Identité : Malone Fleming Surnom : Mal' pour des raisons évidente de diminutif, femme de ma vie par sa meilleure amie et... aucun surnom affectueux encore donné par son petit ami. ça craint un peu?  Age : 27 ans, même si parfois elle a l’impression d'en avoir 40, et d'autre 15. Date et lieu de naissance : Née il y a 28 ans , le 14 décembre à Eastbourne, prés de Londres.  Petite village typique où ses parents pouvaient à loisir faire le détour jusqu'à la capitale. Métier : Elle représente les interets d'artistes plastiques, les aide à vendre, survivre ou exposer. Statut civil : Sur les papiers elle doit cocher divorcée, mais elle est nouvellement en couple avec Archibald MarianoOrientation sexuelle : hétorisexuelle Groupe : tender devotion. Scénario ou inventé : inventée Est-ce un double-compte : Cléophée Dwayne (Puis Caleb Clarke)

Aspiration : Malone a longtemps eu juste l'ambition de survivre, de faire connaître les artistes fabuleux qu'elle cotoyait et qui lui rappelait par bride ce qu'avait pu être l'amour, la passion pour autre chose qu'une toile. Maintenant c'est tout autre chose. Elle a des projets.Professionnel d'abords. Elle voudrait ouvrir un café où exposerait des artistes,avec une scène ouverte... quelque chose de sympa et qui serait à elle. Des projets familiaux, même si elle a toujours une peur panique de porter un bébé, elle veux garder Maeve et Jude dans sa vie, voudrait ne plus avoir peur qu'ils disparaissent. Et des projets amoureux... parce qu'en parlant de peur, elle aimerait qu'elle n'en soit plus saisit à l'idée qu'Archie pense finalement qu'elle est trop compliquée ou pire... qu'elle n'arrivera jamais à la cheville d'une autre rousse dont elle serait finalement qu'une remplaçante. Oui en voilà une belle inspiration : s'enlever ces merdes dans la tête.

14 décembre 1999

La petite fille courrait partout dans le jardin, bousculant les invités sans la moindre gène sous le regard attendri de sa famille. Elle adorait son anniversaire, son père lui organisait toujours des fêtes sublimes. Cette fois ci il avait loué un château gonflable où ses cousins et elle s'en donnait à cœur joie . C'était désormais son moment favori : l’ouverture des cadeaux. Sa robe et ses boucles rousses tourbillonnaient alors qu'elle levait les bras en l'air en criant de joie.  Elle avait tout ce dont on pouvait rêver à 7 ans : peluche, Barbie, un tamagochi et bien plus encore. Mais son plus beau présent avait été un chevalet adapté à sa taille et tout les tubes de peinture pour l'utiliser. Elle sauta dans les bras de son père, sachant d’instinct que c'était son œuvre. D'une fierté sans nom elle le prit dans ses petits bras et alla chercher sa mère pour le lui montrer. Sa petite voix résonnait dans toute la maison alors qu'elle mit un temps infini à la trouver au final dans sa chambre . Malone avait fini par se taire en s'approchant à pas feutrés « Maman ? Tu t'es fait mal ? » . Sa mère caressait une photo en pleurant et se dépêcha d'essuyer ses yeux avant d'inviter sa fille à venir sur ses genoux. Celle ci s’empressa de s’exécuter,laissant son cadeau à coté puis regarda le cliché. « C'est Marvin , hein Maman ? » . Comment comprendre la douleur d'une mère qui a perdu son enfant quand on a que 7 ans ? Impossible. Mais comment se douter qu'une petite fille, au fond d'elle même sache déjà qu'elle  avait été deux ? Qu'il l'avait juste quitté, trop faible  à  six mois de souffle. Ce soir là elle s'était relevé après que tous se soit couchés et sous la lumière de la salle de bain, la pièce la plus éloignée, elle avait peint le portrait de son petit frère et alors qu'il n'était même pas encore totalement sec, elle l'avait amené comme on emporte un doudou dans son lit.

14 décembre 2014

Malone a bien grandit, elle est devenue une femme, sa femme à lui. Elle l'a rencontré celui qui arrive à calmer le feu qui ne cessait de s’attiser au fond d'elle . Tout n'est pas parfait, elle est jalouse, trop, inquiète qu'il ne lui préfère une belle poupée plus docile, plus calme, plus facile à vivre. Une femme qui ne laisse pas traîner ses affaires de peintures partout, qui n'aime pas la fête quand lui préfère rester à la maison. Ils sont si différents, mais elle croit que c'est ce qui les rends plus fort, ne voit pas le premier désastre s'annoncer. … Ils allaient pourtant déménager, à San Francisco. Il est flic, pour lui c'est du pain béni, pour sa carrière. Peu lui importe que son épouse va elle aussi vivre dans cette ville réputée pour ses gangs, ses crimes. Elle dit pourtant oui pour s'offrir une chance de mettre de coté les ex de son mari encore bien trop proches. Elle sera proche de San Francisco, sait qu'elle est assez déterminée pour creuser le talent peu importe où il se trouve. Elle a une opportunité en or de représenter des artistes qu'elle a toujours admirer aux Etats Unis après tout. Une opportunité qui ne lui fait pas regretter de devoir laisser son cocon familiale. Elle aura ses premières crises là bas, à chaque dispute quand il n'aura aucun répondant ne supportant pas son tempérament et la laissera se dévider de sa colère seule . Elle comprendra qu'il veux la changer, qu'elle soit plus calme. Alors elle essaiera de ne rien dire, et c'est dans les toilettes qu'elle dévidera désormais sa jalousie, son incompréhension et ses doutes. Cela partira, cela reviendra à chaque fois qu'elle ne saura plus quoi faire entre ce qu'elle veut et ce dont elle a besoin.

14 décembre 2016

« Oui Maman , je prends bien soin de moi. Non je n'ai pas besoin de revenir à la maison. Non pas même pour une semaine. Oui moi aussi je vous aime... Poses une fleur pour moi s'il te plaît, comme à chaque fois . » Malone raccrocha et soupira pour la énième fois de la journée. Elle reprit ses préparatifs, se recoiffa et mit ses chaussures . Au premier pas dehors, comme le tournesol elle tourna  le visage vers le soleil. Il se couchait déjà mais elle savait qu'elle le verrait au petit matin se réveiller tandis qu'elle serait encore en compagnie de ses amis. Pas avec lui, non ils avaient divorcés. Il lui reprochait d'être trop de sortie, de ne pas vouloir d'enfant, trop obnubilée par son travail quand lui cherchait partout la moindre miette qu'aurait put laisser un gang. Elle attrape un taxi pour rejoindre l'étourdissement totale . Dire non à un verre n'était absolument pas son genre, alors bien évidement qu'elle but celui qu'on lui tendait. On l'encouragea à coup de « One Shot ! One Shot ! » Elle ne pouvait ignorer la foule et après avoir vidé sa liqueur, retourna danser . Elle se déhanchait sur la piste.. . Voulait oublier que tout ça n'était qu'un jeu, que son anniversaire n'avait plus grande importance, que tout les hommes n'avaient plus grande importance. L'euphorie pourtant embraser ses sens et elle avait l’impression de retrouver la gamine de 18 ans le temps d'une nuit. Si ce n'est qu'elle avait cette fois ci plein accès au bar . Mais dans la torpeur de la soirée il y a une silhouette qui l'intrigue. Il a quelque chose de différent des autres. Quoique de plus normal, c'est un Archibald Mariano, le seul de son espèce. Ils se voient pour la première fois, ils se séduisent, finissent dans le même lit. C'est toutefois bien des mois plus tard qu'ils apprendront à se connaître l'un l'autre. Elle l'écoutera lui raconter ce qu'il veux bien dire de sa vie, Eve, sa famille, la jalousie de la rouquine qu'elle reconnaît, qu'elle sait ravageuse mais elle est capable de voir l'amour déstructuré qu'ils se portent, sait que cela sera toujours dans les pores d'Archie ~

14 décembre 2019

Tout est nouveau.Tout est renouveau. Elle regarde ce qui s'est passé ces derniers année et se demande comment elle en est arrivé là, toujours amaigrie, mais toujours à San Francisco . Tout y était passé : la tentative d'une nouvelle liaison avec son ex mari qui  avait fini par la tromper avec sa propre sœur adoptive, elle qui s'y prenait mal à essayer de défendre Archie, incapable qu'elle était de le croire coupable de meurtre , elle qui le retrouvait avec deux gamins sur les bras, elle qui apprenait à les aimer ces gamins, à vivre avec eux... Elle qui s'avouait enfin qu'Archie n'était pas que son meilleur ami. Ils s'approchent tout deux de 2020 et même si ni l'un ni l'autre ne s'adonnerons bêtement aux bonnes résolutions il faut bien avouer que tout change et qu'il faudra tenir le cap . Ce nouveau couple , cette nouvelle composition familiale bancale, l'envie de Malone d'ouvrir sa propre galerie d'art... tout ça dans une ville où les faits divers ne traitent jamais de gentil bon samaritain , où elle se demande à tout moment quand elle lira que son flic d'ex mari est mort dans les journaux, quand l'identité de Maeve et Jude deviendra un problème qu'ils devront régler pour les garder avec eux, quand... quand tout va lui rappeler qu'elle n'est pas faite pour le bonheur.

Pseudo/Prénom : kahlan/ marieAge : Toujours 30 ans (après je ferais plus de compte car je voudrais pas vous dire que j'ai vieillis XD)  Pays : France. Avatar : Sophie Turner. Rang : my he(art) Comment as-tu connu le forum ? Toujours pas Flynn, mais depuis je me suis multiplié ^^. Qu'en penses-tu jusqu'ici ? Je l'aime toujours autant ^^ . Un dernier mot ? Malone ressemble pas non plus aux deux autres zigotos, j'espère que vous lui ferez une petite place :p

« Vous êtes garée à une place réservée Mademoiselle, je suis obligé de vous verbaliser ! »
Voix chaude, yeux noirs pourtant si doux. 
« Je faisais une petite course ! Vous n'avez juste pas votre quota ! Vous êtes obligé à rien ! »
Colère naissante, cheveux ébouriffés par l'humidité ambiante, yeux bleus glaciales. 
« C'est juste une contravention, n'en faites pas une affaire personnelle, c'est mon travail ! » 
Sourire en coin , envie de le griffer et d'arracher son calepin. 
« Non non demoiselle , vous vous approchez de l'atteinte à agent là ! »
Cela semblait l'amuser et Malone se stoppe. Il est détestable, il est charmant.
« Ah y'a un voleur qui s'enfuit »
« Cela ne marche pas, désolé »
Sourire franc cette fois ci. Coeur qui s'emballe...


« Malone... veux tu devenir ma femme ? »
Larmes, baisers, tout prends sa place

« Divorçons » 
Plus Rien






C'était donc vrai, quand on mourrait on voyait notre vie défiler. Quand le cœur cessait de battre , c'était pareil, il nous imposait toute une batterie de souvenirs pour mieux nous rappeler ce qu'on perdait. L'échos de leurs voix se mêlaient à celui d'un verre qui se brise et donc les éclats retombent à terre pour rendre chaque pas impossible. Toute ses belles déclarations, ses promesses de retenter quelque chose sur des bases saines, qu'Amanda c'était de l'histoire ancienne. Tout tape dans sa tête mais c'est sa dernière phrase qui finit par se répéter encore et encore , comme si il fallait au moins ça pour la rendre crédible et vraie. « Pardon? » Il ne la regarde pas et c'est tout lui ça, se décharger du poids de sa culpabilité mais incapable d'en voir les conséquences, incapable de voir qu'il avait absolument tout gâché, tout brisé... Elle lui avait dit, qu'un jour si il craquait ça serait terminé et pourtant la bouche qui lui avait dit qu'elle l'aimerait pour toujours avait embrassé sa blonde, les mains qui l'avait tenue tant de fois l'avait caressé elle et... Elle maudissait son imagination toujours aussi fertile, détestait pouvoir si bien les visualiser l'un contre l'autre et le détestait lui... Des années de relations, d'amour, un mariage,un divorce , de la passion, de la colère mais jamais elle ne l'avait hait, mais jamais elle n'avait été aussi à terre non plus. « Tu... » 

Elle n'arrive pas à finir sa phrase dans l'instant. Quelque chose bloque dans sa gorge, incapable de pleurer. Elle l'avait fait toute ces dernières heures à espérer qu'il se réveille du coma dans le quelle la balle l'avait plongé, à espérer qu'il sorte de cette chambre d’hôpital peu importait où ça les mènerait, juste car elle imaginait pas vivre dans un monde sans lui et là... « Tu n'es qu'un lâche... un putain de lâche qui attends d'avoir manqué de creuver pour me dire que tu m'as trompé... et qui ose même pas me regarder en face pour ça ! » Malone allait craquer, oh que oui, elle savait qu'elle aller commencer à pleurer et qu'elle n'était pas certaine de pouvoir s’arrêter « Regardes moi bordel ! Regardes moi quand tu me dis que tu as tout foutu en l'air ! Que tu n'as pas touché une femme pendant deux ans après notre divorce mais que maintenant tu peux me tromper sans problème ! Tu savais ce que ça ferait... pour toi, moi et nous... Tu... » ça y est … les larmes traîtresses étaient là. « Tu es le pire de tous... J'aurais préférais que tu meurs … au moins je n'aurais pas sût que je n'étais strictement rien pour toi... » Elle a l'impression qu'elle étouffe, même si elle ne sanglote pas et reste digne c'est encore pire . Elle a l'air digne mais brisée entièrement . Elle ne veux pas lui faire une crise, ne veux pas partir comme l'hystérique que certains voit en elle, elle n'a pas les ressources pour. Il est en tort … Il est le type qui lui a fait croire que c'était possible pour mieux la tromper ensuite.« Je ne veux plus jamais te revoir... jamais. Dans un an, dans dix, dans cent... Je t'ai aimé comme personne d'autre ne t'aimera et peu importe ce qui t'arrive... tu sauras que c'est vrai... » Dans un brouillard, elle arrive à attraper son sac à main et prends conscience qu'elle tremble comme si elle était en manque, elle a froid aussi. Est ce qu'elle aura de nouveau chaud ? Est ce qu'elle aura confiance ? Est ce qu'un jour elle ne voudra pas mourir en repensant à l'amour qu'elle lui avait porté et qui était terminé au pas de la porte de chez Amanda ou d'une autre, oublié, laissé à l'abandon. La rouquine n'arrive plus à rester droite , face à lui , elle a même l'impression de tanguer dans ses pas jusqu'à la sortie, qu'elle devra se rattraper à la première rampe qu'elle trouvera mais pas devant lui , pas devant l'homme qui lui aura prouver qu'elle n'était rien pour personne et qu'elle pourrait aimé de tout son cœur, de tout son corps, de toute son âme... une autre sera toujours meilleure.