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 just died in your arms tonight ☾ marek

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Adriana Parker

Adriana Parker
kiss me hard before you go

≡ POSTS : 494 just died in your arms tonight ☾ marek Ana11
≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs.
≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
--- try again
Wild youth (Marek #04)
≡ AVATAR : Karol Queiroz
≡ CRÉDITS : (c) ajna
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Leo & Mila
≡ INSCRIPTION : 04/03/2019




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MessageSujet: just died in your arms tonight ☾ marek   just died in your arms tonight ☾ marek EmptySam 18 Juil - 23:31


I just died in your arms tonight
It must have been some kind of kiss
I should have walked away
marek

I keep on looking for something I can't get Broken hearts lie all around me And I don't see an easy way to get out of this Her diary sits on the bedside table The curtain's closed, the cat's in the cradle And who would have thought that a boy like me could come to this? Oh, I, I just died in your arms tonight It must have been something you said.

« I don’t understand why we need to give them our samples. I read our contracts again, and besides the fact it was boring as fuck, nothing mentions that! » Tu t’agaces un peu, ton regard passe des contrats que t’as ressortis et balancés sur le bureau à ton ordinateur portable sur lequel Paige est affichée en grand, à l’écran de l’ordinateur fixe sur lequel est stocké tout ce qui s’enregistre au sous-sol. Tu es en train de fouiller dans les milliers de fichiers, sans à peine exagérer, enregistrés entre l’été dernier et grosso modo décembre pour trouver les bouts de morceaux tests, les previews, les loupés des chansons du deuxième album. La blonde pousse un soupir, de l’autre côté, c’est bien la troisième fois qu’elle t’entend râler – et encore, ça fait à peine dix minutes que vous avez commencé votre appel, t’es en train d’écouter tes tracks de dix secondes à douze minutes depuis le début d’après-midi. « Mason said something about a making of. » Tu te mords le bout de la langue en entendant le terme utilisé. Tu concentres ton attention sur ton amie, prends plusieurs secondes pour détailler son air fatigué, admires le fait qu’elle tienne toujours debout même avec le shitstorm qu’elle rencontre en Europe. Ça fait deux semaines, que tu es rentrée, une que les punks ont débarqué. Tu as finis par avoir des nouvelles du label, ta décision a clairement mis fin à la collaboration entre eux et vous – Now or Never et Space Boots, vous – et si tu as évité le procès, tu as bien ruiné ta carrière musicale. Le pire, c’est que tu n’en as toujours rien à foutre. Au contraire, tu as l’impression de pouvoir respirer à nouveau, libérée d’un poids. « You don’t think… They’ll want to make some documentary shit on us or something? » Paige fronce les sourcils, l’air d’y réfléchir. « I don’t know… Can they? » D’ici un an, quand les affaires se seront tassées, un documentaire pour expliquer la fin du groupe et ramasser un tant soit peu d’argent paraît une théorie plausible – et pourquoi tu te retrouves coincée dans ton sous-sol cet après-midi. « If they pass it for some exclusive content, yeah? » Ils gèrent les produits dérivés, le label, vous n’avez pas la main là-dessus. Ta pote soupire en fermant les yeux. « It’s… Fucked up. » C’est de ta faute, Ana. Tu retiens un soupir en pressant tes lèvres l’une contre l’autre, hoches presque imperceptiblement la tête. « How are the Boots holding up? » Elle hausse les épaules. « Moral is as its lowest but they’re holding up okay. » Ça te brûle les lèvres, de demander des nouvelles de ton petit-ami, mais comme tu as l’impression de harceler les bassistes avec ça tu te retiens. Elle comprend le sous-entendu d’elle-même. « Ashton is still not answering your texts? » Non. Putain. « Nope. » Tu as presque provoqué la conversation et le sujet t’irrite déjà. Tu lâches un rire moqueur, excédé, croises tes bras sur ta poitrine alors que tu te laisses reposer un peu plus en arrière sur le fauteuil. « It pisses me off, you have no idea… » Tu écoutes à peine son interruption, « Oh, I have an idea. », que tu continues. « He was about to propose, Paige! Even Harper didn’t go that far and we’ve been together for three years! He knows that! What was he thinking, seriously? Now he’s sulking and giving me the cold shoulder because I called him off? What a fucking prick! » Trop de véhémence, trop de choses dites sans que tu ne les penses vraiment – pour les insultes, du moins, pour le reste c’est le résultat de plusieurs jours de frustration et d’angoisse, de colère alors que tu essaies de tendre le rameau d'olivier pour te prendre à un mur. Tu es injuste ? Carrément. Tant pis. « Ana, c’mon… You always knew he was the romantic kind. » Tu lèves les yeux au ciel. « Yeah, romantic, not fucking stupid. » Faut réfléchir, quand même un peu. Ce qui t’effraie le plus, dans l’histoire, ce n’est pas tant le fait qu’il comptait te passer la bague au doigt alors que les relations de couple et toi ça a toujours été compliqué. Et oui, tu es de mauvaise foi, tu l’aimes, il t’aime, ça se passait bien, pourquoi pas – pas parce que Ana Parker n’est jamais satisfaite de rien, bon. Ce qui t’effraie c’est de comprendre que vous n’aviez clairement pas les même attentes, que tes sentiments ont peut-être été bousculé depuis le départ en Europe et que tu as déjà brisé ce qu’il y a entre vous en l’envoyant chier avant de quitter la France avec précipitation. « Ana… You’re being a dick. » Tu grimaces. « Hey! You’re supposed to be on my side! » Elle lâche un rire, et tu préfères en sourire qu’en râler. « Nu-uh, I’m Switzerland… Literally, in, but… You’re both my friends, and it’s your problems. » Faux frère, quand même. « Fine. Sorry. » Vous papotez encore un peu, mais elle finit par te laisser pour aller dormir.

Le silence te fait siffler les oreilles, quand tu raccroches, et il te reste une centaine de tracks à écouter encore. Tu pousses un soupir, te masses le front du bout des doigts. Avant que tout ne revienne en tempête, le fiasco de la tournée et le bordel du label et la connerie avec ton petit-ami et Dawn et la soirée en Italie, tu sautes de ton fauteuil et grimpes à l’étage. Un tour au salon pour voir les punks coincés à jouer devant la télé, un tour dans la cuisine pour récupérer des bouts de pizza de la veille au frigo. Tu grignotes debout au milieu de la pièce, avant de te décider de rejoindre le sous-sol parce que tu as encore du boulot. Il te faut encore une demi-heure pour batailler, tu manques la crise cardiaque quand tu vois s’afficher une heure de transfert sur le disque dur – manque plus que l’ordi plante et tu te suicides. Il te faut une occupation, en attendant. Ton regard traîne sur les guitares alignées sur le mur et ton cœur se serre, tu n’as même pas envie de t’en saisir d’une. Tu n’as pas refait de musique depuis le dernier concert, c’est trop… Trop. Ce n’est même pas trop dur ou trop submergeant, c’est un blocage immédiat à la seule pensée de devoir aligner plus de deux accords. Tu pousses un soupir, reportes ton attention sur l’ordinateur. Une heure et cinq minutes. Avant que tu ne reprennes tes vieux réflexes et ne lances les réseaux sociaux sur ton ordinateur, t’attrapes les petits dossiers que Marek a imprimé dans la matinée. Les deux premiers chapitres des cours qu’il doit donner à la rentrée, avec documents et notes, à corriger par tes soins pour d’éventuelles fautes d’anglais. Il est motivé, le polonais, il n’y a pas à dire. Pour manquer d’assassiner ton imprimante en rageant dessus aussi, il était motivé. Finalement, tu te laisses happer dans des chapitres d’histoire européennes dont tu as des vagues notions – ça date, et tes cours d’histoire de l’art remontaient soient à l’antiquité soit au 19è siècle, sans entre deux. La moitié des documents te sont étrangers, t’apprends même quelques trucs. Tu corriges les rares fautes que tu trouves, ajoutes des commentaires ici et là pour des choses que tu ne comprends pas ou que tu trouves intéressantes. Eh, est-ce que tu ne te découvrirais pas une passion pour la correction, Ana ? Tu restes presque sur ta faim quand tu as terminé – et il reste dix minutes de transfert, c’est ça de gagné. T’attrapes ton portable pour envoyer un message à Marek, le même Marek qui est en haut des escaliers oui. yo, i’m done doing your homework Mr Teach T’en es à faire tourner le fauteuil en attendant que ça passe quand la porte du sous-sol est poussée. Tu fais un demi-tour de trop, te rattrapes dans un sursaut pour voir le futur prof descendre les escaliers – un peu plus courageux que toi, du coup. « Oh hey! » Tu le salues, avec un sourire sur les lèvres avant de te redresser un tantinet peu sur le fauteuil en cuir. T’attrapes le paquet de feuilles et le lui tends. « It was cool to read! If you don’t mess it up your class should be pretty nice. » De là à le complimenter en lui disant que t’aurais peut-être aimé l’avoir comme prof, n’abusons pas – c’est un peu tendre le bâton pour se faire battre avec le sous-entendu qu’il peut décider de relever derrière.
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Marek Zydorczak

Marek Zydorczak
Polish punx ftw

≡ POSTS : 20 just died in your arms tonight ☾ marek LOCosrrR_o
≡ ÂGE : 28 ans.
≡ OCCUPATION : Journaliste-photographe et historien du social.
≡ STATUT CIVIL : Célibataire et compte bien le rester.
≡ ATTIRANCE : Tout le monde, sauf les animaux et les enfants.
≡ ASPIRATION : À partir du moment où on ne te sépare ni de ton ampli, ni de ton pedalboard, ni de ta guitare, tout va bien. Tu n’as aucune idée de ce qui pourrait t’attendre demain, tu t’en contre-balances.
≡ LOGEMENT : Gros squattage au #51 Twin Peaks, chez Ana Parker.
≡ AVATAR : Pierre Niney
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) non uccidere (sign)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn, l'autre polak; Bart, le relou.
≡ INSCRIPTION : 11/07/2020




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MessageSujet: Re: just died in your arms tonight ☾ marek   just died in your arms tonight ☾ marek EmptyDim 19 Juil - 1:49


Giving back our borrowed time
Talking theory, theory of minds
Ana

We waste our days on old rooftops. Joining our old forlorn cores. Giving back our borrowed time. Talking theory, theory of minds. I can't stand this place any more than you can. Staring past the sparrows perched to somethin’. We waste our days with sunburnt skin. Kissing ours and caving in. These rooftops will grow again. These rooftops will grow again but I’d rather grow old on the seasaid.

Apparemment, quand tu poses un pied sur le nouveau monde, t’as plus le droit de trainer si tu veux ne pas finir sous un pont comme un clodo. À peine quelques jours après avoir posé tes valises chez Ana, le principal du lycée ne t’a pas loupé et t’a déjà recontacté pour savoir où tu en es avec le programme scolaire. T’as évité de bafouiller en étant honnête, tu ne savais pas qu’il attendait tes premiers cours de sitôt. Alors tu lui as demandé de te laisser quarante-huit heures pour pouvoir lui rédiger un premier chapitre, une esquisse susceptible de répondre à ses attentes en ce qui concerne l’histoire de l’europe. Bon, c’est pas que vous aviez quelque chose d’autre de prévu à Twin Peaks, mais si en fait. Dans le genre inspirés par Marie Kondō, vous vous êtes un peu arrangés pour remplir les nouveaux meubles d’Ana qui commence à avoir un antre un peu moins minimaliste qu’à votre arrivée. Au moins, il y a un petit peu plus de vie, c’est déjà ça. Donc, pris de court hier soir, tu t’es retrouvé à potasser les maigres ressources que tu as embarqué avec toi, regrettant les bouquins que tu as abandonnés chez tes parents, pour écrire les premiers cours que tu présentera à tes élèves. L’horreur. La lumière est restée allumée dans le salon jusqu’à ce que le jour se lève. Tu t’es endormi sur ton semblant de lit et réveillé la joue collée à un portrait d’Henry VIII. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça t’a foutu une claque. Disons qu’Henry n’est pas ton genre et ce qu’il était te révulse un tout petit peu. Enfin, c’était juste pour une nuit, on va dire. C’est complètement débraillé que tu as retrouvé tes deux colocataires, frais comme la rosée du matin alors que tu as revécu le bonheur qu’est le manque de sommeil et le peu d’heures cumulées au cours d’une nuit. Ils savaient pourquoi tu t’es mis dans cet état. Plus pris dans la passion de faire les choses bien, avec rigueur, tu aurais pu organiser ton temps de travail, mais au final, te voilà déjà avec un premier chapitre de bouclé. En toute gentillesse, Ana t’a proposé une correction sur son temps libre et tu as accepté sans rechigner, puisque tu n’es pas à l’abris d’écrire en phonétique, surtout lorsque tu as dépassé les quatre heures du matin. Après une matinée entrecoupée de siestes, les provocations ont fusé entre toi et Aleks et vous avez décidé de vous défier sur la console, comme chaque fois pour vous départager. « Cheater. » Tu souffles alors que ton personnage vient de se faire tuer par celui d’Aleks. « Shut up. You’re a poor loser. Get over it. » Qu’il te répond en poursuivant la partie, concentré plus que jamais pour te foutre la pâtée. En fait, vous ne savez même plus pourquoi vous vous êtes défiés, ça doit bien faire deux heures que vous vous entretuez et cumulez les parties. « Boom! » Voilà, tu viens d’avoir ta revanche et te penche sur lui pour l’agacer encore plus. « Dawg! I hate you, cheater! » Il te repousse et tu reprends une position normale, prêt à sélectionner une nouvelle partie dans le menu. « Sure, you’re. Another one? » Aleks se débarrasse de sa manette et se lève pour aller enfiler sa veste. « Nope. You won. I have to go to work. » Tu te retournes sur le canapé replié pour le voir se diriger vers l’entrée. « What?! Already? » Tu savais qu’il avait trouvé un emploi dans un restaurant chicos du centre, d’où le fait qu’il s’est rasé et tout le bazar, mais tu ne pensais pas que ça allait commencer de suite. Il te répond en posant une main sur la poignée, t’adressant un dernier regard. « Yeah, already! Some people are artists, the other ones work! » Tu ricanes en lui faisant un doigt d’honneur. « Go eat a dick! » Il a déjà un pied dehors quand il te répond. « Maybe later! See ya! » La porte se referme. Tu te relèves pour éteindre la console. « Moron. » Tu lâches discrètement dans un rire avant que ton téléphone ne se mette à vibrer sur l’accoudoir.

Yo, i’m done doing your homework Mr Teach Quelle feignasse. Ana s’est enterrée au sous sol et semble avoir trop la flemme de remonter vite fait pour venir te chercher. T’as pas spécialement besoin d’un comité d’accueil, mais le geste te fait sourire. Donc tu ne réponds pas et prends immédiatement la direction du studio. À ton arrivée, elle manque de se casser la figure alors qu’elle tournait sur son siège pour empêcher à l’ennui de poser ses sales pattes sur elle, de ce que tu imagines. « Oh hey! » Tu t’approches avec un sourire en coin. « Heeey! Stuck on a merry-go-round? » Tu n’attends pas de réponse à ta question, t’avais juste envie de faire une référence à une chanson de Black Marble. « It was cool to read! If you don’t mess it up your class should be pretty nice. » Apparemment, elle a fini de corriger ta paperasse et avant qu’elle ne libère son trône, tu attrapes l’une de ses guitares au passage et t’installes sur son fauteuil. « Great! Show me. » Il y a plusieurs annotation sur toutes les pages, ce qui ne te surprend pas. Même si tu parles presque couramment anglais, tu n’es pas à l’abri des non sens, fautes d’orthographe et autre erreurs d’étourderie. En lisant pour comprendre tes erreurs, glisses, tu grattes les cordes inconsciemment, tes doigts remontent jusqu’aux clés pour accorder l’instrument sans regarder ce que tu fais. Tu t’arrêtes après avoir parcouru une bonne partie de ton chapitre. « Oh woah. Who wrote this? That guy was probably on drugs. Jeez! Patriarch with a k. » Tu ricanes et te frottes le visage fugacement. Franchement, il va falloir que tu profites du reste de l’été pour te remettre correctement sur les rails histoire de mieux refaire des nuits blanches, surtout lorsque tes insomnies frapperont à nouveau un grand coup. « I should stop writing between 2 and 3am. Definitely. » Tu poursuis ta lecture jusqu’à la fin, t’attardes un peu sur la conclusion en réalisant que tu devrais modifier quelques trucs parce que ça a légèrement été écrit à l'arrache - t’étais pressé de te coucher, tu te souviens que tu voulais peaufiner plus tard - et alors que tu continues de jouer quelques accords, tu réalises que ça sonne bizarre. « What... » Tu détournes complètement ton attention de ton travail pour t’écarter du bureau en faisant glisser le fauteuil vers l’arrière et tentes un nouvel accord à vide. Tu grimaces, en accordant mieux le Mi grave et le Mi aigue. « You should change your strings set. » Ça sonne synthétique et t’as un peu l’impression de gratouiller des spaghettis. « Have you ever done it? » Un petit tour chez le luthier et ça devrait s’arranger. L’accordement d’usine est souvent standard, en admettant que les musiciens remettent tout au propre chez un professionnel, mais au départ ça fait le boulot sauf que même si le modèle est récent, on dirait qu’elle a bien bousillé son set, Ana. Tu relèves le corps, le dispose à l’horizontal à hauteur de tes yeux pour vérifier l’état du chevalet et ça roule. À l’oreille, tu tentes un dernier accordage avant de refaire quelques notes. « Here we go. » Ça attendra pour l’entretien. Tu reportes ton attention sur Ana et lui désigne le paquet de feuilles du menton. « Thanks for this. It’s cool. » Puis ton regard s'égare ailleurs autour de toi pour se reposer sur son écran, une alerte signale qu’un téléchargement vient de se terminer. « And your download just finished. » Tu te relèves avec l’instrument pour qu’elle puisse reprendre sa place. « What is it? » Tu demandes en gardant ton attention sur l’écran, même si à ta distance, tu ne peux rien y lire. Après tout, elle a passé une partie de sa journée ici, ça devait être important. Surement en rapport à Now or Never.
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≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
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You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
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Crash and burn (Dawn #03)
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MessageSujet: Re: just died in your arms tonight ☾ marek   just died in your arms tonight ☾ marek EmptyLun 20 Juil - 0:38


I just died in your arms tonight
It must have been some kind of kiss
I should have walked away
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Tu ne t’attendais pas à ce que Marek débarque au sous-sol pour recevoir tes commentaires sur son travail, cramé en une nuit comme un étudiant à l’université amateur mais t’es qui pour juger, mais tu n’es pas mécontente de le voir débarquer – ça fait peut-être une minute que tu t’amuses à tourner sur ta chaise, bon, voilà. Dans un élan de pure bonté, tu te lève du seul fauteuil de la pièce – sans compter le petit canapé et le tabouret devant la batterie – pour lui laisser la place de la reine. C’est surtout une invitation silencieuse à ce qu’il reste quelques minutes avec toi, plutôt qu’il n’attrape ses feuilles et reparte et que tu ne retrouves ton ennui tout de suite. En revanche, tu le regardes récupérer l’une de tes guitares contre le mur avec un œil presque assassin – pas Benny ! – et surtout un petit bond de panique en voyant l’instrument trouver un nouveau maître. Tu secoues la tête pour faire passer le sentiment de malaise rapidement. Ça va, tu prêtes, quand même. « Great! Show me. » Dans l’ensemble, ça t’a l’air plutôt chouette. Ton opinion étant du côté élève, on va dire qu’on lui fait confiance sur le contenu.

Tu ne te gênes pas pour regarder Marek, fesses appuyées sur le bureau et bras croisés contre ta poitrine, alors qu’il lit tes relectures et surtout tripote ta guitare de manière presque inconsciente. Tu frisonnes d’en entendre le son, plus troublée par le fait que tu ne comptais pas refaire de musique de si-tôt au sous-sol que par la mélodie elle-même. Tu te rassures en te disant que ce n’est pas toi qui en fait, et en réalité Marek agit avec tellement de naturel qu’il a parfaitement l’air à sa place – au moins, ton sous-sol sert à autre chose qu’à prendre la poussière. Tu te concentres sur la technique, sur les doigts qui pincent et bougent avec plus au moins de vitesse, sur la clé resserrée sans même y jeter un œil. Ta tête commence à pencher alors que tu le dévisages, le polonais, seulement pour te rendre compte que le mouvement de ses yeux suit les lignes. Il est fort. Tu te mets à sourire, repoussant l’envie de t’inquiéter pour les cernes et le désir d’aller pousser les mèches bien trop longues qui tombent devant ses sourcils, te redresses un peu lorsqu’il commente ses propres erreurs. « Oh woah. Who wrote this? That guy was probably on drugs. Jeez! Patriarch with a k. » Tu échappes un rire et hausses les épaules, même s’il ne prend même pas le temps de te regarder. Les k, ce n’est pas le péché mignon par chez vous, Monsieur Zydorkrkrkrkr ? « Shit, I thought I got rid of the drugs before you came by! » Tu plaisantes, mais tu as vraiment fait le tour de la maison quand tu as fait le ménage – et Paige avait planqué pas mal de joints chez toi, bien plus que tu ne l’aurais cru, mais tout est enfermé dans une boîte dans son petit carton. Tu fronces les sourcils, réfléchissant un peu, tends une main pour tirer un peu les feuilles vers toi et te penches pour aller lire quelques lignes que tu as souligné plus loin. « You’ve outdone yourself with, uh, what was it ? ‘Henry’s harem is still what makes him famous to these days, heads have rolled.’ » C’est marrant, mais c’est peut-être un commentaire à faire à l’oral – sans préciser à son employeur qu’on compte faire de l’humour. « I should stop writing between 2 and 3am. Definitely. » Tu esquisses un sourire, poses une main devant ton visage – parce que tu ne sais pas quoi faire de tes mains. « At least not those kind of things, I guess. » Go pour les fanfictions érotiques, hein, mais peut-être pas le savoir qu’il est censé transmettre.

« What... » Tu fronces légèrement les sourcils, te demandant ce qu’il lui prend maintenant, et il profite des petites roulettes du siège pour reculer. Il répète le même accord à plusieurs reprises, resserre les clés, mais ça n’a pas l’air de lui plaire – et tu comprends, ce n’est pas la bonne note mais pour ta défense, ça fait des mois que tu laisses Benny pourrir et t’as quasiment pas joué avec elle sur tout l’album. « You should change your strings set. » Ça va, M’sieur le moralisateur, tu sais que tu es une mère indigne. « Have you ever done it? » Tu acquiesces, te frottes sous le menton du plat de la main. « Yeah… I mostly let my brother do it though. » Parce qu’il a toujours été plus doué que toi, Anton, même si tu ne lui diras pas – aussi parce qu’il a largement pris la main depuis qu’il bosse dans son magasin d’instruments de musique. Bossait. Tu essaies d’ignorer le relent désagréable qui monte quand tu dois te corriger en employant le passé, même s’il est possible qu’après le bordel que t’as fait il doive y retourner… Tu ne sais pas s’il va te le pardonner, ça, ton frère, de lui voler son rêve encore une fois. Marek s’improvise docteur de guitare et tu le laisses faire, le regardes avec curiosité – ça lui va bien, clairement dans son élément le bougre. Il est beau – t’as le droit de le penser, ça, Ana ? Enfin, il ne manquerait plus qu’être en couple et les règles t’empêchent d’apprécier l’esthétisme des gens maintenant. Tu pousses un léger soupir, inaudible sans doute. « Here we go. » Bon, eh bien Benny s’est faite une petite beauté, merci Dr Krkrkr. « You've got a nice touch. » Ça sonne mieux, tu ne vas pas cracher dessus – même si tu ne comptes pas jouer avec avant… Un certain temps, t’es incapable de savoir combien exactement et ça t’affole un peu quand même.

« Thanks for this. It’s cool. » Tu hoches la tête, presses un bref sourire sur tes lèvres. « No problem, it was fun to do it. » Il ne s’attarde pas, regarde l’écran à côté de toi. « And your download just finished. » Dieu merci, tu n’avais pas spécialement envie de traîner encore très longtemps au sous-sol. Tu te tournes vers l’ordinateur – et là faut rendre le fauteuil, salopiot voleur – et fermes la fenêtre. Tu manques de ricaner lorsque, effectivement, il libère le siège – euh, Marek, tu lis dans les pensées ou… cligne deux fois des yeux si oui… – et t’installes un peu plus confortablement pour éjecter le disque dur et fermer le million de fenêtres que tu as dû ouvrir. « What is it? » Bullshit. « Urf. » Ça résume bien ton après-midi et tout ton agacement sur le projet qu’on t’a un peu forcé. Tu pousses un soupir, un bien prononcé cette fois parce que ça t'énerve, avant de relever la tête vers le brun. « Our tracks and samples for the second album. The label asked for it, without saying why… » Tu ne lui parles pas de ton hypothèse, tu n’as pas envie de l’affoler – un making of, ça implique le fait que d’ici-là l’histoire de ce qu’il s’est vraiment passé sera sortie, et tu vas batailler bec et ongles pour que ça n’arrive pas. Tu reportes ton attention sur l’écran, avec la pochette du premier album en fond. Good old days. « I’m tired, I want this to be over already. » Ton sourire se fait amer, tu pinces des lèvres avant de fermer les yeux pour ne plus voir ce qui te rappelle tous tes échecs. Ton regard se pose sur Marek quand tu les rouvres, tu cherches un peu de réconfort dans les traits du polonais et finis par sourire plus sincèrement avant de lever les yeux au ciel. « Sorry, that was my three seconds pity party. » Tu ne vas pas le faire chier et lui larmoyer dessus, il doit bien se douter que la situation est délicate et c’est suffisant. Tu n’as pas vraiment besoin qu’on te remonte le moral non plus, dans le fond tu l’as voulu, c’est juste qu’il te manque un défouloir depuis que t’as arrêté la musique et tu n’as pas trouvé d’échappatoire pour l’instant. Tu n’as même pas eu le temps de retourner au Daddy’s, t’as passé les derniers jours à faire des aller-retour au label – et aménager ta maison avant ça. Tu trouveras bien. Ta mère disait que tu trouvais toujours le moyen de retomber sur tes pattes, gamine, t’as envie de croire que c’est toujours vrai. « One of the tracks is just me screaming for 10 secondes. I hope it’ll burn their ears. » Tu rajoutes, quand même, un poil mauvaise.

« Anyway! You want to try the big boss’ stuff? » Tu attends son accord avant de te lever – et oui tu plisses les yeux en sa direction pour pas qu’il te repique ton fauteuil, vous allez vous battre – et commences à brancher la console d’enregistrement. Bon, tu galères un peu, tu aurais peut-être dû prendre des photos avant de tout débrancher avant de partir en tournée, mais dans l’ensemble… « Is it working? » Non, t’as oublié d’allumer le bouton. Là, ça s’allume, mais la machine n’affiche pas le voyant vert. « Come on you fuck! » Tu testes, un peu au hasard c’est vrai mais tu prends une tête super sérieuse pour qu’il ne se foute pas de ta gueule, branches et débranches. Tu files sous le bureau quand tu te rappelles que tu as débranché un truc par là aussi. « Green? » Tu pousses un soupir soulagé quand il te confirme, fais attention à ne pas te fracasser le crâne en sortant de dessous le meuble. « Okay cool! Choose your weapon. » Il peut garder Benny s’il veut, tu veux bien la lui prêter et elle l’aime bien. Oui, t’as une connexion mentale avec toutes tes guitares, c’est une évidence.
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Marek Zydorczak

Marek Zydorczak
Polish punx ftw

≡ POSTS : 20 just died in your arms tonight ☾ marek LOCosrrR_o
≡ ÂGE : 28 ans.
≡ OCCUPATION : Journaliste-photographe et historien du social.
≡ STATUT CIVIL : Célibataire et compte bien le rester.
≡ ATTIRANCE : Tout le monde, sauf les animaux et les enfants.
≡ ASPIRATION : À partir du moment où on ne te sépare ni de ton ampli, ni de ton pedalboard, ni de ta guitare, tout va bien. Tu n’as aucune idée de ce qui pourrait t’attendre demain, tu t’en contre-balances.
≡ LOGEMENT : Gros squattage au #51 Twin Peaks, chez Ana Parker.
≡ AVATAR : Pierre Niney
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) non uccidere (sign)
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≡ AUTRES VIES : Dawn, l'autre polak; Bart, le relou.
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MessageSujet: Re: just died in your arms tonight ☾ marek   just died in your arms tonight ☾ marek EmptyMar 21 Juil - 18:40


Giving back our borrowed time
Talking theory, theory of minds
Ana

We waste our days on old rooftops. Joining our old forlorn cores. Giving back our borrowed time. Talking theory, theory of minds. I can't stand this place any more than you can. Staring past the sparrows perched to somethin’. We waste our days with sunburnt skin. Kissing ours and caving in. These rooftops will grow again. These rooftops will grow again but I’d rather grow old on the seasaid.

La relecture de ton premier cours est assez drôle. Tu réalises que tu n’as clairement pas toute ta tête passé une certaine heure de la nuit. « Shit, I thought I got rid of the drugs before you came by! » Tu souffles un rire sans quitter tes feuilles des yeux.  «Too bad you haven’t. » Ana tourne doucement les feuilles vers elle, mine sérieuse à l’appui. « You’ve outdone yourself with, uh, what was it ? ‘Henry’s harem is still what makes him famous to these days, heads have rolled.’ » Tu lui dévoiles un large sourire, faussement gêné. «Oups... » Si les Américains ne sont pas fans de l’humour, ils vont clairement être révoltés par ton attitude en sachant que même pendant tes soutenances, tu as réussi à tenir des discours satiriques en critiquant certains aspect sociaux en histoire contemporaine. La guitare gratouillée sonne bizarre et s’accapare toute ton attention alors que tu viens de terminer de lire les corrections. Tu t’occupes de vérifier ce qui ne va pas et même si tu viens juste de faire du bricolage, tu te dis que l’instrument pourra bien tenir encore quelques semaines comme ça. « You've got a nice touch. » Tu lui adresses un léger sourire avant de lui répondre. «Thanks. Yours isn’t bad either. » Pour l’avoir vue performer tous les soirs pendant quelques semaines, Ana a la musique dans le sang et n’a pas laissé passer un seul pain sur de nombreux sets, comme si elle pouvait jouer tous ses morceaux les yeux fermés.

Vous échangez un long regard pendant lequel l’envie de détourner les yeux tarde à se faire ressentir, tu t’es un peu perdu dans ses prunelles ambrées. Une alerte sur son écran attire ton attention et tu choisis ce moment pour lui rendre son fauteuil, gardant toujours sa guitare en otage. À ta distance, tu ne vois pas le projet sur lequel elle travaille, donc tu ne te gênes pas une seconde pour poser la question, plus curieux que maladroit. Après tout, il s’agit peut-être de quelque chose de confidentiel. « Our tracks and samples for the second album. The label asked for it, without saying why… » Tu t’appuies au bureau comme Ana avant qu’elle ne retourne s’assoir et tu reposes délicatement son instrument à tes côtés. Tu croises les bras à ton tour et fronces les sourcils. «Uuuh… No way? I mean, I hope you haven’t send your files yet. Especially if they haven’t explained anything. You’re the artist, you’ve created everything, they’ve no right to use your tracks without paying for them and more importantly, asking officially for your permission in writing. » T’es un peu choqué qu’ils ne lui aient rien expliqué, mais d’un côté, ça ne t’étonne pas trop. Après le bordel qui s’est joué à Paris et sa démission en pleine tournée le soir même des évènements, pas étonnant qu’ils tentent de la lui faire à l’envers. C’est pour ça aussi que tu refuses de signer quelque part et de ne pas faire de la musique ton métier. «They need to sign an agreement to get your consent or you could sue them.They own nothing, it’s the basis of your royalties. » Elle le sait, mais tu ne peux pas t’empêcher de le redire à voix haute parce que tu comprends qu’elle souhaite se débarrasser de son projet portant désormais un souvenir très désagréable, et qu’elle ne veuille plus en entendre parler pendant un moment, mais ses droits sont tout aussi importants et les requins cherchent à abattre ce mur. Ça transpire l’enculade cette affaire. «This is a fucking dick move. » Tu admets en relevant le menton dans un rire nerveux. T’hallucines en fait. « I’m tired, I want this to be over already. » Tu la regardes un instant, lâches un soupire en voyant effectivement ladite fatigue s’emparer de ses traits. Totally a dick move. Leur batteuse de substitution est complètement sortie de la partie, les musiciens sont encore sous le choc et la maison de disque ne pense qu’à sa thune. How surprising. Tu te décales du bureau pour te faufiler derrière elle et poser tes mains sur ses épaules pour improviser un léger massage. «I get it but… stop everything you’re doing and don’t send anything ‘til you get a contract. As long as they keep your work in their files, you’ll get paid anyway. » Surtout s’ils décident de garder ses fichiers, elle percevra des droits d’auteur aussi longtemps qu’ils possèderont ses morceaux. En tout cas, l’argent n’est pas le problème pour toi, ce qui te choque le plus c’est l’attitude vicelarde dont ses manager font preuve pour s’approprier son travail en profitant d’une situation difficile. « Sorry, that was my three seconds pity party. » Tu réponds immédiatement.  «No, no, no. It’s okay. Fortunately you talked about it. » Et lorsqu’elle te dit que l’un des morceaux qu’elle compte leur envoyer est un enregistrement d’un cri long de dix seconde, tu laisses échapper un rire en imaginant l’ingé-son du label se le taper à plein volume quand il découvrira les dossiers. Take that, fucker!

« Anyway! You want to try the big boss’ stuff? » Elle se lève d’un bond et te lance un regard qui réveille un sourire amusé, tu lèves les mains en signe d'innocence. C’est bon, tu ne vas pas lui voler son trône, t’as compris. «I don’t need to be asked twice. » La rouquine se déplace, commence à démêler des câbles et à en brancher d’autres. C’est en voyant les noeuds que tu serres les dents. Franchement, il y a du cable management à faire, au moins ça t’occupera pendant un aprem. « Is it working? » Tu regardes la console numérique qui occupe une grande place sur le bureau, tu n’y connais rien à ces trucs. Autrefois, c’était l’un de vos potes qui se chargeait de ça. «Not yet. » Tu souffles en glissant une main dans tes cheveux, tu appuies sur le bouton input, en t’imaginant que ça va peut-être résoudre son problème et effectivement… Ana s’énerve, tu réprimes un rire en voyant que tout s’allume d’un coup alors qu’elle est partie batailler sous son bureau. « Green? » Tu siffles en voyant le multi-fx Boss s’allumer à tes pieds. Là, tu vas pouvoir faire joujou. «Lots of green. » Croyant qu’elle va se mettre à jouer, tu t’empares du tabouret de la batterie pour venir t’installer à côté d’elle alors qu’elle surgit lentement de sous le meuble. « Okay cool! Choose your weapon. » Là encore, on ne va pas te le dire deux fois. «Nice. » Tu reprends la guitare qui semble attendre patiemment qu’on s’occupe d’elle, saisis le câble jack pour le relier au multi effets. Tu commences doucement à te familiariser avec les diverses modulations, apprécies les notes grésillantes et celles qui se réverbèrent. «This thing is more expensive than two months renting in Krakow. » Tu ris légèrement, un sourire de gamin fasciné sur les lèvres. «’Might steal it from time to time. » Lorsque le son que tu obtiens semble correspondre à l’un des vieux morceaux de Sanguinarium, tu reprends l’une de vos plus longues intros rapidement, retentes encore et encore en accordant parfois mieux l’instrument, puis tu coupes l’effet grésillant pour n’obtenir que de la reverb et tu commences à chanter. «You know the line. Slivers of heaven. Hanging in the breeze like a guillotine. Starved for attention [...] » Tu as un léger pincement au coeur parce que la basse d’Aleks ne t’accompagne pas et Dawn n’est pas là pour sauter derrière la batterie avec sa frappe de bûcheronne.

Le morceau s’achève et tu restes là un moment, figé, perdu dans tes pensées, le regard absorbé par le multi-fx. Tu relèves doucement les yeux vers Ana, quittant tes songes avec un sourire en coin. «Okay, I’m done showing off. » Tu n’attends pas plus longtemps pour te lever et reposer la guitare empruntée parmi les autres sur son stand. Tu t’apprêtes à demander à la rouquine si elle souhaite prendre la suite, mais elle a déjà tout éteint. Tu te rapproches. «Lemme tidy up. » T’es un peu le seul à avoir utilisé son matos, donc tu considères que c’est à toi de tout remettre en place. Même si la pièce n’est ni petite, ni grande, vous parvenez quand même à vous gêner un peu derrière le bureau. Lorsqu’Ana se retourne alors qu’elle était entrain de ranger des câble dans un tiroir, vous vous retrouvez nez à nez. Un.peu.trop.près l’un de l’autre. «Sorry. » Tu souffles avant qu’elle ne t’envoie promener parce que tu traines dans ses pattes. Tu ne bouges pas, happé par l’ambre scintillante et même si tu t’es surpris à le penser en silence, ça te frappe encore. Elle est belle. À force de s’agiter dans tous les sens pendant ce dernier quart d’heure, l’une de ses mèches part dans un sens opposé des autres. Délicatement, le bout de tes doigts la replace. Tu ne peux pas résister ensuite, lorsque tu es sensé descendre ton bras le long de ton corps, ta main s’arrête plutôt sur sa joue que tu caresses délicatement avec ton pouce.
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Adriana Parker

Adriana Parker
kiss me hard before you go

≡ POSTS : 494 just died in your arms tonight ☾ marek Ana11
≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs.
≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
--- try again
Wild youth (Marek #04)
≡ AVATAR : Karol Queiroz
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≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Leo & Mila
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MessageSujet: Re: just died in your arms tonight ☾ marek   just died in your arms tonight ☾ marek EmptyMer 22 Juil - 2:15


I just died in your arms tonight
It must have been some kind of kiss
I should have walked away
marek

I keep on looking for something I can't get Broken hearts lie all around me And I don't see an easy way to get out of this Her diary sits on the bedside table The curtain's closed, the cat's in the cradle And who would have thought that a boy like me could come to this? Oh, I, I just died in your arms tonight It must have been something you said.

L’humeur est taquine alors que Marek relit les quelques corrections et annotations que tu as pu faire sur son travail. Le voir avec l’une de tes guitares dans les mains t’affole un peu, parce qu’il y a ce dégoût qui se mélange à la crainte d’en jouer de ton côté, parce que tu as peur d’avoir perdu la passion de toute une vie, parce qu’il est en train de Marekspread en grande beauté et qu’il le fait si bien que t’es pas capable de lui en vouloir plus de deux secondes. T’es même carrément curieuse de le voir évoluer avec une guitare dans les mains, même si ce n’est pas la première fois que ça arrive – c’est carrément mieux qu’une vidéo pourrave sur internet ou une plaisanterie entre deux sets. Il s’applique avec une désinvolture révoltante, ça agite ton palpitant. La guitare est accordée et les cordes sont resserrées, tu as un sourire sur les lèvres lorsqu’il reporte son attention sur toi. « Thanks. Yours isn’t bad either. » Tu manquerais presque de lever les yeux au ciel pour chasser le compliment – Marek ? un compliment ?! – et attrapes le bureau de tes deux mains pour éviter de croiser les bras. « ‘Careful, your fanboy is showing. » Ta voix traîne et grimpe d’une octave alors que tu penches doucement la tête – tu le teases, tu le feras sans doute jusqu’à ce qu’il admette que ta musique est potable, tu pousseras peut-être jusqu’à ce qu’il avoue qu’il l’aime bien. L’ordinateur vous interrompt dans une contemplation mutuelle, ou plutôt vous donne une direction. Tu récupères ta chaise avec un soufflement amusé, ranges le bureau de l’ordinateur en lui expliquant ce que tu faisais au sous-sol tout l’après-midi. Tu relèves la tête quelques secondes pour le regarder, alors que vous avez échangé vos places, et le voir froncer les sourcils te rend soucieuse. Il a l’air mécontent et n’hésite pas à t’en faire part – et franchement, tu as eu cette réaction et ce comportement depuis que tu négocies les termes de rupture de contrat avec le label. C’est tellement un truc de plus qui s’ajoute à la pile des merdes, et tu en as tellement plus rien à foutre que tu fais à peine attention à toutes les conséquences possibles de tout ce qu’il se passe. Tu te mords distraitement la lèvre inférieure, laisses ton regard dévier une seconde sur le biceps contracté avant de reporter ton attention sur l’écran. « They need to sign an agreement to get your consent or you could sue them. They own nothing, it’s the basis of your royalties. » Tu pousses un soupir, parce que tu sais qu’il a raison. Paige n’a pas été aussi véhémente et n’a qu’à peine soulevé ce problème – mais Paige est à l’autre bout du monde et clairement claquée de la situation. Et ce n’est pas à Dawn ou à Lynn que tu vas en parler. Les Boots te font la gueule ou t’ignorent… T’es un peu toute seule, sur ce coup-là. Tu déglutis, fermes les yeux une seconde. « Honestly I’m just glad they haven’t sued me… But yeah, they’re totally capitalizing on this. There are so many people involved with the samples, including our former drummer… I don’t know. » C’est plus simple pour eux si tu leur donnes volontairement les pistes que s’ils doivent refaire des contrats, expliquer le projet, faire signer tout le monde dessus… « This is a fucking dick move. » Tu n’as pas la force de lui offrir autre chose qu’une esquisse de sourire, mais tu es bien d’accord. Tu te laisses aller dans ton fauteuil, te perdant à quelques secondes de vulnérabilité. Tu es fatiguée, de cette situation, alors que tu en es la première coupable. Tu sais que tu n’es pas prête de t’en sortir, que tu n’auras pas de repos avant au moins le retour des Boots à San Francisco, et c’est la lassitude qui domine – plutôt que le regret. Tu sursautes légèrement quand tu sens les mains du polonais sur tes épaules, tes muscles se tendent plus que de raison jusqu’à ce que tu ne comprennes son intention. Tu lâches un souffle pour te forcer à te détendre, sens ta peau frisonner sous le toucher un peu trop intime pour ce qu'est censée être votre relation. Tu fermes les yeux, profitant tout de même des quelques secondes de contact, te laisses envahir lentement mais sûrement par une pointe de plaisir alors que tu sens ta nuque quémander l’attention des empreintes. Tu te tais, écoutes plutôt ce qu’il te dit et ça te fait sourire. « Y’got a jurist licence you haven’t told me about, Marek? » Tu dois y retourner demain, au label, pour leur filer le disque dur – maintenant que tu as repris un peu de peps et de confiance en toi grâce au journaliste, tu ne manqueras pas de demander plus d’explications et imposer tes conditions. Tu relèves la tête pour le regarder, t’excuses de l’auto-pitié que tu lui as infligé. « No, no, no. It’s okay. Fortunately you talked about it. » Tu bats des paupières, parce qu’il a un spot de lumière juste au-dessus de lui, parce que ses mimines sont toujours contre toi, parce qu’il t’a aidé sans avoir forcément de raison pour le faire, affiches ensuite un sourire sincère avant de regarder à nouveau devant toi. « Thanks for listening. » Thanks for being here. Tu plaisantes à moitié que t’as laissé quelques cadeaux dans les pistes, et c’est parce que Marek est toujours trop présent contre toi et que tu pourrais avoir envie d’en profiter que tu te lèves.

T’as du matos, beaucoup trop sans doute, c’est un musicien, it’s a match. Tu as bien conscience d’avoir vendu un peu de rêve aux polonais en les invitant à crécher chez toi, tu n’as pas mis un pied au sous-sol depuis qu’ils sont arrivés et ils n’ont pas osé le faire non plus. « I don’t need to be asked twice. » Tu éclates de rire, fronces brièvement les sourcils dans sa direction dans un faux air sérieux. « Well, I wasn’t going to beg either. » S’en suit quelques pénibles minutes ou tu essaies de faire fonctionner la console – bon, et on ne commente pas ton échec foireux parce que tu as oublié d’allumer le bordel – et après quelques bidouillages ici et là, ça a l’air d’être bon. Marek a récupéré le tabouret de la batterie (quel homme intelligent) et tu reprends ta place dans ton fauteuil, les jambes repliées sur tes fesses pour moins t’emmêler dans les fils et mieux tourner dans le peu d'espace que vous disposez. Tu commences à lui indiquer les bons boutons et modulateurs, l’effet ici et le truc qui pète les oreilles qu’il aime tant là. Rapidement, il prend ses aises avec la console et tu n’as plus à tendre une main pour presser les interrupteurs – c’est limite s’il ne te fout pas une tape sur le bout des doigts pour avoir un meilleur accès. Au fur et à mesure que la musique est jouée et qu’il trouve son rythme, tu sens une douce chaleur s’allumer à l’intérieur. L’angoisse d’entendre ton instrument fétiche a disparu pour faire place au bien-être d’en retrouver les vibrations, un sourire bienheureux ne décroche pas tes lèvres. « This thing is more expensive than two months renting in Krakow. » Ton regard traîne sur son visage, illuminé de passion, ton palpitant s’affole dans ta poitrine et tu détournes les yeux sur l’ordinateur. « ’Might steal it from time to time. » Tu souffles un rire. « Just don’t sell it, I kind of need it. » Tu lances le logiciel pour suivre les modulations du son et enregistrer le travail. Tu lances un enregistrement un peu au hasard alors qu’il semble se lancer, tournes la chaise en t’aidant du bureau pour l’avoir entièrement devant toi. Vision presque digne d’une statue grecque, cette fois, alors qu’il est plus bas qu’accoutumé à cause de la hauteur du tabouret, alors que son attention est fixée en majeure partie sur l’instrument, alors que la voix oscille entre le velours et la lamentation. Tu regrettes de ne pas avoir branché le micro, mais oublies vite tout ce qui t’entoure alors que tu te sens irrémédiablement happée par le musicien qui se dévoile sous tes yeux. La chaleur devient feu, tu frissonnes, tu sens les vibrations te percuter de plein fouet. La curiosité réveille l’envie, d’en entendre plus, d’observer plus longtemps Marek dans son élément naturel. Tu déglutis avec difficulté lorsqu’il arrête de chanter, savoures les dernières notes qu’il laisse passer. Tu le fixes depuis un peu trop longtemps, sans doute, il te faut un petit moment pour réagir et arrêter l’enregistrement. L’ardeur bouillonne toujours et menace presque lorsqu’il te regarde, avec un sourire en coin, c’est impossible pour toi de ne pas le lui rendre. « Okay, I’m done showing off. » That. he. fucking. was. Tu échappes un rire qui sonne presque faux, laisses ta lèvres inférieure glisser entre tes dents mais souris toujours ensuite. « It’s… Really good. You’re good. I like it a lot. » Tu avoues, la voix un tantinet plus grave qu’usuellement. Are you a little bit turned on, Ana? Liiittle bit. Tu reprends l’habituelle taquinerie, ensuite, avant de ne t’attarder dans cet instant. « Where’s the album, when’s the concert? Can I lead your fanclub? » T’es prête à lui rédiger une page Wikipédia, s’il le faut – tu ne manqueras pas de demander des tas d’anecdotes cons à Aleks et d’en ajouter tout un tas de fausses évidemment.

Tu éteins la console, avant qu’il ne te propose de jouer à ton tour – et il a assez joué pour aujourd’hui, il a encore du travail. Tu t’es rendue compte que tu as branché plein de trucs inutiles, sans grande surprise, alors tu te lèves pour ranger certains câbles à leur place. Marek s’improvise assistant, mais la place au bureau n’est pas bien grande et limitée. Tu sens ta peau s’affoler dès qu’il te frôle, dès que vous vous cognez par mégarde. Ton cœur bat la chamade lorsque tu as trop conscience de sa présence dans ton dos et que tu te retournes. Tu relèves lentement la tête pour capter son regard, ta respiration est courte lorsqu’il s’excuse d’un « Sorry. » sans qu’il ne se décale pour autant. T’es coincée entre Marek et le bureau – oui, un pas de côté suffirait pour t’extirper de la situation mais tu ne bouges pas non plus. Tu bats encore des paupières lorsqu’il lève une main vers ton visage, rangeant une mèche de cheveux par ici avant qu’il ne pose une paume chaude contre ta joue. Tu échappes un souffle saccadé lorsqu’il commence à caresser la pommette d’un geste semi-circulaire, le palpitant s’emballe encore et tu fermes les yeux pour échapper au caramel irrésistible quelques secondes. Tu sens ton corps vibrer, se tendre d’appréhension, tu sens que ça hurle d’envie de partager le toucher, de te laisser aller dans le sien. Il n’y a pas une once de culpabilité ou de raison dans ton esprit, tu es trop soumise à la convoitise et à l’instant présent pour penser aux règles. « Marek… » Tu ne sais pas si tu préviens, demandes, supplies en appelant son prénom. Tu te souviens à peine comment respirer lorsque tu rouvres les yeux, t’es toujours coincée, tu attends la suite sans savoir exactement quelle est-elle. Tu essaies de garder ton sang froid mais le désir se fait nécrose dans ton bas-ventre depuis de trop longues minutes maintenant. Tu es incapable de dire lequel de vous deux a esquissé le premier geste pour réduire la distance. Les lèvres se trouvent avec ferveur, se cherchent avec un zèle malicieux à l’arrière-goût d’interdit. Tu gémis déjà alors que son putain de grand nez cogne dans le tien, tu glisses une main dans sa nuque et empoignes fermement les cheveux à sa base pour mieux le guider contre toi, pour mieux prendre l’assaut. L’autre accroche le tee-shirt dans son dos alors que tu réduis également la distance entre vos corps et te presses contre lui avec avidité, pour rencontrer Marek à égale intensité. La passion stimulée un peu plus tôt par la musique trouve sa consœur dans vos baisers fiévreux, tu te sens vibrer et brûler de toute part. L’élan est fougueux, il te déstabilise alors que le polonais attaque avec appétit. Tu perds l’équilibre, te rattrapes d’abord d’une main sur le bureau derrière toi, les siennes glissent dans ton dos et tu souffles de leur destination finale. Une autre pression plus tard, te voilà portée, tes jambes fermement accrochée autour de sa taille. Tu échappes un rire, amusée, ravie des quelques centimètres de gagnés et de la nouvelle emprise que tu peux avoir sur lui. Tes mains pressent avec appréciation ses épaules et son cou alors que ton regard se fond dans le sien quelques secondes, vos souffles se répercutent inlassablement l’un contre l’autre. Tu avances de quelques centimètres juste pour le voir déjà prêt à t’accueillir, ricanes en te reculant fourbement avant que les bouches ne se retrouvent. « Someone’s eager. » Tu réprimandes dans un chuchotement presque moqueur, qui te vaut l’impatience de Marek et une charge plus brutale. Tu grognes lorsqu’il fait glisser ta lèvre inférieure entre ses dents sans aucune délicatesse, agrippes un peu plus tes bras autour de ses épaules pour essayer de te coller encore plus à lui. Le voilà peut-être, ton défouloir, la distraction que tu cherches tant depuis plusieurs jours.
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Marek Zydorczak

Marek Zydorczak
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≡ STATUT CIVIL : Célibataire et compte bien le rester.
≡ ATTIRANCE : Tout le monde, sauf les animaux et les enfants.
≡ ASPIRATION : À partir du moment où on ne te sépare ni de ton ampli, ni de ton pedalboard, ni de ta guitare, tout va bien. Tu n’as aucune idée de ce qui pourrait t’attendre demain, tu t’en contre-balances.
≡ LOGEMENT : Gros squattage au #51 Twin Peaks, chez Ana Parker.
≡ AVATAR : Pierre Niney
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) non uccidere (sign)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn, l'autre polak; Bart, le relou.
≡ INSCRIPTION : 11/07/2020




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MessageSujet: Re: just died in your arms tonight ☾ marek   just died in your arms tonight ☾ marek EmptyJeu 23 Juil - 1:28


Giving back our borrowed time
Talking theory, theory of minds
Ana

We waste our days on old rooftops. Joining our old forlorn cores. Giving back our borrowed time. Talking theory, theory of minds. I can't stand this place any more than you can. Staring past the sparrows perched to somethin’. We waste our days with sunburnt skin. Kissing ours and caving in. These rooftops will grow again. These rooftops will grow again but I’d rather grow old on the seasaid.

Un groupe qui split, c’est un peu comme une rupture amoureuse - après tout, qu’est-ce que t’en sais en fait ? - et tu comprends pourquoi Ana n’a absolument pas la tête à se prendre le bec avec un groupe de requins qui cherchent juste à se faire rembourser d’une quelconque manière le dernier mois de tournée foutu en l’air, mais tu es un peu comme le petit démon sur son épaule qui lui explique par A + B que c’est une très mauvaise idée de tout leur envoyer sans avoir signé un accord au préalable. Enfin pour toi, c’est inconcevable, c’est du vol de propriété intellectuelle. « Y’got a jurist licence you haven’t told me about, Marek? » Tu ricanes en insistant sur tes gestes pour que ses satanés nerfs se relâchent.Tu réponds sur un ton légèrement sarcastique. « I might have read a few things when I decided to become a freelance journalist. » Tu réfléchis un peu. Tu sais qu’elle n’aura pas la tête à faire des recherches sur ses droits avant de retourner au label pour faire le point et arranger un tant soit peu la galère dans laquelle elle s’est retrouvée contre son gré. « Seriously, I’m this close to do some research about your rights and to write them down so that you could defend yourself and protect your work. » Tu ne sais pas si tu es sérieux en disant cela parce que ça représente plusieurs heures de travail, mais si tu es capable de passer la nuit sur un cours d’histoire, tu peux très bien mettre ton nez dans des articles de loi, voire faire marcher tes contacts pour que toute cette connerie s’arrange. Tu as le souvenir que le beau-frère de Mila est avocat, il pourrait bien te rediriger. En tout cas, la conversation finit par s’entrecouper de silences, signe que le sujet s’étouffe. Ana s’excuse d’être une party pooper de compète et tu la pardonnes immédiatement. « Thanks for listening. » Elle te décroche un sourire avant que tu ne répondes « Anytime. »

C’est après s’être improvisée charmeuse de câbles que la guitariste t’invite à utiliser son matériel de musique hors de prix et franchement, c’est le meilleur moment de la journée. Elle t’indique comment faire fonctionner son multi effets que tu n’aurais jamais cru pouvoir toucher, sauf dans tes rêves les plus fous. D’ordinaire, les effets tu les as en pédales, donc séparés les uns des autres, mais ça te permet de payer beaucoup moins cher qu’un dispositif comme le sien, en sachant que les trois quarts de tes modulations sont d’occasion, même pour celles issues de marques boutiques. Sa guitare en main, le son que tu obtiens te fait penser à un morceau de Sanguinarium et après quelques bidouillages, te voilà en train de le jouer sous les yeux d’Ana qui t’écoute attentivement. Malgré le goût amer qui te reste en bouche après avoir achevé le morceau, des souvenirs te reviennent, mais tu les chasses d’un sourire, à grand renfort d’humour. T’arrêtes de frimer. Au moins, ta remarque la fait rire. « It’s… Really good. You’re good. I like it a lot. » Ton sourire s’agrandit. « My ego appreciate that. Thank you. » Puis elle reprend sur l’air mutuel de la taquinerie. « Where’s the album, when’s the concert? Can I lead your fanclub? » C’est à ton tour d’éclater de rire. Jamais. De. La. Vie. Même si la remarque est drôle et que tu pourrais exagérer encore plus dessus, tu préfères prendre un air sérieux.  « I’m not… sure I’ll play in a band again. » Tu passes une main dans tes cheveux avant de te décider à te lever pour commencer à ranger. Alors que sa guitare retrouve ses copines, tu continues. « My band was Sanguinarium. Rest in peace. »

Tout bascule ensuite. Un rapprochement involontaire dans un espace restreint, la chaleur qui se frôle de part et d’autre, le palpitant qui s’agite et ton corps qui effectue des mouvements sans que tu n’ais l’envie de les réprimer. La main sur le visage d’Ana, la caresse sur sa joue, l’ambre plongée dans ses semblables. Tu ne parviens pas à détourner les yeux. Ça s’agite au fond de toi, dominé par ton corps qui te hurle d’apprivoiser le sien, une envie impulsive dont tu ne regretteras rien, tu le sais. « Marek… » Le son de sa voix te chatouille les tympans. Tu n’as pas le droit de t’aventurer là. Tu ne devrais pas. Ce n’est pas ta place. Tu ne dis rien. Tu te contentes de détailler ses prunelles, ses tâches de rousseur, la pointe arrondie de son nez… Merde, c’est trop tard. Tu romps brusquement la distance de quelques centimètres qui vous sépare et visiblement, tu n’es pas le seul à avoir cette idée. Brusquement, vous voilà enlacés l’un à l’autre, tes mains se faufilent dans le bas de son dos et attirent la rouquine contre toi alors que ses mains à elle se réfugient dans tes cheveux. Les gestes sont assurés, chargés de ferveur, d’envie, et tu te sens déjà perdre pied, oubliant déjà ta conscience qui te rabâche que tu ne devrais pas faire ça. C’est trop tard. Tu ressens tellement de désir que tes mouvements assurés bousculent légèrement Ana, mais tu la rattrapes en glissant tes mains encore plus bas que son dos, sans ouvrir les yeux, te satisfaisant de l’engouement que tu retrouves dans ses baisers, comme celui que vous avez échangé impulsivement à Paris. Tu la soulèves et c’est tout naturellement que ses jambes s’enroulent autour de tes hanches. Tu relèves le menton pour pouvoir la regarder, te replonger dans son regard ambré. Tu repars à l’assaut, mais elle te feinte et tu accompagnes son rire, toi-même bousculé dans ta ferveur. « Someone’s eager. » Ta lèvre roule entre tes dents, tu tardes à répondre exprès. « Aren’t you? » Tu murmures à quelques centimètres seulement de ses lèvres, puis tu lui laisses seulement quelques secondes, le temps qu’elle avance un bout de réponse pour lui ôter toi-même les mots de la bouche en attrapant sa lèvre entre tes dents. Elle resserre votre étreinte et tu profites de ce moment pour bouger jusqu’au canapé au fond de la pièce. Tu t’y assois en gardant Ana toute contre toi, prolonges les baisers déjà fougueux, savoure chaque contact avec son corps, ses mains dans tes cheveux. Tes lèvres dévient des siennes, se réfugient dans son cou. Tu te languis de son souffle saccadé, entrecoupé parfois de gémissements. Tu glisses tes mains sous son t-shirt, caresses son dos sans réellement savoir où laisser reposer tes mains sur la musicienne alors que tu repars à l’assaut de ses lèvres. Tu n’en peux plus, ton corps brûle et la chaleur se répercute sur le sien que tu sens bouillir sous tes paumes. Elle te débarrasse de ton t-shirt en une seconde et tu imites son travail en lui ôtant le sien. Tu t’arrêtes un instant, le regard rivé dans ses prunelles claires. Tu caresses ses cheveux, la courbe de son épaule, et tu t’écartes un peu pour en faire profiter tes iris. Tu dévores son corps du regard, sans complexes.  « You’re so pretty, Ana. » Tu souffles afin d’appuyer les mots que tu lui as déjà dévoilé quelques jours plus tôt en la prenant en photo. Tu te redresses un peu pour te grandir sans détourner ton regard ambré du sien, gourmand au possible. Tes doigts se faufilent à nouveau dans son dos, caressent délicatement son échine, profitent du moindre centimètre d’épiderme.Tu repars embrasser ses lèvres, faisant passer l’une de tes mains jusque dans le creux de son cou. « Show me you want me. » Tu souffles à son oreille entre deux baisers, haletant, imprégné de toutes ses réactions, du moindre gémissement, du parcours de ses mains sur ton corps. Tes doigts glissent alors sous l'agrafe de son soutien gorge que tu t’apprêtes à défaire, mais tu relâches lentement la pression de ta bouche sur la sienne pour planter ton regard dans le sien. « Do you really want this? » Tu murmures, laissant filer plusieurs expirations avant de reprendre. « Because I do. » Tu te mords fugacement la lèvre, détaillant les traits de son visage qui ne semble plus vraiment refléter le désir qui la possédait trente secondes auparavant. « What’s wrong? » Tu demandes en t’écartant doucement alors que tes mains glissent sur ses hanches. Tu te doutes de ce qui ne va pas, mais il y en a un autre qui plane, étant donné que vous êtes arrivés jusque là, tout de même.

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Adriana Parker

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≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
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Good grief (Anton #02)
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Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
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MessageSujet: Re: just died in your arms tonight ☾ marek   just died in your arms tonight ☾ marek EmptyJeu 23 Juil - 18:22


I just died in your arms tonight
It must have been some kind of kiss
I should have walked away
marek

I keep on looking for something I can't get Broken hearts lie all around me And I don't see an easy way to get out of this Her diary sits on the bedside table The curtain's closed, the cat's in the cradle And who would have thought that a boy like me could come to this? Oh, I, I just died in your arms tonight It must have been something you said.

T’es incapable de résister, Ana. À l’envie de flirter avec Marek, à l’envie de te laisser aller dans les boutades douteuses qu’il t’envoie régulièrement, à l’envie de braver cet interdit imposé par, quoi, les règles hétéronormées d’une vie de couple ? ‘That’s what couples do’, comme dirait si bien Ashton ? T’as peut-être jamais réussi à vraiment appréhender cette notion, de couple, des interdits. Ton côté séductrice est une partie importante de ta personnalité, tu aimes être au centre des regards et des attentions, tu aimes voir que tu plais, tu aimes les étincelles qui te font frissonner. Tu aimes le regard sombre de Marek quand tu rouvres les yeux, après avoir appelé son prénom – et c’est parce que dans l’instant il n’y a rien d’autre qui compte que son souffle sur ton visage et ton corps qui se réveille sous le désir que tu te laisses aller à l’étreinte. Les lèvres se retrouvent, après deux semaines de séparation, les corps se collent dans une liberté affriolante, tu en as tellement envie depuis plus longtemps que tu ne veux bien l’admettre que tu te laisses aller sans te poser plus de questions. Il n’y a toujours rien de doux entre vous, mais ce n’est pas ce que tu cherches alors que tes lèvres se font avidité sur celles du polonais qui te fait perdre littéralement pieds. Ses mains glissent pour mieux te guider contre lui, tu échappes un souffle brûlant d'extase quand tes jambes se referment naturellement contre ses hanches. Vous marquez une première pause pour vous observer avec convoitise et amusement. L’envie s’est emparée de ses traits et l’excitation est largement trahit par son regard langoureux et sa respiration saccadée, tu ne peux t’empêcher t’aviver la flamme en le taquinant d’un baiser refusé. Tu aimes tellement le provoquer, d’une pique ici ou d’une remarque là, mais sans grande surprise ce contexte-ci te rend fiévreuse bien plus que de raison. Tes yeux sont mi-clots alors qu’il a l’air sur le point d’exploser de ta fourberie, tu as presque envie de céder à la tentation et fondre immédiatement sur ses lèvres alors qu’il se les mord sans équivoque – c’est ton boulot, ça, pour qui se prend-il. « Aren’t you? » Ton regard est ardent quand il replonge dans le caramel, tu arrives quand même à afficher un sourire insolent avant de lui répondre. « Me? Neve- » Mais l’impatient se fait impétueux, il te coupe et c’est finalement ta lèvre qui se fait maltraiter par les ivoires, ce qui déclenche une vague tout aussi mordante dans ton bas-ventre. Tu grognes sous la surprise, grondes lorsque tu trouves la liberté pour mieux écraser ta bouche contre la sienne, la pression sur sa nuque un peu plus forte pour qu’il ne t’échappe pas.

Tu perds encore l’équilibre alors qu’il avise le canapé, te rattrapes d’une main au dossier et en t’accrochant un peu plus à Marek. Pas déçue de la stabilité gagnée, tout de même, tu ne te fais pas prier pour mieux t’installer contre lui et te faire plus fougueuse dans tes baisers – tantôt affamée, tantôt espiègle. Tu laisses tes mains être plus baladeuses, délaisses ses cheveux et sa nuque pour descendre sur son torse et sa ceinture abdominale, tu te recules légèrement vers ses genoux pour avoir un meilleur accès à la ligne de ses hanches que tu apprécies du bout des doigts. Les siennes glissent sous ton tee-shirt et tu fermes les yeux en sentant ton corps réagir immédiatement en frissonnant. L’une de tes mains remonte brusquement pour fourrager une nouvelle fois ses cheveux alors que ses lèvres laissent des baisers mouillés dans ton cou, l’un de tes points faibles, tu halètes ton plaisir la bouche ouverte alors que tu cherches à garder une respiration décente. Il sait y faire. Tu brûles de désir lorsqu’il se recule une seconde à peine, reprends l’assaut des lèvres avant de ne te décider à enlever le tee-shirt que tu as déjà empoigné, relevé, froissé. Le tien suit sans une once d’hésitation de la part de Marek et vous entamez une seconde pause. Les respirations trahissent l’état d’euphorie dans lequel vous êtes, ton regard est toujours perdu dans le sien mais tu fermes les yeux pour mieux apprécier les empreintes rugueuses du guitariste et les frissons qu’elles récoltent contre tes cheveux, ta nuque, ton épaule. Il te consume et t’absorbe en commençant à se reculer, pour avoir une meilleure vue, et tu le laisses faire pour l’imiter. Ton pouce glisse de sa mâchoire sur son cou, passant délicatement la pomme d’Adam avant de suivre la symétrie ridiculement parfaite habillée de quelques poils discrets. Une œuvre d’art. Ton palpitant s’affole, les endorphines commencent déjà à te soumettre à leur danse.

« You’re so pretty, Ana. » C’est le regard du photographe qui s’abat à nouveau sur toi, tes lèvres s’étirent en un sourire flatté. Tu ne réponds rien mais te fais délicate lorsqu’il sépare à nouveau la distance et te revient, passes une main dans ses cheveux trop longs pour les tirer en arrière. Le toucher glisse dans son dos dont tu apprécies les formes et les douceurs, tu ronronnes presque contre ses lèvres alors qu’il en fait autant. « Show me you want me. » Le souffle se répercute délicieusement contre ton oreille. Tu échappes un rire au ton tout aussi autoritaire que quémandeur qu’il emploie, alors que les vagues de désir déferlent encore plus dans ton bas-ventre. Les pupilles éclatées d’envie, tu te fais prédatrice à ton tour, taquine, rêvant de rencontrer la ferveur à égale mesure. Tes mains reprennent leur place sur son cou, que tu caresses du bout des pouces, tu te recules suffisamment pour pouvoir le regarder avec un air provocateur. « You want to know how fucking attractive you are? » Le juron roule et trahit, tu humidifies quelque peu tes lèvres avant de rapprocher ton visage du sien. Tu embrasses le coin de ses lèvres, n’hésites pas à sortir les dents pour te faire menace sans pour autant l’exécuter – il y aura des représailles pour ta lèvre mordue, plus tard – commences un chemin sur sa mâchoire. « How I’m dying to fix your hair every day? » Une main impétueuse retrouve les longueurs alors que tu descends dans son cou, laissant une myriade de baisers, sirène affamée. L’autre glisse, cajole la moindre parcelle de peau qu’elle rencontre. La pointe de ta langue suit le tracé de sa clavicule avant que tu ne finisses par aller embrasser son épaule, vivement encouragée par sa poigne ferme dans tes cheveux. Tu laisses passer un son d’amusement lorsque tu te redresses pour retrouver ses lèvres, satisfaite de l’air hagard qu’il aborde. « Or how I hate that stupid smirk of yours? » Tu l’embrasses brièvement, juste pour voir le-dit sourire qui te rend folle ensuite. Yeah, that smirk, fucker. Ton bassin commence déjà à se mettre en mouvement contre ses cuisses, cherchant inconsciemment un tant soit peu de friction libératrice. « You’re gonna get a big head Marek. » Tu réprimandes, après tout ce n’est pas très poli de quémander, mais tu espères que le début de démonstration l’aura satisfait. Tu aurais tendance à dire que oui, sans trop vouloir t'avancer non plus.

L’assaut reprend et les caresses continuent, avides, jusqu’à ce que Marek ne t’échappe une seconde de trop. « Do you really want this? » Tu entends presque la bulle éclater et le son sourd siffler alors que ton regard se perd dans le sien, que vos souffles altérés par l’effort et les sensations se mélangent. L’instant s’étire et s’allonge, ses mots se répercutent encore, tout revient. C’est la douche froide. « Because I do. » Tu plisses les yeux, malgré la sincérité mordante de ses mots, malgré le fait que ce soit partagé. Il vient de te rappeler à l’ordre, en te demandant si tu le veux vraiment. Bien sûr que tu le veux. Mais tu n’as pas le droit. Tu commences à pousser un long soupir, ton trouble doit se voir car il se recule déjà. « What’s wrong? » You just fucking cock-blocked me, that’s what’s wrong. Tu hoches négativement la tête, comme si tu ne pouvais croire qu’il te pose une telle question. Quelle audace, what’s wrong. Ta mâchoire se contracte alors que tes mains vont se fermer autour de ses poignets qui enserrent tes hanches. Tu ne sais pas si tu souhaites qu’il y reste ou te relâche immédiatement. « I shouldn’t be doing this… I have a boyfriend. » Pourtant ton regard est brûlant de désir, pas une once de culpabilité ne trahit tes traits parce que tu ne la ressens pas. Tu obéis juste, à cette éthique incomprise, à cette morale incomplète, parce que c’est déjà la merde avec Ashton et que c’est de ta faute, tu ne peux pas rajouter de l’huile sur le feu… Et en même temps, il peut ne jamais être au courant. Les arguments de la passion s’accumulent pour que tu cèdes à nouveau à l’appel des lèvres de Marek, tu fermes les yeux de longues secondes le temps de soupirer. Rire nerveux. « I want you so bad. » Tu déclares avant de rouvrir les yeux pour fondre ton regard dans le sien. Tu es encore en train de hocher la tête. Tu lui en veux, à Marek, d’avoir coupé votre élan avec une question aussi con. Mais t’imagines que c’est mieux ainsi. Peut-être que tu t’en serais voulu d’avoir cédé à l’appel de la luxure, et d’avoir potentiellement blessé l’homme dont tu es amoureuse avec ce geste… Peut-être. « I’m sorry, it’s so stupid. » That I can’t fuck who I want, when I want. Tu grognes, rassembles toute ta volonté pour finalement le relâcher. Ton être crie à l’hérésie lorsque les bras du polonais retombent le long de son corps, la frustration te tire de tous les côtés lorsque tu quittes ses cuisses et te relèves. Tu attrapes ton tee-shirt, balancé par terre, et l’enfiles alors qu’il en fait autant. La tension n’a plus rien d’amusante, le silence qui règne entre vous te rend presque malade. Un truc vient de se briser, t’as l’impression, et t’es pas prête à vivre avec. « Are we… Good? » Tu demandes, hésitante, alors que toute ton attitude témoigne le contraire. T'as pas hésite une seule seconde à l'embrasser. Tu essaies juste de mettre un pansement, parce que tu n’as pas honte de ce qu’il vient de se passer mais que ça ne peut pas se passer encore, parce que tu n’as pas envie de t’amuser à l’éviter les prochains jours non plus.
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Marek Zydorczak
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MessageSujet: Re: just died in your arms tonight ☾ marek   just died in your arms tonight ☾ marek EmptyVen 24 Juil - 1:17


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Tout s’enflamme autour de vous. Vos corps brûlent d’envie ; ce désir qui vous animent si fort que tu n’en contrôle plus la puissance de tes gestes sur la rouquine. Fermes, appuyés, sauvages. Incapable de dissimuler ton appétit, le ton devient soudainement provoquant, insolent. Tu sais ce que tu veux, tu es déterminé à l’avoir, ton bas ventre fourmile d’excitation à l’idée de pouvoir avoir Ana toute entière le temps d’une soirée. Mais te veux-t-elle autant que tu rêves de la découvrir intégralement ? Elle rit face à tes ordres, le besoin de savoir ce qui l’attire autant, pourquoi son corps s’est soudainement fait happer par le tien alors qu’il n’y a pas une once de sentiments dans tes gestes, seulement des mouvements visant à décupler son plaisir et le tien, par extension. « You want to know how fucking attractive you are? » Ta lèvre roule entre tes incisives. Ta peau frissonne sous ses pouces, elle t’écarte et tu en profites pour la dévorer des yeux, sans honte, sans avoir la crainte de passer pour un putain de prédateur parce que le niveau est déjà bien élevé sur tes genoux. « Oh no, I wouldn’t dare. » Tu murmures en jouant la carte de la fausse innocence. Puis elle trace le chemin de ta mâchoire avec ses doigts. « How I’m dying to fix your hair every day? »  Ana revient à la charge, pose ses lèvres sur ton cou et la ferveur qu’elle y met te force à y laisser un soupir de plaisir, tes paupières se referment pour mieux apprécier ce moment et ta main l’incite à continuer en glissant sur sa nuque, tandis que l’autre se réfugie dans son dos à nouveau. « Trust me, you don’t want to see me with short hair. » Ton ricanement est rapidement étouffé par la puissance de ses gestes, si forts, si plaisants que ton corps entier se soumet à la torture. « Or how I hate that stupid smirk of yours? » Elle s’est redressée en lâchant un rire à son tour, embrasse tes lèvres pour voir ce sourire en coin insolent dont tu as le secret. « You’re gonna get a big head Marek. » L’esquisse ne disparaît pas pour autant. Tu réponds dans un murmure. « It’s too late for that » Tu es une cause perdue, et tu assumes.

Et puis, la dégringolade change de camp. Quel con putain ! Tu as préféré te méfier de ce que vous êtes entrain de faire. Pour toi, le sexe n’est qu’un besoin et n’a pas besoin d’être apparenté aux sentiments. Tu t’en fout d’être la cinquième roue du carrosse à partir du moment où tu peux donner et recevoir du plaisir. Tu gerbes l’amour tant encensé qu’on   balance partout pour parler d’une relation sexuelle parfaite. Ce n’est que du cul ! Stop ! On ne va pas en faire un fromage ! (Oui, l’image est dégueulasse dans ce contexte, mais merde !) Sauf que voilà, compte tenu de ta position dans l’histoire, elle est quand même sur le point de tromper son mec et même si tu lui fais déjà confiance, il n’empêche que vous vous ne connaissez que depuis quelques semaines avec Ana. S’il y a un problème, tu n’aimerais qu’on te prenne pour cible. Toi, à partir du moment où ta partenaire est d’accord, tout roule. Donc tu préfères lui demander confirmation, si pour elle tout roule bien. Non, en fait.  « I shouldn’t be doing this… I have a boyfriend. » Tu écarquilles les yeux et la fixes avec un regard insistant. « Ya, I know! That’s why I ask! » Ça va, t’es peut-être pas le mec le plus intelligent quand t’es horny, mais t’as quand même remarqué qu’elle a un mec. Tu ne sais plus où foutre tes mains du coup, mais comme cette aventure est vouée à l’échec, autant que tu profites une dernière fois de la chaleur de sa peau. Alors, tes doigts remontent jusqu’à ses épaules, puis l’une de tes paumes revient se poser sur sa joue, là où tout est parti en vrille. « I want you so bad. » Elle rit nerveusement, réalisant qu’on la prive de son jouet pour une bonne raison. Tu lui adresses un sourire et soutiens son regard en caressant son visage. « I’m sorry, it’s so stupid. » Elle râle, tu souffles alors qu’elle quitte tes genoux pour aller se rhabiller. Tu te relèves pour en faire de même. Le léger silence qui s’installe est un peu malaisant, ton coeur tambourine encore jusque sur tes tempes et tu réalises que pour t’enlever l’envie qu’elle vient de provoquer avec fureur, tu vas devoir te faire violence pour calmer ton corps avec ce qui vient de se produire (ou peut-être que tu as juste besoin de filer à la douche). Parce que tu regrettes presque d’avoir fait redescendre la rouquine sur terre. « Are we… Good? » Tu retournes, elle s’apprête à remonter à l’étage. Très bonne question. Pour toi, oui, et visiblement, si elle te demande, c’est qu’elle n’est pas fâchée, par honteuse et que vous allez quand même pouvoir vous regarder sans que ce soit super chelou quand vous vous croiserez à l’étage. Ton sourire s’étire encore. « We’re cool. It’s okay. I get it. » Puis Ana s’en va, galope dans les escaliers pour vaquer à ses occupations. « Cool, cool cool, cool... » Tu murmures avant avant de soupirer profondément. Tu glisses une main dans tes cheveux en prononçant pour toi seul dans ta langue d’origine  « I’m an idiot. » Le rire nerveux qui l’accompagne n’a aucun sens. Tu es à la fois amusé par ce que qui vient de se passer et déçu, mais tu t’en remettras, ce n’est pas comme si c’était la première fois que ça t’arrivait.

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