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 Take me back to the night we met » Bashana #04

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Adriana Parker

Adriana Parker
kiss me hard before you go

≡ POSTS : 494 Take me back to the night we met » Bashana #04 Ana11
≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs.
≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
--- try again
Wild youth (Marek #04)
≡ AVATAR : Karol Queiroz
≡ CRÉDITS : (c) ajna
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Leo & Mila
≡ INSCRIPTION : 04/03/2019




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MessageSujet: Take me back to the night we met » Bashana #04   Take me back to the night we met » Bashana #04 EmptyLun 15 Juil - 0:50


I had all, and then most of you,
some and now, none of you.
Bastian & Adriana

« It’s soft and nice, I like it. » Mes sourcils se défroncent lorsque la voix d’Ashton parvient à mes oreilles. Je relève la tête de l’écran d’ordinateur que je fixais sans vraiment voir pour poser mon regard sur le visage de mon ami. « Yeah ? » Je demande, un peu incertaine. Il hausse les épaules, alors qu’un sourire vient glisser sur ses lèvres. « I mean I can’t drum on something like that, obvi, but it has a nice ring to it. » Je lève légèrement les yeux au ciel à sa remarque, mais me mets à sourire également. C’est une évidence qu’on ne peut pas faire du beau rock sur une inspiration de L.A. Salami, mais ce n’était pas le but non plus. Le but, c’était de faire découvrir la musique à Ashton, et d’étendre nos horizons musicaux. De trouver un semblant d'inspiration, quelque part, d'arriver à un terrain d'entente pour cette collaboration entre nos deux groupes – collaboration qui a pour le moment très mal démarré. « Okay. » C’est de ma faute, en partie. L’autre partie, c’est l’univers et trop d’individus pour vraiment en désigner un. Pour revenir en arrière, à il y a deux mois environ… La maladie de ma mère s’est aggravée en mai, s’est arrangée l’espace de deux semaines jusqu’à ce qu’elle ne s’éteigne début juillet. Enfin. C’est terrible à dire, mais c’est un soulagement. Ces dernières semaines ont été épouvantables, l’épicentre d’un séisme qui dure depuis des années. Même si le chagrin est là, on peut enfin respirer et commencer à vivre dans l’après. J’ai mis la musique de côté tout ce temps, ne pouvant gérer tant de pression d’un coup. Lynn et Paige étaient hypé depuis Coachella, et je n’avais absolument rien à proposer en retour. La date de la promesse d’album approchait, mais celle de la mort de ma mère aussi et j’ai préféré affronter ce monstre-là. Maintenant que c’est terminé, je suis prête à me remettre à la musique. Mais. Elles ont avancé sans moi, mes amies. Et j’ai grandi, sans elles, aussi. Et je ne retrouve qu’un univers fade auquel je n’accroche pas du tout. Je n’arrive pas à m’y remettre, pas à créer à nouveau, comme avant. « It could be a nice inspiration… For what we wrote, about your mom. » La seule chose que j’ai réussi à écrire étant un bout de texte, quelques jours avant que ma mère ne décède. Elle venait de retourner à l’hôpital, et c’était une nouvelle fois de trop alors qu’on nous avait promis six mois de plus. J’avais les émotions emmêlées et les mots coincés près de mon cœur, et j’ai demandé de l’aide à Ashton. Ashton makes writing so easy. C’était assez cathartique, plutôt très larmoyant, mais ça m’a permis de laisser sortir un peu de colère et de peine. Je ne sais pas si j’ai vraiment envie d’en faire une chanson, je pense que dans l’immédiat c’est trop frais et fragile… Et que ça n’ira jamais sur l’album, qui est aux antipodes que ce qu'on a écrit, mais peut-être un simple titre solo pour conclure l’épreuve. « Yeah I thought about that too. » Plus tard, tout de même.

Pour ne pas m’étaler sur le sujet et entendre une nouvelle fois la question qu’on me pose trop ces derniers jours, « How are you holding up ? », je pousse la boîte en carton avec une cinquantaine de CDs vers lui. Je suis venue pour une raison autre, au départ, à savoir faire don de musique au disquaire où il bosse – pour le rayon d’occasion. Je laisse la tête rouge parcourir les pochettes et faire sa sélection, souris légèrement lorsque je vois une pile plus petite se faire à côté de celle destinée au magasin. Je suis ravie de voir qu’il apprécie les goûts musicaux de ma maman, goûts certes influencés à au moins 40 % par Anton et moi. « How are things… After Zig ? » Je finis par lancer, plus inquiète que curieuse. On échange un regard, quelques secondes, jusqu’à ce qu’il ne se concentre à nouveau sur sa tâche. « Complicated. » And I’ll leave it at that, en vue de l’air contrarié qu’il vient de prendre. « Well, I’m here if you want to talk about it. » Parce que même si Zig a pris la décision seul de quitter le groupe, je me sens responsable. L’idée de collaborer, c’est la mienne. Parce que je n’ai justement réussi à écrire qu’avec Ashton, parce que tout ce que m’ont proposé les filles ne m’a pas fait vibrer, parce que les garçons méritent à être connus aussi et que la date fatidique approche et qu’on n’a rien. Peut-être qu’on a besoin de plus de cerveaux. Si mes copines ne sont pas des plus ouvertes à l’idée, Ziggy en a été totalement hermétique. Ma faute, en partie, encore une fois. « You too, Ana. » C’aurait été une autre conversation, je lui aurais demandé s’il veut dire que je peux lui parler du départ de Zig. Mais je sais qu’il parle de ma mère, et les deux sujets sont dans tous les cas trop sensibles pour que je souhaite en plaisanter. J’attends donc qu’il ne termine son shopping et me rende mon carton vidé de moitié, et je pousse un soupir. « Why didn’t you take my Madonna’s CD ? That shit is legend. » Je proteste, et ça le fait rire. « You mean was. No one buys Madonna today, people have found common sense and Apple Music. » Les gens ne savent pas ce qu’ils ratent, je vous jure, je me souviens d’avoir écouté ce CD en boucle quand j’étais ado… Ok, bon, Madonna est un peu has been, certes. Je récupère donc mes affaires, embrasse la joue tendue d’Ashton et le salue d’un « Bye Monkey Man. », récupère un « Later loser. » avant de le laisser travailler et de prendre la direction du Goodwill le plus proche pour donner le reste des affaires qui appartiennent à ma mère.

Ça prend du temps, de tout trier et de vider la maison. Parce qu’il y a beaucoup de souvenirs et que c’est parfois difficile, certes, mais surtout parce qu’on amasse beaucoup de choses au court d’une vie entière.

J’entre dans le magasin au son de Lord Huron, quelques deux cartons dans les bras et un sac sur le dos. Un employé flanqué d’un tee-shirt bleu vient m’aider, on fait quelques deux aller-retour pour vider la voiture d’Anton des affaires emballées. Ensuite, il faut remplir les papiers, puisque donner quelques trois tee-shirts vous permet d’avoir des réductions d’impôts. Was there even a ghost, mother, or was the dead Victorian girl you saw was me all along ? Je m’installe à une table, notant sur le formulaire les items listés sur mon téléphone pour ne pas les oublier. Je relève la tête pour réfléchir et essayer de me rappeler si oui ou non on a décidé de faire don de sa robe de mariée, mais ma réflexion est interrompue lorsque mon regard tombe sur une tête brune aux cheveux ébouriffés. Mon rythme cardiaque s’affole un peu, je n’ai pas le temps de paniquer ou de penser que j’ai tort qu’il se retourne. Il, Bash. Et il me voit, et il n’y a pas tellement matière à prétendre que je, on, ne s’est pas vu. Je cligne des yeux, le temps que la confusion passe et le temps que je prenne une décision concernant la suite. Après ça, je laisse mon stylo retomber sur la table, retire mon casque de sur mes oreilles et me laisse submerger par les bruits qui m’entourent. Plutôt que par le caractère lourd de la situation, qui me rappelle avec beaucoup trop de vivacité mon dernier échange avec l’individu il y a… 2 mois ? « Hi… Bash. » C’est une entrée en matière comme une autre. Pour être honnête, je ne sais pas tellement quoi dire. On ne s’est pas quitté en de très bons termes, et en même temps on n’a jamais eu le temps de construire une relation forte et solide. Je ne nie pas ce qu’il y a failli y avoir, mais c’est de l’histoire ancienne. Il a l’air… Plus vivant ? En tout cas ? Ou bien mon souvenir était trop tari et endommagé par ce qu’il se passait lorsqu’on s’est quitté ? « What are you doing here ? » De tous les endroits de San Francisco, ce n’est pas tellement ici que j’aurais imaginé recroiser sa route. Et je n’ose pas lui demander comment il va, ayant comme l’impression que c’est trop intime et intrusif de poser cette question maintenant.

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MessageSujet: Re: Take me back to the night we met » Bashana #04   Take me back to the night we met » Bashana #04 EmptyLun 22 Juil - 19:26


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Bastian & Adriana

Il y a tellement de chose qui ont changées, quand j’y pense, en deux mois. Deux mois c’est 60 jours approximativement. Ce n’est pas énorme 60 jours. J’ai perdu beaucoup. Je n’ai pas gagné grand-chose non plus, si je dois être honnête, mais il y a du changement. On ne se dit jamais que quelque chose, ou quelqu’un pourrait vraiment impacter notre vie au point de radicalement, prendre certaines décisions. Ethann est revenu dans ma vie, Primrose aussi, je ne sais pas trop par quel moyen, j’ai réussi à l’intégrer à nouveau dans mon quotidien. Je ne m’en étais pas senti capable, avant. J'étais aveuglé par la haine que je lui portais. Aujourd'hui je crois que ça va mieux. Il n’y a rien de vraiment sérieux entre nous. On n’a pas mis les choses au clair. Je me laisse surtout porter, parce que j’ai peur de ce que pourrait donner une conversation sérieuse, entre elle et moi, sur ce qui se trame entre nous. Et puis, de toute manière, elle n’est même pas encore séparée de son Samuel, et je ne veux pas être avec elle, si on n’est pas honnête l’un envers l’autre. Ethann n’est pas trop pour qu’on se remette ensemble, Prim et moi. Il dit qu’elle m’a trop fait de mal, et qu’elle serait néfaste pour moi. Il se prends un peu pour mon psy, ou mon parrain des addicts anonymes, ces derniers temps. Il a beau être plus jeune que moi, ce petit con, est d’une aide plus qu’indispensable depuis que j’ai pris la décision de me sortir petit à petit de toutes mes conneries. Il faut croire qu’il est temps que je grandisse et que j’avance.


« So, you went to see Blaine to tell him that it was the last time ? Qu’il me demande, Ethann, soucieux de savoir si j’avais bien commencer à tourner la page. Si j’essaie de moins consommer, voir plus du tout, il reste difficile de dire non à Blaine, je vends beaucoup moins, et ça a parfois le don de l’énerver. Il a la menace facile, et j’avouerais que je ne veux pas vraiment qu’on touche au peu d’entourage que j’ai, et même si je la mets en danger bien trop souvent, je tiens à ma vie en fait, enfin je crois. Il y a des jours ou j’y tiens, d’autre non. Ca dépends de comment je me sens. « It’s not that easy, you know him. » Je le vois soupirer. Je sais qu’il regrette mon manque de courage, et mon manque de force mentale pour m’opposer à Blaine. Je veux juste épargner les miens, et m’éloigner en douceur. Je n’ai pas, plus, grand monde, et il faut que je les conserve. « Did you drink or take something today ? » Dieu sait que j’aimerais, parce que c’est pas simple de faire face au manque, parfois je pète les plombs, je me laisse déborder par mes sentiments, je ne contrôle pas ma tristesse, ou encore ma colère. Mon appartement ressemble parfois une ruine géante, mais je finis toujours par composer un numéro, à bout de force, à bout de souffle, parce que faire face c’est difficile. « Nope… You’d know it if that was the case… J’avais eût le besoin de passer chez Ethann, parce qu’il est le seul en qui j’ai réellement confiance, et le seul qui me connait assez pour ne pas me jeter dehors si je fais n’importe quoi. Je l’avais elle, aussi, avant que tout s’arrête brutalement. Elle ne me voyait pas comme les autres. Elle me manque.


Au fur et à mesure de changement de conversation, j’ai réussi à traîner Ethann avec moi, jusqu’au Goodwill, parce que si j’avais cessé de vendre à outrance, ça devient difficile de réparer certaines de mes conneries, comme mes amendes par exemple, et j’aurais quelques trucs à revendre, pour pouvoir payer tout ça, j’avais embarqué quelques meubles inutiles dans mon coffre, et on est partis déposer tout ça. Quelques billets récupérés, et mon meilleur ami parti pour rejoindre sa conquête du moment qui l’avait appelé en urgence, pour je ne sais quelle raison, et pour être honnête, je m’en fiche un peu, il fait bien ce qu’il veut, je rentrerais à pied, ça me permettra de réfléchir. Mais je finis par croiser son regard. Elle à l’air fatiguée. Je sais ce qui s’est passé dans sa vie, j’avais vu passer l’information sur le réseau social de la jeune femme. J’ai voulu la contacter, ce jour-là. Mais vu comment ça s’est terminé, j’ai préféré la laisser tranquille. Elle m’avait fait comprendre que je ne lui apportais rien de bon, et qu’elle n’avait pas le temps pour notre… notre je ne sais pas trop quoi semblant d’amitié ou peu importe que c’était, mais elle était sûrement mieux sans le problème qui porte mon nom dans sa vie, mais je vais pas mentir et prétendre ne pas l’avoir vue. « Hi… Bash » Dans un premier temps, sa voix me frappe, je ne m’attendait pas à ce qu’elle fasse le premier pas. Maos d’un autre côté, je ne sais pas si je l’aurais fait de moi-même, sûrement que non. J’aurais eu peur de me faire remballer. yeah he can be scared sometimes. He still appreciate the young lady. « Hi Ana » Je ne sais pas si vraiment je dois lui sourire, pour être poli, ou juste rester ainsi. Je suis un poil perdu. Bienvenue dans ma vie ces dernier temps. « What are you doing here ? » Okay… Bon, pas de comment ç ava, tout ça, elle ne cherche pas à s’attarder. Il est vrai que l’endroit est peu commun pour des retrouvailles. Et même si pour elle ce n’est sûrement pas la même chose, je suis content de la voir. J’aurais préféré ne jamais quitter ce salon de tatouage l’autre soir, mais eh, on ne fait pas ce qu’on veut dans la vie, et je commence à le comprendre à mes dépends. « Just selling some of the furniture i’m not using anymore. What about you ?» On va éviter le sujet, j’ai des factures à payer, et je suis un poil dans la merde. Mais c’est parce que je fais des efforts pour me sortir de la drogue woot woot, be proud of me, give me attention. J’ai pas envie de parler de ça, surtout, elle à d’autre problèmes dans sa vie. « I learned about your… situation. I’m sorry for your loss.» Je suis poli, et je suis vraiment désolé. Je sais combien le deuil peut être boulversant. Ca fait 18 ans que je fais le mien, et j’ai du mal à m’en sortir.. C’est pas simple la vie. « You okay ? » Elle l’est sûrement pas, mais je ne sais pas comment réengager la conversation adroitement, et puis, il faut croire que j’aime bien, mettre les deux pieds dans le plats.


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MessageSujet: Re: Take me back to the night we met » Bashana #04   Take me back to the night we met » Bashana #04 EmptyLun 22 Juil - 20:57


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Bastian & Adriana

Si on y réfléchit bien, la vie n’est qu’une pile de bouts de chemins qui se croisent et de décisions à prendre. Parfois les chemins sont simples, mènent aux mêmes bénéfices. Parfois ils sont plus compliqués, sinueux, incertains dans les deux ou plusieurs cas. J’arrive à une nouvelle croisée des chemins lorsque mon regard trouve celui de Bash. Un arrière-goût d’inachevé me prend à la gorge, il me faut quelques secondes où la panique se mélange à d’autres émotions plus compliquées pour que je ne me décide de m’arracher à la sérénité de Lord Huron pour affronter la violence d’un chemin de retrouvailles après une relation tumultueuse et une séparation compliquée. Nous n’étions pas un couple, c’est sûr, mais nous étions plus que de simples connaissances. Mon salut est incertain, et sa réponse l’est tout autant. Je me demande si je n’aurais pas dû choisir l’autre chemin, celui où je retournais à mes affaires et ignorais sa présence, avant de pousser un bref soupir et d’esquisser un mince sourire. We need closure, somehow. C’est pour entamer un semblant de discussion que je pose la question la plus stupide qu’il soit. C’est un début comme un autre, je pense que je ne sais surtout pas quoi lui dire et il n’a pas l’air d’en savoir plus que moi. Mais à question idiote, réponse logique, et j’en grimace un peu. « Just selling some of the furniture i’m not using anymore. What about you ? » Ding ding ding, let’s bring Captain Obivous to the equation now. « Giving… Stuff. » Don’t forget his sidekick Awkward Situations, tho. Je pourrais lui raconter qu’on amasse pas mal d’affaires dans une vie, qu’on devrait faire plus de ménages de printemps ou tous devenir adeptes du minimalisme, mais je n’en ai pas vraiment le courage. Je reste donc minimaliste dans ma réponse, de toute façon je ne peux pas aller vraiment plus loin. Il finit par se rapprocher et j’en profite un peu pour l’observer. Il a des cernes foncés sous les yeux et le teint un peu pâle, ses cheveux sont toujours en bataille et ses habits sont plus froissés que jamais. Outre une fatigue certaine, j’ai l’impression qu’il y a quelque chose de changé chez lui. Une malice en moins, peut-être. Ou bien est-ce le contexte qui s’y prête, je n’en sais rien.

Je n’ai pas le temps de penser à trouver un autre sujet de conversation qu’il prend la parole. « I learned about your… situation. I’m sorry for your loss. » La grimace est bien présente, cette fois-ci. J’ai beaucoup trop entendu ces mots ces derniers jours, et je ne sais toujours pas ce qu’ils veulent dire. Je ne sais toujours pas les recevoir, non plus. Selon l’humeur dominante, je les reçois avec plus ou moins de passion. Ce n’est pas une perte, on vient de m’arracher la moitié de mon cœur, mais merci.Ce n’est pas de ta faute. Au final, l’habitude vient rapidement. J’ai finis par comprendre qu’on ne nous dit ça que pour être poli, parce qu’on ne sait pas quoi dire d’autre. J’ai finis par apprendre d’Anton, qui me surprend toujours un peu plus du sang froid dont il fait preuve. « Thank you. » Je marmonne, simplement. Ce n’a jamais vraiment été un secret, ma parente malade. Ça a suivi la carrière de Now or Never. Ma pause dans le groupe a été annoncé plus ou moins indirectement par les réseaux sociaux de Lynn et Paige, me gardant ainsi de poster quoi que ce soit et de me justifier sur mon silence. C’est un compte d’actualités tenu par des fans qui a annoncé le décès de ma mère. J’ai reçu plusieurs messages de soutien et ça m’a frappé, d’un coup d’un seul. À quel point je – on – n’est pas seules dans l’histoire. Ça m’a boosté pour ne pas abandonner la musique sur un coup de tête, comme j’ai pu l’envisager auparavant. J’ai apporté une conclusion à l’affaire avec un post Instagram, and that’s the situation. Que j’aurais pu prendre le temps d’expliquer à Bash, au lieu de me mettre à pleurer et de lui demander de partir du Daddy’s lorsqu’il est passé après une semaine de silence de ma part. Je sais au fond de moi que c’était la meilleure chose à faire, pour lui mais surtout pour moi, et je sais que je n’aurais pas pu avoir un comportement plus décent. Ce qui ne m’empêche pas de le regretter un peu quand même. « You okay ? » Je hausse les épaules. Celle-là aussi, je l’entends beaucoup, comme question. « Surprisingly, yes. » Ma réponse se construit elle aussi au fur et à mesure des jours, est passée d’un non à quelque chose de plus positif. Ça me dégoûte littéralement, de ne pas être triste et de me sentir enfin bien avec la perte de ma mère. Moe a dit que je n’avais pas à porter mon deuil comme un hommage à ma mère, et je pense qu’il a raison. C’est en vivant qu’on rend les morts fiers, pas en étant coincés dans leur souvenir. « I can move on now. » Et ça, ça commence avec la vente de la maison, qu’il faut vider. Il faut que je cherche un appartement, aussi, mais chaque chose en son temps. J’ai un peu peur de vivre à nouveau seule, je crois, et je ne précipite pas l’affaire à cause de ça. Mais c’est une autre histoire. « Are you ? … Okay ? I’m sorry to say that, but you kind of look like shit. » Maintenant, je veux bien comprendre que le fait de ne plus voir ma merveilleuse personne tous les jours rend la vie moins jolie – mais je ne pense pas être la cause de cette apparence nouvelle et moins sûr de lui qu’il aborde.

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MessageSujet: Re: Take me back to the night we met » Bashana #04   Take me back to the night we met » Bashana #04 EmptyDim 4 Aoû - 23:54


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Je ne sais pas vraiment comment réagir quand j’aperçois Ana, et que nos regards se croisent. Ca se bouscule dans ma tête, c’est étrange. Je crois qu’elle m’a manqué. En fait, je le sais. Je le sais qu’elle m’a manquée, Ana. Je peux même encore sentir la pression dans ma poitrine, me rappeler, que notre dernier échange n’était pas très courtois, et qu’elle m’a jeté dehors un peu comme un mal propre. Je ne sais pas si je l’avais cherché ou même mérité. Mais tel avait été les choses, et avec le recul, je crois que je comprends. Moi non plus, je n’aurais pas aimé ma propre présence dans un tel moment. Je veux dire, je suis trop troublé, et c’est un problème que personne ne veut vraiment avoir dans sa vie. Je crois que ce n’est pas simple, d’être moi, mais être dans mon entourage, l’est sûrement encore moins. Je crois qu’au fond, je ne lui en veux même pas. Mais il y a ce sentiment. Ce sentiment amer, qui me laisse entendre, qu’elle et moi. Qu’Ana et moi. On valait plus que ça, et que c’était juste des au revoir, pas des adieux, et qu’on est peut-être destinés à plus que ce qu’on avait. Non pas de l’amour. Je n’y crois pas, puis ni elle, ni moi, n’aspirions vraiment à ça, et j’ai trop de problèmes à régler pour lui infliger ça. Il n’en reste pas moins, qu’elle et moi, n’étions pas fait pour rester fâchés. Mais la situation est quelque peut gênante. Je ne sais pas quoi lui dire, ou comme lui parler. Nos salutations sont bancales, et nous ne faisons que prononcer l’évidence. Non, Bash, elle n’est pas là pour faire de la broderie la dame. Et puis les choses ont changées, et c’est plus aussi évident, de lui parler à Ana. Parce que j’ai peur qu’elle fuisse encore, qu’elle me mette à la porte encore une fois, pas seulement du magasin, du salon, mais de sa vie. Alors rien n’est joué. La partie prends à peine vie, et on rallume tout doucement cette flamme, sur laquelle j’ai souffler délibérément, en étant trop impatient et trop demandeur. Elle avait pas besoin de moi. Elle était plus heureuse sans moi, sûrement. Dure réalité, mais ainsi va la vie.

Quelque part, j’espère quand même que je compte toujours, un peu. Quelque part, dans mon cœur, il y a cette petite étincelle qui me fait dire, que peut-être, si elle est venue vers moi, c’est que peut-être elle voulait renouer. Et c’est le combat de l’ange et du démon, sur mes épaules. Partagé entre la dureté de nos derniers échanges, et l’espoir qu’il reste encore quelque chose. Alors je me montre poli, et empathique, en disant que je suis sincèrement désolé pour la mort de sa mère. J’ai trop peu connu la mienne pour savoir si ça fait mal de se souvenir, d’un être qu’on a perdu. Mais pas avoir de souvenirs du tout, c’est douloureux aussi. J’ai l’impression de vivre le deuil depuis mes premiers souvenirs. Je ne sais pas si on s’en remet vraiment un jour. Je ne crois pas. Je pense pas être capable de pardonner la vie pour m’avoir foutu dans une telle merde en prenant la vie des deux seules personnes capable de me donner des repères. J’aurais peut-être été quelqu’un de différent, s’ils avaient été là. Parfois, je me perds à imaginer ce que ma vie aurait été avec eux, mais ça fait mal, quelque part. Je ne me souviens même pas de leurs visages….

Pour faire la conversation, je pose la question la plus risquée, et bateau après un décès. Demander à la personne si elle va bien, c’est souvent même un poil déplacé. Evidemment que – ah. « I can move on now. » Dans un sens, je suis content pour elle, qu’elle ne souffre pas de son deuil, à en être plus bas que terre. Elle mérite d’être heureuse Ana, et d’aller bien, même par ces temps difficiles. « Are you ?... Okay ? I’m sorry to say that, but you kind of look like shit. » J’esquisse un sourire Presque amusé. C’est une grande question à laquelle j’ai pas vraiment répondu depuis un moment, et à laquelle je ne sais pas vraiment répondre. Et visiblement mon état laisse à désirer. Je suis cerné, à cause du manque de sommeil à cause des crises de manque, qui me prennent surtout la nuit. « It’s complicated… But i’m fine. It could be worse, if I’m being honest. » Que j’avoue en haussant bêtement les épaules, et pourtant c’est terriblement vrai. Pour le moment je vais bien. « Being far from my demons isn’t that easy… » Prononcais-je presque pour moi. C’est la réalité. Tout ça, c’était mes démons, et ils m’avaient fait plus de mal que de bien au final. Mais aujourd’hui,mes mains ne tremblent pas, et je n’ai pas l’impression de devenir fou. C’est les pires symptômes sûrement, du manqué. Au fond, j’ai presque l’impression que tout va bien. Presque. « I.. I missed you. » Prononcais-je en la regardant droit dans les yeux, en le pensant vraiment. J’ai sûrement parlé plus vite que je ne l’aurais voulu, mais quelque part, c’est pas plus mal. Ca évite que ça tourne dans mon esprit, encore et encore, comme une vielle mélodie redondante. C’était un fait. Et même si la réciproque n’est pas vraie, au moins c’est dit et elle le sait. Et puis, on parle pas, de ma tentative bancale de désintox.



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≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
--- try again
Wild youth (Marek #04)
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≡ CRÉDITS : (c) ajna
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MessageSujet: Re: Take me back to the night we met » Bashana #04   Take me back to the night we met » Bashana #04 EmptyJeu 8 Aoû - 22:56


I had all, and then most of you,
some and now, none of you.
Bastian & Adriana

Il a l’air surpris de ma réponse à sa question un poil superficielle, et ça m’arrache presque un sourire. J’en suis la première surprise, d’aller bien dans une période comme celle-là. Mais j’ai la chance d’être bien entourée, que ce soit de ma famille ou de mes amis, et surtout j’ai enfin l’opportunité d’avancer. J’ai aussi de quoi m’occuper et me changer les idées : vider la maison, laisser Anton s’occuper de la vente, trouver un appart, maintenir l’équilibre fragile au sein du groupe, essayer cette collaboration avec les Space Boots, finir l’album, passer ce fichu examen pour laisser le statut d’apprentie tatoueuse derrière moi. L’excuse de ma mère ne tient plus, je n’ai plus rien derrière quoi me cacher pour ne pas vouloir faire avancer ma carrière musicale – rien d’autre que mes doutes et mon manque d’envie. Je ne sais toujours pas ce que je veux, mais j’essaie, c’est déjà ça. C’est déjà plus que cet état de larve dans lequel j’étais ces derniers mois, et ça fait un peu du bien. J’essaie donc d’être optimiste par rapport à l’avenir, et je vais mieux – par rapport à ma dernière rencontre avec Bash.

Ça n’a pas l’air d’être son cas, et c’est avec tout mon tact naturel que je me permets de lui faire remarquer. Il semble hésiter, son visage passant d’un semblant de sourire à un air de lassitude profond. Je profite de son temps de réflexion pour mettre en pause la musique toujours diffusée dans mon casque, désormais plus confiante quant à la continuité de cette conversation. « It’s complicated… But i’m fine. It could be worse, if I’m being honest. » C’est compliqué, de quoi ? La question n’est pas si compliquée que ça, la réponse a l’air toute aussi simple. He looks and he feels like shit. Même si je ne suis pas la mieux placée aujourd’hui pour m’inquiéter, je le fais quand même. « What’s wrong, Bash ? » Ça fait quelques semaines qu’on ne s’est pas vu, qu’est-ce qui a pu se passer de son côté durant ce temps ? Il marmonne quelque chose que je ne comprends pas, et mes sourcils se froncent légèrement. Je m’apprête à l’appeler une nouvelle fois, mais il est plus rapide que moi. « I.. I missed you. » Son regard clair s’ancre dans le mien et je ne peux même pas contredire sa vérité avec une remarque sarcastique ou autre. Mes lèvres s’étirent en un sourire malgré moi, mais je hoche la tête. « Don’t say that. » And don’t expect me to say it back. Mon cœur s’emballe quelques secondes, comme s’il s’interrogeait de l’effet que Bash a toujours sur moi. Je finis par pousser un soupir, ignorant la raison pour embrasser la pulsion qui me prend. Je laisse mon formulaire derrière moi, le contexte, le pourquoi et le comment pour me rapprocher du brun. D’abord hésitante je pose prudemment une main sur son épaule alors que mon rythme cardiaque grimpe en flèche, essayant un sourire rassurant au passage. N’ayant pas de contradiction de sa part, et étant déjà perdue dans ses iris bleues et son odeur qui était devenue trop rapidement familière, je finis par l’attirer à moi et me presser contre lui en même temps. « Don’t. » Je ne sais pas lequel de nous deux j’essaie de convaincre, ni ce que j’essaie de l’empêcher de faire mais soit. Je profite de son étreinte quelques secondes, les yeux fermés, comme pour l’inscrire dans ma mémoire. C’est aussi le temps de calmer mes émotions et de retrouver mon côté rationnel. Je reste tout de même proche de lui lorsque je me recule légèrement, posant une main sur sa mâchoire et inclinant son visage pour pouvoir l’observer. Pas de traces de coups ou de blessures, ça me rassure déjà un peu. « Hi. » Je glisse, un sourire plus conséquent sur les lèvres, dans des salutations qui nous ressemblent un peu plus. C’est facile, de retrouver un semblant de familiarité avec lui. « What happened to you ? Are you safe ? » Je ne lâche pas le morceau non plus. J’ai échoué une première fois à m’assurer de sa sécurité pour privilégier la mienne, j’aimerais faire mieux maintenant – s’il m’en laisse l’occasion.

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MessageSujet: Re: Take me back to the night we met » Bashana #04   Take me back to the night we met » Bashana #04 EmptyDim 11 Aoû - 21:42


I had all, and then most of you,
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Bastian & Adriana

Je n’ai jamais eu songer à ce que serait ma vie, si je m’ouvrais vraiment aux gens. Mon cercle personnel était assez restreint, et dans l’unique but de protéger tout le monde, de moi, de ce que je pouvais impliquer. Je n’étais pas tout noir, certes. Mais je ne suis pas un saint, et je ne suis pas forcément la personne la plus fréquentable. Mais ces derniers temps, j’avais pensé que j’avais besoin de gens dans ma vie. C’est sûrement l’absence d’Ana, qui m’en a fait prendre conscience. J’avais toujours eu peur de me rapprocher des gens, de m’ouvrir, de chercher à nouveau à donner ma confiance à quelqu’un à nouveau, de peur de me retrouver encore dans la même situation qu’avec Primrose. Elle est de retour et je lui aie pardonné, mais ce n’est pas si simple. Ce n’était pas simple à l’époque. Puis je me souviens de la manière dont j’avais fini par m’attacher à Ana. Simplement. C’était inattendu. J’étais pas dans l’optique de m’attacher à quelqu’un, mais Ana, j’avais eu confiance en elle, et elle avait tout appris de moi, et puis c’était simple, d’accrocher avec Ana. Au départ c’était simple, avant que tout n’explose, parce qu’elle n’allait pas bien, et que je sais pas gérer les relations humaines correctement. C’est pour ça que j’ai perdu Prim, c’est pour ça, qu’on passe la moitié du temps à se faire la gueule avec Ethann. Mais rien n’est simple, quand on est aussi compliqué que je le suis.


Même le moral, n’est pas simple. Je vis une période compliquée, et c’est clairement la merde, question gestion. Ma vie est un mess, et je le suis tout autant. Je manque de sommeil, de forme. Mes nuits sont peuplées de cauchemars et de crises de manque. Vraiment, parfois je me dis que c’est plus simple de replonger. Mais quitte à chosiir la facilité…. J’ai échoué, plusieurs fois, je tenais quelques jours à peine. La tentation était encore pire que je vendais encore, et c’était sûrement le pire, d’évoluer au milieu de tout ça, tout en essayant d’arrêter. « What’s wrong, Bash ? » Euh, à peu près tout, mais c’est une réponse que je veux lui donner. Elle a sûrement pas besoin de ça, et en même temps, elle semble être vraiment concernée par mon état. « life, as usual » J’avais soufflé, en haussant les épaules. Mais rendons-nous à l’évidence, c’est pas la vérité, et la simple vérité c’est qu’elle m’a manqué, et c’est sorti plus vite que je ne l’aurais voulu, et surtout bien plus franchement, alors que nos regards s’entrechoquent. « Don’t say that. » qu’elle me sort Ana, tout en souriant légèrement à contrario à ses paroles. Je sais pas si j’aurais du être aussi franc, mais bon, les choses sont faites, et c’est comme ça. J’allais soupirer, un peu las, quand elle tend un bras vers moi, et mon épaule. Je la regarde avec un peu d’incompréhension, mais ne bronche pas, curieux de voir ce qui m’attendais. Mais trop vite elle m’enlace, et j’ai besoin de quelques secondes avant de venir refermer mes bras autour d’elle, le temps de comprendre et d’assimiler le tout. On pardonne, on mets ça sur le compte de la fatigue. Dire que ce contact ne remplissait pas mon réservoir affectif, c’est faux. Dire que son étreinte, ne m’avait pas manqué, c’est faux. Même son parfum, parfum que ke prends plaisir à redécouvrir, comme un bout de familiarité que je retrouve, la tête enfouie dans son épaule. J’écoute à peine ce qu’elle me chuchote. J’ai l’impression d’être un animal blessé, abandonné, qui redécouvre le confort d’un certain foyer, auquel il aurait trouvé un peu de douceur. Je retrouvais doucement Ana.


Elle se recule bien trop cite à mon goût, et se met à m’observer sous toutes les coutures, enfin mon visage, creusé et fatigué. Elle s’assure que je vais bien, sûrement. Heureusement, les traces des dernières bagarres ne sont plus visibles. Ca l’aurait sûrement plus inquiéter que ça, et erf, no. « Hi. » Plus les secondes passent plus je la retrouve. C’est si familier, comme si les derniers mois n’existaient pas vraiment, alors qu’ils sont clairement ancrés dans ma mémoire. 60 jours, à peu près, om l’enfer ne m’a jamais parut aussi tangible. « Hi, Ana. » Pas de babe comme j’avais eu l’habitude à l’époque. Chaque chose en son temps. Mais elle revient bien trop vite à la charge. Elle n’a pas changé. « What happened to you ? Are you safe ? » un léger rire s’échappe de mes lèvres à sa question. J’ai pas envie de l’emmerder avec tout ça, mais elle insiste, et je sais que si je lui donnes pas de réponses, elle fera tout pour les avoir quand même. « I started to reduce my drug consommation » Avouais-je à demi-mot, en regardant en bas. C’est difficile d’avouer de vive voix que c’est un vrai problème à régler. Les addictions et leurs démons, sont probablement l’un des pires fléaux. « And it’s quite complicated to deal with. But I’m safe, just dealing with the feeling of lacking something is probably the worst» Mes épaules se haussent. Je suis dans la merde tout seul. Je me suis mis dans la merde en commençant, je ne peux que m’en prendre à moi-même, et je veux pas qu'Ana, me prenne en pitié, alors je fui son regard. J'ai pas envie de voir ce qu'elle peut en penser, bien que ça semble si simple de lui en parler.




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MessageSujet: Re: Take me back to the night we met » Bashana #04   Take me back to the night we met » Bashana #04 EmptyLun 12 Aoû - 1:10


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Je n’aime pas voir mes proches souffrir. D’accord, c’est le cas de beaucoup de monde et c’est la chose la plus niaise à dire. C'est la base des relations, de ce qui fait notre humanité et une vérité simple. Je n’aime pas voir mes proches souffrir, et malgré tout, Bash en fait partie. Je ne sais pas à quel moment exactement il a commencé à faire partir de mes proches. Notre relation, sans qu’on puisse la qualifier vraiment, n’a duré que quelques semaines. Depuis Hannah, je n’ai jamais réussi à me poser dans une véritable relation de couple. Je n’en avais pas envie, et pas le cœur. Je ne suis pas retombée amoureuse, pas vraiment. Bash devait être comme tous les autres : quelque chose d’amusant, de pas compliqué, on se voit et on se chamaille et ça se finit au pieu et c’est tout. Mais entre-temps, j’ai appris à découvrir le brun, sa vie pas facile, et je me suis attachée à sa sensibilité et sa personnalité. Je n’étais pas amoureuse, parce que j’avais déjà commencé à fuir avant. Mais j’aurais pu l’être. Si on avait continué à se voir, s’il n’avait pas autant de pagaille dans sa vie, si ma mère n’avait pas rechuté si violemment. Il n’en reste pas moins que je suis attachée à Bash, malgré tout, malgré les quelques mois de séparation et malgré le fait que je n’aurais sans doute pas cherché à reprendre contact avec lui mais qu’il a suffi du destin pour nous réunir. Il n’a pas l’air bien, reste plus vague que jamais quand je lui demande ce qui ne va pas. Il préfère prononcer les trois petits mots, ceux tout aussi interdits que les trois grands mots, faisant s’envoler les maigres barrières que je m’étais presque inconsciemment fixées en le saluant.

I missed him too.

Je le réalise, comme si j’avais besoin d’une confirmation, lorsque ses bras se referment dans mon dos après que j’ai initié le contact. Mais c’est déjà trop compliqué et je n’ai pas envie et on n’a pas besoin de rendre ça encore plus difficile, et je ne dis rien. Lui non plus. Et l’espace de quelques secondes, c’est un sentiment de bien-être et d’appartenance qui m’habite alors que je suis contre lui. Je suis toujours en l’attente de réponse, tout de même, et c’est pour les récupérer que je me sépare – en partie seulement – de lui. Retrouver la familiarité de son étreinte et de mes habitudes à être handsy avec sa personne est si facile que c’en est affolant. « Hi, Ana. » Ils m’échappent presque, les trois petits mots qu’il a déjà prononcés, mais je maintiens le cap. Life as usual n’est pas une réponse suffisante pour expliquer son état déplorable et j’ai besoin de savoir qu’il est au moins en sécurité. Il rit, élude un bref temps avant d’enfin me répondre. « I started to reduce my drug consommation » Et mes sourcils montent sur mon front sous la surprise, alors qu’il baisse la tête comme un enfant pris en faute. Ce n’est pas une faute. Plutôt le contraire, carrément le contraire même. Lorsqu’on s’est quitté, Bash vendait de la drogue et en consommait régulièrement – ça ou de l’alcool. Savoir qu’il a commencé à réduire, c’est déjà beaucoup, et je suis plutôt très heureuse et soulagée de l’apprendre. Il n’y a pas de honte à ça. Ma seconde main vient se poser de l’autre côté de sa mâchoire, encadrant ainsi son visage. « Bash, it’s a good thing. » Nothing to be ashamed of.

« And it’s quite complicated to deal with. But I’m safe, just dealing with the feeling of lacking something is probably the worst. » Mes lèvres s’étirent en un semblant de sourire triste, et je pousse un bref soupir pour chasser les émotions lourdes qui vont avec. « Yeah, I can understand that. » Ma mère me manque, et certes ce sont deux situations différentes mais je peux comprendre au moins un peu ce qu’il traverse. Le sentiment de ne pas pouvoir se reposer, d’être seul et perdu… Je comprends. « Bash. » Je l’appelle, essayant de capter son attention. J’essaie de sourire de façon plus sincère, plus encourageante, lorsque c’est fait. « I’m proud of you. » Vraiment. Renoncer et se défaire d’une addiction, quelle qu’elle soit, n’est pas quelque chose de facile et demande de grands efforts. « What you’re doing takes a lot of courage and hey, didn’t I tell you that you were stronger than you think ? » Je grimpe sur la pointe des pieds, profite de mon emprise sur son visage pour l’attirer vers moi pour pouvoir déposer mes lèvres sur son front. Il y a une autre partie de son visage, que j’aurais envie d’embrasser, mais je pense qu’on est tous les deux trop préoccupés par d’autres choses pour revenir à ce qu’on avait avant. Pas maintenant. C’est plus par sécurité que par envie que je le lâche complètement après ça, faisant un maigre pas en arrière. Mes mains viennent trouver une place dans mes poches, alors que j’hésite sur les prochains mots. « I… I want to be here, this time. For you. With you. I don’t know if you are, but you don’t have to be alone in this, y’know ? And I… Missed you too, actually. And I’m sorry for how I ended things, you deserved at least an explanation. » Et je ne suis vraiment pas douée pour les excuses, mais c’en était, si on se demandait.

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MessageSujet: Re: Take me back to the night we met » Bashana #04   Take me back to the night we met » Bashana #04 EmptyMar 13 Aoû - 0:38


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Ne pas créer d’attaches, quelque part, c’était sûrement un moyen d’auto défense, de me protéger des au revoir, de me protéger de la douleur que ça engendre. Puis je m’étais trop longtemps dit que je ne méritais pas qu’on me porte de l’attention, que j’étais trop toxique, trop mauvais, trop solitaire. C’était difficile pour moi, de faire autrement, que de penser que je mérite un peu d’attention, et de soutien. J’ai tout perdu si tôt, que c’est difficile de se refaire quand on a 21 ans, et bien ancré dans la vie d’une mauvaise manière. J’ai pas le début de vie d’adulte le plus simple. J’ai des casserole plein les bagages. Mes addictions sont aux plus hauts, malgré ma volonté de tout stopper, pour prendre un chemin plus safe, je ne pars pas avec les meilleurs bagages. Je n’ai pas tant de soutien que j’en aurais probablement besoin pour me maintenir à flot. En résumé, je pars avec des bagages nuls, et c’est uniquement de ma faute. Parce que quand je m’attache je finis toujours par perdre les gens. Y’a qu’Ethann, qui pour une sobre raison que j’ignore, est toujours à mes côtés, depuis plusieurs années, et c’est pas faute de le traiter comme de la merde par moment. Ana, elle aussi elle est partie quelques temps. J’avais plus de nouvelle qu’autre que ce que je voyais sur les réseaux sociaux, parce qu’on ne s’est jamais vraiment dit au revoir, et je n’ai surtout jamais su lui dire au revoir, vraiment. Elle était spéciale, Ana, pour moi. Parce que ça semblait simple et naturel, et que clairement, j’aurais pu lui laisser les portes ouvertes, si on s’était côtoyés plus que ce qui s’était passé, si le timing avait été meilleur. Si nos vies n’étaient pas si compliquées à l’époque. Mais je ne peux pas, ne pas la laisser revenir. Quelque part, je n’ai jamais cessé d’avoir besoin d’elle, parce qu’elle apportait de la lumière au milieu de mon interminable nuit. Elle rassurait mes cauchemars, calmait la tornade dans mon corps, et le bordel dans ma tête. C’était simple. Si simple. Ca devrait être simple de lui parler de cette tentative bancale de rehab. Mais non. J’ai trop la trouille pour ça.


Alors je lui dis qu’elle me manque, et je me perds dans ses bras,

Comme si c’était plus simple.



Tout s’efface l’espace de quelques secondes, le brouillard, la fatigue, la déprime, la colère, les doutes. Je retrouve son contact doux et chaleureux, cette différence de taille significative entre elle et moi, qui m’a toujours fait sourire. Aucune parole ne me vient, juste je me laisse porter. J’imprime ça dans ma tête, au cas où elle devrait me laisser tout seul face à mes démons encore une fois. Toujours cette foutue angoisse qui me tord les entrailles. Je crois que j’ai peur de l’abandon. Mais elle met fin trop vite, à tout ça, sa curiosité, s’infiltrant entre elle et moi. On en vient trop vite au sujet de ma réduction de consommation, enfin de mes tentatives pour la plupart qui ne donnent pas grand-chose, puisque souvent les crises sont trop fortes pour que je résiste. Parfois je tiens bon, parfois non, et j’en ai presque honte, maintenant que j’ai conscience du problème. C’est ce qui me fait baisser la tête, la honte. J’ai honte de ce qu’elle peut penser. Ca peut paraître ridicule. J’étais tellement enfermé là-dedans quand on s’est quittés, j’avais pas tellement envie de m’en sortir. J’avais même envie d’y plonger encore plus, parce que Prim venait de revenir, Ethann ne me parlait presque plus, et elle, encore moins. C’était la méthode la plus simple, me laisser couler au fond du gouffre, un peu plus. Mais j’ai compris qu’il y avait un autre chemin que je pouvais prendre. Je pouvais peut-être m’en sortir. C’était pas sûr, mais peut-être. Je pouvais essayer, mais tout ce que j’entreprends échoue en règle général, et ça n’a pas loupé. « Bash, it’s a good thing » qu’elle dit Ana, en entourant mon visage de ses paumes chaudes. J’hausse les épaules, un sourire confus sur les lèvres. J’en suis pas persuadé, c’est l’enfer tu sais. Pensais-je.


Je me prends à lui expliquer les choses, à lui expliquer que c’est compliqué de gérer le manque, de ce corps trop ancré dans l’extase et le calme que m’apportait ces lignes de poudre blanches, ou ces cônes d’herbe, qui se consumaient entre mes lèvres. « Bash. » Sa voix est délicate, douce, posée. Plus que jamais. Elle est encore plus à l’écoute que jamais, Ana. Elle sourit même. Je ne la mérite pas. Je mérite pas tout ça., pense mon cerveau saboteur. Je finis par remonter mon regard dans le sien. « I’m proud of you » Mon rythme cardiaque augmente. J’ai jamais entendu ces mots. Et je pense que ça me fait quelque chose. Je pense pas avoir besoin d’une approbation, mais la sienne me conforte. Peut-être que j’ai fais le bon choix au final. « Thank you. I-It means a lot. » Je souffle, totalement mis à nu. Mais elle me connait Ana. « What you’re doing takes a lot of courage and hey, didn’t I tell you that you were stronger than you think ? » Elle l’a fait, le soir où elle a tout découvert. Elle m’avait dit que je pouvais m’en sortir, et quelque part c’est confortant, et ça fait du bien. Elle se hisse sur la pointe de ses pieds, pour embrasser mon front. Unexpected, but very cute. « It also takes a lot of energy. You did, thanks for believing in me when I did not. » Elle se recule, et je viens refermer mes bras contre mon buste, par reflèxe. Laissant ses mots venir combler le manque que j’avais éprouvé ces deux derniers mois. « I… I want to be here, this time. For you. With you. I don’t know if you are, but you don’t have to be alone in this, y’know ? And I… Missed you too, actually. And I’m sorry for how I ended things, you deserved at least an explanation. » Et encore une fois c’est mon coeur qui s’affole, et qui ne cesse de battre la chamade. Je lui ai manqué, et elle est désolée, et elle veut être la pour moi. Et je pense que personne ne m’a jamais dit de telles choses, et quelque part, ça me conforte. Je suis plus tout seul, et j’ai pris les bonnes décisions. « Then, stay. Stay this time, be there. I want you to be there, with me. It won’t be easy, you know. I’m a huge mess sometimes, and you might not wanna see this, but yeah… I want you there.» Je réponds en triturant les manches de mon haut, manche qui d’ordinaire servaient à cacher les bleus, aujourd’hui j’en ai pas heureusement. « Also, for the last time. It’s okay. I was very pushy, and needy, and I didn’t understand you needed time, because what you we’re going through was hard. I’m sorry. » Ajoutais-je, en y repensant. J’avais besoin d’aide à l’époque, c’était la merde, mais j’avais forcé, et elle n’avait pas besoin de ça à l’époque, et je ne le comprends que maintenant, parce que tout se mets en place. « I’m glad you’re back. I wasn’t alone, but kind of, and the fact that you believe in me, is a good thing. It means a lot. » Confessais-je en venant capter son regard. J’ai peut être une chance de m’en sortir vraiment. Je dois la saisir. I’m not alone anymore. Et rien que pour ça, je me ravance, pour de nouveau, l’étreindre. Moins longtemps, mais en remerciement. « I hope you’re ready, i can be a huge pain in the ass sometimes. » C'est l'enfer, mais peut-être que ce sera moins compliqué, avec son soutien.




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MessageSujet: Re: Take me back to the night we met » Bashana #04   Take me back to the night we met » Bashana #04 EmptyMar 27 Aoû - 18:54


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some and now, none of you.
Bastian & Adriana

« Thank you. I-It means a lot. » A lot means a lot, these days. Je me contente d’acquiescer, appuyant mes paroles d’un geste, avant d’aller embrasser le sommet de son crâne. C’est assez étrange, cette soudaine barrière entre nous, mais nécessaire. Même si je regrette la manière dont les choses se sont terminées, nous avons tous les deux changés dans ce court laps de temps et on ne peut pas reprendre notre relation comme elle l’était précédemment. Je n’en ai pas vraiment envie, sans avoir vraiment réfléchis à la chose. Je suis déjà à la recherche d’un équilibre, je fais de mon mieux pour réfléchir à tout et prendre les meilleures décisions, de mon mieux pour aller mieux aussi. Bash est aussi en reconstruction, et on serait beaucoup trop abîmés et messy pour être vraiment ensemble. Je ne voulais déjà pas de ce rôle de la fille qui lui permet de voir la lumière à l’époque, et je n’en veux toujours pas aujourd’hui. Être une amie, oui, en revanche. « Then, stay. Stay this time, be there. I want you to be there, with me. It won’t be easy, you know. I’m a huge mess sometimes, and you might not wanna see this, but yeah… I want you there. » Un mince sourire désolé s’esquisse sur mes lèvres. Ma voix se fait à peine chuchotement, parce que les souvenirs sont toujours douloureux. « Yeah, I know. My mom was sick, it’s never really pretty. » Ce n’est sans doute pas la même chose, Bash en manque et ma mère malade à cause des médicaments, mais la maladie ça ne reste pas beau à vivre – de tous les côtés. L’un des côtés est moi repoussant Bash de façon peu sympathique, sans explications, et je me suis excusée pour ça et il en fait autant. On a besoin d’apprendre à communiquer mieux que ça, de toute évidence. Plus tard.

Je suis un peu surprise lorsqu’il engage un mouvement et me sert dans ses bras, même si l’échange est relativement bref et que j’ai à peine le temps de poser une main dans son dos qu’il a repris sa place initiale. « I hope you’re ready, I can be a huge pain in the ass sometimes. » Je lève légèrement les yeux au ciel, alors qu’un sentiment inconfortable s’installe dans mon estomac. Comme une impression de déjà vu. « Right. » He already said that when I suggested that we could be friends, back then. « Bash. You need to understand that I can’t be here for you as much as you might need me. I’ve still got shit to handle, we’re selling my mom’s house, I need to get back to music… » Et je suis aussi impatiente d’avancer dans cette partie de ma vie qu’effrayée. J’ai la chance d’être entourée, et j’aimerais que Bash le soit aussi. Mais je suis réaliste, aussi, et j’ai beaucoup à faire en ce moment et je ne pourrais pas être disponible à la seconde où il aura besoin de moi. « We’re friends, and I’m available, but know that a relationship works two ways and I’ve got my own life. » Je le préviens, pour éviter qu’une nouvelle forme de dépendance ne s’installe. Il acquiesce, mais je vois sa pomme d’Adam bouger de haut en bas et sa déglutition difficile. « I’m sorry. But I’m here, I promise. » Et même si ce n’est pas à la hauteur de ses espérances, I keep my promises and I intend to keep this one.

la fin

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