils sont tous rouges, les larmes, c’est pas génial. Je suis sincère, j’ai besoin d’elle. « I’ve never felt that alive for a long time. You make me feel a little bit important. I want you to stay, because I need you. I need you. I fucking need you. »  Je finis ma phrase en laissant a tête glisser au creux de son cou, épuisé de me battre toujours. Je veux juste du répit. Je veux juste qu’elle reste. J’ai besoin d’une accalmie dans la tempête. Let me hold you if it’s the last time… But please don’t leave me. « Stay... Babe... Don't leave me. I know i'm screwed, and that i am far from being a perfect human being... But don't leave.» Je termine, presque suppliant, après avoir redressé ma tête, et baissé les yeux.

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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyMer 3 Avr - 23:26

s t a y

ft. Bash & Ana


Peut-être qu'il aurait dû le voir venir, peut-être qu'il aurait dû être transparent quant à ses activités criminelles dès le début. J'aurais aimé qu'il le soit, je ne me serais pas autant attardée auprès de lui et ç'aurait été moins douloureux que ça. Mais maintenant que la vérité m'a éclaté à la figure, c'est compliqué, et il me faut une raison meilleure que I want you there pour rester. Mais je crains que quoi qu'il dise, je n'ai envie de partir. Parce qu'au fond, j'ai envie de rester. Mais si je reste ce soir, ça ne veut pas dire que je vais rester pour toujours. Ça, c'est impossible. Parce qu'il traîne dans des affaires sombres et que je n'ai pas envie d'être mêlée à ça. Parce qu'on s'approche dangereusement de la case attachement et sentiments et que ça va enclencher le petit bouton fuite imminente. J'en ai conscience, mais je ne pense pas qu'il le sache, lui. Et j'ai l'impression de lui mentir, de lui donner de faux espoirs en lui demandant de me donner une raison de rester, en me laissant être faible à sangloter entre ses doigts et porter entre ses bras. « Stay. Because… Because I need you here. I don’t want you to go because… » Et c'est impossible de trouver le courage de partir et de le laisser lorsqu'il est aussi intense et sincère. « Bash... » Je l'appelle en chuchotant. Je ne sais pas si je lui demande de se taire, de me laisser partir, de continuer. Peut-être tout à la fois.

Tout, ou rien.

Je vais poser une main près de sa mâchoire, soutenant à peine son regard qui m'embrase alors que ses mots m'enflamment. Mon cœur s'emballe une nouvelle fois, de peur et d'une certaine excitation il me semble. C'est comme quand on tombe amoureux, les premières fois où on est avec la personne. On ne sait pas comment agir, que dire, que faire, on n'est bon qu'à ressentir. J'ai peur qu'il ne m'accorde beaucoup trop d'importance et ne me demande de prendre la place des substances qui se trouvent dans ses tiroirs. Je me sens quand même vivante à l'idée de faire ressentir ce genre de choses à quelqu'un. « I want you to stay, because I need you. I need you. I fucking need you. » Quelques frissons me parcourent le dos alors qu'il souffle avant de venir laisser poser sa tête contre mon cou. Je ferme les yeux, n'hésitant que quelques secondes avant de l'enfermer dans l'étau de mes bras. Presque malgré moi, mes lèvres viennent frôler son front avant que je ne me reprenne. Il m'en demande trop. Il m'en demande trop, de rester plus qu'un soir, je me sens déjà suffoquer. Mais en même temps, je ne peux pas partir, pas quand il est si vulnérable, pas quand il a autant de tentations près de lui. Pas quand il a besoin de moi. Je n'ai pas signé pour ça, lorsque j'ai suivi Bash chez lui le premier soir. Mais c'est trop tard pour faire marche arrière aussi.

Il s'échappe de mon étreinte dans une ultime supplication. « I know i'm screwed, and that i am far from being a perfect human being... But don't leave. » J'avale difficilement ma salive, luttant contre le mécanisme de défense qui commence à s'enclencher. Il a appuyé sur le bouton. C'est définitivement pour plus d'un soir, s'il commence à penser que je veux de lui qu'il soit parfait. S'il veut l'être pour moi... Je commence déjà à tout analyser, comme j'ai pu le faire avec des précédentes conquêtes, mais l'urgence de la situation n'est pas là et je me force à ranger cette petite lutte pour l'instant. « I'm not asking you to be perfect, Bash. » La perfection c'est surfait, ça change selon ce que les agences de publicité veulent nous vendre et c'est surtout très ennuyant. Je pose à nouveau mes mains sur sa mâchoire, encadrant ainsi son visage. « I just need you, you need you, to get your shit together. Stop hiding behind excuses, stop with your pity party. Do something, actually change, for the better. » Je me grandis un peu pour pouvoir aller presses mes lèvres sur les siennes, brièvement. Je suis rude, mais je suis quand même là, je ne pars pas. « I'll stay if you want me to stay. We can talk, or not, but I'm here. » For now. I'll probably leave in the morning, and I'm a little too aware of that, and that makes me want to cry again but oh well. Si ce soir est notre dernier soir, autant qu'il compte. Pour lui, pour moi, pour nous. Tout ou rien... Un compromis, plutôt.

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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyJeu 4 Avr - 16:35

Please, don't leave me.

ft. Bash & Ana


C’est pas fait pour durer, ça durera pas. Du moins, pas longtemps. Si ce soir j’arrive à la garder à mes côtés, je sais qu’un autre soir comme ça, et elle ne restera pas et je me retrouverais seul face à mes démons. Je ne veux pas la perdre, mais pour être honnête, si je dois l’éloigner, je vais devoir faire un choix. Je veux à tout prix éviter qu’elle se retrouve prise dans mes emmerdes, mais de l’autre côté, je n’ai aucune envie de la laisser s’éloigner. Je suis plein de contradictions, et je déteste ça. J’ai l’impression d’être un gosse pourri gâté, à n’en faire qu’à ma tête, et à vouloir égoïstement qu’elle reste avec moi. Je suis loin d’être ce genre de gosse, mais mon égoïsme, est tel, que je ne vois que mon petit intérêt. Je ne veux pas être seul. C’est comme ça. J’ai besoin qu’elle soit là, j’ai besoin d’elle, et probablement besoin d’un peu d’aide dans ma vie, mais la question est différente. Je veux juste rester dans ses bras ce soir, parce que je m’y sens bien, je crois. Je veux qu’elle reste, et je ferais n’importe quoi pour ça. Être à deux doigts de chouiner dans ses bras, ne faisait pas forcément parti des options, parce que je suis pas le mec le sincère ou le gars le plus droit, je suis pas non plus celui qui chiale dans les bottes d’une nana pour qu’elle reste. C’est pas dans mes gênes, mais je comprends pas vraiment pourquoi j’ai cette urgence de la garder près de moi, comme s’il s’agissait d’une affaire d’état. Je me perds dans ses bras, dans le creux de son cou, à serrer presque désespérément sa taille, comme si c’était tout ce qui me restait. Comme si elle détenait le bouton, pour faire tout exploser, et valser le peu que je pouvais ressentir. Comme si elle avait la lumière, et qu’elle avait la possibilité de me l’enlever, et de donner une bonne raison, à mes démons, mes angoisses, et à mon anxiété, une bonne raison de me faire perdre pied, encore une fois.


My last hope


Un gosse, je suis un gosse. J’ai rien d’un mec dangereux, actuellement, j’ai l’air de… rien. Le néant. J’aurais voulu qu’elle n’ait jamais accès à ce genre de moments, que tout soit plus simple, parce que bordel de merdre, c’est sensé être simple entre nous. Je suis pas la meilleure des fréquentations, pas le meilleur des garçons, j’ai pas le compte en banque de Crésus, loin de là, je suis plein de vices, et clairement pas fait pour avoir de la compagnie sans tout foutre en l’air, parce qu’apparemment, c’est trop demandé d’avoir un peu de répit ici. Deux minutes, deux heures, deux ans, j’en sais rien, juste un peu de répit. C’est épuisant de se battre constamment, pour que les autres ne voient jamais rien. Ce soir, j’ai pas envie de me battre. J’ai plus envie, pas ce soir. Je baisse les armes. Elle sait tout, ça sert à rien de faire comme si c’était pas arrivé. Je lui lance une dernière supplication, parce que je n’ai pas le choix. Je veux abaisser les dernière armes.

Je veux qu’elle reste.


« I'm not asking you to be perfect, Bash. » Je ne cherche pas à être parfait, je ne veux pas l’être, ce n’est pas moi. Je ne le suis pas. C’est nul d’être parfait, on s’ennuie. Je suis juste Bash, j’ai plus de défauts que de qualité, je fais pleurer les filles, je brise leurs cœurs, parce que je le peux, mais je suis bien loin d’être un bon gamin. Je n’ai jamais cherché à être meilleur que ça. Je m’en fiche d’être parfait, ce n’est pas moi, de toute manière. Elle entoure mon visage de ses mains, j’ose à peine la regarder dans les yeux, de peur d’y voir à quel point j’avais tout foutu en l’air, elle a pleuré, ça veut déjà dire beaucoup. Elle n’aurait pas dû pleurer à cause de moi. « I just need you, you need you, to get your shit together. Stop hiding behind excuses, stop with your pity party. Do something, actually change, for the better. » Le problème c’est que je ne crois pas qu’il puisse y avoir de meilleur. Le problème, c’est que j’ai plus vraiment d’espoir. Je sais pas comment arranger les choses, j’en ai jamais eu de vraies motivations. Je ne sais pas. J’ai jamais eu la force de tout arrêter. Je me contente d’hocher la tête. J’ai clairement la vérité dans la tronche, et je sais juste pas quoi dire. C’est difficile de faire face à la réalité. Je me suis toujours voilé la face. C’était plus simple. Plus simple de prétendre n’avoir plus rien. Même ma santé m’importe peu, ma sécurité n’importait plus, quand le danger me rendait vivant. Ana n’est pas le danger, mais j’ai l’impression d’être vivant quand elle est là. Elle n’est pas un rail de cocaïne, elle n’est pas un joint serré, elle n’est pas une bagarre dans un coin de rue trop sombre, elle n’est pas une course poursuite avec les flics. Elle est peut-être salvatrice. Elle est peut-être ce qui me fallait. La claque que j’avais besoin de prendre pour me rendre compte que je faisais n’importe quoi avec ma vie, et que j’étais pas tout seul dans ces histoires, que quiconque me côtoie, est une personne que je mets potentiellement en danger. Je voulais pas la mettre en danger. Pas elle. Elle mérite mieux. Tellement mieux.


Et pourtant elle est là, si proche de moi, ses lèvres roses accrochées pendant quelques instants, quelques secondes, sur les miennes. Elle reste. J’ai gagné ce soir. Elle reste. Je ne serais pas seul, face à mes conneries. Elle reste. « I'll stay if you want me to stay. We can talk, or not, but I'm here. » Je la serre dans mes bras, presque trop fort, et laisse m’échapper un soupire presque libérateur. Comme un poids qui s’envole. Comme si mes angoisses avaient été battues d’un revers de la main. « I’m so sorry. I wish you didn’t see me that way. » Je suis probablement la pire personne dans sa vie. Et j’en suis désolé. Mais ce soir, j’avais juste besoin qu’elle éclaire ma nuit, parce que c’était trop compliqué. Je laisse ma main glisser sous son haut pour caresser sa peau, un contact simple. Juste un contact, j’en avais besoin. « Is it okay if we talk a bit, then we’ll do whatever you want. I just feel like I have to tell you some kind of things. Like I don’t know, explaining why..this ? » Je demande simplement. Je peux juste pas la laisser comme ça, sans lui en dire un peu plus, sans m’étaler, mais juste lui expliquer dans les grandes lignes, pourquoi je suis moi, pourquoi tout ça. Pourquoi ce soir, la nuit est si noire dans ma tête, alors que dehors la lune est si proche qu’il fait presque jour dehors. Pourquoi j’ai besoin de sa lumière, de son contact. Pourquoi j’ai tant de mal à voir le bon côté des choses, parce que ce soir était peut-être le dernier, et que si elle doit s’en aller demain, et ne jamais repasser cette porte, derrière nous, elle partira avec la vérité. Tenter le tout pour le tout, pour que ça compte. Parce qu’elle compte, au final. Sinon, il y a longtemps qu’elle aurait refermer cette porte derrière elle.

Elle a besoin de la vérité. Pour elle. Pour moi. pour nous


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Adriana Parker

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kiss me hard before you go

≡ POSTS : 494 Come over, I’m bored | Bashana  Ana11
≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs.
≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
--- try again
Wild youth (Marek #04)
≡ AVATAR : Karol Queiroz
≡ CRÉDITS : (c) ajna
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Leo & Mila
≡ INSCRIPTION : 04/03/2019




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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyLun 8 Avr - 2:37

s t a y

ft. Bash & Ana


Because I need you. I need you. I fucking need you. Ses mots résonnent encore à mes oreilles, et c'est difficile de ne serait-ce envisager que de partir maintenant. Alors qu'il est si vulnérable, si demandant et à fleur de peau. Alors que je me suis mise à pleurer parce que je ne suis pas mieux, finalement, parce que ça me brûle d'avoir eu une confirmation de la vérité qui me pousse à mettre fin plus tôt que prévu à la relation non-définie que j'ai avec le brun. J'ai, on, a toujours eu conscience que ça n'allait pas durer. Et c'est ça qui rendait la chose si spéciale, parce qu'on était assez à l'aise pour ne pas s'inquiéter de ce qu'il se passait entre nous. Parce qu'on peut ne pas se plaire, s'engueuler et ne plus se parler si on veut. On ne s'est rien promis. Mais ce qu'on avait, c'était quand même assez pur et plutôt sincère. Que du bonus, surtout. On ne se posait pas trop de questions, jusque là. Jusqu'à ce soir. Jusqu'à, mais Bash, tu peux avoir mieux dans ta vie si tu le voulais. Jusqu'à, ah oui, pardon, je ne fais pas que consommer les substances illicites Ana. J'ai conscience d'une chose, lorsque je lui confirme que je reste ce soir et qu'il me serre dans ses bras avec une force qui me surprend un peu. I'll be gone in the morning. Mes bras se ferment dans son dos, je presse mon visage contre son torse appréciant la chaleur qui demeure la sienne. « I’m so sorry. I wish you didn’t see me that way. » Un rire sans joie m'échappe, je me presse un peu plus contre lui. « Me too. » Je chuchote, presque interdite. J'aurais aimé ne pas le voir comme ça, et j'aurais aimé qu'il ne me voit pas comme ça également. Je n'aime pas pleurer. Généralement, quand je pleure, c'est qu'il se passe quelque chose de grave et que je crains pour la santé de ma mère. Parfois, ce sont des larmes de joie, lorsqu'on reçoit des bonnes nouvelles pour le groupe. Mais pas ce soir. Ce soir, c'était clairement une faiblesse de ma part, parce que j'ai peur comme ça ne devrait pas être possible et que j'aimerais ne pas être dans cette situation. J'agrippe son tee-shirt lorsque sa paume s'insinue en dessous du mien, le maudissant d'être l'auteur de mes troubles tout en cherchant à ce qu'il en soit le remède.

On finit par se séparer, légèrement, tout en restant proche. C'est peut-être ça, le problème, on s'est toujours permis d'être trop proche. « Is it okay if we talk a bit, then we’ll do whatever you want. I just feel like I have to tell you some kind of things. Like I don’t know, explaining why..this ? » J'avale ma salive difficilement, sentant une certaine anxiété s'emparer de mon corps. Je ne suis toujours pas sûr de vouloir de la vérité, mais je lui ai promis d'écouter s'il voulait parler et je compte par revenir sur ça. Mon regard va croiser le sien avant d'aller fixer le sol. Je pousse un léger soupir, me résignant, le temps de me remettre d'une vague d'émotions trop violente aussi. « Yeah, okay. But you don't need to tell me anything you don't want to. » Je relève la tête, un semblant de sourire dessiné sur les lèvres. « I might need something stronger than beer, tho. » Et je ne parle pas des substances dans ses placards, je préfère les liquides, merci. Je rechigne à m'éloigner de lui, vraiment cette fois, mais attrape quand même sa main pour aller jusque dans sa cuisine. Je connais un peu la maison, maintenant. J'avise deux verres ridiculement petits, une bouteille translucide, vais poser mes fesses sur l'un des comptoirs. On a testé, c'est solide, pas de panique. « So. Let's start with your parents. » Je lui fais, pleine d'ironie, en lui tendant un récipient que je viens de remplir. Et mon Dieu, si je savais que je venais d'enfoncer le doigt dans une plaie béante.

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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyLun 8 Avr - 21:38

Please, don't leave me.

ft. Bash & Ana


On avait été tous les deux, d’horribles mess, quelques instants plus tôt. J’avais eu l’impression d’être mis à nu, de me défaire de tout mes artifices, d’avoir été dénué de toutes mes armes, toutes mes armures pour me protéger. Mais je dois tenir un peu à elle, pour la retenir et me montrer comme ça, vulnérable. Le pire état, celui que je détestais montrer, mais je n’ai pas vraiment le choix. C’est effrayant, mais c’était ça où la voir partir, et dans tous les cas, c’était impossible, de la laisser partir. Pas ce soir, pas maintenant, pas alors que j’ai beaucoup trop besoin d’elle ce soir, parce que je sais pas ce que je ferais si elle était pas là, je serais sûrement à faire n’importe quoi, et à vider toute ces merdes pour oublier que je suis seul, et que ma vie c’est de la merde. J’ai clairement besoin de la lumière qu’elle apporte un peu dans ma vie. C’est pas simple. Ca le sera jamais. On se chamaille, on se tient compagnie, on est pas grand-chose au final, on est rien, presque, mais elle avait pris sa place dans ma vie, un peu. Je sais pas quand, je sais pas comment, mais il n’en reste pas moins que c’est le cas, et que je peux pas nier. Ca sert pas à grand-chose de toute manière. C’est comme ça et puis c’est tout. Et puis il faut que je sois honnête un jour dans ma vie. Et puis, il faut que j’en parle un jour…. Peut-être. Et puis si elle s’en va un jour, elle partira avec cette partie de mon histoire, mais au moins, elle saura qui je suis.

« Yeah, okay. But you don't need to tell me anything you don't want to. I might need something stronger than beer, tho. » C’est un peu open bar ici, il y a probablement bien trop d’alcool pour une seule personen sous ce toit, mais pas tout le monde aime les mêmes choses, et je mettais un point d’honneur à satisfaire les personnes qui cherche à boire ici. Ca ne sera que du liquide, je ne veux pas qu’elle touche à ce que contient les sachets, pas par égoïsme ou quoi, je ne veux juste pas qu’elle ait des problèmes par ma faute. Je m’en voudrais. « No problem, i’ll need some too, anyway. Let’s drink and talk, yay. » Une fausse joie, une voix pleine d’ironie. C’était pas facile de parler de tout ça, tout de même. Ca allait me demander un effort conséquent. Mais pour elle, pour nous, je pense que ça en vaut la peine. J’espère que ça en vaut la peine. Je la laisse sortir le nécessaire et s’installer sur le comptoir, alors que je prends place entre ses cuisses, une main sur l’une d’entre elle, et l’autre serré autour du petit verre. « So. Let's start with your parents. » Je vide le verre d’un coup d’un seul, et le pose un peu fort sur le comptoir. Touché, coulé, échec et mat, elle a mit direct le doigt sur le fond du problème. Comme enfoncer le couteau dans la plaie. Je me racle la gorge, avant d’entreprendre mon récit. L’histoire de Bash, première prise. « My parents… They’re dead. Congratulations to me, I am an Orphan. I was 2 when they passed out. A car crash. » Que je dis en levant les yeux au ciel. Je me sers un deuxième verre, et le bois aussi sec. Ca fait mal de parler de ça, putain.

C’est pas simple, mais la vodka est sensée guérir les plaies, she better hurry, because damn it hurts. « I was sent to an orphanage. And I live in nearly 17 different orphanages actually. I’ve been alone for a long period of time. I had no friends. Friends I got ended up adopted. Everyone was leaving. » Je baisse les yeux quelques instants. Bordel de merde. Je finis par poser ma tête sur le haut de sa poitrine. J’ai tellement de mal à parler de tout ça, j’ai l’impression d’ouvrir une plaie encore béante, et de jouer avec mes angoisses et mes douleurs. Je ne suis plus le même que cet enfant triste, qu’on baladait d’orphelinat en orphelinat à travers les Etats-Unis, quand j’ai finis par être trop vieux pour être adopté. J’en veux tellement à cette personne qui à percuté leur voiture. J’en veux à la vie de m’avoir enlevé mon équilibre alors que je n’étais qu’un bambin. Je n’ai aucune famille, aucune attache, rien. Juste elle. Celle que je sers dans mes bras. Celle que je dois ennuyer, celle que je fais pleurer. Je les fais toute pleurer, je suis vraiment le pire des connards. Elle aurait bien fait de passer la porte. Elle va prendre pitié. Mais à cette pensée, je referme mes bras un peu plus fort autour d’elle, le front posé contre son buste. J’ai peur de la pitié dans ses yeux. Et pourtant l’histoire est loin d’être finie. « That’s the reason why i need you… I’m afraid of seeing you leaving me forever….» J’avoue à demi mots. Je me redresse ensuite et nous resserre à boire. « Next subject ? »



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MessageSujet: Re: Come over, I’m bored | Bashana    Come over, I’m bored | Bashana  EmptyMar 9 Avr - 21:42

let me go

ft. Bash & Ana


« Let’s drink and talk, yay. » Mood. Mais honnêtement, même si on n'était pas arrivé là, j'aurais quand même eu besoin de quelque chose d'un peu plus fort qu'une simple bière. Histoire de noyer mes neurones le mieux possible, afin de n'avoir que peu de souvenirs de cette soirée. L'instant confidences se fera donc dans sa cuisine, alors que je suis perchée sur un comptoir et qu'il est inutilement proche de moi. Je tente de détendre l'atmosphère en lui tendant un premier verre et en mentionnant ses parents. Parce que c'est par là que commencent les psy, parait-il. Mais il évite soigneusement mon regard, ne rit absolument pas et descend le premier shot avant de venir cogner le verre contre le comptoir dans un bruit sourd. « Really, man? » Je chuchote, plus que surprise, les sourcils froncés. Il se racle la gorge. Pas moyen de capter son regard. This must me bad. « My parents… They’re dead » Okay. Maintenant, je me sens carrément conne. Putain. Mes lèvres s'étirent vers le bas, je déchante très vite. Et avant qu'il ne termine la bouteille à lui seule, je l'attrape pour la poser dans mon dos après qu'il se soit pris un second verre. « I'm so sorry. » Je ne sais pas quoi dire d'autre, à vrai dire. Je ne pense pas que je puisse dire quoi que ce soit qui arrange les choses ou le fasse se sentir mieux.

Je reste silencieuse alors que ses mots viennent rouvrir ses blessures et viennent tailler quelques douleurs dans ma poitrine. L'orphelinat, les orphelinats, une enfance pleine de solitude apparemment. Ça explique beaucoup de choses. « Everyone was leaving. » Now that's a lot to unpack, but we don't have time for that. Je ne sais pas ce qu'il se cache derrière ses mots, mais beaucoup trop de choses. De mauvaises choses. J'aimerais qu'elles ne le blessent pas autant qu'elles ont l'air de le blesser. Je n'ai pas envie de l'aider avec ça, je ne pense pas en être capable. Je ne suis pas le genre de personne pour ça, et ça m'attriste un peu. Qu'il se confie. Ça ne fait que le rendre plus... Humain ? Non pas qu'il ne l'était pas avant. Mais parfois, c'est mieux de connaître quelqu'un sans connaître son passif. J'ai peur que ce soit le cas avec Bash. Parce que j'ai peur ce qu'il implique derrière. I fucking need you. Je ferme mes bras derrière son dos. « I'm sorry this happened to you. No one deserves that. »

Le problème, c'est que je n'ai pas besoin de lui. Des Bash, j'en rencontre tous les jours. Des imbéciles narcissiques, des charmeurs sans cœur, des imbus d'eux-mêmes au regard pénétrant. C'est cliché, ça court partout dans les rues, parce que les espèces les plus chiantes sont les plus nombreuses. Certains individus me font vibrer, comme Bash. Mais. Et si ça s'arrête là ? Si je n'ai pas besoin de lui, je n'ai aucun intérêt à rester. Il va avoir besoin de moi, un peu, le temps d'essayer, et puis il va se lasser, et je vais perdre mon temps et mon énergie pour rien. Je n'ai pas envie de ça. Je n'ai pas envie de m'attacher pour n'être au final que blessée. Et c'est horrible, je me sens presque sale, mais mon envie de fuir ne fait que s'accentuer. Même lorsqu'il a l'air si triste, si désespéré. La petite carapace autour de mon cœur est en train d'appeler des renforts de l'armée de protection, avant qu'il ne soit trop tard.

Son étreinte se resserre autour de ma taille et mon rythme cardiaque s'accélère. Don't say anything, please. « That’s the reason why i need you… I’m afraid of seeing you leaving me forever… » Fuck. Je retiens à peine un geignement de mécontentement. I called it. J'aurais dû partir. I really can't do this. Mais déjà il s'échappe, cherchant à changer de sujet, comme s'il ne venait pas de me lâcher une bombe dessus. Je soutiens son regard quelques secondes, fermée. Je finis par hocher négativement la tête. « Bash, no. Fuck no. You're asking too much of me. » Je prends une pause de quelques secondes, avant de ne m'emballer et de parler trop vite, sans réfléchir, de le blesser dans la bataille alors qu'il voulait juste être sincère. C'est dur. D'essayer de ne pas blesser les gens avec mes pensées et paroles. J'ai ce problème depuis toute petite. Si ça ne tenait qu'à moi, il n'y aurait aucun filtre. Mais il faut faire attention aux autres, parce qu'ils sont fragiles. « I'm going to leave. Not because you're a bad person, I don't think that. Not just because you're in some serious shit. But because we never promised forever, and even when I promise that I just... » Ma gorge se noue légèrement alors que je pense à Harper. Je pousse un soupir pour me donner assez de contenance pour terminer ma phrase. « I just leave. This is who I am, ok? I leave, because I get bored, because I only care for myself in the end. I left a 2 years girlfriend whom I loved with all my heart because our life was too calm for me. I'm gonna leave you and I'll find a ton of excuses to do so. » J'avais déjà prévu de partir demain matin, d'ailleurs. Au moins, maintenant, il est prévenu. « You're thinking way too high of me, Bash. Don't put your hopes on me. Don't make me your saviour or some shit like that. Don't ask too much from me, because I won't be able to give it to you and I don't want you to get hurt again. » Just let me go already, it'll be easier that way for both of us.

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