AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Leo King

Leo King
what the fuckaroni

≡ POSTS : 344 never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 62c9ff2b1f44725c05a1ee2d9e956701
≡ ÂGE : 26 ans, ouch, la trentaine est plus proche que la vingtaine /et/ tu as des cheveux blancs. C'est quoi cette vie. (21/08/94)
≡ SURNOM : Leo c'est déjà un surnom, Stoner c'est presque ton deuxième prénom.
≡ OCCUPATION : Glandeur de première la plupart du temps, tu as quand même un boulot, tu bosses comme ingénieur son dans une salle de spectacle. Quand t'y es pas, t'es en train de fumer ou de jouer aux jeux vidéos chez toi. Pas compliqué.
≡ STATUT CIVIL : En couple, même si la vie a décidé de vous brutaliser, tu es bien trop amoureux de Dawn pour t'imaginer continuer sans elle.
≡ ATTIRANCE : Support bisexual boys.
≡ LOGEMENT : #401 castro district, avec 3 joyeux lurons (et demi)
≡ RPS : Feel alive (Skylar)

Can't breathe (Bart #04)
Silence so loud (Dawn #09)

never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 694bfc1e9985faf9c6106ccab9b4065b1a355a57

≡ AVATAR : Noah Centineo
≡ CRÉDITS : killing boys (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid / Laura
≡ AUTRES VIES : Ana & Mila
≡ INSCRIPTION : 10/11/2019




never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 Empty
MessageSujet: never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09   never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 EmptySam 25 Juil - 22:07


i never heard silence quite so loud
DAWN

later that night i held atlas in my lap, ran my fingers across the world and whispered: where does it hurt? It answered: everywhere, everywhere, everywhere.

☾ Le calme qui t’habite est effrayant qu’il n’est qu’un masque. Que tu sens la colère, l’agitation, la rage bouillir sous la surface, que tu as envie de gratter chaque parcelle de peau pour laisser s’échapper les sentiments négatifs. C’est généralement Bart qui te retient alors que tu es déjà en train de malmener tes cuticules sans t’en rendre compte, ou Mila qui pose une main sur ton épaule pour chercher à capter ton regard et te rappeler que vous êtes ensemble dans l’épreuve. Tu ne sais pas comment tu te sens, réellement. Tu as même parfois du mal à identifier ce qui passe dans tes cellules nerveuses, ce qui contracte ton estomac, réveille quelques larmes aux coins de tes yeux. Tu changes d’avis toutes les trente secondes, quand tu essaies de comprendre, avant de te rappeler que ce n’est pas important. Cela fait deux longues semaines que Dawn est rentrée à San Francisco, et tu es toujours aussi impuissant que la matinée où tu attendais ton meilleur ami et les nouvelles qu’il a dû se charger de t’apprendre. Les premiers jours ont été passé enfermé dans ton appart, quand il ne fallait pas que tu ailles bosser, sous le choc, à tourner en rond, à réparer les dégâts causés, à t’excuser auprès de Bart. Les aller-retours chez les Jarosz, toujours avec l’accord de l’un d’entre eux – mais jamais de Dawn – pour à peine apercevoir cette dernière lorsqu’elle avait assez de force et de courage pour venir te saluer. Oubliés chaleur et accueil en plaisanteries, c’est un silence pesant qui marque une famille brisée au-dessus de la galerie d’art. Tu as à peine vu la blonde qui reste enfermée dans sa chambre, Hanna et Mila se faisant intermédiaires pour les messages. Le cœur lourd, tu as fini par demander si tu pouvais rester auprès des polonais, quelques nuits, lorsque tu ne travailles – tu te contentes du canapé, sans soucis, tu as juste besoin d’y être. L’hésitation s’est faite sentir de toutes parts, Hanna parce qu’il y a beaucoup trop de monde sous son toit, Szymon parce qu’il vit mal cette mise à l’écart également, Dawn sans que tu n’ais pu discuter avec elle mais Mila est restée un moment dans sa chambre. Tu as finalement pu aller chercher un sac avec des fringues de rechange, chez toi, et c’est sur le canapé que tu veilles lorsque tu le peux. Toujours prêt, disponible, si ta petite-amie quémande de ton attention – sauf qu’elle ne le fait jamais, et tu n’as pas le cœur de lui en vouloir.

Un semblant de routine s’est installée, sans que tu ne t’en rendes compte. Tu restes aux aguets si jamais Dawn a besoin de quoi que ce soit, tu essaies de te réjouir des quelques secondes volées lorsque tu peux l’apercevoir, tu tentes de temps en temps d’aller vérifier qu’elle n’ait besoin de rien en allant frapper à la porte de sa chambre. Tu vas bosser la mort à l’âme, ne t’impliques en rien, n’ayant qu’envie de rentrer prendre des nouvelles de ta petite-amie.Tu vois les améliorations, peut-être, ou c’est ton côté optimiste qui reprend le dessus parce que Mila regagne peu à peu le sourire au bout de quelques jours, Bart est moins méfiant à tes côtés et Szymon arrive à rétablir le dialogue avec sa fille. Vous avez retourné tous San Francisco pour trouver une psychologue disponible rapidement et avec bonne réputation pour Dawn. Tu passes tes nuits à te retourner sur le canapé bien trop petit pour tes grandes pattes, maintenant anxieux de savoir comment ça va se passer et si ça va vraiment l’aider. Oui. Oui sans doute, tu l’espères sincèrement. Tu es juste mortifié de ne pas pouvoir aider, tu commences déjà à te sentir de trop dans l’appartement qui n’est pas le tien malgré les regards bienveillants et les quelques mots rassurants et rassurés que les polonais ont pu te glisser. Tu aimerais pouvoir faire plus. Tu as peur d’en faire trop. Parce que tu n’as toujours pas eu l’occasion d’approcher la principale intéressée, et même si tu comprends et le respectes et veux ne rien faire qui risquerait de la bousculer trop rapidement, ça te bouffe à petit feu. T’es inquiet à en mourir, pour elle, pour son rétablissement… Pour vous, aussi. Égoïstement, tu as peur de l’avenir que vous envisagiez de construire, peur qu’elle n’en veuille plus ou pas avec toi du moins. C’est souvent dans les petites heures de la nuit où tu es seul et avec rien pour t’occuper que les questions et les doutes surgissent.

Tu finis par pousser la couverture de tes jambes alors que le jour est à peine levé, observes une minute la rue déserte par la fenêtre en t’étirant. Il n’est pas encore six heures du matin quand tu décides de commencer à t’affairer en cuisine, essayant de te faire le moins bruyant possible pour ne réveiller personne. Après avoir fouillé les placards, tu rassembles juste assez pour préparer une fournée de cookies. Tu sais que Myszko est particulièrement mordue des pâtisseries que tu prépares une fois tous les… trois ou quatre mois, selon flemme et occasion à célébrer. Tu espères que ça puisse lui faire plaisir, lui donner un peu de courage avant d’affronter sa première sortie à San Francisco plus tard dans la matinée. Tu en es à observer le plat dans le four et à manquer de t’agacer que tes gâteaux ne gonflent pas quand tu entends des pas discrets dans l’escalier. Tu souffles une seconde, espérant n’avoir réveillé personne, avant de te pencher en arrière sur l’îlot central ou tu as pris appui pour voir de qui il s’agit. Ton cœur manque plusieurs battements avant que le rythme ne grimpe en flèche quand tu reconnais l’allure familière que, au fond, tu n’as pas vu depuis des mois. Cette autre partie de toi qu’on t’a arraché et qui te manque cruellement. Le silence est lourd alors qu’elle prend également conscience de ta présence, tu déglutis avec difficulté et hésites à détourner le regard – mais tu n’en es pas capable. « Hey… Dawn. » L’arrière-goût amer de ne pas employer de surnom, de ne pas témoigner ton affection pour qu’elle ne prenne pas peur. « I hope I didn’t wake you up. » Ta voix dont tu essaies d'en atténuer les intonations graves pour ne pas éveiller trop de mauvais souvenirs.
code (c) DΛNDELION


Dernière édition par Leo King le Jeu 30 Juil - 15:27, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Dawn Jaroszewicz

Dawn Jaroszewicz
nerd punx ftw

≡ POSTS : 245 never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 Classical-art-memes
≡ ÂGE : 25 ans
≡ SURNOM : « Myszko » mais si vous tenez à la vie, évitez de l'appeler comme ça. Cela signifie "ma petite souris" en Polonais. (Merci à ses vieux, n'est-ce pas !)
≡ OCCUPATION : Quand t'es une Game Designer en déclin et que t'es aussi batteuse, tu fais de la musique pour te défouler. Et quand tu peux pas marraver tes toms et tes cymbales, tu vas bosser pour ton père dans sa galerie d'art. Sinon, tu tues le temps en jouant aux jeux vdéo.
≡ STATUT CIVIL : C'est chelou pour elle de se dire que ça y est, à 25 piges, elle peut enfin clamer haut et fort qu'elle est maquée. Enfin, c'est pas son genre de s'afficher. Mais n'en profitez pas pour dragouiller Leo King dans son dos, elle risquerait d'être très mauvaise !
≡ ATTIRANCE : Bisexuelle
≡ ASPIRATION : C'est un peu le vide en ce moment. Entre les grosses remises en question et les crises d'anxiété qui démarrent à la question " mais bon sang, qu'est-ce que je vais bien pouvoir foutre de ma vie ? ", c'est stable. Ça va aller, à partir du moment où on ne regarde pas trop loin dans le futur.
≡ QUOTE : Win me with a smile, Burn me with your eyes. Living just to please. Turn and make me leave. "When I'm high, I'm high. When I'm low, I'm low." Hot or cold, It's going to show. Promise everything until tomorrow comes again. I won't ask for love, I know it's there, just covered up.
≡ LOGEMENT : Castro District, au dessus de la galerie d'art.
≡ RPS : never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 KZaaYBA

(Leo) Honey you, you’re Atlas in his sleepin’
(SB & NoN) Doom Days
≡ AVATAR : Florence Pugh
≡ CRÉDITS : doom days (av) ASTRA (sign) GINGER SQUID (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Bart "le relou" Wiley
≡ INSCRIPTION : 30/11/2019




never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 Empty
MessageSujet: Re: never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09   never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 EmptyLun 27 Juil - 22:36


When you're feeling safe in your skin
Maybe we'll meet again
LEO

As cars pass by- Live fast. Drive slow. Stay alive. Where am I? While you're back home time goes on and on and on and on

Même si la routine commence peu à peu à reprendre ses droits, Dawn ressent de plus en plus l’oppression entre ses murs. Elle a timidement ouvert ses rideaux et a recommencé à observer la rue depuis le rebord de sa fenêtre. La blonde a passé tant de temps dans son lit ces deux dernières semaines que le vide intersidéral devient lassitude. « It’s a good sign! » Lui a joyeusement intimée sa mère. Voir Hanna sourire lui a fait le plus grand bien. Elle sait que ses parents souffrent énormément en raison des évènements et c’est tout naturellement qu’elle leur a demandé de l’aide, qu’elle se sent prête à sortir seulement pour rendre visite à un psychologue. Elle s’ennuie seule dans son antre, mais son palpitant s’agite chaque fois qu’elle repère des silhouettes inconnues en bas de chez elle.

Après avoir épluché toutes les adresses possibles, les avis et en faisant marcher le bouche à oreille, sa mère a pu lui obtenir un rendez-vous dans la matinée après seulement quelques jours d’attente. Angoissée à l’idée de remettre un pied dehors alors que cela fait plus de deux semaines qu’elle ne s’y est pas aventurée, la blonde n’est pas parvenue à fermer l’œil de la nuit. Elle s’est tournée, retournée, jusqu’à décider d’allumer son ordinateur pour la première fois afin de s’occuper l’esprit en regardant des films comiques. Elle sourit à quelques âneries, mais n’éclate pas de rire comme elle l’aurait fait auparavant. Elle entend de l’agitation au rez-de-chaussée et se souvient que Leo campe dans l’appartement familial depuis quelques temps. Dawn a encore du mal à le réaliser. Pourtant, c’est aussi pour cette raison qu’elle s’éternise dans sa chambre et en sort seulement lorsqu’il part travailler. Elle l’a croisé plusieurs fois, le regard fuyant, échangeant seulement un mot par-ci par-là pour ne pas avoir à l’affronter, ressentir toutes les émotions qui demeurent en suspend et qu’elle ne pense pas mériter. Pas après ce qui a pu advenir de son début de carrière en tant que musicienne. Cependant, les réflexions et les courtes discussions avec Mila ont payé, la blonde a accepté que Leo les accompagne chez le psy pour la première séance prévue le matin-même, en sachant qu’elles n’ont personne pour les y conduire.

Aux grands maux, les grands remèdes. Dawn s’habille rapidement d’un jean, d’une chemise et d’un t-shirt ; beaucoup trop de vêtements pour un mois de juillet, même si ce jour-là, le fameux brouillard emblématique a décidé de s’installer pour ajouter une ambiance lugubre à la première sortie de l’artiste. Son cœur bat à vive à allure alors qu’elle descend les escaliers, légèrement tremblante. Elle s’avance timidement jusqu’à la cuisine où le brun s’affaire à préparer le petit déjeuner. L’odeur des cookies monte à ses narines, mais son estomac se serre alors que le brun se penche pour l’avoir dans son champ de vision. Elle détourne les yeux avant de s’asseoir au comptoir de l’îlot central. « Hi… » Sa voix est presque inaudible, elle ne force pas. « Hey… Dawn. » Ses doigts pianotent instinctivement sur le bois pour masquer les tremblements. Elle relève furtivement les yeux vers son petit ami alors qu’il poursuit. « I hope I didn’t wake you up. » Dawn se redresse pour mieux s’asseoir, angoissée à l’idée de devoir soutenir son regard en plus de cet échange qu’elle repousse depuis de nombreux jours. Elle hoche la tête. « No, it’s okay. I couldn’t sleep. » Cette discussion devait arriver, autant qu’elle prenne les choses en main elle-même. « Mila told me about… your reaction when you heard that I… » Elle pousse un soupire, la menace de craquer une nouvelle fois plane. « I’m sorry I can’t talk about it. » Son estomac se comprime encore plus, elle se pince les lèvres alors que sa voix commence doucement à s’éteindre. Elle étouffe un sanglot et reprend avant de ne plus y arriver. « It’s so hard for me to look at you in the eyes. » Une larme roule sur sa joue, elle la chasse immédiatement avec sa manche. Elle triture les extrémités de son vêtement pour occuper ses doigts, le regard rivé vers ces derniers. « I feel so ashamed. I’m sorry. » La culpabilité est tenace, même si ses parents et Mila lui répètent presque tous les jours qu’elle n’est pas responsable, qu’elle est une survivante. Elle n’y croit pas. Elle se sent encore coupable, elle se demande encore pourquoi ? Pourquoi est-ce que le chien de la casse qui lui a fait ça l’a choisie elle ? Pourquoi se trouvait-il là ? Comment avait-t-elle pu boire dans le verre qu’on lui avait offert ? Tout est de sa faute.
code (c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Leo King

Leo King
what the fuckaroni

≡ POSTS : 344 never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 62c9ff2b1f44725c05a1ee2d9e956701
≡ ÂGE : 26 ans, ouch, la trentaine est plus proche que la vingtaine /et/ tu as des cheveux blancs. C'est quoi cette vie. (21/08/94)
≡ SURNOM : Leo c'est déjà un surnom, Stoner c'est presque ton deuxième prénom.
≡ OCCUPATION : Glandeur de première la plupart du temps, tu as quand même un boulot, tu bosses comme ingénieur son dans une salle de spectacle. Quand t'y es pas, t'es en train de fumer ou de jouer aux jeux vidéos chez toi. Pas compliqué.
≡ STATUT CIVIL : En couple, même si la vie a décidé de vous brutaliser, tu es bien trop amoureux de Dawn pour t'imaginer continuer sans elle.
≡ ATTIRANCE : Support bisexual boys.
≡ LOGEMENT : #401 castro district, avec 3 joyeux lurons (et demi)
≡ RPS : Feel alive (Skylar)

Can't breathe (Bart #04)
Silence so loud (Dawn #09)

never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 694bfc1e9985faf9c6106ccab9b4065b1a355a57

≡ AVATAR : Noah Centineo
≡ CRÉDITS : killing boys (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid / Laura
≡ AUTRES VIES : Ana & Mila
≡ INSCRIPTION : 10/11/2019




never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 Empty
MessageSujet: Re: never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09   never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 EmptyJeu 30 Juil - 17:52


i never heard silence quite so loud
DAWN

later that night i held atlas in my lap, ran my fingers across the world and whispered: where does it hurt? It answered: everywhere, everywhere, everywhere.

☾ Tu t’humidifies les lèvres en la voyant arriver, incertain quant au comportement à adopter avec la blonde. Tu la salues mais elle détourne déjà le regard, tu te demandes si tu ne la dévisageais pas avant d’en faire autant. Tu échappes un discret soupir alors qu’elle est dans ton dos, pour te donner un peu de courage, avant de te retourner pour au moins l’avoir en face de toi – à défaut de la regarder. Le calme est agité et tu te sens tumultueux, à l’intérieur, tiraillé entre la joie de la voir enfin et la peine de tous les événements qui vous sont tombés dessus. Sur elle, surtout. Tu te sens frissonner en entendant le son de sa voix, tu essaies d’adoucir la tienne pour lui répondre. Tu es soulagé de ne pas l’avoir réveillé, mais tu n’arrives pas à sourire parce que la nouvelle n’est pas meilleure. Tu ne sais pas quoi lui dire, tu pourrais lancer une discussion badine, l’informer de ce que tu fais, n’importe quoi mais la tension est trop grande et tu n’en as pas le cœur. Tu ne sais pas, plus, faire. Tu préfères qu’elle prenne les devants, et même si tu ne lui en aurais pas voulu de ne rien te dire, c’est bien elle qui reprend la parole ensuite. « Mila told me about… your reaction when you heard that I… » Tu pinces des lèvres, passes une main dans tes cheveux, encore embarrassé de ton comportement – ce qui a pu en être rapporté ne témoigne pas d’un dixième de la réalité. Tu as carrément perdu la tête, Leo. Tu ne te ressemblais plus et, si Bart n’avait pas été là, t’aurais fait une connerie – pour blesser toi, les autres, ou les deux. Dawn soupire et tu n’as pas le temps de réagir qu’elle continue. « I’m sorry I can’t talk about it. » Ça se contracte de douleur dans ta cage thoracique, tu enfonces les mains dans les poches de ton pantalon de jogging pour éviter d’en former des poings devant ses yeux. Tu retiens un soupir, voles une seconde pour observer son visage avant de répondre d’une voix qui se veut douce. « It’s okay, you don’t have to. » Avant qu’elle ne retombe  dans des mauvais souvenirs, avant que tu ne puisses plus résister à l’envie de contourner ce meuble qui fait office de sécurité entre vous parce qu’elle menace pleurer, tu attires l’attention sur toi. « I… Lost myself, a little bit, I must admit. I’ve never been more afraid or heartbroken in my entire life. » Tu ne sais pas si tu dois en avoir honte, ou pas, de ta réaction. Tu en es un peu effrayé, peut-être. Il y en a un, en tout cas, qui l’a mal vécu. « I’m pretty sure I scared Bart. I’m glad you didn’t see that. » Tu as les sourcils froncés, la pointe d’humour à peine assumée, masquée sous un soulagement réel. « It’s so hard for me to look at you in the eyes. »  Tes lèvres s’étirent dangereusement vers le bas, une première larme s’élance sur la chaire rebondie de ta petite-amie et tu te sens tomber de si haut, Leo. C’est une partie de ton âme qui est brisée, quand Dawn ne va pas bien, une que tu ne sais pas comment aider, encore moins réparer. Tu ne peux que te révolter, mais c’est épuisant, le coupable est trop loin – si loin qu’il n’existe pas, pour toi, ce qui n’ajoute qu’un peu plus à ta douleur. Tu restes à ta place, reposes tes mains sur le plan de travail – à défaut d’attraper les siennes ou de pouvoir la serrer dans tes bras. « Hey… Hey, it’s okay, for real, don’t… » Tu voudrais la protéger, tu ne sais pas comment – ni de quoi, exactement. Tu sens tes yeux s’embuer et te concentres sur ta respiration pour ne pas te mettre à pleurer. Trop de peine et de frustration. « I feel so ashamed. I’m sorry. » Tu te mords la langue, mais la réponse est rapide et turbulente, malgré l’intention que tu mets à ne pas trop t’agiter. « Nothing that happened is your fault. Not one single thing. » Tu articules chacun des mots, le ton est convaincu, tu ne laisseras pas sa culpabilité passer car elle n’a pas lieu d’être. Tu as tendance, toi aussi, à accuser – souvent à tort, tu n’en sais rien, après tout tu n’y étais pas – mais jamais Dawn.

Tu laisses un petit silence s’installer, tu as l’impression de braver un interdit en la regardant dans la lumière qui commence à inonder la pièce. Ton cœur se serre de voir le visage si fatigué, triste, de ne plus trouver l’éclat dans les yeux et ses lèvres retroussées en un air amusé. Ça te révolte. Mais ce n’est pas pour ça que tu comptes partir, ça, ça n’arrivera bien jamais. Tu inspires lentement, essayant de calmer tes nerfs, avant d’adopter un ton plus délicat, mais toujours déterminé, et trop plein de l’amour que tu lui portes. « I’m here, Dawn. Please know that. I won’t do anything to rush, scare or harm you but I’m here. You’re the one who gets to decide whatever happens next… But I’ll fight for and with you, because I love you. So much. I can’t give up on that, I can’t give up on you. I won’t. » Tu cherches son regard, loupes un battement de cœur lorsque tu arrives à le capter, inclines légèrement la tête pour témoigner de ton sérieux. « And I really want to love you for the rest of my life… So I’m begging you, take your time, but don’t push me away. » Elle ne t’a pas tellement repoussé, ces derniers jours, surtout évité. Et tu comprends. Mais dans les scénarios, pour la suite, les pires se terminent avec la femme de ton cœur qui te repousse – pas parce que les sentiments ont disparu, mais parce que les circonstances ont trop abîmé les âmes et qu’elle n’a plus envie d’essayer de partager la partie à deux. Ultimement, tu respecterais son choix, mais il te brisera et tu es prêt à te battre pour ne pas en arriver-là. Pour toi, égoïstement, mais pour elle aussi – tu n’as pas envie de continuer sans elle. Tu sens le silence mordre, tu t’entends déglutir. Tu relâches la tension dans tes épaules, essaies d’adoucir ton expression de visage. « You don’t have to say anything, I just… Wanted you to know. » Tu jettes un coup d’œil derrière toi, avant de rajouter. « I’m making you cookies. » Tu lui dis, partant finalement dans la frivolité, pour lui laisser une porte de sortie entre deux aveux trop pesants.
code (c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Dawn Jaroszewicz

Dawn Jaroszewicz
nerd punx ftw

≡ POSTS : 245 never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 Classical-art-memes
≡ ÂGE : 25 ans
≡ SURNOM : « Myszko » mais si vous tenez à la vie, évitez de l'appeler comme ça. Cela signifie "ma petite souris" en Polonais. (Merci à ses vieux, n'est-ce pas !)
≡ OCCUPATION : Quand t'es une Game Designer en déclin et que t'es aussi batteuse, tu fais de la musique pour te défouler. Et quand tu peux pas marraver tes toms et tes cymbales, tu vas bosser pour ton père dans sa galerie d'art. Sinon, tu tues le temps en jouant aux jeux vdéo.
≡ STATUT CIVIL : C'est chelou pour elle de se dire que ça y est, à 25 piges, elle peut enfin clamer haut et fort qu'elle est maquée. Enfin, c'est pas son genre de s'afficher. Mais n'en profitez pas pour dragouiller Leo King dans son dos, elle risquerait d'être très mauvaise !
≡ ATTIRANCE : Bisexuelle
≡ ASPIRATION : C'est un peu le vide en ce moment. Entre les grosses remises en question et les crises d'anxiété qui démarrent à la question " mais bon sang, qu'est-ce que je vais bien pouvoir foutre de ma vie ? ", c'est stable. Ça va aller, à partir du moment où on ne regarde pas trop loin dans le futur.
≡ QUOTE : Win me with a smile, Burn me with your eyes. Living just to please. Turn and make me leave. "When I'm high, I'm high. When I'm low, I'm low." Hot or cold, It's going to show. Promise everything until tomorrow comes again. I won't ask for love, I know it's there, just covered up.
≡ LOGEMENT : Castro District, au dessus de la galerie d'art.
≡ RPS : never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 KZaaYBA

(Leo) Honey you, you’re Atlas in his sleepin’
(SB & NoN) Doom Days
≡ AVATAR : Florence Pugh
≡ CRÉDITS : doom days (av) ASTRA (sign) GINGER SQUID (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Bart "le relou" Wiley
≡ INSCRIPTION : 30/11/2019




never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 Empty
MessageSujet: Re: never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09   never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 EmptyLun 3 Aoû - 20:49


When you're feeling safe in your skin
Maybe we'll meet again
LEO

As cars pass by- Live fast. Drive slow. Stay alive. Where am I? While you're back home time goes on and on and on and on

Broken. Son regard effleure seulement la silhouette de Leo, pour vérifier qu’il ne se fâche pas ou peut-être même qu’il ne la dévisage pas. Elle n’en sait rien, Dawn. Elle ne sait plus. Cette présence si réconfortante par le passé, comprime aujourd’hui son myocarde d’une manière indescriptible. Elle ne comprend pas comment l’amour qu’elle ressent pour lui puisse être à ce point tâché par les derniers évènements. Comment est-ce possible qu’elle ne ressente rien de positif ? Pourtant, elle est consciente qu’elle a besoin de s’entourer et le fait que ses amis proches – Américains comme Polonais – soient des soutiens sans faille, réveille une intense chaleur en elle. Un soulagement, qui ne dure pas. Chaque fois, elle se souvient de pourquoi leur présence s’est décuplée depuis plusieurs semaines, pourquoi elle est devenue tant dépendante de leur lien. « It’s okay, you don’t have to. » Elle n’est pas capable de raconter ce qui lui est arrivé, elle a déjà du mal à relater les faits pour elle-même, mais elle sait que l’histoire a circulé et que ses proches sont au courant des détails. Dawn n’a même pas été capable de ressentir de la colère vis-à-vis d’Ana, d’avoir raconté ce terrible moment sans que la concernée puisse donner son accord. Elle s’est presque immédiatement convaincu que c’était pour le mieux et qu’aujourd’hui, elle n’a pas besoin de le faire elle-même. « I… Lost myself, a little bit, I must admit. I’ve never been more afraid or heartbroken in my entire life. » Les commissures de la blonde s’étirent vers le bas. Ses doigts s’acharnent sur son sweat pour réprimer le sanglot qui lui tiraille le nez et la gorge. «  I understand. » Souffle-t-elle, le regard toujours fuyant. « I’m pretty sure I scared Bart. I’m glad you didn’t see that. » Elle relève brièvement ses prunelles claires vers son petit ami. « I’m sorry. » Puis elle les détourne immédiatement pour chasser une autre larme roulant sur sa joue. Il tente de la calmer, mais sa respiration commence à saccader. « Nothing that happened is your fault. Not one single thing. » Cette fois, elle n’acquiesce pas, Dawn se sent encore perdue vis-à-vis de ça. Elle culpabilise d’avoir trempé ses lèvres dans cette bière, d’être allée aux toilettes peu de temps après, lorsque l’espace commençait à disparaître autour d’elle. Elle regrette d’avoir assisté à la propre mort de sa santé mentale, de ressentir encore la brutalité de l’inconnu. Elle culpabilise d’être allée à cette soirée et de s’être parée de vêtements jugés comme provoquant. « You aren’t the only one who said this to me. I wish I could believe you. » Elle serre les dents à la fin de sa phrase et sanglote doucement, sèche les larmes qui roulent les unes à la suite des autres. Pourquoi n’est-elle pas responsable s’il l’a choisie elle ? « I’m here, Dawn. Please know that. I won’t do anything to rush, scare or harm you but I’m here. You’re the one who gets to decide whatever happens next… But I’ll fight for and with you, because I love you. So much. I can’t give up on that, I can’t give up on you. I won’t. » Son palpitant déjà bien agité lui donne la sensation de marteler sa poitrine. Dawn est troublée dans ses sentiments, elle ignore si elle a peur qu’il perdre son temps avec elle, la rejette parce qu’elle ne sera plus capable de lui offrir des moments intimes, qu’il perde patience et disparaisse ou si elle se sent rassurée qu’il s’insère de nouveau dans son quotidien. « And I really want to love you for the rest of my life… So I’m begging you, take your time, but don’t push me away. » Son cœur se serre à nouveau, ses mots sont si bien pesés et réconfortants qu’elle a la sensation que la stabilité commence à se reconstruire dans son esprit. Elle acquiesce en essayant une nouvelle fois de pouvoir le regarder. « You don’t have to say anything, I just… Wanted you to know. » Elle aurait aimé pouvoir lui offrir une esquisse de sourire, mais elle n’y parvient pas. «   Thank you, for everything. » Les seuls mots qu’elle parvient à prononcer pour ne pas briser le peu d’espoir qu’elle ressent à la suite de ses aveux. Il se démène pour elle et elle culpabilise d’avoir à ce point besoin d’attention.

Dawn prend ensuite le temps de se ressaisir, d’attraper la tasse que Leo lui tend alors que les cookies finissent de cuire dans le four. Elle se retient d’aller refaire du café et de vider le sien dans l’évier, comme elle l’a fait chaque fois que quelqu’un lui a apporté à boire depuis son retour. He won’t hurt you he said. Trust him. Alors que le silence s’est inséré un moment entre eux sans qu’elle ne ressente un quelconque malaise, la blonde poursuit. « I feel like I need to talk about my feelings to someone who… might help me. » Le psychologue n’étant pas véritablement son idée à elle, elle s’y est néanmoins résignée pour aller mieux, vite. Parce que Dawn sent le sol s’effondrer sous ses pieds.  « All the beautiful things I felt are gone. » Elle ne peut pas vivre comme ça, elle ne peut pas avancer sans ressentir la chaleur qu’elle éprouve chaque fois que ses meilleurs amis la font rire, chaque fois que ses parents la câlinent, chaque fois que Leo lui répète qu’il l’aime, comme elle a pu l’entendre dans ses messages vocaux, ceux qu’elle garde précieusement et qu’elle a écouté plusieurs fois pour s’aider à ressentir à nouveau. « Temporary gone, I hope… » Elle pose son regard sur lui et acquiesce encore. Elle comprend ce qu’il lui disait plus tôt. « I need time. » Puis, lorsqu’elle reporte son attention sur son café, elle se mord la lèvre. Un sanglot menace de s’enfuir à nouveau. « I don’t know who I am anymore. » L’ancienne Dawn lui manque terriblement. Elle aimerait redevenir cette jeune femme joyeuse, riant aux éclats pour une blague ridicule, jouant aux jeux vidéo en appréciant la musique et le travail de ceux qui y ont collaboré, jouant de la batterie sans se souvenir de la tournée qui l’a achevée. Elle ne se reconnait plus. Elle déteste celle qu’elle est devenue. « I appreciate everything you do for me and having you here makes me feel safe. I just… don’t trust the human beings anymore. I feel like I’m an antelope surrounded by lions and each move I do is dangerous for me. » un frisson lui parcourt l’échine. « I feel like they’re all watching me. » Puis ses paupières se referment alors que ses doigts enserrent fortement sa tasse brulante et que ses sourcils se froncent. Elle poursuit sans rouvrir les yeux. « And I constantly feel naked, no matter how many layers of clothes I wear. » Elle souffle, tentant de retrouver une respiration normale, alors qu’un semblant de colère commence à l’envahir. « It’s a nightmare, Leo. Every second, I wish I could wake up. » Dawn renifle, ses doigts la brulent, mais elle ne veut pas les décrocher de la céramique, comme si la douleur lui permettait de forcer le contrôle qu’elle souhaite regagner sur elle-même. « I miss the heartbeats every time I was looking at you, every time you hugged me, or when you kissed me. » Ses derniers mots se perdent dans son œsophage, ils sont à peine audibles. « But every time someone gets close to me, my body tenses. It’s like an alarm which causes panic attacks. » Elle repose son coude sur la table, puis repose son front contre sa main. « I’m scared of everything. »

code (c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Leo King

Leo King
what the fuckaroni

≡ POSTS : 344 never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 62c9ff2b1f44725c05a1ee2d9e956701
≡ ÂGE : 26 ans, ouch, la trentaine est plus proche que la vingtaine /et/ tu as des cheveux blancs. C'est quoi cette vie. (21/08/94)
≡ SURNOM : Leo c'est déjà un surnom, Stoner c'est presque ton deuxième prénom.
≡ OCCUPATION : Glandeur de première la plupart du temps, tu as quand même un boulot, tu bosses comme ingénieur son dans une salle de spectacle. Quand t'y es pas, t'es en train de fumer ou de jouer aux jeux vidéos chez toi. Pas compliqué.
≡ STATUT CIVIL : En couple, même si la vie a décidé de vous brutaliser, tu es bien trop amoureux de Dawn pour t'imaginer continuer sans elle.
≡ ATTIRANCE : Support bisexual boys.
≡ LOGEMENT : #401 castro district, avec 3 joyeux lurons (et demi)
≡ RPS : Feel alive (Skylar)

Can't breathe (Bart #04)
Silence so loud (Dawn #09)

never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 694bfc1e9985faf9c6106ccab9b4065b1a355a57

≡ AVATAR : Noah Centineo
≡ CRÉDITS : killing boys (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid / Laura
≡ AUTRES VIES : Ana & Mila
≡ INSCRIPTION : 10/11/2019




never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 Empty
MessageSujet: Re: never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09   never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 EmptyMer 5 Aoû - 21:10


i never heard silence quite so loud
DAWN

later that night i held atlas in my lap, ran my fingers across the world and whispered: where does it hurt? It answered: everywhere, everywhere, everywhere.

☾ C’est la première fois que tu passes plusieurs minutes avec Dawn… C’est la première fois qu’elle te laisse l’approcher, que son passage n’est pas qu’un coup de vent, de loin, qu’elle n’est pas une voix réduite par la porte fermée qui vous sépare. Après presque deux semaines de silence, après n’avoir le droit qu’à une présence – au moins la confirmation qu’elle est là et en sécurité – tu ne sais pas si ça te fait du bien de la voir. C’est difficile. Tu es tombé dans les difficultés de la vie à pieds joints, sans parachute, sans manuel, sans avoir de quoi te préparer. Tu ne sais pas quoi, comment, faire. C’est délicat, presque dangereux, de s’adresser à celle que tu aimes plus que tout. Tu n’as pas envie de lui faire peur, de l’affoler, de lui rappeler ce qu’elle a vécu non plus. Mais tout semble le lui rappeler, comme si elle était enfermée dans un étau duquel elle ne peut pas s’échapper. C’est elle qui aborde le sujet, pour finalement admettre qu’elle ne peut pas en parler. Tu tentes de la rassurer, du mieux qu’tu peux, sans grande efficacité sans doute. Tu admets que ta réaction a été violente, à l’opposé de ta personne, t’es pas capable d’en imaginer une autre pourtant. Tu souffles en secouant négativement la tête alors qu’elle dit comprendre, s’excuse. Il n’y a pas, à s’excuser, mais tu n’as pas envie de l’agresser. Tu restes ferme, tout de même, même si ton cœur se brise lorsqu’elle dit ne plus pouvoir te regarder dans les yeux – rien n’est de sa faute, elle n’a aucune honte à avoir quant au geste qui a été commis sur elle ou la situation où vous êtes tous aujourd’hui. « You aren’t the only one who said this to me. I wish I could believe you. » Ta mâchoire se contracte avec dureté, tu sens que tu n’es pas loin de pleurer et tu inspires lentement pour ne pas céder. Tu ne dis rien, pour ça, il n’y a rien à dire. Pour le reste… Ça tourne depuis des jours dans ta tête, ça a eu le temps de poser, reposer, mûrir. Tes mots ne sont pas maladroits mais sincères, assumés. Il y a la crainte de la perdre complètement derrière, et le besoin égoïste de l’avoir près de toi… Mais surtout l’envie qu’elle guérisse, et te laisse l’aider. Rien n’a changé, de ton côté, aucune raison que les événements effacent tes sentiments pour elle – bien au contraire. Alors tu lui demandes. De prendre son temps, mais de te laisser reprendre ta place lorsqu’elle s’en sentira la force. Tu ne sais pas si tes mots sont faciles à entendre, ou non. Tu n’arrives qu’à voir la fatigue sur le visage de Dawn, alors tu préfères la rassurer, elle n’est pas obligée de répondre mais tu avais au moins besoin qu’elle le sache. « Thank you, for everything. » Ton cœur se serre douloureusement et tu sens ta gorge se nouer, tu retiens un soupir et parviens tout de même à marmonner. « Of course. I mean it. »

Tu laisses la conversation mourir sur le petit-déjeuner que tu prépares, pour une fois, lui sers une tasse de café avant de sortir les cookies du four. Ils ne sont pas gonflés, tu es presque déçu. Tu aurais aimé qu’ils soient parfaits pour qu’ils remontent le moral de la polonaise… Tu les laisses refroidir, sur une assiette, restes planté sur ton tabouret alors que Dawn est toujours là et que le silence s’installe. C’est quand même dur, de l’avoir physiquement si proche alors qu’elle est à des années lumières de toi. De ne pouvoir rien faire pour l’apaiser. Tu fais en sorte de ne pas trop la dévisager, de lui laisser de l’espace surtout. Tu essaies de te réconforter du blanc. Tu te redresses et reposes ton attention sur elle lorsqu’elle reprend la parole, et au fur et à mesure que le ton devient plus assuré de son côté tu comprends que tu n’arriveras à rien dire. Juste écouter, puisque c’est apparemment tout ce que tu peux faire. Ça te rassure qu’elle veuille parler à quelqu’un, tu angoisses toi-même son premier rendez-vous chez une psy aujourd’hui. Si elle s’enferme dans un mutisme, ce n’est pas bon signe. Mais l’espoir est vite envolé lorsqu’elle dit ne plus rien ressentir de beau. Tu te sens terne, toi aussi, incertain, instable. Tu n’oses pas imaginer à combien le sentiment – ou l’absence – est décuplé chez ta petite-amie. Tu pinces les lèvres mais tu es incapable de sourire lorsqu’elle se reprendre, temporairement, tu n’arrives même pas à te faire optimiste pour lui confirmer. Tu soutiens son regard, essayant de te faire doux et de chasser la peine. « I need time. » Tu acquiesces, tu le sais, peut-être que toi aussi, tu reportes ton attention sur la tasse que tu enserres des deux mains alors que le ton est à nouveau incertain et proche des larmes. Ça te tue, de ne pas pouvoir la serrer dans tes bras. « I don’t know who I am anymore. » Why do you need to be someone else, now. Tu te recules légèrement, frottes distraitement de la pulpe de tes doigts les poils sur ta mâchoire que tu laisses pousser par flemme. Tu ne sais pas quoi lui dire, et de toute manière… Elle ne te croira pas. Elle l’a déjà dit. « I appreciate everything you do for me and having you here makes me feel safe. I just… don’t trust the human beings anymore. » Tu renifles peu discrètement, autant soulagé qu’elle veuille de ta présence et qu’elle ne soit pas inutile que dégoûté du sentiment qui lui colle à la peau. Elle est terrifiée, Dawn, te le confirme rapidement et tu ne peux que l’entendre, serrer les dents, rien faire pour la rassurer ou changer ça. Tu ne vas pas pouvoir aller foutre une droite à l’humanité dans son entièreté. Tu ne vas pas non plus pouvoir remonter dans le temps et empêcher le drame d’arriver. Tu es impuissant, Leo, et tu détestes ça.

C’est un cauchemar, et tu ne peux rien faire pour l’aider.

Une larme discrète t’échappe lorsqu’elle évoque vos moments passés, comme s’ils étaient si loin derrière – et révolus. Ton instinct t’a fait te pencher en avant, mais tu te recules dès qu’elle te rappelle à l’ordre, glisses tes mains moites sur le tissu du pantalon qui recouvre tes cuisses. « I’m scared of everything. » Tu ne peux rien dire, à ça. Tu ne peux pas faire un tableau pour elle, pas décider des choses dont elle peut être effrayée et de celles dont elle ne doit pas avoir peur. « I don’t… I don’t know what to say. » Tu finis par souffler, frustré, t’interromps une courte seconde pour te racler la gorge et chasser l’émotion. « I can’t say that I understand how you feel, and it scares me to even imagine it. » Prétendre comprendre serait invalider ses sentiments, tu t’y refuses. Tu peux essayer, tu peux comparer, mais tu ne peux pas comprendre. Même si tu comprenais, tu ne penses pas que ça changerait grand-chose à la situation. « I don’t think there is something that I can say that will make you feel better. If there is, let me know. » Tu veux aider, presque désespérément. Tu ne sais pas comment, tu as peur de trop en faire – alors que tu n’en as pas fait assez… « I’m revolted about what happen… I hate that I can’t do anything about it, now, and that I couldn’t do anything to prevent it. » Qu’est-ce que tu aurais pu faire, à l’autre bout du monde ? Tu secoues la tête, alors que les pensées se font à nouveau accusatrices. Elle n’était pas toute seule, non plus, à cette soirée. Comment c’est arrivé ?! C’est trop tard, ça ne sert à rien. T’es au courant de rien. Tu te sens quand même coupable. « I’m sorry I couldn’t protect you. »
code (c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Dawn Jaroszewicz

Dawn Jaroszewicz
nerd punx ftw

≡ POSTS : 245 never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 Classical-art-memes
≡ ÂGE : 25 ans
≡ SURNOM : « Myszko » mais si vous tenez à la vie, évitez de l'appeler comme ça. Cela signifie "ma petite souris" en Polonais. (Merci à ses vieux, n'est-ce pas !)
≡ OCCUPATION : Quand t'es une Game Designer en déclin et que t'es aussi batteuse, tu fais de la musique pour te défouler. Et quand tu peux pas marraver tes toms et tes cymbales, tu vas bosser pour ton père dans sa galerie d'art. Sinon, tu tues le temps en jouant aux jeux vdéo.
≡ STATUT CIVIL : C'est chelou pour elle de se dire que ça y est, à 25 piges, elle peut enfin clamer haut et fort qu'elle est maquée. Enfin, c'est pas son genre de s'afficher. Mais n'en profitez pas pour dragouiller Leo King dans son dos, elle risquerait d'être très mauvaise !
≡ ATTIRANCE : Bisexuelle
≡ ASPIRATION : C'est un peu le vide en ce moment. Entre les grosses remises en question et les crises d'anxiété qui démarrent à la question " mais bon sang, qu'est-ce que je vais bien pouvoir foutre de ma vie ? ", c'est stable. Ça va aller, à partir du moment où on ne regarde pas trop loin dans le futur.
≡ QUOTE : Win me with a smile, Burn me with your eyes. Living just to please. Turn and make me leave. "When I'm high, I'm high. When I'm low, I'm low." Hot or cold, It's going to show. Promise everything until tomorrow comes again. I won't ask for love, I know it's there, just covered up.
≡ LOGEMENT : Castro District, au dessus de la galerie d'art.
≡ RPS : never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 KZaaYBA

(Leo) Honey you, you’re Atlas in his sleepin’
(SB & NoN) Doom Days
≡ AVATAR : Florence Pugh
≡ CRÉDITS : doom days (av) ASTRA (sign) GINGER SQUID (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Bart "le relou" Wiley
≡ INSCRIPTION : 30/11/2019




never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 Empty
MessageSujet: Re: never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09   never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 EmptyMer 12 Aoû - 2:55


When you're feeling safe in your skin
Maybe we'll meet again
LEO

As cars pass by- Live fast. Drive slow. Stay alive. Where am I? While you're back home time goes on and on and on and on

Broken. Dawn regrette d’être allée aussi loin, d’avoir laissé ses mots filer sans vraiment les retenir. Leo n’est pas le plus stable à l’instant et lui avouer tout ce qu’elle a sur le cœur n’est très certainement pas la meilleure des idées. À défaut de voir, la blonde entend les dégâts qu’elle cause, l’émotion qu’elle creuse. Le silence qu’elle a aussi trop écouté ces derniers temps la pousse à vider son sac. Elle a pourtant conscience qu’elle devrait garder sa salive pour son rendez-vous et que on petit ami ne réglera pas son problème. « I don’t… I don’t know what to say. » Dawn a le regard rivé sur le sol, elle hoche la tête. « You don’t have to say anything, love. I’m sorry to tell you all this…It’s not really… healthy. » C’est le constat qu’elle tire de la réaction du brun. Alors ses doigts frôlent la surface puis ils viennent tapoter le bois en maintenant un rythme inconnu. « I can’t say that I understand how you feel, and it scares me to even imagine it. » Elle relève brièvement les yeux vers Leo et déglutit difficilement. Son estomac se tord et son cœur se brise. C’est ainsi qu’elle l’a connu, c’est de cette façon qu’elle retrouve ses racines. Elle retrouve le schéma qu’elle a connu pendant deux ans aux côtés d’un jeune homme empathique, extrêmement attentionné. Pourquoi n’est-elle pas capable de lui rendre la pareille ? Alors elle prend une grande inspiration, tournant sept fois sans langue dans sa bouche avant de repartir en diarrhée verbale, comme ça a été le cas plus tôt. « You are a great listener and this is all that matters right now. There are no magic words. » Elle lui offre un semblant de sourire avant de figer une nouvelle fois son regard ailleurs. Les mains légèrement tremblantes, elle porte sa tasse à ses lèvres en fermant les yeux. He won’t drug you, why are you afraid of him?  « I don’t think there is something that I can say that will make you feel better. If there is, let me know. » Un hochement de tête supplémentaire, elle ignore encore comment elle s’y prendrait pour demander l’aide de quiconque. Sans témoins lors de la fameuse soirée, elle serait probablement encore à Paris, le traumatisme vivant encore à pleine puissance au fond de ses tripes, incapable d’en parler à qui que ce soit.  « I’ll. Thank you. » Puis Dawn se mord la lèvre. Elle aurait aimé pouvoir ajouter quelque chose, mais rien ne lui vient à l’esprit. Elle a la sensation d’être déjà vide de sa capacité à interagir et l’envie de se rouler en boule dans son lit revient de plus en plus. «  I’m revolted about what happen… I hate that I can’t do anything about it, now, and that I couldn’t do anything to prevent it. » It’s not your fault. « I’m sorry I couldn’t protect you. » Deux larmes roulent sur ses joues et le bout de ses doigts vient à nouveau les chasser de là. La blonde s’en veut d’avoir emporté le moral de son entourage avec le sien. Elle culpabilise encore et encore de ne pas avoir été suffisamment vigilante. Elle étouffe ses sanglots pour reprendre. « Don’t blame yourself. You couldn’t do anything. You were here while I was on the other side of the world. I haven’t seen anything coming… literally… » Ni trop, ni pas assez droguée, sa conscience est encore polluée d’images parasites qui reviennent en flashs alors qu’elle lutte de toutes ses forces pour les bloquer.

S’ensuit un silence de mort qu’elle ne parvient pas à meubler. Chacune de ses questions semble vide de sens. Alors, elle ne se risque pas à les poser de peur d’avoir encore plus de remords sur la conscience. Mila se lève alors et, fort heureusement, la brune parvient à animer un peu plus la cuisine de la demeure Polonaise. La Jaroszewicz écoute attentivement la discussion plutôt calme qui s’éveille à mesure que le café de la pompière descend dans sa tasse. C’est elle qui rappelle que l’heure du rendez-vous approche et sans plus attendre, les trois jeunes gens partent doucement en destination du cabinet de la psychologue de Dawn. Elle accepte que Leo les accompagne jusqu’à la salle d’attente où quelques mots sont échangés à voix basse, mais la blonde se défoule sur les manches de son sweat, triture la matière, tire dessus au point que sa meilleure amie remarque son petit manège et attrapes ses mains pour les empêcher de creuser des trous dans le tissus qui n’a rien demandé pour mériter ça. Puis, une dame très grande aux cheveux grisonnants, attachés en chignon, sort calmement de son bureau et appelle d’une petite voix le nom de sa future patiente. Dawn se lève progressivement, déclinant la proposition de Mila visant à l’accompagner pendant sa thérapie. Les minutes s’enchaînent, sans qu’elle ne sache quoi dire, assise dans un coin de canapé, les genoux repliés contre elle, occupée à martyriser son vêtement. Pourtant, parler de la dérange pas. Elle ne parvient juste pas à rebondir sur les questions et sa psychologue le remarque très rapidement. En presque une heure de séance, la blonde raconte ce qui l’handicape. Elle ne parle pas de ce qui s’est passé, elle n’y parvient pas. Elle explique simplement que les gens l’effraient à présent, qu’elle frôle la crise de panique chaque fois qu’on lui sert quelque chose à boire et à manger de peur qu’un ingrédient suspect s’y cache et lui refasse vivre l’invivable. Le docteur écoute, prend des notes, rebondit, pousse Dawn à explorer le fond de sa pensée tout en lui affirmant que si elle ne parvient pas à exprimer ses ressentis, il n’y a rien de mal à cela. Les dernières minutes de thérapie se concluent avec un bilan de la psychologue qui lui suggère grandement d’affronter son traumatisme en compagnie d’une nouvelle âme en qui elle pourra avoir entièrement confiance. Un chien d’assistance. Tous les détails sont renseignés, mais la designer se sent si vide et si fatiguée par ses confessions qu’elle préfère que Mila soit également mise au courant afin que rien n’échappe à la concernée.

Sur le chemin du retour, le silence pèse encore dans la voiture. Sur le siège passager, Dawn attend presque que Leo arrive au Castro pour sortir sans contexte « I’m gonna have a dog… » Les yeux rivés sur la route, sa tête pivote alors vers son petit ami. Ses commissures s’étirent progressivement vers le haut, le regard brillant, elle s’esclaffe en réalisant ce qui est sur le point de se produire. « I’m gonna have a dog! » Répète-t-elle d’une voix plus affirmée, comme si elle cherchait un moyen d’y croire. Depuis qu’elle est gosse, elle rêve d’avoir un compagnon à quatre pattes. Même si ses callopsittes lui sont d’un grand réconfort, avoir un chien est certainement la plus belle nouvelle qu’elle ait pu entendre ces dernières semaines. Mais lorsqu’ils franchissent à nouveau le seuil de l’appartement, la blonde a la sensation de retourner dans une bulle et ses émotions négatives la rattrapent ainsi que l’épuisement lié à son effort moral. « Can I… have some time alone, please? It’s been a lot… » Demande-t-elle alors qu’elle vient d’ôter ses chaussures dans le hall. Elle attend d’avoir l’attention de Leo et de Mila pour poursuivre. « Thank you for coming with me, both of you. Thank you so much. » L’émotion lisible sur son visage s’accompagne d’un léger sourire qu’elle ne force pas. Lorsque l’information semble les satisfaire, elle grimpe les marches de l’escalier pour se rendre dans sa chambre et se glisse sous sa couverture, l’esprit apaisé avant que ses cauchemars ne reviennent la pourchasser.

code (c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé






never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 Empty
MessageSujet: Re: never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09   never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

never heard silence quite so loud ☾ dawnleo #09

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» I thought I heard you whisper, it happens all the time ☾ Leo

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FOGGED UP ≡ RP & CHILL :: MAN, I'M SO FOGGED UP :: DON'T STOP ME NOW :: SILVER LINES-