➢ rp commun : gay pride 2017

jouons tous ensemble

Afin d'accompagner cette nouvelle version dont le thème gravite autour de l'une des causes que nous affectionnons tout particulièrement, nous avons pensé qu'un moyen de rapprocher encore plus les membres entre eux (auxquels nous incorporons tout naturellement le corps administratif puisque l'égalité est la mère de l'amour) serait de mettre en place un sujet commun auquel tout un chacun serait libre de participer comme il l'entend et de faire ainsi évoluer l'action

Pour ce faire, pas de contexte détaillé à la banderole arc-en-ciel près mais plutôt quelques lignes directrices à suivre pour que nous soyons tous sur la même longueur d'ondes et que le sujet se déroule dans les meilleures conditions possibles :
○ l'intégralité de l'action se situe en plein coeur de la parade (clique) de laquelle des éclats de voix motivés et enjoués s'élèvent et vibrent dans les avenues de Castro District.
○ vous n'êtes pas tous tenus d'interagir ensemble mais l'idéal serait tout de même de jouer sur cette notion d'unification, de rassemblement des esprits percevant clairement l'importance de la tolérance. Échanger avec des égaux s'avère souvent salvateur.
○ les défis que vous déciderez de relever dans le sujet approprié (ici) peuvent bien évidemment être réalisés dans le sujet commun, il vous suffira simplement de le préciser pour que les points vous soient attribués !
○ vous êtes priés, par-dessus tout, de prendre un pied d'enfer à participer à ce sujet, il est exclusivement conçu pour votre divertissement, profitez-en les embrumés

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Rp commun

ft. all of us

Il lui avait fallu un peu moins d’une dizaine de textos et un passage en force chez son oncle et sa tante pour réussir à traîner son cousin avec elle. Même si la joie ne se lisait pas encore sur le visage d’Ugo et qu’il avait plus l’air de subir une torture qu’être partant pour s’éclater. Mais elle savait qu’il suffirait d’un peu de musique et un léger secouage de neurones pour le faire rigoler. Après que la diva avait mit trois heures à lui dire qu’ils ne voulaient pas venir et qu’elle avait dû le traîner par la peau des fesses ils étaient enfin arrivés. Astrid n’avait pas lâché sa main, comme pour l’empêcher qu’il ne s'échappe. Il était prêt à tout l’animal.

Tenant fermement la main de son cousin elle progressait au milieu des gens se frayant un chemin au milieu des drapeaux aux couleurs de l’arc en ciel et des gens plus excités les uns que les autres. “T’arrête de faire la tronche oui ? On va s’éclater.” Elle le tira un peu plus parmis les gens. La musique tambourinait sur des chars de toutes les couleurs. C’était cool, c’était bruyant, c’était festif. Tout ce qu’elle aimait le plus. L’image même de l’amour et de la joie universelle.

Il n’avait fallu que quelques minutes à la brune pour se mettre dans l’ambiance gay pride. Un peu plus sans doute à son cousin pour apprécier l’ambiance. Décidément, il fallait un truc pour lui faire bouger ses fesses à celui là. C’était décidé, il fallait prendre les choses en mains. Même si cela lui vaudrait sans doute de mourir à peine la porte franchie quand ils seraient rentrés. A moi qu’elle rentre sans lui. Elle avança un peu entre les gens les poussant un peu au passage - c’est qu’on était serré dans ce flot d’amour là. Elle ne lâchait toujours pas son étreinte autour du bras du blond qu’elle traînait comme un âne mort derrière elle. Qui aurait pu croire qu’un truc aussi petit remplis de mauvaise volonté pouvait peser aussi lourd ?

Elle observa tout autour d’elle et fit un énorme sourire à son cousin, le méfait idéal remuant dans sa tête. Elle s’approcha du premier venu, lui tapa sur l’épaule et poussa celui qui l’accompagnait devant elle. ‘Salut, je te présente Ugo.”

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pride 2017

ft. tous le monde ➢ rp commun : gay pride 2017 1887575387

qu'est-ce que tu fous exactement la en faite ? astrid t'as forcée à la suivre jusqu'à la gay pride. évidemment qu'elle t'as forcée. tu aurais du t'en douter, que tu allais recevoir à peu près trente messages pour savoir si tu comptes y aller ou pas. tu te mords la lèvre quand ta cousine t'entraînes dans la foule inconnue.

l'ambiance de la gay pride est particulière. personne ne juge personne, les gens sont heureux et ils rient aux éclats. tu aperçois pleins de couples qui s'embrassent. comme ça. des potes qui le font pour le fun, parce qu'ici personne ne jugeras deux hommes ou deux femmes qui sont ensembles. tu souris un peu. astrid te tire dans la foule, et tu ris doucement avec elle. tu te mords la lèvre et tu jettes un coup d'oeil autour de toi, avant que ta cousine ne te pousse devant elle et que tu rentres à moitié dans le torse d'un parfait inconnu. salut, je te présente ugo. tu te retournes vers ta cousine, la fusillant du regard. tu aurais du t'en douter. tu te mords la lèvre et tu te retournes vers l'inconnu. salut. tu souffles. et t'es presque certain que t'as déjà viré rouge pivoine.

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Rp commun || Event gay pride

ft. maybe you ♥

Comment je me suis retrouvé dedans ? L'association des parents d'élèves. Enfin non. Juste des amis de parents d'élèves qui étaient homosexuel(le)s et moi-même étant bisexuel. Voir peut-être même pansexuel. Je ne sais pas. Tout ce que je savais, c'est que j'avais déjà goûté aux deux sexes et que ça m'avait plu. Ni une, ni deux, je me suis retrouvé avec le drapeau LGBT maquillé sur les joues. Un t-shirt blanc prônant fièrement les mots "gay and proud.". Un simple jeans, une paire de chaussure de ville. Rien qui tenait chaud. Lancé dans la foule comme une petite bête sauvage, je me baladais tranquillement. Le regard attiré par tout. Les visages souriants, les rires joueurs et cette sensation d'appartenir à quelque chose d'important. Le souvenir vague de ma première gay pride. Jeune et con. Jeune et intéressé. Jeune et presque marié. L'odieux souvenir d'une main féminine enlaçant la mienne, criant haut et fort des paroles floues. Aujourd'hui, personne ne serrait ma main. Juste le léger vent et les rares rencontres anodines qui ne faisait que passer. Une rencontre éphémère.

Je m'arrête près d'un petit regroupement de personne. Ça chante. Un rythme singulier, doux et pourtant envahissant. Les rires se mêlent et s'entremêlent comme une étreinte chaleureuse. Tout le monde s'accepte, tout le monde semble avoir cette impression de se connaître. Une sensation qui me fait fermer les yeux. Les sons envahissent mes oreilles, elles me transportent , loin de tout, loin de la vie, des soucis terrestres. Un sourire parcours mon visage. Je dois donner l'impression d'être un homme en transe devant le spectacle. Tant pis. La vie est éphémère, courte et - attention spoiler - on meurt tous à la fin. Et comme dans un mauvais rêve, une main vint me tirer de cette transe non prévu. « Salut, je te présente Ugo. » Et sans rien faire, une tête rencontre mon torse. Une tête aux cheveux clairs. Quelques secondes, pas plus. Il se décolle aussi vite, laissant pour seule chose, la sensation de l'impact dans mon corps. Une petite voix timide. Lui. Le serveur. Je le reconnais. Sa voix du moins. Il m'a fallu quelques courtes minutes pour reconnaître sa bouille. Et soudainement, une couleur pivoine emprisonna ses joues. Je souris faiblement. Je ne pensais pas le voir ici. Cela faisait une semaine et quelques jours que je l'avais "rencontré". « Ha.. Hannibal. Bonjour. » Et j'hésite pour le début. Je n'ai pas un prénom commun et surtout, le seul Hannibal que je connais - enfin "connais" - c'est le célèbre Hannibal Lecteur. Merci les parents.

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pride 2017

ft. tous le monde ➢ rp commun : gay pride 2017 1887575387

tu le savais. tu le savais qu'astrid allait te faire un coup foireux comme celui là. tu as à peine le temps de réagir à ce qui se passe, qu'elle te pousse contre un inconnu. si tu avais été attentif, tu aurais sans doute évité de te retrouver contre le torse de ce dernier. et tu t'écartes sans réfléchir, marmonnant un 'salut' totalement timide. comme d'habitude. tu te mords la lèvre. tu relèves les yeux et tu restes un moment immobile en le reconnaissant lui. tu l'as rencontré au columbus l'autre jour. avec son fils. et il est tout aussi pivoine que toi. astrid, je te hais. tu as mis des jours à arrêt de vouloir le croiser partout et voilà que ta cousine te pousse - littéralement - dans ses bras. « ha.. hannibal. bonjour. » tu te mords la lèvre. pas banal. et putain ça te plaît. inconsciemment ça te plait beaucoup trop. bordel. tu sais pas ce qu'il t'arrive. t'es pas du genre à réagir comme ça face à un mec. « ugo. mais ... je ... elle l'a déjà dit ... » tu souffles d'une voix incontrôlée. tu te retournes à moitié vers ta cousine. tu regardes autour de vous. tu cherches une issue. même si t'as pas certain de vouloir partir, en réalité. non. t'as pas envie. tu te mords la lèvre. « comment ... ça va ? depuis l'autre jour ... » tu sais pas pourquoi tu demandes ça. non. tu sais pas.

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RP COMMUN ++ GAY PRIDE 2017

Angelina est partie. Angelina est à New York en train de signer des dédicaces pour son livre d'enfants. Alors, je me retrouve seul avec Adélaïde sous les bras et le magazine en pleine ébullition pour le mois de Juillet. J'entends parler de la pride à San Francisco, moi qui est publiquement bisexuel, je ne cache en rien cette orientation qui, dans mon métier, est aussi un atout. Bien oui, quand un créateur veut draguer un joli minois, il n'hésite pas à céder à ses caprices en le sachant gay. On sent le vécu ? Peut-être bien, oui. Il n'est pas secret que je suis un opportuniste et profiteur des belles occasions. J'ai alors prit soin d'habiller ma princesse pour l'évènement. Cela va nous occuper et puis elle adore les couleurs, ça devrait lui plaire à cette gamine ouverte d'esprit. Je l'ai habillée en smoking rose et blanc. Elle est adorable, sa mère et moi lui avons acheté cela pour le lancement du livre de sa maman. J'arrange ses eaux cheveux blonds avec sa brosse licorne Fluffy. Je suis pas un pro de la coiffure alors une simple queue-de-cheval suffit pour embellir son doux visage rondelet.
Arrivés à la pride, ma petite princesse en smoking dans les bras, je me suis habillé en mode très random, une chemise en jeans et un pantalon beige. Le random à l'état pure je crois. Adélaïde me donne de léger coups de pieds pour poser ces derniers à terre. Je capitule sans ronchonner car elle pèse la gamine. Son regard virevolte de partout et elle a le sourire au lèvres. Je la tiens près de moi pour pas qu'elle ne court de partout. « Pleins de couleurs ! Comme les licornes ! » Et elle me lâche un beau "woah" en se dandinant sur place. Je souris en avançant avec elle, main dans la main au milieu de cette pride qui a l'air bien fournie. Puis, je ne contrôle plus Adi, qui, en l'espace d'une seconde d'inattention de ma part, disparait dans la foule. Je hurle à sa recherche jusqu'à ce que sa petite voix se fait entendre. Dieu du ciel, elle n'est pas seule.

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Gay pride (rp commun)

ft. whoever the fuck

Paradoxalement abasourdie par l’exaltation commune de l’appel à la liberté, comme délivrance aux valeurs dans lesquelles elle avait fondé les plus sincères de ses convictions, la simple expression déformant son visage clamait déjà toute l’étendue de sa fierté à l’appartenance. Dressée ici au milieu des corps et des voix colorées, c’est dans l’ivresse d’une passion frénétique qu’elle semblait saisir les racines de sa propre motivation à faire payer l’existence. Jamais encore, il fallait croire, ne s’était-elle autant sentie à sa place en un instant donné à la réalité brumeuse. La flamme dansant aux creux de ses grands yeux clairs se nourrissait déjà du chant des âmes dont elle pensait comprendre l’appel lorsqu’elle se tourna finalement vers celle dont elle espérait pouvoir saisir le même intérêt. A en juger par le large sourire qu’elle lui rendait, l’effort n’avait pas à se prononcer pour l’imaginer elle aussi profiter de la journée qui s’annonçait. Puis elles faisaient une belle paire : elle avec les traces de peinture multicolore tâchant encore ses joues, et Casey faisant virevolter le drapeau qu’elle avait métamorphosé en cape pour se déclarer super-héroïne d’un jour. Un solide duo pourtant incomplet, puisque le récent nouveau membre au petit groupe déjanté commençait à se faire désirer. « Ash est toujours pas là, hein. Pour une fois que c’est pas moi qui suis en retard. » C’est précisément au milieu de cette phrase que put naître en son regard l’élan d’une idée, témoin du souffle de la spontanéité qui n’avait jamais rien annoncé de bon par le passé. Habillant ses lèvres d’un fin sourire, elle laissa alors son attention diverger avec autant de rapidité que le permettait le flot de ses indomptables pensées, s’égarant tantôt à l’abord d’un mégaphone à la portée prometteuse, tantôt en direction des chars alignés au départ de la parade qui ne tarderait plus à entreprendre l’assaut d’une nouvelle rue. « Je vais monter dessus. » Parmi tant de mauvaises habitudes, ignorer surtout les quelconques réflexions morales qui auraient pu freiner l’ambition, surtout lorsqu’elles venaient de celle qui n’était sans doute pas au bout de ses peines. « Ils repartiront pas avant un moment, et je le verrai mieux d’en haut. » Une réplique tout juste achevée quand elle était déjà en train de tester l’adhésion des semelles de ses vieilles baskets aux banderoles agrafées sur le bord d’un des véhicules prêts à démarrer. La suite des événements fut à prévoir. Debout entre quelques éléments d’un décor pour le moment exempt d’animation, une main portée à son front, elle sonda la foule aussi rapidement qu’elle le pouvait mais à la seconde où ses yeux crurent distinguer les contours d’une silhouette dont elle doutait de la familiarité, un bref à-coup suffit à la faire aussitôt basculer ; le char venait de démarrer. Dans la rapidité de ce léger contre-temps surgissaient alors deux options : descendre lentement pour accepter la responsabilité qui l’aurait poussée à s’occuper de la coupure qui avait fendue son mollet lors de la chute occasionnée, ou bien s’agenouiller pour tendre la main en direction de celle dont elle crierait le nom avec l’espoir de la voir s’engager dans une situation encore plus cocasse que ce qu’elle avait pu imaginer. Avec Casey, il était rare de voir ce genre de doutes s’éterniser.

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RP COMMUN ++ GAY PRIDE 2017

T'en avais marre d'être enfermé dans cet appart, alors malgré l'avis de ton médecin de rester au repos t'as décidé de sortir. Tu t'es habillé tant bien que mal, t'as chopé tes béquilles au cas ou et t'es sorti. Ca te fait du bien de prendre l’air et de voir du monde, tu commençais à être claustrophobe la haut. Tu te balades au hasard dans ces rues que tu connais si bien. Tu croises pas mal de monde, tous habillés en couleurs et tenant des drapeaux arc-en-ciel. Et ca te frappes, t'avais complètement zappé la date de la GayPride. T'es pas directement concerné t'as toujours su que tu étais hétéro mais tu soutiens ce mouvement, malgré l'avis désapprobateur de ton père. T'as jamais vraiment compris le débat que ca pouvais engendrer, même aujourd’hui alors qu'on pourrait penser l'inverse de toi vu ta façon d'agir. Toute cette joie dans les rues te fait sourire. Tu te sens à l'aise dans la foule, le monde ne t'as jamais effrayé. C'est pas évident de te déplacer en béquilles mais tu t'en fiches, tu profites, plus de soucis de boulot, plus de soucis de famille, la joie générale t’envahis.

Tu restes attentifs tout du long, c'est ton coté observateur qui veut ca, tu analyse rapidement les gens , tu as cette faculté de vite déterminer la nature et l'intention de quelqu'un. Et c'est là que tu la vois. Une gamine perdue dans la foule, elle est mignonne dans son costume rose et blanc, mais elle est seule. T'as jamais supporté de voir un enfant seul. Ça te rappels trop de mauvais souvenirs de ton enfance, où toi et ta sœur pouviez rester seuls un long moment avant que l'un de vos parents, surtout ton père, ne s'occupent de vous, trop absorbé par son travail. Alors tu lâches tes béquilles et tu te précipites vers elle, tu l'attrapes par la main et te baisses à sa hauteur. Tu lui parles, la rassures et la prends dans tes bras. « Princesse, dis-moi ou sont ton papa et ta maman ? » tu n'as pas le temps d'obtenir une réponse qu'elle crie déjà « Papa ! » tu tournes la tête et tu vois dans le regard de cet homme le soulagement. Il s'approche de toit pour récupérer sa fille mais l'adrénaline du moment est retombée et tu sens le poids de l'enfant sur ta jambe amochée. Tu as à peine le temps de la poser au sol que tu t'étales à ses petits pieds.

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RP COMMUN ++ GAY PRIDE 2017

Je me précipite, je me faufile de partout en criant le prénom d'Adélaïde. Ma princesse est quelque part, dans cet immensité et cette vague de personnes hautes en couleurs. Alors que la panique prenait sérieusement le dessus, je l'entend à quelques pas de mon oreille. Je sillonne vers sa voix, bousculant quelques personnes désintéressées au passage. « Adélaïde... » Je soufflais en m'avançant vers elle et son sauveur, du moins j'espère que c'est un sauveur et pas un kidnappeur. Lorsque j'arrive vers eux pour attraper ma princesse de deux ans par les épaules, l'homme tombe quasiment à ses pieds. « Oh shit. » Je suis pris par surprise et je lâche un instant Adi qui ne loupe pas de me sermonner d'un murmure timide. « Gros mot, pas bien. » Je la fusille presque du regard, la menaçant de mon index en pose une main sur l'épaule du jeune homme. « Tu ne disparais plus Adi. » Je regarde l'homme en l'aidant à se relever, quitte à se qu'il prenne appui sur mes épaules. « Vous allez bien ? Enfin, je veux dire, vous me faites pas un malaise j'espère. » J'ai pas trop les notions des premiers secours, du coup, ça m'arrangerais qu'il n'en fasse pas un. Je risque de paniquer et Adi risque de vouloir courir dans la foule pour trouver les pompiers et finalement, ne pas leur parler car elle est trop timide avec les inconnus. Finalement je découvre les béquilles pas loin derrière. Je demande à Adi de me suivre au pas pendant que j'aide à traîner le pauvre bonhomme vers ses secondes jambes de fer, ou métal, j'en sais rien.

@Louis Delfosse

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RP COMMUN ++ GAY PRIDE 2017

De tous les jours, le meeting devait se faire aujourd'hui. Le jour de la pride. Pendant que mes potes sont en train de s'amuser là-bas, je devais resté cloitré sur ma chaise à écouter mon patron nous expliquer certaines nouvelles procédures. Kill me please. Mes yeux déviaient vers l'horloge accroché au mur. Comme toujours, j'étais en retard. Sur mes genoux, mon portable vibrait pour me signaler l'arrivée de messages textes. Je baissais le regard pour les regarder, mais sans pouvoir y répondre. La dernière fois que j'ai osé toucher mon iPhone pendant un meeting, j'ai eu le droit à un speech de mon boss sur le respect. Il n'avait qu'à ne pas être ennuyant.

Le meeting terminé, je me dépêche à sortir du théâtre, saute dans ma voiture et file à Castro District. Trouver un parking semble mission impossible. J'ai eu le temps de péter trois crises de nerf avant de me stationner dans une rue louche un peu plus loin. Une petite marche ne fera pas de mal. Lorsque je vois la foule, je me dis que c'est cause perdue. Comment vais-je trouver quelqu'un là-dedans ? On croise les doigts. Je perds espoir après dix minutes à tourner en rond. Je m'arrête devant une paire de béquille alors que je vois un homme s'en approcher avec - ce qui semblait être - le propriétaire du dispositif de soutien. Afin de les aider, je me penche pour les ramasser et leur tendre. « Tenez. » Je leur glisse un sourire, puis mon regard dévie vers la petite fille qui se tient tout près d'eux. Je lui adresse un sourire, mais elle vient se cacher derrière le plus grand des deux hommes. Je lâche un petit rire. « Elle est mignonne. C'est votre fille ? » Je vois deux mecs et une gosse, je prend pour acquis qu'ils sont ensembles. Vu l'endroit aussi, pas ma faute. Je trouvais mignon, les couples homosexuels qui adoptaient. Tout le monde mérite d'avoir sa petite famille, peu importe leur orientation.

avec @louis delfosse @eros whitaker

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T’es toujours de bonne humeur, Alice. Il est rare de te trouver un air maussade, et tu préfères milles fois les rires aux larmes. Alors forcément, ce genre Evènement est pratiquement fait pour toi. Bien sûr, tu es hétérosexuelle, mais ça ne veut pas dire pour autant que tu ne soutiens pas la noble cause LGBT+. Ton plus vielle ami, ici, à San Francisco est très certainement gay, tout comme ta meilleure amie. Tu trouves donc ça normal de participer à la fête. Et puis même si tu ne connaissais aucun homosexuel, tu serais quand même venu, juste pour l’ambiance, la bonne humeur, et l’amour à chaque coin de rue. Tu as reçu un message de Casey, la veille, qui t’exhortait de venir à la fête. Elle ne laissait place à aucun refus et promettait même de venir te chercher, dans la matinée. Tu t’es donc levée tôt, en prévision, et comme à chaque fois que tu sors, tu as bien mis trois heure à choisir ta tenue. T’es compliquée, comme fille, et surtout, tu ne sais jamais vraiment te décider. Alors tu restes planter dans ta chambre, t’hésites longtemps, et au final, tu remets les même fringues que la vielle. Mais pas aujourd’hui. Tu veux faire honneur à ta meilleure amie. Elle trouve que tu t’habilles trop de dentelles et fanfreluches. Ce n’est pas faux. Mais t’aimes ça, c’est ton style. Pour elle cependant, tu feras aujourd’hui des efforts considérables en portant l’un de tes plus simples tee-shirts, justement offert par cette dernière. De type base-ball, les manches aux couleurs de la gay Pride. Sur la poitrine est inscrit ‘smille if you’re gay’, ce qui est plutôt appropriée. Tu enfiles malgré tout ton éternel short en jean ainsi que tes vielles baskets. Tu tresses tes cheveux, maquilles tes yeux, tes lèvres et colores tes joues de sinueuses marques multicolores avant d’enfiler ta casquette fétiche, qui appartenait, fut un temps, à ton jumeau. T’es prête, et heureusement puisque ta meilleure amie débarque déjà. Tu fais un signe à ton frère et dévale les escaliers à la suite de super Casey et de sa joyeuse cape. Vous vous fondez vite dans la masse. Ça va être difficile de retrouver Ash, et Casey en fait d’ailleurs la remarque. Toi, t’es trop accaparé par les lumières, par la musique, par les bulles de savons et les rires sauvages. Tout attirent ton regard, sourire aux lèvres, tu en prends plein les yeux. C’est ta première Pride, et t’es heureuse de partager ça avec Casey. Tu l’as quitté des yeux deux minutes seulement et pourtant, lorsque tu reportes ton attention sur l’endroit où elle se tenait, tu ne vois aucune trace de ta meilleure amie. Tu l’as bien vaguement entendu parler de char, mais tu ne la pensais pas sérieuse. Grossière erreur. Casey ne déconne jamais sur ces choses-là. Et là voilà maintenant percher sur son char, fier comme un pape, souriante comme une idiote. Elle se rend à peine compte que sa monture décolle. Evidement. Elle a toujours cette capacité assez exceptionnelle de se mettre dans les plus improbables situation. Et tu t’y conduire, également. Cette fois ci n’échappe pas à la règle. Casey te tends la main, invitation tacite à te rejoindre. T’hésite un instant, mais tu ne veux pas la perdre dans la foule. Alors tu attrapes cette main en qui tu as parfaitement confiance, et te retrouves à ses côtés, sur le char en marche. Elle a raison, d’ici, tu vois tout, t’as même l’impression de voir ton frère, mais c’est impossible. Par contre, tu fois Ugo, et tu lui fais signes en criant, par-dessus la musique. « UGOOOO ! » et tu ris, tu ris et tu regardes Casey, qui rit, elle aussi. « Qu’est-ce que tu ne me fais pas faire ! »

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T'as vraiment l'impression d'être ridicule assis par terre devant cette gamine et son père. Si tu as vu le soulagement passer devant ses yeux, tu y vois maintenant de l'incompréhension total. Tu souris à la remarque de la petite, pas de gros mots, elle te fais penser à ta sœur. Adélaïde, c'est apparemment son prénom, aura sûrement un fort caractère. « Je vais bien merci ! » tu prends appuis sur ses épaules, et tu souris encore plus quand il te demande si tu ne fais pas un malaise. « ne vous inquiétez pas, j'ai fais une mauvaise chute, j'ai surévalué mes capacités on dirait ! ». cet homme t'aides à te rapprocher de tes béquilles, qui finalement sont un bon soutien, mais quelqu'un de plus rapide que vous te les tend. « Merci », c'est une jeune femme, elle doit avoir à peu près ton âge. Comme toi elle souris à la petite, elle est vraiment mignonne, son père va avoir du soucis à se faire. T'es sorti de tes pensés par une question à laquelle tu ne t’attendais pas vraiment. Tu tournes la tête et tu regardes cet homme qui doit avoir quelques années de plus que toi. Tu dois faire une drôle de tête vu son sourire, mais il ne répond pas non plus, tu ne sais pas vraiment si il fait expert de te laisser réfléchir à une réponse ou si il est aussi surpris que toi. Elle vous prend donc pour un couple avec une petite fille, même si tu trouves le tableau mignon, tu ne te vois pas fonder une famille autre qu'avec une femme. « cette demoiselle, aussi charmante soit elle, n'est pas ma fille, je suis trop jeune pour ça » tu rigoles en imaginant la tête de ta sœur, Alice, si tu lui annonçais que tu aller être papa. Mais tu ne t’arrêtes pas là, t'es arrogant et joueur comme gars, alors tu ne peux t’empêcher de te tourner vers le papa et d'ajouter tout sourire « et si c'était ma fille je ne l'aurais pas perdue » t'as dis ca sans vraiment réfléchir à la porté de tes mots et tu as alors deux options soit cet homme rentre dans ton jeu, soit t'es un homme mort.

avec @Eros Whitaker et @Hailee Sinclair

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RP COMMUN ++ GAY PRIDE 2017

Je suis soulagé de le savoir sain, sans risque de malaise. Je souris également. On réussit à atteindre ses béquilles mais une tête blonde s'est lancée dessus pour nous les tendre. Je lâche le monsieur pour qu'il puisse les reprendre tranquillement. Adi n'est pas loin non plus, je m'en assure en ayant jeté un rapide coup d'oeil à mes cotés. Je remercie la petite tête blonde, même si les béquilles ne sont pas pour moi, c'est la politesse. La demoiselle a alors observée Adélaïde en souriant. « Elle est mignonne. C'est votre fille ? » J'espère que le votre ne veut dire que ma mais en plus poli, car si c'est pour dire que Adi est la fille de cet inconnu et la mienne à la fois, non merci. Je n'ai rien contre le fait d'adopter en tant que couple gays mais ce n'est pas mon cas. Je souris, car malgré tout, je risque d'en entendre souvent aujourd'hui si je reste avec un homme. Je n'en veux à personne de penser ça, après tout, on ne se connait pas. « Adélaïde, dit merci à la gentille demoiselle s'il te plaît. Fais pas ta timide. » La gamine sort un peu plus son visage de mes jambes pour lâcher un simple et timide merci à la blondinette. Je soupire en souriant, c'est mimi. « cette demoiselle, aussi charmante soit elle, n'est pas ma fille, je suis trop jeune pour ça » J'opine de la tête en venant caresser le haut de la tête blonde d'Adi, encore caché derrière moi. « et si c'était ma fille je ne l'aurais pas perdue » Je regarde le jeune homme avec de grands yeux. Nan mais il se paie ma tête ou je rêve ? Je sais pas quoi lui répondre sans paraître agressif face à ma fille. « Pardon, mais j'aimerais bien vous y voir aussi. Là, au milieu de ce monde, une seconde d’inattention et voilà que vous perdez une petite curieuse, car à son âge c'est normal d'être curieux et d'en faire souvent qu'à sa tête. » Je serre un de mes poings. « Vous n'avez pas vraiment à me dire comment élever un enfant. Je ne crois pas en tout cas. Merci de l'avoir tenu pour pas qu'elle ne s'échappe encore mais ne me dites pas comment tenir ma propre enfant. » Je ne voulais pas partir au quart de tour, mais je crois que c'est fait. Oups quoi. J'attrape en plein vol inconnu, un gobelet avec des glaçons dedans. Je regarde le type, et je sais pas ce qu'il me prend mais je lui lance une blague assez pourrie pour le "narguer" sans insultes. (défi) « C'est trois glaçons qui sortent du bac à glaçon. Que chantent-ils ? Réponse : Ainsi fond fond fond.trois petit tours et puis s'en vont... » Puis, je lui jette les deux ou trois glaçons du gobelet dans son haut. Je prend la main d'Adi pour m'en aller après avoir regarder la jolie blonde en sifflant un sincère : « Désolé et merci. » Puis je me fond dans la foule avec Adi.

@Louis Delfosse @hailee sinclair

Spoiler:

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Rp commun

ft. all of us

La brune observa les deux jeunes gens se regarder et surtout le visage de son cousin virer dans une teinte de rouge qu’elle n’avait encore jamais vu. Ca la fit sourire, d’autant plus que le brun d’en face prit une teinte similaire qui s’approchait dangereusement du camion de pompier. Astrid savait qu’elle avait un don pour les histoires d’amours. Bon, pas les siennes hein, celle des autres plutôt. Surtout, que d’après ce qu’elle comprenait des bafouillement d’Ugo, ils se connaissaient, ou du moins c’étaient déjà vu. finalement ,elle n’allait peut être pas finir décapité pour s’être mêlée de la vie amoureuse d’Ugo.

Cependant, en regardant ce dernier, et en écoutant ses bafouillements incompréhensibles, elle sentait que la conversation entre les deux risquait d’être d’une longueur olympique. Elle attrapa son cousin par les épaule et fit son sourire des plus joyeux. “Oh vous vous connaissez déjà ? C’est marrant ça.” Le ton était peut être peu trop enjoué, mais au moins il était là. Maintenant, il fallait qu’elle s'éclipse tout en restant assez prêt pour pouvoir être certaine qu’Ugo ne tente pas une fuite. “Je vais essayé de me trouver une bière ou un truc comme ça. Je reviens.” Elle ne lui laissa même pas le temps de protester que déjà elle se fondait dans la foule.

J’avance de quelques pas quand je tombe sur une petite tête que je ne connais que trop bien dans une jolie robe parfaitement assortie à la journée. “ Adiiii.” Je me baisse pour lui embrasser la joue et la féliciter pour sa superbe robe. De temps en temps, je garde la fille d’Eros pour dépanner et des fois il m’appelle en panique quand il est un peu débordé. Je regarde son père tout sourire. “Hum ça n’a pas l’air d’être la bonne humeur par ici. Pourtant tout le monde est heureux. “

J’observe la foule et aperçoit encore une tête connue. Une chevelure blonde, brillante au soleil. Oui ça ne peut être qu’elle. Et a côté une autre tête connue. Je me hisse sur la pointe des pieds et me met à hurler par dessus la musique. “HAILEEEEEEE !! LOUIIIS !” J’agite le bras jusqu’à ce qu’ils me remarquent et viennent vers moi. “Louis, pourquoi ton teeshirt est mouillé ? Qu’est ce que t’as foutu encore?”

@Hailee Sinclair , @Louis Delfosse @Eros Whitaker

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RP COMMUN ++ GAY PRIDE 2017

La tête du jeune homme t'est familière, mais tu n'arrives pas à mettre un nom de dessus. Tant pis. Ça me reviendra un peu plus tard, comme toujours. Avec moi, il y a toujours un petit délai. Quand je pense trop, je ne trouve pas, c'est aussi simple. Les deux hommes me regardent, l'un semble amusé par mon question, mais personne. Je réalise que je viens de faire un malaise, pour faire changement. « Adélaïde, dit merci à la gentille demoiselle s'il te plaît. Fais pas ta timide. » Je souris en m'accroupissant pour lui faire un petit bonjour de la main. Bien que je ne suis pas prête à être mère, j'adore les enfants. Avec eux, je peux faire des conneries sans qu'on me juge. Ils sont mon passe droit. « Cette demoiselle, aussi charmante soit elle, n'est pas ma fille, je suis trop jeune pour ça. » Trop jeune ? Il y en a qui ont des gosses à treize ans. De nos jours, plus rien me choque. Je me relève pour m'excuser, mais le jeune homme enchaîne avant que je puisse le faire. « Et si c'était ma fille je ne l'aurais pas perdue. » Oh... Mes yeux s'écarquillent légèrement alors que je lance un petit coup d'oeil au père de la petite fille. Awkwaaard. J'aurais bien voulu disparaître en ce moment. Après tout, je ne les connaissais pas vraiment, je n'avais pas à m'imposer une dispute. Mais je suis curieuse et fan de télé-réalité, les petites fights, j'aime bien. Enfin, quand je ne suis pas impliquée. Je regard le père se défendre, me sentant un peu mal pour lui. Il a raison. C'est difficile de surveiller un gosse dans une foule comme celle-ci. Même moi j'arrive pas à trouver mes potes, j'imagine pas une petite fille de moins d'un mètre de haut. Alors que je suis concentré sur la petite scène, du coin de l'oeil, je vois un gobelet qui fonce droit sur nom. Par réflexe, je lève ma main devant mon visage par peur qu'il me tombe dessus. Mais le père l'attrape avant qu'il fasse un dégats. « C'est trois glaçons qui sortent du bac à glaçon. Que chantent-ils ? Réponse : Ainsi fond fond fond.trois petit tours et puis s'en vont... » Je ne peux m'empêcher de rire lorsqu'il lance quelques glaçons à l'autre mec. Ma main devant ma bouche, je le regarde disparaître dans la foule. « Tu l'as un peu chercher quand même. » dis-je au jeune homme d'un ton amusé. « HAILEEEEEEE !! LOUIIIS ! Louis, pourquoi ton teeshirt est mouillé ? Qu’est ce que t’as foutu encore? » Bon la voilà, elle ! Puis, vu sa façon dont elle salue l'autre, ça explique pourquoi sa tête m'est familière. Un ami des proches. « Il s'est fait un nouvel ami. » répondis-je à propos du t-shirt mouillé. « Puis, toi. Il était temps que je te trouve. Ça fait genre vingt minutes que je te cherche. T'es pas avec Ugo ? »

avec @eros whitaker @louis delfosse @astrid sinclair

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Après ma jolie scène avec l'inconnu et quelques glaçons, qui ont dû le rafraîchir, je m'enfonce dans la foule. Au moins, il ne fera pas un malaise à cause de la chaleur. D'un coup, j'entends une nouvelle voix que je connais. Astrid débarque en saluant sa petite protégée. Astrid, belle Astrid qui m'est bien utile. Je remercie ma femme de l'avoir engagée et de parfois ne pas croire en moi. « Hum ça n’a pas l’air d’être la bonne humeur par ici. Pourtant tout le monde est heureux. » Je hausse légèrement mes épaules, en enfournant une main dans ma poche. « Un type m'a prit le chou-fleur y a pas cinq minutes. » J'en dis pas plus parce que j'ai déjà envie de décapiter quelqu'un et je me canalise à cause de Adi. « Que faites-vous là Astrid ? Venue voir des amis ? » Ah, la jeunesse, ça me manque. Voir des potes et s'éclater toute la nuit. Boire des bières et pas du jus de pomme.
Lorsque Astrid est partie pour rejoindre ses amis, Adélaïde et moi sommes allé voir les chars de plus près. Elle s'extasie de voir déjà une princesse Disney, tatouée et masculinisée. De voir aussi une sorte de fée mais clairement masculine malgré la robe portée. Ah les gay pride, j'adore ça. Je me demande si y a pas un de mes cadets dans les alentours. Perso, ça m'étonnerais pas trop de voir Hanni.

avec @astrid sinclair

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T'as encore parlé trop vite Louis, tu sais pourtant que le sarcasme ca ne fonctionne pas avec tout le monde. Et là, ca échappe pas à la règle. T'en prends plein pour ton grade, t'as pas le temps d'en placer une. Tu sais que tu as tord, mais tu ne t'excuses pas, jamais. Alors tu le laisses parler et te dire ce qu'il pense de toi. Ça pique mais t'as l'habitude. Sauf que là, tu t'y attendais pas. Il chope un gobelet au vol et te balance les glaçons dans ta chemise avec une blague bien pourrie. Tu l'as tellement pas vu venir que tu restes stoïque, la bouche entre ouverte, en le regardant partir. Et puis tu l'as remarque, tu l'avais presque oubliée, celle qui t'a rendu tes béquilles. Elle a assister à toute la scène et tu vois que ça la bien fait rire. « Tu l'as un peu chercher quand même. ». tu sais qu'elle a raison, et ce genre de joute verbal fait parti de ton quotidien. Pour alléger l'atmosphère tu lui tire la langue. Pas très mature mais tes resté un enfant au fond, même si cela tranche avec ton sale caractère. Tu n'as pas le temps de lui répondre quelque chose qu'on vous interpelle. « HAILEEEEEEE !! LOUIIIS ! ». c'est Astrid qui agite les bras et vous la rejoignez tout les deux. C'est pour ca que le visage ''d'Haileeeee'' t'est familier, tu l'as sûrement déjà croisée . « Louis, pourquoi ton teeshirt est mouillé ? Qu’est ce que t’as foutu encore? » tu rigoles parce que tu sais que cette histoire vas rester. « « Il s'est fait un nouvel ami. » lui répond Hailee. « longue histoire, et je suis pas sûr que tu veuilles que je t'explique ». la conversation se poursuit et tu apprends qu'Ugo est aussi dans le coin. Ça t’étonnes qu'il soit venu, on a du le forcer, il est un peu timide ton pote. Mais au moins ca fera une tête de plus connue .

@Astrid Sinclair @Hailee Sinclair

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Voilà une petite semaines que les filles s'étaient installées là, et Hally, au téléphone avec son meilleur ami, regardait la parade de la Gaypride depuis son balcon. " Pourquoi tu n'y vas pas?" lui demanda-t-il alors, surpris qu'elle ne profite pas d'une occasion pour faire la fête. Hally haussa des épaules. Toute seule ? Pour rien au monde elle n'irait avec Melo, le chien de Kaly. Elle aurait trop peur que celui-ci se fasse marcher sur les pattes. Et y aller toute seule ne l'enchantait pas des masses. "J'sais pas, j'pense que j'aurais aimé que tu sois là avec moi..." avoua-t-elle, regrettant parfois d'être partie de New-York et d'avoir laissé son meilleur ami à l'autre bout du pays. Il ne serait sans doute pas resté longtemps avec elle, elle l'imaginait bien se dégoter un bel homme et s'esquiver de la parade avec lui. Il lui dit alors d'arrêter de faire cette tête de dépressive, ce à quoi Hally répliqua qu'elle ne faisait aucune tête particulière. "On est en facetime, Andouille." se moqua Tyler. Ah, oui. La blonde fixa son écran, avant de lui tirer la langue comme unique répartie.

"Si tu n'veux pas y aller toute seule, dis toi que tu n'y vas pas pour le plaisir, mais pour le boulot?" lui dit-il alors, avec sagesse. C'est vrai qu'elle pourrait inclure la fête au Vlog qu'elle était en train de préparer. Hally hésita un instant. Et si c'était mal perçu qu'elle filme ça? Pas de la part de ses abonnés, parce que si elle lisait des commentaires haineux, elle bannirait sans hésitation les comptes des homophobes. Non, elle avait plutôt peur que ce soit les principaux concernés qui le prennent mal. Mais d'un autre côté, c'était un sujet tellement encore tabou pour certain qu'il serait peur-être bon de montrer que non, la Gaypride ça n'était pas juste des mecs en cuir qui se dandinent sur des chars. Convaincue, elle partie chercher sa caméra articulée, et rejoignit la rue pour participer aux festivités. Parlant à celle-ci, elle se dirigea au coeur de la foule. Quand elle entendit un homme dire « Princesse, dis-moi ou sont ton papa et ta maman ? » elle roula des yeux. C'était un comble de participer à la fête et d'avoir en tête ce genre de stéréotypes, non ? Elle avait peut-être deux papas, ou deux mamans ? Elle vit le papa les rejoindre, et continua alors son chemin. Elle n'était pas fan des enfants, mais elle ne les détestait pas au point d'être insensible à une gamine perdue dans une foule. Hally tenta de se surélever, trop petite même sur ses talons hauts, pour avoir un peu de visibilité. C'était pas une mauvaise idée de filmer, mais filmer des silhouettes de dos... Elle pourrait faire un titre putaclic remarque, genre : "VOUS NE DEVINEREZ JAMAIS CE QUE J'AI VU !" et la réponse serait en fin de vidéo : rien. Elle ne voyait putain de rien. Devant son agacement, l'armoire à glace qui était a ses côtés lui proposa un coup de main. A moins qu'il n'enfonce la foule, elle ne voyait pas ce qu'il pouvait faire pour elle. Elle accepta quand même, et il s'empara d'elle comme une petite poupée de chiffon qu'il porta dans ses bras, lui arrachant un petit cri mi amusée mi effrayée. Les gens d'ici était dingue. Elle se mit alors à rire. Elle avait l'impression d'être dans Game Of Thrones, dans les bras de Hodor, c'était assez amusant. Moins, sans doute, pour la personne qui venait de se prendre son pied dans la figure. "Oh pardon pardon!" s'excusa-t-elle, confuse.

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Le mois de juin, c'est l'un de mes mois préférés. Bon, en fait, je suis capable de trouver une excuse pour dire que chaque mois de l'année est mon mois préféré. Mais il faut dire que j'affectionne tout particulièrement le mois de juin, parce que c'est le Pride month et que everything is a hundred times gayer. C'est le mois de l'acceptation, de soi et des autres, le mois où on peut être fier d'être ce qu'on est malgré toutes ses différences. Et je trouve l'idée particulièrement belle, et plaisante. Je n'ai jamais eu à lutter pour affirmer ma sexualité, que ce soit avec moi-même ou avec ma famille, et je sais que j'ai eu beaucoup de chance pour ça. Alors j'aime le fait que, pour un mois dans l'année, tout le monde aime tout le monde. Tout le monde se rassemble pour se dire que personne n'est seul. C'est assez rassurant.

Et il y a ce jour où tout le monde sort faire la fête dans la rue. Et ce jour où l'union fait la force, c'est aujourd'hui. J'ai posé il y a très longtemps ma journée au café pour pouvoir venir. L'année dernière, je n'avais pas fait attention au calendrier et n'avais pu rejoindre la Pride que dans la soirée. Cette année, j'ai été prévoyante ! Alors me voilà, toute joyeuse à me mélanger à la foule. Je porte comme une cape mon drapeau aux couleurs des pansexuels, et je n'aurais pas eu peur de blesser quelqu'un que j'aurais même poussé jusqu'à me trimballer avec une poêle à la main. ~~#TeamPan.~~ Mon sourire ne m'a pas quitté de la journée et j'ai l'impression d'être dans une bulle de bonheur qui n'est pas prête d'exploser. Le monde est coloré, le monde est beau, le monde est heureux et chantant. Vraiment, ça me met beaucoup de baume au cœur. J'ai le temps de faire des coucous aux quelques têtes connus que j'affectionne particulièrement, et de prendre des tas et des tas de photos dans l'espoir fou d'en faire une assez bien pour pouvoir changer mon fond d'écran. Et c'est justement en prenant une photo que je ne fais pas vraiment attention au monde qui m'entoure, et ne voit pas le pied d'une blondinette perchée sur un monsieur fichtrement grand et me le récolte en pleine poire. « Owh, owh ! » Si quelqu'un peut aller demander à mon karma pourquoi tant de haine, ce serait gentil. Immédiatement, je baisse mon portable et porte une main à ma figure. ~~Je suis douleur.~~ "Oh pardon pardon!" J'essaie de sourire et hoche négativement la tête pour la rassurer. Il n'y a pas de mal, c'est aussi un peu de ma faute, elle n'a sans doute pas fait exprès. « C'est pas grave, je vais bien, pas de problème ! » Quoi que si, peut-être problème. Je sens du sang s'échapper de ma lèvre, pour salir ma mimine. Eurk. « Ok, si, problème. » Je fais, en fronçant les sourcils. Problème parce que je n'ai pas de mouchoir, et que je n'ai pas envie de m'essuyer sur ma super cape. Alors je décide de déranger mon agresseuse, qui est descendue de son superbe perchoir entre temps. « T'aurais pas un mouchoir, à tout hasard ? » Promis, je ne l'embête plus après, mais là... Question de vie ou de mort ! ~~Pour ma cape. Moi ça devrait aller.~~

(@Hally Johnson)

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Hally avait toujours été maladroite. Heureusement pour elle, loin d'être une divinité indienne ou d'être touchée par Tchernobyl, elle avait le luxe de n'avoir que deux mains gauches. Elle avait toujours pensé que ses pieds étaient sa plus grandes force, car rares étaient les fois où elle était tombée alors qu'elle était saoule. Et je vous mets au défi, messieurs dames, de marcher avec des talons, ivre, et de lutter avec élégance, ou presque, contre la gravité. Mais aujourd'hui, même eux lui faisaient défaut. Maladroite au sol et même au-delà. Ainsi, lorsqu'elle senti son escarpin heurter quelqu'un, elle s'excusa aussi tôt. Sa victime se montra plutôt sympa, puisqu'elle ne chercha pas à lui faire la peau. Hally se serait sans doute un peu énervée, ou tout du moins, aurait clairement laissé transparaitre son agacement. Tyler avait raison, les gens étaient vraiment là pour faire la fête, et rien à coté n'était plus important. Quand elle vit un peu de sang teinter ses lèvres, Hally décida de descendre de Hodor. Filmer la parade était important, mais ne blesser personne encore plus. Lui avait-elle vraiment fait mal ? Et si elle lui avait pété une dent avec son talon ? Elle remercia son sauveur et sa tentative d'aide avant de regagner le sol.

« Ok, si, problème. » Oops... Le visage désolé, Hally se retenait de demander si ça allait. Elle détestait ça. Quand elle se faisait mal, et qu'on lui posait cette putain de question, elle était prête à tuer toute personne autour d'elle sur un périmètre de cinquante kilomètres. « T'aurais pas un mouchoir, à tout hasard ? » lui demanda-t-elle alors. Lorgnant sur les quelques goutes de sang, avec dégoût, Hally eut besoin de quelques secondes avant que la question de la jeune femme ne percute un neurone. Elle cessa de regarder sa bouche comme si elle pouvait exploser et faire un remake du bain de sang dans Carrie, et sortie de sa rêverie : " Oh euh.. Oui surement.. Euh.. Tiens moi ça s'il te plait !" lui demanda-t-elle en lui confiant la mini perche qui portait sa caméra. Fouillant dans son sac à main, elle essayait de garder le contenu de celui-ci à l’intérieur, et se fit la réflexion qu'il était temps qu'elle fasse un tri dedans. La mine toujours désolée, elle releva ses yeux sur sa victime : " Euh non... Mais t'as qu'à prendre - ton drapeau, pourquoi tu prends pas ton drapeau ! pensa-t-elle. mais elle préféra ajouter - ça?" demanda-t-elle un peu gênée en sortant un tampon de son sac. C'était le mieux qu'elle pouvait lui offrir. " Si ça fait le job 5 jours par mois, c'est pas ta blessure de guerre qui devrait être insurmontable...Et puis lèvres pour lèvres..." dit-elle en tentant un peu d'humour, pour vendre son produit au mieux... Elle lui tendit alors, pleine de bonne intention. Si elle le tenait correctement, ça resterait aussi discret qu'un mouchoir. Avec une petite ficelle bleue en prime. Ca sera raccord avec drapeau rose jaune et bleu. D'ailleurs, c'était quoi? Elle comprenait les drapeaux arc en ciel, mais pas ceux là. Et ça n'était pas le seul qu'elle ait pu voir. Elle ignorait pas mal toutes les nuances des drapeaux qu'il y avait. " C'est le drapeau de quel pays au juste ?" demanda-t-elle avec sérieux.

(@Aimee Tennyson)

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