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 the ultimate high school drama movie ☾

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 Y0ixfR9

≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyLun 4 Mai - 20:10

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
Envolées toutes traces de colère quand je vois sa tête. Pas parce qu’il a un talent naturel pour me calmer – plutôt le contraire – mais parce qu’il est moche à regarder. Ça ne sert pas à grand-chose que j’aille tâter la boursouflure et je me mords légèrement la lèvre lorsqu’il ferme les yeux et que je m’en rends compte, c’est trop tard et c’est fait. L’idée c’était qu’il rentre directement s’en occuper, et on finit par se mettre en chemin après la presque promesse de rester calme, ou du moins de ne pas l’envoyer promener. C’est parce que je n’ai pas envie de parler de mes affaires que je commence à rager sur Ashley Lynch à la seconde même où il lance le sujet, acquiesçant vivement lorsqu’il veut bien accorder de la jugeote à mes actions – merci, la prochaine fois je dirais que j’ai un petit mot d’excuses de Bart Wiley avant de céder à l’envie de maraver la reine des abeilles, ça va être chouette. J’enchaîne sur Smith, qui me pourrit mes lundis dès huit heures du matin, parce qu’en plus d’être nul comme prof il est con comme personne et ça m’énerve, rah qu’ça m’énerve. Je demande au principal intéressé s’il y a une raison de l’acharnement contre lui, après tout je viens de débarquer et il y a peut-être une histoire avec le prof d’histoire. Bad pun, moins dix points de vie merci. « I… Don’t think I pissed him off except that I might be a little bit sassy sometimes? » Je pousse un soupir, excédée. « Yeah but that’s you! » Création du squad de défense de Bartholomew Wiley, Président : Leo King, Vice-Président : Mila Kowalski. « But I think there’s only one explanation. Racism. » Autre soupir – plus rageur, suivez donc les nuances. « Fuck. » Honnêtement, je n’osais pas m’égarer sur ce sujet-là, n’y étant (pas encore) sujette, mais s’il amorce l’idée c’est qu’il y a déjà pensé. « Do you know if others… Well, if you’re the only one he treats that way? Can’t we find a complain or something? » Voilà, quand je ne pense pas au meurtre de Smith je pense à comploter pour le faire renvoyer. Et ça ne fait qu’une semaine, deux cours puisque j’ai eu la chance d’en louper un. Il va sérieusement falloir que je me mette à la méditation ou au yoga, je ne vais pas durer l’année sinon. Je lève les yeux au ciel à la suite de sa réflexion – c’est définitif, Smith est juste con. Même si les élèves n’ont pas les mêmes opinions que lui, il est censé être plus intelligent et les éduquer ? Le débat, l’opinion, ça se discute, j’en sais rien mais merde, get your shit together man. Il m’énerve grandement, ce petit abus de pouvoir, et ça m’énerve aussi grandement de sécher une colle.

J’impose un petit détour au fast food du coin pour récupérer de la glace, et je râle encore parce que forcément il y a quelques têtes du lycée – j’imagine – qui nous regardent. Je blâme Bart sans même penser que c’est peut-être moi qui les intéresse, parce que c’est sûr que c’est pas le cas même si j’ai encore la tenue de sport imposée. Non, faut pas oublier que je suis en présence d’une célébrité. « Believe me, I wish I could be invisible. The most annoying thing is that I don’t fucking know who they are. » Eh, il parle même comme eux, c’est beau. ‘Non, je n’ai pas demandé la gloire et j’aimerais bien vivre une vie normale, aimez toutes mes photos sur Instagram sinon je pleure’. Je lâche un rire sarcastique. « Do you think it would change something if you did? » Si on n’aime pas ça, c’est toujours chiant d’être au centre de l’attention – sauf si on le désire ? Dehors, je vide le soda pour lui offrir les glaçons, et c’est un échange qui se fait ensuite puisque je récupère son skate. Ça fait un petit moment que je n’ai pas roulé mais c’est comme le vélo… Ça ne s’oublie pas. (Ok là du coup l’expression est nulle.) « I had no idea you were skating. Since when? » Je fronce les sourcils, le temps d’y réfléchir. Un des cousins d’une copine a débarqué un été, on a commencé à traîner au skatepark et yada ? « Uuuh. I started the summer before, well, my middle school, when I was 12? » Le système scolaire polonais diffère de l’américain, sans grande surprise, je ne pense pas qu'ils commencent le collège à 12 ans ici donc je préfère préciser. « I asked for a bike here, but I might change my mind. » Le vélo n’est pas forcément plus rapide et le skate est bien plus pratique à transporter. Je pensais que j’aurais plus de distance à parcourir, mais au final ça se fait plutôt bien. Je sens le regard persistent de Bart et même si je sens mon palpitant s’affoler, j’esquisse un sourire amusé alors que je tente un regard en coin. « Since when do you skate? » C’est poli de faire la conversation, paraît-il. Et s’il connaît des endroits sympas, je prends, on pourra y traîner avec ma blonde.

Parce que je n’avais pas fini de vider mon sac, je continue : le lycée américain. « You could have stopped at American and make it plural. » Et il m’encourage, RAH, Bart, tu peux pas me faire ça. « Don’t encourage me, I don’t want to get deported just yet! » J’élabore et, avec un geste trop brusque, bascule dangereusement sur la planche. Elle est notée, la petite mimine de Bart dans mon dos pour me retenir et mes joues qui rosissent presque immédiatement, mais je ne dis rien et continue mes babillements, lançant les siens par la suite. « I have another word to resume all this shit. Capitalism. » Et il se lance dans une rhétorique pour me convaincre, comme si j’en avais réellement besoin. J’échappe un rire amusé pour le dernier, levant les yeux au ciel alors que je ne suis même pas ennuyée. « Urh, fuck, you’re right Cycero. » Je ne sais pas commence ça se traduit, Cicéron, en anglais – enfin, ça ressemble vaguement à ça, il a la ref où il ne l’a pas, il n’aura qu’à demander à Leo sinon. « Sometimes, I think the other way around. People always struggle with self confidence. Nobody is self confident enough and deep down, they know it. » Je presse mes lèvres l’une contre l’autre, y réfléchissant sérieusement – et bon sang, j’aime assez le fait de pouvoir discuter de ce genre de choses avec Bart, c’est très satisfaisant. « I don’t know if it really is about self confidence… I mean, it’s part of the problem. But I think that it’s much more easier to just fit in? If you’re like everyone, if you don’t mind liking the same stuff as others… You don’t have to ask yourself the hard questions to find out who you really are. Being shallow and ignorant is easiest way to live life, some people are happy with that. » On aurait dû se croiser en cours de philo ? Peut-être. Mon principal problème, en ce moment, c’est que j’ai justement envie de ‘fit in’ pour qu’on me fiche la paix, et que je ne suis pas certaine d’exactement savoir où je veux qu’elle soit, ma place. Les quelques personnes que j’ai réussi – ok, bon, pour la plupart Dawn a réussi – à copiner sont sympathiques, avec naturellement quelques défauts j’imagine. C’est pire que choisir des alliances dans Game of Thrones, ce bordel. « […] But, you and I are nothing. We are useless to overthrow something which is so… normal that it became a tradition a long time ago. This is how Americans are. After all, this country was built like this. » Je lâche un rire et hoche négativement la tête. « Woaw, thanks, I feel so much better Bart! » Nous ne sommes rien, on ne changera rien, quelles délicates vérités à entendre ! « I don’t want to start a revolution, I just don’t want to be part of the game. » Soupir. Et c’est bien parce que je n’ai pas envie de faire partie du jeu que je parle de ce que j’ai pu en apprendre aujourd’hui ? Le comportement du brun change considérablement lorsque je mentionne son meilleur pote. Je fronce les sourcils alors qu’il m’invite à descendre du skate, le fixe avec un faux air impassible ensuite. J’ai touché la corde sensible. « What? Where did he heard that? Leo’s my bestfriend, he would never brag about anything, even with me. If there was something, he would have told me but he didn’t. Nothing happened. You can’t believe everything especially when it’s rumors. » Je hoche la tête, me recule légèrement pour être hors de sa portée – ça c’est plus pour la sécurité de mon petit cœur, je ne vais pas mentir en disant que ça ne me fait rien de le voir comme ça. « Look, I’m not saying he did. I’m saying that Bailey told me Leo talked about it this morning while smoking in the girls’ restroom, and Leo and Ginny just came from it when I first saw them, so… Parts of it may be true. » Je n’ai pas spécialement envie de me prendre le chou avec Bart là-dessus, mais après j’aurais peut-être pu être plus clémente dans mes paroles. « Mila, this is what they do everytime here. Spreading rumors, twisting the truth. I’m a hundred percent sure he’d never have said something like this. » Je hausse les épaules sans répondre. D’accord, mais il a quand même dû glisser un truc pour qu’on en arrive-là.

Je n’enfonce pas le clou, m'apercevant qu’on est arrivé devant chez lui. Je m’excuse d’avoir autant parlé et lui demande comment ça va, le visage. Il a l’air blasé et ça m’énerve un peu. « It’s alright. I don’t know. It’s almost water anyways. » Je plisse les yeux, c’est rouge et humide et toujours gonflé, je ne suis pas certaine que mon système D est fonctionné. « It sure isn’t pretty-er. » Il récupère son skate et me regarde froidement, j’en grimace un peu. J’ai encore merdé ? Yes, congrats Mila. « You can’t talk about Leo like this. Trust me, he never said a goddamn word. I know he likes Dawn but that’s all. » Je n’ai le temps de rien dire qu’il a déjà claqué son ‘au revoir’ et me tourne le dos. Fuck. « Are you mad at me?! » Bah ouais, c’est plutôt évident. J’échappe un long soupir alors que la porte se referme dans son dos. « Fuck. » C’est un peu mon état d’esprit jusqu’à chez moi. Et c’est définitif : je hais les lundis. Je suis la première arrivée chez les Jaroszewicz-Kowalski, alors j’en profite pour aller prendre la douche bien méritée et enfiler des vêtements confortables. Ce sont Hanna et Piotr qui arrivent les premiers, alors que je me suis échouée dans le canapé. « Hiiii! I hate my life. » Je les accueille, mon petit frère répond d’un « urf » à peine compatissant alors que Hanna a l’air plus concernée. « Oh honey, come here. » Je file dans les bras qu’elle ouvre, toujours surprise de découvrir ce côté de plus en plus affectif maintenant que j’ai des personnes capables de m’en donner. Je lui raconte ma journée avec un peu moins de véhémence que lorsque j’ai discuté avec Bart, parce que j’ai eu le temps de décompresser sous la douche et que la fin de la discussion avec le footeux m’a mis un coup au moral. Hanna écoute attentivement, prête à glisser un mot doux ici et là, mais son expression change lorsque je lui dis que j’ai eu une retenue – et surtout que je n’y suis pas allée. Et je comprends. Si la situation n’est pas facile pour moi, encore moins pour Piotr, cette nouvelle dynamique de parents à intégrer… Ce n’est pas facile pour eux, d’embrasser toutes les facettes de la parentalité. Ça va lorsque tout va bien et qu’on ne fait pas d’erreur, mais là mon comportement est typique de la ‘bêtise’ qui mériterait d’être au moins nommée, mais ça risquerait de balancer l’équilibre de confiance qu’on installe depuis quelques semaines. Je me sens obligée de la rassurer et de lui dire qu’elle a le droit de me gronder, même si elle ne le fait pas parce qu’elle estime que j’ai déjà conscience de ce que j’ai pu faire.

On finit par sortir nos devoirs, avec Piotr. Dawn n’a pas l’air plus heureuse lorsqu’elle rentre. Je vais lancer une pétition pour faire annuler les lundis. Hanna joue une nouvelle fois à la pommade, j’écoute d’une oreille distraite alors que je commence à préparer le repas. La blonde sort de quelques deux heures passées avec Leo à bosser sur leur papier et c’est une catastrophe – aussi bien au niveau de l’attention du garçon que l’avancée du bordel, ils ont au moins réussi à se mettre d’accord sur un plan. J’essaie de la rassurer en lui rappelant qu’il nous reste deux semaines, ça n’a pas l’air de bien fonctionner. Dawn attend que Hanna soit sous la douche pour me faire part des événements moins cool : les regards, la rumeur, une nana qui s’est installée nonchalamment à leur table pour savoir si c’était vrai. Je pousse un soupir, essaie de la mettre au courant de ce que je sais – entre Bailey et Bart… « I feel like this is my fault. » Je finis par dire, Dawn se met à rire avant de froncer les sourcils en voyant que je suis sérieuse. « What? Why? How? » Je hausse les épaules, échappe à son regard en me concentrant sur les légumes pour éviter qu’ils ne crament. « Well I teased you about it… » Je peux blâmer Leo pour en avoir parlé à ses potes, j’ai passé la première période d’aujourd’hui à enquiquiner la blonde à la moindre occasion. Merde, c’est même la première chose que j’ai dit à Bart ce matin. Elle se marre encore, Dawn, puis elle se lève et vient me câliner – j’étais pas prête mais j’accepte. « You’re my sister. It’s as much your right as it is your duty. » Je plisse les yeux, à peine convaincue, alors qu’elle me lâche. « Don’t worry about it, okay? They’ll talk and it’ll die down in a day or two. We’re not exactly popular, people will get bored easily and they’ll pass to the next cheer or football drama. » Elle a probablement raison, je laisse tomber avec un autre soupir. Szymon débarque quelques minutes avant que le repas ne soit prêt, nous salue avec chaleur et d’une voix trop forte, râle qu’il était chaud pour commander des pizzas mais que ça sent bon.

La soirée est plus détendue. J’avance mon devoir de relations internationales, Dawn se lance sur John Adams, Piotr a déjà terminé les siens – et non il ne veut pas nous aide, il n’est pas sympa. Je surveille l’heure distraitement jusqu’à ce que ce soit l’heure pour lui d’aller au lit. Il est en train de rire comme un gueux au salon et ça me fait froncer les sourcils. « What are you watching?! » Des gens dépoilés dans un ring, en train de s’insulter ‘gentiment’ au micro. Il n’a pas de sous-titres, Piotr, je ne sais pas ce qu’il arrive à comprendre ni pourquoi il trouve ça drôle. « Wrestling. This estimated forty years old man just called this mountain of muscles a bitch. They’ve biped the word but I heard it. It’s hilarious. » Ah. Cet enfant est trop intelligent pour son propre bien – ou le mien, surtout. J’échappe un long soupir, jette un regard mauvais à l’écran – vraiment, c’est ça que vous enseignez à la jeunesse homme d’environ 40 ans ?! – avant de reporter mon attention sur mon petit frère. « All right. I’m not sure you should learn English that way… » Il râle devant mon hésitation. « But it funny! » Il y a un truc encore plus drôle que ça : le sommeil. Il me laisse le coucher, je retrouve Dawn et mes devoirs ensuite mais la concentration est perdue. Je sors mon portable, ouvre la conversation avec Bart mais hésite. Je ne sais pas trop quoi lui dire, je n’ai pas non plus envie d’envenimer les choses en relançant le sujet ou lui rappelant que j’existe et qu’il ne m’apprécie pas. Je pourrais terminer le diaporama et me servir de ça comme excuse pour lui parler. Mais ça fait un peu désespérée. J’en suis à mon – sans doute – énième soupir quand Dawn repose son bouquin pour se tourner vers moi. « Okay, what’s wrong with Bart? » Je lève un sourcil en sa direction. « What? » Elle a des yeux bioniques ou elle lit dans les pensées ? « You keep looking at your conversation with him. What’s wrong? » Yeux bioniques. Je grimace. « I think he’s mad at me. I kind of… Trash talked Leo – kind of! It wasn’t mean, but… He got defensive and yeah, I don’t think he’s very happy with me. » Elle me fixe, pose ses mimines sous son menton alors qu’elle cligne exagérément des yeux – Gosh, elle est insupportable quand elle le veut. Ça, ça veut dire que j’ai la liberté (l’obligation) de continuer. « And it pisses me off. I like spending time with him, like before that we walked home together and we talked and he lend me his board and it was cool! » Dawn commence à rire avant même que je n’ai terminé de parler. « Oh, Mila! My poor, poor, Mila! » Qu’elle se moque en se redressant sur son lit. Je grogne mon mécontentement. « Stoooooop I hate you, don’t say I like him I don’t! » Parce que si elle a décidé que c’était mon droit et mon devoir de l’emmerder avec Leo, elle sera la première à s’auto-appliquer la réciproque. « You said it yourself you big baby. » Je hoche négativement la tête, incapable d’y croire. « Fuck. » Mon seul argument la fait rire. On débat quelques trois minutes pour savoir si c’est une bonne idée de lui envoyer un message, mais comme on n’arrive pas à une conclusion certaine je ne le fais pas. On se décide à éteindre et dormir. Comme d’hab, je perds la blonde au bout de quelques minutes alors que je m’agite dans mon lit. Je finis par me relever, une vingtaine de minutes plus tard, et attrape mon ordinateur pour aller travailler dans le salon. Il est minuit passé quand j’envoie un mail à Bart – avec le diaporama, et sans messages après. C’est dans la chambre de Piotr que je finis par m’endormir, sur le matelas d’appoint installé exprès pour moi et qui lui sert plutôt de bordel à jeux.

C’est aussi mon petit frère qui me réveille, le lendemain, en me secouant sans aucune délicatesse. « What are you doing here? Do you actually enjoy sleeping in poor conditions? » Jijdieojde pourquoi tant de haine dès le matin. « Fuck off. » Il ne comprend pas que j’ai pris l’habitude de dormir à ses côtés et que sa présence m’apaise, interprète mes preuves d’amour pour une pure folie, quelle saleté. Il s’indigne que je l’envoie promener, file dans la cuisine et il est déjà en train de me cafter à Szymon qui exagère l’outrance à la perfection en l’écoutant. « Mila did what?! How dare you speak like that under my roof, young lady? » Je lève les yeux au ciel et essaie de ne pas trop sourire pour ne pas vexer Piotr, mais lui aussi comprend qu’on se moque de sa poire et décide de ne plus nous parler de tout le repas. C’est un petit-déj comme un autre, ni rapide ni trop long, un vrai repas dans une vraie famille. Je prends le soin d’emballer une gaufre dans du cellophane pour Bart, ignore le très subtil « Is that for your boyfriend? » de Dawn qui choque presque les parents avant d’aller faire mon sac. Szymon nous dépose devant le lycée en nous souhaitant une bonne journée. Pas de Frances qui nous attend au casier de la blonde, aujourd’hui, mais les regards et les murmures alors qu’on avance sont un poil trop insistants et je fronce les sourcils. « Are you… Sure about what you said yesterday? About it dying down? » Je demande à ma sœur alors qu’elle dépose certains de ses bouquins dans son casier. Elle hausse les épaules mais garde les lèvres pincées. C’est lorsqu’on file à mon casier qu’elle répond. « I don’t think they’re looking at me, Kami. » Qu’elle emploie le polonais et mon vieux surnom ne me rassure qu’à peine, parce que j’ai aussi entendu mon prénom marmonné pas si discrètement à une oreille. Mon palpitant s’emballe alors que je m’inquiète du pourquoi. Est-ce que Swann a finalement décidé de publier sa vidéo hier, est-ce que Ashley a frappé, à quelle sauce vais-je être mangée ? On file en direction de la classe de Smith et je fais de mon mieux pour ignorer nos camarades – j’ai déjà Smith à affronter. On croise Bart et Leo quelques mètres avant d’entrer. J’échappe un soupir. « Hi. » Je les salue, avant d’attraper la gaufre dans la poche avant de mon sac pour la tendre au plus petit. « Peace offering? » Bon, il est à l’heure donc il a sans doute eu le temps de manger cette fois. Mais le présent est ce que j’ai annoncé : une offre de paix, avant qu’il ne croule sous les petits dessins idiots. On n’a pas vraiment le temps de discuter, Smith sort de sa salle et est déjà agité, beugle mon nom alors qu’on n’est à même pas deux mètres de lui. « Kowalski! » Je grimace. « Aaand it was nice knowing you. » Son rendez-vous chez le principal d'hier et ma non-retenue risque de ne pas si bien passer.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

≡ POSTS : 414 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 68309eef1396d5c6e8245dc6b145f63f
≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 CGRqIuX

Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyMer 6 Mai - 4:07

And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

« Do you know if others… Well, if you’re the only one he treats that way? Can’t we find a complain or something? » Tu hausses les épaules. Tu n’avais pas vraiment réfléchi à ça étant donné que tu n’es pas du genre à aller faire de la délation en allant te plaindre aux autorités supérieures. Smith est un con, il t’a dans son viseur depuis que tu es arrivé à Lincoln High et compte tenu de ses opinions, ça ne t’étonne pas qu’il ait des préjugés, mais tu n’en as jamais discuté avec d’autres personnes à l’extérieur. « I don’t know. I don’t think I’m the only one. But I’ll ask around. » Mila t’embarque avec elle au fast-food, tu n’as pas le temps de protester que tu es déjà à l’intérieur du resto. Vous vous faites encore une fois dévisager et la brune balance tout sur le dos de ta réputation. Pourtant, elle n’est pas si bonne que ça, comparé à d’autres, tu es plutôt effacé pour un joueur de l’équipe de foot. « Do you think it would change something if you did? » Alors que tu avais précédemment répondu en dévisageant les gens pour les forcer à détourner le regard, tu reportes ton attention sur la Polonaise avec un sourire en coin. « I’ll tell you once I’ll be invisible. » Puis en moins de temps qu’il n’en faut pour hurler Smith à plein poumons, vous êtes déjà de retour dehors et la brune change le contenant de son soda pour te refiler ses glaçons. Elle t’emprunte ta board et tu ne t’y opposes pas du tout, curieux au fond de toi de la voir tenir dessus. Tu es plutôt impressionné, donc on peut remettre la discrétion au placard. Mila te grille et te sourit. N’ayant honte de rien, tu lui renvoies son esquisse. « Since when do you skate? » Son allure est n’est pas très rapide, il faut bien que tu suives même si tu dois faire de plus grands pas pour la rattraper. « Uuuf…. Hum… I started in New Mexico, around the same age I think? I can’t really remember. The roads were so shitty in Las Cruces. I had to stop multiple times.  » Oui parce que, qui dit nids de poule, dit grosses gamelles. Ça va, tu ne t’es jamais rien cassé. Par contre, tu ne comptes plus les fois où tu es rentré en sang chez toi avec de très jolies plaies. Mais c’est un blasphème de porter des protections, alors tu n’en as jamais mis. Tu n’es même pas certain d’en avoir d’ailleurs. Vous partez ensuite dans un débat parce que Mila continuait de rant contre le système éducatif Américain. Enfin… Surtout les gens qui le peuplent. « Urh, fuck, you’re right Cycero. » Tu siffles entre tes dents, avant de laisser passer un petit rire sarcastique. « Please, not him. He supported the Roman Republic which was… the founding principle of social classes. » Elle a raison, t’es un gros nerd. En tout cas, vous en venez à vous étaler sur l’attitude de vos camarades et vous avez la même opinion, bien que tu cherches à l’approfondir étant donné qu’elle découvre votre système et que visiblement, il semble pitoyable à côté de celui qu’elle a toujours connu. Oui, certains se plaisent à être ignorants et superficiels. « Yes, they are because they’re too afraid to be left alone. So it’s easy to please whoever you want when you just have to follow the elite When you don’t, you’re just… a misfit and an easy target. » Et c’est clairement ce que vous êtes. Mais si tu as rejoint un groupe d’idiots, il n’en demeure pas moins dépourvu de leader. Tu sais qu’il y a du bon dans le quatuor scandaleux qui compose l’équipe de football que tu aimes fréquenter. Si tu ne suis pas l’élite, tu es un outcast et donc tu es plus facile à bully. « I don’t want to start a revolution, I just don’t want to be part of the game. » Effectivement, tu as un peu démoli ses rêves à Mila – même si elle n’avait pas beaucoup d’espoirs en l’Amérique déjà depuis son arrivée, mais compte tenu de son caractère et du tien, autant lui dire directement que vous n’êtes pas faits pour vous complaire dans la hiérarchie idiote que construisent les élèves du lycée par pure tradition depuis des générations. « Sorry. » Tu t’esclaffes légèrement avant de reprendre. « This is exactly why you’ve no choice. If you don’t want to start a revolution, you must take part in this shitty game. This is how it works and yes, that’s crap. » Tu pourrais renvoyer l’impression que tu défends tout ça, alors que pas du tout. Donc tu conclues : oui c’est d’la merde. Monde de merde. Merci George Abitbol. Ensuite, elle va beaucoup trop loin à ton goût. Notamment en accusant Leo d’être presque du même genre que les gens que vous accusez. Tu le défends, parce que tu sais pertinemment qu’il n’est pas comme elle le prétend. « Yes, he always smokes in the girls restroom but that doesn’t mean he said anything like this. » Leo, se venter ? Tu aurais pu ricaner parce que s’il y a bien une personne qui n’est pas de ce genre-là, c’est bien lui. Tu n’es même pas certain qu’il en connaisse la définition. Tu es légèrement agacé, donc l’envie de rentrer devient pressante et tu te détournes après de brèves salutations en ignorant sa dernière question.

Tu es tout seul chez toi. C’est étrange d’arriver avant Kohana qui d’ordinaire s’empiffre en rentrant de l’école, dans la cuisine. Tu décides de prendre entière possession du salon et de travailler sur la table basse après avoir cherché ton ordinateur, tes bouquins et un sac de petits pois congelés. Tu as plusieurs livres à lire pour le lundi suivant, notamment parce que tu vas reprendre les cours de littérature. Malgré ta dominance scientifique, il y a des matières principales auxquelles tu ne peux pas échapper. Tu vas devoir te grouiller pour ne pas passer pour un blaireau en avouant que tu n’as rien lu en rapport à ton cours. En attendant, le sac de surgelé appuyé contre la joue, tu essayes de travailler sur ta chimie pour en être débarrassé, tout comme plusieurs équations en mathématiques et l’étude d’un cas en biologie. Tu as un peu du mal à te concentrer compte tenu du fait que la discussion avec Mila ne s’est pas bien terminée. Tu bloques sur une analyse et alors que tu es coincé, tu fouilles sur internet des informations qui pourraient te sortir de là, mais Leo tape à la fenêtre du jardin. Tu lèves les yeux avant d’aller lui ouvrir. « What happened to your face? » Tu sens que tu cette question va revenir assez souvent dans les prochains jours. Alors tu te contentes d’arquer un sourcil en répondant. « I didn’t ran faster enough when a mammoth herd was chasing after me on Quintara street. » Tu soupires à la fin de ta phrase, il hausse les sourcils en scrutant le début de bleu. « Damn ! » Tu hoches la tête en roulant des yeux, puis tu t’écartes pour le laisser poser ses affaires. Il a déjà un joint à la main, il ne rentrera pas tout de suite, ça se devine. « Wassup bro? » Tu mets un pied dehors et le rejoint pour aller t’asseoir sur l’un des bancs du salon extérieur, mais il tire une tête de trois kilomètres de long. « Who died? » Il hausse les épaules. « I just finished working with Dawn. » Il allume son bâtonnet magique d’un geste habitué en évitant soigneusement ton regard. « So ? » Tu croises les bras, avachi à côté de lui. « I think she was starting a fight. » Tu fais une grimace qui ressemble plus à de la surprise qu’autre chose, tu fronces les sourcils. « No way? Against who? You? » Tu ne peux pas retenir un petit rire. « Come on! You’re unable to focus more than five minutes but still. » Il tire plusieurs latte avant de te tendre son joint. « That’s exactly why she was pissed. She said that you almost finished your essay with Mila but… Well I don’t even know where we are. » Tu ne détournes pas les yeux de son visage en te saisissant de son offrande. « You know that’s bad, right? It’s a teamwork. Pull your fingers out! At least do it for her, I don’t know. » Pendant que tu fumes, il poursuit, le regard rivé sur le sol. « Yeah… She even brought me candies but she didn’t gave them to me. She said I didn’t helped enough. » Tu ricanes et manque de t’étrangler avec la fumée. Elle a vraiment essayé d’acheter ses services. Le pire, c’est qu’elle t’a écouté avec tes conseils tout pourris. Tu t’humidifies les lèvres en essayant de te calmer pour reprendre d’un air plus sérieux. « You stare into space all the time, dude. Get your shit together. Not just for her this time, for you too. I mean… Imagine repeating a year and watching us being graduated. » Il roule des yeux. C’est pas la première fois que tu lui dis. Il souffle. « Yeah, no shit. » t’en profites donc pour le secouer un peu. « Do you have homework? » Tu t’attends à ce qu’il développe. « Yeah? » Mais non. ‘Faut pas trop en attendre venant du roi, passé dix-neuf heures. « … Bro, I shouldn’t have to ask you in what subject… » Il grogne et répond en s’installant un peu mieux. « Maths, maybe, I think. Latin, obviously and… something else… » Tu te facepalm en lui rendant son joint, tu t’exclames, comme si t’allais t’énerver. « Dude! You’re worse than Reese Wilkerson. » C’est une référence horrible et apparemment il l’a, vu ce qu’il te répond. « Shut it. I really need to pull myself together. » Yes, you have to! Tu évites de le lui dire avec un regard insistant. À la place vous profitez d’un petit silence, jusqu’à ce qu’il te repasse la clope pour que tu lui demandes quelque chose qui n’a rien à voir. « Did you invited Dawn on a date? » T’as l’impression de le sortir d’un demi-sommeil. « What? No? Or at least I can’t remember either. » il laisse retomber sa tête en arrière, tu poursuis. « The shit almost hit the fan here too with Mila. » Il ne prend même pas la peine de te regarder pour te demander. « Why? » Tu soupires. « There’re rumors about you and Dawn, prick! Mila said someone told her that you bragged in the girl’s restroom this morning about… dating Dawn or something. » Tu as tourné ton visage vers lui, il plante son regard dans le tien. « Uuuuh? I never said that. Everytime we see eachother it’s to work. It’s true that Gin and I smoked in the girls’ restroom but we do it all the time! She teased me about Dawn coming over to work on the essay the last weekend but… that’s all I can remember. » Donc il n’a pas merdé, c’est déjà ça. Tu le regardes encore un peu, comme si tu cherchais la vérité dans ses yeux noisette, même si tu la connais déjà. Tu reportes ton attention devant vous. « … You were definitely not alone with Gin there. » Il souffle. « Whatever. » Cette fois ton buste pivote dans sa direction. « Come on, brother! Defend yourself! You can’t just let them trash talk like this! » Tu allais poursuivre, mais comme tu as laissé la porte-fenêtre du jardin ouverte, tu entends la porte d’entrée claquer de là où tu es assis. « Crap! My sister’s home. Hide this, somewhere, I don’t care! » Tu lui rends le joint en t’agitant pour qu’il se dépêche de l’éteindre et de le planquer. Il le dissimule dans les plantes. Pour lui c’est presque une bénédiction, tiens. T’espère juste qu’il a bien éteint la cendre. « Wassup morons? » La plus jeune se glisse à l’extérieur et s’avance vers Leo pour le check comme si c’était l’un de ses potes. « You’re alone? » Tu demandes en essayant de regarder à l’intérieur.  « Yeah. Mom couldn’t pick me up. She said she’ll work until late. » Tu glisses tes mains dans les poches de ton jean et te pinces les lèvres. « Hey… It smells weird… » Elle te regarde en plissant les yeux. « Did you guys… » Tu hoches la tête. « No we didn’t. Go back inside, Kohana. » Tu la repousses en l’accompagnant, tu tournes la tête vers Leo et lui mimant un finish it, quickly!

La plus jeune est déjà entrain de dévaliser le frigo. Tu attends que Leo revienne pour lui proposer « Hey, stay for dinner. I’ll work a little but, I don’t mind. Plus, we are gonna be alone ‘til 9 or 10pm at least. » Tu voles un pancake à Kohana pour le lancer au brun en essayant de le lui coller en plein visage. Tu désignes le sac de ton meilleur ami. « And you came with your homework. So, now you’ve no choice. » Il soupire en saisissant l’une de ses bretelles pour porter son sac à côté du tiens dans le salon. « Thanks dude for the shitty upcoming night. » Tu lui dévoiles un sourire bourré de sarcasme. « Anytime. You’ll write me a thank you card after being graduated, I don’t mind. » Tu te rassois au même endroit qu’avant son arrivée et tu te remets à potasser pour avancer au maximum le travail que tu as commencé. Leo est parfois absent. Tu claques des doigts plusieurs fois devant son nez pour qu’il arrête de rêver. Après une pichenette, il semble comprendre la sentence, il semble enfin être entré dans son mode de concentration optimal, jusqu’à que ça s’agite dans votre dos. Tu te retournes. « Hey, what are you doing? » Kohana est sur la pointe des pieds, entrain de fouiller dans les placards qui lui sont presque inaccessibles. « Preparing dinner. Since no one decided to do it, I will! » Tu passes par-dessus le canapé pour aller la rattraper. « Wait wait wait, macaronis and twizzlers aren’t edible. » Tu évites de rire, elle risquerait de te le faire payer cher. « Come on! Last time I did it I was five! » Mais ce n’est pas pour autant que tu arrêteras de la taquiner avec ça. « You’re still five to me. » Elle te donne une tape gentillette sur le bras.  « Asshole. » Elle grogne en allant récupérer ses affaires pour retourner s’occuper dans son coin. Tu hurles lorsqu’elle est suffisamment loin. « Yeah, go eat a dick. » Leo se rapproche en soupirant. La weed fait surement effet. « You guys are so lovely. » Tu soupires à ton tour en sortant de la vaisselle « You’ve no idea. » Le Texan s’appuie à l’ilot central en te regardant faire. Bizarrement, même dans une autre réalité, ça n’a pas changé. « She has your slang skills. » Tu hausses les épaules, comme si c’était une évidence. « It’s in our genes. » Puis, tu pars fouiller dans le frigo. Après un bref silence, tu constates « So. The only things left are tacos. Is that okay for you? » Il lâche juste une onomatopée que tu traduis comme étant une approbation, puis tu commences à rassembler tous les ingrédients pour que vous puissiez manger au plus vite. « It’s been a while since we last spent time at eachothers homes. » Il engage la conversation pendant que la viande cuit. « Well, I went at yours last Wednesday. » Tu déclares, dos à lui, en touillant la mixture dans la poêle. « I mean together, idiot. » Tu ricanes. « Last day as sophomores last year, yup. » Un petit silence s’immisce entre vous. « Really ? I can’t remember it. » Tu t’esclaffes. « Dude, I had to sleep at your place, I had my first bad trip and you avoided me to spend a night at the hospital. How could you forget that? » Tu poses ta question en coupant le feu puis en te retournant en tenant la poêle dans la main. « Yeaaaah you were so stoned. Poor Mew-mew. » Il a un faux sourire sur les lèvres, il se moque de toi. Tu hausses les sourcils et le regardes avec insistance. « Go eat a dick too. » Puis tu t’installes en appelant Kohana. « I’d love to but he stopped answering my texts. » Tu clignes plusieurs fois des yeux en dévisageant Leo, puis tu en viens à comprendre qu’il déconne. « Okay it was a joke. Your poker face was perfect. » Tu t’essuies les mains sur un torchon avec de commencer à te servir, laissant les autres faire comme bon leur semble. Vous avez le temps de bien avancer le repas avant que ta mère ne rentre. « It’s me. Hope you saved me some tacos! It smells so goood. » Elle est entrain d’enlever son manteau lorsqu’elle apparaît dans le hall. « Oh, Leo! I’m happy to see you! How are you? » Elle repose le vêtement à l’arrache pour se rapprocher de vous. Le brun répond en ayant presque fini sa bouche. « Hi Amber! I’m fine! » Elle s’appuie à son tour à l’ilot central, où vous mangez, pour demander. « Are you sleeping over or? » Il tourne la tête vers toi en commençant à répondre. Tu hausses la épaules avec une expression signifiant why not? « Uuuuuh… Yeah? » Son sourire s’élargit. Surement parce qu’elle n’aime pas savoir que tes meilleurs amis seraient capables de rentrer seuls la nuit. Puis elle s’adresse à vous tous. « Nice! Well, don’t stay up too late, then! I’ll eat later, I still have things to work on but I was sick of my office walls. I needed to go home. I’ll see you tomorrow at breakfast. » Elle repose son attention sur toi, puis se rapproche encore plus en fronçant les sourcils « Did you iced that? » Tu ne prends même pas la peine de vider ta bouche à ton tour que tu réponds d’un air blasé. « I did, yes… » Elle effleure ta joue avec de tenter de t’étreindre pour t’embêter. « God, they’re finishing my baby. » Tu gigotes un peu, tu ne supportes pas qu’on te colle quand tu manges. « Arrrh! Come on, it’s not the first time. » Elle s’en va en ricanant de concert avec Kohana. Quelques secondes silencieuses passent avant que tu ne réalises. « Where’s dad? » Tu t’adresses à la plus jeune qui te répond en se levant pour débarrasser son assiette. « I don’t know… » Vous ne tardez pas à suivre et comme tu te demandes encore si Leo a connaissance de l’existence du lave vaisselle, tu t’occupes de récupérer sa vaisselle sale quand tu constates qu’il a lui aussi terminé. « Anyway. Shall we watch a movie now? » Il a l’air d’être d’accord alors vous récupérez vos affaires dans le salon de sorte à libérer totalement l’espace de votre envahissement temporaire, puis vous montez jusqu’à ta chambre.

Tu lui files des fringues propres pour dormir, il prévient ses parents qu’il est chez toi et que tout va bien – d’ailleurs, il se fait un peu engueuler parce qu’il aurait pu le faire plus tôt, puis vous vous affalez sur ton lit après que tu ais lancé Donnie Darko. Leo ne pourra pas être insensible aux charmes de jeune Jake Gyllenhaal, donc ton choix est stratégique. Mais tu as déjà vu le film –version longue comprise, un bon paquet de fois et au bout d’une demi heure, tu commences à piquer du nez et finalement, à sombrer dans les bras de Morphée. « Dude. » Tu ne parviens à exprimer qu’un huuuum nasal alors que ta tête est retombée sur son épaule. Bon sang, il ne t’a même pas poussé en plus, ça ne le dérange vraiment pas ? « Dude. I think you got an email. » Tu ouvres difficilement les yeux en grognant. S’il te réveille juste pour ça, ça craint. C’est surement que de la pub en plus. Alors tu sors difficilement de ton lit pour aller chercher ton ordi et revenir t’asseoir près de ton pote. « It’s Mila. » Le brun a gardé tout le popcorn pour lui, il a même mangé la moitié du saladier. « Yeah? What does she want? » Tu plisses les yeux, un peu ébloui par la lumière de l’écran et tu réponds avec une voix déjà ensommeillée. « She sent me… Our slide show. » Il se penche légèrement vers toi pour regarder. « You… made a slide show? » Il a l’air un peu troublé, réalisant probablement que ça lui fera du travail en plus avec Dawn. Le genre de truc auquel il n’avait absolument pas pensé. Tu tournes brièvement la tête vers lui pour reporter ton attention sur l’écran et répondre en te frottant le visage. « She did, yes. I’m not 2020 enough to make those… things. » Tu continues de cliquer pour regarder le corps du mail, mais il n’y a rien d’autre. « She sent nothing else. » Leo semble avoir déjà oublié sa très ressente préoccupation et reporte son attention sur le film tout en piochant dans le popcorn. « What do you want her to write ? ‘Made this because I was thinking about you, I love you, xoxo Mila’ ? » À nouveau, ta tête pivote vers lui, ton regard se plisse et tu réponds un lent et fatigué « Dumb shit. » Il hausse les épaules. « Eh! It’s midnight. She was still working. Is she insomniac? » Tu souffles en ouvrant la fenêtre de réponse, comme par habitude. « Or maybe she is watching a movie and working at the same time. » Mais t’a l’impression qu’il préfère ses hypothèses aux tiennes. « Or maybe… She was thinking about you but didn’t wanted to write something else because you’re mad at her. » Non, il a décidé de te faire chier. Qui aime bien châtie bien. « Shut up. » Tu réponds en grognant. Après un instant, le regard rivé sur le curseur qui clignote, tu ajoutes. « What shall I do? Answer back? » Il prend quelques secondes avant de répondre. T’aime bien ce passage du film aussi, quand Donnie Darko est en classe. Destruction is a forme of creation. « I dunno dude, you’re the pro. I haven’t dated half of Lincoln High yet. » Tu lui cales une pichenette. « You’re such a dick! I didn’t! » Un awh! s’échappe en réaction à ton geste, il en rajoute quand même une couche. « See? You’re acting like you’re taking it personally. » Mais tu l’ignores en te focalisant une nouvelle fois sur l’encadré vide. « I’m gonna look like a piece of shit if I answer ‘thanks’. » Leo repose le saladier par terre. « Okay, give it to me. You’re not gonna spend the night on it. » Il attrape ton pc et tu es étonné qu’il prenne les devants alors tu le laisses faire. Mais une fois qu’il l’a entre les mains, il s’arrête. « Wait… You never spent a night on anything before, especially when it’s about replying to a girl… » Il tourne la tête vers toi et plisse lentement les yeux. « Mew? » Bah oui, qu’est-ce que tu veux répondre à ça ? « I’m going to tell you to fuck off very soon. » Tu répliques avec un regard bourré de promesses. « You like her. » Un sourire mesquin se dessine sur ses lèvres. Tu ne dis rien. « You like her! » tu lèves brièvement la tête vers le plafond. « Yes! I do! So what now? You’re not helping! » Et tu ne peux pas t’empêcher de le taunt aussi. T’es un peu démuni devant de telles révélations. « We aren’t blind, by the way. You like Dawn, we noticed it. » Mais c’est à son tour d’ignorer ta remarque, puisqu’il se met à taper sur ton clavier. « Thank you, see you tomorrow. Sent! » Tu fronces les sourcils en reprenant ton ordi à la va-vite. « What ?! But that’s lame, you prick! » Il éclate de rire. « Of course it is ! What did you expected from me? » Tu souffles en te levant pour aller reposer ton pc sur ton bureau. « I don’t know what I was thinking. Maybe I had hope for your brain cells for a minute. » Il lâche un Eh! avant de se lever à son tour pour aller fouiller dans les poches de sa veste. « I’m going to smoke a last blunt to thank them, by the way. » Vous vous asseyez sur le bord de la fenêtre pour fumer le dernier joint, puis pour éviter que les odeurs soient perceptibles, un petit coup de désodorisant et une aération toute la nuit devraient suffire pour éloigner les mauvais soupçons des parents.

T’as pas de lit d’appoint, rien du tout. Tu te fiches de dormir avec ton meilleur pote, ce n’est pas comme si c’était la centième fois que ça arrivait. Ton réveil sonne, tu l’écrases lentement d’une main lourde et quand tu ouvres les yeux, Leo a la tête tournée vers toi, les yeux grand ouverts. Il détourne son attention vers le plafond quelques secondes après avoir capté ton regard. Il est raide comme un piquet, allongé sur le dos. « Shit, you scared me. » Tu grommèles, sur le ventre, en te saisissant de ton oreiller pour mettre ta tête en-dessous. « I scared myself too. Like… I just remembered I wasn’t sleeping at home. » Tu souffles un rire. C’qu’il est con. « Dude, I remember I went to pee during the night, but I can’t remember where. » Tu te redresses, totalement dans le brouillard, les yeux à peine ouverts. « Hope it wasn’t in Hana’s bedroom… » Tu as la voix encore endormie. Il te regarde, l’air de dire oh no… Tu réponds en te frottant les yeux, pas plus concerné que ça par l’histoire. « Yeah, you did it once… In her trash. » Il souffle « Fuck… » Tu te lèves lentement, le pas lourd pour te diriger dans la salle de bain que tu partages avec ta sœur et vérifier les dégats. Tu élèves légèrement la voix pour qu’il t’entende. « Nope. Don’t worry. You almost did it in the right place. Try to aim the shitter next time. » Bon, là, tu le taquines. Tu as aussi inventé l’histoire de la poubelle, tu aimes bien le faire culpabiliser. Une douche plus tard, vous êtes presque frais et dispos. Tu prépares ton sac rapidement avant de descendre au rez-de-chaussée. Ta mère vous accueille, le petit déjeuner est déjà prêt. « ‘Morning! » Vous grognez tous les deux un inaudible bonjour, avant de vous asseoir. Remplissage de thermos, vol de quelques pancakes à Kohana et après plusieurs longues minutes de silence ta mère tente d’attirer ton attention. « Mew? Can you do the groceries after school? I won’t have time and neither will your father. » Tu soupires dans ta tasse. « Shit… » Amber fronce les sourcils. « Mew. » Tu la dévisages un peu en ayant l’espoir qu’elle change d’avis, mais non. « Okay, I will. Can I have your car then? » C’est un peu la condition si tu dois rentrer chargé. Hors de question que tu fasses des cascades sur ta planche avec les sacs de courses. « Fine, but if I notice at least one scratch, I’ll make your life a living hell. » C’est là que tu remarques que Nola et ta mère se ressemblent vraiment, si tu abîmes leurs affaires, elles te bouffent. « Sure you’ll. » Tu fais semblant d’être sceptique pour l’agacer un peu. Elle penche la tête sur le côté en plissant les yeux. Puis elle s’intéresse ensuite à Leo. « Did you slept well, honey? » Le concerné semble être brutalement retombé sur terre. « Uuuurh yeah… » Kohana, assise à ses côtés, ricane. « Sure you did… You were like a raccoon trapped in a cage last night. You locked yourself in the bathroom and you couldn’t go out. You made so much noises, I had to go out of bed to free you from your agony. » Il la regarde en mâchant. Tu te demandes s’il est entrain de paniquer ou d’avoir honte. Tu échanges un regard avec ta sœur et vous vous mettez tous les deux à rire. Votre mère hoche la tête avec un demi-sourire, glisse une main compatissante sur l’épaule de ton meilleur ami avant de se tourner pour faire autre chose. Tu te lèves, hgihfive la plus jeune, vous avez le même sourire mesquin. Puis tu reportes ton attention sur le Texan. « Ready to go? Noice. See ya tonight! » Tu lâches à t’attention des deux Wiley restantes. Tu attrapes les clés dans l’entrée après avoir enfilé tes chaussures et vous vous mettez en route. Pendant le trajet, Leo sort sa petite boite d’allumettes de sa poche. « Do you mind if I smoke here? » En conduisant, tu tournes la tête vers lui. « Dude, it’s my mom’s car! No way! » Sa question te fait ricaner malgré tout, tu hoches la tête. Quand vous arrivez près de vos casiers, tu croises Jaquin et Charlie. Tu en check l’un, mais l’autre t’évite. « Hey guys, wassup? » Le blond te glisse. « We want to know everything, dude. » Tu arques un sourcil, en déposant des bouquins sans regarder ce que tu fais. « About.. what exactly? » Il a un petit sourire satisfait sur les lèvres.  « Oh come on! » Puis il s’éloigne alors que tu décides de le snober totalement. Leo fait un pas pour te rejoindre après qu’il ait terminé de son côté et vous partez en direction de la salle d’histoire. « Damn! Is it me or did we traveled in space since Monday morning? Why are they staring at us again? » Ces regards insupportables pèsent encore et cette fois tu ne sais pas s’il s’agit de toi ou de Leo. C’est confus. « Dunno. Maybe they finally realized how handsome you’re. » Tu lui fais un doigt d’honneur avant de le pousser. « Piss off. » Vous vous installez tranquillement. Vous êtes chacun appuyé debout à vos tables en parlant l’un à l’autre lorsque les Polonaises arrivent. Mila s’approche de vous. « Hi. » Tu la considères un instant, les bras croisés, avant de répondre « Hi. » Elle te tend une gaufre emballée. Bon sang, elle sait comment te prendre par les sentiments.  « Peace offering? » Tu parviens à détourner tes yeux de l’offrande pour les replonger dans les siens. « You should give it to him. I don’t need an apology and I haven’t been mad at you. » Tu désignes Leo. Après tout, c’est lui qui a été accusé à tort, pas toi. Tu n’as fait que le défendre. Mais elle n’a pas le temps de te répondre que les ennuis commencent. « Kowalski! » Tu soupires. « Jeez… » Tu hausses les sourcils en la regardant s’éloigner. « Aaand it was nice knowing you. » Ah oui, ça risque de gueuler sévère.

Et c’est le cas. La brune doit retrouver le prof d’histoire juste devant la salle, dans le couloir, pour parler en privé. Tu parles, il n’a même pas fermé la porte de la salle en partant. Il l’a certainement emmenée juste au bout du couloir pour l’engueuler. Elle n’a pas été en retenue la veille. Ça ne va pas l’aider, mais ça te plait de savoir qu’elle décide de tenir tête au prof le plus con du lycée. En tout cas, le ton monte dans le couloir et c’est difficilement audible. Quelques commères se sont levées pour se rapprocher de la porte et écouter le fiasco qui se trame à l’extérieur, mais ils détalent rapidement lorsque les pas de la Polonaise et de Smith retentissent à nouveau vers la salle. « What happened? » Tu demandes en murmurant à la brune lorsqu’elle s’est assise. « Shit, he never shouted as loudly. Are you alright? » Forcément, elle est en colère. Tu t’assures qu’elle te le dise franchement, histoire que tu te fasses envoyer chier maintenant et pas plus tard quand tu t’y attendras le moins. « Wiley! » Quoi ? Putain, c’est ton tour maintenant ? Baldness Smith te fait signe de le suivre dans le couloir à ton tour. « Holy crap. My turn. » Tu te redresses pour te lever et alors que le silence se fait pesant dans la salle parce que la moitié des gens présents ne captent pas la moitié des choses qui se disent, tu rejoins le professeur juste à la sortie. « Yes, sir? » Tu demandes en faisait vraiment semblant de rassembler toute ton innocence. Il a croisé les bras et te toise. « You’ll be exempted from the paragraph I asked you to write. But still, you’ll have a detention. So as Miss Kowalski. » Tu fronces les sourcils, la bouche légèrement ouverte. Tu t’offusques. « What?! But why?! » Tu es outré, il s’en délecte. « For your arrogance. » Tu serres la mâchoire avant de répondre d’un air hautain. « Or is it because I had the nerve to talk to the principal. » Mais les expressions s’inversent, c’est lui qui a l’air plus en colère qu’orgueilleux maintenant. « Would you rather like two hours detention on Saturday morning? » Tu laisses un rire t’échapper en brisant le contact visuel, un sourire mesquin suspendu aux lèvres. « Any questions? » Tu ne réponds rien. « Fine. Go back to your seat then. » Puis tu te détournes avant qu’il n’ait le temps de finir sa phrase pour obéir. « I have a detention too. He’s such a prick. » Tu déclares en te rasseyant devant la brune, mais tu n’ajoutes rien de plus. Déjà, la colère est montée, tu préfères ne pas en rajouter une couche et éviter toute discussion en rapport à votre travail de groupe. De toute façon, vous avez terminé. « Thanks for the slide show by the way. At least we’re done with all this shit until the presentation. » Tu relèves les yeux vers Smith qui ne fout rien. Enfin, il gribouille sur des copies probablement. Il décide de reprendre son cours à quelques minutes de la fin pour vous annoncer une merveilleuse nouvelle « …and make sure to learn our three chapters for next week. The reason is obvious. » Des soupires plaintif s’envolent juste avant que la cloche sonne, tout comme ta remarque que tu ne parviens pas à réprimer. « Of course it is, dumbass. » Tu ranges tes affaires, l’air largement blasé et toujours autant énervé. Aux côtés de Mila, vous prenez la direction de la salle d’histoire européenne, mais sur le trajet, les regards sont encore une fois lourds de sous entendus. Cette fois, tu craques, tu te tournes vers une bande de cheer et de footeux qui vous dévisagent. « Goddamnit! What are you looking at?! » Avec un petit sourire en coin, ils se détournent pour continuer leur petite vie insignifiante. Si seulement ils en avaient une… Tu tournes légèrement la tête vers Mila. « What?! They piss me off! » Tu souffles avant d’entrer dans la classe et de te remettre à la même place que la fois précédente. Le cours commence, c’est assez bruyant parce que ça débat. Tu en profites pour murmurer à Mila. « Leo spent the night at my place. So, we had some time to talk and… » Tu attends qu’un silence passe et que quelqu’un reprenne la parole pour poursuivre. « He told me he never said anything like… what you heard. » Tu plonges ton regard dans ses prunelles claires. « I mean, he’s stupid, but not like this. » Mais tu n’as pas l’impression d’avoir une quelconque réaction en retour. « Okay, you don’t believe me or what? »

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

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≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyMer 6 Mai - 13:01

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
J’ai presque envie de lui balancer la gaufre dans sa petite face de schtroumpf à Bart et aller m’asseoir sans adresser la parole, quand je vois la tronche qu’il tire alors que je me rapproche de lui. Mais non, je décide d’être la bigger person ici et de lui tendre mon – énième – cadeau de paix. Ça marche à peine. « You should give it to him. I don’t need an apology and I haven’t been mad at you. » Un de mes sourcils se lève et j’ai environ un million de réparties qui me viennent à l’esprit. Ça commence à ‘ah oui ça se voit que t’es pas fâché, dis-donc, je me méprends’, ça passe par ‘what are you, his dad?!’ et ça finit par ‘fuck me’ pour l’effort même pas apprécié. J’essaie de traduire tout ça en un regard mécontent, avant de me détourner vers le plus grand et de lui tendre le reste du petit-déj. « Fucking bite me. » Je ne sais pas si ça se dit, mais j’ai besoin d’extérioriser un peu de ma colère. Je n’ai pas le temps de m’attarder sur l’affaire plus que ça que mon nom est beuglé et qu’il est l’heure pour moi d’affronter la tornade Smith. Dieu, j’ai toujours eu du mal à croire en toi mais si jamais t’existes, c’est le moment de me sauver les miches. Amen ? Je fais de mon mieux pour retenir un soupir agacé alors que je suis le prof d’histoire dans le couloir, calmant la colère du dragon pour ne pas avoir plus d’ennuis que j’en ai déjà. « Who do you think you are, Miss Kowalski?! » Je plisse les yeux, sentant la question piège – alors que bon, techniquement, il y a déjà la réponse dans sa question ? Il garde le silence et me fixe, je soutiens le regard, ça devient gênant et je comprends qu’il veut vraiment que je lui réponde. Fuck. « Oh, sorry, you really want an answer to your question? » Ensuite, il part. Il n’attendait qu’un semblant de provocation de mon côté pour hausser le ton, me faire la morale, noter à quelle point je suis irrespectueuse et arrogante et que je me pense au-dessus des autres, et blablabla. Ce qui est chouette, c’est que j’ai de la pratique pour couper le son, grâce à Piotr. Je le laisse s’énerver, de longues secondes, ça a l’air de lui faire du bien et mon apparence impassible ne le ravit pas. « Maybe if your detention wasn’t such a stupid shit I’d- » J’interjette, au bout d’un moment, parce que bon. Ce n’est pas que ça me gonfle de me faire gueuler dessus, mais un peu. Et il faut qu’il en vienne au but, là, j’ai compris l’idée. « I suggest you don’t finish that sentence, Kamila. » Encore ce putain de nom entier, ça me fout en rogne, je sens ma chaleur corporelle grimper, ça s’enflamme à l’intérieur. « It’s Mila, for fuck’s sake! How did you find that name? It isn’t written anywhere except on my passport and such. You’re a fucking creep! » Même si l’insulte est là, ce que j’insinue a l’air au moins de le perturber. J’en profite pour continuer. « And I don’t know how detention work, all right? I’m sorry, but we don’t have that in Poland and you haven’t explained it to me and it’s not the kind of thing I want to ask my peers. » Petite excuse complètement bidonnée – mais le temps qu’il aille faire ses recherches pour savoir si c’est vrai ou non, je devrais être tranquille – et servie avec les yeux embués et la voix qui déraille. Non, écoutez, je ne dis pas que je devrais rejoindre le club de théâtre ou une connerie du genre, mais si en fait. Fucking moron. Il tombe dans le panneau et se penche légèrement vers moi, il me faut toute la volonté du monde pour ne pas reculer. La sentence arrive : je suis collée aujourd’hui et demain – yay – et j’ai juste à aller m’asseoir dans une salle après l’entraînement, c’est pas si compliqué que ça.

Smith me libère et je file m’asseoir à ma place, le tout avec une bonne vingtaine de regards curieux. C’est génial, on aime la vie. J’ai les joues en feu et je fixe le vide devant moi. Enfin, le vide consiste en Bart qui se retourne pour prendre de mes nouvelles. « What happened? » Je reviens de vacances, une petite semaine à la plage avec beau temps, que demander de plus. Autre regard mauvais, désolée mais c'est mérité. « Shit, he never shouted as loudly. Are you alright? » Je forme un rond avec mon pouce et mon index, comme le plongeur sur son fond d’écran. « I’m fucking splendid, bro. » Il n'en a pas marre, avec ses questions cons, franchement ?! C’est à son tour de faire affaire à Satan, on croirait vraiment qu’on est les pires élèves du lycée à se faire appeler comme ça pour que Smith règle ses comptes, c’est abusé. Dawn profite de l’absence du prof pour se lever et prendre brièvement la place de Bart, vient coller ses mimines fraîches sur mes joues pour faire baisser la température. « You’re good, Kami, the whole school knows you’re a badass now that you’ve been roasted by a teacher. » J’échappe un rire plus nerveux qu’autre chose, sa petite attention me rappelle surtout pourquoi j’en suis là. « Fuck off, I’m going to angry-cry because of you. » La blonde me sourit et me lâche, Leo en profite pour se pencher sur sa chaise. « Hey you want your waffle back? » Le rire est plus amusé, cette fois. « I’m good, Leo, thank you. » Dawn retourne s’asseoir, je profite des quelques secondes de répit pour calmer mes nerfs avant que Bart et Smith ne reviennent. « I have a detention too. He’s such a prick. » That he is. Je ne rajoute rien, on est tous les deux énervés et il n’y a pas grand-chose à dire, j’imagine qu’on est un peu dans le même état d’esprit. Smith reprend sa place tranquillement à son bureau, comme s’il n’était pas huit heures et qu’il ne s’était pas fait un plaisir de faire la misère à deux ados de seize ans. Quel beau pays. « Thanks for the slide show by the way. At least we’re done with all this shit until the presentation. » Bart finit par rompre le silence, je hausse les épaules – sympa, son petit mail avec ponctuation et sans rien de cette nuit, je l’ai un peu en travers de la gorge aussi mais à part ça on est en de super termes. « Uh, yeah… Sure. » Parle pour toi, je vais devoir répéter une quinzaine de fois chacune de mes parties pour être certaine de prononcer le bordel à peu près correctement et pas mourir d’embarras sous le regard de nos charmants camarades.

Pour couronner le tout, Smith annonce qu’il y a interro la semaine prochaine et ça ne m’arrange pas du tout, j’ai gribouillé de rage sur mon bloc-notes et je n’ai rien écouté à son cours. J’aurais dû prendre une classe de dessin pour me défouler, merde. J’échappe le soupir le plus long du monde en rangeant mes affaires. J’essaie de me réconforter en pensant que le cours d’histoire européenne est un poil mieux que celui d’histoire américaine, au moins pour la prof, et c’est aux côtés de Bart que je file en direction de cette classe ensuite. Les regards et les murmures, encore. Je blâme Smith. « Goddamnit! What are you looking at?! » Je hausse les sourcils à l’éclatement de Bart, avant de hocher légèrement la tête. « Way to keep your temper, Wiley. » Je commente, plus blasée qu’amusée. « What?! They piss me off! » You piss me off. Je ne suis pas fâchée après Bart, maiiiis. Un peu, quand même. On reprend les mêmes places que la dernière fois et le cours démarre rapidement. Je me force pour écouter, mais c’est sans compter sur le footeux qui a l’air décidé à papoter. « Leo spent the night at my place. So, we had some time to talk and… » Je me penche légèrement vers lui, afin qu’on puisse discuter et j’attends la suite même si je sens déjà que ça va partir en défense de Leo et – même s’il a ses raisons – que ça va me gonfler. « He told me he never said anything like… what you heard. » Urf, voilà, bon. On peut refaire celle d’hier et en venir aux mêmes conclusions : j’ai tort et il a raison. Plus têtu que le brun, il n’y a pas. « I haven’t heard anything. » Je réponds en levant les yeux au ciel, gardant mon regard devant moi pour au moins faire semblant d’être attentive. « I mean, he’s stupid, but not like this. » Je me tourne brusquement vers lui – je ne sais pas s’il insinue quelque chose mais je n’aime pas ça. « Oh come on, I never said that! » Mon ton est un poil trop fort, quelques regards se retournent vers nous et la prof nous fait un signe de la main. « Hey, in the back, do you mind? » Je me redresse un peu et remets un brin de distance entre nous, m’excusant d’un signe de tête au passage. On reste silencieux alors qu’un de nos camarades avance le cours sur ce qu’il sait, puis Bart relance les hostilités. « Okay, you don’t believe me or what? » Soupir excédé. « Fuck! » Niveau discrétion ça aiderait beaucoup si j’évitais les mots grossiers. La demoiselle devant nous se retourne pour nous jeter un regard mauvais, je murmure un « Fuck off. » dans sa direction et attend qu’elle ait repris sa précédente direction pour me rapprocher et me tourner vers Bart. « You piss me off! I want to be mad at you right now but I don’t want you to be mad at me! » C’est un vrai problème, d’accord ? J’ai très très très envie de l’envoyer promener, mais j’ai conscience que ça risque de ne pas trop lui plaire et je n’ai pas envie qu’on soit encore en froid. Je pose un coude sur la table pour m’appuyer sur une main, la position typique de l’élève ennuyée en train de gribouiller, même si elle est surtout destinée à cacher nos bavardages. « Look, I’m sorry for saying things the way I said it yesterday, all right? But fuck, you didn’t have to get all « oh okay that’s betrayal and Mila is a bitch » on me, you still don’t. » Pourquoi est-ce que mon imitation de lui ressemble affreusement à John Mulaney ? ‘My wife is a bitch and I love her so much’. Projecting much? Mon regard fixe le sien quelques secondes, y cherchant une quelconque réponse, jusqu’à ce que la prof ne râle encore une fois. « Seriously, guys, there’s a place front row if one of you is interested. » Elle s’est rapprochée et je reprends une position normale suite à la menace. Je ne peux pas non plus me mettre tous les profs de ce lycée à dos. « Sorry. » J’essaie vraiment d’écouter, ensuite, mais c’est peine perdue. Le sujet est lancé et les phrases tournent en boucle dans ma tête, l’envie de dire un truc – n’importe quoi. J’attends qu’elle ait le dos tourné pour me pencher à nouveau vers le footeux. « I trust you, Bart. But you’re protecting your pack, and I’m protecting mine. Don’t give me shit for doing so! » Si le lancé de craies était toujours d’actualité, j’aurais été la première visée. « Okay, that’s enough! You two, knock it off. » Anderson commence à appeler le nom de Bart en désignant la place libre du premier rang, mais j’attrape mes affaires pour y aller moi-même avant qu’il ne proteste. La prof me regarde faire d’un œil curieux mais ne dit rien, continue son cours – en paix, cette fois. Lorsque la cloche sonne, mes affaires sont balancées d’un geste dans mon sac et je pars sans même regarder derrière moi.

Je file à mon casier avant de traverser le bâtiment à toute vitesse pour rejoindre le gymnase pour mon premier et seul cours d’éducation physique de la semaine. Je l’avais choisi pour avoir au moins un peu de sport au programme, n’étant pas certaine d’être prise en équipe d’athlé, mais je sens que je vais vite regretter mon choix quand je vois tous les ballons sortis. Heureusement, je retrouve Sara dans les vestiaires des demoiselles. Je prends les petites victoires. « Oh thank god you’re here. » La rousse échappe un rire et pose une main sur mon épaule pour me saluer. « Yeah I had a feeling you would say that. Mila… I’ve got bad news. » Je fronce les sourcils, commençant déjà à changer d’habits en toute vitesse. Elle attend qu’on soit en tenue pour continuer, et c’est à voix basse alors qu’on lace nos chaussures qu’elle demande. « I’m sorry I have to ask: are you and Bart Wiley dating? » La réaction est immédiate. « What the hell? No! » Et ça la fait sourire. « Okay, so, bad news: that’s the hot rumor that’s spreading at the moment. There’s pictures of you together, from yesterday, you’re basically all high school talks about on social media. » Ça explique… Certaines choses. Les regards et murmures de ce matin. Je me souviens des paroles de Dawn hier, et elle avait raison finalement : le lycée est passée à ‘the next big thing’, le seul problème étant que je suis impliquée. « I’m what now? » Sara grimace légèrement avant de sortir son téléphone pour ouvrir Instagram. « Yeah, it’s not great. Ashley’s sister posted it, so you can be sure that Ashley is behind this. But don’t worry, we’ve got your back. We’re eating with the squad and we’ll find something to strike back. » Les photos datent effectivement d’hier et ont été prises au fast food où on a fait un bref arrêt avec Bart. Une dedans, une dehors. Il ne se passe littéralement rien sur les deux, la première on est au comptoir et la seconde il me file son skate, mais soit. La capture est ridicule et me file la nausée, un très savant « couple goals » avec l’emoji hearteyes. ARF. Je me retiens de justesse de ne pas balancer le téléphone de mon alliée. « What does that mean, strike back? I don’t want to take part of… Social media war or whatever. » Ça ne m’a jamais vraiment intéressé, les réseaux sociaux, et je m’y suis surtout inscrite par pression sociale, pour suivre mes potes et commenter l’Eurovision au mois de mai. Chacun ses priorités. Sara hoche la tête. « It’s not like that, I promise, but I’ll explain it to you later. » Ça ne me rassure qu’à peine, mais c’est au moins… Apaisant ? De savoir ce qu’il en est, et de savoir que j’ai un peu de soutien.

Retour au gymnase, vision d’horreur. Je viens de comprendre à quoi allaient servir les ballons. « Oh you got to be fucking kidding me. » Sara se tourne vers moi, curieuse. « We’re playing dodgeball? I thought… It was a movie thing! What the fuck! » La demoiselle éclate de rire et mon indignation attire quelques regards – je devrais avoir l’habitude maintenant – dont un à peu près connu. « Hey 101. » Me salue Jaquin avec un sourire amusé et je plisse le nez dans sa direction. Pas que je suis mécontente de le voir, mais… Fucking? Dodgeball? « Hi Yaquin. » Non, c’est toujours la merde pour prononcer son prénom. Ça le fait rire. « Don’t get murder. » Je lève les yeux au ciel. « Holy fuck, I swear I’m in Glee right now. » On apprend l’anglais comme on peut, ok ? Ça chante et c’était au lycée et chacun ses références merci de ne pas juger. Les deux se moquent de moi, ils ne sont pas les seuls d’ailleurs. « Oh yeah, we sing too. » Me tourmente Sara et je grimace encore plus. Le prof siffle, nous donne quelques exercices à faire pour nous échauffer avant de nous lancer dans un match. Comment ça marche, la répartition des équipes ? Il coupe la foule en deux avec son bras et on n’en parle plus. Je ne me retrouve sur le terrain avec Sara à côté, tout ce que je sais c’est qu’il faut balancer les ballons et virer dès qu’on est touché, pour le reste… Don’t get murder. C’est la cohue quand le coup de sifflet retentit, je ne comprends même pas comment on peut faire de ce putain de jeu un sport, je fais de mon mieux pour éviter les ballons et mes camarades. Sara est éliminée après avoir reçu deux ballons sur elle, j’échappe un cri quand une main attrape fermement mon bras pour me faire éviter l’élimination. « Okay, it’s ironic but hey, dodgeball 101, Mila: you keep moving, you don’t turn your back on the opposite team, if you suck you stay in the back. Got it? » Le ton de Jaquin est pressant et il me regarde à peine, alors qu’il continue de bouger en m’incitant à en faire autant. « Yeah? » JE NE SAIS PAS, OKAY ?! « Great. Stay behind me then. » Bon, on peut faire ça. Même s’il n’arrête pas de bouger, l’utiliser comme bouclier semble payer – il a de bons réflexes. Au final, je ramasse les balles et les lui file pour qu’il élimine l’équipe adverse, la notre remporte le premier match et tout le monde revient sur le terrain. C’est tellement con que j’éclate de rire lorsque la victoire est annoncée. « I fucking love America, you’re all so fucking stupid. » Jaquin se marre, Sara me pousse gentiment. « We know, but hey! »

Cette séance de sport m’aura au moins permis de me défouler un peu, c’est avec un sourire sur les lèvres que je rejoins la cafet’ en compagnie de Sara. J’envoie un message à Dawn pour lui dire que je mange avec l’équipe, et qu’apparemment elle avait vu juste ce matin : Bart is my boyfriend, nous n’étions juste pas au courant mais tout roule. « Well, I can’t say that I didn’t see it coming! » Nous accueille Bailey et je lui tire ma plus belle grimace d’ennui, il se marre avant de m’embrasser le crâne quand je m’assois à côté de lui ce qui me tire un « ew » exagéré. Sara file acheter son repas, quelques autres têtes de l’équipe nous rejoignent – Kim, Lenny et ? c’est mal si je redemande un petit tour de présentations ? – et Dawn débarque comme une fleur également. « Oh hey. » Je la salue, surprise de la voir se joindre à nous. « I’m here to fight. » J’échappe un rire et elle se présente rapidement à l’assemblée – c’était Izzie, celle qui me manquait – et je file un coup de coude à Bailey lorsqu’il a l’air trop curieux avec la blonde. Sara finit par nous rejoindre, et elle n’y passe pas par quatre chemins. « Here’s how we get rid of Lynch, once and for all. Phase 1: recogn. We’ve got a competition next week. Mila, you absolutely must beat Ashley. Ideally everywhere but you suck at hedges, that’s fine she sucks too. » Je fronce les sourcils, ne dis pour l’instant rien même si je la trouve bien trop optimiste. « We know you can do it, you’ve got good records. But Ashley is barely at 85% during practice. You know why? Because she’s smart, and because it’s practice. At how much are you at during practice? » Je sens que c’est une question piège, et que je ne dois pas répondre 100% même si c’est un peu le cas – je ne me suis pas vraiment posée la question. « Uh… 95? » Elle hoche la tête. « Okay, so let’s admit your 95 matches her 85. That means she’s better than you when she reaches her 95. And believe me, during competition, she’s at 110%. » Bon, je sais que je suis nulle en maths mais son calcul m’a l’air plutôt nul et je perds. « That’s fine. Here’s what we’re going to do: we’re going to train you. Low objective, we work out this week-end. High objective: every fucking morning. » Je sens qu’elle me laisse un temps pour répondre, je le prends. « Absolutely fucking not. » Je tiens à ma petite vie, quand même ? Elle esquisse un sourire. « We just need you to shake her confidence. If you’re even close to beat her during that competition, she’s going to go mad. If she’s mad, she either makes mistakes or gets better. That means than we can get her kicked out of the team, or she can finally have that scholarship and leave our fucking school. » On sent un peu la rage dans les paroles de la rousse, ça sent qu’elle a cogité son plan. J’échange un regard avec Dawn qui a l’air pensive, et j’échappe un soupir.  « You really wasn’t kidding when you said you wanted my help to get rid of her, uh? » Elle hoche la tête, mais c’est Bailey qui répond.  « We really weren’t. » Dans quoi est-ce que je m’embarque, au juste ? « It’s personal to you too, y’know? She’s going to make your life a living hell just because she feels threaten by you. » Elle a déjà commencé, Ashley, et ils le savent. Je lève les yeux au ciel, plus pour y réfléchir que pour témoigner de mon ennui. « So you’re in? » Finit par demander la rousse, et je hoche la tête. « Yeah, I guess I’m in. » If you can’t change the game, you play the game – courtesy of Mr Wiley.

On passe la fin du repas à planifier nos sessions d’entraînements hors horaires – samedi avec Bailey, dimanche avec Sara, la compétition est jeudi prochain alors on part aussi sur mardi et mercredi soir en espérant que je ne me fasse pas encore coller, ah quelle joie – et Dawn nous abandonne en cours de route pour rejoindre Frances. Après ça, je file en allemand et Mr Borg a assez foi pour essayer de nous faire étudier un texte de littérature. Il est mignon, à vouloir essayer, vraiment. L’entraînement d’athlétisme se passe bien, Sara me conseille de baisser mon 95% à un 85% et je ne dépasse pas une seule fois Ashley qui a un sourire beaucoup trop satisfait sur les lèvres. La fin de l’après-midi arrive vite et c’est déjà l’heure de la colle. Je prends mon temps dans les vestiaires et couloirs, essayant de gagner du temps, aussi ne suis-je pas surprise quand je vois que c’est Coach Malik qui est au bureau pour surveiller. Déjà quelques têtes présentes et ennuyées, et j’ai vraiment l’impression d’être dans une mauvaise série pour ado vu les clichés que je déduis toute seule. « Ah, Kowalski! You really are a fast one aren’t you? » Je fronce les sourcils, lui donne mon bulletin de colle qu’il signe. C’est tout ? « I… Guess? » Je ne sais pas quoi lui dire, on se regarde quelques secondes et il comprend que je ne sais pas quoi faire. « You can go sit. » C’est… Vraiment tout ? « Don’t I have work to do in detention? » Je suis confuse. « What? No. You’re just sitting here for an hour and then you can go home. » Ah. Pardon, l’espace d’un instant j’oubliais où je me trouvais : le pays le plus con du monde. « Seriously?! » Je m’indigne, ça ricane et murmure dans mon dos et je me retourne pour jeter un regard derrière moi. « Hey! No talking for ten minutes, you can talk when I leave you guys to make copies. » Je regarde Malik à nouveau, perplexe. « Copies for what, you’re a sport teach? » Les rires sont amusés plutôt que moqueurs, je me rends compte. Il hausse les épaules. « I like being here as much as you do. Now go sit and pretend to be unhappy with your life. » Okay, donc ‘copies’ c’est un nom de code pour ‘fumer dans sa voiture le temps de’, copy that. « Aye aye Cap’. » Je réponds avec un soupir, allant m’asseoir à une table près de la fenêtre et avec personne autour. Si ma punition c’est de regarder dehors pendant une heure, j’accepte. Bart finit par débarquer et produit le même schéma que moi, bien qu’il ait l’air plus au courant de comment ça se passe. Il observe la petite assemblée et je plisse les yeux dans sa direction, ignorant si je l’encourage ou pas à venir s’installer à mes côtés. Il le tente, quand même, et vient finalement s’asseoir à la table à côté de la mienne. La petite grimace. « I don’t think you should sit here. » Bah ouais, vu comment on s’est quitté ce matin et les petites rumeurs qui courent, je ne sais pas si c’est une bonne idée qu’on soit assis l’un à côté de l’autre. « No talking! » Rappelle Malik et je lève les yeux au ciel avant de croiser les bras sur ma poitrine et tourner la tête vers la fenêtre. Elle boude, la gueuse.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

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≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyJeu 7 Mai - 0:53

And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

« Mila est clairement énervée. Elle t’envoie chier, comme prévu. Tu te contentes d’ignorer sa réponse et c’est à ton tour de récupérer une retenue. Bon, non seulement tu vas devoir attendre une heure bêtement, mais en plus tu devras faire les courses en rentrant. Chouette journée en perspective. Bref, pour toi c’est le mardi qui craint et tu es déjà pressé qu’il se termine même si plus les jours passent et plus tu as l’impression que cette année s’annonce vraiment bien sur le plan émotionnel et relationnel. En parlant de ça, c’est toujours les montagnes russes avec Mila. C’est difficile de lui faire entendre raison avec son caractère  « Way to keep your temper, Wiley. » Putain, elle en a du culot, la Polonaise à te faire la leçon. Alors, impossible pour toi de répondre autrement que de manière froide et nerveuse. « I don’t want to, so I won’t. » Mais le cours d’histoire européenne commence et tu parviens à te détendre un petit peu. Tu te sens quand même obligé de lui dire que Leo n’a rien fait histoire de laver un peu la mauvaise réputation qu’il ne mérite pas et qui est entrain de faire son petit bout de chemin dans la tête de la brune. « I haven’t heard anything. » Elle lève les yeux au ciel pendant que tu plisses les tiens en fronçant les sourcils. « Sorry, what? What did you exactly told me yesterday? Bailey told you. It’s the same thing! » Dans un sens, elle a bien entendu quelque chose, même si ce n’est pas tout à fait pareil. C’est compliqué, pfiou. « Oh come on, I never said that! » Tu commences à t’énerver un peu, encore. « Just… Are you kidding me? » Et c’est Anderson qui vous reprend parce que vous faites trop de bruit. « Hey, in the back, do you mind? » Tu reportes ton attention sur ton travail histoire que cette connerie s’achève avec la remarque de la prof et que vous n’en parliez plus. T’as quand même rejeté de l’huile sur le feu et ça, tu ne peux pas l’éviter. « You piss me off! I want to be mad at you right now but I don’t want you to be mad at me! » Elle s’est retournée vers toi. Tu ne comptais pas renchérir mais c’est plus fort que toi. « What the hell? So you can piss me off, but I can’t? What’s wrong with you? » Elle s’occupe de détourner son regard pour torturer ses écrits avec des gribouillages. « Look, I’m sorry for saying things the way I said it yesterday, all right? But fuck, you didn’t have to get all « oh okay that’s betrayal and Mila is a bitch » on me, you still don’t. » Bon sang, elle t’énerve et c’est pour ça que les gens autour de vous profitent de l’engueulade puisque tu forces un peu tes murmures, comme si tu lui hurlais dessus. « You’re such a princess. I can’t believe it! What do you want me to do? To bow? Screw you. » Tu poses nerveusement ton coude sur la table et détournes les yeux au moment où Anderson vous reprend une nouvelle fois. « Seriously, guys, there’s a place front row if one of you is interested. » La brune est la seule à s’excuser, mais elle poursuit ensuite dans le même registre. Clairement les excuses sont loin d’être sincères même si elles ne te sont pas destinées. Et le pire, c’est qu’elle continue. « I trust you, Bart. But you’re protecting your pack, and I’m protecting mine. Don’t give me shit for doing so! » Bon, tu as lancé les hostilités, mais quand même ! Tu ne peux pas t’empêcher de laisser filer un rire nerveux. « Oh great! You’ve a pack now? You’re a living contradiction, Mila. You’re unbelievable. » Et cette fois, c’est la goutte de trop pendant le cours.  « Okay, that’s enough! You two, knock it off. » Tu n’as pas le temps de prendre tes affaires que Mila s’empare des siennes et se tire pour aller s’installer à la place libre promise par Anderson quelques minutes plus tôt. Elle est à présent assise à une table plus avancée devant toi, tu as les yeux rivés sur le dos de la Polonaise. Les regrets veulent débarquer au galop mais ta rancune fait rempart à toutes les éventuelles idées de rabibochage. Ce n’est pas le moment et t’en as juste marre de te faire envoyer bouler constamment, de toujours marcher sur un fil avec la brune. Lorsque la cloche sonne, elle est l’une des premières à filer alors que tu es prêt à te laisser avoir par une impulsion visant à aller t’excuser. Trop tard. Enfin, en y réfléchissant, elle aussi est toujours énervée et ça n’aurait fait qu’envenimer les choses que tu viennes faire signer l’armistice aussi tôt.

Tu te rends en cours d’espagnol en ayant la tête un peu vide. Tu aperçois Jaquin  entrain de monter les escaliers, le regard rivé sur son téléphone. Tu attrapes son sac pour le retenir. Il lâche un juron, manquant de tomber en arrière, tu ricanes dans son dos. Vous avez à peine le temps de discuter à vos places que Hernandez débarque, les bras chargés. « Please, sit down everyone. » Vous étiez appuyés à vos tables, vous vous contentez de les contourner pour vous asseoir. Pas le temps de faire les cons, la dernière fois que vous vous êtes embarqués là-dedans, elle vous a refilé une dissertation à faire. Tiens, en parlant de ça… « So, I’ll give your tests back… » Elle trie les paquets de feuilles sur son bureau. Tu te demandes comment elle fait pour s’y retrouver dans tout ce bordel. Ce n’est surement pas une organisation. Enfin, tu peux parler, t’es pire. Lorsqu’elle relève la tête, son regard voyage rapidement d’un visage à l’autre, comme si elle faisait l’appel mentalement. « This is unacceptable as I expected. » T’échanges un regard avec tes potes. Wael se contente de te faire les side eyes, à peine angoissé. Jaquin se facepalm et Orion a soudainement une jambe nerveuse. Tu te pinces les lèvres en prenant une lente inspiration. Une mouche vole dans la salle. Clairement, personne n’était prêt. Hernandez voyage d’une place à l’autre en rendant les copies une par une. Elle te dévisage dès qu’elle a lu le nom sur ta feuille, puis se dirige vers toi, le visage fermé. Vous échangez un long regard qui ne se brise pas même lorsqu’elle dépose ton devoir corrigé devant toi.  « I must say, you’re lucky, Bart. Some of you work better under pressure, I suppose. » Ce n’est pas une Smith, elle. Même si elle est odieuse et qu’elle est dépourvue d’humour, elle sait ce que ça veut dire neutralité et même si ta tête ne lui revient pas, elle demeure impartiale lorsqu’elle te note. Tu baisses les yeux ensuite sur le résultat écrit au crayon rouge et gras, cerclé à la va vite. Tu tournes la tête vers Jaquin. « Dude… I got an A… What the fuck? » Le concerné hausse les épaules avec un demi sourire, les bras croisés sur son torse. « Lucky you, she said. I got a B-… You fucking nerd. » Un rire lui échappe. Tu hoches la tête avant de vérifier les réactions de Wael et Orion. Visiblement, ça a été plus catastrophique de leur côté. Tu ne leur demandes rien pour ne pas les agacer. Tu t’imagines qu’ils doivent l’avoir mauvaise compte tenu de la nuit bien merdique que vous avez passé la semaine précédente. La prof redirige immédiatement son cours. « So… We won’t lose more time on it. If you want the right answers I’m going to give you out the correction test. It’s a copy of one of the essays which is… quite good. » Elle hausse brièvement les sourcils et donne un paquet de feuilles au premier rang. Lorsque le corrigé arrive jusqu’à toi, tu réalises qu’il s’agit de ta dissertation recopiée, avec quelques phrases modifiées par Hernandez. « Now, we are going to work on our first text. Please take your handbooks out. » Vous vous exécutez dans le calme et passez l’heure sur l’étude du dit texte. La cloche sonne et tu pars pour la cafétéria en compagnie des trois mousquetaires.

Vous êtes très vite rejoints par Darell. « ‘Sup dudes. » Fidèle à lui-même, il a certainement décidé que ce serait toi la cible de ses taquineries aujourd’hui. « Wael brought Julia. Where’s Mila, bro? » Tu le regardes comme si tu allais exploser. Tu te contentes juste de hausser le ton immédiatement. « Fuck off dude. We. aren’t. together. » Mais il n’est pas le seul à s’allier à l’énergumène puisque Orion s’y met aussi. « Come on, you spend more and more time with her. There must be something. » Tu lui présentes ton majeur. « Shut up! There’s nothing, we’re just friends okay? Stop teasing me! It’s not funny anymore. »  Wael, en revanche, semble être de ton côté dans cette histoire dépourvue de sens qui commence salement à te chauffer. Tu es déjà étonné d’avoir eu autant de sang froid jusque là.  « And you won’t do anything against Ashley’s sister and her photos? » Tu le considères pendant quelques secondes avant de froncer les sourcils. « What photos? » Darell, qui ne s’est même pas assis mais appuyé à la table sur une fesse s’exclame d’abord en levant la tête vers le plafond. « Dude! When was the last time you connected on insta? » Tu hoches la tête, t’en as aucune idée. Pour ça, vous vous ressemblez bien avec Mila. Vous détestez ça. « I don’t know, last week? » Darell regarde par-dessus l’épaule de Julia pendant qu’elle cherche les photos en question et il déclare lorsqu’elle te tend son téléphone « Okay, look at this. » Il y en a plusieurs de toi et de la Polonaise. La dernière remonte à la veille, quand vous êtes passés au fast food pour calmer un peu la douleur à ta tempe qui aujourd’hui est un dégradé de bleu et de violet.  « This is… Fucked up! I can’t even walk in the street without being followed?! What’s wrong with thoses chicks?! » Tu t’exclames encore plus fort, franchement ça t’énerve. T’es à deux doigts de prendre tes affaires et de te barrer ou alors d’attraper les sœurs Lynch et de les humilier publiquement. Mais tu reviens rapidement à la raison, ce n’est clairement pas la solution. « Huuuu… Ashley never moved on? » Tu ricanes. « What? Of course she did. She slept with you, remember? » Tu tournes les yeux vers lui. Tu t’en fiches après tout, vous n’étiez plus ensemble. Enfin, même si vous ne l’avez jamais vraiment été. « ‘Doesn’t mean she moved on! It was just one night. » Bon, t’as un peu explosé son score, ça n’a pas été qu’une nuit pour toi, mais tu ne l’aimais pas, chose certaine. « Well she has strong hopes. I didn’t even liked her. She is… too much. » Tu as croisé les bras sur ton torse. T’as plus faim et ça n’échappe pas à Jaquin et Darell qui commencent à picorer dans ton sandwich. Ça critique la bouffe végé, mais ça aime bien finir les restes hein. « Oh yeah. That’s why nobody wants her. » Vous ricanez tous à la remarque de Wael. Sa copine lui donne un coup de coude. Elle n’aime pas vraiment qu’on parle de ses amies comme ça, même si elle a reconnu depuis bien longtemps que Ashley est irrécupérable et qu’elle ne soutient absolument pas son attitude, surtout depuis qu’elle s’est mise avec Wael. En tout cas, à part se saluer, tu ne les as jamais vues vraiment parler depuis. « Anyway. Do you have plans after school? » Orion s’adresse à vous tous. Jaquin n’a rien à faire tout comme Darell, mais Wael et Julia ont prévu de passer du temps ensemble et toi… « I can’t. I’ve a detention and I have to do the groceries after. » L’afro-américain se moque de toi ouvertement. « Shit, you’re a true mama. » Tu hausses les épaules avec un rictus. « Apparently. » Tu parviens malgré tout à finir de manger puisque tes imbéciles de potes te remontent un peu le moral avec des conneries, comme d’habitude. Pour ce qui est des choses plus psychologiques comme parler de ce qui ne va pas, c’est plutôt vers Leo que tu te tournes. Les autres ont vraiment un train de retard pour ça. Tu ne sais pas où le weed squad traine mais comme il fait encore beau dehors, ils sont surement entrain d’enfumer le dessous des gradins du stade de football. L’après-midi est composée uniquement de matières scientifiques. Etant donné que le match est passé, ton emploi du temps reprend son rythme habituel. Biologie, chimie puis Maths, tu es pas mal vidé mentalement lorsque tu files aux vestiaires pour l’entrainement. Tu es remplacé à ton poste malgré tes protestations. Le coach refuse que tu enfiles ton casque tant que ton bleu n’a pas commencé à cicatriser. Alors avec l’équipe de remplacement, vous vous occupez plus à travailler vos esquives, trajectoires, punt, du moment que tu n’entres pas en contact avec les autres. C’est tout envieux que tu observes ton remplaçant s’en donner à cœur joie à ta place.

L’entraînement était long, surtout du point de vue d’un joueur qui se fait chier à presque regarder son équipe se défouler. Tu es à la fois vide à l’intérieur, mais en même temps à cran. Tu ne sais pas trop comment c’est possible, mais ça t’arrive assez régulièrement ces temps-ci. Tu arrives à la salle attribuée pour les retenues, la porte est déjà ouverte, tu toques juste le chambranle avant d’entrer. C’est le coach Malik qui t’accueille quand tu arrives. « Wiley! Nice game last Friday! » Tu te présentes à son bureau avec un sourire en coin. « Thanks coach. » Il reporte son attention sur sa liste. « So… Oh Mister Smith gave you a detention too. » Ah oui, c’est vrai que tu n’étais pas le seul à t’être foutu dans la merde jusqu’aux racines. « Yuppers. » Tu réponds dans un soupire. Il se contente de te désigner une place juste à côté de Mila. « Okay, sit here. Next to Mila. » Tu as plusieurs secondes de latence. Clairement, ce n’est pas une bonne idée que t’approches d’elle ou vous risqueriez de vous entretuer, mais t’en as marre de te prendre la tête avec le personnel, donc tu obéis. « Okay… » Tu t’avances calmement jusqu’à la brune et alors que tu n’as aucune expression sur le visage, elle te sort au moment où tu t’apprêtes à t’asseoir « I don’t think you should sit here. » Tu acquiesces avec un sourire pincé. « Your every wish is my command, princess. » Le regard chargé de tension, tu t’inclines comme si tu lui faisais une révérence. « No talking! » Puis tu pars t’asseoir à un autre endroit. Tu te contentes d’attendre que le temps passe en regardant la trotteuse de la pendule faire ses tours dans un tic tac à la fois hypnotisant et énervant. Même s’il t’a semblé que la punition a duré une éternité, dès que la cloche sonne, tu embarques son sac en le saisissant d’une main et quittes la salle sans attendre pour filer au parking.

Tu te serais bien passé de faire des courses et sur le trajet vers le magasin, tu te perds dans tes pensées. Autant faire tes courses avec un peu de musique, alors avec de la synthwave dans les oreilles, tu remplis les sacs en tissu que ta mère laisse toujours dans le coffre de la voiture. Il n’y a presque personne dans le magasin. Tu as même l’impression d’être le seul client et la nuit commence à poindre à l’extérieur. Arrivé à la casse, tu ôtes tes écouteurs et reconnais le visage qui fait passer les articles sur le tapis roulant. Elle t’adresse un sourire que tu lui rends. La monnaie risque d’être chiante à rendre, alors tu tends le bras pour saisir une barre de chocolat en présentoir. « $60,74 please. » Tu lui donne deux billets. « Thanks. Still into Butterfingers? » Tu ricanes et tu te fais ensuite un peu curieux. « Always. Since when do you work here? » Elle plonge son regard dans le tien en passant une main dans ses longs cheveux châtains. « This summer, actually. Let’s say that… My parents don’t give a shit about me since they got a baby. » Tu te pinces les lèvres en signe de compassion. « Anyway. I need cash for food and college. » Tu acquiesces doucement, tu t’en doutes. Ça va aussi bientôt être ton cas étant donné que tes parents ont déjà suffisamment souffert avec Aram et Enola avant toi. Tu n’oses imaginer ce qu’il en sera pour Kohana. Tu relèves les yeux vers la vendeuse. « You quitted cheer, aren’t you? » Tu ne l’as plus revue sur le bord du terrain et tu ne te souviens pas l’avoir vue non plus le jour du pep rally la semaine précédente. « Yeah… I was sick of the other girls. I really wanted to dance but cheerleading wasn’t enough so I joined a ballet club. » Tu hausses les sourcils, plutôt surpris. Elle est différente. À l’époque elle aimait énormément le cheerleading et avait une bonne position dans son équipe comme porteuse, mais depuis qu’elle se sent délaissée chez elle, elle a radicalement changé d’opinions en tout points. Elle a même commencé à s’habiller différemment en s’éloignant de plus en plus de la popularité qu’elle n’appréciait pas beaucoup déjà à l’origine, c’est d’ailleurs un gros point que vous avez en commun. « People are nicer and chill. I like it more, actually. This is all I want to do. » Ton visage s’illumine d’un sourire. « I remember, yes. You haven’t changed much after all. » Elle souffle un rire en reportant son attention à l’extérieur. « I guess I didn’t. » Tu commences à ranger tes achats dans tes sacs lorsqu’elle attire ton attention. « Bart… » Tu t’arrêtes une seconde pour la regarder.  « I’m sorry about last week. I shouldn’t have talked to you like this. » Un nouveau rictus apparaît. « It’s okay. Now I know why you were so tensed. » Et ce n’est pas la seule. Tu as pardonné Mila une ou deux fois ? Tu ne sais plus. Ça va devenir une habitude de t’en prendre plein la gueule, très certainement. « Do you… Have plans this weekend? » Le contact visuel se bloque et tu mets plusieurs secondes avant de trouver les mots adéquat à ce genre de demande. « I… » Tu la vois venir, après tout, tu la connais bien Caterina. « Are you inviting me on a date or something? » Tu ricanes en poursuivant ton rangement. « …Not yet? » Elle souffle avec un large sourire, puis tu reprends ton sérieux. « … Cate… I don’t know if it’s a good idea… » Elle se pince les lèvres et prononce d’une petite voix. « Is it about the polish girl? » Tu te rapproches pour lui murmurer « Listen. I don’t know what’s the deal with this shit but we aren’t together. » Cate acquiesce timidement en détournant le regard pour ranger des preuves de reçu. « Okay. I… Sorry. You know… Rumors… » Un rire nerveux s’échappe de ses lèvres. « It’s okay. It’s confusing anyway. We’re friends and we spend a lot of time together. Day one, we had to make a presentation together so… we don’t have any choice. » Tu ramasses les sacs pleins à craquer et hausses les épaules. « Yeah, I imagine. » Vous vous regardez encore un instant avant que tu ne décides de partir. « Well… It was nice to see you, Cate. Keep the change. » Elle t’adresse un simple signe de la main « See ya, Bart. » Tu prononces pendant que les portes du magasin s’ouvrent automatiquement sur ton passage. « Yeah, see ya. » Tu remontes dans la voiture et tu traces pour arriver le plus vite possible chez toi. Kohana t’entends rentrer et vient t’accueillir en t’ouvrant le garage pour que tu puisses t’y garer. Elle t’aide à te débarrasser de ta tâche en rangeant avec toi. Tu es de plus en plus fatigué et tu avales un plat préparé infect que tu as acheté au magasin, en sachant pertinemment que tu n’aurais pas eu le temps de cuisiner quelque chose, puis tu retournes dans ta chambre pour te remettre à bosser. Il est presque minuit quand tu réalises que ton cerveau lâche l’affaire. Tu te jettes sur ton lit et, maintenant que tu es au courant que ça jase sur les réseaux, autant que t’ailles voir ce qui se trame ce soir, comme ça tu n’auras aucune surprise le lendemain. Et forcément, ça ne t’a pas loupé. « Holy crap… »

Le lendemain, tes parents ne t’entendent pas prononcer un mot dès le réveil. Déjà que tu n’es pas très loquace en général, cette fois tu ne réponds même pas aux questions. Tu te rends seul au lycée à pieds et lorsque du déboules dans les couloirs, tu cherches une tête en particulier. Ça tombe bien, celle-là même est accompagnée de sa sœur. Tu apparais devant elle lorsqu’elle referme la porte de son casier. Elle sursaute. « Yo. Queen of bitches. Can you stop stalking me? » Ashley regarde sa sœur avec un sourire amusé avant de reporter son attention sur toi, comme pour s’assurer qu’elle n’est pas seule à croire que t’es fou. « What are you talking about? » Du poing, tu martèles une fois la porte en métal. « You know exactly what I’m talking about, Lynch. » Sa sœur s’en va au pas de course pendant que ton interlocutrice recule d’un pas « Listen, Bartholomew. You have issues. » Tu ricanes en rattrapant la distance qui te sépare d’elle. « Yeah? Says who? Ashley ‘control freak’ Lynch? » Elle recule encore « Leave me alone, okay? I’ve got nothing to do with this. » Une présence se poste à ses côtés et te retient d’une main. Un mec un peu plus grand que toi qui est dans l’équipe d’athlétisme aussi.  « You heard her, dude. Back off. » Tu vires sa main violemment. Tu n’as pas remarqué que depuis le début, tu ne parles pas, tu hurles presque, et les gens ont déjà commencé à se regrouper autour de vous. « What are you gonna do, dumbass? Punching me? Do it. » Tu as changé de cible, Lynch en profite pour se tirer de là.  « I said : do it. » Tu prononces entre tes dents serrées en le bousculant. « Bart. Don’t do this, bro. » Tu entends la voix de Leo dans ton dos, mais c’est déjà trop tard puisque l’athlète réplique en premier. Ton poing part juste après. Tu te jettes sur lui. Plus rien n’existe autour. Tu as juste envie de te défouler sur cette grande perche blonde. Il te renvoie quelques coups, mais tu te retrouves vite sur lui, à terre, pour à lui refaire le portrait. Au moment où le principal arrive, Orion et Wael passent à travers la foule pour te choper en t’attrapant les coudes. « Wiley! Jamison! In my office! Now! » Tu pisses le sang de la lèvre, tes dents baignent salement dedans. D’un coup sec, tu te débarrasses de l’emprise de tes deux potes en leur lançant un regard qui en dit long sur ton humeur. Des gens s’occupent de relever ta victime qui t’as offert une marque supplémentaire sur le visage. Ça ne va pas arranger le bleu qui était déjà là avant. Alors que tu suis le principal, tu remarques qu’une partie du lycée s’est regroupée pour assister à la bagarre plutôt que de faire quelque chose d’utile pour l’éviter. Tu donnes un coup sec dans le portable d’un mec qui filmait. « Fuck off! All of you! » Tu halètes. Tu ne sais pas si c’est de la rage ou si tu commences à redescendre. Tu te retrouves avec le clébard de Lynch dans le bureau du principal. Le surnom est plutôt dans le thème puisque vous vous regardez en chien de faïence avant que le directeur du lycée ne s’enflamme. «  What’s wrong with you? » Aucun de vous ne parle. Il est vraiment vnr. Tu jures de l’avoir comme ça qu’une seule fois. « You’ll both have two hours detention on Saturday morning. Am I clear?! This is not an attitude. You’re not savages. This is ridiculous. » Tu as croisé les bras sur ton torse, tu te contentes d’écouter et d’ignorer l’autre imbécile qui se tient à tes côtés. « Jamison, you can go. Wiley, you stay. » Le Jamison en question te regarde salement du coin de l’œil avant de partir. Si c’est un vrai Malefoy, t’aura probablement des nouvelles de ses parents dans quelques jours, et vu sa tronche, tu n’en doutes pas. Quand il a refermé derrière, le principal s’adresse personnellement à toi. « What’s happening to you, Bart? I thought you made peace with yourself since last year. » Effectivement, ce n’est pas la première que ça t’arrive. Notamment avec les sélections de l’équipe l’année précédente et potentiellement une autre petite escarmouche dans les couloirs à un autre moment…  « I did, sir. » Tu rétorques du fond de la gorge. Tu t’es tellement énervé qu’elle te semble sèche et légèrement enrouée. « But what is it, then? » Sa voix s’adoucit. Il cherche vraiment à comprendre pourquoi tu t’es encore barré en live, en sachant qu’à chaque fois, tu lui as promis que ça ne se reproduirait plus. Tu as bien de la chance de faire partie de l’équipe de foot. Sans ça, tu aurais probablement été expulsé. « For someone who wants to be considerated growing up… You’re far from this today. » Un rictus nait au coin de tes lèvres. « Oh, am I? » Tu ne supporte pas quand ils font ça : te remettre dans la figure tes propos, sortis de leur contexte, pour se donner raison et te remettre à ta place. « Yes. Tell me what’s happening or I’ll call your parents. » Tu hoches la tête en regardant son bureau, puis tu hausses les sourcils en reportant ton attention sur lui. «  Call them. I don’t care. » Son expression change encore, il t’a laissé une chance et tu ne l’as pas saisie. « Alright. Saturday morning, don’t forget. And go to the nurse's office before going to class. » Tu pars sans lui dire au revoir, sans attendre l’autorisation de te barrer.

Tu ne veux pas aller à l’infirmerie. Tu te contentes de passer aux toilettes du rez-de-chaussée. Leo a franchement raison, c’est le chaos ici. Ça blaire et en plus t’as l’impression que ça ressemble plus à des chiottes abandonnées qu’à celles d’un lycée. Tu te regardes dans le miroir en t’appuyant au rebord de la vasque. Tu fais peur à voir, ton visage montre encore que tu n’es pas redescendu de ton pétage de câble et il risque de ne pas s’arranger tout de suite. Tu as la lèvre légèrement fendue et la joue tellement martyrisée qu’on dirait que différents camaïeu se mélangent, entre le bleu, le violet et un semblant de vert. Tu te nettoies rapidement le visage à l’eau clair. Une partie de ton visage te fait encore plus mal et le froid t’apaise un peu. Tu te regardes encore quelques secondes avant de ne sortir ton portable de ta poche arrière pour retourner sur les réseaux. Quelqu’un est surement passé à côté du magasin la vieille au soir pour te prendre en photo en compagnie de Caterina. Mais ce qui t’énerve le plus, c’est le deuxième élément qui l’accompagne. Une courte vidéo plus datée, prise sans vergogne, à travers la fenêtre de sa chambre quand vous étiez ensemble l’année précédente. Même s’il n’y a rien de trop explicite, on voit largement que vous n’étiez pas loin de vous envoyer en l’air. Tu reposes ton téléphone sur la vasque pour te frotter les yeux. Putain, tu n’oses imaginer l’état dans lequel doit se sentir ton ancienne copine. Tu tapes plusieurs fois du poing sur le mur et plus tu y mets de la force, plus la douleur est intense. Forcément, tes jointures sont bien rougies à cause de la bagarre. Tu profites d’être encore un peu calme pour envoyer un message à Cate. Elle te répond presque immédiatement. Couldn’t go to school. Forcément. Déjà qu’elle n’était pas très à l’aise en public en général, la voilà sous le feu des projecteurs pour une très mauvaise raison. Bon. C’est pas tout ça, mais tu ne peux pas camper aux chiottes toute la journée. Tu décides donc de sortir pour aller à ton premier cours. Tu frappes à la porte comme si de rien n’était. « Ah, Bart! Come in! » Lorsque Anderson te voit dans l’embrasure de la porte, elle a un air désolé. Tu t’avances jusqu’à la dernière place libre, en t’imaginant que personne ne te regarde. Ça murmure, ça t’énerve, mais tu ne dis rien. Tu te contentes de t’asseoir, visage fermé, et de sortir tes affaires comme si de rien n’était. La professeure d’histoire continue de faire cours jusqu’à ce qu’elle décide de s’avancer vers toi.  « Are you okay? » Elle te murmure, son air compatissant n’a pas disparu. « Yes, I’m fine. » Tu la regardes droit dans les yeux avec un faux sourire, ta plus belle imitation de l’hypocrisie jusque là. « You should see the nurse, Bart. Really. You’re bleeding. » Tu déglutis, ta patience commence à disparaitre. Tu aimerais qu’elle cesse de se soucier de toi et qu’elle reprenne son cours parce que cette attention attire encore un peu trop les regards des autres. « I’m okay. » Le ton est plus ferme et sous-entend un lay off me! assez clair. Anderson finit par se détourner pour reprendre son cours. Tu fermes un instant les yeux pour te forcer à ne pas péter un autre câble en public.

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

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≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyVen 8 Mai - 3:12

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
Pour un coach de sport, Malik n’a pas l’air du genre très actif. Pas très futé, non plus. Il a au moins ça pour lui, pile dans le cliché. Je parie que c’était le gosse surdoué qui s’est vu offrir une bourse, allait décrocher tous les records et les médailles aux jeux olympiques, mais il s’est blessé juste avant d’atteindre le sommet. Quoi que, il n’a pas l’air aigri. Il s’est fait prendre pour possession de drogue ? Ah, ça y est, je viens de comprendre tout le principe de la retenue à ne rien faire. Ça sert à faire marcher l’imagination. Mais oui, ça fait tellement sens ! (C’est compliqué, de transmettre le sarcasme en pensées, alors juste pour préciser : j’suis fuckin’ vnr.) Bart débarque et papote avec Malik – franchement ce type est une blague – avant de se rapprocher de ma place. Uh-uh, chasse gardée, merci bien. J’ai toujours notre dispute en travers de la gorge, je ne suis toujours pas très heureuse avec cet imbécile et s’il peut rester loin de mon espace personnel, ça m’arrange. Je suis un peu mauvaise lorsque je lui dis qu’il ne devrait pas s’asseoir à côté de moi, mais il me le rend bien. « Your every wish is my command, princess. » Avec le petit plié de genou pour la révérence. Je sens une tension colérique monter d’un coup d’un seul alors que je le fusille du regard la mâchoire serrée. Don’t say anything, don’t say anything… L’envie de l’envoyer chier, de lui refiler tout un tas de petit surnoms délicats, de lui demander s’il est sérieux ou juste con de nature et tout un tas de petites choses sympathiques dans le genre est retenue. Malik nous rappelle qu’on n’est pas censé parler, Bart va s’asseoir plus loin et c’est avec toute la rage du monde que je reporte mon attention dehors. Fucking moron. Il est vraiment insupportable, le footballeur, d’accord ? On a globalement les mêmes opinions, sur le lycée et nos camarades et fuck, le pays en général et on ne pourrait pas se contenter de ça ? Mais non, il suffit que je fasse une seule remarque sur son pote pour qu’il lance une guerre et cherche à en discuter – mais seulement pour que j’aille en son sens, hein, je peux juste essayer de me justifier ou même tenter un semblant d’excuse qu’il utilisera chacun de mes mots pour l’interpréter de travers et en faire une nouvelle série d’arguments. En temps normal, ça m’amuserait assez et j’admets que j’aurais tendance à en faire autant mais fuck, j’ai pas envie de me disputer avec lui. Quel sale con. C’est bienheureux qu’on ait terminé le devoir pour Smith, il avait raison ce matin, finalement. On n’a plus à se parler jusqu’à la prochaine, comme ça. Bon débarras ! Il m’énerve, ce crétin, même quand on ne se parle pas. Pour quelqu’un qui le déteste, tu penses beaucoup à lui quand même. C’est bien parce que je n’ai rien de mieux à faire et bon sang, je suis en train de dialoguer avec moi-même, c’est absolument génial. Je jette un œil dans la direction de l’idiot quand Coach Malik file faire ses ‘photocopies’ et nous laisse seuls, avant de reprendre mes ruminations. Sa joue est toujours aussi dégueulasse, et pour une sombre raison ça m’énerve encore plus. Mais ça va, he’s still pretty. Oh god FUCK OFF brain?! WTH?! Puisque mes camarades ne se gênent pas et qu’il n’y a plus personne pour nous surveiller, je sors mon portable à mon tour pour envoyer un message à Piotr et déglinguer des petits bulles parce que de toute évidence ça fait dix ans que je n’ai pas téléchargé de nouveaux jeux sur mon téléphone et ma vie est superbe. Je suis Miss Gothique lorsqu’elle range son téléphone exactement six minutes avant la fin de la retenue, Malik débarque une minute après et je me retiens de lever les yeux au ciel. Franchement, niveau punition, on peut mieux faire – et Smith avait clairement pas besoin de m’emmerder avec ça, ça me donne encore plus envie de l’envoyer chier qu’autre chose.

On met un point d’honneur à s’ignorer avec Bart en sortant de la retenue, il disparaît en direction du parking et je commence le chemin habituel. Sans GPS et mes écouteurs pour seule compagnie. Si ça me fait du bien de marcher hâtivement après cette journée une nouvelle fois pourrie, je me rends rapidement compte d’un petit truc : c’était plus sympa de rentrer avec Bart. Et ça m’énerve d’arriver à cette conclusion, alors j’augmente le son de Bastille, me fait un plaisir pour shooter dans les quelques cailloux que je croise et accélère le pas une nouvelle fois. Je suis essoufflée lorsque la porte de la maison se ferme derrière moi, et la dernière à rentrer ce soir. Piotr fait ses devoirs sur la table du salon, supervisé par Hana, Szymon prépare le repas et Dawn bosse dans notre chambre. J’arrive à esquiver les discussions en filant directement dans la salle de bain, mais ça ne dure pas bien longtemps puisque je m’échoue sur le canapé avec une manette dans les mains juste après. « How was your day? » Commence Hanna mais je l’ignore un peu, je fais semblant d’être trop concentrée sur mon jeu – c’est sans compter sur l’actrice qui voit très clair dans mon manège et répète mon prénom. Je pousse un soupir. « I’m tired and I don’t want to talk about it. » Je n’ai plus envie de faire d’efforts, ce soir, alors j’abandonne l’anglais. « What about your detention? » Je grogne cette fois, me concentre à moitié sur l’écran tout en lui expliquant que Smith m’en a rajouté une et que je suis donc collée aussi demain – mais que je ne vais pas sécher, cette fois, j’ai compris la leçon. Je râle quand même que la colle ici est la chose la plus idiote du monde. Et c’est à peu près tout ce que je lâche de la soirée. Piotr finit par me rejoindre pour jouer. Szymon est obligé de nous appeler à plusieurs reprises et c’est Dawn qui vient nous chercher avant qu’on ne se fasse gronder. Ce soir, c’est décidé : je suis une vraie ado chiante.

Je ne fais que le strict minimum de mes devoirs pour le lendemain, ce qui consiste à relire le cours d’histoire européenne et à lire le prochain texte afin de ne pas être totalement à la ramasse demain. Bon, en vérité, je passe plus de temps à soupirer sur mon lit qu’autre chose, on ne va pas se mentir. Le cours me rappelle surtout ma dispute avec Bart. 'You’re such a princess. I can’t believe it! What do you want me to do? To bow? Screw you.' Fuck you Wiley. « So… Have you talked to Bart? » Finit par demander Dawn en venant s’asseoir au bout de mon lit d’où je pousse mes pieds. Je commente d’un « urg » très convainquant – si – mais elle commence à me fixer et je lève les yeux au ciel. « Yeah! I’ve talked to Bart. We’re back to day one and he hates me, and quite frankly I particularly dislike him too! » Elle fronce les sourcils devant ma soudaine animosité. « Because of… You know? » Dawn reste discrète pour désigner un autre problème que j’avais eu l’occasion d’oublier, au cas où que les parents ne traînent dans le coin. Je ne soupire même pas. « No, because he’s an asshole and I can speak my mind as long as it doesn’t involve his friends. » Et. ça. m’énerve ! Ça ne fonctionne pas comme ça, une discussion, merde. Je veux bien avouer que j’ai merdé, et franchement même ça j’en doute un peu, mais s’il n’est pas capable de m’accorder un peu de crédit et me met dans le même panier que tout le monde, ça ne va pas être possible. « Why don’t you text him you’re sorry? » Uh, what?! J’ai un mouvement de recul devant ce qu’elle me sort là. « Because I’m not! You’re my pack and I’m protecting you no matter what. If he can’t understand that, then he can go fuck himself with a god damn cactus! » Dawn hausse les sourcils et éclate de rire devant ma véhémence, et elle a de la chance que son rire soit communicatif parce que j’en échappe un bien plus court et moins amusé aussi. « Wow, you’re really mad at him then. » Elle se lève pour m’embrasser une joue, comprenant qu’il ne faut pas pousser le sujet non plus, avant d’aller dans la salle de bain. 'Oh great! You’ve a pack now? You’re a living contradiction, Mila. You’re unbelievable.' Fucking Asshole.

« What are you doing?! » Je demande, surprise, quand je vois Piotr débarquer dans notre chambre avec sa couette. Mon petit frère fronce les sourcils et s’arrête, comme si c’était évident. « Dawn says we’re having a sleepover in your room? » Et la blonde débarque juste derrière, avec l’oreiller du petit. « I want you to sleep, tonight, big-K. Not ruminate and end up sleeping on Piotr’s extra mattress. » Je grimace au surnom sorti de nul part, mais sourit pour l’idée finale. D’accord, ok, c’est mignon et attentionné et fufufufu j’accepte. J’aide donc dans les préparatifs qui consistent à balancer nos matelas par terre pour former un lit double – Piotr est petit et si jamais il finira sur le tapis, c’est un sacrifice qu’on est prêtes à prendre. Notre boucan attire l’attention des parents, Szymon se moque et décide de nous prendre en photo, Hanna est plus clémente et nous aide – et installe des coussins de secours pour Piotr, quand même, au cas où. C’est la meilleure pyjama party improvisée de tous les temps, et ça a au moins le don de me réconforter un peu. « Is high school really that hard? Because if it is, I don’t want to go. » Marmonne Piotr, enveloppé dans sa couette et le dos tourné à nous – je suis au milieu. Je tends une main pour aller lui caresser les cheveux, ses épaules se détendent au bout de quelques secondes et je souris. « I don’t think it’ll be hard for you. You’re smart, and you’ll be used to living here by then. I just… » J’ai un caractère de merde et je déteste les gens de mon âge ? « I had a hard time adjusting here too, when I first came in the US. I think it’s normal. » Confesse Dawn et j’échappe un mince soupir. « But I don’t think I’m having a hard time right now? I mean… No, it’s not easy and I miss Krakow and… » Nos parents. Mon cœur se sert un peu, on ne dit plus rien pendant quelques secondes mais on sait très bien ce qu’il insinue. « But I’m doing pretty well in school! » Parce que pour une fois l’école est attentive à ses besoins, bordel. Je sens mes yeux s’embuer, l’éternelle question de savoir si j’ai bien fait d’embarquer Piotr dans toute cette histoire pour vouloir obstinément répondre oui à ça. « That’s because you’re the best between the three of us. You’ll be just fine in high school, baby bear. » Il a un petit temps avant d’y arriver, quand même, il ne faut pas trop qu’il s’inquiète non plus. Je referme mon emprise sur le brun lorsqu’il annonce vouloir dormir, Dawn éteins la lumière et les deux ne tardent pas à sombrer. C’est encore moi qui me fait avoir, sans grande surprise, tourmentée par ces questions de Pologne, de lycée… Et Bart qui resurgit, encore. 'What the hell? So you can piss me off, but I can’t? What’s wrong with you?' Je pousse un soupir, essayant de me distraire avec les respirations de ma fratrie. I want you to like me, dumbass, that’s what’s wrong with me.

Ce sont des chuchotements franchement pas très discrets qui me réveillent, le lendemain matin. « Look at them, they’re all so damn cute. » Dawn ronflote encore tranquillement et Piotr m’a l’air d’être toujours endormi.  « I know, right! They grow up so fast! » J’échappe un soupir en ouvrant les yeux. « We’d better enjoy this now, next thing you know Dawn and Mila will be off for college… » Je me tourne sur le dos pour pouvoir les regarder, un peu aveuglée par la lumière du couloir au passage, alors que Szymon en rajoute une couche. « Oh no! » Je m’esclaffe en même temps que je commence à râler. « Aaaaarf can you stop being all Mom and Dad?! It’s embarrassing! » J’entends le début de rire cristallin d’Hanna alors que j’envisage la meilleure manière de m’extirper du lit improvisé sans réveiller les deux endormis – même s’ils sont sans doute là pour ça. « Oh no! She heard us! » Toujours plus. Je lève les yeux au ciel en repoussant les couvertures. « Daaaad come on! » Ça sonne anglais parce qu’ils mettent bien moins de temps pour témoigner de leur ennui, ce n’est que lorsque je suis debout et que je vois les deux me fixer que je me rends compte que j’ai utilisé le surnom affectif dédié aux parents – que je n’ose pas encore m’approprier avec eux. J’esquisse un mince sourire avant d’aller entourer un bras autour de chacun. Pendant qu’on y est. « Slept well honey? » Me demande Hanna, un bras dans le dos. Autre soupir. « I’ve slept. » C’est plus que ce que j’espérais, même si ça n’a pas été de tout repos je ne suis au moins pas fatiguée. Je m’extirpe de l’étreinte parentale et, après les avoir embrassé, file dans la cuisine où l’odeur du café m’attire. Je ricane lorsque je vois la pâte pour les pancakes et la poêle prêtes, me mets à la tâche avant que Szymon ne le demande – il complexe que les siennes ne sont pas assez rondes, le pauvre. Je reçois un message de Sara pendant le repas et elle propose de venir nous chercher, ça bouscule un peu les plans habituels et il me faut une bonne minute pour convaincre Piotr que ça ne va rien changer à sa journée si je ne suis pas dans la voiture pour l’emmener à l’école.

« Hey girls! » Nous accueille la rousse lorsqu’on monte à l’intérieur de sa voiture. Pas le temps de niaiser, on la salue à peine en retour qu’elle redémarre la voiture et monopolise la conversation. « We’re picking up Bailey as well. So, I’ve been thinking! » Je laisse ma tête reposer contre l’appui-tête, légèrement tournée vers ma camarade d’athlétisme qui me détaille un peu plus son plan – pour la prochaine compét’, on va faire au mieux pour au moins mettre un coup de pression à Ashley, mais elle veut faire les choses sérieusement pour la vraie compétition et augmenter mon temps d’au moins trois secondes sur le 100 mètres et je vais devoir m’entraîner au relais avec Bailey parce qu’il est plus rapide et blablabla honnêtement je décroche très vite. Je m’endormirais presque mais c’est l’arrivée du garçon, tout en fanfare, qui me réveille. « ‘Sup girls? Wow, I’ve never had such a pretty squad to pick me up in the morning! » Sara éclate de rire et je lève les yeux au ciel. « Fuck off Bennet. » Je l’envoie bouler tout en douceur et ça le fait rire. On se sépare lorsqu’on arrive au lycée, Dawn et moi filons vers nos casiers comme d’habitude. « That was… Way too much track and fields conversation. » J’échappe un rire en entendant la blonde se plaindre. « That’s me listening to you and Frances. » Vraiment, je ne comprends rien à leur charabia informatique et autre… étrangetés technologiques, donc j’imagine bien le sentiment qu’elle doit avoir. « You’re the athlete prick and I’m the smart kid, got it. » Je n’ai même pas le temps de l’envoyer promener que notre regard est attiré par un phénomène exceptionnel : Leo King en train de courir. Il s’arrête devant Frances, à quelques mètres de nous, avant de continuer à avancer. « What’s the rush, King? » Je l’interpelle, il s’arrête à peine pour nous faire un petit coucou mais prend quand même le temps de nous répondre. « Bart was already gone when I arrived to pick him up, that means he’s gonna do something stupid. » Et effectivement, Leo King doit sans doute être prophète puisque c’est la voix du seul et unique Bart Wiley qui commence à retentir dans le couloir. L’attroupement se fait rapidement mais j’ai le temps de voir Ashley, accompagnée ensuite d’un gus que je crois reconnaître de l’équipe d’athlétisme. Leo nous quitte immédiatement et tente de se frayer un passage dans la foule, on hésite une seconde avec Dawn avant de se rapprocher à une distance raisonnable. « What are you gonna do, dumbass? Punch me? Do it. » Je hausse les sourcils, voyant un Wiley fou furieux provoquer l’autre type qui ne demande que ça. « I said : do it. » Carrément suicidaire. Leo a beau essayer de la prévenir, la bagarre éclate et l’attroupement regarde faire sans chercher à les séparer. « Holy fuck. » Je marmonne plus pour moi qu’autre chose lorsque Bart prend le dessus pour tabasser l’autre – et il faut que le principal arrive pour que d’autres footeux baraqués se décident enfin à les séparer. Comme beaucoup, je n’arrive pas à réagir autrement qu’en étant simple témoin de la scène. J’ai l’impression d’avoir affaire à Piotr, dans l’une de ses rares crises de colère : incapable de s’arrêter, de réfléchir, de raisonner. « Fuck off! All of you! » Well okay then. Les deux filent au bureau du principal qui nous somme d’aller en cours. « What was that about? » Questionne Dawn au passage à Leo, alors qu'il relâche un immense soupir de frustration. « I don’t fucking know. » Si même Leo en vient à jurer…

Je me retrouve toute seule en cours d’histoire européenne, sans grande surprise. L’un de mes camarades se charge de raconter les derniers événements à Anderson qui me jette un coup d’oeil – euh merci mais je n’y suis pour rien, hein, oh. Le cours est bien entamé lorsque Rocky décide de venir frapper à la porte. Mal en point comme jamais, sa lèvre est toujours en train de saigner et sa mine est… Urf. Y’a rien de plus à dire. Il est toujours en colère et je me pousse à l’extrémité de la table pour lui laisser de l’espace, regrettant presque les petites tables individuelles de la salle de Smith. Les regards sont tous curieux et tournés vers le trouble-fête du jour et ça a le don de m’agacer, mêlez-vous de vos affaires bon sang. La prof s’approche pour lui demander s’il va bien – ça se voit – et c’est tout plein de colère qu’il répond. Une véritable bombe à retardement. Anderson lâche l’affaire et reprend son cours, certains camarades persistent à s’attarder sur le fond de la salle et c’est presque vicieuse que je donne un coup de pied dans la chaise devant moi qui fixe le footeux comme un animal dans un zoo. « Back off. » Que je marmonne, et l’attention finit enfin par se dissiper. Je prends une grande inspiration avant de tenter un regard en coin – vnr, encore et toujours, abîmé, l’histoire de sa vie. Je récupère mon sac et attrape un paquet de mouchoirs que je glisse en toute discrétion de son côté, et j’attends quelques secondes pour être certaine qu’il ne réponde rien et ne s’agace pas avant de lui filer mon Capri-Sun. C’est con, okay, je sais, mais il est frais et ça fait poche de glace – et si jamais c’est pour apaiser son âme. Après ça, je le laisse tranquille, ne vérifiant même pas de temps en temps son état parce que je le sens ruminer. Et nous ne sommes plus en bons termes, donc il risque de m’envoyer chier si je fais plus attention à lui. Je n’ai pas spécialement envie d’être un dommage collatéral dans la colère de Bart Wiley, pour une fois que je n’y suis pour rien… Enfin, j’espère ? Il parlait à Lynch avant d’attaquer, uh, Jamison ? Ashley a un copain ? Je n’en sais foutrement rien, mais je ne vais pas lui demander des explications non plus. La cloche sonne et, étonnement ou pas, Bart est l’un de premiers debout alors que Miss Anderson n’a pas terminé de donner les devoirs. Il grommelle quelque chose et elle le laisse partir, en faisant rapidement autant pour le reste de la classe. Je suis la troupe lorsqu’elle m’interpelle. « Mila! Please join Bart at the nurse office, well, make sure he goes there this time. » Je fronce les sourcils en m’arrêtant devant son bureau. « What? Why? I mean, why me? » Je proteste parce que je n'ai qu'une vie et que j'y tiens – et je suis bien trop jolie pour me recevoir un coup de poing dans la tronche. « You two were annoying yesterday and because I said so? » Ça, ça veut un peu dire ‘j’ai été sympa hier en ne vous disant rien donc tu m’en dois une’. Je pousse un soupir, résignée. « Yeah, you’ve just signed my death sentence, but sure. I’ll do that. » Elle a quand même le temps de lâcher un ‘merci’ alors que je pourrais bluffer et ignorer sa requête/ordre avant que je ne quitte sa salle.

Je ne rattrape pas Bart dans les couloirs mais il pousse effectivement la porte de l’infirmerie, elle n’est même pas fermée lorsque j’y arrive à mon tour. Légère inspiration avant d’affronter le dragon… Non, il ne met pas longtemps à me repérer. « Hey… Anderson sends me. » Je lui explique immédiatement pour qu’il comprenne que je ne suis pas là pour l’emmerder, mais que je suis là quand même et que je vais y rester. Je fronce les sourcils en regardant son visage, la secrétaire (?) (j’en sais rien, mais ce n’est pas l’infirmière en tout cas) se lève pour aller frapper à un bureau fermé et attraper des poches de glace dans un réfrigérateur. Bons réflexes. L’infirmière est un type d’une quarantaine d’années et il déboule avec un sourire sur les lèvres, puisqu’il attendait apparemment l’arrivée de Bart – les bagarres ça se fait à minimum deux. Jamison est toujours dans le bureau où il se trouvait et je penche la tête, curieuse, pour voir dans quel état il est. « And who are you? » Me rappelle à l’ordre l’aîné, déjà en train de désigner un lit d’observation à Bart. « I’m Mila. I’m, uh, moral support? » Non, moi aussi je ne suis pas certaine de savoir ce que je fais là. Ça le fait rire. Je le trouve un peu trop joyeux le Doc. Il me désigne une chaise pas loin de Bart pour m’asseoir et j’y pose mon sac, plutôt curieuse de le regarder travailler à la place. Le vieux se charge de faire la conversation seul – et se confronte à un mur mais ça n’a pas l’air de le déranger – essuyant le sang ici, vérifiant la boursouflure là, commentant le bleu déjà existant aussi. « Hey Mila, make yourself useful and come here. » Il ne me faut qu’un petit pas pour me rapprocher, et me voilà à tenir la poche de glace contre la joue de Bart le temps de s’occuper de ses jointures éclatées. C’est parce que je suis consciencieuse que je garde mon attention fixée sur le visage du blessé, tentant une esquisse de sourire lorsque nos regards se croisent. You’re a fucking idiot, Wiley. L’infirmier s’éclipse pour aller chercher des pansements, Bart récupère la poche de glace – c’est un garçon indépendant – et j’hésite un instant avant d’aller m’asseoir à côté de lui. C’est plus facile pour éviter son regard et rendre la situation moins inconfortable qu’elle ne l’est déjà. « Piotr’s got anger issues too. Except, well… He doesn’t beat the crap out of other people, but still. » Mon ton est relativement calme et j’essaie de lui faire comprendre que je ne le juge ni ne l’attaque pas. Je n’ai pas de tissu blanc à agiter sous son nez, mais si je peux éviter les petits éclats de bombe restant, j’en serais assez reconnaissante. L'infirmier a un paquet dans les mains mais passe voir Jamison plutôt que de revenir vers nous. « I imagine you don’t want to talk about it. » Je glisse, ouvrant la porte au sarcasme certes, même si c’est surtout pour qu’il comprenne que je ne vais pas lui poser de questions. « What do you usually do to release the anger? Can I help? » Je pourrais commencer à lui faire des petites listes, 5 choses que je vois, 4 que j’entends…, mais si ça marche avec mon petit frère je ne suis pas certaine que ça fonctionne avec Bart. C’est lui l’chef, donc.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

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≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyVen 8 Mai - 19:20

And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

C’est assez embarrassant comme ça. Tu es allé en classe, intervenant en plein milieu du cours, la gueule à moitié explosée et les regards de tes camardes ne t’aident pas à décompresser. C’est sans compter les questions complètement idiotes d’Anderson qui commence sérieusement à te taper sur le système. Tu t’es battu pour le plaisir, ça ne se voit pas ? En tout cas tu saignes toujours et tu n’arrives pas à suivre. Tu prends néanmoins des notes par-ci par-là. Ça ne fait rien s’il te manque la moitié du cours, tu demanderas probablement à ton père de t’aider à rattraper tout ça. Tu pourrais remercier Mila lorsqu’elle dit à un élève de regarder ailleurs –en mode plus brutal, parce qu’il te dévisage et ne semble pas se rendre compte que tu l’as tué quarante fois du regard depuis qu’il a commencé à te fixer. Tu sens aussi les petites observations discrètes de ta voisine qui te sort de quoi t’essuyer, puis vient ensuite son jus d’orange. Tu as appuyé ta tête contre ton poing abimé, tu te contentes de chercher son regard un instant avant de détourner les yeux. Tu ne touches pas à ses affaires. Tu te fiches de foutre du sang partout, mais tu ne veux pas de son aide. Elle a été tellement chiante que non seulement elle t’attire encore plus, mais elle t’a aussi mis hors de toi. Toute cette tension depuis quelques jours, elle a joué son rôle dedans aussi. La fin du cours est annoncée par la cloche du couloir et tu t’apprêtes à t’en aller au moment où Anderson t’interpelle. Tu allais t’engager dans le couloir. « Bart! » Tu fais volteface. « Go to the nurse office. Now! » Tu inspires profondément par le nez et expires par la bouche. « Damn it. » Tu te retournes encore pour partir. « I’ll visit Mr. Voss. If you don’t go see him, I’ll talk to the principal. » Again. Tu en as eu ta dose du principal Henley. T’es pas certain qu’il saurait garder son sang froid si tu venais à remettre les pieds dans son bureau, tu as déjà épuisé tous tes joker pour le mois de la rentrée. Tu fais fort d’ailleurs. Deuxième semaine de cours, première bagarre. Ça va, vous ne perdez pas de temps au Abraham Lincoln Highschool. Enfin, les dramas, eux, ne prennent jamais de vacances.

Quand tu te présentes à l’infirmerie, la secrétaire se fiche de savoir qui vient de franchir le seuil de la porte. Elle relève les yeux de son ordinateur et te demande d’attendre à côté sur l’un des deux sièges libres mis à disposition. Tu te débarrasses de ton sac. En baissant les yeux, tu remarques que ton t-shirt gris est tâché de sang. Ta chemise en flanelle est suffisamment sombre, s’il y a du sang dessus, tu ne le vois pas. La secrétaire finit par se lever pour taper à la porte de l’infirmier. Tu aperçois Jamison à l’intérieur. Ta mâchoire se crispe. Calme-toi Bart, tu ne vas pas refaire une scène alors que vous êtes en pleine Suisse. Tu te contentes de croiser les bras, de t’enfoncer un peu plus dans ta chaise et de regarder par la fenêtre. Une autre personne entre, tu tournes les yeux dans sa direction. « Hey… Anderson sends me. » Cette fois, c’est toi qui dévisage. Qu’est-ce qu’elle vient foutre là ? T’énerver encore plus ? Ça tombe bien, t’es plus à ça près. Autant qu’elle vienne se défouler maintenant histoire qu’on n’en parle définitivement plus. Voss sort de son bureau alors que la secrétaire est partie te chercher de la glace. Enfin, tu t’imagines que c’est pour toi. « And who are you? » L’infirmier s’adresse à la brune. « I’m Mila. I’m, uh, moral support? » Right. Elle ne sait clairement pas ce qu’elle fout là non plus. Etant donné que c’est Anderson qui l’a envoyée te chercher ou bien vérifier que tu allais bien à l’infirmerie. Tu te contentes d’aller t’asseoir sur le lit d’observation quand Voss te fait signe de le faire et la brune vous suit pour aller s’installer près de toi sur une chaise. « Bart Wiley, right? » Tu acquiesces d’un hochement de tête. « That’s a nice cut. Fight? » Pendant qu’il désinfecte ta plaie, tu te contentes de répondre un hm qui confirme l’exactitude de la vision que son don de devin vient de lui révéler. Il pose le bout de ses doigts sur ta joue, tu serres un peu les dents parce que tu sens que ce n’est pas seulement gonflé mais aussi éraflé. « You already had that one before, right? Otherwise it wouldn’t be blue/yellow but red. Another fight? » Tu laisses seulement un mot filer entre tes lèvres. « Football. » Il ricane. « I should have guessed. » L’infirmier se tourne vers l’intruse. « Hey Mila, make yourself useful and come here. » La secrétaire largue la poche de glace entre les mains de la Polonaise, puis retourne s’asseoir derrière son bureau. Tu ne détournes pas les yeux de ses prunelles claires lorsqu’elle la repose le plastique glacé sur ta joue et tu ne peux réprimer un petit mouvement de recul au contact du froid. Pendant ce temps, Voss s’occupe de tes jointes abimées, mais il n’y a pas grand-chose à faire pour les éraflures, si ce n’est rajouter du froid en spray. Ton cœur loupe un battement lorsque tu réalises que tu dévisages encore Mila et qu’elle t’offre un demi-sourire malgré tout. Si l’infirmier n’avait pas été là, tu jures que tu aurais eu du mal à te retenir de l’embrasser, même si ta lèvre t’aurait fait un mal de chien et que ça aurait été difficile pour toi de trouver le moment agréable à cause de ça. Voss s’en va un moment parce qu’il est à cours de bandages, Mila abandonne la poche froide qui repose sur ta joue pour te laisser entièrement maître de la situation. Tu la regardes s’asseoir. Tu ne sais pas ce qui te prend, mais tu ressens tout un tas de trucs inexplicables sur le moment. Entre colère et picotements dans l’estomac, le mélange des deux est explosif et… tu te sens vraiment bien. Etrange.

« Piotr’s got anger issues too. Except, well… He doesn’t beat the crap out of other people, but still. » Tenant fermement la poche contre ta joue, tu souffles un rire discret, les yeux tournés vers le sol. « Thanks Mila, I really needed to hear this right now. » Ta voix est aussi calme que la sienne, bien qu’un peu plus basse. Tu ne parles pas fort parce que tu apprécies le calme de ce lieu qui pue pourtant la peinture fraîche et les médicaments. Voss repasse, mais vous ignore, puisqu’il retourne dans son bureau avec un paquet dans les bras pour s’occuper de Jamison. « I imagine you don’t want to talk about it. » Tu tournes les yeux vers la brune. Tu ne sais pas si tu devrais lui dire. Après tout, c’est une histoire assez personnelle qui va se répandre comme une trainée de poudre et même si elle n’a pas les yeux rivés sur les réseaux sociaux comme les autres, tu sais qu’elle finira bien par tomber sur la vidéo à un moment donné. Rien que d’y penser, de ta main libre, tu te facepalm. « For the person who didn’t come to school today because she’s much more ashamed than I am now, you’re right : I don’t want to talk about it. » Il y a fort à parier que ton ex petite amie et actuelle partenaire en classe de chimie, ne reviendra pas en cours avant quelques jours voir semaines, le temps que l’histoire soit remplacée par une autre. T’as honte, mais pas forcément autant qu’elle parce que vous n’avez pas la même réputation et puis toi, tu es un mec et elle, une fille, donc elle n’aura absolument pas l’esprit tranquille. « Half of the school already saw that fucking video. There’s no need to spread it widely. » C’est la seule information que tu glisses, non seulement pour la dissuader de regarder cette satanée vidéo de voyeur, prise par la fenêtre de la chambre de Cate. Même si ça se voit que ça commençait à chauffer, heureusement que la suite n’est pas visible. Mais le commentaire sous la photo d’introduction où on te voit discuter la veille avec elle à la caisse du magasin où elle travaille, te rend encore malade. Catart back together? Place your bets!. Le petit jeu d’Ashley va beaucoup trop loin, ça part dans un délire beaucoup trop intrusif et si ça commence comme ça, tu n’oses imaginer de quoi sera faite la suite, parce qu’elle ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Tu commences à te demander si Jaquin n’a pas raison dans tout ça. Si Ashley n’a pas vraiment tourné la page et qu’elle te fait payer de l’avoir envoyée promener sous prétexte qu’elle est trop superficielle et inintéressante. T’aurais peut-être du lui dire franchement quand tu l’as larguée. « What do you usually do to release the anger? Can I help? » Quand tu lèves les yeux vers elle, ta mâchoire se crispe. Loin de toi l'idée de lui répondre quelque chose de blessant, mais ça te démange vachement quand même. Tu la considères pendant plusieurs secondes avant de répondre. « I'm okay, Mila. Thank you. » En attendant, Voss revient pour s’occuper de ta main. Tu te sens mieux, mais il insiste pour que tu restes toute l’heure supplémentaire avec ton bloc de glace contre la joue. « Mila, if you wanna stay, you can but I’ll have to tell your teacher that you’re here and you’ll miss your next class. What do you want to do? » Pour toi, la réponse est évidente donc il te demande ce que tu as comme cours ensuite. « Spanish, native speakers room. » Une fois qu’il a ses réponses, il s’absente une nouvelle fois.

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

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≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyVen 8 Mai - 23:40

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
Je ne suis pas spécialement heureuse d’avoir à courser Bart jusqu’à l’infirmerie, mais ça va, il n’a pas l’air particulièrement heureux de me voir débarquer non plus donc l’équilibre karmique est maintenu. Concrètement, ce n’est pas que j’ai envie de m’assurer que le footeux aille bien, c’est surtout que je n’ai pas envie d’envenimer les choses entre nous parce qu’il est énervé et que je suis collante. Il ne commente pas ma présence non désirée et on finit par suivre l’infirmier qui commence à s’occuper de lui. Je ne sais pas pourquoi il s’entête à faire la conversation, le bonhomme, quand on voit la tête que tire Bart et le peu de réponses qu’il obtient… A sa place j’abandonnerais vite, mais je ne suis pas à sa place. Enfin, jusqu’à ce qu’il ne décide de profiter de mes mimines pour avoir les siennes de libres. C’est mon stage de junior year pour savoir si devenir infirmière est ma meilleure option de carrière, c’est ça ? Je m’applique donc à ma nouvelle mission, arquant un sourcil le temps d’une seconde devant le geste de recul du patient. Si t’aimes pas ça, Bart, arrête de chercher les embrouilles ? Le rapprochement me pousse à fixer son visage et il ne se gêne pas pour en faire autant. Sans que ce ne soit taquin ou provocateur, sans qu’il y est quelque chose à dire. Une simple observation, un peu comme celle qu’on a pu échanger en sortant du repas avec mes parents samedi… Ça date de quelques jours seulement et j’ai l’impression que c’est un tout autre espace temps. Mon estomac fait un petit bon lorsque je vois son regard dériver dangereusement vers mes lèvres après ma tentative de sourire, mais je me fais des idées, et je suis bien contente que l’infirmier ne s’excuse et interrompe ce moment. Bart reprend la poche de glace que je tiens du bout des doigts pour éviter que nos mains ne se touchent lors de l’échange, je me décide à aller m’asseoir à ses côtés pour éviter de rester debout comme une idiote et rendre la situation encore plus gênante. Je ne sais pas tellement quoi dire ou quoi faire à ses côtés, en général mais en particulier dans cet état-là. Vu nos capacités naturelles à nous embrouiller au moindre mot de travers… Non, c’est un don.

C’est toute maladroite que je finis par me lancer, pour lui dire que mon petit frère a aussi quelques problèmes pour gérer sa colère. Parce que c’est ce que c’était, d’abord sa confrontation avec Ashley mais surtout son incitation pour que Jamison le frappe… Bart ricane à ma précision, et je me sens un tantinet juste idiote même si je suis plutôt contente de cette réaction. C’est un bon début et bien plus encourageant que ce à quoi je m’attendais. « Thanks Mila, I really needed to hear this right now. » Fuck, ok, c’était nul, message compris. Je souffle à mon tour un rire qui peut passer pour un grand soupir, me mordille la lèvre inférieure pour éviter de ne sourire – c’est malvenu. « Sorry. » Lorsque je rouvre la bouche, ensuite, c’est surtout pour qu’il comprenne que je ne suis pas ici pour le faire chier – enfin… pas intentionnellement, du moins – et que je veux pas forcément savoir le pourquoi du comment de son éclat de colère et la raison de son embrouille. Je relève la tête dans sa direction lorsque je le sens en faire autant, lèvres pressées doucement mais fermement l’une contre l’autre. Il passe une main sur son visage mais reste calme, et surtout ne m’envoie pas promener. Il va falloir que je joue à la loterie, trop de succès aujourd’hui. Quoi que, ça se discute. « For the person who didn’t come to school today because she’s much more ashamed than I am now, you’re right : I don’t want to talk about it. » Je plisse les yeux, ignorant complètement ce dont il parle, note tout de même un she dans l’histoire. Je ne dis rien parce que je n’ai rien à dire, et qu’il ne veut pas en parler, ce qui ne l’empêche pas de continuer quand même. « Half of the school already saw that fucking video. There’s no need to spread it widely. » Les réseaux sociaux ont encore frappé, de toute évidence. Et ça inclus Bart et une demoiselle, dans une vidéo ? « O… Kay? » Honnêtement, je ne suis pas certaine de vouloir savoir de quoi il en est. Ça a l’air de le foutre en rogne et c’est suffisant pour que je comprenne que c’est un terrain miné. Le moins je suis liée à l’histoire… Je ne relance donc pas ce sujet-là, préférant lui demander si je peux être d’une quelconque aide. Vu son regard irrité, je comprends que je suis peut-être allée trop loin, mais que c’est aussi trop tard pour le reprendre. Bart met plusieurs de secondes avant de me répondre presque trop poliment, je lâche l’affaire. Question de survie.

L’infirmier revient et je me décale sur le lit pour lui laisser de la place pour travailler. Je m’apprête à me lever et attraper mon sac lorsqu’il a terminé avec Bart, pour aller en cours, quand il s’adresse à moi. « Mila, if you wanna stay, you can but I’ll have to tell your teacher that you’re here and you’ll miss your next class. What do you want to do? » Mes sourcils se haussent un tantinet peu – c’est si facile que ça, de sécher les cours, par ici ? – et j’hésite car je n’ai vraiment aucune idée de la réponse que je suis censée donner. Que j’ai envie de donner. « Uh… » Je commence, gagnant quelques secondes pour échanger un regard avec Bart. Je n’ai pas un cours trop compliqué et je pense que je peux me permettre de rester ici, et en même temps je l’aime bien donc je n’ai pas envie de le louper. Ce n’est pas trop ça, le problème, mais plutôt de savoir si je peux, j’ai envie, si c’est une bonne idée de rester une heure avec Bart. Ma raison me dit que non, que ça va mal se terminer et qu’il n’a pas envie de supporter ma présence pendant une heure. Mais il ne dit rien, ne proteste pas, et j’ai presque envie d’y voir une opportunité pour rattraper le coup d’hier – enfin… résoudre ? la dispute des derniers jours ? avec lui encore plus énervé qu’à l’accoutumée ? Ouais, non, le cœur est con. « I’m probably going to regret it but yeah, I’ll stay. Thanks. » Je finis par répondre. Bart lui informe qu’il a cours d’espagnol et je réponds que j’ai cours d’anglais avec les Freshmans, brûle le nom de ma pauvre professeure, puis l’infirmier nous laisse tranquille en tirant un rideau supposé nous isoler un peu. Je plisse les yeux devant le geste, how thoughtful of him, avant de lâcher un mince soupir. Puisque je n’ai rien de mieux à faire, et puisqu’on a une heure devant nous autant être à l’aise, je récupère mon sac et vais m’asseoir au bout du lit – et ça va, je suis petite, il lui reste plein de place au grand blessé. « Do you want my notes, from Anderson’s class? » Bon, mes notes sont sans doute pas aussi complètes que les siennes et consistent pour un quart de feuille à une pluie de vocabulaire à vérifier, mais ça lui permettra au moins de savoir où on en est. Je n’ai pas non plus envie de remettre de l’huile sur le feu en essayant de lui faire la discussion. J’ouvre mon sac pour attraper les quelques feuilles, et mon regard se pose sur le jus de fruit rudement ignoré lorsque posé sur sa table – bien sûr que je l’ai récupéré. « It was for your face, by the way… The Caprisun… Erh, whatever. » Je hoche la tête en fronçant les sourcils, trouvant ce semblant d’explications un poil pathétique et toujours trop maladroit.

Le silence s’installe sans qu’on ne cherche vraiment à le rompre. J’observe un peu les murs de l’infirmerie que je n’ai que brièvement vue lors de ma visite du lycée, et la réflexion qu’il y a tellement d’affiches prévenant contre la teen pregnancy que mes parents Kowalski hurleraient au blasphème m’arrache un sourire. Je finis par sortir mon portable qui ne m’apporte aucune nouvelle du monde extérieur, sans grande surprise, et j’attends une bonne minute avant d’envoyer un message à Bailey. « What’s up with Bart? » C’est plus parce que j’ai besoin de savoir quel est le gros du problème que j’ai envie de connaître les derniers ragots que je demande. Comme d’habitude, il ne met pas longtemps à répondre, et je sens mon rythme cardiaque s’emballer alors que je fais de mon mieux pour garder un visage impassible. « A video of him and his ex gf about to do it came out. Ashley’s mischief. » C’est… Grotesque. D’en arriver là ? D’épier les gens dans leur intimité pour le balancer sur les réseaux ensuite ? Et ça m’énerve, mais comme je n’ai pas spécialement envie de réveiller le dragon je ne dis rien, ne proteste pas physiquement, ferme mes messages pour aller sur les réseaux sociaux que j’utilise. Mon compte Instagram devient privé, je désactive mon compte Twitter qui ne me sert de toute façon pas, mon pseudo Pinterest est une phrase en polonais et n’est utilisé que pour trouver des recettes donc je ne m’en inquiète pas autant que ça. J’hésite devant mon compte Facebook, qui me sert surtout à surveiller mes amis restés à Cracovie. Je le laisse, finalement, si le lycée décide de se moquer devant une photo de moi à 14 ans grand bien leur fasse. J’échappe un soupir, la tâche accomplie. Je ne me sens pas particulièrement mieux ou plus en sécurité, après ça, mais j’ai toujours éprouvée une certaine lassitude envers les médias modernes. J’observe Bart quelques secondes – juste parce qu’il n’y a rien d’autre à faire, si – avant de me décider à aller poser ma tête contre le mur et à fermer les yeux. L’ironie étant qu’on est à l’infirmerie pour lui mais que je décide d’en profiter pour roupiller, il faut savoir saisir les chances qui s’offrent à nous.

Je n’ai pas vraiment le temps de m’endormir parce qu'un téléphone sonne. Je me penche légèrement en arrière pour voir les échanges en même temps que je les entends. L’infirmier s’agite. « Jamison, your parents are waiting for you in Principal Henley’s office. » Il y un sourire mesquin à l’idée que les parents de Jamison se soient déplacés jusqu’ici. Mais mon espoir que cela veuille dire qu’il a des problèmes disparaît rapidement, ça veut aussi dire que Bart peut en avoir et ça m’enchante moins. Je reporte mon attention sur lui pour lui chuchoter d’une voix basse. « Keep your cool, take a deep breath, it’s twenty seconds in your life. » Relativisme et méditation, c’est mon super conseil très avisé pour qu’il n’aggrave pas la situation. Je me penche encore, en toute indiscrétion, pour voir Jamison passer. Il est tout aussi, si ce n’est plus, moche à regarder. L’arcade sourcilière enflée et avec des petits scotchs, un coquard, une joue gonflée. Je fais de mon mieux pour ne pas sourire lorsqu'il tourne la tête vers nous, et j’attends qu’il passe la porte pour laisser mes lèvres s’étirer. « Remind me to never get on your bad side… » Je commence, d’un ton amusé et sans réfléchir, sans doute. C’est quand mon regard croise celui de Bart que je me rends compte de ce que je viens de dire. C’est trop tard pour ça. Mon nez se plisse quelques secondes, ceci est une auto-critique, et je finis par hocher la tête et me corriger. « Well… Not more than I already am, let’s say. » J’ose même lever les yeux au ciel et me mettre à sourire, à presque m’amuser de la situation. Clairement pas l’état d’esprit dans lequel j’ai passé ma soirée à cause de lui.

Plutôt que de tenter une nouvelle fois de tendre une branche d’olivier pour mieux nous disputer ensuite, je me décide à partir sur un autre sujet. « Sara’s got a plan… To get rid of Ashley. » Ça consiste à la kidnapper, l’assommer avec une pelle, creuser une tombe avec la même pelle et la jeter dedans, t’es partant ? « Apparently she’s obsessed with some scholarship for private school… Sara believes that I can challenge Ashley enough so she keeps getting higher records and finally catches the Coach’s attention and, ultimately, leaves. » Et même si Sara et Bailey ont l’air assez convaincus que ça peut marcher, parce que la demoiselle l’a manqué de peu l’année dernière sa bourse et qu’il n’y a rien de mieux que la compétition pour se surpasser, j’ai quand même quelques doutes – et beaucoup de pression, mine de rien. J’imagine qu’on aura une idée de l’état d’esprit d’Ashley si j’arrive effectivement à bousiller ses scores à la prochaine rencontre avec d’autres lycées du coin… On verra bien. « So I guess that means I’m in the game, now. » Entre la reine des abeilles qui m’a dans le pif depuis le premier jour et le coup de la rumeur lundi soir – même si ça va vite être oublié et que je vais sans doute être laissée de côté ce qui m’arrange un peu quand même… Pas le choix, comme il a peu me prévenir. « Look, about… » Ça me blase déjà d’en parler, mais je me suis lancée. « Our fight. » Je termine ma phrase dans un soupir. « I don’t know how to make it right with you. » Sauf s’il veut continuer à prétendre qu’il n’est pas en colère après moi et que c’est à Leo que je dois des excuses – Leo a déjà eu le droit à sa gaufre et il n’a pas vraiment l’air de m’en vouloir, je pense même qu’il n’est au courant de rien. « And I don't like it when you're mad at me. » Il va sans doute m'envoyer promener en me rétorquant que je n'avais qu'à pas chercher la merde, finalement j'aurais peut-être dû aller en cours au lieu de m'embarquer dans cette pente glissante, je vais me casser la gueule.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

≡ POSTS : 414 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 68309eef1396d5c6e8245dc6b145f63f
≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyDim 10 Mai - 18:32

And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

Tu ne dis rien lorsque Voss propose à Mila de rester. Tu as les yeux rivés sur le bandage qu’il glisse délicatement autour de ta main et tu constates que les multiples chocs l’ont rendue nerveuse, elle tremblote légèrement. La brune accepte de camper à l’infirmerie avec toi, bien qu’elle se permette d’ajouter une note sarcastique à sa phrase. Vous n’êtes toujours pas en bons termes à ce moment-là et ça se pourrait que sa présence envenime la situation, mais tes pensées sont beaucoup trop occupées à imaginer le futur qui t’attend dans les couloirs quand la vidéo aura fait le tour des téléphones de toute la populace. Le silence est un peu pesant lorsque l’infirmier quitte son fief pour aller informer vos profs de vos absences. La Polonaise s’assoit au bout de ton lit, tu la regardes faire. « Do you want my notes, from Anderson’s class? » Tu acquiesces lentement en te pinçant les lèvres. Tu pourrais en avoir besoin plus tard en sachant que tu sais pertinemment d’avance que tu vas regretter de ne pas avoir été attentif, quand tu te retrouveras assis à ton bureau à potasser chez toi. « I might need them, yes! Thanks. » Tu récupères les feuilles et survoles rapidement ses notes avant qu’elle n’attire ton attention sur autre chose. « It was for your face, by the way… The Caprisun… Erh, whatever. » Tu soupires, constatant qu’elle te fait la remarque parce qu’elle a récupéré son jus d’orange alors qu’elle te l’avait gracieusement donné pour que tu puisses soulager ta lèvre. Maintenant, te voila avec un gros bloc de glace contre la joue, assis sur un lit à l’infirmerie du lycée. Tu ne regrettes pas d’être monté sur tes grands chevaux, Jamison n’a eu que ce qu’il méritait pour s’être interposé dans une histoire qui ne le regardait pas. « I know I… was too pissed to take it. » Tu fais une pause, essayant de capter son regard. « I should have thanked you for your help by the way. I’m doing it now, then. » Sourire pincé, pour ça tu as tout de même quelques regrets. Elle cherche à t’aider à sa manière et même si tu as du mal à l’accepter quand tu es encore ne serait-ce qu’un tout petit peu énervé, tu dois admettre qu’au moins elle se propose à l’inverse des autres.

Vous ne vous dites plus rien pendant un moment, mais le téléphone de l’infirmerie trouble brutalement le silence environnant. Mila observe ce qui se passe derrière le rideau, pendant que tu fais en sorte d’en n’avoir rien à faire. Apparemment, les parents de Jamison sont arrivés et même si ça peut paraître satisfaisant, tu réalises qu’ils seraient capable de faire un détour ici pour te donner une bonne leçon, te faire la morale alors que ce n’est absolument pas nécessaire étant donné que tu n’as pas donné le premier coup, même si tu as légèrement provoqué les hostilités. « Keep your cool, take a deep breath, it’s twenty seconds in your life. » Tu hoches la tête avec un sourire en coin. Ce n’est pas la pire des bagarres à laquelle tu participes. Au Nouveau-Mexique, c’était monnaie courante, limite un sport. Entre les gamins défavorisés et ceux qui ont des privilèges jusqu’à ne plus savoir quoi en faire… Tu te penches à ton tour, par curiosité, pour voir l’autre imbécile s’en aller. Tu retiens un sourire malsain, parce que tu réalises que tu l’as bien abimé. « Remind me to never get on your bad side… » Tu te rassois confortablement en détournant les yeux, tu laisses un petit rire s’enfuir, puis tu reportes ton attention sur Mila. « Well… Not more than I already am, let’s say. » Tu arques un sourcil et ajoutes avec un sourire en coin. « I’m not sure you could make me that angry. » C’est vrai que ce n’est pas souvent et il faut vraiment que tu sois à bout de nerfs pour exploser, mais tu serais bien incapable de la toucher. Enfin, la toucher, oui, lui faire du mal, non. Rien que d’y penser, tu en as un frisson.

La Polonaise se décide ensuite à te parler d’un truc qui se trame du côté de ses nouveaux amis. Un truc dont tu n’avais absolument pas connaissance, puisque ça aurait pu rapidement s’ébruiter, tu imagines. « Sara’s got a plan… To get rid of Ashley. » Tu penches légèrement la tête sur le côté avec un regard insistant « Oh, I’m all hears! » Mais ce n’est absolument pas un plan diabolique comme tu t’y étais attendu à la seconde précédente. C’est beaucoup plus stratégique que ça. « Apparently she’s obsessed with some scholarship for private school… Sara believes that I can challenge Ashley enough so she keeps getting higher records and finally catches the Coach’s attention and, ultimately, leaves. » Tu fronces les sourcils. « Tell me you won’t let her win that scholarship… » L’idée est bonne, mais beaucoup trop idéale pour la pourriture qui ne fait que saboter les scores de la nouvelle athlète. « She deserves to be expelled not… having the future she wants! And believe me it’d be easier for her to be kicked out because she has absolutely no chance of winning. » Tu penses surtout à Mila qui mérite largement plus de bénéficier d’un avantage financier pour ses études supérieures qu’Ashley. Tu as vu la brune courir plusieurs fois, tu sais qu’elle aurait toutes ses chances et ça te dégouterait que sa concurrente s’en sorte alors qu’elle ne parvient à ses fins qu’en sabotant le travail des autres. « You deserve a scholarship, not her. You run faster and you’re not taking everything for granted. » Ce qui n’est absolument pas le cas d’Ashley, qui estime qu’avec ses moyens, tout lui est dû. « So I guess that means I’m in the game, now. » Tu te pinces les lèvres. Un autre moment de silence s’installe pendant que tu l’observes longuement. « Be careful, okay? » Tu t’avances un peu sur le lit pour te rapprocher d’elle, qu’il y ait moins de distance entre vous alors qu’elle s’apprête à reparler de vos hostilités.

« Look, about… Our fight. » Tu ne te vois pas l’interrompre alors tu la laisses tranquillement te révéler le fond de sa pensée. « I don’t know how to make it right with you. » Tu ne détournes pas les yeux de son visage. « And I don't like it when you're mad at me. » Tu soupires en te frottant les paupières avec deux de tes doigts. « I don’t like it when you’re mad at me either. » Tu inspires profondément. « I’m… hum… » Tu tentes de retrouver son regard pour commencer à faire une phrase grammaticalement correcte. « I wanted to apologize yesterday, right after the European History class but you left pretty quickly and I thought it was too soon. » Ce n’était clairement pas le bon moment, elle était elle aussi à bout de nerfs et ça n’aurait en rien coordonné votre cessé le feu jusqu’à une durée indéterminée. « It’s not gonna be the last fight. We’re both… impulsive, sassy and stubborn… » Tu ne peux retenir un petit rire en détournant ton regard vers le sol pendant quelques petites secondes. « But… Even if it’s been only a week I started to know you better… I like you. » Tu ne sais pas trop où tu vas en lui révélant ce genre de choses, mais tu as envie qu’elle le sache et tu ne ressens aucune honte à le lui avouer. « I want to know you even better. » Un sourire nait discrètement au coin de tes lèvres. « You’re smart, mature, interesting… I feel like I can talk about everything with you and I like it. » Tu hésites un peu avant de faire un autre geste, mais ta main endolorie attrape l’une des siennes. « I’m not mad anymore… At least, not at you. » Tu tournes alors la tête vers vos pieds et tu fronces les sourcils. « About Sara’s plan… » Tu ne sais pas trop comment tu pourrais formuler ça. « I’m not sure it’s gonna work. » Tu prends une lente inspiration avant de poursuivre. « Ashley is dumb and very resentful but… she doesn’t think by herself. » Compte tenu du nombre de sbires qui gravitent dans son centre d’attraction, elle n’est pas super imaginative. Généralement, ce n’est pas elle qui a les mains sales après un mauvais coup. « Remember our talk on our way back from school a couple of days ago? » Tu reportes ton attention sur Mila. « She’s one of those pieces of shit who pull the strings. » Ah les gens riches ! « You may have a pack to protect as you said but it’s more fragile than hers. » Ashley pourrait jeter son entourage comme un paquet de mouchoirs sales, ça lui importe tellement peu de savoir qui se trouve dans son cercle, à partir du moment où elle peut tout contrôler et être entourée. « She has nothing to lose but you… you’ve got real friends and even if they’re your strength, they also will be your wickness in this. » Tu souffles. «  Holy shit. I feel like we’re going at war. » Tu te facepalm en te mettant à rire, mais tu reprends vite ton sérieux. « She already won against me by posting this video because I dumped her last year and Jaquin thinks that she hasn’t moved on yet. » Franchement, ce serait le pompon parce qu’une relation comme la votre était non seulement vouée à l’échec, mais en plus, tu as passé les pires semaines de ta vie avec elle. Heureusement que pendant toute cette période, tu l’as à peine vue ou as feinté de pouvoir la voir en t’inventant des projets. « I’m pretty sure that you’re her biggest enemy now. » Bon, elle l’a surement remarqué entre tous les coups fourbes dont Ashley a été capable de commettre ces derniers jours. « You put her in the shade. She hates that. » And I like you, it’s obvious and she hates that too. « The girl I was talking about earlier, she was a cheer so she was kind of… untouchable until she decided to quit the team. Now she’s pretty much alone and of course Ashley noticed it but she waited until yesterday to post some shit online about me and my friend. » Elle a surtout attendu que vous vous reparliez vraiment pour pouvoir attaquer, histoire de rependre une rumeur complètement idiote avec une vidéo qui n’a rien à faire sur les réseaux sociaux. En fait, c’est surtout une vidéo qui ne devrait pas exister. « I feel guilty about her. » Cate n’est pas venue en cours, elle ne viendra pas avant un bon moment. Tu la connais déjà mieux qu’Ashley, tu sais qu’il ne lui faut pas grand-chose pour avoir honte et se cacher sous sa couette pendant des heures. « I’m afraid that you’re next but I won’t let that happen. » T’en a vraiment marre de ces histoires, tu aimerais bien que ça cesse et que la reine des abeilles soit rapidement remise à sa place. « I don’t know what to do exactly but I wanna help. » Plus on est de fous plus on rit ? Ou bien plus on est de fous, plus vite on se débarrasse de la vermine ? « And I know that Jaquin, Darell, Orion and Wael are gonna help too if you let them join the plan. »

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 Y0ixfR9

≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyMer 13 Mai - 1:40

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
Si j’hésite à rester une heure à l’infirmerie avec Bart c’est principalement parce que nous ne sommes pas en meilleurs termes et qu’il est plutôt d’humeur agacée, mais j’accepte pour les dix pour-cents de chance qu’on arrive à discuter calmement et arranger nos différents. Je suis un poil trop optimiste, aujourd’hui, je crois. Je m’installe donc à l’opposé du blessé sur son lit de fortune. Je lui propose mes notes pour le cours qu’il a plus ou moins loupé et les lui tends avec un mince sourire sur les lèvres, m’avance un peu au hasard quand mon regard repose sur le jus de fruits superbement ignoré tout à l’heure. J’aurais dû me taire, parce qu’il me répond le truc le plus évident de la terre. « I know I… was too pissed to take it. » J’échappe un mince soupir, fronce les sourcils lorsque nos regards se croisent. « It’s okay, nervermind. » Je n’aurais pas dû m’engager là-dedans, il ne me doit rien et il fait bien ce qu’il veut. Et il est têtu, aussi, il ne faut pas l’oublier. « I should have thanked you for your help by the way. I’m doing it now, then. » Mon sourire est peut-être un peu plus confiant que le sien, mais je finis tout de même par hocher la tête. « I didn’t help you for a thank you, I just wanted to make sure you were okay. But ‘welcome. » J’avais raison, dans mon semblant de tentative de compliment après son match de fermeture du homecoming : il ne va pas tenir l’année. Pas s’il se trouve cabossé tous les deux jours. C’est dommage, il est plutôt joli à regarder de base, mais il va être foutu avant ses vingt ans… Après ça, je le laisse tranquille de longues minutes, le temps de demander à Bailey de m’éclairer sur la situation et d’aller impulsivement fermer mes comptes sur les réseaux sociaux – même si en y réfléchissant bien c’est sans doute quelque chose que j’aurais dû faire il y a longtemps. Je m’apprête à récupérer un peu de mon sommeil agité lorsque Jamison est invité à quitter l’infirmerie. Bien trop curieuse pour ne pas assister au départ du gus, je me penche sans aucune discrétion après avoir prévenu le brun de rester calme – au cas où, on ne sait jamais. Peut-être que son sourire en coin trop fier m’amuse trop, je me retiens avec difficulté de ne pas sourire en voyant la tête de la victime. La violence, c’est mal, je ne l’encourage pas évidement. J’espère que les oreilles de l’infirmier ne traînent pas trop et qu’il n’ira pas nous dénoncer, parce qu’on ose en plaisanter. J’abuse un peu même, puisque je lui rappelle au passage qu’on n’est plus très copain, mais il continue de sourire – le back flip arrière de mon estomac était inutile mais on apprécie l’effort, trop de mauvais garçon vibes, I’m weak. « I’m not sure you could make me that angry. » Mon nez se plisse quelques secondes. « I really hope I can’t. » Mais étant donné que, sur l’échelle du temps où on se connaît et des petites piques qui ont fusées des deux côtés, j’en doute quand même un peu.

Parce qu’elle est l’une des protagonistes de la situation, je mets Bart au courant du plan de Sara pour nous débarrasser d’Ashley. Ça n’a pas l’air de lui plaire – mais si sa solution c’est de mettre un pain à quiconque nous emmerde ça risque de mal se terminer. « Tell me you won’t let her win that scholarship… » Je hausse les épaules, l’air de dire ‘pourquoi pas’. C’est le fait que la justice n’existe pas et que la demoiselle gagne qui le dérange, et je peux le comprendre. « Ashley is going to get the future she wants, no matter what. We might as well profit from it. » On peut prendre le chemin où on fait en sorte qu’elle soit expulsée et qu’elle ait ce qu’elle mérite, mais on s’engage sur un terrain houleux et si elle est capable du pire alors qu’il ne se passe rien… On peut aussi être certain qu’il y aura des remontrances. Si elle s’en va d’elle-même en étant satisfaite de la situation, on n’en entendra plus parler. La belette est assez fourbe pour obtenir ce qu’elle veut dans tous les cas, pourquoi ne pas lui faciliter la tâche. « You deserve a scholarship, not her. You run faster and you’re not taking everything for granted. » Mon petit cœur s’agite à l’intérieur alors que j'évite son regard, reportant mon attention sur l’espace qui nous entoure. « I… I don’t want that scholarship. » Je lâche dans un ton froid, à peine convainquant alors que c’est pourtant la vérité. Je n’ai pas encore pris le temps de revoir mes plans d'avenir, certes, et j’essaie de me laisser le temps de me faire à cette nouvelle vie. Je n’ai pas envie de tout miser sur une bourse, de laisser mon destin dans les mains de trois bonhommes que je ne connais ni d’Adam ni d’Eve. Pas envie de devenir la prochaine Ashley. Je soupire avant de reposer mon attention sur Bart – qui essaie de m’encourager ou me soutenir à sa manière. « I don’t want to change school and I don’t want to run… Professionally or something. » Je n’ai rejoins l’équipe d’athlétisme que pour avoir une activité, un truc à quoi me raccrocher et où me dépenser. Ashley a un peu niqué mes plans pour que cette activité soit paisible, mais ça ne change rien… Et même si le financement était pris en charge, je n’ai toujours pas envie d’aller dans une école privée parce que je n’ai pas envie de laisser Dawn – et les trois têtes et demi que j’ai copiné – derrière. Donc ce n’est pas tellement au mérite qu’elle va se disputer, sa bourse. Et je suis officiellement dans la course, maintenant, plus de retour en arrière possible. Comme l’a dit Sara, c’est aussi personnel de mon côté et la belette ne lâchera pas l’affaire. « Be careful, okay? » J’acquiesce légèrement, évitant de justesse un mouvement de recul lorsqu’il écourte un peu la distance qui nous sépare. « Yeah, I will. Don’t worry about me. »

Je prends son rapprochement pour le feu vert pour parler du véritable problème – du moins dans ma petite vie et celui qui persiste entre nous. Je n’ai pas envie de m’excuser parce que je ne suis toujours pas désolée, et je ne sais pas ce qu’il attend de moi alors je lui dis très clairement que je ne sais pas quoi faire pour ne plus être dans sa liste rouge parce que je n’aime particulièrement me chamailler avec lui. « I don’t like it when you’re mad at me either. » Mes sourcils se haussent quelques secondes, pourquoi tu cherches alors espèce de jfieozjfoef mais je garde ma bouche fermée plutôt que de râler. Il babille avant de me regarder, je ne dis toujours rien – j’ai fait le premier effort, à son tour. « I wanted to apologize yesterday, right after the European History class but you left pretty quickly and I thought it was too soon. » J’accepte aussi les excuses par messages ou petites notes dans le casier, sinon, hein. Je secoue la tête, finalement pas capable de me taire bien longtemps. « So that’s why you called me a princess again during detention? » Le sarcasme qui trahit ma rancœur au surnom récolté hier – ah je ne l’ai pas apprécié celui-là, ça m’a fâché pour toute la soirée. « It’s not gonna be the last fight. We’re both… impulsive, sassy and stubborn… » Mes lèvres ont beau être pressées l’une contre l’autre dans une moue dubitative, je ne peux empêcher un rire amusé qui va faire écho au sien. « Hey! Speak for yourself. » La mauvaise foi. J’oublie peut-être rapidement que j’ai lancé les hostilités la semaine dernière, qu’on s’est déjà embrouillé et réconcilié une fois et qu’il nous faut apparemment un rythme d’une dispute par semaine pour être en bonne santé ? Franchement, ça craint. Mais ça a l’air d’être de nouvelles réconciliations, donc je ne dis rien. Encore moins pour la suite. « But… Even if it’s been only a week I started to know you better… I like you. » Insérer ici le meme de Karen qui fait des calculs, mon rythme cardiaque a grimpé en flèche à sa dernière déclaration et le cerveau est en pleine détermination de ce qu’il veut dire par like. Le reste a cessé de fonctionner, ce qui en résulte plus est un holy shit holy shit holy shit. « I want to know you even better. » Le jury s’est concerté : c’était un like like. En conséquence, mes joues décident de prendre une jolie teinte rosée et je ne sais pas quoi dire, alors je lâche un très pathétique « Oh. » en détournant le regard. Le bougre ne s’arrête pas et je reporte mon attention sur lui alors qu’il continue. Ce doit bien être la seule fois où il arrive à me couper le sifflet, félicitations à lui. « You’re smart, mature, interesting… I feel like I can talk about everything with you and I like it. » Holy shit holy shit holy shit. Je laisse mes lèvres s’étirer en un sourire mais l’inspiration trop grande qui m’échappe trahit largement mon état général. Déjà, je ne me mets pas à rire bêtement donc c’est un succès de mon côté. Sa main vient doucement attraper la mienne et je le laisse faire, en profite pour détourner une nouvelle fois mon attention de ses iris chatoyantes. « I’m not mad anymore… At least, not at you. » Mon pouce passe délicatement sur le haut de ses bandages, le cerveau décide de remettre tous les outils en place parce que je suis silencieuse depuis bien trop longtemps. « All right. That’s… great. » THAT’S LAME. Ma lèvre inférieure roule deux secondes entre mes dents avant que je ne me mette à sourire plus grandement. « I… Quite enjoy your presence as well. » L’aveu dans la modération, toujours, qui se termine sur un levé de yeux au plafond. Dawn va se foutre de ma gueule. Je ne lâche pas sa mimine. Ça tombe bien qu’on soit à l’infirmerie parce que mon rythme cardiaque déconne sérieusement. Je ne sais pas quel ange gardien a entendu ma prière hier soir, mais frère, tu l'as appliqué à la lettre et je sais à peine où me mettre. Merci.

« About Sara’s plan… I’m not sure it’s gonna work. » Je hausse les épaules, relâchant un peu de la tension qui s’y est installée au passage. Mon autre main vient tracer des figures incohérentes à l’intérieur de son avant-bras. « Yeah, the whole thing is a bet. » Mais je n’ai pas assez d’informations sur la situation pour véritablement en juger, je préfère accorder ma confiance à Sara qui a l’air de cogiter tout ça depuis deux ans. Bart essaie de me faire comprendre que Ashley est une véritable reine des abeilles, celle qui tire les ficelles. C’est justement là que le plan de Sara est astucieux, si on arrive à lui faire croire qu’elle est le maître de ce qui lui arrive… « You may have a pack to protect as you said but it’s more fragile than hers. » J’esquisse un léger sourire. « I meant Dawn… When I said that I had a pack, yesterday? I mean my family. I don’t know if I’m willing to risk everything for people I’ve known for two weeks. » Même s’ils me sont sympathiques, ma loyauté ira toujours à mes proches. J’ai déjà donné pas mal pour Piotr, je suis prête à en faire autant pour Dawn maintenant que nous sommes enfin réunies. J’ai bien envie de faire des efforts pour ces idiots rencontrés un peu par hasard, mais si je dois choisir à un moment donné… Peut-être que je ressemble plus à Ashley qu’il ne le pense. Mes lèvres s’étirent un peu plus lorsqu’il me dit, avec toute la sagesse du monde, que mes amis sont autant ma force que ma faiblesse. « You really are a team player. » Je le taquine. Gandhi fait du foot. « Holy shit. I feel like we’re going at war. » Je grimace légèrement – c’est un peu ce qu’il se passe s’il le présente comme ça. « She already won against me by posting this video because I dumped her last year and Jaquin thinks that she hasn’t moved on yet. » Une seconde passe, puis une autre, mon geste distrait s’arrête et je plisse les yeux avant de chercher les siens. « Wait… You dated Ashley?! » Uuuuuuuuuuh what the fuck ? Je lâche mon emprise sur lui pour m'écarter un peu, incapable d’imaginer les deux ensemble… Vision d’horreur. « What the hell, man? » Ceci explique cela ? Somehow? Qu’est-ce qui ne tourne pas rond, chez lui ? « Ashley? » Of all people?! Mon nez se plisse et je secoue la tête. D’accord, ça fait donc… Deux demoiselles à son bras, en un an, et je comprends ce qu’il y a à comprendre : Bart is a player. Son intérêt pour ma petite personne n’est sans doute poussé que parce que je suis nouvelle et qu’il a déjà fait le tour des offres sur le campus. La gueuse redescend de son nuage, un peu. Et elle est jalouse, dans le fond, UN PEU. « I’m pretty sure that you’re her biggest enemy now. » Yeah, no shit. « You put her in the shade. She hates that. » Je pousse un léger soupir. « I’m the underdog. » Menace évidente et très rapidement identifiée lors des sélections pour l’équipe, menace qui ne fait que grandir si elle voit que je me rapproche de son ex (ew ew ew)… Ok, bon, eh bien… J’ai intérêt à courir vite ? Je crois ?

Le brun parle ensuite de ce qu’il s’est passé avec… Une autre ex-copine, donnant un début d’explication qu’elle n’avait plus de groupe pour la protéger et que Ashley en a profité. Je fronce les sourcils, expirant lentement. « I… Asked Bailey, about what happened. It’s shit, I’m sorry. » Je ne sais pas quoi dire d’autre, et sans doute rien qui puisse arranger la situation ou le réconforter. « I feel guilty about her. » Les lèvres qui s’étirent vers le bas alors que je penche légèrement la tête de côté, cherchant à capter son regard en même temps. « It’s not your fault. » Il n’a rien fait que vivre sa petite vie alors que l’autre garce espionnait le moindre de ses faits et gestes pour récolter un peu de pouvoir contre lui, il ne peut pas s’en vouloir pour ça – ça serait la laisser gagner. « I’m afraid that you’re next but I won’t let that happen. » Le rire nerveux, presque moqueur, qui s’échappe finalement. AH! Ce qu’il est rassurant et, flûte, un poil attrayant en mode protecteur. « Bart. » Je me redresse, pour qu’il comprenne que je me rends compte de la situation mais que je suis aussi sérieuse. « They can’t find something against me… That I care about, or haven’t heard before. I don’t give a shit about popularity and what people think of me, and their whole leverage is school’s opinion. I’ll be fine. » C’est peut-être mon premier rodéo contre une reine des abeilles, mais ce n’est pas la première fois que j’ai affaire à des bullies. Généralement, Piotr était la cible des moqueries, et j’avais ma petite réputation de control freak avec mon petit frère. Ici, je n’ai plus à m’occuper autant du-dit petit frère, alors ce qui peut être dit… Ça m’importe peu, ça ne me touche plus aujourd’hui. « I don’t know what to do exactly but I wanna help. » Il a l’air déterminé et ça me fait sourire. « And I know that Jaquin, Darell, Orion and Wael are gonna help too if you let them join the plan. » Je connais Jaquin, j’ai déjà entendu parler de Darell, les autres sont inconnus au bataillon. « Gosh, I really need to learn who is who from the football team. » J’échappe dans un soupir avant de secouer la tête. « I don’t know… For the help. It’s Sara’s plan, but I’ll talk to her. » Ashley ne pense pas par elle-même mais moi non plus. Je ne sais pas quel rôle des footballeurs pourraient jouer là-dedans, mais s’il y en a un c’est certain qu’elle le trouvera. Mon regard s’attarde dans celui de Bart et je force un sourire. « Thank you. » Je réalise peut-être que d’être tombée dans l’équipe de Bart Wiley n’est pas une si mauvaise chose. « I’m glad Smith put us together for his stupid essay. » Bon, outre le boulot ingrat et les engueulades… Je n’ai pas l’habitude de bien m’entendre avec les gens de mon âge, alors ça me fait du bien de réussir à bien m’entendre avec lui. De discuter et m'ouvrir à lui, ça me fascine de la facilité que j'ai à le faire. C'est bien la première fois que ça m'arrive. L’infirmier débarque pour nous informer que c’est bientôt l’heure de retourner en cours, je prends ça comme signal qu’il est temps que je file. Je récupère mon sac alors que Bart se fait à nouveau examiner. « Well, I’ve got a lunch date with the guidance counselor and detention tonight so… I’ll see you when I’ll see you, Wiley. » Je commence à partir, mais fais un pas en arrière pour rajouter : « Stay out of troubles! ». On ne sait jamais, peut-être que ça peut marcher.

Le cours d’allemand se passe aussi bien que d’habitude, Mr Borg m’informe que deux élèves veulent être tuteuré et que ça ne représente pour moi qu’une heure par semaine – en présentiel, il y aura éventuellement des exercices à préparer chez moi mais il est prêt à m’aider – alors j’accepte qu’il m’enrôle dans le programme. Le midi je ne retrouve pas mes copains mais le bureau de la conseillère d’orientation, qui fait office de psychologue scolaire, et que je suis censée rencontrer une fois toutes les deux semaines pour s’assurer que je m’intègre bien. Mrs Burgess a la quarantaine, dans le genre qui refuse de se voir vieillir et ne se considère pas comme ‘has been’, alors on mange ensemble dans son bureau. Elle m’invite à lui raconter ma première semaine à Lincoln High, et même s’il y a de quoi lui fournir en rebondissements… Je tais les péripéties et autres embrouilles, lui raconte plutôt que j’ai du mal à suivre en cours et paniqué le premier jour – bon, du coup je mentionne quand même cette garce d’Ashley et ça me fait plaisir d’entendre le son de dégoût qu’elle lâche – mais que je me suis faite à l’idée. J’ai réussi à copiner quelques têtes sympathiques, oui, le Bart Wiley qui était dans une bagarre ce matin, et que je devrais m’en sortir. « This is encouraging. » Je me contente de sourire à son approbation, n’ayant rien de plus à ajouter. Elle ne pousse pas mon embarras et commence à fouiller dans son tiroir. « So! I’ve been doing some research for you. You still want to be a firefighter? » Elle s’interrompt cinq secondes dans ses recherches pour me regarder et j’acquiesce vivement ce qui la fait sourire. « But I’m not a US citizen… » Je commence, parce que c’est bien là le problème majeur. Immigrants! We get the job done. That was Hamilton by the way. « But you will be by the time you’ll graduate? Your parents will be naturalized by then? » Je fronce les sourcils. Les Jaroszewicz ont déjà vécu trois ans aux USA et il en faut cinq pour demander la nationalité, donc… Oui ? En théorie. « They’re… My legal guardians? » En pratique, je ne suis pas véritablement adoptée. Pas encore ? J’essaie de lui expliquer la situation et elle note tout ça sur un papier, me glisse tout de même qu’il lui semble qu’être détenteur d’une green card est suffisant pour rejoindre les rangs des pompiers mais qu’elle vérifiera. « You’ve got a bigger problem right now. » Je fronce les sourcils. « I do? » J’ai un plus grand problème que ma potentielle expulsion du territoire ? « You need to take Algebra 2. » La réponse est oui. « What? » Elle s’amuse de ma réaction qu’elle avait prévenue. « We’ve validated your Algebra 1 and Geometry credits with the tests you’ve taken, but now you need credits from Algebra 2 and Calculus. » Elle me tend ensuite un récapitulatif mis à jour des crédits que j’ai validé avec les mini examens passés pendant mon inscription au lycée pour essayer de faire un semblant de correspondance avec le lycée polonais. Il me manque presque tous les cours de sciences qui ont été décalé au semestre prochain, le temps que je me fasse à la langue. Et je pensais m’être débarrassée des maths, pour toujours, mais… Piotr va être ravi de comparer et de m’aider à faire mes devoirs. Je dis adieu à mon cours de health du mercredi après-midi pour me retrouver en maths, les trous de mon emploi du temps laissés volontairement se trouvent rapidement comblés et j’ai la mine un peu défaite lorsque je vois la tête du bordel. « Hey, cheer up, you’re doing this to live your dream! » Je pince des lèvres et force un sourire. « Yaaay? » Burgess rit et, voyant que la fin de l’heure approche, me congédie en me rappelant que je peux venir la voir au moindre problème, mais sinon dans deux semaines. J’ai le cœur lourd mais l’esprit un peu plus léger quand je ferme la porte derrière moi.

Je suis en avance et carrément démunie quand je file dans les couloirs pour me trouver devant la porte de la salle fermée. Bonjour le deuxième étage. Je n’ai même pas le bouquin de cours, Burgess m’a filé des photocopies et les cours que j’ai loupé après avoir prévenu le prof de mon arrivée imminente – c’est gentil d’avoir pensé à attendre mon consentement avant, hein. Je suis en train de soupirer quand on m’appelle. « Mila! » Ça me fera toujours autant plaisir de voir Bailey débarquer dans l’un de mes cours, je crois. « Hey! Are you in Algebra 2? » Il acquiesce. Je laisse ma tête tombée en arrière, comme pour remercier le ciel de son cadeau – ça se discute oui certes. « Why? You’re in too, since when? » Je grimace en acquiesçant. « Since now… It’s going to be a fucking bloodbath. » Je n’ai pas fait de maths depuis… Trois mois ? Je vais replonger dedans complètement pas préparée et pourquoi est-ce que les américains séparent les maths en plusieurs matières ? Je ne sais même pas en quoi consiste le cours suivant ? « Isn’t maths the universal language? » Me demande Bailey, décidément très poétique. « I thought it was love? » Du mouvement se fait et Bart débarque pour aller se poser contre un mur non loin. Great, on est tous dans le même merdier ! Enfin, Bart est un scientifique, donc… Non, je crois bien être solo dans cette sale affaire. « Oh, so you’re a romantic now, Kowalski? » Je reporte mon attention sur la perche supposée être mon ami. « Fuck off, Bennet. » Le prof vient ouvrir la porte. « Twice in a day?! » Il s’offusque et je ricane. « I’m not talking to you anymore. » J’ai besoin de collecter tous mes neurones, qu’on se lance dans un cri de guerre plutôt que dans une crise de larmes. « Long time no see. » Je glisse avec un sourire au footeux lorsqu’on rentre dans la salle. Je passe au bureau du prof pour le mettre au courant de mon existence, et je pourrais m’offusquer de l’air suspicieux qu’il utilise à mon égard si je ne savais pas qu’il était fondé. Je pousse le soupir le plus long du monde lorsque je m’assois à une table libre – devant Bart, qui est à sa place de prédilection dans le fond, à côté de Bailey l’asperge. J’ose jeter un coup d’oeil aux photocopies qu’on m’a refilé. Il y a des x. Et des y. Et des puissances qui se baladent impunément dans les airs et le grand V, là, devant… Qui consiste à… je ne sais plus. Olala. « My brain is burning already… All I ever wanted was to be happy! » Je compte rejoindre le drama club le semestre prochain, aussi, quand Ashley aura eu raison de ma patience et que j'aurais laissé tomber l'athlétisme.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

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≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyLun 18 Mai - 0:14

And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

Tu as peut-être été trop rapide en besogne en te rapprochant à ce point de la brune, mais tu ne regrettes rien, en plus d’avoir été très honnête avec elle. Bon, Mila l’est aussi, surtout lorsqu’elle t’avoue qu’elle ne t’a pas aidé dans l’intérêt d’obtenir des remerciements. Tu le sais, tu n’ajoutes juste rien. En tout cas, après avoir aperçu la victime de tes coups, elle espère que tu ne reproduiras pas la même chose avec elle. Ça ne risque pas et tu es plutôt surpris qu’elle puisse penser une telle chose de toi. Pour l’heure, apparemment, un plan anti Ashley est entrain de se créer. Il vise à ce que la reine des abeilles se fasse gentiment raccompagner vers la sortie du lycée, avec le sourire plutôt qu’avec l’esprit vengeur. Tu n’es pas trop de cet avis. Tu penses que ce satané parasite devrait littéralement se faire jeter à grands coups de pied bien placés, puisque tu considères que Mila mérite bien plus une bourse que son abominable rivale, mais elle n’en veut pas. Elle ne veut pas changer d’école, elle ne veut pas que son avenir tourne autour de l’athlétisme. Tu acquiesces lentement en la regardant. Tu comprends. Après tout, tu lui as déjà demandée ce qu’elle voulait faire et ce sport n’avait absolument pas été évoqué au milieu de ses deux projets principaux. Vous en venez progressivement à parler de vous, notamment du fait que vous avez encore merdé. « So that’s why you called me a princess again during detention? » Tu laisses un petit rire t’échapper. Tu avais oublié que tu avais laissé tes nerfs parler à ta place. « I thought about Sassy Queen but it was way too nice. » En tout cas, tu es prêt à parier que ce ne sera pas votre dernière dispute, compte tenu de vos caractères respectifs qui sont légèrement semblables. Elle s’offusque, mais ça la fait rire, puis tu ne sais pas trop ce qui te prend, mais tu te laisses un peu aller en lui révélant qu’elle te plait et sa réaction ne t’impressionne pas vraiment. À la différence de Mila, tu n’as absolument aucun problème à dire ce que tu ressens, même si parfois ça peut être perturbant… Dans ce cas là, par exemple. « I… Quite enjoy your presence as well. » Tu ricanes en hochant la tête, ne trouvant rien de plus à ajouter. Tu l’as suffisamment mise mal à l’aise, inutile de continuer. En attendant, tu n’es pas certain que le plan de Sara se solde d’un succès. Ça t’étonnerait même. Tu lui expliques beaucoup de choses, notamment la raison qui fait que tu es visé par la gosse de riche. « Wait… You dated Ashley?! » Tu souffles en relevant le menton vers le plafond, fermant les yeux une seconde en répondant « Yeah… Like three weeks or something? I don’t remember much. She was lame and I spent pretty much the whole time avoiding her. Plus, we weren’t officially together. » Mais visiblement la réponse entre dans une oreille et ressort par l’autre. « What the hell, man? » Tu soupires encore. Elle ne veut pas te lâcher un peu ?! « Ashley? » Apparemment non. « It was a mistake and I still regret it. Jeez. » Facepalm non dissimulé.

Tu te sens coupable pour Cate qui n’avait absolument rien demandé en sachant qu’elle se fait même beaucoup plus discrète depuis qu’elle a abandonné le cheerleading. Mila soutient que ce n’est pas ta faute, mais tu ne peux pas t’empêcher de culpabiliser malgré tout. Maintenant que tu es hors jeu, tu crains que la Polonaise soit la prochaine sur la liste Lynch des personnes dont il faut se débarrasser puisque la nouvelle arrivée fait de l’ombre à la reine des abeilles. Malgré tous les noms qu’elle a du mal à retenir, tu es persuadé que beaucoup de personnes seraient prêtes à se lier au plan pour en finir avec le monstre de popularité de l’Abraham Lincoln Highschool. Au final, elle parvient à se libérer d’un aveu après qu’elle t’ait remercié. « I’m glad Smith put us together for his stupid essay. » Tu lui souris. « Me too. » Voss revient pour vous prévenir qu’il est temps de retourner en cours et Mila se presse. Apparemment, elle a rendez-vous avec la conseillère d’orientation et toi, il te reste encore une heure de cours avant le déjeuner. « Stay out of troubles! » tu t’esclaffes légèrement « I can’t be sure about this but, at least I’ll try. See ya, Mila! » Peu après son départ, l’infirmier termine son examen et il te confirme que tout va bien aller si tu parviens à te tenir à carreau. Compte tenu de ce qui t’attend pour un acte ayant duré à peine trente secondes, les conséquences sont un peu trop relevées pour que tu te permettes un nouvel écart. La main bandée, la gueule engourdie et encore douloureuse, tu te rends en cours d’anglais et étant donné que toute ta colère est redescendue, tu parviens à suivre plus convenablement pendant l’heure. Forcément, il n’y a qu’une poignée d’élèves qui ont lu les summer readings et tu te permets de lever la main pour signaler à ton tour que c’est fait, même s’il te reste encore un bouquin à lire et un autre à terminer.  

Malgré les quelques regards qui se font encore insistants dans les couloirs, tu n’as plus qu’à maintenir le contact visuel pour faire détourner les yeux des voyeurs. Ça te rend presque fou de t’imaginer qu’ils ont probablement tous vus la vidéo. Tu es le premier à te rendre dans les gradins du stade pour manger. Sur la conversation groupée, vous vous êtes mis d’accord pour manger ensemble, le weed squad presque au complet. Ginny arrive en deuxième. Vous étiez dans le même cours à l’heure précédente, mais elle devait aller s’acheter de quoi se nourrir d’abord, vous n’avez pas eu le temps de parler depuis l’accident. « Hey, Bart! Jeez, what happened?! » Elle fronce les sourcils en contemplant le bleu dégueulasse qui prend de l’ampleur sur ta joue au point de faire légèrement gonfler ton œil. « You haven’t seen that shitty video yet? » Tu réponds l’air las avant de prendre une bouchée de ton plat, un reste de la veille. « I thought you knew me better than this. Since when do I care about gossips ? » Qu’elle te demande en déballant son sandwich. Elle aime bien les gossips, pourtant. Enfin, probablement seulement ceux qui sont positifs. « Thanks… For not watching it. » Tu lui adresses un discret sourire et peu de temps après, Leo arrive accompagné de Dawn et Frances. Ton meilleur ami enjambe les gradins et commence à parler avant même de s’installer « We just ran into Jamison and his parents. He looks like Elephant Man now. » Tu ris doucement. Ça ne t’amuse pas tant que ça. « Thanks to Joseph Merrick, I got two hours detention on Saturday morning. » Frances s’assoit à côté de toi alors que Dawn et Leo se posent devant, tournés vers vous en tailleur. « But what about friday? Our movie night? » Tu inspires profondément. « I don’t know. My parents will have the last word. » Un rire sarcastique s’échappe de la bouche de Ginny. « You always sneak out even if you ask your parents for permission to hang out. » Tu lèves les yeux au ciel en plissant le regard. « Right. » Leo scrute ton visage. « How do you feel, idiot? You scared the shit out of us. » Tu hausses les épaules. « I’m fine. It hurts but I’m fine. » Quelques secondes défilent avant que votre suprageek en chef reprenne la parole. « You were like… possessed. It was so scary, Bart. » Mais tu n’as pas le temps de répondre que ton portable se met à vibrer dans ta poche arrière. Tu n’as qu’à regarder l’écran pour fermer les yeux, tu appréhendes déjà la suite. « Speaking of evil spirits, my dad’s calling me. » Tu te lèves, près à t’éloigner de quelques mètres. « I want you to know that you were the best friends I’ve never had and I was glad to meet you and blablabla. » Tu t’écartes pour prendre l’appel. « Bart. » Le ton employé annonce la suite de la conversation. « Good morning Vietnam! » C’est plus fort que toi, mais forcément ça ne passe pas de l’autre côté. « Do you think it’s funny? Do you know who called me about two hours ago? » Tu te mords la lèvre. « I might have an idea… » Tu sais, évidemment, mais il faut bien que tout te tombe sur le coin de la figure. « Your principal, stupid kid! What the hell is wrong with you?! Fighting?! At school?! On what planet do you live? » Fort heureusement, il ne peut pas te lyncher en direct. Parfois tu te demandes s’il n’hésite pas à l’idée de se pointer directement à l’école pour te mettre cher devant tout le monde. « I don’t lose my shit for no reason, dad… » Tu n’as aucune excuse, mais tu te défends comme tu peux. « I. Don’t. Care. The other kid’s parents asked the principal to expel you. What should I do? Send you to a boarding school in Canada or something? » Tu souffles, passant une main anxieuse dans tes cheveux. « Hum… No thanks. » Il veut reprendre, mais tu ne lui laisses pas le temps de renchérir. « Listen. I got two hours detention planned on Saturday morning. I’ll have thankless tasks to do, everybody will be happy. » Visiblement, ça ne suffit pas à ses yeux. « No no no… It doesn’t work like that. First, you’re grounded. Second, your mother and I have to see your principal in the evening after your workout class because you’ll have to come with us, of course. And to conclude, your principal has an offer to make and you can’t say no, obviously. » Tu hausses les sourcils, tu ne t’attendais pas à ça, surtout pas à une proposition venant du principal. « What? What is it?! » Tu entends un bruissement de feuilles, il est certainement dans son bureau. « I won’t tell you, you’ll know tonight. » Tu ne sais pas quoi répondre. « I’m so disappointed, Bart. See you later. » Il te raccroche à nez. Tu attends un peu avant de faire volteface pour retourner t’asseoir auprès de tes amis. « Okay… this is hell. I’m grounded by the way. » Frances roule des yeux. « Yeah, newsflash… » Tu ne racontes rien de ce qui s’est dit, ils ont aussi des parents et ils ont aussi tous fait des conneries, donc ils savent déjà ce qui t’attend dans les jours à venir. Dawn prend la suite « I’m sorry if I ask the wrong question but I feel a bit out of this whole mess… What happened to you? Why did you got pissed like this? » Tu lui résumes l’histoire, l’air complètement détaché, tu en as un peu marre de la raconter. « Damn… What’s wrong with you, Americans? Can’t you just live your insignificant lives and let the others live theirs without always interfering ? Jeez, mind your goddamn business. » Tu comprends qu’elle ne s’adresse pas à vous général, mais aux autres. Personne ne semble prendre la critique pour soi, même pas Leo cette fois. Elle picore dans son sandwich avant de poursuivre en te pointant du doigt. « Oh and you definitely should report this video as child porn. » Tu t’esclaffes, plus nerveux qu’amusé. « Report how? I mean, this shit has been saved on a hundred phones by now. » Mais comme d’habitude, la blonde ne se laisse pas démonter « I mean : show it to the principal. He’s not gonna let that happen and he’ll take measures against the whole shit. » Tu ne sais toujours pas comment c’est possible et si les flics se retrouvent impliqués, t’es pas sûr  de ne pas te comporter en fugitif. Changer de nom et de pays, c’est cliché mais ça te séduit pas mal. « Or he won’t listen, he’ll claim that he doesn’t want to watch the reason of my anger – which suits me better because I’m not ready to show my ass to him after all, he’ll say that I didn’t have to act violently and I should have discussed it with him before and blablabla. » Dawn hoche la tête, son regard clair rivé dans le tien. « Bart, try it. I’m serious. Do it. You’ve got nothing to lose. You already lost your dignity anyway. » La voix de la sagesse, merci Dawn pour le réconfort.

Sitôt la pause du midi terminée – vous en avez d’ailleurs profité pour filer sous les gradins histoire de d’utiliser l’herbe magique de Leo, tu taxes un chewing gum à Jaquin que tu retrouves à l’entrée du bâtiment, histoire de mâchouiller cinq minutes avant de balancer la friandise. Si ton pote a du flair, il sait que dès que tu manges avec ton meilleur ami, il y a une chance sur deux pour que tu sentes la weed. Sa meilleure blague étant de t’asperger de déo dans les couloirs alors que vous arrivez en cours de maths. Tu ne fais pas vraiment attention aux autres élèves autour de vous puisque vous vous chamaillez jusqu’à ce que Wael et Orion débarquent. Vous parcourez ensuite quelques mètres et ton regard se pose sur Mila qui est en compagnie de Bailey Bennet. « Long time no see. » Tu serres la main de son pote immense tout en répondant à la brune d’un « Right. » Jaquin qui trainait derrière est toujours le plus joyeux, il arrive en posant ses mains sur tes épaules et en se grandissant sur la pointe des pieds. « Yo, Bennet, Kowalski, wassup?! » Il se détache pour serrer la main de l’athlète et faire un check à Mila. Vous entrez dans la salle de classe et tu récupères immédiatement ton territoire en te positionnant au fond. La Polonaise s’installe juste devant toi. Tu profites de l’agitation ambiante pour ajouter. « I guess your lunch date went pretty well. » Tu sors tes affaires avec un sourire qui dissimulerait presque la marque hideuse qui te dévisage. « You are alive, the counselor sent you here and you didn’t comitted suicide on your way to class. » C’est vrai que ça t’étonne un peu de la voir coincée entre ces murs, mais tu t’imagines qu’elle avait besoin de cette matière pour valider un certain nombre de crédits. En même temps, c’est assez difficile d’éviter les maths à votre niveau, en sachant qu’ils font partie presque entière des SAT. Le cours commence à peine que la brune se perd. « My brain is burning already… All I ever wanted was to be happy! » Ton sourire s’élargit, elle te fait rire. Tu te penches pour souffler à son oreille « Princesses and drama queens are the same, you’re gifted, you know that? » Such drama, poor Mila! Tu vérifies que le prof a les yeux ailleurs pour poursuivre. « It’s a matter of logic. Look. » Tu tends suffisamment la main pour lui faire signe de relever sa feuille. Tu en approches ton stylo pour écrire sur le papier par-dessus son épaule. Elle déteste ça, mais tant pis. Elle te remerciera quand elle aura son bac (ou pas). Avec quelques explications murmurées, tu dessines des flèches sous certaines équations pour lui faire comprendre où va quoi, puis tu inscris le résultat avec son détail. Tu murmures encore. « There’s no secret. It’s always the same : you learn the rules and you apply them. It’s a painful game but unlike D&D, maths don’t have tricks. » Puis, alors que le prof laisse de nombreux silences ponctuer ses phrases, tu te recules pour t’enfoncer davantage dans ton siège. Tu t’es déjà suffisamment fait remarquer ces derniers jours, mieux vaut que tu te fasses discret. L’heure passe et après une masse de devoirs lâchée par le prof, tu te lèves pour ramasser tes affaires et quitter la salle. Appuyé au seuil de la porte, tu observes Mila sortir. « Damn, you look like you spent the worst day of your entire life. Come on! Cheer up! You’ll level up very soon. » Quitte à rester dans le champ lexical de la geekerie... « I have bio and chemistry and then, workout at the gym. We’ll see eachother tomorrow I guess. What about the rest of your day? What do you have? » Vous faites quelques pas, tu n’as pas besoin d’aller très loin puisque tu restes au même étage, tu vas juste rejoindre un autre couloir. Avant de vous séparer tu ajoutes. « My parents have been called and… My father already bawled me out. Dawn suggested me to show the video and explain everything. I’m not sure it’s a good idea but… I guess I’ve no other choice. » Tu te pinces les lèvres, passes une main dans tes cheveux et réponds dans un soupire. « Anyway. See you tomorrow? » Tu te sépares ensuite de la Polonaise pour te rendre en biologie.

La journée passe relativement vite. En chimie, Caterina est toujours absente, tu en profites pour lui envoyer un message en lui proposant de lui prendre les cours, puis tu dois quitter le lycée pendant le reste de l’après-midi pour te rendre à la salle de muscu où tu retrouves le reste de l’équipe de foot. Sans grand étonnement, les coéquipiers que tu ne considères pas comme tes potes t’évitent autant physiquement que visuellement, comme si tu n’étais pas là. Ça t’arrange de te fondre avec le mobilier, puisqu’il n’y a que les quatre mousquetaires qui se soucient de ta présence et surtout du bleu que tu as sur la tronche. Le coach en profite même pour t’écarter du groupe et te parler en privé pour te faire un début de sermon sur ton attitude de la première heure. Ça y est, tout le monde est au courant et tu te doutes que cette histoire ne sera pas enterrée de sitôt. Ton cœur loupe un battement quand il t’annonce qu’il pense à te mettre sur le banc pendant une durée indéterminée. Ce serait probablement la pire punition, jusque-là c’était passable, mais il précise qu’au prochain écart, il n’hésitera pas. Tu as donc épuisé tous tes jokers en deux semaines de cours à peine. Les dents serrées, tu acceptes sans broncher, même si ce n’est pas l’envie qui manque. Tu n’es pas assez stupide pour contre argumenter. La séance de sport se termine et Darell te propose de te ramener, mais tu déclines en sachant que tu dois attendre tes parents pour t’entretenir avec le principal. Tu attends en haut des marches, à l’entrée du lycée, les écouteurs dans les oreilles, appuyé au mur. Ta mère t’interpelle, suivie de très près par ton père, alors que tu regardes au loin.   « Bart. » Tu défais tes oreillettes. « Mom, dad... » Amber se pince les lèvres. « Oh god… » Le bout de ses doigts se pose sur ta mâchoire, elle décale délicatement ta tête pour admirer ta joue. À côté de ça, Adrian s’en fiche, il a déjà tiré la porte principale vers lui. « Don’t feel sorry for him, he did this to himself. » Ta mère détourne son attention pour lui répondre sèchement, les sourcils froncés. « Adrian! He is my son as well as yours! Of course I feel sorry for him. You should listen to what he has to say instead of blaming him constently. » Le patriarche ne répond rien. Vous vous dirigez en silence jusqu’au bureau du directeur. Vous attendez devant le bureau de la secrétaire qui est déjà partie depuis longtemps. Le lycée est complètement vide. Henley ouvre sa porte et attend que vous vous approchiez pour vous faire signe. « Mr. and Mrs. Wiley, please come in. » Bon, t’es pas invité à le faire, mais comme t’es une extension de tes parents à ce moment précis et que toute cette shitstorm se concentre sur toi, tu n’as pas besoin d’un carton d’invitation pour comprendre que tu dois assister à tes représailles. « So… I already explained why I called you. I met Jonathan’s parents this morning and we avoided the third world war. They also wanted to meet you. They want me to expel Bart. » Ce n’est qu’à la fin de sa phrase que son regard dévie de tes parents vers toi. « What do you have to say to defend yourself? Do you want to talk about it now? » Tu soupires en maintenant ton regard ambré dans le sien, tu croises les bras. « Did he? » Est-ce que Jamison a parlé, lui ? S’il respecte le code d’honneur de l’anti-collaboration face à une autorité supérieure, t’es tranquille. « Not really. He said things multiple times but also insisted on the fact that he didn’t do anything to make you that angry. » Tu détournes les yeux avec un sourire en coin. Il a balancé pour sauver son cul. « Of course he did. » Ton père tourne seulement le regard vers toi et un grommèle « Bart. » Bon, il va falloir que tu te justifies aussi. Tu prends donc une longue inspiration avant de te lancer. « Okay. I don’t want to be expelled. I’ll talk, then. » Tu croises tous les regards pour mieux reprendre, laissant un bref silence envahir légèrement la pièce. « The truth is nothing would have happened if Jamison wouldn’t have been there. I was talking to someone who… might have posted a video about me and somebody else online but he stepped in when it became heated between me and the person I was accusing. And hum… it just happened. » Le silence revient à la charge. Contrairement à ce que tu aurais pensé, il t’apaise. « What video are you talking about? » Tu hausses brièvement les sourcils en sortant ton portable de ta poche arrière. Forcément, il veut voir la pièce à conviction numéro un. « I absolutely didn’t wanted to show it to you but… Here it is. » T’exagérais ce midi en disant que tu ne voulais pas que le principal voit ton cul, et fort heureusement, on ne voit rien de tel sur la vidéo. Juste toi, Cate, sa chambre, l’angle de prise de vue montre clairement que tout a été filmé de l’extérieur et de façon discrète puisqu’une partie du visuel est tronquée par le rebord de la fenêtre. Ça chauffe clairement à mesure que les secondes passent entre toi et ton ancienne copine, elle se débarrasse de ton t-shirt, et avant que ça n’escalade davantage, ta mère s’exclame « Holy… Bart?! » Un peu plus, et elle n’aurait pas empêché son juron de sortir en entier. C’est rare, ta mère est d’ordinaire une sainte du langage. Henley agite sa main pour te faire signe de tout arrêter et de faire disparaitre la vidéo de son champ de vision. « Alright. This has gone way too far. Who was spying on you? » Tu hausses les épaules avant de ranger ton téléphone. « I’m not sure. I can’t blame someone without tangible proofs. I lost control because I know that the person I’m suspecting is capable of such things. » Un nouveau silence s’installe. Le principal se frotte les paupières. « Now that I know the truth, it’s obvious that I can’t expel you but you won’t leave without consequences. » Tu le considères un peu avant d’hocher la tête, comme pour l’inciter à continuer. « First, you’ll have to apologize to Jonathan. You already have two hours detention, you’ll have time to think about what you did while cleaning the school’s ground from its garbage. And I thought about something else… » Le moment de la fameuse surprise teasée par ton père est enfin là. « Maths tutoring. » Tu souffles entre tes dents après un instant. « Hell… » Mais Henley ignore totalement ta réaction. « I got you a list of three students who are a bit behind and there’s one you obviously already know. » Des étudiants qui galèrent en maths, tu en connais quelques-uns, mais il n’est pas sensé le savoir, sauf pour une personne compte tenu de ta visite quelques jours plus tôt en rapport à l’attitude de Smith. Le principal te tend la liste écrite sur un papier, où tu as les heures de tutoring d’indiquées, le nom de l’élève, sa classe, et le chapitre qui le fait le plus galérer. Les formules de politesse s’annoncent, il estime avoir terminé, tiré les choses au clair, il se lève et serre la main de ta mère, puis de ton père. « Thanks Mr. Henley. » Amber est reprise au mot près par Adrian et le principal conclut la conversation avant de refermer sa porte dans votre dos. « Thank you for coming. Have a good evening. »

Le trajet du retour est terriblement silencieux. Tu sais que tu vas cesser toute interaction avec tes géniteurs jusqu’à ce que la punition soit levée, si elle l’est un jour. Connaissant ton père, ça ne risque pas d’arriver de sitôt. Le repas est encore pire que le retour en voiture. Kohana tente de détendre l’atmosphère plusieurs fois, mais l’une de ses mauvaises blagues dégringole lorsqu’elle ose demander sur un ton agacé ce que tu as encore fait. Tu comprends alors que tu es à l’origine du problème qui énerve tant tes parents, mais il n’y a pas que toi. Ton père résume ce que tu as fait d’une manière grossière, sa spécialité pour t’enfoncer encore plus. Ta mère prend ta défense, et c’est à partir de ce moment-là qu’une violente dispute éclate. Le ton monte rapidement. Avec Hana, vous vous regardez du coin de l’œil. Elle tripote sa fourchette tout en se mordillant la lèvre inférieure. Vous parvenez à communiquer seulement avec les yeux, mouvement naturel que vous avez adopté tout petits dans les moments de crise pour vous éclipser le plus vite possible avant que l’orage n’éclate dangereusement. Vous débarrassez la table sans que vos parents ne s’en aperçoivent, nettoyez rapidement derrière vous, préparez des boîtes de conservation avec les restes que vous mangerez le lendemain en cours, puis vous décalez jusqu’à vos chambres, à pas de velours. Clairement, mieux vaut se faire passer pour morts dans ce genre de moments ou les retombées risquent d’être regrettables. Tu te débarrasses de tes vêtements sales, sors tes affaires pour commencer à bosser. S’il y a bien des moments où tu remarques la sensibilité de ta petite sœur, c’est lorsqu’elle décide d’investir ton espace personnel. Généralement sauvage et insolente, quand vos parents se disputent, elle cherche le réconfort, une présence rassurante. Elle passe par la porte de la salle de bain pour te demander si elle peut faire ses devoirs dans ta chambre et même si vous ne vous parlerez pas, tu acceptes. Mine de rien, tu préfères la savoir avec toi plutôt que isolée toute seule séparée par deux murs. Casques sur les oreilles pour ne pas entendre les hurlements, vous travaillez en silence. Tu reçois la réponse de Cate en message privé sur facebook, elle te dit qu’elle s’est temporairement débarrassée de son portable pour ne pas être tentée de suivre la shitstorm qui doit encore sévir dans votre dos. Vous parlez brièvement et tu finis par lui envoyer le cours de chimie en photos pour mieux te remettre à travailler ensuite. Les heures défilent, tu es trop fatigué pour continuer. Kohana a aussi veillé tard. Quand tu enlèves ton casque et que tu te retournes, elle s’est installée devant ta console pour jouer à Overwatch. Tu files à la salle de bain pour te brosser les dents, les éclats de voix retentissent encore depuis le rez-de-chaussée, mais ils cessent dès que deux portes claquent l’une après l’autre. Vous échangez un nouveau regard. Hana a peur. Ce n’est pas la première fois qu’un tel bordel retourne l’atmosphère, mais chaque fois les disputes sont de plus en plus intenses. De retour dans ta chambre, tu défais tes couvertures après avoir préparé ton sac pour le lendemain, la plus jeune attend d’être à ta hauteur pour enserrer tes hanches de ses bras. Une expression compatissante sur le visage, tu reproduis son geste autour de ses épaules. Tu sais qu’elle dormira avec toi cette nuit. Elle ne se sentira pas suffisamment en sécurité si tu lui demandais de retourner dans sa chambre. Le lendemain matin, tu te prépares à répéter ta routine matinale, mais lorsque vous descendez avec vos affaires de cours, il n’y a personne dans la maison. Du moins, c’est ce que vous croyez. Votre père est absent et vous réalisez très vite que le scénario que vous détestez le plus est entrain de se reproduire. Amber s’est enfermée à double tour dans la chambre qu’elle partage habituellement avec Adrian. Après une rapide discussion avec ta petite sœur, vous vous mettez d’accord pour faire le pied de grue à tour de rôle dans le couloir à l’étage, vous n’irez donc pas en cours. Toutes les heures, vous tentez d’avoir une interaction avec votre mère, mais elle ne réagit pas ou peine. Ce n’est qu’en milieu de matinée que Kohana revient dans le salon pour te dire que la maitresse des lieux s’est discrètement mise à pleurer, il a fallut qu’elle colle son oreille à la porte pour l’entendre sangloter derrière. Le lycée et le middle school de Kohana appellent à tour de rôle et tu réponds pour les deux, expliquant tant bien que mal que si les directions de vos établissements souhaitent plus de précisions sur vos absences, qu’ils aillent en chercher du côté de votre père qui se fera une joie de se justifier à votre place. Tu envoies un message à Mila et au reste du weed squad. La brune aura forcément remarqué que tu n’es pas venu en cours de maths. Hey, I can’t go to school today, I had some troubles at home. I have to take care of my sister. See ya. Ça semble plutôt froid, mais tu ne t’attardes pas de la journée sur ton téléphone. Ton père ne rentrera pas chez vous pendant quatre jours.

Tu ne pouvais pas manquer plus d’une journée, mais le vendredi, tu as un rythme plutôt particulier où tu n’as presque pas le temps de discuter avec tes amis. Autre qu’un rapide bonjour, à chaque intercours, tu appelles chez toi en te rendant à la classe suivante. Le midi, tu dévales les escaliers du lycée pour rentrer chez toi au pas de course. Aram vient de chercher devant le bâtiment. Ça fait un bail que tu ne l’as pas vu, Kohana l’a appelé à la rescousse pour qu’il vous aide à sortir votre mère de sa chambre. Sans grande surprise, Enola joue aux abonnées absentes. Tu as mangé sur le pouce, il ne s’est rien passé en ta présence pendant l’heure du déjeuner. Tu es rapidement retourné en cours. Tu es en club d’informatique avec Frances et tu lui racontes assez brièvement ce qui s’est passé depuis la dernière fois que vous vous êtes vus. Tu t’excuses de n’avoir répondu à aucun message, tu ne pensais pas avoir la tête à le faire. Tu n’as toujours pas très envie d’en parler, la discussion dévie très rapidement puisque vous vous focalisez ensuite sur votre travail. La journée défile à toute vitesse, ton entraînement aussi et même si tu es dans le viseur du coach depuis la bagarre de mercredi, tu parviens à le convaincre de jouer à ton poste. À la fin, alors que vous pouvez regagner les vestiaires, tu remarques que l’équipe d’athlétisme remballe à son tour. Ton casque sous le bras, ta gourde dans la main, tu trottines en direction de Jonathan Jamison. Tu arrives dans son dos en l’accostant, il se retourne à moitié. Outch! Ouais, tu lui as mis bien cher. « Listen, dude… I’m sorry about the other day. I shouldn’t have… done that. I… Sincerely apologize about what I did to you… » Il te regarde, seuls ses yeux clignent, ce qui t’indique qu’il t’a forcément entendu. Tu crois qu’il attend que tu poursuives et au moment où tu t’apprêtes à le faire, il reprend. « Your broke me a teeth and two of them have come loose now. I know that the principal asked you to talk to me. Clearly, we don’t have the same definition of sincerely. » Il se tourne complètement vers toi et pointe son index sur ton plastron. « Wiley, you should have been expelled and you’re lucky that my parents won’t sue you. Because, I’d have loved to see you rot in McAuley right now. Don’t talk to me ever again or I swear you’ll live the worst moment of your life. » Il se détourne et repart avec ses amis de l’équipe qui ne dissimulent pas leurs petits ricanements. Orion arrive derrière toi avec Darell, Jaquin et Wael, il pose une main sur ton épaule. « Screw them, bro. Whatever. You did what you had to. »

Quand tu rentres environ une heure plus tard, Aram est déjà parti. Kohana sort de sa sieste en t’entendant rentrer. Vous passez une partie de la soirée à regarder la suite de l’Epée de Vérité tout en mangeant de la junkfood. Tu es passé au diner pas loin de chez les Jaroszewicz après avoir déposé tes affaires de cours. Tu écris à tes meilleurs amis pour les prévenir de ton absence. Tu n’iras pas chez Frances pour le movie night. Cette fois, toi et ta petite sœur dormez chacun de votre côté et vous entendez votre mère sortir de sa chambre de temps en temps, surement parce que l’appel de l’estomac se faisait trop fort. Tu es crevé, mais ce samedi-là, tu dois te lever pour assister à tes heures de retenue. Le principal à pris soin de vous séparer toi et Jonathan. Tu ne sais même pas s’il a été collé le même jour. On t’a mis des gants à disposition pour ramasser toutes les pires saloperies qui trainent sur la surface qu’occupe le lycée. Tu n’auras clairement pas le temps de tout nettoyer, mais apparemment, en deux heures, tu as le temps de réfléchir à tes conneries. Tu ne savais pas non plus que l’équipe d’athlétisme s’entraînait le week-end. C’est la voix de Mila qui attire ton attention alors que tu balances à distance un sac poubelle dans la benne à ordures de l’école. Tu te retournes pour l’apercevoir. Elle semble de bonne humeur, vêtue de sa veste de l’équipe. Un timide sourire en coin se dessine. « I’ve never felt so humiliated like this… » Tu soupires en enlevant tes gants. Ça fait déjà une bonne heure que t’es là, t’en as marre. « You okay? » Tu demandes en penchant la tête sur le côté pour faire craquer ton cou et étirer ton dos. Puis tu détournes ton attention de la Polonaise pour reprendre un sac poubelle. « I…think you heard the news. I’m going to be your tutor. » Tu hausses les épaules. « Apparently, it’s one of the consequences when you go berserk in the school hall... Someone told me yesterday that I got lucky for this sentence. » Tu ricanes. Screw you, Jonathan Jamison.

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 Y0ixfR9

≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyMer 20 Mai - 13:55

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
7tLVm6K.gif« Yo, Bennet, Kowalski, wassup?! » Je n’ai même pas le cœur à m’inquiéter de la familiarité de Jaquin, hésite une seconde avant de comprendre que je suis censée taper dans sa mimine et non la serrer, puis je soupire mon âme entière et lui réponds. « Butchery, death, maths, you name it. » Mon humeur le fait rire, on file en classe et je vais me signaler auprès du prof – oui bonjour c’est moi le dernier boulet à se traîner, bienvenue – avant d’aller m’asseoir près des trois têtes familières que je connais. « I guess your lunch date went pretty well. » Autre soupir alors que je tourne légèrement la tête vers Bart. « Mmmh, define ‘well’. » Je n’aime pas trop son air entendu et le sourire moqueur qu’il a sur les lèvres. Enfin si, ça lui va bien. Mais s’il pouvait se moquer d’autre chose que de moi… Je fronce un peu les sourcils en voyant sa joue toujours gonflée et encore plus colorée qu’avant. J’espère qu’il n’avait pas l’intention de changer sa photo de profil ce week-end parce que ça risque d’être mort pour lui. « You are alive, the counselor sent you here and you didn’t comitted suicide on your way to class. » Ah ! Seulement parce que j’ignorais que c’était une option, le suicide. Je lâche un bref esclaffement en grimaçant. « Yeah so not so well. I really was naive when I thought I could avoid math for ever. » J’ai déjà validé deux crédits en maths, je suis laaaaaarge ! Ou pas. Plutôt pas. Je jette un coup d’œil aux feuilles que m’a laissé la conseillère d’orientation avec les chapitres que je ne maîtrise apparemment pas mais qui appartiennent au cours Algebra 1 – pourquoi il y en a deuuuux aaah la torture – et ceux traités en ce moment-même dans ce donjon où nous sommes retenus prisonniers. Les maths ont beau être un langage universel, d’après Bailey du moins, j’en capte une bonne partie mais n’en comprends que la moitié. Ça chauffe fort là-dedans et je ne sais pas si j’ai envie de me mettre à hurler ou pleurer – un peu des deux sans doute mais j’ai une certaine dignité à préserver (si). « Princesses and drama queens are the same, you’re gifted, you know that? » Je frissonne un tantinet peu de l’avoir si près de mon oreille, et je recule un peu ma chaise pour qu’on puisse papoter sans grandes difficultés. « Hey it’s a talent, all right, don’t be jealous. » Il commence à s’aventurer un peu trop vers les surnoms plus moqueurs qu’affectifs, et c’est ma marque de fabrique donc je ne suis pas tellement d’accord. Même si, pour le coup, il a parfaitement raison. Et j’assume. « But also shut up, I’m in pain. » Le cours commence et j’ai, sans grande surprise, du mal à suivre. Je sens une nouvelle fois mes pommettes prendre des couleurs sous l’effort, l’énervement, la honte. Bart essaie de m’aider en gribouillant sur ma feuille pour résoudre l’équation – je ne boude pas cette fois – mais je ne comprends pas parce que je n’ai pas la règle de base, que je ne suis pas logique, et d’ il se permet de supprimer les x comme ça, c’est lui le patron maintenant ? « It’s a painful game but unlike D&D, maths don’t have tricks. » Je secoue la tête en soupirant. « Maths don’t have tricks because they are tricks?! » Think again, Wiley! J’observe ma feuille gribouillée et l’équation résolue, et ça fait sens, vraiment. Mais je doute être capable d’en faire autant. « Thanks, I… Yeah, no, thanks. » Je ne m’avance pas en disant que j’ai compris. Globalement, je n’ai qu’à prier pour le mieux.

Je ne fais même pas l’effort de prendre les devoirs et les exercices à faire pour la prochaine fois, parce que j’ai bien trop de retard pour y arriver et qu’il va falloir que je bosse d’arrache-pied pour essayer de comprendre quelque chose. J’espère que les Jarosz sont fortiches en maths, même s’ils sont plus orientés culture et patrimoine. « Damn, you look like you spent the worst day of your entire life. Come on! Cheer up! You’ll level up very soon. » Bart m’attend pour se moquer, et franchement c’est moche. Je ne râle pas et ne l’envoie pas promener parce qu’il passe aussi une journée pourrie et qu’on a encore fais la paix. « I can’t level up if I have no weapons or basic skills! I’m pretty sure I’ll die before Christmas! » Je pose quand même le dos de mes mains sur mes joues pour en faire baisser la chaleur – je ne suis pas dans cet état-là même après un entraînement d’athlétisme, c’est pour dire. Il m’étale son emploi du temps pour me faire comprendre qu’on ne se voit pas avant demain, puis me retourne la question. « English tutoring… With a teacher, so more like English lessons? English for dummies! » Et une heure de colle. J’aurais peut-être dû prendre l’offre de suicide un peu plus tôt, finalement. Il a une mine un peu plus sérieuse, ensuite, avant qu’on ne se sépare. Le principal a appelé ses parents, son père lui a déjà passé une rouste et Dawn lui a conseillé de montrer la vidéo aux adultes. Je suis assez surprise qu’il ne l’ait pas déjà fait, ou qu’il ne l’ait même pas considéré – même si ça correspond plutôt bien à son tempérament… « I’m not sure it’s a good idea but… I guess I’ve no other choice. » Je hoche la tête, essayant de le raisonner. « Well… Don’t do it for you, do it for your friend? Can’t you help her that way? » S’il se sentait coupable pour la demoiselle, il a au moins une chance d’essayer de rattraper leurs affaires – si elle ne comptait pas le faire non plus. « Anyway. See you tomorrow? » J’esquisse un mince sourire, allant doucement presser son bras avant de le laisser filer. « Yeah, see you tomorrow… Good luck. » Le reste de sa journée ne s’annonce pas particulièrement plaisant, je ne l’envie pas.

Le cours d’anglais se fait avec un autre prof que Mrs Stephenson, et en partenariat avec Google Traduction puisqu’il s’agit surtout de m’aider à développer mon vocabulaire et de comprendre tout le bordel. Je lui montre les petites listes que je fais depuis le début des cours et il félicite mes réflexes avant d’essayer de les expliquer un à un, j’ai le droit à une interro surprise sur les nombres qui me font galérer et on termine par des conversations relativement simples. Dans l’ensemble, mon niveau n’est pas mauvais parce que je me suis mis à l’anglais tôt – notamment pour impressionner Dawn et aussi parce que je rêvais de la retrouver peu importe où elle se trouvait pendant les vacances d’été. Mon principal problème reste l’accent – le mien mais ceux des autres aussi – et le vocabulaire, ce à quoi il me promet que ça viendra avec le temps. On y croit. Ce n’est pas Coach Malik qui surveille la colle, aujourd’hui, alors je demande la permission de sortir mes affaires de maths pour essayer de mesurer à quel point je suis dedans… Et de beaucoup, sans grande surprise. J’ai commencé à surligner les petites formules que je ne connaissais pas mais, en voyant que j’étais en train de tout surligner, j’ai arrêté. Mrs Burgess m’a informé qu’elle m’a aussi inscrite pour le tutoring et j’espère avec tout mon petit cœur que quiconque se retrouvera avec la charge de m’aider est quelqu’un de patient et ne craint pas de perdre ses cheveux.

Szymon m’attend devant le lycée, Dawn est on ne sait où pour faire on ne sait quoi – probablement en train de menacer Leo pour qu’il écrive ses parties sur Adams, mais je ne parierais pas dessus. La porte passager a à peine claquée dans mon dos que je m’exclame déjà. « I have! To take! Maths! Again! » Szymon éclate de rire et me regarde, avant de remettre la voiture en marche. « Oh no, you’ll never get your diploma! » Jjeiozjif quel soutien exemplaire ! « I knooow I’m going to be the failure in this familyyyyyyy. » Vraiment ? Je suis prête pour le club de drama. Szymon s’esclaffe encore et je le vois secouer la tête lorsque je tourne mon regard vers lui, un sourire sur les lèvres. « You want to go get ice cream? » Yes, what the fuck?! Je fronce les sourcils, comme l’impression d’entendre une question piège. « Before I answer yes, you might want to know that I just got off detention and I missed a class this morning because I was at the nurse office with Bart. » Je ne veux pas lui dire comment utiliser son autorité parentale, mais je ne veux pas non plus lui tendre de pièges et je préfère qu’il possède toutes les informations avant de prendre une décision. Il tourne la tête un bref instant, je tente un sourire, il réfrène le sien. « Okay. Why were you at the nurse office? Were you hurt? » Je hoche la tête, ce qui est un poil inutile certes. « No, Bart got into a fight and… You know. » Je ne vais pas lui faire un dessin, non plus. Il semble réfléchir, maintenant. « We can get ice cream if you tell me all about it, deal? » Je plisse les yeux. Je ne sais pas s’il est curieux de connaître l’histoire ou s’il veut s’assurer que je ne trempe pas dans des affaires louches, dans tous les cas… « Deal. » Ice cream is ice cream. On passe par la maison pour y laisser la voiture, avant de filer dans les rues commerçantes non loin de chez nous. Il y a deux enseignes qui ne vendent que de la glace, et je ne sais pas si je vais un jour être habituée à l’exubérance américaine. Pour des raisons de praticité mais non écologiques, on prend de la glace en pots – en cartons mais je suis presque certaine que l’ensemble n’est pas recyclable – avant d’aller se poser dans le parc du coin. Je croyais à peine Dawn lorsqu’elle m’affirmait pouvoir tout raconter à ses parents, n’ayant pas eu les oreilles les plus attentives à la maison, mais Szymon fait l’exercice à merveilles et j’arrive à lui raconter toute l’histoire avec Ashley, et Bart, et les réseaux sociaux, et le plan de Sara. Je vois bien les sourcils se froncer au fur et à mesure, mais il ne dit rien. Me fait entendre que je n’ai pas à me laisser embarquer là-dedans si je n’en ai pas envie, et que je peux toujours demander de l’aide si j’en ai besoin – aux parents, aux profs, à quiconque je juge utile. J’échappe un soupir, plutôt rassurée d’avoir au moins un (deux) adulte de mon côté. Pour l’instant, ça va. Ma plus grande menaçante reste la gueuse qui se décide à me pousser pendant les entraînements et que je ne me casse quelque chose, et les mathématiques.

La crème glacée est terminée depuis un petit moment mais on reste sur notre banc, à profiter du soleil pendant qu’il en est encore temps. J’hésite de longues minutes, prétendant être fascinée par les passants, avant d’appeler son prénom pour attirer son attention. « Would you… Consider adopting us? » J’ai bien conscience d’en demander beaucoup, toujours plus, aux Jaroszewicz. Il n’a pourtant pas l’air surpris, plus… Peiné, mais il se met rapidement à sourire avant de poser une main sur mon épaule. « Mila… We’re already trying to do that. It’s complicated. » Il m’explique qu’au niveau des papiers et des lois qui s’appliquent, c’est un bordel pas possible étant donné que nous sommes des citoyens polonais, mais que nous vivons aux Etats-Unis et qu’il faut donc faire des demandes auprès des deux pays. Il faut aussi que les parents Kowalski soient d’accord, au moins pour Piotr étant donné que je suis âgée de plus de quinze ans, et que cela passe par un juge… Il faut aussi qu’ils arrivent à prouver qu’ils soient de meilleurs tuteurs légaux que nos parents, et que la situation est encore trop nouvelle pour qu’ils aient des preuves tangibles. Je comprends donc que, même si l’envie y est, c’est effectivement compliqué. Qu’encore une fois, Szymon et Hanna font des efforts monstres pour nous – pour moi – et surtout que celui-ci, il n’est pas gagné. Je sens mes yeux picoter dangereusement et je suis silencieuse depuis un petit moment. Szymon me pousse à me serrer contre lui et je prends une grande inspiration. « Hey, we’ll make it, all right? Trust us. » Je renifle et secoue la tête. « I do. I’m just scared, I think. » Ce n’est pas tellement en eux que je n’ai pas confiance, plutôt dans le système et en mes parents biologiques. On commence à s’attarder alors on finit par rentrer, histoire que je puisse travailler ce soir. En chemin, je lui demande pour le skate – pendant qu’on y est, autant poser toutes les questions qui fâchent – mais il n’a pas l’air contre, me demandant de lui envoyer plusieurs modèles sur internet. Dawn n’est toujours pas rentrée quand je sors de la douche, j’arrache mon petit frère à sa DS pour lui demander de l’aide en maths – et j’ai honte mais il jubile, cet idiot, en plus. Piotr n’est quand même pas le meilleur instructeur qu’il soit, j’ai une migraine avant la fin de la soirée mais je me rappelle au moins de trucs que je sais mais que j’avais décidé d’enfouir au fond de moi pour ne plus jamais y penser. Je file me coucher tôt ce soir-là, Dawn bougonne, je n’ai même pas le temps de lui parler de la montagne de trucs qui me sont arrivés aujourd’hui et elle est en train de rager contre le lycée et un peu Leo – même si elle l’aime bien, qu’elle dit, et je loupe l’occasion de l’embêter avec ça – quand je m’endors. Ingratitude suprême.

Sara vient me chercher mais Dawn refuse poliment qu’on l’embarque, puisque Frances est supposée venir la récupérer. « Look at that, you girls are getting popular! » Commente Hanna en nous souhaitant une bonne journée. Je grimace en entendant Piotr râler, il refuse de nous – me – dire au revoir alors je lui promets de me libérer pour qu’on aille à l’école ensemble demain, sans succès. Comme la veille, on file récupérer Bailey et j’informe donc les complotistes que Bart est volontaire pour rejoindre le plan. Oui, on part en guerre. Sara plisse les yeux, cerveau en ébullition, et promet d’y réfléchir. Le message est passé. Je suis un peu surprise de ne pas voir Bart dans les couloirs le matin, ni aux côtés de Leo ou de Jaquin. La matinée passe relativement vite, je crois que ma première séance de tutoring hier m’a boosté en confiance car j’appréhende un peu moins l’accent anglais en sciences politiques. Je fais un tour par la conseillère d’orientation lors du repas et elle m’informe qu’on m’a trouvé un tuteur en maths, qui n’est nul autre que Bart Wiley. Décidément. J’hésite entre être soulagée de connaître l’énergumène et déjà effrayée de savoir ce que ça va donner… La trêve n’aura été que de courte durée. L’absence du footeux est confirmée quand tout le squad affirme qu’il n’a pas été vu de la journée. « Shall we be worried? » La question soulève la réflexion. Il s’est clairement mis dans des eaux troubles hier, mais s’il avait été expulsé du lycée il l’aurait dit. Soit il est énervé, soit il se passe quelque chose chez les Wiley. Il finira par donner des nouvelles, mais ce n’est pas sa spécialité et il faut être patient. Je suis en train de décéder en plein cours de maths, malgré Bailey qui essaie tant bien que mal – surtout mal – de me garder la tête hors de l’eau, quand mon portable vibre dans ma poche. Le message du brun me fait froncer les sourcils parce qu’il m’inquiète. Je ne trouve rien de mieux à dire qu’un Hope you’re okay. alors que l’évidence est au contraire.

Je suis plutôt contente de pouvoir me défouler à l’entraînement d’athlétisme après – même si Sara me fait signe de ralentir un peu. Dawn est bien moins grognon aujourd’hui et on rentre même ensemble, pour une fois, et ça tombe bien parce que j’ai plein de trucs à lui dire. « So… Bart said he likes me? » Ça sort un peu de nul part, l’instant d’avant elle me demandait si j’étais nerveuse pour la compétition de la semaine prochaine et j’ai juste haussé les épaules. Le changement de sujet est radical, la réaction de la blonde immédiate. « What? » Je tourne la tête pour la voir me passer devant et commencer à marcher dos à la route. Elle va se casser la gueule et ce sera peut-être bien fait pour elle. Mes lèvres s’étirent vers le haut et je finis par les mordre pour ne pas me mettre à sourire – le sien est déjà présent et trop entendu. « What did you say to him? » Sur le million de questions qu’elle peut poser, c’est celle-là qu’elle choisit – ah, c’est pas sympa. Je grimace, attrape l’une de ses mains pour éviter qu’elle ne se prenne un lampadaire et marche une nouvelle fois à mes côtés. « Nothing! What was I supposed to say to him, we’ve known each other for two weeks! » Ça la fait rire, la blonde. Elle m’attrape le bras et essaie de me secouer un peu. « That you like him too?! » C’est d’abord un petit son très glorieux qui m’échappe, un « aaah » tout nerveux et aiguë, avant que je ne me reprenne. Ma meilleure réponse est un silence qui en dit beaucoup trop long, mon nez qui se retrousse et le rire de Dawn. « Some people aren’t wasting their time, wow. » Elle commente, faussement impressionnée, et je lève les yeux au ciel avant de calmer ses ardeurs – il a déjà eu deux copines à son actif, et pire que tout, une Ashley Lynch. Ça refroidit, un peu, quand même. « We hold hands. » BON EH, écoutez il y a des détails importants à glisser. « Holy fucking cow! Mila, you’re unbelievable. » Et je risque de finir par avoir un bleu si elle continue à me martyriser comme ça, mais j’éclate de rire. « Our love story is doomed anyway, he’s my maths tutor. » Son intérêt pour ma personne va disparaître aussi rapidement que le théorème d’un sombre inconnu décédé il y a plusieurs milliers d’années dans ma mémoire. Dawn ricane. « Who said anything about love? Maybe he just wants to hook up with you. » J’aurais dû me taire. « Oh God, okay, this conversation is now over. » Avant que ça ne devienne encore plus embarrassant, merci bien. Je passe une nouvelle fois la majeure partie de ma soirée sur les maths – sans Piotr, cette fois, mais j’ai beau avoir les corrigés mes résultats ne tombent jamais pareil et ça me frustre vite alors j’abandonne.

Le lendemain, le petit Kowalski est silencieux mais ne bougonne pas, alors qu’on se serre tous les trois sur la banquette arrière de la voiture. Le Wiley sauvage est repéré dans les couloirs mais on a à peine le temps de se saluer. Il est aux abonnés absents le midi et je n’ai de toute façon pas le temps de m’attarder puisque j’ai mon premier tutorat d’allemand – un senior perdu alors qu’il n’est pourtant pas dans un cours avancé, le bougre a pris peur devant mon accent en pensant que j’étais une vraie allemande, puis il m’a délicatement fait comprendre qu’être polonaise « c’est pareil », bon, fort bien, je lui ai dit de revoir ses cas pour commencer au lieu de m’énerver. Szymon passe nous chercher le soir, la surprise dans le coffre n’est découverte que lorsqu’on arrive à la maison ce qui est inutile étant donné qu’on aurait sans doute préféré l’avoir avant pour l’essayer sur le chemin – non, ce n’est pas un chiot mais deux planches de skates. Je me rends compte presque trop tard que la semaine de cours est terminée, et que celle-ci est passée bien plus vite que la première. Je ne sais pas si j’en suis soulagée, parce qu’elle a été pas mal mouvementée également, mais… Je suis au moins un peu rassurée, de voir que je m’y fais de mieux en mieux.

Le réveil à huit heures le samedi matin pique un peu, la maisonnée est encore endormie et je ne fais pas l’effort de faire le petit-déjeuner, préférant manger sur le pouce avant que Bailey ne vienne me chercher pour l’entraînement supplémentaire. J’ai déjà ma tenue de sport quand je quitte la maison, skate à la main, et je suis surprise de découvrir une autre tête dans la voiture – plus petite, féminine mais qui lui ressemble étrangement. « Mila, meet Mackenzie, my little sister. She’s going to help us with time today, and I’ve got to drop her off to her dance practice at 10 so we’ve got something like an hour to train, okay? » Pour ça, c’est ok, pour le reste… « How do you have so much energy in the morning? » Je me plains un peu, ce qui fait grogner Mack – elle doit être un peu plus âgée que Piotr – et rire Bailey. « Got three sisters to take care off, sleep is not something I’m familiar with. » Je pince mes lèvres avant de les étirer vers le bas. Je me souviens que l’une de ses sœurs est plus âgée que lui et est dans un lycée privé car c’est une tête, les deux autres sont plus petites et c’est le seul homme de la maison puisque le père Bennet s’est tiré avec une nana plus jeune il y a trois ou quatre ans de ça. On oublie facilement, que chacun a sa petite histoire pas forcément évidente derrière. « Fair enough. » On échange un regard dans le rétroviseur et je me mets à sourire. On file au lycée et on ne perd pas de temps pour s’étirer et commencer l’entraînement – qui cherche surtout à mesurer mon temps en relais. Bailey court effectivement plus vite que Sara – et que toute l’équipe féminine mais il a des putains de grandes jambes, aussi. Le passage de relais est compliqué à cause de cette même différence de taille, c’est Mack qui doit se coller pour qu’il me montre comment je devrais passer le bout de bois d’après lui. Elle a de l’humour, la demoiselle, donc ce n’est pas si humiliant que ça de m’entraîner avec. « Good! That’s it, I think… » Bailey sort son téléphone alors que je trottine une nouvelle fois vers eux après la énième course. « Sara looked for Lynch’s tracks… I think you’ve beaten her. » Mes sourcils se haussent lentement et je ne peux empêcher mes lèvres de s’étirer. « Really? » Les Bennet comparent les scores notés par Mack et Bailey finit par acquiescer. « Yep, you’re on average two seconds faster. Congrats! It won’t serve much in relay, besides winning so yay, but please, beat her fucking flat ass in 100 and 400 meters. » Ijdieojezf hell yes ! Je suis tellement contente que je fais l’effort de sauter pour le high five beaucoup trop haut à Bailey, en offre un plus modeste à Mack également. « I’ll let Sara go all nazi on you tomorrow, I think we’re done here. » J’acquiesce vivement – ça me va, ça fait une heure qu’on pousse et même si c’est plutôt sympathique, je n’ai pas envie de trop forcer non plus et d’arriver en miettes à la compétition. « You want a ride home? » Il demande alors qu’on récupère nos affaires. Je hoche la tête, un sourire sur les lèvres. « I’m good, thanks! » Je fais en désignant le skate nouvellement acquis et que je rêve de tester depuis hier. « Aight, see you Monday then! » Une brève accolade plus tard et ils filent en direction du parking. Je profite que le campus soit désert pour rouler sur le béton sans gêne.

Mes lèvres s’étirent en un nouveau sourire lorsque j’aperçois une tête bien connue plus loin. Je parcours les quelques mètres qui me séparent de Bart, un sourire sur les lèvres, sentiment de frustration qui grimpe lorsque je me rends compte que ça fait bien deux jours qu’on n’a pas eu l’occasion de se voir. Je hoche la tête, l’accoste d’un « Mister Wiley! » en hommage à notre héros américain préféré – Smith. J’imagine qu’il est en colle, et pas en bénévolat pour nettoyer le lycée, mais il n’y a personne pour le surveiller donc je me risque à le déranger. « I’ve never felt so humiliated like this… » Mes sourcils se haussent légèrement mais je garde mon sourire sur les lèvres. « Hey at least it’s Saturday, the whole school isn’t here to watch you. » Relativise, frère, ça pourrait être pire ! Le lycée américain a quand même un mode de punition douteux, il n’y a pas de doute là-dessus. « You okay? » Il me demande, avant que je n’ai le temps de rajouter quoi que ce soit. Je hoche la tête. « Shouldn’t I be the one asking that? » J’ai survécu à une autre semaine du lycée, l’attention portée sur ma petite personne s’est dissipée presque aussitôt qu’elle est apparue quand les rumeurs ont changé de cibles, mes parents sont cools… Ça roule ! On ne peut pas en dire autant de son côté – et je grimace un peu en entendant le son barbare des os qui craquent, merci pour ça. « I’m pretty good, thanks. » Mon humeur est bien meilleure que la sienne, sans grande surprise. « I…think you heard the news. I’m going to be your tutor. » J’échappe un ricanement. « Yep. » Le début de la fin, malheureusement. « Apparently, it’s one of the consequences when you go berserk in the school hall... Someone told me yesterday that I got lucky for this sentence. » Mon nez se fronce en une grimace de compassion. « Well this someone clearly doesn’t know how bad I am at maths… And numbers… In general. You’re going to suffer, Bart, I’m sorry to tell you that. » Donc non, si vous voulez mon avis, cette sanction est aussi juste qu’une expulsion du lycée. J’enfonce mes mains dans mes poches, faisant rouler d’un pied ma planche sur le sol. « I’m already trying to catch up what I’m missing, for what it’s worth. » Not much.

« Mind some company? » Je lui demande, propose?, en désignant sa corvée franchement pas glorieuse. « I’m sure you’re regretting what you did already. What’s next? ‘I won’t hit another student ever again’ written over and over again on black board? » CECI EST UNE BLAGUE BART SIMPSON, OUI JE SUIS QUELQU’UN DE DRÔLE. Mon sarcasme ennuyé se transforme en un rire, l’essentiel étant que je m’amuse moi-même – c’est un bon début. « So… How are you, really? » J’ai bien envie de lui demander comment ça s’est passé, avec ses parents et le principal, mais il n’y a sans doute qu’une seule réponse à cette question alors je préfère ne pas céder à l’évidence. « Is your sister okay? » Je demande, à la place, puisque son message de jeudi mentionnait qu’il devait s’occuper de sa petite sœur. « Have you heard from, urh, Kate? » J’ai récupéré le prénom de l’ancienne copine au détour d’une conversation avec le squad, mais maintenant je ne suis pas certaine – que ce soit ça ou une bonne idée de lui en parler. « Hey, Bailey said I’m faster than Ashley! So there’s that! » Non parce qu’on va finir en déprime, si ça continue, il y a quand même quelques bonnes nouvelles dans l’affaire… Si on creuse bien.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

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≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyJeu 21 Mai - 16:34

And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

oVFf0SE.gif Franchement, c’est la honte. Toi, reconverti en homme d’entretien pour deux heures… Tu auras beaucoup plus de compassion pour le concierge à l’avenir, même si ne t’étais pas du genre à le snober quand tu le croisais dans les couloirs avant ça. Il était d’ailleurs plutôt content de te voir ce matin. Apparemment, nettoyer l’extérieur ça l’emmerde plus que de passer la serpillère. Le pauvre, il sera déçu de voir qu’en deux heures, tu n’auras pas été plus efficace que lui malgré vos trente années de différence. « Hey at least it’s Saturday, the whole school isn’t here to watch you. » Un sourire en coin se dessine, tu souffle un rire. « Thank God. Otherwise I’d have changed my name and left town. » Tu t’étires parce que ça fait bien une heure que tu es penché à ramasser des saloperies et que tu n’as fait que ça jusque-là. Heureusement que tu avais de la musique pendant un bon moment jusqu’à ce que tu tombes en rade de batterie. Tu demandes comment la Polonaise se sent, étant donné que tu n’as pas eu trop de nouvelles ces derniers jours. Tu avais simplement répondu par un ’I’m okay’ à son dernier message. « Shouldn’t I be the one asking that? » Tu fronces légèrement les sourcils, sachant très bien où elle veut en venir, mais tu préfères jouer la carte de l’innocence. « …Oh! About thursday ? » Esquive, même si elle est plus intelligente que ça, elle ne tombera pas dans le panneau aussi facilement. Bon, le principal c’est que tu vas mieux physiquement, ta joue te tiraille seulement lorsque tu dors trop longtemps dessus, tout a dégonflé, mais le coquard et le bleu vont continuer de changer de couleurs jusqu’à disparition totale. « I’m pretty good, thanks. » Tu es ravi de l’entendre. En te saisissant d’un sac poubelle neuf, tu tournes brièvement la tête vers elle avec un sourire. Malgré la dispute du début de semaine, ça a probablement moins été le gros foutoir pour elle. Tant mieux d’ailleurs, tu ne lui souhaites pas de se retrouver dans des dramas d’adolescents aussi vite. En attendant, tu te tapes une punition de merde pour tes conneries, tu payes le prix de ta colère en ramassant les saloperies des autres. Selon Jamison, c’est le minimum qu’on puisse te mettre dans la tronche, avec le soutien d’élèves en prime, sinon une justice extérieure s’en serait mêlée. « Well this someone clearly doesn’t know how bad I am at maths… And numbers… In general. You’re going to suffer, Bart, I’m sorry to tell you that. » Tu hausses les sourcils et soupires. Voilà ce que ça donne quand on libère deux lions issus de territoires différents. Ça va piquer sec. « Okay then. It’s gonna be a living hell because I’ve got no teaching skills and no patience. » Tu te mords la lèvre en ricanant. Tu reprends une paire de gants que tu enfiles et tu te remets à bosser. « I’m already trying to catch up what I’m missing, for what it’s worth. » Tu te tournes brièvement vers elle en t’éloignant, ramasses quelques déchets et poursuis. « That’s great! I mean, I also got two other students for tutoring and I’m pretty sure that they won’t even try to study. » Tu hoches la tête, l’air un peu désespéré. Tu sais très bien que c’est une corvée pour tout le monde le soutien scolaire. Pour toi, qui pourra juste gagner une ligne supplémentaire sur ton dossier scolaire, et pour ceux qui auront envie d’être partout sauf en ta compagnie. Tu sais déjà que l’un des deux autres te dira qu’il est là parce que ses parents l’exigent et qu’il n’en a rien à foutre du reste.

Ta zone semble à peu près propre lorsque tu la balayes du regard. En revenant sur tes pas, Mila poursuit. « Mind some company? » Tu hausses les épaules avec un sourire. « I can’t say no. » Et tu ne peux pas non plus lui dire que tu remercies les Dieux de te l’avoir envoyée parce que sans musique, tu commençais vraiment à te faire chier. « I’m sure you’re regretting what you did already. What’s next? ‘I won’t hit another student ever again’ written over and over again on black board? » Tu as reposé le sac poubelle presque vide près d’une rampe pour handicapés. Plutôt que de faire le tour, tu grimpes par-dessus pour aller t’asseoir sur le petit muret sur laquel un garde-corps métallique est fixé. « Seriously? Wow. Last time someone made that joke, I was in fifth grade. » Enfin, elle va se lasser, quand elle apprendra le diminutif affectif que tes parents et Leo préfèrent utiliser. « Well… At least now, I don’t feel any anger. It’s like, I needed to explode. » Tu attends qu’elle vienne te rejoindre pour croiser tes bras sur l’une des barres en métal située à hauteur de ton menton et reposer ta tête dessus. « So… How are you, really? » Tu hausses les épaules, sans vraiment contempler l’espace, tu as plutôt l’air de regarder le vide. « Is your sister okay? » Ta tête pivote doucement vers Mila. « She’s fine… She hasn’t been to school on thursday either so… I had to stay home for her. » And especially for my mother, mais tu te contentes de le penser en reportant ton attention au loin. « Have you heard from, urh, Kate? » Tu soupires. Ça a été plutôt bref. Elle t’a répondu quand tu lui as envoyée ton cours de chimie. Elle s’est tellement détachée de tout le monde, ça deviendrait presque inquiétant. Tu te demandes si tu ne devrais pas aller directement la voir au magasin pour prendre de ses nouvelles. Si tu passes par chez elle, c’est fort probable que sa mère ne te laisse pas entrer même si elle t’a vu plusieurs fois. Compte tenu de l’attention qu’elle porte à sa fille, tu ne serais pas surpris qu’elle t’ait oublié. « A little. We talked on wedesday night, I think. I sent her my chemistry notes. She told me that she tries to avoid social media for a while so… she temporarily got rid of her phone. » Puis tu tournes soudainement la tête vers Mila, les sourcils froncés. « How… I never mentioned her name, how do you it's her? » Tu es presque certain que tu ne lui as pas révélé l’identité de ton ex, pour éviter qu’elle s’en souvienne au cas où elle entendrait son nom à tout hasard, un jour. Tu t’es grillé tout seul. « Hey, Bailey said I’m faster than Ashley! So there’s that! » Ton visage se fend d’un nouveau sourire « Finally! » Tu savais qu’elle y arriverait, c’est un bon début. « You deserve to win the next race. » Tu plonges ton regard dans ses prunelles claires. Mila mérite de se faire respecter et puis, compte tenu de son caractère, mieux vaut que les autres ne marchent pas trop sur ses plates bandes. « I’m happy for you. » Tu laisses un petit silence s’installer. Tu te souviens avoir entendu le coach vous dire que vous devrez dégager le terrain assez tôt jeudi prochain pour laisser un maximum d’espace aux athlètes. Tu seras toujours puni la semaine prochaine, c’est à n’en pas douter, mais tu as la meilleure fenêtre au monde pour filer en douce de chez toi. Hors de question que tu loupes la compétition d’athlétisme. « I had no idea you were training on Saturday by the way. Is that… new or just a part of the plan? » Tu l’observes du coin de l’œil, l’air suspicieux puis, lorsque tu baisses les yeux vers sa planche flambant neuve reposant contre le muret de la rampe, tu poursuis. « I didn’t talked to my boys yet. I’m waiting for Sara’s approval. » Et puis, même si elle refuse, tu tâcheras d’être encore plus attentif au moindre détail. Enfin, tu sais que Mila te tiendra au courant. En attendant, tu ne peux pas résister à attraper sa son skate. Tu reposes la face grippée sur tes genoux. « It’s brand new! I like it. When did you get it? » Tes doigts glissent sur les roues pour vérifier leur qualité et si tout est fixé industriellement ou par un pro. « Hey, now we could ride together. I mean, right now I’m permanently grounded but sneaking out has never really been a problem. » Tu t’esclaffes doucement, en faisant glisser le bout de tes doigts sur le peinture de la planche.

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 Y0ixfR9

≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyMar 26 Mai - 23:50

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
7tLVm6K.gif« Thank God. Otherwise I’d have changed my name and left town. » Lil’ bit dramatic, ain’t we. Je me mets à rire en levant les yeux au ciel – franchement il exagère, il aurait pu se faire expulser. J’ai eu deux heures de colle pour avoir appelé un prof ‘a fucking moron’, ça se vaut largement, il est même plutôt chanceux. Mes yeux se plissent dans un air dubitatif lorsqu’il élude ma question qui n’en est pas vraiment une. Je vais bien, ça roule tranquille de mon côté, ma fin de semaine a été normale et c’est le week-end – je suis toujours de meilleure humeur le week-end. Mon cœur décide de louper quelques battements quand Bart se retourne pour me sourire lorsque je lui dis que je vais bien (c’est juste pour vérifier que ça fonctionne bien à l’intérieur, c’est la seule explication logique) et il ramène un autre sujet sur le tapis : le tutoring de maths. Techniquement, on n’a pas vraiment eu l’occasion d’en parler… Mais il a eu le droit à mon désespoir certain en direct lors d’un cours, donc il sait dans quoi il s’embarque. Peut-être que le principal aussi, sait à quel point ça risque d’être douloureux – aussi bien pour moi que pour lui. « Okay then. It’s gonna be a living hell because I’ve got no teaching skills and no patience. » Ma bouche reste entrouverte quelques secondes de trop, parce que je ne sais pas comment réagir. Je finis par lâcher un rire, encouragée par le sien. « For fuck’s sake… No! You’re supposed to stand tall and all… pretty and proud and be like ‘it’s going to be okay, Mila, I’ll teach you maths so well you’re going to join the NASA’! » Mon imitation est à peine fidèle étant donné que je me contente de me redresser et de forcer une voix grave, mais c’est juste pour qu’il comprenne qu’il est pas censé me confirmer que, effectivement, nous sommes dans un sacré pétrin. J’essaie au moins de le (me?) rassurer que j’ai commencé à rattraper mon retard, enfin à surtout réactiver les leçons déjà oubliées. Ça a l’air de fonctionner, he cheers up, et ça me fait sourire un peu. « Will that not make it easier for you? » Non, will + not ça ne fait pas la magnifique contraction qu’est won’t. Si les deux autres glandus qu’il doit aider n’y mettent pas du leur, il ne pourra pas y faire grand-chose et ça ne sera pas de sa faute ? Concernant moi qui essaie de me rattraper, je ne sais pas si ça va être très utile mais j’ose espérer que ça va réduire les dégâts. « But yeah, there… Might be a possibility for me to join the firefighters after all so… I’ll need that high school diploma. » Je rajoute, épaules haussées et un mince sourire sur les lèvres. Sans mentionner tout le bazar administratif qui nous attend pour obtenir la nationalité américaine ou au moins le droit de rester ici une petite décennie… On est plutôt optimiste. « Just wait next semester when I’ll take all the science classes. I’ll outgrade you in no time, Wiley. » Bon et je deviens peut-être un peu trop confiante en mon avenir, d’un coup.

Avant de continuer à l’emmerder et qu’il ne décide de m’envoyer promener, presque littéralement, je lui demande s’il veut de ma présence – après tout il a à faire. « I can’t say no. » Je fronce les sourcils, la tête légèrement penchée sur le côté. « Mmh, no, I think you can, but you won’t. » C’est une différence, subtile certes. Je suis obligée de noter l’idiotie de sa punition, et peut-être que je dérive un tantinet peu et ose ce qui est probablement interdit : une référence à un Bart beaucoup plus jaune que lui. Je me mords les lèvres pour ne pas rire lorsqu’il dénonce mon humour pourri, essaie de me défendre également. « Well I didn’t know you in fifth grade so I had to, but I apologize. » J’avais le droit à un joker et il a été utilisé, promis je ne recommencerai pas – sauf s’il m’ennuie ou qu’on se dispute encore, ce que je n’espère pas, mais à la guerre comme à la guerre. « Well… At least now, I don’t feel any anger. It’s like, I needed to explode. » Je le regarde s’asseoir sur la pente surélevée et hésite quelques secondes avant d’imiter son geste – j’espère pour lui qu’il n’est pas surveillé. « I get it… Next time, shoot in a trash can, maybe? » Non parce que, bon, il y a sans doute des manières moins violentes pour relâcher la pression et s’il faut vraiment sacrifier un truc… Vaut mieux que ce soit la poubelle polluée du couloir que la dentition du dernier mec d’Ashley. J’essaie de prendre de ses nouvelles mais il évite encore le sujet, cette fois en haussant les épaules, ce qui m’arrache un rire amusé. Je finis par regarder devant moi, un sentiment relativement calme à voir le lycée vide. Je le questionne de manière plus ou moins détournée sur sa sœur, puis sur son ex-copine, et peut-être vais-je trop loin dans sa vie privée mais il répond tout de même à mes questions. Sa sœur n’est pas allée au collège jeudi, Kate est aussi MIA… Ça n’a pas l’air très rassurant, tout ça, quand même. Je hausse une épaule lorsqu’il me demande d’où est-ce que je tiens le nom de la copine, lui réponds l’avoir appris au détour d’une conversation avec le squad hier – j’ai juste été attentive, je n’ai fouillé nul part pour trouver l’info. Je m’empresse quand même de changer le sujet, il n’a pas l’air d’envie d’avoir une conversation heart to heart non plus, j’essaie de chercher des trucs pour lui redonner le sourire. D’après Bailey je suis plus rapide qu’Ashley, tout n’est pas perdu. « Finally! » Ah, comme si je m’entraînais depuis des mois – et bingo, il sourit, et j’arrive pas à m’empêcher d’en faire autant ce qui est un peu abusé si vous voulez mon avis. C’est de sa faute, aussi, il n’a qu’à pas être aussi attrayant (même avec la gueule défoncée) et je pense qu’on peut faire une tradition de l’observation de Bart Wiley le samedi parce que mon regard s’attarde encore un peu trop et j’en loupe presque d’écouter ce qu’il me raconte. « You deserve to win the next race. » Je finis par pousser un léger soupir et détourner mon attention. « Well there’s not much to win but I’ll try! » La première compétition n’est qu’amicale, avec deux autres lycées de San Francisco, pour booster les troupes et montrer aux nouveaux comment se passe ce genre d’événement. Il n’y a à gagner que le plaisir de participer – yay, vive le sport. La compétition suivante permettra en revanche de faire monter le lycée dans un classement, avec le but d’accéder à des championnats pour gagner diverses médailles pour décorer les étagères des couloirs. « I’m happy for you. » Mon petit cœur fait moosh d’un coup et je tourne légèrement la tête pour le regarder brièvement à nouveau. « I… Like it when you say that. It’s nice. » La petite idée d'avoir quelqu'un qui fait attention à moi et mon potentiel bonheur me réjouit grandement, même s'il ne dit ça peut-être que pour être poli.

Un silence s’installe après ça, et je cogite quelques secondes pour chercher de quoi le combler avant de ne décider que ce n’est pas si grave et inconfortable. C’est finalement lui qui s’en charge, remarquant l’entraînement impromptu auquel je viens de participer. J’échappe un rire sur la fin de sa phrase, ça a l’air si mystérieux… « Totally part of ‘the plan’. » Ça m’étonnerait pas mal que Coach Malik ne veuille faire les déplacements le week-end, il fait déjà des heures sup’ en surveillant la colle… « Today was easy, with Bailey and his sister… I’m training with Sara tomorrow. » Elle est peut-être moins imposante physiquement, Sara, elle dégage une certaine aura autoritaire et ça se voit qu’elle cogite en permanence. Elle a déjà prévu les statistiques et de combien de level je dois augmenter pour que son plan fonctionne, et je suis presque certaine qu’elle a exactement quatre autres plans en back-up donc… Non, aujourd’hui, c’était l’échauffement. « I didn’t talked to my boys yet. I’m waiting for Sara’s approval. » J’espère que la rousse projette de rejoindre le FBI. Ça peut être sympa, comme lettre de motivation, ‘j’ai comploté pour virer la bitch du campus’. « And I think she’s waiting for whatever happens Thursday… » Je sens bien que la pression risque d’augmenter les jours à venir, mais pour l’instant je suis plutôt confiante. Sans doute parce que j’ai la joie de deux jours de week-end et d’esprit à peu près tranquille pour me consoler. Bart attrape mon skate et commence à l’analyser sous tous les angles – Monsieur est connoisseur attention il fait ça bien. « It’s brand new! I like it. When did you get it? » Mes lèvres s’étirent en un nouveau sourire. « Last night! Szymon gave them to us when we got home from school. It was like… ‘Here are your Christmas presents, but you can’t use them until next year’. Or like when you make cheesecake! » Je fronce les sourcils, réfléchissant à ma dernière comparaison. Est-ce qu’il sait au moins comment le cheesecake est fait ? Que c’est le genre de truc auquel tu penses pendant des jours, que tu mets tout ton amour dans la confection pour souffrir au moins une demi-journée le temps que cette invention de Satan roupille dans le frigo ? J’en doute un peu, alors je retire. « Okay forget my cheesecake metaphor, you don’t look like someone who makes desert but… » L’idée des cadeaux de Noël fonctionne mieux. « Hey, now we could ride together. I mean, right now I’m permanently grounded but sneaking out has never really been a problem. » Je grimace légèrement – ouais, il est bien parti pour être prisonnier de sa chambre jusqu’à ses 18 ans, si ce n’est plus – avant de hocher la tête. « Well I don’t want you to get in more troubles, but yes! Bring yours Monday, I’ll show you cool tricks. » Elle a à peine la grosse tête, la gueuse, eh. « We’ll probably need to clear our heads after tutoring anyway. » J’avoue que je n’ai pas regardé quand exactement on est censé se voir pour, je comptais faire ça ce week-end – ainsi qu’une petite liste des trucs que je ne comprends vraiment vraiment pas. On a le temps de papoter encore quelques minutes avant que le janitor ne débarque pour voir où son assistant improvisé en est – en pause. C’est lorsqu’il m’a demandé si j’étais là pour aider que j’ai compris que je n’étais pas la bienvenue, bien que je m'en doutais déjà. Un regard et un sourire d’excuse plus tard au footeux et je lui souhaite un bon week-end, me retenant de justesse de lui rappeler qu’il peut m’envoyer des messages quand bon lui souhaite. Don’t want to try too hard.

« Come on, Kowalski, get uuuuup! » Je souffle bruyamment, allongée sur le sol granuleux de la piste, marmonnant un ensemble incohérent de syllabes tout en cachant mon visage avec mes avants-bras pour ne pas voir Sara arriver dans mon champ de vision. « I just ran 400 meters twice in a row let me breaaaathe. » Elle est impitoyable, Bailey n’avait rien euphémismé hier en la traitant de nazi. Ma détresse n’attendrit pas une seule seconde mon entraîneur de fortune qui me tacle les chevilles, faisant tomber mes jambes mollement sur le sol – ça va que je suis déjà en mode baleine échouée. « Yeah and you were even faster the second time! Seriously, what’s in your water in Poland?! » Je pousse un grand soupir, me redressant déjà en position assise en attrapant la gourde qu’elle me tend. J’en sais rien, ce qu’il y a dans l’eau de Pologne… De l’eau. Hydrogène x 2 + Oxygène ? « Jesus? » Je demande, un œil fermé et les sourcils froncés à cause du soleil. Jesus is always the answer. « You think we don’t have Jesus in America? Everything done here is in the name of Jesus, our Lord and Savior, how dare you speak profanities like this?! » La rousse prend une voix plus aiguë dans sa meilleure imitation des preachers, et j’éclate de rire – c’est encore plus amusant lorsqu’on sait qu’elle est techniquement juive mais en réalité pas croyante. Mon rire me rappelle que j’ai un point de côté, aussi, et que d’une manière générale ça fait deux bonnes heures qu’elle me fait courir dans tous les sens. « I hate you, my muscles hurt. » J’ai quand même un sourire aux lèvres en disant ça, et je finis par me relever pour m’étirer un peu. « Yeah that’s why we’re not practicing tomorrow. » Enfin, pas plus que l’entraînement avec l’équipe, s’entend. « Thank God… Urm… Whatever. » Ça va vite devenir tendancieux, il va falloir que j’augmente mon vocabulaire pour y bannir la religion et les jurons. Sara me sourit mais reporte bien vite son attention sur sa tablette – oui elle a fait un fichier Excel partagé avec Bailey et moi pour faire des statistiques, cette personne est folle. « One last time? » Je grimace, à peine remise de mes émotions. « Race you there. » Quand il faut y aller…

Outre mes entraînements supplémentaires, et mon acharnement à rattraper mon retard en maths tout en informant Bart de mes avancées ridicules – c'est mon partenaire d'infortune qu'il le veuille ou non, mon week-end est plutôt tranquille. On arrive à traîner Piotr au parc du coin où on s’amuse à roder nos planches avec Dawn – mon petit frère reste concentré sur sa console sous la surveillance d’Hanna mais ça lui fait au moins un peu de soleil. Szymon nous embarque au musée pour une visite exclusive – non – et commentaire privée sur une œuvre que Dawn étudie en histoire de l’art et c’est plutôt chouette. Je n’y connais pas grand-chose, à ce domaine, mais ça me fait toujours un truc de me balader dans un musée. De passer des tableaux à taille relativement normale de sujets religieux pour les big ass toiles qui font plusieurs mètres de larges, avant de re-sombrer dans la douceur du réalisme pour terminer par un n’importe quoi absolu qui ne veut rien dire et c’en est là tout le but.

Le lundi matin arrive bien trop vite. Lundi ça rime malheureusement avec Smith même si comme d’habitude, l’andouille n’utilise pas ses heures pour faire son cours et nous laisse plutôt bosser à sa place – ce qui nous arrange quand même un tantinet pour préparer l’oral de la semaine prochaine sans camper plus que nécessaire au lycée. Les cours et la semaine s’enchaînent sans encarts, on survit Smith, le dodgeball c’est toujours aussi con, je vais finir prof d’allemand au rythme où vont les choses. Je surchauffe toujours en maths et on a commencé le tutoring avec Bart, et la catastrophe n’est pas tellement du côté de mon tuteur – qui pourtant a envie de me jeter du Golden Gate toutes les trois minutes, je le vois dans son regard mais il est trop poli pour le dire et il essaie d’être patient (sans grand succès) (il a quand même menacé de demander à changer de sous-fifre à remettre à niveau parce que c’est mission impossible d’après-lui). Le pire étant un midi, où on n’est techniquement pas en session de soutien mais où il corrige les exercices qu’il m’a filé la veille – il est autoritaire le bougre – et où les résultats sont tous faux. Je commence à jurer quand je me rends compte de pourquoi tout est faux, alors que la démarche notée étape par étape est juste. « Oh God. Oh fuck, oh shit I’m so so so stupid. » J’en ai tellement honte que j’en cache mon visage de mes mimines avant même de m’expliquer. « I… genuinely forgot that… The norm in maths in a hundred? And not sixty? I got time confused. » Je remonte la veste de l’équipe sur ma tête pour me cacher dedans – j’ai honte j’ai honte j’ai honte – et en même temps c’est tellement con que je ne peux pas m’empêcher de rire – il va vraiment planifier mon assassinat à ce rythme-là. Il refait l’un des calculs en comptant 100 et, miracle, ça fonctionne. « Holy shit I’m a disaster. » C’est une manière de le dire. A part ça, pas de grande bêtise. Personne n’est sujet de rumeurs, Ashley est concentrée sur la compétition à venir et se donne à fond dans les entraînements alors que je relâche du mou – principalement parce que le véritable entraînement est un peu plus tard dans la soirée avec un Coach plus efficace que Malik.

Les gradins se remplissent rapidement jeudi après les cours, avec plus de têtes inconnues que d’habitude. Aux bordeaux et or se mélangent des bleus électriques et des verts flamboyants, et damn, je ne savais pas que j’avais atterri à Poudlard. « Where are the Hufflepuff?! » Je demande à Sara alors qu’on commence à s’étirer. Le squad ne tarde pas à débarquer. « How you feelin’? » Me demande Dawn en me serrant dans les bras. Je fronce les sourcils, essayant d’y réfléchir. Comment est-ce que je suis censée me sentir ? « High? Excited? I don’t know, I just want to do it. » Histoire que mes cinq pauvres jours d’entraînement aient servis à quelque chose et dans l’espoir fou de battre Ashley Weasel Lynch sur son terrain de prédilection. « I didn’t do anything. » Leo répond et j’éclate de rire en levant les yeux au ciel. Pour la peine, il a le droit à une brève étreinte aussi – jiodjezf il est grand ce sombre idiot, I’m totally kink-shaming Dawn after that – et je fais même mon petit tour d’étreintes et autres checks pour mieux être quittée d’un « Run Forest, Run. » de Ginny, immédiatement appuyé d’un « Run Joey run. » de Leo et BON SANG ils vont tous me les faire ce sont des bouleeeeeets. « I hate y'all! » La compétition commence par les haies et je ne joue pas dans cette catégorie parce que je suis mauvaise, mais ça me permet de voir que ça ne rigole pas et que les hommes sont des monstres. J’espère au moins que la moitié d’entre eux vont finir délinquants, histoire que leur training leur serve à quelque chose d’utile comme fuir la police… Bailey remporte le 110 mètres haies, ce qui réchauffe le côté Lincoln High dans les gradins. Bientôt, c’est moi qui me trouve sur la ligne de départ. « Girls… » Les derniers mots de sagesse du Coach accomplit, quelques secondes avant le départ ? « Make me proud. » Je ne peux empêcher un ricanement un poil moqueur et pour une fois, je suis même d’accord avec Ashley qui grogne en levant les yeux au ciel.

J’ai le cœur qui bat à cent à l’heure – enfin, plus, sans doute – alors qu’on se met en position à côté de nos quatre concurrentes. « Try to arrive second, Kowalski. » Glisse Lynch, overconfident, et je ne peux m’empêcher de tourner la tête pour la regarder – elle en fait autant, je finis par sourire avant de l’ignorer. Non seulement Ashley ne termine pas première du 100 mètres, mais une nana de Mission High lui vole la deuxième place. Sara me saute littéralement dessus au bout de la course alors que le temps est annoncé aux speakers – 15 secondes 38 – et je suis assez reconnaissante qu’elle m’atteigne en premier parce que je n’aurais pas survécu à la montagne Bennet. « Holy shit you blew it! » J’échappe un rire, d’autant plus qu’Ashley se regroupe avec ses abeilles à côté. « What the fuck?! » Même Malik n’a pas l’air d’en revenir, alors qu’un autre coach lui met une tape amicale derrière la tête. J’ai l’impression d’avoir décroché la médaille d’or aux JO, en vue des réactions de tout le monde – eh, il ne faut pas abuser, on s’emballe pour rien et ce n’est pas terminé. « Guys, guys it’s nothing! » CALMOS RAMOS avant que je ne prenne la grosse tête, merci bien. La place est laissée à ses messieurs, Malik change ses plans à la dernière minute et me retire de la course de relais pour me mettre sur le 400 mètres et briefe comme il peut l’équipe sans trahir sa propre hype. Lynch est déjà furieuse et l’écoute à peine – moi non plus, d’ailleurs, je préfère chercher mes gueux dans les gradins. « Do I let her win now? » Je demande en chuchotant à Sara alors qu’on file sur la ligne de départ pour le 400 mètres, dernière course de la rencontre – largement dominée par Lincoln, mais on va mettre ça sur le fait qu’on est chez nous. Elle hésite, relève la tête pour observer Ashley avant de se mettre à sourire sournoisement. « Ruin her, Kowalski. » La rousse m’embrasse bruyamment une joue avant de rejoindre sa rangée, je fais de mon mieux pour éteindre le son et le monde qui m’entoure pour faire le vide et me laisser porter par la course.

C’est presque autant les cris étourdissants de la foule que le sol qui disparaît de sous mes pieds lorsque Bailey décide de me serrer dans ses bras slash secouer dans tous les sens (?) qui me réveillent. « A FUCKING MINUTE BITCH?! » M’agresse Sara, mais ce n’est pas ma priorité de savoir combien de temps j’ai mis – non j’aimerais retrouver mon souffle et la terre ferme. « Down down down down!! » Je me laisse tomber sur les fesses lorsque Bailey daigne me lâcher – avec un peu de douceur – et fort heureusement qu’il le fait puisqu’il est déjà en train d’empêcher Ashley de m’approcher. « What’s her time? » Je demande à Sara qui s’est agenouillée pour me coller sa gourde dans les mains. « 63 seconds. » Elle n’est pas loin derrière, quand même, les scores sont affichés et Lynch arrive en deuxième position. Sara n’est pas dans le classement. « You? » Je demande après m’être hydraté, le souffle toujours court. « 71. » Ça la fait rire et je hoche la tête. J’attrape sa mimine pour me relever alors que l’équipe commence à s’agglutiner pour les résultats finaux – Lincoln a remporté la majorité des courses aujourd’hui, Malik est aux anges, Ashley n’obtient la première place nul part et quitte la piste d’un pas furieux, le monde est heureux. « Where are my others morons?! » Je demande lorsque les gradins commencent à se vider et que je cherche surtout à m’extirper de l’attention et des regards curieux qui me suivent.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

≡ POSTS : 414 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 68309eef1396d5c6e8245dc6b145f63f
≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 CGRqIuX

Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyMer 27 Mai - 22:56

 
And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

oVFf0SE.gif À ta plus grande surprise, Mila te rejoint à la suite d’un entrainement d’athlétisme. Tu doutes fortement que son équipe ait des heures de training le samedi, mais soit. Elle prend de tes nouvelles, toi qui viens passer ta matinée à l’école plutôt qu’au fond de ton lit pour avoir exposé ta colère au grand jour. La punition était de nettoyer le domaine, mais pas que. Le principal t’a aussi confié la mission de tueur en maths et parmi les noms à relever, il y a celui de la polonaise. Tu l’informes que tu t’occuperas d’elle, même si tu t’imagines qu’elle est déjà au courant. Ça ne va pas être une partie de plaisir, tu es bien loin d’être pédagogue. « For fuck’s sake… No! You’re supposed to stand tall and all… pretty and proud and be like ‘it’s going to be okay, Mila, I’ll teach you maths so well you’re going to join the NASA’! » Tu fronces les sourcils en te retournant vers elle lorsqu’elle commence à t’imiter. « Well, keep the faith, then. » Un rire s’échappe à nouveau. En tout cas, elle a déjà essayé de rattraper son retard et tu es reconnaissant envers de l’entité qui lui a donnée la motivation de le faire puisque ce ne seront probablement pas tes deux autres élèves qui vont s’y coller avant l’heure. Tu acquiesces lorsqu’elle te demande si ce sera plus simple pour toi. Ça le sera, bien évidement. « But yeah, there… Might be a possibility for me to join the firefighters after all so… I’ll need that high school diploma. » Tu t’es lentement remis à bosser. À quelques mètres de distance, tu lui réponds tout en poursuivant ta tâche. « And you will. » Elle aura son diplôme, parce qu’il faut être sacrément débile pour ne pas l’avoir aux Etats-Unis, même si ça peut arriver bien sûr. En sachant que parfois, beaucoup de portes se ferment malgré l’obtention de résultats positifs, si ceux aux examens en cours d’année son médiocres. Adieu la fac ! Pour le prix que ça coûte de toute façon. « Just wait next semester when I’ll take all the science classes. I’ll outgrade you in no time, Wiley. » Ça te fait rire et tu ne t’arrêtes même pas dans ta corvée pour la regarder. « Yeah, sure. ‘Can’t wait to see your face when you’ll have to solve your first chemistry equations. » Elle s’avance un peu trop, la brune ! Mais peu importe, ce petit trait de personnalité te fait toujours sourire et sachant qu’au fond de toi, tu sais qu’elle n’est pas sérieuse. Toujours est-il qu’elle te demande si sa présence t’apporterait un peu de compagnie et franchement, tu remercies une nouvelle fois l’entité supérieure qui l’a faite passer par là. « Mmh, no, I think you can, but you won’t. » Tu hausses les épaules. « Really, can’t is appropriate or I’ll die of boredom. No phone, no more music. » Satanée batterie. Pour l’heure, tu comprends le motif de ta retenue et tu ne ressens plus de colère, même si tu n’es pas certain de pouvoir te contenir à l’avenir. « I get it… Next time, shoot in a trash can, maybe? » Tu hoches la tête. « Even shooting a trash can would bring me back to the principal office. » Vous vous êtes assis au niveau de la rampe pour handicapés. Pendant quelques minutes, tu décides de faire une pause, après tout, c’est bien mérité, tu as déjà bien ratissé la zone visée. Mila t’explique qu’elle s’améliore en athlétisme et tu lui redis qu’elle mérite de gagner la prochaine course. « Well there’s not much to win but I’ll try! » Tu glisses tes doigts dans tes cheveux. Clairement, la douche en rentrant, tu l’auras bien méritée. « There’s always something to win. Self confidence, ego boosting… » Puis tu lui avoues que tu es content pour elle. C’est sincère, quand elle veut, elle peut ! « I… Like it when you say that. It’s nice. » Tu lui réponds d’un simple sourire avant que tu ne t’intéresses à sa board après qu’elle t’ait expliqué pourquoi elle traine dans les parages en début de week-end. En plus, elle revient demain. Elle a clairement envie de déjouer les plans du parasite. Tu la questionnes encore, tu ne l’avais jamais vue avec un skate. Apparemment, c’est son père qui le lui a offert. « Well I don’t want you to get in more troubles, but yes! Bring yours Monday, I’ll show you cool tricks. » Tu ricanes, la joue appuyée à tes avant-bras croisés sur la barre du garde corps. « Sure. I’ve so many spots to show you in the city and at dusk they’re absolutely amazing. » Tu la contemples encore un peu avant d’ajouter sur un air taquin. « Hope you won’t be scared of speed and owies. » Ah ! Les petits bobos en skate… À la guerre comme à la guerre ! « We’ll probably need to clear our heads after tutoring anyway. » Tu acquiesces. « Especially if you drive me crazy once again. » Tu ponctues alors que l’esquisse de ton sourire s’élargit. Le concierge débarque et vous n’avez pas le temps de discuter beaucoup plus avant que son regard insistant n’expulse la polonaise.

Tu termines à l’heure, ton responsable comprend très rapidement que tu n’es pas forcément pressé, mais que le ménage ça va cinq minutes. Et puis, tu n’es pas non plus là de ton plein gré. Tu l’as rêvée, donc la première chose que tu fais en rentrant chez toi est de te doucher. Lorsque tu redescends, tu découvres ta mère enveloppée dans un plaid, entrain de comater dans le canapé. Tu te pinces les lèvres en la regardant un instant, puis décales ton regard jusqu’à Kohana qui fait ses devoirs sur le plan de travail tout en jetant des coups d’œil furtifs à votre génitrice. Les cernes de trois kilomètres de long en disent long sur l’état moral d’Amber. Votre père n’est toujours pas rentré. Vous tentez malgré tout de vous occuper du seul parent présent en lui proposant de passer la journée à la plage avec vous, de prendre des glaces et de passer le temps loin de l’atmosphère pesante de la maison. Elle répond à peine, fusionnant avec les coussins. Tu comprends que ça ne sert à rien de trop la remuer, elle ne veut qu’une seule chose et ne l’obtiendra que lorsque celle-ci daignera rentrer à la maison. Alors tu t’installes avec ta petite sœur et vous potassez quelques heures avant d’en avoir marre. Le soir, vous partez tous les deux au fast food en bas de la rue. Toi en skate, Kohana à vélo. Vous mangez sur place avant de rentrer chez vous pour regarder un film. Votre mère a profité de votre absence pour se décoller du canapé et retourner dans sa chambre. Franchement, le week-end ne s’annonce pas super fun, Wael te propose de venir jouer au foot au parc, mais tu as le pressentiment que ton père va rentrer, tu ne préfères pas pousser ta chance en sortant alors que tu es sensé être puni. Tu devrais plutôt t’orienter vers la parapsychologie, parce que le Wiley senior rentre à la maison dans la soirée, pendant que tu es entrain de te mettre à jour dans tes devoirs. Aucun mot n’est échangé, tu refuses même de le voir. Tu reconnais le son de la porte située en face de la tienne, tu comprends qu’il a préféré se coucher dans la chambre d’amis.

Franchement, tu reconnais l’avoir déjà pensé la semaine précédente, mais la routine s’est déjà bien installée. Le lundi midi, tu es déjà bien incapable de te souvenir de ta matinée et c’est sans compter la suite de ta journée, rapidement effacée de ta mémoire par l’entraînement intensif de football. Par habitude, lorsque tu regagnes les vestiaires, tu as envie de t’effondrer sur ton lit, chez toi, mais tu te souviens que ton père est rentré. Finalement, quelques heures de plus au lycée ne te fera pas de mal. Tu retrouves Mila à la bibliothèque pour votre session de soutien et tu ne pensais pas que tu serais aussi mauvais en tant qu’enseignant. Non seulement tu n’as aucune patience, mais en plus tu te montres particulièrement désobligeant par moment. T’as presque l’impression de bosser avec Leo qui, lorsqu’il n’a pas le nez dans un bouquin et la pression de ne pas relever la tête, trouve toujours une mouche à stalker au plafond. Tu as donné des exercices à la polonaise et tu ne t’inquiètes pas trop de savoir si elle va les faire ou non, tu sais déjà qu’elle est plus sérieuse que les deux autres que tu te coltines… Enfin, tu n’as pas vraiment l’occasion de t’en rendre compte étant donné que le lendemain midi, ils t’ont tous les deux posé un lapin. Tu en profites pour voir Mila. Vous n’êtes pas en session, mais au moins la correction sera vite faite. Quoique. Tous ses résultats sont faux. Tu te demandes ce qu’elle a pu fabriquer parce que la démarche était bonne. « Oh God. Oh fuck, oh shit I’m so so so stupid. » Tu hoches la tête en corrigeant la dernière équation. « No you’re not. » Tu lui rends sa feuille. « I… genuinely forgot that… The norm in maths in a hundred? And not sixty? I got time confused. » Tu soupires et plonges ton regard dans le sien. « That’s too bad, Mila. I mean, focus! All of your equations would have been good if you were paying more attention. » Tu es un peu blasé, c’est parce que t’es pas pédagogue, encore une fois. « Holy shit I’m a disaster. » Tu lèves la tête vers le plafond et déclares dans un soupire en fermant les yeux. « No, you’re not. » Tu te ravises et reprends la feuille que tu viens de lui tendre pour lui inscrire quatre nouvelles équations. « Listen. If you keep focusing on this, in a few weeks you won’t need me anymore and you’ll get a good SAT score. In the meantime, I’m here for you, okay? » Cette fois, tu lui rends le papier et sors de ton rôle de prof pour lui adresser un sourire.

Le surlendemain, tu entends parler de la première compétition amicale d’athlétisme toute la journée. Impossible donc d’oublier. Même la veille, on te l’a bien rappelé. Donc tu t’es débrouillé pour emprunter la voiture de ta mère qui n’en aura pas l’utilité. Etant donné que tu te fais retenir par quelques-uns de tes amis trainards, tu arrives à la toute fin de la course de haies. Tu t’installes à côté de ton meilleur pote. « Yo! What did I missed? » Tu demandes en cherchant Mila des yeux, elle est déjà sur la ligne de départ du cent mètres. Leo te fait un rapide briefing à base de huge spider legs et de speedy gonzales, ça te fait doucement rire. Vous avez le temps de raconter beaucoup de conneries pendant que les filles reviennent se positionner sur la ligne de départ pour le quatre cent mètres. De votre hauteur, vous parvenez à peine à voir les différences à l’arrivée. Mila et Lynch franchissent la ligne presque en même temps à chaque fois. Il faudra l’annonce des scores finaux pour savoir qui a niqué qui dans le tas. Lorsque la fin des épreuves est annoncée, vous descendez progressivement les gradins pour rejoindre la brune sur la piste afin d’entendre l’annonce qui se fait au haut parleur. La polonaise a légèrement devancé sa rivale, ça te tire un sourire. « Where are my others morons?! » Vous arrivez dans son dos. « Right here. » Ton rictus ne s’est pas décroché lorsqu’elle se retourne. « Nice race. You deserve it. » Frances, elle, regarde ailleurs et remarque « Someone seems to be a little bit pissed over there. » Ashley fusille du regard Mila tout en parlant à ses sbires. « A little, yes. » Dawn croise les bras en regardant dans la même direction, tout comme Leo qui, du haut de son mètre quatre-vingt, toise le parasite. «  Take that, weasel! » Tu souffles un rire pendant que la blonde aux cheveux longs se rapproche de sa meilleure amie. « Bart drives and will drop us home. Go take a shower, you’re all sweaty and you stink. » Pendant que l’athlète s’éclipse, vous vous rapprochez de l’entrée des vestiaires tout en restant légèrement à l’écart pour parler entre vous. Mila vous rejoint, les cheveux mouillés et vous ne trainez pas pour regagner le parking du lycée. Sur la route, Ginny, ta passagère, se retourne vers les quatre idiots illégalement agglutinés. « Are you all going to the party tomorrow night? » En attendant une réponse, elle te regarde en dernier, tu sens l’insistance dans ton angle mort. « I don’t know. ‘Depends on you guys. » La brune semble soudainement toute excitée. « I sure will! I like the girl who hosts it. Come with me, pleaaaase! » Elle reporte toute son attention son sa meilleure amie. « Alright… On one condition : you’ll sleep at my place after. I picked a great movie, I really want to watch it. » La brune improvise une petite danse un peu compliquée compte tenu de sa position, ça te fait ricaner. « Agreed! Leo? Dawn? » La brun était clairement dans la lune  « What? » Mais Dawn se charge de répondre à sa place. « I don’t know… I still have a lot of work to do. » Elle tourne soudainement la tête vers son binôme d’histoire. Tu les observes dans le rétroviseur. « And you do too. You didn’t sent me your part. I need it, Leo. » Dans le miroir, tu jettes un coup d’œil amusé à Mila, mais tu reportes très vite ton attention sur la route. Au bout de cinq minutes, tu t’arrêtes devant une maison non loin de chez toi. « Okay, before you cut my bestfriend’s throat, your destination is on the right. » Les filles ne mettent pas longtemps à déguerpir. Tu te penches un peu pour les voir une dernière fois par la fenêtre de Ginny. « See you tomorrow. » D’un geste, tu les salues et lorsqu’elles sont sur le point de rentrer chez elles, tu repars pour déposer tes amis un par un chez eux avant de rentrer chez toi.

Le vendredi ne se passe pas si bien que ça. Tu ne sais pas si vos profs se sont passé le mot, mais tous exigent des dissertations ou previennent d’un test à venir, sauf en algèbre. C’est d’ailleurs pendant ce cours que Jaquin, assis à côté de toi, en profite pour te demander « Are you going to Abigail’s party tonight? » Tu tournes à peine les yeux vers lui en haussant les épaules. « Maybe. I don’t know. I barely know the chick who hosts it. » Ton pote se fiche d’être grillé par le prof, il est à moitié tourné vers toi, affalé sur sa chaise. « Me too, but whatever. She hosts, I come. » Tu hoches la tête avec un sourire en coin. « I still have some troubles at home, though. If I don’t text you, you’ll know my answer. » Un élève se retourne en vous ordonnant de vous taire. Jaquin se penche près de son oreille pour feuler. Oui, comme un chat. Tu ricanes devant la réaction de sa victime qui sursaute. La journée passe assez rapidement et l’entraînement de foot te casse tellement que tu es juste impatient de rentrer t’affaler sur ton lit. Tu t’endors plus d’une heure avant de te faire réveiller par ton portable, vibrant à côté de toi sur ton lit. Mila est entrain de t’appeler. Tu te racles la gorge avant de décrocher, ta voix ensommeillée doit trahir ta dernière activité. Tu t’assois sur le bout de ton lit en fermant les yeux. « What? What happened? »

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

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≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyJeu 28 Mai - 16:13

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
7tLVm6K.gifMes autres morons sont juste derrière. « Hiiiii! » Je suis contente ? Ça se voit ? Je galope presque jusqu’à eux – j’exagère ils sont pas loin mais c’est mignon qu’ils soient tous là et alignés presque par ordre de grandeur – avec un grand sourire sur les lèvres. « Nice race. You deserve it. »  High five mental buddy! « Thaaanks, done my best! » Pas comme en maths, on ne reviendra pas là-dessus tout d’suite. Frances remarque aussi qu’Ashley n’est pas de très bonne humeur, et bientôt c’est tout le squad qui regarde dans sa direction. Dawn essaie de prendre un air menaçant – de son mètre quarante – et je me retiens de rire, n’y arrive pas quand Leo décide de lancer les hostilités. « Take that, weasel! » Il est grand, cet idiot, c’est pas difficile de l’entendre. C’est sans vraiment réfléchir que je lui pousse le bras. « Oh my, you guys stop, I’m going to get murder because of you! » C’est ensuite avec tout l’amour qu’elle me porte que ma sœur m’informe que je sue et pue, et j’échappe un soupir avant de faire mine de vouloir la serrer dans mes bras. Elle a de la chance que je n’ai plus trop envie de courir, et que je suis une personne sympathique qui comprend le message. « Hey have some respect, I just won two races! » Quand même, n’oublions pas. Je file ensuite dans les vestiaires pour effectivement me débarrasser de la sueur – et oui j’emmène mon sac dans les douches, au cas où qu’Ashley où l’une de ses abeilles ne décide de se venger maintenant et de me piquer mes affaires. Je ne suis pas forcément des plus fraîches lorsque je retrouve mes amis, mais je suis au moins pimpante et de bonne humeur – et contente de ne pas rentrer à pied, aussi. Ginny a encore lancé un shotgun pour prendre la place avant, mais on a au moins le luxe de ne pas avoir nos deux mâles à l’arrière. Frances finit sur mes genoux parce que c’est plus pratique, quand même, et que Dawn m’a fusillé du regard avant que je ne puisse dire quoi que ce soit cette fois. « Are you all going to the party tomorrow night? » Ça marmonne de réflexion et je suis la première à donner une réponse claire et nette. « Not a party girl, thanks. » Ça ne m’intéresse paaaas, je préfère passer ma soirée devant un film ou jouer aux jeux vidéos avec Piotr, merci bieeeeeen. Les demoiselles ont l’air emballé, les bonhommes ne savent pas, l’autre polonaise hésite parce qu’elle a encore du travail – eh oui, la deadline c’est dans quatre jours. « And you do too. You didn’t sent me your part. I need it, Leo. » Mes lèvres s’étirent en un sourire amusé et j’échappe un souffle de rire lorsque je croise le regard de Bart dans le rétroviseur. Est-ce que je suis obligée de ramener ma pomme ? Sister duty. « She needs you, Leo! » Je répète, donc, d’une voix affolée qui tire quelques rires de mes camarades. Leo grimace à droite de l’habitacle, Dawn m’enfonce sournoisement ses doigts dans les côtes et je fais de mon mieux pour ne pas virer Frances de mes genoux ou éclater de rire. « Keep the struggle. » Je ne regrette rien. Bart se gare, prêt à nous rendre à la rue. « Okay, before you cut my bestfriend’s throat, your destination is on the right. » Il fait ça bien, eh. Je me penche légèrement en avant, pour pouvoir mieux le regarder dans le rétroviseur étant donné que l’appui-tête nous sépare – visuellement et physiquement, je suis quand même capable de percevoir son odeur d’ici mais c’est sans doute lié au fait que c’est sa voiture. Anyway. « Well, if football or science fails for you, you know what to do Wiley. 5 stars! » On s’extirpe tant bien que mal de la plage arrière, saluant nos copains au passage.

« Soooooo?!! » Szymon est dans la cuisine mais trottine jusque dans le couloir lorsqu’il entend la porte d’entrée, et il est vite rejoint par Hanna qui nous « oh oh oh » pour nous prévenir de sa présence. Je commence à rire, même Piotr sort sa tête du salon et tous les regards sont posés sur moi, âme innocente, c’est finalement Dawn qui répond. « She won! » Le petit instant d’hésitation, tout de même, jusqu’à ce que je ne confirme : « I won! ». Bon, en détails, je n’ai gagné que deux courses et je suis censée faire partie d’une équipe, et ce que j’ai surtout gagné c’est un week-end de répit et sans entraînement avant que Sara ne se décide sur la prochaine étape de son plan, mais on est plutôt content ! « Take that Ashley! » S’enthousiasme Szymon et j’éclate de rire, pensant à Leo qui a eu les mêmes mots quelques minutes plus tôt. Un câlin plus tard et on se décide à commander des pizzas pour célébrer, la soirée est passée tous ensemble dans une ambiance festive et ludique. Dawn se fait un plaisir de remontrer la vidéo qu’elle a pris lors du pep rally, ‘they grow up so fast’, pour que je ne prenne pas la grosse tête. L’humeur est toujours bonne lorsque Sara vient me chercher le lendemain matin. « Bailey’s sister filmed the 100 meters and I asked the school to put it on Lincoln’s Facebook page. The video already has 200 views, I really hope other schools will see it! » Je fronce les sourcils devant la nouvelle. « What? » En soit, ça doit juste être une vidéo de la course et il ne doit pas y avoir grand-chose de compromettant dessus – outre Ashley qui arrive troisième – mais… Je ne suis pas très confortable avec cette idée d’utiliser les réseaux sociaux dans notre petite guerre, pour des raisons évidentes. Bailey essaie de me rassurer en me disant qu’on ne voit pas mon visage, mais je soupire tout de même. « There… There’s still my name with it, I guess? » J’attrape le portable que me tend le géant depuis derrière pour regarder le poste – rien de bien gênant, c’est quand mon regard commence à dévier vers les commentaires que je secoue la tête. Nope. Je ne veux pas savoir. « Please ask, next time. » Il y a une raison pour laquelle je n’aime pas les réseaux sociaux et que j’essaie de garder mon usage à un minimum – ça donne de la matière à l’ennemi et ça touche un public de masse. « You’re right… I’m sorry. » Sara s’excuse et je vais doucement presser son bras avec un mince sourire sur les lèvres pour qu’elle comprenne que je ne suis pas fâchée. Les regards et les chuchotements s’élèvent après mon passage dans les couloirs – le début de la gloire, pour sûr – et j’ai le droit à un regard noir de Lynch comme bonjour. Les cours de relations internationales et sciences politiques sont toujours aussi intéressants, mais commencent sérieusement à se corser alors qu’on avance dans l’apprentissage. Le débat est annoncé pour dans deux semaines et c’est Bailey qui manque de s’évanouir – c’est ça de choisir un pays aussi complexe à appréhender que la Russie – je m’extirpe du mieux que je peux de la proposition de rejoindre le club des nations unies – sorte de débat pour la paix qui imite l’ONU où on incarne un pays, merci mais je vais éviter de devenir la garantie polonaise du coin.

« Oi what’s this? » J’entends la question de Dawn mais n’y réponds pas, alors que je suis en pleine crise existentielle à moitié enfoncée dans mon casier. « Mila? » Peut-être que j’ai les sourcils froncés et les pommettes roses et que je fixe un bout de papier depuis une bonne minute. Peu discrète, et surtout parce qu’elle n’a pas de réponse, la blonde me pousse et ne se fait pas prier pour attraper la note posée sur mes bouquins d’histoire. « Nieee! Dawn! » C’est bien trop tard, elle a au moins le chic de ne pas la lire à voix haute. Je la laisse faire, autant qu’elle lise le mot en entier plutôt qu’elle n’en attrape un mot ici et là et m’enquiquine avec tout le repas, avant de récupérer le papier et de le glisser sous la couverture du manuel d’histoire européenne. « We’ve got to celebrate your big win! New Taraval, 7pm. Dress nice – Bart » « Urm, holy shit?! » Je lui fais les gros yeux, avant qu’elle ne s’emballe et réveille tout le quartier, rameute les gossips. « Keep it down! It doesn’t sound like him, I don’t… Know. I… Imagine that he would directly ask to hang out, not slide a note in my locker. » Je trouve ça suspicieux, Bart est plutôt dans le genre direct comme personne et il possède mon numéro de téléphone – et il n’a pas l’air d’être coincé au siècle dernier non plus. Dawn hoche la tête et je n’aime absolument pas le sourire trop grand qu’elle arbore sur son visage. « What if he’s shy! What if he wants to be cute?! It’s not a hang out, it’s a date. » Jeijoeizf, je sens bien mon petit cœur qui s’emballe à l’idée et ça m’agace un peu, alors je lève les yeux au ciel en grognant. « Yeah, right. Can we not… Talk about it? Please? » J’aime pas être prise de court, j’ai encore plein de trucs à faire aujourd’hui et je ne peux pas passer mon temps à penser à Bart, qui vient potentiellement de me rencarder, holy shit, merci bien. « You’re the worst sister ever, you know that? » Râle Dawn mais elle laisse tomber. On file se poser dehors où je me dépêche de manger puisque je dois aller en tutorat d’allemand rapidement – et je suis bien contente d’avoir une excuse toute trouvée pour m’extirper du groupe lorsque ma sœur décide quand même de m’emmerder en demandant à Ginny comment est-ce qu’il faut s’habiller pour aller en soirée et quelle est la différence avec une tenue de date. J’aime pas les trucs de fille. Mon senior est toujours aussi indiscipliné mais a au moins bossé, un peu, et on passe une heure à corriger l’une de ses rédactions – il a quand même fallu que je lui fasse comprendre que je ne comptais pas faire tout le taf toute seule pour qu’il se bouge. J’essaie de trouver une réponse en cours de maths, Bart ne dit rien même après plusieurs eye contacts – en même temps il doit penser que je suis en train de revoir mes plans pour la NASA ou que je l’appelle à l’aide parce que je suis perdue – et même si entendre Jaquin faire le chat quand on lui demande de faire moins de bruit est amusant il faut vraiment que je suive un tantinet peu alors je lâche l’affaire. Je n’ose pas mentionner la note retrouvée dans mon casier alors qu’on file vers le stade, étant donné qu’il y a les oreilles indiscrètes de Jaquin et Bailey pour nous écouter… « Kowalski! See, I knew you were made for this! » Ma performance d’hier semble avoir redonné un regain d’énergie fou à Malik, qui passe dix bonnes minutes à nous motiver pour la prochaine compét’, à rassurer Ashley qu’elle a été bonne aussi – c’était compliqué de ne pas rire à ce moment-là, Bailey avait l’air trop heureux et Sara trop fière d’elle – et qu’on doit avoir la meilleure équipe de track depuis quelques années – sympa pour les seniors parmi nous.

Je dois admettre que je suis bien contente de retrouver Dawn pour rentrer à la maison – au rythme des petites roulettes et des questions indiscrètes de ma sœur. J’ai eu le luxe d’avoir quelques heures de paix, au moins, et je n’ai pas été trop distraite non plus. On prend les petites victoires. « So… You gonna go? » Je crois que je n’ai même pas pris le temps de réfléchir à ce détail. « Should I? » Est-ce que j’ai vraiment envie de sortir un vendredi soir, ce qui implique une discussion avec mes parents et une soirée de tranquillité avec mon petit frère à sacrifier ? « Do you want to? » Est-ce que j’ai envie de passer du temps avec Bart ? Est-ce que je suis curieuse de découvrir pourquoi tant de mystères et est-ce que j’ai envie d’espérer qu’il ait vraiment décidé de m’inviter à sortir ce soir ? Je pousse un léger soupir. « Yes? » Plus les jours passent, plus j’apprécie la présence du brun dans ma petite vie, je ne vais pas mentir là-dessus. Même s’il n’est pas la seule tête que j’ai réussi à copiner ces dernières semaines, il reste le seul qui sort du lot. Une sombre histoire de caractères de merde qui se ressemblent, de ce talent d’être un con gentil, peut-être un truc avec toute la sincérité qu’il dégage que ce soit lorsqu’il rage sur le système, m’écoute râler ou casse la gueule à un autre crétin pour défendre sa croûte. Les hormones, aussi. « Then yes. » Elle est catégorique, Dawn, et ça a au moins le don de me faire sourire.  « Good. It suits me actually, because I agreed to go to Leo’s house to finish that damn essay… Now we can tell our parents we’re going to Gin’s party. » Je fronce les sourcils, pas certaine de voir où elle veut en venir – pour le mensonge, et on va dire que je crois à sa version de « j’vais chez Leo pour travailler ». « You… Want to lie to our parents? By saying we’re going to a party… Because we’re going to see boys? » Étrangement, dans l’ordre pire des choses, j’aurais tendance à ranger la soirée qui implique moult personnes, pas d'adulte pour surveiller, de l’alcool et une pression sociale en plus dangereux qu’un rencard – ou pas ! – avec deux gus que nos parents ont déjà rencontré ou au moins vus. « Trust me, it’s more safe. »  Il me suffit de me souvenir du comportement de Szymon quand Bart est venu travailler à la maison pour lui donner mon accord. Si jamais on se fait prendre, on sera toutes les deux dans la même mouise.

C’est Dawn qui se charge d’amadouer les parents, parce que c’est son idée et qu’elle a plus d’expérience dans le domaine. Je m’échoue dans le canapé avec Piotr que je dois emmerder pour qu’il me laisse jouer – ‘mais j’avance mon mode solo laisse-moi agnagna’ quel ingrat de petit frère, la loi de la nature voudrait que ça soit moi qui le traite ainsi bon sang. Je suis toujours en train de jouer lorsque Dawn vient me tapoter l’épaule et je râle. « Come on, you’ve got to dress up! » Je jette un coup d’œil à mes vêtements, un pantalon haut et un tee-shirt à manches longues ce qui est d’après moi tout à fait décent, en poussant un soupir. « Whyyyyyy. » Je n’étais pas prête pour Dawn coach de vie, je crois. « You know why, don’t make me say it. Go shower, I’ll handle the rest. » Je ne sais pas si ce qu’elle retient c’est que je suis moche ou que je dois faire des efforts, mais je lève quand même les yeux au ciel. Piotr est ravi de pouvoir reprendre sa partie solo – quel ingrat ! des gens souffrent ici ! – et je file dans la salle de bain. Quand j’en sors, Hanna s’est même joint aux festivités et je crois un instant que Dawn a vendu la mèche, et c’est un peu le cas puisqu’elle a subtilement fait comprendre à sa mère qu’il y aura un certain garçon à impressionner à la soirée où on ne va même pas. « I hate you. » Ça les fait rire. « I don’t believe you. » Je m’assoie sur le bord du lit en sous-vêtements, jette un mauvais œil aux tenues alignées à mes côtés. « I’m not putting on a dress. » Ça élimine déjà la moitié des vêtements, quelle efficacité. « Why not? » C’est pas pratique, c’est moche, ça ne me va pas ? « I don’t like ‘em? Not a girly girl? » Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que je viens de tomber dans le merveilleux monde compliqué des femmes ? Je me relève pour aller dans ma partie d’armoire, y décroche ma plus belle chemise blanche – il y a un oiseau brodé dans le dos et elle est jolie ok ? – et mon plus joli jean indigo. « Ta-daaa! » Bam, c’était pas plus compliqué que ça. « You’re boring. » J’enfile les vêtements sans plus de cérémonie, rentre ma chemise dans mon jean, fais l’effort de mettre une jolie ceinture. « It’s my best shirt! I’m pretty! » Je me défends en même temps. Hanna rit mais Dawn hoche la tête. « Mila, you’re naturally pretty. » Je me permets de l’interrompre avant qu’elle ne continue. « Don’t say ‘but’! And why aren’t you dressing up? » Après tout, elle aussi est censée allée à la soirée. Ça me ferait bien marrer qu’elle débarque chez Leo avec sa plus belle robe, je donnerais quelques dollars pour voir la tête de King ouvrant la porte – s’il fait au moins l’effort de se lever cette fois. Hanna est déjà en train de faire le tour des tenues sorties pour moi que Dawn me jette un regard mauvais, elle comme moi savons pourquoi. « … I hate you. » Le sentiment est mutuel, c’est plutôt chouette.

« Bye baby bear! » Il a fallu une seule minute pour lui faire part de mon programme pour la soirée – je sors avec Dawn et on rentrera tard mais pas trop tard promis Szymon – et il n’a même pas argumenté, Piotr, autre qu’être un peu déçu que je risque de ne pas être là pour son coucher. Le brun relève à peine la tête alors que je lui grattouille les cheveux, toujours concentré sur son jeu. « Stay safe, don’t do drugs, I need you in my life. » Des fois, je ne sais pas s’il a onze ou soixante-et-onze ans. Je ricane et lui embrasse le front, rencontre un obstacle de type papa poule polonais dans l’entrée. « Seriously though, don’t do drugs and call me if you need anything. » Je lève les yeux au ciel, mais ne peut retenir un sourire et serrer brièvement le bonhomme dans mes bras. « Sir, yes Sir. » Quand je sortais, à l’époque Kowalski, c’était plutôt un ‘fais ce que tu veux mais rentre pour coucher ton frère’ qui m’accompagnait jusqu’à la porte. Dawn n’a pas enfilé de robe, non plus, prétextant se rebeller contre le patriarcat. On est un tantinet en avance sur mon planning à moi – mais elle a besoin de tout le temps qu’il lui faut pour bosser avec Leo. Je la lâche à la porte de King qui a mis quelques vingt secondes avant de la faire entrer (le temps de mater...) et ce n’est que mon rire amusé qui l’a rappelé à l’ordre. Il m’a claqué la porte au nez après ce fameux geste de ‘I’m watching you’, deux doigts menaçants passant de mes yeux aux siens. Je profite des températures ridiculement hautes pour me balader dans l’air doux du début de soirée. Le climat constant ici correspond au mois de mai à Cracovie, je ne suis pas certaine de m’y faire un jour. San Francisco est quand même plutôt agréable comme ville. Je vais aussi avoir besoin de m’habituer aux rues qui grimpent, mais à part ça… J’ai dix bonnes minutes d’avance lorsque j’arrive au restaurant où on a mangé avant le match du homecoming, peuplé de quelques familles et de visages plutôt adultes. J’ai bon espoir de ne croiser pas grand monde, voire personne, du lycée puisque tous se sont donnés rendez-vous à la fameuse soirée où Ginny et Frances vont ce soir. C’est sans réfléchir que j’envoie un message à Bart pour l’informer que je suis arrivée, « I’m early but I’m here but I can wait. », avant de commander un milkshake et de lancer le dernier jeu un poil addictif que j’ai téléchargé sur mon téléphone – j’ai appris de mes erreurs.

Je vois à peine le temps passer, c’est quand une pub impromptue m’interrompt dans mon élan que je me rends compte qu’il est sept heures passées et que Bart n’est pas arrivé. J’observe la rue par la vitrine, contente d’avoir choisi une table près de la luminosité, mais pas de footeux en vue. J’envoie un autre message lorsque ça fait un quart d’heure. « Hey? Was it the New Taraval on St George Street? It’s the only one I know so I figured… » Je me dis qu’il a peut-être eu du mal à sortir de chez lui, étant donné qu’il est techniquement puni… Mais mon palpitant commence à follement s’agiter alors que mon cerveau commence à sortir toute sorte de plan foireux, c’est finalement dans un geste impulsif et impatient que je me décide de l’appeler. Il met un petit temps à décrocher. « What? What happened? » Je comprends par son ton lent et sa voix rugueuse que je viens de le réveiller, et je sens mon cœur se tordre dans tous les sens dans ma poitrine. « Uuuuh… » Mes joues commencent à changer de couleur sous la chaleur qui commence à monter, je panique, je ne sais pas quoi dire. You stood me up but weren’t even planning on seeing me, that’s what happened. « Urm, nothing? Sorry, wrong number! » Je parviens à articuler avant de raccrocher immédiatement après. « Oh shit oh shit oh shit. » Je chuchote en fixant mon portable qui s’est remis sur la conversation de messages que j’ai avec Bart, alors que les petits neurones s’alignent. Il ne m’a pas du tout invité à sortir ce soir. Il est tranquillement chez lui, comme il devrait l'être, et je me suis faite avoir comme une bleue. Pire que ça, j’ai aussi plus ou moins informé Wiley que je l’attendais, alors qu’on n’avait finalement rien de prévu… Je sens mes joues maintenant cramoisies alors que c’est un sentiment de honte qui s’empare de moi, la meilleure solution que je trouve est de passer mon portable en mode avion pour être certaine qu’il ne puisse pas m’appeler – et surtout que je ne puisse pas voir sa réaction après mon excuse ridicule balancée avant de raccrocher. Mon cœur bat à 100 à l’heure et je déglutis avec difficulté, fais de mon mieux pour retrouver un souffle correct. Bon. Bon bon bon. Ce n’est pas grave. Je l’avais senti venir. Je ne suis pas obligée d’être une victime dans l’histoire et je peux très bien avoir décidé de passer un petit moment avec moi-même un vendredi soir. Je vais donc tranquillement terminer mon milkshake, comme si de rien n’était, le temps que mon agitation redescende et après je rentre pour passer ma soirée avec Piotr comme prévu. Je dirais aux parents que je n’aime pas les soirées et que ça m’a vite saoulé, ce qui ne sera sans doute pas une grande surprise. Tout roule, je suis en contrôle. Mon milkshake est trop chocolaté et j’aurais dû prendre vanille comme la dernière fois, mais ça a au moins le don de me refroidir. En plus de la douche froide des faux espoirs, s’entend. Je relance mon jeu qui rame maintenant qu’il n’a plus accès à internet, mais j’arrive à peine à me concentrer dessus. Je suis vraiment, vraiment débile. J’aurais dû montrer la note à Bart et clarifier la situation au lieu de m’embarquer là-dedans. Je vais avoir l’air idiote lundi lorsqu’il faudra lui expliquer ce qu’il s’est passé. D’ici-là j’aurais peut-être trouvé un scénario plus élogieux pour ma fierté que ‘I thought you asked me out on a date lmao’ – et je peux même essayer de boucler l’affaire par message si je me décide à quitter le mode avion d’ici-là. Je me souviens qu’on commence les présentations orales avec Smith lundi et que je vais sans doute y être obligée. Fuck. Fuck fuck fuck fuuuuuck.

« Oh wow, is this how you clean up? Damn girl, you really got no game! » C’est la voix d’Ashley qui me tire de ma pity party, elle termine sa phrase en prenant place devant moi avec un sourire trop fier sur les lèvres. Mon sang se glace et je me fige une seconde, mon cœur tambourine tellement fort dans ma poitrine que je peux entendre le son résonner dans mes oreilles et mon estomac se contracte sous la colère. Of course. Of. Fucking. Course. « What do you want, Lynch? » Je n’arrive pas à contenir mon énervement, je fais au moins de mon mieux pour ne pas parler trop fort. Mentalement, mon poing a déjà atterri dans sa figure. « Just came to see your pathetic ass being stood up. Wiley ain’t coming, he’s at Abi’s party. » No he’s not. Savoir que Ashley a orchestré tout ça pour pouvoir venir pavaner me rend étrangement plus calme, surtout lorsque je sais qu’elle est en train de me mentir pour son propre plaisir et pour essayer de m’atteindre. C’est parce que je regagne un peu de contrôle que je fais de mon mieux pour calmer mes nerfs, lâchant une grande inspiration avant de coller mon dos à la chaise. Si je m’énerve, elle gagne, alors j’adopte une attitude aussi nonchalante que possible. « I guess he changed his mind about you. » Sa voix est ridiculement aiguë et la manière dont elle pose sa tête sur sa mimine pour me regarder me fait cringer. Elle attend ma réaction, la belette, alors je me contente de sourire légèrement en soutenant son regard. « He didn’t ask me out, you did. » J’ai compris son manège alors je le dévoile, je n’ai pas envie qu’elle s’épuise à me taunt alors que je sais ce qu’il en est – son jeu de pouvoir de merde que j’ai accepté de jouer presque sans m’en rendre compte. Son visage faussement doucereux et désolé se défait et elle se redresse, cédant elle aussi à la colère. « Yeah I did. You think you can cross me like that and there would be no consequences? I’m going to make your life a living hell, Mila, and I’m going to enjoy it. » Sa menace atteint sa cible mais pas son objectif, je me contente de sourire un peu plus, toujours sans dévier mon regard. « If only you put all that energy in running… Maybe you’d be faster and I wouldn’t beat you so easily. » Je fais de mon mieux pour prendre mon temps et soigner mon accent, pour qu’elle comprenne bien chacun de mes mots et que sa tentative d’intimidation ne fonctionne pas. « Who do you think you are, talking to me like that? » Mes sourcils se froncent un quart de seconde, like what, the way you’re talking to me, et je sens quand même l’impatience et l’ennui monter. Elle me fait chier, cette connasse, ça y’a pas à dire. « I’ll destroy you. You think it’s funny? You have no idea what you started, you- » La fin de sa tirade ne voit pas le jour et elle s’arrête pour lâcher un cri qui attire les regards – ah oui, je viens peut-être de lui balancer le reste de mon milkshake dessus, il a finalement eu une utilité le chocolat. Je me lève dans la précipitation, prête à décamper aussi vite que possible. « Fuck you, you fucking psycho! » Demi-tour, poussée par l’adrénaline, je manque de mourir quand je vois que mon obstacle principal là tout de suite se trouve être Bart qui vient de passer la porte – fuck fuck fuck – mais pas le temps de réfléchir. Je m’empresse donc de le rejoindre et commence à le pousser vers la sortie. « Go. Go go go! Shit. » On a une vie à sauver – la mienne. Je mène ma fuite jusqu’à la prochaine rue, profitant d’une intersection pour vérifier que la gueuse ou un employé du restaurant ne nous suit pas, m’arrêtant seulement au détour d’une autre le souffle un peu court. Fuck, that was stupid. Je me laisse poser contre un mur, les yeux fermés alors que mes tempes me lancent légèrement, avant de me mettre à rire. « Well, fuck me! » Pour les leçons sur l’impulsivité, on repassera, je n’ai pas du tout agité le drapeau blanc avec Lynch et pour le coup, je veux bien la croire lorsqu’elle a dit vouloir faire de ma vie un enfer. Bart est toujours là lorsque je rouvre les yeux – étrange, ce n’était pas une apparition – et mon palpitant décide de s’emballer une nouvelle fois. Je détourne le regard pour vérifier que ma superbe chemise n’est pas tâchée, j’aurais les nerfs sinon, et surtout parce que je n’ai pas envie d’avoir cette discussion maintenant – c’est trop tard pour vérifier s’il ne m’a pas envoyé de messages après mon appel foireux ? « Whaaaat are you doing here? » Funny, he could ask the same thing.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

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≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyVen 29 Mai - 2:41

 
And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

Oy4LV0dg_o.gif « Urm, nothing? Sorry, wrong number! » Tu fronces les sourcils, glisses ta main dans tes cheveux. Tu sens qu’il y a de l’embarras dans l’air, mais t’es pas assez réveillé pour le comprendre autrement qu’avec le ton de sa voix. « What? Mila, wait! » Elle te raccroche au nez. Tu regardes ton portable et réalises que tu as reçu un message de la part de la brune avant son appel. Hey? Was it the New Taraval on St George Street? It’s the only one I know so I figured… Qu’est-ce qu’elle est partie foutre là-bas ? Si elle pense à la soirée organisée chez Abigail, c’est clairement à l’opposé que ça se passe. Tu tentes de rappeler Mila, mais tu tombes immédiatement sur la messagerie. « Okay… Nice… » Comme elle ne te répond pas, il ne te faut pas plus de temps pour te tourner vers une personne qui te donnera des détails clairs. Tu demandes donc à Leo de te passer le numéro de Dawn en précisant que c’est important et que ça concerne sa sœur. Étrangement, il te le passe sans te taquiner ni te poser de questions. Le important a du avoir son petit effet. « Hey Dawn, it’s Bart. I just got a call from Mila. She was weird and now I go straight to her voicemail. Are you with her or…? » La blonde semble être au calme, donc elle n’est clairement pas à la soirée. « Uuuh… hum… Okay there’s definitely something wrong if you aren’t with her right now. » Tu te relèves doucement du bout de ton lit. « What do you mean there’s something wrong? » Elle attend quelques secondes et soupire. « Hum… She thought you wanted to see her. She got a note in her locker. » Tu lèves la tête vers le plafond et te frottes les paupières. « I didn’t wrote any note… » Dawn s’agite au bout du fil. « Well, I get it now! Holy crap… I’m the one who told her to… Nevermind, forget that part. » Tu hoches la tête en soupirant ta question. « Where is she? » Tu entends murmurer derrière elle, puis un grand Oh shit! retentit. C’est la voix de Leo. « Hey, I know that voice. » La blonde s’enflamme. « Damn! Leo!! For fuck’s sake! » Elle s’agite encore plus, ça bouge dans tous les sens. « Listen, Bart, I can’t remember where she is. The New... whatever thing, maybe. I know we already went there. I have to go, our history paper is drowning in orange juice. I’ll try to call her again. Keep me in touch! » Elle te raccroche au nez à son tour. « Jeez! What’s wrong with them today?! »

Tu réessayes d’appeler la brune deux-trois fois, sans succès. Bon, ça commence à te stresser un peu tout ça. Tu enfiles une chemise en flanelle, tu en retrousses les manches avant d’attraper ta board. C’est au moment de poser ta main sur la poignée que tu réalises que tu n’as pas le droit de quitter la maison. Pas le choix, tu vas devoir sortir en douce. Ce n’est pas que si c’est la première fois après tout. Tu passes rapidement par la salle de bain pour te retrouver dans la chambre de Kohana qui bouquine sur le rebord de sa fenêtre. Tu murmures. « Hana? I’m going out. » Elle ne relève même pas les yeux de son bouquin qu’elle te fait la morale. « You know you aren’t supposed to, right? » Tu ricanes. « Alright. Stop your parenting shit or whatever. Could you have my back on this? » Son sourire en coin se dessine petit à petit, elle jette un œil vers toi. Kohana se fout de ta gueule, son petit air signifie que c’est une évidence et puis, elle est très douée pour mentir contrairement à toi. Bon, c’est rare que vos parents vérifient si tu es bien dans ta chambre ou pas quand tu es puni, mais sait-on jamais et puis, en pleine nuit, la plus jeune est toujours informée de tes sorties, même si tu ne dis pas forcément toujours où tu te rends comme ce soir, par exemple. Tu retournes dans ta chambre à pas de loup et tu te glisses par la fenêtre pour t’évader de ta propre maison, en prenant soin de refermer tout doucement. Sur le toit, tu t’avances jusqu’à la gouttière pour te susprendre au bout du toit, poser un pied sur le rebord d’une petite fenêtre encastrée en hauteur, y prendre appuie et te laisser tomber dans l’allée bétonnée. Il y a encore de la lumière dans le salon, seulement celle de la télévision qui diffuse un film, mais à travers les rideaux, personne ne te voit. Tu accélères l’allure pour t’éloigner le plus possible de la maison avant de poser ta planche à terre et de profiter d’une descente pour prendre de la vitesse. Si tu récapitules bien, Mila t’a parlé du New Taraval dans son message et Dawn ne retrouvait pas son nom, mais ça commençait aussi par New et en plus, elle se souvient qu’elle y a déjà été. Au pire, tu essayeras d’autres adresses plus tard. C’est agréable de circuler seul le soir à SF, au crépuscule, il y a moins de circulation et peu de piétons. En cinq minutes, ton trajet est donc bouclé.

De l’extérieur du restaurant, tu aperçois la silhouette de Mila qui se lève soudainement. Tu fronces les sourcils et poses la main sur la poignée au moment où elle hurle « Fuck you, you fucking psycho! » Tu te faufiles à l’intérieur alors qu’elle est dos à toi. Elle se retourne une nouvelle fois et te rentre dedans. Tu cherches son interlocuteur et réalises qu’il s’agit d’Ashley, couverte de… ce qui ressemble à du chocolat. « What the hell? » Mais tu as à peine le temps de bien la reconnaître que la polonaise te pousse vers la sortie. « Go. Go go go! Shit. » Un petit coup d’œil en arrière pour observer une dernier fois la catastrophe avant de te faire expulser et vous voilà déjà dehors. Forcément, le calcul se fait vite dans ta tête. Sa rivale ne s’est pas aspergée de milkshake pour le plaisir, sauf si elle tentait un remake de two girls one cup en public. C’est peut-être un peu trop humiliant pour que ce soit la vraie raison, surtout devant la personne qu’elle déteste. Mila court vite et même si c’est un peu ta spécialité au football, tu t’empresses de grimper sur ton skate pour te faciliter la tâche. « Damn! You’re impulsive and impetuous. » Tu ricanes à sa hauteur. Vous arrivez au détour d’une rue et l’athlète en fuite s’arrête en se collant à un mur. Tu descends de ta planche et poursuis. « I like that a lot. » Tu appuies une épaule à côté d’elle et jettes un œil dans la rue d’où vous venez pour vérifier une dernière fois que vous n’êtes pas suivis. Quand tu reportes ton attention sur la brune, sa poitrine se soulève fortement, elle respire bruyamment, la faute de l’adrénaline. Elle rouvre les paupières et tourne seulement les yeux vers toi. « Whaaaat are you doing here? » Tu hausses les sourcils. Quelle question ! « What are you doing here? » C’est vrai, c’est un peu le bordel. Tu sais juste qu’il y a une sombre histoire de mot déposé dans le casier et que tu n’as jamais fait ça. Donc elle s’est clairement fait rouler et maintenant que tu as vu la tronche d’Ashley, tout s’explique un peu mieux. Un petit sourire en coin se dessine. « …In your… Prom outfit? » Tu saisis brièvement entre le bout de tes doigts le col de sa chemise, mais tu reprends vite ton sérieux. « What did she do to you again? » Tu n’as pas tous les détails et encore une fois, tu te fais bien curieux. Peut-être que c’est trop humiliant pour en parler. Après tout, tu ne sais pas ce que disait exactement la note qu’elle a reçu. « Wait a second… Did you… » Tu fronces les sourcils en détournant les yeux, balayes tes derniers mots d’un geste horizontal. « Nevermind. I don’t need to know everything. » Tu te pinces les lèvres, laissant un silence s’immiscer en te rappuyant contre le mur à ses côtés. Tu reposes ta board au sol et l’immobilises avec un pied dessus. « So last week I asked you to ride with me… » Tu t’apprêtes à regagner la route, tu attrapes sa main au passage. Tu lui fais un signe de tête dans la direction que tu souhaites prendre. À nouveau sur l’asphalte, tu lui souris. « Come here. » Tu indiques ta planche, pour l’inviter à monter dessus et lorsque c’est fait, tu te positionnes à ses côtés, ses pieds entre les tiens. Bon, vous êtes bien collés, mais ça ne te dérange pas plus que ça… Disons que tu n’as pas d’autre choix que de serrer l’un de tes bras autour de sa taille. « Are you stable enough? » Alors que vos visages sont très proches, tu lui jettes un dernier regard avant de déclarer une dernière fois. « Okay, don’t move. Let’s go! » D’un coup de pied, tu prends de l’élan et profites d’une descente pour prendre plus de vitesse. Tu as bien l’intention de l’emmener à Twin Peaks. Autant que cette soirée qui s’annonçait catastrophique se transforme plutôt en une balade agréable. Pas très stable et dangereuse, mais agréable quand même.

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Dernière édition par Bart Wiley le Dim 31 Mai - 18:25, édité 1 fois
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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 Y0ixfR9

≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptySam 30 Mai - 1:57

this chapter feels really good
bart, mila & the fuckers

Right now I am a mixture of very happy and very sad. And I am trying to figure it all out, all these feelings and emotions, and words and thoughts, and what they all mean. Everything I feel is a contradiction of itself, and I do not understand any of it.
7tLVm6K.gif« What the hell? » Pas le temps, j’ai fait une connerie – si grosse qu’on peut mettre au moins deux Mila dedans – et mon instinct me dit de fuir. Même si, sur le coup, je suis plutôt très heureuse d’avoir fait fermer son clapet à Lynch… Je n’ai pas très envie de rester dans le coin pour entendre ses hurlements et autres menaces, et profiter de mon dernier week-end de repos avant que mon quotidien ne vire au cauchemar – d’après les dires de ma victime. Je pousse donc Bart dehors avant de me taper le sprint de ma vie, un remake du 400 mètres gagné qui m’a valu cet acte de vengeance de la belette. Wiley suit sur sa planche, je commence à ralentir qu’il décide de commenter la petite scène dont il a été témoin. « Damn! You’re impulsive and impetuous. » Ça le fait marrer. Et franchement, je pense que je serais capable d’en rire disons, la semaine prochaine, quand je me serais mise de toutes les émotions que j’ai pu ressentir ce soir et qu’on aura tiré l’affaire au clair pour l’oublier aussi vite. Effectivement, Ashley dégueulassée par mes soins, c’est la partie marrante de l’histoire. « I actually have been patient. » Je finis par lui répondre, m’arrêtant quelques secondes après. Ça va, elle n’a pas fait le déplacement pour rien la garce, elle a eu le temps de me faire son petit manège de ‘t’es une péquenaude et Bart s’intéressera jamais à toi’ et de ‘t’es dans la merde parce que j’ai un ego surdimensionné’ avant que je ne perde ma contenance. « I like that a lot. » J’échappe un autre rire nerveux alors que je m’efforce de regagner mon calme – il ne m’aide pas du tout alors je ferme les yeux pour ne plus le voir. Qu’Instagram prépare son prochain headline: assholes who hit idiots together stay together, here’s your next power couple. Lynch et Jamison vont nous faire un procès. « Don’t encourage me. » Je m’emballe, mon palpitant s’emballe, l’adrénaline s’échappe aussi vite qu’elle est arrivée. Ça m’aurait arrangé si Bart n’avait pas décidé de débarquer, s’il ne m’avait pas vu balancer la boisson glacée sur Ashley et je ne sais pas ce qu’il sait de ma soirée mais j’aurais préféré qu’il n’en sache rien – jamais, pas une seule seconde, mais j’ai vendu moi-même la mèche en lui filant l’adresse du lieu où je l’attendais donc je ne peux m’en prendre qu’à moi-même après tout.

Mon cœur loupe d'autres battements lorsque je reporte mon attention sur lui, appuyé nonchalamment contre le mur, cheveux plus en pagaille que d’habitude, fuck he pretty. Ma question m’est immédiatement retournée et je ne peux empêcher mon visage de se tordre en une grimace de panique. « Chillin’? Crushing enemies? … Sports? » Ça le regarde, peut-être ? Considérant le fait que je l’ai réveillé et plus ou moins harcelé de message pour savoir ce qu’il foutait avant… Ça s’emballe encore dans ma cage thoracique quand son regard se fait un peu plus insistant et qu’il commence à sourire sournoisement. Ptn de brdl de mrd. He fucking knows. Plutôt que de me dégonfler et me laisser abattre par la honte, je décide de me redresser et d’imiter sa position contre le mur. « …In your… Prom outfit? » Asshole. Il n’a pas l’air très impressionné, Bart. J’oublie comment respirer quand sa main se rapproche trop dangereusement de moi pour tripoter le col du vêtement, sens quelques frissons naître lorsque ses doigts me frôlent. Je fais de mon mieux pour concentrer mon regard sur son visage, ne pas trahir ce subtil mélange de haine et d’attirance qu’il vient de réveiller. « Yep… I’m practicing my best outfits for when Bailey will ask me out to the dance. Glad you like it. » Ma voix est la plus sarcastique possible et je me retiens même de lever les yeux au ciel. Mais ! Sérieusement ! Ma plus belle chemise ! Dont j’ai déboutonné les deux premiers boutons ! Juste pour lui ! Quel ingrat ! On ne peut pas tous enfiler le premier vêtement qui nous vient et être agréable à regarder, un peu de compassion, je ne sais pas.

« What did she do to you again? » J’échappe une grande inspiration en un soupir, essayant de me débarrasser de cet état de frustration / énervement / panique dans lequel je suis depuis que j’ai raccroché. J’hésite quelques secondes, mais il m’a l’air assez au courant et je ne suis pas une excellente menteuse non plus alors je préfère lui dire la vérité – masquant tout de même mes attentes en débarquant au restaurant. « She put a note in my locker, signed with your name… Then she came to taunt me that you won’t show up, which I figured by then, so I told her off and she started to threaten me. And for the rest… You saw what happened. » J’essaie de garder un ton aussi normal que possible et de ne pas laisser ma voix flancher, je hausse aussi les épaules sur la fin. Mais il est fortiche en maths, Bart, alors il fait 1+1… « Wait a second… Did you… » Il n’a même pas besoin de terminer sa phrase, lui comme moi savons très bien ce qu’il me demande. Je commence à croiser mes bras sur ma poitrine, attrape ma lèvre inférieure entre mes dents. Ça tambourine au max dans ma poitrine, il a relancé la machine infernale Bart. « Yeah…? I… did? I guess? » Je finis par admettre, détournant le regard à peu près en même temps que lui, les pommettes colorées. Achevez-moiiiii merciiiiiiii. Szymon, Mayday Mayday télépathique, send help. « Nevermind. I don’t need to know everything. » Je ne peux empêcher un haussement de sourcils, un peu peinée. Il est clairement pas intéressé, le pauvre garçon, ça doit être aussi gênant pour lui que ça l’est pour moi. He said he liked you tho. Il a peut-être vraiment changé d’avis, cela-dit. Je ne retiens pas un léger soupir soulagé, tout de même, plutôt contente de ne pas avoir à m’expliquer plus là-dessus. Ça va juste être fucking awkward entre nous à partir de maintenant, mais… C’était à prévoir.

« Why are you here? » Je finis par demander, avant d’attraper mon téléphone pour le rendre fonctionnel. C’est quelques quatre (what the fuck) appels manqués de Bart, deux de Dawn et un message qui pop up sur l’écran. Je grimace, encore, et mes joues décident de partir en remake de fifty shades – of pink. « Okay, maybe I’ve put my phone on airplane mode… To avoid your calls. » J’évite soigneusement son regard pour taper une réponse rapide à la blonde, avant qu’elle ne décide de relâcher les parents en patrouille pour me retrouver. « Sorry sorry sorry! I’m fine, I’m with Bart now. Ashley set me up. » Je range mon portable dans la poche arrière de mon jean et soupire une nouvelle fois lorsque je trouve le courage de reposer le regard sur lui. « I’m so sorry, I didn’t… Wanted this to happen. » Ah, ne nous lançons pas non plus dans le sujet de savoir ce que je voulais qu’il arrive, mais des excuses pour l’agitation sont au moins nécessaires. « I should have known better. » Savoir qu’Ashley n’allait pas tarder à se venger, suivre mon instinct suspicieux de recevoir une note de Bart dans mon casier, lui envoyer un message pour confirmer l'invitation… Je suis plus maligne que ça, d’habitude, mais il faut croire que je perds vite la raison quand c’est au sujet d’un certain garçon.

Je plisse légèrement les yeux lorsqu’il repose son skate au sol. On se quitte comme ça, du coup ? C’était chouette pardi. « So last week I asked you to ride with me… » Et maintenant je fronce les sourcils – s’il se demande, oui, je suis perplexe. Encore plus lorsqu’il attrape ma main et me pousse gentiment à le suivre. « What are you doing? » Je crois comprendre qu’on ne se sépare pas, tout de suite, mais qu’il est prêt à repartir. Il a beau sourire, je suis toujours dubitative lorsqu’il me désigne son skate. « Come here. » Je secoue légèrement la tête alors que mes lèvres s’étirent aussi en un sourire désabusé. « You’re thinking something stupid, now, aren’t you? » C’est à se demander de qui est le plus stupide entre nous, puisque je suis la première à mettre les pieds sur le bois, lâchant un discret souffle au passage. Je ne suis plus maître de mon corps, il n’y a de la lumière à aucun étage et plus personne pour me dire quoi faire quand l’imbécile prend place derrière moi. Contre. Moi. « Boards are not meant for this. » Bah ouais, en fait, c’est tout le principe du skate, chacun sa pomme. Mon pauvre cœur n’a pas déjà assez souffert ce soir ? Il y pense, à mon petit cœur ? Non, il ne pense qu’à me tripoter, raaaaaaaaaah. « And what is personal space anyway?! » Je rajoute avec un léger rire – non, après tout, il vaut mieux s’amuser de la situation, ce n’est pas bien grave. C’est dans un geste instinctif que je pose mon bras sur le sien, mais dans un délibéré que je file glisser ma main dans la sienne. Pendant qu’on y est… « Are you stable enough? » Son souffle fait frisonner la peau où il se heurte, je relève la tête de quelques centimètres à peine pour pouvoir le regarder quelques secondes. Nous sommes bien trop proches. J’ai l’impression de mourir sur place, et aussi d’être dans une scène clichée de film à l’eau de rose. Okay Mila, man up, it’s weird if you make it weird. Je râle un soupir, déterminée, avant de me laisser poser légèrement contre lui pour voir si on se casse la gueule – non, Monsieur a des muscles, il me tient bien, ça roule. Enfin, pas encore. « Yeah? » J’ai le droit une dernière prière, avant qu’on ne s’élance cheveux au vent pour soit tomber trois mètres plus loin ou soit se faire renverser par une voiture ? Je me mords les lèvres, regardant en face – l’inconnu. « Okay, don’t move. Let’s go! » Plus le temps de réfléchir qu’il lance la machine. Mon emprise sur lui se resserre un peu sous la surprise, les trois mètres sont passés, personne ne tombe, la descente aide pas mal à glisser tranquillement et on est parti. Je relâche la pression, l’une des rares pensées cohérentes étant que je suis ra-vie de ne pas avoir enfilée de robe, suivie pas loin de ‘Holy shit Bart Wiley what are you doing to, with, I don’t know, me ?!’ qui mérite à mon avis une dissertation de dix pages – écrite par ses soins. I’m not doing drugs mais je sens quand même l’adrénaline s’emparer à nouveau de mon corps, en particulier lorsqu’on doit changer de direction et bouger en même temps tout en se serrant un peu plus pour éviter de ne rencontrer le sol. C’est bon pour les abdos. Mais ce n’est tout de même pas le genre d’activité listée dans les rapports amicaux chrétiens filles/garçons. J'ai ma place qui m'attend en Enfer, yep.

Bart descend du skate lorsque ça commence à grimper sérieusement, vers un peu de verdure en plus, mais garde son emprise sur ma taille et me laisse sur la planche pour continuer à me pousser avec un peu moins de vitesse. « Y’know I can walk? » Ou rouler toute seule, aussi. Ça semble être des détails pour lui puisqu’on continue quelques minutes ainsi. « Where are we going? It’s high. » Même si on peut gagner de la hauteur en parcourant une seule rue, à San Francisco, on a quand même grimpé une colline et on a une assez jolie vue sur la ville. Je comprends qu’on arrive plus ou moins à destination lorsqu’il me rend ma liberté. Ça tombe bien, parce que je commençais à sérieusement avoir chaud… Principalement à cause de lui, mais pour mon honneur on va dire que c’est surtout à cause des températures en Californie. « I’m hot. » J’ai très envie de m’éventer en secouant ma chemise, mais je n’ai rien en dessous si ce n’est que mon sous-vêtement et voilà quoi. Je prends l’option sécurité en remontant mes cheveux en un chignon pas fameux, me rends compte que je n’ai pas d’élastique et que je suis donc obligée de relâcher le tout dans un soupir. Je me rends aussi compte que mes trois petits mots sont tendancieux, et je retiens de justesse un juron avant d’élaborer. « Sweaty hot, not… Pretty, hot, urf. » Fé cho ptn. Je profite du fait que j’ai toujours son skate sous le pied pour m’élancer un peu plus loin, histoire d’embarquer mon embarras et ma chaleur quelques mètres devant lui. « Thanks for the board, I’ll give it back Monday! » Je fais en me retournant et agitant une mimine, ne gardant mon sérieux que quelques secondes puisque je finis par rire. Fuck this shit I’m out. Je fais ensuite de mon mieux pour chasser ma nervosité dans une expiration le temps qu’il me rattrape. Je me sens tout de même un tantinet euphorique lorsque mon regard croise le sien à la recherche d’une réponse dans ses prunelles brunes, mais pour le reste… Plutôt calme, étrangement. J’esquisse un sourire avant de détourner le regard, le temps de poser un pied sur l’extrémité de son skate pour lui rendre son bien, l’envie d’attraper sa main de libre pour y glisser la mienne rapidement refrénée. Même si j’aurais tendance à dire qu’il vient finalement de me rencarder, en improvisation totale certes, je vais apprendre de mes erreurs et ne pas m’emballer cette fois. « I’m pretty sure you have no idea what’s next. » En même temps, il était tranquillement en train de pioncer dans son lit trente minutes plus tôt.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

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≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 CGRqIuX

Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyDim 31 Mai - 18:23

 
And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

Oy4LV0dg_o.gif Power move, franchement. Il n’y a pas de terme plus adapté pour qualifier la prestation de Mila devant sa rivale. Même toi, tu n’aurais pas osé aller aussi loin, mais les crasses ne sont plus supportable au bout d’un moment s’il n’y a pas d’humiliation pour calmer le jeu ou… juste pour le rendre plus infâme. La première chose à laquelle tu as pensé en voyant la gosse de riche couverte de milkshake, c’est qu’elle n’a probablement pas dit son dernier mot. Elle va devoir rentrer chez elle avec du sucre plein les cheveux, c’est presque pire que de s’afficher devant San Francisco tout entière avec la sensation d’avoir contemplé le cul d’une vache d’un peu trop près. « Don’t encourage me. » Tu hausses les épaules, l’air innocent, avant d’aller t’appuyer au mur. Tout de même, tu n’oserais pas ! Sa réaction est à double tranchant, peut-être qu’Ashley va lâcher prise en réalisant qu’elle ne fait pas le poids en tout points face à Mila ou peut-être qu’elle reviendra à la charge, cornes en avant. En espérant que lundi, la polonaise ne viendra pas vêtue de rouge. La question qu’elle te pose lui revient immédiatement en pleine figure : qu’est-ce qu’elle foutait là ? « Chillin’? Crushing enemies? … Sports? » Tu hoches la tête avec un demi sourire, sous entendant le grand n’importe quoi que caractérise sa réponse.  « Alright, Robin Wood, breathe. » D’un geste de la main, tu lui fais signe de se calmer, mais tu reconsidères très vite ses quelques mots en allant brièvement saisir son col. C’est sa tenue de prom ? « Yep… I’m practicing my best outfits for when Bailey will ask me out to the dance. Glad you like it. » Tu fronces les sourcils en te pinçant les lèvres, ton regard se perd à l’opposé de Mila avant de se replonger dans le sien. « You know Bailey’s gay, right? » Elle n’est pas sérieuse, ça se voit que tes questions la soulent et qu’elle est pressée que cette histoire soit morte et enterrée. Tu ne peux pas t’empêcher de repenser à un épisode, le jour où Bailey a invité Leo au bal dans l’intérêt de sortir avec lui peu de temps après. Disons que la weed n’a pas aidé ton meilleur pote au niveau sentimental, puisque l’athlète y est grandement allergique. Bref, abort le mensonge, ça ne passe pas avec toi. C’est d’ailleurs pour ça que tu en profites pour lui demander ce qui s’est réellement passé, ce que Lynch lui a encore fait subir. « She put a note in my locker, signed with your name… Then she came to taunt me that you won’t show up, which I figured by then, so I told her off and she started to threaten me. And for the rest… You saw what happened. » Tu connaissais la première partie de l’histoire et tu t’attendais à la suite, mais pas que la vermine aurait pris tes actions pour acquis à ce point. Finalement, heureusement que Mila t’a appelé, sinon ça aurait pu se passer exactement comme selon les plans de la reine des abeilles. « Okay… I’ll talk to my boys on Monday, just in case. » Autant prévenir ton escouade que des trucs louches vont certainement se passer à l’avenir. Tu réfléchis un peu avant de lui demander ce qu’elle attendait de toi ce soir. Tu t’imagines que l’idée d’origine, c’était un rencard et qu’elle a accepté la proposition informulée qui commençais juste à germer dans ton esprit, mais que tu lui aurais révélée seulement dans quelques semaines. Tu sens qu’elle s’affole lorsque tu soulèves ton doute, mais tu te ravises. Assez d’embarras pour ce soir. « Why are you here? » Son attention t’échappe brutalement, elle sort son portable de sa poche. « Your call was suspicious and I got your texts. I called Dawn and she barely talked about that note thing before she hang up on me. So I came to find you and to explain that I didn’t do anything. » Yet. C’est vrai, tu as débarqué complètement à l’aveugle, en t’imaginant que le temps que tu sortes en douce et que tu ailles la rejoindre au New Taraval, elle aurait déjà mis le voiles. Bon, à la limite vous vous seriez croisé sur le trajet du retour. « Okay, maybe I’ve put my phone on airplane mode… To avoid your calls. » À la lumière de son écran, tu remarques que ses joues sont légèrement rosies. Est-ce de l’embarras ou les vestiges de son sprint sur 200 mètres ? Tu hausses les sourcils, faussement offusqué. « Oh! I appreciate that. » Ton sourire s’élargit alors que ses yeux se reposent sur toi. « I’m so sorry, I didn’t… Wanted this to happen. » Tu te mords brièvement la lèvre inférieure. « It’s okay. » En fait, tu n’es pas mécontent d’être là, sa prestation était divine même si les conséquences pourraient s’avérer être pires. Pour le moment, ça valait le coup d’assister à ça. Tu te redresses pour reporter ton attention à l’opposé de la rue. « I’m glad you woke me up, actually. I missed sunset rides and… sneaking out? » Tu ricanes, le regard rivé à vos pieds. « I should have known better. » Tu hoches la tête, laissant en même temps retomber ta planche au sol. « Don’t worry. Next time you’ll know that I’ll directly ask you to go on a date with me. » No shame. Tu poses un pied sur le skate. Tu lui avais proposé de venir avec toi pour lui montrer des endroits cool en ville et ça te donne une idée, maintenant que vous êtes là comme Vladmir et Estragon à attendre Godot. « But now that someone already spoon-fed me… » C’est en regagnant la Route de campagne (merci Samuel) que tu lui fais signe de te suivre et lui prends la main.

Déjà positionné sur ta planche, tu lui indiques de te rejoindre. « You’re thinking something stupid, now, aren’t you? » Tu feintes un air innocent, pinçant un sourire vers le bas, hochant la tête de gauche à droite alors qu’elle se tient toujours sur le trottoir. « Absolutely not! » Si, c’est débile, elle a raison. C’est dangereux et il suffirait que l’un de vous fasse un geste brusque pour que vous valdinguiez dans le décor comme deux pantins brutalisés par un chiard en furie. « Boards are not meant for this. » La tête par-dessus son épaule, très proche de son oreille, tu la resserres contre toi en faisant en sorte que tes pieds se tiennent aux bons endroits afin de pouvoir pivoter aussi facilement que lorsque tu es seul. La différence de poids va se faire ressentir, mais Mila sait se débrouiller sur une planche et tu sais qu’elle aura les bons réflexes en même temps que toi pour te permettre de faire pivoter votre source de danger aux moments opportuns. « We won’t reach 250 lbs, no worries. It’s totally meant for this. » Bon, c’est le poids maximal sur une board comme la tienne, à moins que Mila ait du plomb dans les semelles, rien ne cassera. « And what is personal space anyway?! » C’est vrai, vous êtes vachement proches quand même. Sa peau sent la vanille et ses cheveux les agrumes. Tu reportes ton attention sur elle et détailles le vert de ses yeux en lui murmurant. « I don’t know, you tell me. » Sa main glisse sur la tienne et tu ne peux réprimer un sourire en coin à ce moment-là. Comme à l’infirmerie, ton regard dévie légèrement sur le bas de son visage, l’envie de franchir une limite te saisie une nouvelle fois les trippes et ton cœur loupe un battement à cette idée persistante que tu réprimes en tournant la tête pour revoir vos pieds. Est-elle stable ? Apparemment. Elle tente de repousser son corps vers l’arrière, forçant pour vérifier qu’elle ne risque pas de basculer et tu contractes les muscles pour l’empêcher de bouger. Tu lui annonces que c’est parti et vous vous élancez en direction de Twin Peaks.

Pour atteindre le sommet de la colline et dominer la ville, il va falloir grimper et ça monte sec lorsque vous arrivez à destination en un seul morceau. Tu descends de ta board alors que Mila reste dessus. Ça roulera mieux si tu n’ajoutes pas de poids en plus. Satisfait de votre court voyage et de l’avoir toute contre toi, tu n’as pas envie de rompre entièrement le contact physique et laisses tes mains sur ses hanches pour la pousser vers le haut de la colline. « Y’know I can walk? » Tu ricanes dans son dos. « I knew you could run, for sure. » En effet, elle court mieux qu’elle ne marche, mais c’est juste histoire de faire jouer ta répartie que tu réponds, tu aurais très bien pu laisser filer la remarque en en riant. C’est juste plus fort que toi. « Where are we going? It’s high. » Tu attends quelques secondes avant de poursuivre.  « You’ll see. » Tu ne veux pas lui gâcher le spectacle, c’est assez merveilleux à observer. Alors que la pente est moins raide, tu relâches Mila et continues de marcher à ses côtés pendant qu’elles se laisse glisser sur ta board sans que tu n’y fasses plus attention. « I’m hot. » Yes you’re. Tes mots sont immédiatement retenus dans le fond de ta gorge. T’arrives pas à croire que tu allais le lui sortir sans réfléchir, puisque tu es happé par le paysage somptueux qui se dessine à mesure que vous vous rapprochez de votre destination. Tu ri, plus pour toi-même que pour la polonaise. « Sweaty hot, not… Pretty, hot, urf. » Tu te pinces les lèvres en jetant un regard discret dans sa direction, puis elle profite de ce nouveau moment embarrassant pour donner de la vitesse à la planche en brutalisant l’asphalte de plusieurs coups de pieds énergiques au sol. « Thanks for the board, I’ll give it back Monday! » Elle se retourne, te salut, ton sourire s’agrandit. Elle est pas croyable et tellement mignonne quand elle gaffe. Tu décides donc d’accélérer l’allure en la rattrapant avec un sprint tout en élevant la voix. « Don’t get sassy, come back here! » À sa hauteur, elle te sourit alors que ton esquisse ne s’est pas effacée pendant ta course pour la rejoindre. Tu te contentes juste de radoucir tes traits lorsque vous échangez un regard intense durant quelques secondes. Décidément, ton palpitant s’emballe une nouvelle fois lorsqu’elle te rend ta planche et tu ne peux pas résister à l’envie de saisir sa main avec celle qui est libre pour l’accompagner jusqu’à ton point préféré, là où rien ne vous fait obstacle pour contempler une partie de San Francisco, éclairée par les derniers rayons du soleil couchant. Tu la libères pour reposer ta board sur le grip, ce serait con qu’elle roule jusqu’en bas, même si tu la malmènes, tu l’aimes cette planche ! « I’m pretty sure you have no idea what’s next. » Tu te redresses pour lui faire face et replonges tes prunelles ambrées dans ses yeux verts, un sourire en coin se dessine. Elle parlait d’espace personnel quelques minutes plus tôt, tu n’as pas l’intention de lui sortir la définition au moment où tu franchis le peu d’espace qui vous sépare encore pour glisser une main sur sa hanche et l’attirer vers toi. « Actually, I just got one. » Ton regard ne s’est pas décroché du sien, ton autre paume remonte jusqu’à sa joue que tu caresses délicatement avec ton pouce. Elle a la peau si douce, c’en est presque énervant. Ta tête se rapproche alors doucement, s’arrête à mi-chemin pour que tes yeux se décrochent des siens et observent brièvement sa bouche, comme une interrogation imprononcée, un besoin de savoir si tu peux rompre encore les quelques centimètres de distance qui vous séparent. Délicatement, tes lèvres se reposent sur les siennes alors que ton cœur s’affole complètement sous ta cage thoracique. S’en suit un moment qui aurait pu s’avérer bref, mais que tu prolonges avec tendresse en séparant tes lèvres seulement pour mieux regagner les siennes. Le souffle court, lorsque tu réalises que tu lui as bien révélé ce que tu ressens à son égard, tu te détaches pour reposer ton front contre le sien. Un sourire en coin se dessine, tes paupières son toujours closes. « Was it a good or a bad idea? » Tu écartes ton visage du sien, rouvrant les yeux pour replonger ton regard dans le sien, refrénant un sourire amusé en attrapant ta lèvre inférieure entre tes dents.

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 Y0ixfR9

≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 3 EmptyLun 29 Juin - 1:25

this chapter feels really good
bart, mila & the fuckers

Right now I am a mixture of very happy and very sad. And I am trying to figure it all out, all these feelings and emotions, and words and thoughts, and what they all mean. Everything I feel is a contradiction of itself, and I do not understand any of it.
7tLVm6K.gifFinalement, et même si ça c’est un peu retourné contre elle, j’ai effectivement signé mon arrêt de mort avec Ashley et elle a clairement gagné cette manche. Elle a une raison toute trouvée pour me pourrir la vie, outre le fait qu’elle soit naze en athlétisme, et son plan pour ruiner ma relation avec Bart a fonctionné. Pas parce que je n’ai plus confiance en moi après qu’il m’ait posé un lapin, mais justement parce qu’il a fait le déplacement et que ce n’est pas compliqué de comprendre pourquoi je l’attendais. Il n’est pas très impressionné par mon accoutrement préparé spécialement pour lui, je l’ai carrément mauvaise et ma répartie ne touche même pas sa cible. « You know Bailey’s gay, right? » ET ALORS ?! J’peux pas être belle gosse pour un friend date, sérieux ? Je souffle un peu trop fort, les yeux plissés alors que nos regards se croisent. « Yaquin, then. » Deux petits mots prononcés avec beaucoup trop d’arrogance, le menton relevé, le ton très clair : tu m’emmerdes, là, Bart. Mais ce n’est pas tant lui qui m’agace, plutôt moi qui me suis faite prendre dans le petit jeu de la reine des abeilles alors que je l’avais sentie venir. Faut vraiment être une idiote pour tomber dans le panneau, et on peut dire que j’ai sauté à pieds joints dedans. Je soupire avant de lui expliquer ce qu’il s’est passé, parce qu’il a l’air déjà au courant et qu’il en a vu assez pour que je lui cache quoi que ce soit. L’embarras des deux côtés lorsqu’il commence à demander si je pensais, et oui, et nevermind – mon pauvre cœur bat beaucoup trop vite et j’ose à peine le regarder en face. Je me décide quand même à lui (re)demander ce qu’il fait là, parce que ça m’aurait grandement arrangé qu’il ne le soit pas, et j’en profite pour rallumer mon portable avant que tout San Francisco ne soit au courant de ma non disparition. « Your call was suspicious and I got your texts. I called Dawn and she barely talked about that note thing before she hang up on me. So I came to find you and to explain that I didn’t do anything. » 1. C’est de ma faute, entièrement de ma faute s’il est là. 2. Faux frère, Dawn. 3. Oooooooof. Je relève la tête, la mâchoire bloquée et la gorge serrée. J’ai quelque chose à redire, à ça ? Qu’il se donne la peine d’outrepasser son interdiction de sortie et de faire le chemin pour m’expliquer qu’il n’a rien fait ? That shit hurts a bit, man. Je reporte mon attention sur mon téléphone, il vaut mieux je pense, m’excuse maladroitement quant au fait que j’ai ignoré ses nombreux appels – pas parce qu’il était inquiet, du coup, mais parce qu’il voulait mettre les choses au clair. « Oh! I appreciate that. » Mes yeux sont légèrement écarquillés et j’ai les sourcils froncés lorsque je reporte mon attention sur son visage. « And I appreciate you coming all this way to tell me you didn’t do anything. » Il a bobo mon ego ? Un peu. Mais ce n’est pas de sa faute, et ce n’est pas très juste de ma part de le blâmer pour mes propres expectations, alors je m’excuse – clairement, je ne voulais pas qu’il arrive ces quelques quarante dernière minutes. Il m’assure que ce n’est pas grave, j’en doute quand même un peu. Et t’es prié de ne pas sourire comme ça, espèce d’imbécile, t’es beau et je suis un peu en train de souffrir à cause de toi là quand même. « I’m glad you woke me up, actually. I missed sunset rides and… sneaking out? » Je pousse un léger soupir, ne pouvant retenir à mes lèvres d’esquisser en pauvre sourire en le voyant ricaner. Bon bah écoute, si je peux être utile… J’aurais dû lui envoyer un message dès que j’ai découvert cette histoire de note – je me pensais un tantinet plus intelligente que ça quand même. « Don’t worry. Next time you’ll know that I’ll directly ask you to go on a date with me. » Il prononce le mot maudit, Bart, j’en échappe un rire nerveux en haussant les épaules. Ahah, c’qu’il est drôle il devrait se lancer dans l’humour le bougre. « Next time, riiiight. » As if, j’vais y croire. Une vie de nonne, c’est ce vers quoi je me dirige – au moins Dieu aimera ma superbe chemise brodée, lui.

Je suis carrément perplexe lorsqu’il passe du tout en tout, en reposant sa planche par terre et en m’entraînant avec lui. Qu’est-ce. que. « But now that someone already spoon-fed me… » Quoi ?! Pardon ? Il se décide, finalement, à me rencarder ou je rêve ? Et puis, il a l’air enchanté, dis-le si ça t’emmerde ? Il est déterminé pour que je monte sur son skate, avec l’intention de me rejoindre tout de suite après. Je ne sais pas en quelle langue m’exprimer pour qu’il comprenne que c’est une mauvaise idée – je tente en anglais, pour commencer. J’ai beau lui faire remarquer à quel point on s’apprête à faire un truc bien con, mon sourire me trahit largement alors que l’adrénaline me réveille doucement. « Absolutely not! » J’échappe un rire et me mords les lèvres en levant les yeux au ciel. Son air innocent est à peine crédible. Je cède quand même à la demande et grimpe sur sa planche, pour être immédiatement rejointe et ejozjdeoc y’a plus personne, faut pas trop me chercher. Je souffle lorsqu’il essaie de me convaincre que ça va l’faire, principalement parce que je ne comprends pas son unité de mesure mais on va dire que je lui fais confiance. Je me sens toute de même obligée de souligner notre proximité, dont il est l’investigateur mais dont je suis un peu coupable aussi puisque j’attrape sa main dans la mienne – c’est juste pour être plus stable, évidemment. « I don’t know, you tell me. » Je relève la tête, seulement pour attraper son sourire en coin et jdiejoz encore, mon estomac en fait un bon. « Remember it was your idea. » Tout. Est. De. Ta. Faute.  Mon rythme cardiaque s’emballe encore lorsque je vois son regard dévier dangereusement vers ma bouche, le calcul se fait tout aussi rapidement : il manque une dizaine de centimètres pour aller écraser mes lèvres sur les siennes, j’ai juste à me mettre un peu sur la pointe des pieds… Je sens mes pommettes rosir sous l’idée et l’impulsion à laquelle j’aurais cédé s’il n’avait pas détourné le regard. On vérifie que je suis à peu près stable avant de s’élancer vers d’autres horizons, des qui grimpent. Je me sens un tantinet peu beaucoup étourdie lorsque Bart retrouve le sol, sans me lâcher immédiatement toutefois, lui comme moi savons pourquoi. Je lâche un long soupir alors qu’il se moque déjà de moi lorsque je lui demande s’il est courant que je connais encore la fonction marche – normalement, si tout va bien et que notre proximité ne m’a pas complètement détraquée. « I knew you could run, for sure. » Je tourne la tête de côté pour le regarder, les yeux plissés. Il a l’air bien trop smug alors je décide de le laisser gagner ce round – profites-en t’as le droit de tripoter quelques trois minutes de plus.

Bart ne me laisse aucun indice sur notre destination finale, je ne peux parvenir qu’à la conclusion qu’on file sur les hauteurs pour avoir une vue de la ville. Je m’emmêle les pinceaux lorsqu’il finit par me lâcher – si on n’était pas au courant c’est toujours entièrement de sa faute – et décide de lui voler son skate pour filer un peu plus loin – non je ne suis pas partie à la pêche aux compliments et non, j’ai 0 instinct de séduction, bref. Je reste une fille sympa et le laisse me rattraper, plus nerveuse qu’autre chose. Quelques secondes de perdues dans ses prunelles ambrées et ça va mieux, tout de même. C’est Bart. Je l’aime bien, j’ai confiance en lui, ok on est peut-être en rencard mais ça va bien se passer, tranquille Émile ?! Je presse doucement sa main dans la mienne lorsque ses doigts s’y glissent, plutôt contente qu’il ait amorcé le geste que je n’ai pas osé faire. On avance encore un peu, et je gagne mon petit pari interne puisqu’on s’arrête sur une vue dégagée d’une bonne partie de la ville et c’est beau, avec les rayons du soleil qui balaient le ciel de couleurs chatoyantes et les étoiles qui perdent patience pour pouvoir enfin scintiller. J’échappe un autre soupir, me laisse gagner par l’immensité de la vue – des fois, ça fait du bien de se rappeler qu’on n’est pas grand-chose et insignifiant par rapport au monde entier.

J’ai un sourire sur les lèvres lorsque je reporte mon attention sur Bart. Et maintenant ? Qu’est-ce qu’il va me sortir de sa si jolie caboche pour cette soirée complètement… Improvisée, pour sûr, catastrophique je ne l’espère pas. « Actually, I just got one. » Qu’est-ce qui, entre son air content de lui et sa main sur ma hanche pour me rapprocher de lui, me dit que c’est encore une terrible idée ? Mes sourcils se froncent légèrement mais je laisse faire ce nouveau rapprochement, sentant un brasier naître dans mon corps entier en imaginant déjà où il veut en venir. En pensant à où est-ce que je veux qu’il en vienne, plutôt. Mon rythme cardiaque part également dans une course folle alors que je pose mes mains contre ses bras, essayant de m’accrocher à quelque chose avant de défaillir sous son regard trop insistant. Son souffle sur mon visage lorsqu’il s’en approche dans une lenteur calculée me fait frissonner, tout comme sa paume contre ma joue. L’impression que le temps se fige un court instant, le temps de vérifier que c’est bien ce que l’on veut. J’ose à peine bouger de peur qu’il ne change d’avis, et c’est seulement lorsque ses lèvres se posent sur les miennes que je laisse ma main glisser jusqu’à sa nuque. Une myriade de sensations m’assaillent de toutes parts, ensuite. Je ne sais où donner de la tête entre la douceur des lèvres de Bart et la tendresse qu’il met à embrasser les miennes, entre la concentration pour rencontrer et appuyer chacun de ses mouvements, entre apprécier son intrusion dans tous mes sens et mourir doucement avec tout ce qu’il fait naître en moi. Mon cœur bat beaucoup trop vite et je suis obligée de relâcher un souffle affolé lorsqu’il se recule, seulement pour poser son front contre le mien. Je garde les yeux fermés et profite des quelques secondes qui s’attardent pour essayer de calmer mon pauvre corps entier, mais c’est peine perdue. « Was it a good or a bad idea? » It was a ‘you’re a fucking idiot’ idea, oh my God. Je souffle un rire, essayant de me donner un peu de contenance alors que je le sens se reculer pour de bon cette fois. Je n’ouvre les yeux que pour tomber sur son sourire de vainqueur, conquérant, décidément fier de lui et mon estomac fait plusieurs bons. « Hum. » Je meurs, donc bad idea ? J’y pense depuis bien plus longtemps que je ne souhaite l’admettre, donc good idea ? Est-ce qu’il est sérieusement en train de me demander mon opinion quant à l’activité ‘embrasser Bart Wiley’ alors que je tiens à peine debout après ça, que je porte ma plus belle chemise pour lui et que je voulais carrément sortir avec lui ce soir ? « I’m not sure, we might have to try again later… » Je commence, d’une voix plus assurée que je ne m’en serais cru capable, un sourire taquin naissant sur mes lèvres alors que j’essaie de garder mon calme. Mes mains viennent prendre place sur ses épaules, je plisse les yeux avant de me décider à grimper sur la pointe des pieds pour voler le peu de centimètres qui me manquent pour être proche de son visage. « And for the next few weeks… Maybe? » Le regard passe d’une pupille à l’autre, y cherchant un quelconque accord, avant que je ne m’essaie à mon tour de l’embrasser, plus brièvement tout de même. Fuck fuck fuck. « Okay, good idea, we may proceed. » Je lâche avec un rire euphorique en me reculant. Après ça, je laisse mes bras se fermer autour de lui et pose ma tête contre son torse, front doucement calé dans son cou. Je pousse un soupir d’aise lorsqu’il ferme ses bras dans mon dos et me presse dans une étreinte douce. C’est bien, on est bien comme ça, il me faut une bonne minute pour récupérer de toutes ces émotions. « Just so you know, I only like you because you might know where to put Poland on a map. » Je finis par chuchoter, au bout d’un moment, avant de me mettre à rire. J’entends celui de Bart résonner contre moi, ce qui me pousse à me coller un tout petit peu plus contre lui. Eastern Europe, Dumbass. Je l'apprécie un peu trop, ce fourbe. « And because I need you to survive math. But that’s it. » Je ne trompe personne ?

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