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 I love you so much that I hate you right now. (Anashton)

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Adriana Parker

Adriana Parker
kiss me hard before you go

≡ POSTS : 494 I love you so much that I hate you right now. (Anashton) Ana11
≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs.
≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
--- try again
Wild youth (Marek #04)
≡ AVATAR : Karol Queiroz
≡ CRÉDITS : (c) ajna
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Leo & Mila
≡ INSCRIPTION : 04/03/2019




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MessageSujet: I love you so much that I hate you right now. (Anashton)   I love you so much that I hate you right now. (Anashton) EmptyMer 25 Déc - 17:35


Yeah, do we really gotta do this now?
ANASHTON

« Are we spending Christmas with the Walkers ? » Est la question à laquelle je ne m’attendais absolument pas, venant de mon frère, ce matin. Je m’arrête en plein milieu de la cuisine, les sourcils froncés. « We’re what now ? » Kerr hausse une épaule, l’air aussi nonchalant que jamais. « He asked about our plans, sayin’ that his Mom was coming from Australia. Said somethin’ about cooking for all of us. » Ça, j’étais au courant, du débarquement imminent de la mère d’Ashton pour les fêtes de fin d’année. Ce qui m’angoisse un peu, parce que ça veut sans doute dire que je vais la rencontrer et que je ne suis pas certaine d’être prête pour ça – mais si j’y réfléchis longtemps je ne vais jamais être prête et les occasions sont trop rares pour les laisser passer. Par contre, je ne suis pas prête et je n’ai clairement pas envie de fêter Noël – tout court, mais encore moins avec la famille Walker. Ce n’est pas contre eux, pas contre Ashton. Mais c’est le premier Noël depuis le décès de ma mère, et je n’arrête pas d’y penser et de ressentir ce vide qu’elle a laissé dès qu’on mentionne les vacances supposées festives qui sont là. C’est le premier Noël que je vais passer en intégralité chez mon père, et rien que ça m’angoisse. Parce qu’il y aura ma belle-mère, l’un de ses frères pour une sombre raison que j’ignore, et ma demi-sœur de douze ans. Une famille reconstituée avec tout ce qui va avec. Les discussions gênantes, les sujets à éviter – et le plus évident est celui de la femme qui nous a quittés – le tout autour d’un repas qui dure beaucoup trop longtemps pour célébrer la naissance d’un bonhomme d’une religion que je ne pratique même pas. Y rajouter à ça Ashton et sa mère, une femme que je ne connais pas et que je vais sans doute chercher à impressionner, est hors de question. Je pousse un large soupir et me pince le nez, les yeux fermés. Lorsque je les rouvre, Kerr a un sourire amusé sur les lèvres. Lui aussi, je le mettrais bien à la poubelle pour Noël. « We’re not. » Je réponds finalement, attrapant déjà mon portable pour envoyer un message à mon petit-ami.

Maintenant est peut-être le bon moment de rappeler que Noël est également le jour de mon anniversaire. 25 ans d’arnaque sur les cadeaux que je ne reçois jamais en plus grande quantité. Mais premier anniversaire sans ma mère. Et franchement ? Ça commence à faire beaucoup. Il y a trop de premiers et trop de changements dans ma vie, trop de choses en mouvement avec les premiers singles de sortis, l’album et la tournée qui ne vont pas tarder non plus. Avec Lynn qui a finalement quitté le groupe. C’est ce qu’on dit. Qu’on s’est quitté d’un commun accord, que ce n’est que peut-être temporaire. La face visible de la publicité, qui cache en vérité que c’était un départ très encouragé de mon côté et que la blonde ne m’adresse plus la parole depuis qu’on a signé les contrats de cession de ses droits sur l’album et celui qui signe Dawn sur la tournée. Ça fait mal, un peu. Je savais ce qui allait arriver et j’ai quand même poussé. Parce que j’ai un peu de contrôle sur cette situation-là. Je me console rapidement parce qu’il faut avancer, parce que Dawn met toute son énergie dans le groupe et que ça fait du bien, un petit coup de pouce et du sang neuf. Mais j’ai bien conscience du froid que ça a jeté sur l’ambiance générale. Du regard déçu de Ben et des petites piques récurrentes moralisatrices d’Ash.

Tout ce que je veux, ce que je désire vraiment, c’est être tranquille une journée.

« Yeah I’m home, why? » Je ne prends pas la peine de répondre au châtain que j’enfile mon manteau et remonte à toute vitesse les rues menant jusqu’à chez lui. Je suis un peu essoufflée lorsqu’il ouvre la porte et me laisse entrer à l’intérieur. J’hésite à me défaire de mon manteau. J’ai déjà envie de repartir, d’éviter la discussion qui risque de se terminer en dispute – comme un peu trop de nos discussions ces derniers temps. Je le laisse quand même dans l’entrée, le suis au salon sans toutefois m’asseoir. Je pousse un soupir, glisse mes mains dans les poches arrières de mon jean pour éviter de croiser les bras et être tout de suite dans l’opposition. « We’re not spending Christmas together. » Je ne fais pas de détour, ça ne sert à rien et je ne sais pas faire. Mes sourcils se froncent légèrement, j’ai peut-être besoin de plus d’arguments. « I don’t want that and trust me, you don’t want that either. » Même si j’aime mon père, je suis moi-même mal à l’aise dans cette partie de ma famille. Je ne vois pas pourquoi il s’infligerait ça, avec sa mère en plus. « I’m sorry but I’m not a fan of big family events. Christmas used to be my Mom, Kerr and I and a small meal at my Dad’s for my birthday. » Cette année c’est deux jours chez le paternel et ça me fait peur. J’essaie de garder mon sang-froid mais ça y est, les bras sont finalement croisés. « I don’t want you to meet my family right now, and if I’m being honest I’m not sure I want to meet your mom. » Parce que j’ai ouvert la petite vanne de l’honnêteté, c’est finalement sorti tout seul et je sais immédiatement que je vais le regretter. Ce n’est pas contre lui, pourtant.

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Dernière édition par Adriana Parker le Sam 18 Jan - 16:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I love you so much that I hate you right now. (Anashton)   I love you so much that I hate you right now. (Anashton) EmptyMer 1 Jan - 19:45


You're looking at me like you don't know who I am
ANASHTON

C’est marrant parfois, comme certains moments de la vie nous donnent l’impression d’être dans un film. Ouvrir les rideaux pour se retrouver face aux premiers flocons de neige de l’année et hop ! Un film de Noël. Regarder dramatiquement par la vitre de la voiture en écoutant une musique triste ? Le dernier clip d’Adèle.

Faire ses courses à Target un 21 décembre ? Paf, World War Z.

La chute était trop longue, je sais.

Mais putain, je le sais pourtant ! Chaque année c’est la même chose et chaque année je me fais avoir comme un bleu : tout San Fran attend la dernière minute pour finir ses cadeaux de Noël, les allées sont bondées, c’est la cohue, on se bat pour mettre la main sur la plus belle dinde – un réel débat si on y pense, comment qualifier une dinde de belle ? celle qui a le moins l’air morte ? bref. Et moi, qu’est-ce que je fais là si ce n’est pour critiquer, va-t-on me dire ? La réponse est très simple : je suis un glandu qui s’est réveillé en panique ce matin parce qu’il ne s’est pas organisé comme il faut, qu’il doit accueillir sa mère le lendemain et que son frigo est désespérément et fatalement vide. C’est qu’avec tout l’engouement et la frénésie autour du lancement du single et de la préparation de la tournée, j’ai un peu l’impression de courir dans tous les sens, ces-derniers temps. Sue me.

Après ce qui me semble être une réelle traversée du désert, je pousse enfin la porte de chez moi en soufflant comme un buffle presque mort, aussi claqué qu’après une heure trente de show et sans l’adrénaline. Je grimace lorsque je dépose les 12 sacs – pas de second voyage, toimêmetusé – sur le comptoir, rechignant déjà à la perspective de les vider pour remplir mes placards. Ma vie est compliquée. J’en profite pour sortir mon portable, et bien m’en prends puisque l’écran s’allume à la réception d’un message d’Ana. Elle me demande si je suis bien chez moi – mysterious, much ? Je n’y réfléchis pas trop longtemps, lui répondant par l’affirmative avant de poser l’appareil sur le plan de travail le temps que je termine mon rangement, de sorte à garder un œil dessus, au cas où.

En revanche, je ne m’attendais pas à voir débarquer ma petite-amie à peine dix minutes plus tard, le nez rosi par le froid et froncé de cet air passablement agacé qui ne m’augure rien de bon. « Is everything alright? » Dois-je m’inquiéter ? Bien trop rapidement, je fais défiler dans ma tête les dernières heures, essayer de mettre le doigt sur une connerie que j’aurais pu faire ou ne pas faire, dire ou ne pas dire. Mis à part nos positions opposées sur le cas Lynn, j’entends. Il ne faudra pas longtemps à Ana pour éclairer ma lanterne, la jeune femme plantant son regard dans le mien lorsqu’on rejoint le salon. « We’re not spending Christmas together. » Pris de court par ce sujet auquel je ne m’attendais pas, il me faut une demi-seconde pour réagir. « What? Why not? » Mes sourcils se froncent en témoin de ma confusion. J’ai presque envie de croire à une blague, bien que les traits complètement dénués d’humour qui me font face me hurlent le contraire. Alors ok, on n’avait pas parlé officiellement de nos plans pour Noël mais ça laissait quand même entendre qu’on passerait les fêtes ensemble. Non ? « I don’t want that and trust me, you don’t want that either. » Et elle me lâche ça de façon tellement froide et sûre d’elle que je ne peux pas m’empêcher de le prendre à l’envers. C’est quoi son problème, tout d’un coup ? « I’m not following. » On est ensemble, pas depuis longtemps certes, mais quand même ! Ce serait complètement stupide de passer Noël chacun de son côté alors qu’a priori on reste tous les deux à SF pour les fêtes. Dans ma tête, le plan était relativement simple : on irait tous les deux chez son père, oui lui viendrait ici, Ana rencontrerait ma mère et moi sa ses proches, pas de drama. Alors j’ai beau essayer, je ne comprends pas ce qui coince. « I’m sorry but I’m not a fan of big family events. Christmas used to be my Mom, Kerr and I and a small meal at my Dad’s for my birthday. » Rien que je ne sache déjà, mais j’ai la sensation qu’Ana tourne encore autour du pot et ça ne me plait pas du tout. « Okay…? Well what’s wrong with changing things up a little bit? And I mean, it’s not like I was bringing 36 more people, it’s just me and my mom. » On prend pas trop de place, on peut s’mettre dans un coin si c’est ça le problème. Malgré ma volonté de rester sur un ton de conversation productif pour éviter la dispute, je commence à perdre patience et pas de doute que ça va finir par se sentir. « I don’t want you to meet my family right now, and if I’m being honest I’m not sure I want to meet your mom. » J’en reste sans voix. Mes yeux et ma bouche s’ouvrent en grand sous la surprise et la franchise impitoyable de ses mots. Je ne m’attendais pas à ça, c’est le moins qu’on puisse dire. « Wow ok, thanks for that, I guess. What the hell? How am I supposed to take that? Are you ashamed of me or something? » C’est peut-être vieux-jeu mais j’y peux rien, ça me blesse qu’elle ne veule pas me présenter, et surtout qu’elle attende 3 jours avant Noël pour me l’annoncer. Je souffle par le nez, tourne la tête et croise les bras avant de me forcer à les décroiser. « Well that’s great. My mom’s coming tomorrow, may I remind you, and she was really looking forward to finally meet you in person. Maybe you can tell me what I’m supposed to tell her now, eh? » J’insiste sur le elle parce que franchement ça y est, je suis énervé et j’avais pas besoin de ça aujourd’hui. « You always do this, Ana: planning shit on your side and then dropping it on everyone else to deal with. It’s exhausting! »


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Dernière édition par Ashton Walker le Jeu 23 Jan - 11:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I love you so much that I hate you right now. (Anashton)   I love you so much that I hate you right now. (Anashton) EmptyJeu 2 Jan - 2:12


In the morning, we can work it out
ANASHTON

« Is everything alright? » Non, pas trop. Ne paniquons pas, nous sommes deux adultes matures et responsables et des personnes censées, on peut régler tout ça calmement et sans se prendre la tête. On y croit tous. Je suis Ashton jusqu’au salon, attendant d’y être pour annoncer la raison de ma présence et la dernière nouvelle qu’il n’avait de toute évidence pas compris : on ne va pas passer Noël ensemble. Je n’ai pas envie, je ne suis pas spécialement fan de cette fête, et cette année ça représente trop pour moi pour en plus y ajouter le stress de la rencontre entre nos familles et celle de sa mère. « I’m not following. » Urg. Je prends une grande inspiration que je relâche dans un soupir long, essayant de ne pas m’agacer. Mais je commence à m’impatienter, lui aussi. Ça va mal se terminer. J’essaie de lui expliquer que je n’ai pas l’habitude des repas de famille pour Noël, et mon anniversaire, et que ça commence déjà à changer cette année. Il n’a pas l’air de comprendre. « Okay…? Well what’s wrong with changing things up a little bit? And I mean, it’s not like I was bringing 36 more people, it’s just me and my mom. » Je hoche négativement la tête, croisant finalement les bras contre ma poitrine. « It’s not… I… » Je bafouille, n’arrivant pas à formuler le véritable problème : les choses changent trop et ma mère me manque.

C’est trop de bouleversements, trop de pression, je n’en ai ni l’envie ni la force. Qu’il rencontre ma famille à cette occasion. Que je rencontre sa mère dans les prochains jours puisqu’elle sera là et que les kilomètres sont trop nombreux à parcourir pour le faire une autre fois. J’ai l’impression qu’il me force la main des deux côtés et je déteste ça. Je me rends bien compte que j’ai été trop honnête, ou que je n’ai pas assez arrondi les angles. Je n’aime pas trop l’expression que prend son visage, un mélange entre la surprise et la colère. « Wow ok, thanks for that, I guess. What the hell? How am I supposed to take that? Are you ashamed of me or something? » Je lève les yeux au ciel à sa question, agacée qu’il puisse penser ça et surtout me sorte cette carte-là. « Don’t be absurd now. » Si j’avais honte de ma relation avec lui, je n’aurais pas souhaité débuter cette relation pour commencer. La question n’est pas tellement que je veux qu’il rencontre ma famille, juste… Pas maintenant. « I just don’t want to do this now. » L’ironie du sort étant qu’il s’agit de mon groupe qui se nomme now or never, yep. Maintenant Ash est énervé, et moi aussi, et j’ai envie de partir en claquant la porte parce que ça mettrait fin à cette conversation et que j’obtiendrais ce que je voulais. Mais c’est ça, le piège. On est ensemble, et je n’ai pas spécialement envie de le blesser ou de perdre ce qu’on a. Alors je reste, et on va s’engueuler, et ça m’agace.

« Well that’s great. My mom’s coming tomorrow, may I remind you, and she was really looking forward to finally meet you in person. Maybe you can tell me what I’m supposed to tell her now, eh? » Je hausse une épaule, levant une main en l’air. « I said that I don’t want to meet her, not that I won’t do it. » On dirait la corvée du siècle, dit comme ça… Je n’arrange rien, fuck. « You always do this, Ana: planning shit on your side and then dropping it on everyone else to deal with. It’s exhausting! » Un rire nerveux et moqueur m’échappe, mes sourcils se haussent sur mon front et. c’est. parti. « Are you fucking serious right now ?! You’re the one who had the whole Christmas plan ready, asking about my brother about this even tho we didn’t even talked about it ! » C’est l’hôpital qui se fout de la charité, là. « Don’t you think there was a reason why we didn’t talk about it ? Because there was : I don’t want to do this. I didn’t plan shit to drop it to you just now, you did all that yourself. » Tiens, apparemment, on a des problèmes de communication dans notre couple. C’est génial, je suis heureuse de vivre. Ma respiration s’accélère alors que les émotions s’emmêlent et commencent à brûler, mes lèvres s’étirent dangereusement vers le bas mais je tiens bon. « You know what ? Breaking news, but not everything is about you, all right ? Right now it’s about me. I’m drowning, nothing is the same anymore and I can barely keep everything on track. I’m… Beat. » Pas longtemps, quand même. Je renifle bruyamment pour ne pas éclater en sanglots, parce que je n’ai pas terminé. « I don’t want to meet your mom, I don’t want to spend Christmas at my Dad’s, I just want to be fucking alone. » J’ai pas envie de vivre tout ça parce qu’il me manque un élément essentiel que je ne pourrais jamais plus avoir, et je le vis mal, et j’en ai marre. Je peux comprendre que ça ne lui plaise pas, que mon comportement n’est pas des plus agréables mais au bout d’un moment c’est trop. « So I’m sorry if I hurt your feelings but honestly, if I’m too much then fuck it, let me go and you’ll have your peace. » Et par partir, je ne parle pas simplement de cet instant et de cette conversation mais ça me semble assez clair.

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Dernière édition par Adriana Parker le Sam 18 Jan - 16:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I love you so much that I hate you right now. (Anashton)   I love you so much that I hate you right now. (Anashton) EmptySam 4 Jan - 13:12


You're looking at me like you don't know who I am
ANASHTON

« Don’t be absurd now. » Ah vraiment, c’est moi le plus absurde de nous deux, là ? Je lâche un ricanement dénué d’humour, levant même les yeux au ciel pour bien lui faire comprendre mes états d’âmes. Pour une sombre raison, Ana refuse de me présenter à sa famille – alors que je connais déjà Kerr et ai probablement déjà croisé son père il y a quelques années donc c’est pas comme si je débarquais en territoire inconnu – et je suis censé bien le prendre ? J’ose me douter qu’elle n’a pas honte de moi mais tout de même, c’est vexant. « I just don’t want to do this now. » Encore une fois, j’ai du mal à trouver une raison valable à son argument. J’ai presque envie de pousser la mesquinerie avec un ‘Oh yeah sure, let’s wait for when we break up that’ll be better’ mais j’ai encore assez de présence d’esprit pour me retenir. « I don’t get it, why wait? It feels like, I don’t know… Are you scared or something? » Peur de quoi ? J’en sais rien, de l’étiquette “en couple” peut-être. C’est quelque chose de s’afficher devant ses potes, s’en est une autre de l’annoncer à sa famille et de devenir la cible de toutes ces questions embarrassantes dont elle seule a le secret. Et encore, ça me paraît tellement ridicule comme explication, et ça ne fait qu’accroitre mon agacement et ma frustration. Alors je râle, parce que mes plans pour Noël sont en train d’être chamboulés, que ma mère débarque dans moins de 24 heures et que je lui avais promis de lui présenter Ana – depuis le temps qu’elle me tanne là-dessus – et que finalement rien de tout ça n’arrivera. En vérité j’ignore si je suis plus déçu pour ma mère ou contrarié par les réactions d’Ana. « I said that I don’t want to meet her, not that I won’t do it. » Evidemment, ça change tout. Ugh. « Oh please, don’t get so excited about it. » Moi qui croyais que ma copine aurait au moins le tact de prétendre apprécier la personne qui m’a élevé, je peux aller me rhabiller, apparemment.

Et franchement ça me gonfle parce que c’est pas la première fois qu’elle fait ce coup-là, même si c’est la première où je suis directement concerné. C’était pareil avec Lynn : elle avait déjà pris sa décision de virer la batteuse des Now Or Never bien avant de prendre les conseils de Paige ou les miens, allant même jusqu’à aller recruter une remplaçante de son côté. Quand elle a une idée en tête, Ana, c’est compliqué de la faire changer d’avis, voire carrément impossible. « Are you fucking serious right now?! You’re the one who had the whole Christmas plan ready, asking about my brother about this even tho we didn’t even talked about it! » À mon tour de hausser la voix, écartant les bras pour la mettre face à ses contradictions : « Yes! Because that’s what couples do usually: spend Christmas together! Sorry for assuming you’d enjoy my humble presence! » Autant pour garder un ton de conversation productif… Le ton monte, les esprits s’échauffent, avant même que je ne le réalise nous voilà encore en pleine dispute. Et merde. « Don’t you think there was a reason why we didn’t talk about it? Because there was: I don’t want to do this. I didn’t plan shit to drop it to you just now, you did all that yourself. » UGH. Ana, je t’aime et je t’admire mais là t’abuses. « Oh no no no, I’m not the one at fault here. » que je rétorque, agitant mon index devant moi. « You knew my mom was coming and you didn’t tell me shit about how you felt about it or how you didn’t want to meet her. That was a big thing for me as well, you know? You’re just thhinking about yourself! » Ça me faisait hyper plaisir de présenter Ana à ma mère, sincèrement. Parce que ça fait un bail que je traîne un célibat tristoune ; parce que, dans le genre entremetteur, ma génitrice est mille fois pire que Jude et Sophie réunis ; et parce que merde quoi, j’suis fier de sortir avec une nana aussi formidable qu’Ana – même si elle a un caractère de merde et que présentement elle me donne juste envie de hurler – et j’ai envie d’afficher mon bonheur devant tout le monde si je le peux.

De toute évidence, la principale intéressée n’est pas du même avis. « You know what? Breaking news, but not everything is about you, all right? Right now it’s about me. I’m drowning, nothing is the same anymore and I can barely keep everything on track. I’m… Beat. » Ce n’est que maintenant, lorsque je remarque sa lèvre trembler et ses yeux qui s’humidifient, que je décide de reculer d’un pas, métaphoriquement. Ça ne va pas. J’expire un grand coup, prenant sur moi pour ignorer son attaque et mon concentrer sur ce qui importe. Ce n’est plus une simple histoire de manque de communication ou de dîner de famille. « I don’t want to meet your mom, I don’t want to spend Christmas at my Dad’s, I just want to be fucking alone. » Un sanglot la fait renifler bruyamment et c’est finalement mon instinct de protection qui prend le dessus sur ma colère. « Ana, please tell me what’s going on. I’m trying to understand… » Think Ash, think. Trop pris dans mes propres soucis d’organisation, de promo et autres rendez-vous professionnels, j’suis complètement passé à côté de quelque chose d’important pour elle, assez pour que ça lui plombe le moral à ce point. Fuck. « So I’m sorry if I hurt your feelings but honestly, if I’m too much then fuck it, let me go and you’ll have your peace. » Gee, elle me facilite pas la tâche. Je sens la frustration qui refait sa grande apparition dans mon estomac, et puis merde  à la fin. « Oh come on, seriously? Playing the victim card? How fucking original. » C’est bas comme technique, franchement. « Stop avoiding shit and take your responsabilities instead of blaming it all on me, for fuck’s sake! That’s not how it works, that’s not how we work, okay? » J’ai une vieille impression de déjà-vu sur mes derniers mois de relation avec Noa pendant lesquels on arrêtait pas de s’engueuler pour un oui ou pour un non, tellement que ça en devenait vicieux, et je donnerais tout pour ne pas reproduire ce schéma avec Ana. En quelques semaines, elle est devenue beaucoup trop importante à mes yeux pour tout envoyer valser à cause d'une connerie pareille. « Why would you say something like that, it’s fucking insane! Are you even listening to yourself right now? Is that what you want? Break up for some bullshit like this? » Le ton est toujours trop haut, trop irrité, trop défiant. Mais, sous la question que j’espère rhétorique, se cache une pointe d’inquiétude. Trop tard pour revenir en arrière. « Well do it then, go ahead! But do it because you have a fucking valid reason, not because you’re scared of facing the consequences of your selfish decisions. »


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Dernière édition par Ashton Walker le Sam 25 Juil - 14:44, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: I love you so much that I hate you right now. (Anashton)   I love you so much that I hate you right now. (Anashton) EmptySam 4 Jan - 18:47


Is it easier to stay? Is it easier to go?
I don't wanna know, oh
ANASHTON

Il comprend pas, et j’ai à peine l’impression qu’il m’écoute. Ou alors, il interprète tout mal. Ou je n’arrive pas à m’exprimer ou c’est trop brut et il s’énerve au lieu de réfléchir. Mais je n’y arrive pas. Je n’ai pas envie de faire semblant que tout va bien alors que ce n’est pas le cas, je n’ai pas envie de prétendre vouloir faire tout ce dont il a envie et me forcer. Je veux bien faire un effort pour rencontrer sa mère, mais je fixe la limite au ‘Noël en famille’. C’est un bon compromis. Mais pour lui, c’est tout ou rien. Tiens, il peut renommer son groupe All or Nothing, ça matchera. « Yes! Because that’s what couples do usually: spend Christmas together! Sorry for assuming you’d enjoy my humble presence! » Il m’énerve. Il peut calmer ses ardeurs et ranger sa dramaqueen dans le placard, merci. « Can your humble self stop living in the past century and assume I want to do all of your heteronormative traditions ? » Parce que je n’ai pas envie de passer Noël avec lui, même si ‘it’s what couples do’ ce qui est déjà une terrible excuse. Je ne l’ai peut-être jamais dit, mais mon silence n’était pas à interpréter en consentement. « Oh no no no, I’m not the one at fault here. » ??? Il n’entend pas, il est devenu sourd ? « Yes you are ! »  Mon seul plan était : pas de plan. Le sien était : grand repas, maman rencontre papa, ça va être chouette on va papoter jusqu’au bout de la nuit avec du vin chaud, trop bien trop bien. « You knew my mom was coming and you didn’t tell me shit about how you felt about it or how you didn’t want to meet her. That was a big thing for me as well, you know? » Je lève les yeux au ciel. C’est pas qu’il n’entend pas, c’est qu’il a peut-être déjà abusé du vin chaud. Je sais très bien que ça représente beaucoup pour lui que je rencontre sa mère, ce pourquoi je l’aurais fait même si je n’en ai pas envie.

Mais là, c’est trop, ça m’énerve alors je craque. J’en ai marre, de m’engueuler avec Ashton en plus de devoir gérer les emmerdes du groupe. Je vis sous la pression et au bout d’un moment, ça explose. Alors puisqu’il n’a pas compris, je lui répète : je ne veux pas rencontrer sa mère, je ne veux pas fêter Noël et franchement, je rêve de vacances où je peux être toute seule et avoir la paix. « Ana, please tell me what’s going on. I’m trying to understand… » Je renifle, mes lèvres tirant une moue. J’essaie, mais je n’ai pas l’impression qu’il essaie. ‘It’s exhausting’. Amer, je rends les armes de la pire manière qu’il soit – et je crois qu’à ce point je m’en fiche même. La fine ligne jusqu’à l’auto-destruction. Ça ne lui plaît pas. « Oh come on, seriously? Playing the victim card? How fucking original. » « Fuck you. » La réponse est immédiate, mais c’est lui qui a commencé avec les insultes. Je ne suis pas une victime, je suis : fatiguée. Pas le genre de fatigue qu’une bonne nuit de sommeil peut réparer. « Stop avoiding shit and take your responsabilities instead of blaming it all on me, for fuck’s sake! That’s not how it works, that’s not how we work, okay? » Et il peut lui comprendre ses fautes, aussi ? « Oh yeah ? How do we work ? You take all the decisions and I happily comply ? Think again ! » J’en ai ras-le-bol. « Why would you say something like that, it’s fucking insane! Are you even listening to yourself right now? Is that what you want? Break up for some bullshit like this? » Marre. « Yes ! » Non. Mais c’est trop tard, je réagis trop rapidement à la provocation. Et le ton est au plus haut, j’ai le cœur qui bat beaucoup trop vite et les oreilles qui en bourdonne. Je ne pleure pas, parce que je laisse la colère prendre le dessus. We’re fighting again, except this one might be the last time. « Well do it then, go ahead! But do it because you have a fucking valid reason, not because you’re scared of facing the consequences of your selfish decisions. » Fuck. Him. « Stop. Saying. That ! You’re giving me no space to breathe and I’m the one who’s selfish ? Fuck you. » La seule décision égoïste que j’ai prise était de tomber amoureuse de lui, en chemin, mais même ça je ne l’ai pas décidé. « You want a reason ? Because I can see a few. Actually, lately I’ve been thinking that the only reason we’re together is because I’m fucking in love with you. » Et c’est la seule raison qui compte, en fait ? Je me rends compte du blanc qui suit car je n’entends plus rien que mes propres battements de cœur et mon souffle affolé. Mon regard plonge dans celui d’Ashton, comme pour le défier de répondre quoi que ce soit. Sauf que je n’ai pas envie qu’il réponde. J’ai envie que ce soit simple et apparemment, ma seule solution pour rendre les choses simples c’est de partir. Je l’ai déjà fait avec Hannah, je suis prête à la refaire avec Ash. « Fuck it. » Je grogne, avant de finalement bouger pour récupérer ma veste et décamper de chez lui en toute vitesse.  


Dernière édition par Adriana Parker le Sam 18 Jan - 16:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I love you so much that I hate you right now. (Anashton)   I love you so much that I hate you right now. (Anashton) EmptyDim 5 Jan - 23:02


You're looking at me like you don't know who I am
ANASHTON

Pourquoi c’est devenu si compliqué, aussi soudainement ? En quelques minutes, j’apprends que je me suis royalement planté sur mon organisation de Noël en présupposant les projets – ou leur absence, en l’occurrence – d’Ana, que notre couple a de gros problèmes de communication et que, pour couronner le tout, je vis apparemment au siècle dernier pour – ô disgrâce ! – avoir l’audace de vouloir rencontrer sa famille. « Heteronormative my ass! How does that have to do with anything? » Qu’elle n’aime pas les repas de famille je veux bien, mais se cacher derrière un prétexte de pseudo lutte sociale ? Faut pas pousser non plus. C’est dingue, elle cherche toutes les excuses possibles et imaginables pour justifier sa décision, quitte à balancer la faute sur mon dos. Ça m’agace, je me rebiffe, les accusations volent des deux côtés dans un véritable dialogue de sourds.

Comment en est-t-on arrivé là ?


Vient finalement ce que je vois comme la dernière attaque d’Ana, qui me laisse clairement comprendre que si je ne suis pas content, je peux aller me faire foutre et je suis libre de la laisser derrière "pour avoir la paix". Inutile de perdre du temps à chercher d’où elle la sort celle-là, dans le genre dramaqueen en puissance ! Et forcément, ça ne fait que rajouter de l’huile sur le feu de ma frustration. J’ai l’impression d’essayer de faire entendre raison à un mur de briques. « Oh yeah ? How do we work ? You take all the decisions and I happily comply ? Think again! » Elle ne veux pas comprendre, défore mon discours et ne prend que ce qui l’intéresse. « No, of course not! That’s not what I’m saying, are you even listening to me? »

Le fameux petit-pois sous la pile de matelas.

On a toujours été sur la même longueur d’ondes. Tellement de moments passés à cœurs ouverts, à balancer nos émotions sur le papier sans aucune gêne, tellement de discussions. Et pour quoi ? Un manque d’attention, de simples présomptions, et tout qui valse. Sans même réaliser l’ampleur de mes mots, galvanisé par la colère et la défiance dans le regard ambré, je pousse encore plus loin. Vas-y, dis-le. I dare you. Je provoque. Will you break us up over this? La réponse est immediate. « Yes ! » Si fulgurante que mon cerveau n’imprime pas tout de suite l’information. On est allé trop loin cette fois, ya un gros signal d’alarme qui hurle dans ma tête mais, piqué au vif, impossible de m’arrêter sur ma lancée. Je veux qu’elle assume sa décision pour ce qu’elle est, un acte égoïste, ou à défaut, me l’expliquer au lieu de sans cesse se planquer derrière des excuses. « Stop. Saying. That! You’re giving me no space to breathe and I’m the one who’s selfish? Fuck you. » J’ai envie de répliquer, de me défendre face à cette nouvelle salve d’accusations, mais j’en reste le souffle coupé. « I’m… I’m trying to understand you ! » que je finis par lâcher dans un soupir frustré, une main fourrageant rageusement dans ma tignasse. « You want a reason ? Because I can see a few. » Je m’attends au pire, imaginant déjà le torrent d’insultes. « Actually, lately I’ve been thinking that the only reason we’re together is because I’m fucking in love with you. » S’ensuit un blanc pesant, tension vibrante. Sonné, j’ignore si je dois me sentir blessé ou soulagé. Face à moi, le visage d’Ana me renvoit une confusion similaire en réaction aux mots trop honnêtes qui viennent de lui échapper. She’s in love with me. Et ça me frappe, en fait. Parce que putain, elle m’aime, je l’aime et c’est tout ce qui devrait compter. Parce que c’est pour ça qu’on est ensemble : pour affronter la vie à deux et se soutenir mutuellement, pas s’engueuler comme des poissonniers à grands renforts d’égos mal placés pour une connerie aussi insignifiante que des plans pour Noël. Ça m’fait chier, je m’en veux. « Fuck it. » Ana esquisse un geste pour se lever et me passer devant, mais avant qu’elle n’ait pu rejoindre la porte, je tends le bras pour attraper le sien et la retenir. « No Ana, wait. Please. » Je vois son visage froissé, mélange de résignation et de colère, et ça me tord le bide. « Don’t leave, please. I just… Can we talk it out? » Je me souviens de ses mots, “you’re giving me no space to breathe”, et je m’empresse de lui lâcher le bras, fais mine de recroiser les miens mais me reprends de justesse, les laissant retomber à mes côtés. J’me sens con, tout d’un coup. « I hate this. I hate this so much. I hate being mad at you. For real, it sucks. But what I’d hate even more would be to see us break up over this… stupid Christmas thing. I don’t even care about meeting your family and shit – well, I do a bit, obviously – but I care more about the fact that you didn’t talk to me about how you felt… I want to know about how you feel, always. It matters to me. » C’est fou ce que j’arrive à exprimer une fois que je garde un ton aussi calme et posé qu’il aurait du l’être depuis le début de cette conversation… « I love you, Ana, and I want to be with you if you’ll have me still. And I’m sorry for being a stubborn, blind piece of shit sometimes, I’m… I’m just trying to do this right. Can we fix this, please? Together? » Don't push me away.


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Dernière édition par Ashton Walker le Jeu 23 Jan - 11:36, édité 1 fois
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Adriana Parker

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≡ POSTS : 494 I love you so much that I hate you right now. (Anashton) Ana11
≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs.
≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
--- try again
Wild youth (Marek #04)
≡ AVATAR : Karol Queiroz
≡ CRÉDITS : (c) ajna
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Leo & Mila
≡ INSCRIPTION : 04/03/2019




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MessageSujet: Re: I love you so much that I hate you right now. (Anashton)   I love you so much that I hate you right now. (Anashton) EmptySam 18 Jan - 18:40


Right now, it's so hard to blame you
'Cause you're so damn beautiful
ANASHTON

Je n’écoute pas et il essaie de comprendre, mais de toute évidence ça ne fonctionne pas. Parce qu’on est en colère, parce que les accusations s’enchaînent, parce que je suis de mauvaise foi et réponds toujours de la pire manière possible. Quitte à tout foutre en l’air, autant le faire bien. Je ne sais plus qui de mon esprit de contradiction ou de mon envie de destruction blâmer sur ce coup-là, mais je sens mon cœur se contracter à chacune de mes réactions irréfléchies, à chacune de ses réactions qui me montrent à quel point je suis en train de merder – et pourtant je continue. Le « oui » à la question « tu veux vraiment rompre pour ça ? » qui devrait pourtant me ramener à la raison est claquant, et je le regrette immédiatement. Je ne reviens pourtant pas dessus parce que je suis à bout, que j’en ai marre, que je suis fatiguée, que je n’ai plus envie de me battre avec Ashton. Alors que je devrais plutôt me battre pour lui. J’en suis déjà à chercher des raisons pour rompre – des qui voudront bien lui convenir, incapable de m’arrêter sur le moment et de prendre un pas en arrière, parce que ce n’est pas ce que je veux. Mais ferme-là, Ana, bon sang. Je semble enfin comprendre les signaux de détresse que m’envoie mon corps lorsque les mots trahissant ce que je ressens à l’égard du batteur m’échappent – yeah I fucking love him – et après c’est plusieurs ondes de choc. Évidemment que je suis tombée amoureuse de lui, dans la bataille, ce n’était pas difficile. Pourquoi est-ce ce n’est pas finalement la seule chose qui importe, plutôt de savoir qui a eu raison ou tord dans l’affaire Noël alors qu’au fond on s’en carre pas mal ? Pourquoi est-ce que ma seule envie, après ça, c’est de partir aussi vite que possible – parce que je ne veux pas savoir ce qu’il en pense et que tout est simple et compliqué à la fois et j’aimerais avoir un tantinet peu de contrôle là-dessus mais je n’y arrive pas.

Lorsque j’arrive à reprendre une respiration correcte, j’attrape ma veste et décroche mon regard des iris vertes pour finalement partir. Égoïste et lâche, il s’est approché du jackpot Monkey Man. Son toucher et son geste pour m’arrêter me fait tressaillir, j’aurais tendance à vouloir m’en échapper et pourtant mes pieds sont soudainement ancrés au sol. « No Ana, wait. Please. » Je me tourne légèrement vers lui, incertaine, prête à l’envoyer promener une bonne fois pour toute et qu’on en termine vraiment. Le peu de raison qui me reste me retient. « Don’t leave, please. I just… Can we talk it out? » Stop, Ana. You’re ruining everything as you always do. First the band, now this... Mes lèvres sont fermement pressées l’une contre l’autre, sorte d’auto-censure, alors qu’il finit par relâcher la pression exercée sur mon bras. Celle sur mes nerfs devient trop forte, je sens déjà mon visage se tordre vers le bas lorsque je vois qu’il ne sait plus quoi faire de son corps – lorsque je vois que je suis incapable de bouger ou de dire quoi que ce soit. Les paroles suivantes sont prononcées de façon si douces qu’elles viennent me brûler la peau. « I hate this. I hate this so much. » J’oublie encore comment respirer, j’arrive quand même à me tourner un peu plus vers lui plutôt que vers la porte. « I hate being mad at you. For real, it sucks. But what I’d hate even more would be to see us break up over this… stupid Christmas thing. » I’m so fucking stupid, what am I doing for fuck’s sake ? Je me sens devenir blême alors que je me rends compte que un peu plus et je suis capable de tout perdre, et que Ashton n’est pas une partie de ma vie que j’ai envie de perdre, et bon sang mais qu’est-ce que je suis conne et qu’est-ce que je suis en train de foutre ?! Mes bras viennent entourer ma taille, plus pour me protéger et me rassurer que par esprit de contradiction cette fois. « I don’t even care about meeting your family and shit – well, I do a bit, obviously – but I care more about the fact that you didn’t talk to me about how you felt… I want to know about how you feel, always. It matters to me. » Peut-être que j’ai évité de lui parler de tout ce qui n’allait pas parce que lorsque je l’ai fait pour Lynn, je n’ai pas spécialement eu les retours que je voulais avoir – normal, en vue de la situation. J’ai toujours envie de croire que je suis quelqu’un de fort, et c’est la personne que je présente auprès de n’importe qui. Peut-être que je suis juste trop butée et que j’ai pensé pouvoir gérer ça toute seule, oubliant le principe même de la vie de couple.

Je me frotte les yeux du bout des doigts pour en chasser l’humidité. Right now I’m just fuckin’ tired. And heartbroken, almost. Je baisse la tête, clairement coupable pour toute la scène causée et surtout pour avoir fait du mal à l’homme que j’aime – ça c’est pire que tout. Je n’ai jamais été d’une nature aussi lunatique et je déteste ça. « I love you, Ana, and I want to be with you if you’ll have me still. And I’m sorry for being a stubborn, blind piece of shit sometimes, I’m… I’m just trying to do this right. Can we fix this, please? Together? » Je relève la tête lorsqu’il me dit qu’il m’aime, incapable de sourire même à ça. ‘If you’ll have me still’ m’indique à quel point j’ai merdé. Je me déteste. Il me faut plusieurs secondes avant de réagir, ne trouvant pas d’assez bonne réponse et luttant pour ne pas me mettre à pleurer maintenant. C’est beaucoup trop d’émotions violentes d’un coup. Je finis par hocher la tête avant de me rapprocher pour me presser contre lui, essayant de chercher un peu de douceur après toutes les paroles prononcées. « I’m so sorry, I’m so fucking stupid. » J’ose à peine refermer mes mains dans son dos, de peur qu’il me rejette, maintenant. « I’m exhausted and everything is too much and I… » Je ferme les yeux, restant contre lui en faisant bien attention à ce qu'il ne puisse voir mon visage – comme s’il me restait un peu de dignité à sauver. « And I miss my mom and I’m so scared and furious to live Christmas without her. » J’ai l’impression d’être une gamine de cinq ans qui fait un caprice, alors que si j’avais commencé par là peut-être qu’on aurait pu éviter… Tout ça. J’échappe un soupir avant de me reculer légèrement, le regardant. « So I fuck everything up, and I’m sorry, and I don’t want to break up with you that was so fucking stupid I’m so sorry. » J’articule à peine, prends quand même le temps de respirer sur la fin. « I love you, don’t let me go. » Ever. 
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MessageSujet: Re: I love you so much that I hate you right now. (Anashton)   I love you so much that I hate you right now. (Anashton) EmptyJeu 23 Jan - 16:34


Fight so dirty
but your love's so sweet
ANASHTON

Je ne sais pas ce qu’il se passe. En quelques minutes à peine, on se retrouve en pleine engueulade et peu importe ce que je dis ou les arguments que j’avance, elle ne fait que s’amplifier jusqu’à atteindre des proportions invraisemblables. Les esprits qui s’échauffent, le volume qui augmente. Les accusations s’enchaînent et s’escaladent à tel point que la véritable raison de notre dispute finit par être éclipsée au profit de reproches mesquins sur la bonne santé de notre couple. Ça fait toujours plaisir d’apprendre que ma copine me trouve égoïste, régressif et trop directif (et probablement tout le reste des adjectifs en -if). Génial. Forcément, cette situation me frustre énormément : j’ai beau essayer de comprendre les réactions d’Ana, c’est peine perdue lorsque je me retrouve face à un mur obstiné d’accusations sorties de nulle part. Il me semble évident qu’elle cherche une excuse pour rompre, me repousser et fuir plutôt que de m’expliquer les raisons de son mal-être, mais je refuse de la laisser faire alors j’opte pour la pire stratégie imaginable dans cette situation : l’ultimatum. Will you break up with me over this? Je regrette ma question immédiatement après l’avoir posée, mais il est déjà trop tard pour faire marche arrière. Le « Oui ! » claque comme un fouet, faisant bourdonner mes oreilles. La situation m’échappe, ça va trop vite, trop loin. Je suis frustré et agacé et impuissant et la panique fait s’accélérer mon pouls dans ma poitrine lorsque je réalise ce qui est en train de se passer. On va rompre, pour une putain d’histoire de dîner de famille.

Y’a un moment de flottement qui suit la dernière déclaration d’Ana, trois secondes lourdes d’émotions et de tension vibrante. Trois secondes qui me suffisent pour reprendre mes esprits et rattraper la guitariste avant qu’elle n’atteigne la porte. Je ne peux pas la laisser partir, c’est impossible. Je ne répèterai pas mes erreurs passées, je veux me battre et dépasser nos fiertés pour retrouver l’essentiel : on s’aime, et c’est tout ce qui importe, finalement. Le reste n’est que décorum. Et c’est bien parce que je suis convaincu de cette évidence que j’accepte de faire un pas vers elle en agitant le drapeau blanc, m’excusant de m’être emporté et laissé aveugler par la colère, alors qu’on aurait dû communiquer depuis le début. J’me sens con et embarrassé qu’on en soit arrivé là alors que tout ce que je voulais c’était faire les choses bien. Si j’ignore encore leur efficacité, mes paroles ont au moins l’avantage d’avoir arrêté Ana dans sa fuite. J’imagine très bien les rouages qui tournent derrière ses yeux humides, débattant du pour et du contre, opposant le cœur et la raison, fuir ou rester. Elle a toutes les cartes en main, j’espère juste que sa décision sera la bonne.

Elle reste silencieuse pendant quelques secondes et je me demande si ça y est, we’re over, trop tard pour recoller les morceaux… quand soudain elle franchit le maigre espace qui nous séparait pour se presser contre moi, son front reposant sur mon torse mais ses bras toujours à ses côtés. « I’m so sorry, I’m so fucking stupid. » Je ne peux voir son visage mais sa voix est tremblante, comme si elle se retenait de pleurer, et je ne sais trop comment réagir face à ce changement d’humeur radical. Hésitant, je finis par refermer mes bras autour de ses épaules, appréciant quand même le contact retrouvé. « I’m exhausted and everything is too much and I… » Mon menton se pose doucement sur le sommet de son crane tandis que je resserre mon étreinte, mais je ne dis rien, la laissant continuer ses explications à son rythme. Step by step. « And I miss my mom and I’m so scared and furious to live Christmas without her. » Et voilà donc la raison de tout ça. D’un côté je suis soulagé que je ne sois pas complètement le cœur du problème, mais de l’autre, j’me sens stupide de ne pas y avoir pensé plus tôt. Ana et sa mère était très proches et le décès de cette dernière pendant l’été l’a profondément affectée, j’aurais dû me douter que Noël, fête familiale par excellence, ravive des souvenirs douloureux… Quel con je fais, un vrai boyfriend of the year. « Ana… »  Et bizarrement je ne lui en veux pas plus que ça de ne pas avoir évoqué sa mère plus tôt, peut-être que c’était quelque chose que j’aurais dû comprendre moi-même. « So I fuck everything up, and I’m sorry, and I don’t want to break up with you that was so fucking stupid I’m so sorry. » Elle s’est écartée pour me regarder, les yeux brillants et pleins de regrets. Ana a toujours eu une personnalité de feu, passionnée dans tout ce qu’elle entreprend, abordant chaque obstacle de front et avec cette énergie lumineuse que j’admire tant. Et pourtant, malgré la force dont elle fait preuve, arrive un moment où toutes les émotions emmagasinées finissent par déborder sans qu’elle ne puisse les contrôler. C’est une montagne russe et j’ai parfois du mal à suivre, mais pour rien au monde je ne la changerais. Feu-follet. « I love you, don’t let me go. » Et il y a tellement d’espoir et de regrets dans sa voix que je sens mon cœur se serrer dans sa cavité. « I won’t. » Du bout du pouce, j’essuie délicatement les traces d’humidité sur ses joues, détaillant son visage. « Because that’s what a relationship is about: going through life together. Us against everything else. Fights happen and that’s okay, we fix them. And we may have different opinions about things but remember that I’ll always have your back, Ana. Always. I love you. » Je dépose un baiser sur son front avant de sourire, soulagé d’avoir échappé au pire. « My fiery girlfriend. » Y’a pas moyen, elle va devoir supporter my annoyingly corny ass encore quelques temps.

« I’m sorry about your mom, I should’ve guessed… And I get it if you want to take things slow with your family, take time to adapt and stuff… I won’t push it anymore, I promise. We’ll go at your pace. » Si je ne dois être qu’un soutien ou une oreille attentive dans cette épreuve, alors je prends ce rôle avec grand plaisir. J’attendrai qu’elle soit prête, il y aura d’autres occasions. Cependant, une seule chose m’embête encore… Je lâche un léger soupir et grimace, m’écartant de quelques centimètres pour mieux pouvoir observer l’expression d’Ana. « But uumm… Would it be okay if you still met my mom, though? Not in the next few days of course but she’s staying here for two weeks and to be completely honest I don’t have it in me to tell her you won’t, even though I’m sure she’d understand… It doesn’t have to be long, just for a coffee or something? It’s fine if you don’t, I just… yeah. » Ma mère serait probablement la première à me disputer pour être aussi borné et de ne pas vouloir lâcher l’affaire, mais. Elle sera aussi la première déçue, même si elle refusera de le montrer. Je me retrouve donc à essayer de trouver un terrain d’entente entre le confort de ma petite-amie et l’excitation de ma génitrice, sans forcer ni décevoir personne. Je me sens fatigué tout d’un coup, comme si toute l’adrénaline qui pulsait dans mes veines quelques minutes plus tôt venait de s’évaporer, me laissant aussi vidé qu’après une heure derrière ma batterie. Je resserre mon étreinte autour d’Ana, grappillant chaque instant de chaleur avant que ne vienne le moment de nous séparer. « I’m sure your mom is very proud of you, from wherever she is. »


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MessageSujet: Re: I love you so much that I hate you right now. (Anashton)   I love you so much that I hate you right now. (Anashton) EmptyMar 28 Jan - 23:01


You don't want it any other way
ANASHTON

Après la colère sourde et infondée c’est la peur qui prend possession de mon entité. J’ai été trop loin pour des choses stupides et je suis en train de gâcher l’une des rares choses qui me font tenir debout en ce moment. Ashton retrouve la raison avant moi, déclinant des paroles d’une voix douce alors que j’ai ma veste dans les mains et que je suis prête à partir et à tout foutre en l’air. Le brun arrive quand même à tirer la sonnette d’alarme, les idées se remettent en place et je finis par laisser tomber mon plan de sortie pour me rapprocher de lui et m’excuser. Je suis sur les nerfs en ce moment et je ressens tout d’une force trop grande. Il y a l’ombre des fêtes de fin d’année – et de mon anniversaire – qui se rapproche dangereusement et je me sens perdre pied. Je ne devrais m’angoisser que pour la tournée à venir et m’inquiéter du succès de l’album, mais le band vient de changer en grande partie par ma faute, je me suis engagée dans une relation avec Ashton et c’est quand même beaucoup d’implication après des mois de célibat, y’a trop de choses qui changent et surtout un élément essentiel qui a disparu. J’essaie de trouver le réconfort dans l’étreinte presque hésitante qu’on partage, et de lui faire part du vrai problème duquel je n’arrive pas à parler – pas même avec mon frère. Ma mère me manque et ça rend tout gris, je n’arrive pas à garder la tête haute et j’enchaîne les conneries. « Ana… » Je presse légèrement mes lèvres l’une contre l’autre, n’ayant rien à dire pour ma défense. Je reste contre lui encore une seconde avant de me reculer. Je n’ai pas envie de rompre, je n’ai pas envie de le perdre alors que j’ai besoin de lui et de son soutien pour avancer. Même s’il est têtu et qu’on s’embrouille parce qu’on n’est pas d’accord, même s’il râle quand je lui pique ses affaires – l’audace, je lui prête les miennes quand il veut – même si parfois c’est compliqué. J’oublie peut-être rapidement que souvent c’est bien et ça coule de source, qu’Ash est à mes côtés depuis des mois et que je serais vraiment trop conne de le laisser partir pour si peu. Surtout maintenant que je suis officiellement tombée amoureuse de lui… C’est presque dans un espoir fou que je lui répète que je l’aime – intentionnellement cette fois – et lui demande de ne pas me laisser. « I won’t. » Ses mains viennent encadrer mon visage et passent délicatement sur mes jours où j’imagine il reste des traces de ma faiblesse. Je ne dis rien et retiens une grimace, incapable de me mettre à sourire alors que c’est la réponse que je souhaitais. « Because that’s what a relationship is about: going through life together. Us against everything else. Fights happen and that’s okay, we fix them. And we may have different opinions about things but remember that I’ll always have your back, Ana. Always. I love you. » Je prends une grande inspiration que j’échappe lentement, fermant les yeux lorsque ses lèvres viennent trouver mon front dans un baiser rapide et réconfortant. « I’m sorry. » Je répète dans un chuchotement, le regard allant chercher le sol pour éviter le sien. « My fiery girlfriend. » Je lève un sourcil, mon cœur loupant un battement devant l’adoration de ce sobriquet à peine mérité. Je lève une main pour aller repousser une mèche de cheveux tombée sur son front, mes lèvres s’étirant enfin en un mince sourire alors que la pression commence doucement à se relâcher. « You’re gonna get grey hair before you’re 30, Monkey Man. » Soit parce qu’il sera devenu trop sage ou parce que je lui aurais collé trop de frayeurs et d’emmerdes dans ce genre – on verra bien à l’avenir.

Ma bouche s’étire une nouvelle fois vers le bas alors qu’il me parle à nouveau de ma mère. C’est compliqué, un sujet que je préfère éviter parce qu’encore trop frais et trop fragile. Mais Ash comprend, finalement, une fois les choses expliquées… J’échappe un léger soupir, hochant légèrement la tête. « I don’t like to talk about it but… I should have. » Au moins pour le prévenir et pour éviter d’en arriver là. Pour le reste, je ne suis pas contre. Je crains déjà le repas de famille parce que je n’aime pas tellement la définition à laquelle elle s’est réduite, alors inclure un nouvel élément – même aussi inoffensif qu’Ash – n’est pas ce dont j’ai envie en ce moment. « Thank you. » Mais il finit par prendre son air embêté et se recule légèrement, y’a un truc qui le gêne quand même. « But uumm… Would it be okay if you still met my mom, though? » La grimace est imitée de mon côté – très belle duckface – mais je finis par sourire alors qu’il cherche des arguments pour me convaincre. Il galère un peu on ne va pas se mentir, et c’est mignon. Je me sens un peu coupable d’avoir été aussi véhémente dans mon refus de rencontrer sa mère. « It’s fine if you don’t, I just… yeah. » Yeah. Je hoche légèrement la tête. « I’ll meet your mom, Ash. I’m scared as shit because I want her to like me and right now I’m not the best version of me and I don’t want to screw this up but… It’s important to you and I’ll do it. » Avec stress plutôt qu’avec joie, mais je le ferais. Je ne me fais pas prier pour me presser à nouveau contre lui et fermer mes bras dans son dos lorsqu’il resserre son étreinte, passant distraitement mes mains contre ses omoplates. La chaleur de son corps est rassurante et je suis obligée de fermer les yeux pour mieux l’apprécier. Gosh, I was so stupid to let that almost slip away. Je me concentre sur son rythme cardiaque plutôt que sur mes pensées envahissantes. It’s okay, we’re good. « I’m sure your mom is very proud of you, from wherever she is. » Not that good. Je commence à grimacer et garde mes yeux fermement clos pour éviter d’échapper de nouvelle larmes. It stings so much. « No, I don’t think that’s true. » Parce qu’il n’y a pas grand-chose de quoi être fier, pour commencer. Et surtout parce qu’il n’y a rien après, pas de quelconque endroit pour veiller sur ceux qu’elle laisse derrière elle. Y’a juste son emplacement au cimetière et un putain de vide. « I don’t want to talk about it. » Toujours pas. Je gigote pour embrasser doucement son cou, avant de me reculer pour observer son visage fatigué. Mon regard en balaie l’ensemble, de ses iris vertes à sa bouche rose, avant de remonter à ses yeux. Il est beau, d’accord ? C’est presque un peu injuste mais ça va, je fais de mon mieux pour le concurrencer pour qu’on puisse être assortis. « You said you love me. » Je finis par dire d’une voix douce, un peu taquine, alors qu’un sourire vient se planter sur mes lèvres. Il ne faudrait pas qu’on en oublie l’essentiel, dans tout ça.
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MessageSujet: Re: I love you so much that I hate you right now. (Anashton)   I love you so much that I hate you right now. (Anashton) EmptyMar 11 Fév - 19:34


Fight so dirty
but your love's so sweet
ANASHTON

C’est pas évident, la vie de couple. Personne ne naît avec toutes les cartes en main, tous les trucs et astuces pour une relation saine et épanouie dès le début, la réalité est bien plus crue. On s’engueule, on s’embrouille, on n’est pas d’accord et il faut apprendre à faire des concessions, à écouter et communiquer. On fait des erreurs et c’est normal, on en ressort grandi. J’ai laissé ma fierté enrayer les derniers mois de ma première relation, je n’ai pas l’intention de reproduire le même schéma avec Ana. C’est pourquoi je n’hésite que quelques secondes avant de la retenir dans sa fuite, l’obligeant à m’écouter. Je refuse de la laisser rompre de cette manière, pas pour cette raison. Alors je lui présente mes excuses, reconnaissant que mon entêtement a pris des dimensions exagérées, emporté par la frustration. Admettre mes torts représente bien peu de choses comparé à ce qui est en jeu.

À mon grand soulagement, Ana m’écoute et finit par baisser les armes, allant même jusqu’à venir timidement chercher le contact. L’adrénaline pulse toujours dans mes veines lorsqu’elle me demande de ne pas la laisser – comme si j’en étais capable, alors que je viens de lui professer mon amour à voix haute pour la première fois. D’ailleurs ce n’était pas vraiment le décor ni l’ambiance que j’aurais imaginé pour ce genre de déclaration, m’enfin. « You’re gonna get grey hair before you’re 30, Monkey Man. » Mes traits se froncent en une grimace résignée. « Yeah, probably. And bald before 40, Imma be the new Phil Collins. » Voyons le bon côté des choses. Est-ce que quelqu’un a déjà établi un lien entre la calvitie précoce et les talents d’un batteur ? Parce que je suis certain qu’il y a matière à faire une thèse là-dessus.

Je me sens obligé de revenir sur le sujet délicat de sa mère et des fêtes de fin d’année, malgré les réticences évidentes de la rouquine. Autant finir de crever l’abcès. Je ne veux pas la forcer à faire quoi que ce soit qui pourrait raviver des souvenirs douloureux ou la mettre mal-à-l’aise, alors je lui propose d’attendre pour le Noël en famille. Elle a raison, c’est sans doute trop tôt. « I don’t like to talk about it but… I should have. Thank you. » Encore cette petite piqure désagréable qui me rappelle que j’aurais dû deviner, pour sa mère, au lieu de me laisser aveugler par ma colère et mes propres soucis. « It’s ok. » Et je ne rajoute rien de plus sur ce sujet. Je comprends sa décision et je la respecte. Le seul problème qui me laisse toujours un goût amer sur la langue c’est celui de la venue prochaine de la mienne, de mère. Ça m’embête de demander cet effort à Ana, vu la situation, mais je n’ai pas vraiment le choix. Alors j’essaye de tourner la chose de façon la plus arrangeante possible, proposant même un simple café en guise de rencontre – j’ai bien compris que le weekend à Disney World initialement prévu est à ranger au placard pour cette fois. « I’ll meet your mom, Ash. I’m scared as shit because I want her to like me and right now I’m not the best version of me and I don’t want to screw this up but… It’s important to you and I’ll do it. » Je sens bien que ce n’est pas complètement de gaieté de cœur, mais je m’en contenterai. « Thank you. » Je dépose un baiser dans ses cheveux avant de resserrer mon étreinte autour de ses épaules, échappant un léger soupir de contentement. On a réussi à trouver un compromis, finalement, et personne n’a fini étripé sur place, c’est ce que j’appelle une victoire.

Porté par le calme de l’instant – et parce que, sur le moment, je me dis que c’est une bonne chose à dire – j’assure à Ana que sa mère est probablement fière de sa fille d’où elle est. Mes intentions sont les plus innocentes, je ne cherche qu’à rassurer ma petite-amie et la faire se sentir mieux ; malheureusement l’effet obtenu n’est clairement pas celui prévu. Ana se crispe entre mes bras, exprimant à voix haute et d’un ton amer ses doutes sur la question. « I don’t want to talk about it. » Yep, j’aurais dû me taire. Je grimace, appréciant peu le fait qu’elle se dénigre autant vis-à-vis de sa mère, mais j’opte pour le silence cette fois. Ça fait beaucoup d’émotions pour aujourd’hui, le reste peu attendre une prochaine fois. Un sourire fatigué vient retrousser mes lèvres lorsqu’Ana s’étire sur la pointe des pieds pour embrasser mon cou avant de se reculer. Et de lasse, l’expression devient enamourée. « You said you love me. » Y’en a qui perdent pas l’nord. Son air taquin me fait rire, ravie de la retrouver sur un terrain plus familier. « Oh did I? I don’t remember. » As if. Ça fait pourtant un moment que je sais. Ce n’était pas difficile de tomber amoureux d’Ana, et c’était encore moins une surprise lorsque je m’en suis rendu compte, il y a déjà plusieurs mois de ça. Yep, laid ease and gentle mints, bien avant qu’on ne se mette officiellement ensemble. Et vu que je n’ai jamais eu de grandes difficultés à avouer mes sentiments, c’était à prévoir que la déclaration sortirait à un moment ou l’autre. « But I’m pretty sure you said it first, though. Yelled it in my face like I was deaf or something. » Je lui réponds d’un air moqueur, profitant de notre proximité pour venir gentiment pincer sa taille pour la faire rire. I love her smile, and her laugh, and everything in between. « I love you, Adriana Parker. » que je répète, finalement. Même pas pour l’entendre en retour, juste pour qu’elle le sache et n’en doute jamais.


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