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 the ultimate high school drama movie ☾

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 Y0ixfR9

≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyMar 21 Avr - 19:59

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
Je ne suis pas véritablement sérieuse lorsque je dis que je suis heureuse de vivre l’expérience du lycée américain. Ça m’agace, toute cette culture avec ces quelques privilégiés qui se pensent au-dessus des autres, ces jeux de pouvoirs alors qu’au fond on est tous des adolescents avec plus ou moins de problèmes et qu’on cherche juste à se tirer d’ici. Non, les équipes et la popularité sont pour certains les moments les plus importants de leur vie. Comme j’ai pu l’évoquer à Bart hier : ils ne connaîtront rien de mieux que ça. Alors ça forge un caractère, une culture, de merde. Mon agacement de lundi était particulièrement lié à ça, au fait que les films n’étaient pas un ramassis de clichés. « And it’s just the beginning… » Ça ne me rassure qu’à peine, les quelques secondes qui suivent où on se contente de se regarder en silence ne sont pas mieux. « I know you’re tough but… Keep your eyes open and when you seek for help, remember that you’ve got new friends even though we don’t know each other very well. Surround yourself. » Mes yeux se plissent légèrement à ses paroles oscillantes entre conseil et avertissement, pendant que mon rythme cardiaque s’agite un peu et qu’un sentiment d’insécurité s’installe. « All right… Thanks. » Il a l’air d’y tenir, à ce nouveau début (semblant?) d’amitié, en tout cas. Je ne sais pas si ça me réconforte ou si ça me panique, et je ne sais pas pourquoi ça devrait me faire paniquer mais en tout cas le palpitant s’affole grandement. Peut-être parce qu’il passera sans doute à autre chose dans trois semaines, quand on aura mis derrière nous l’exposé. « I’ve got my first practice this afternoon. I’ll tell you how it went. » Je rajoute, quand même, avec un mince sourire parce que je décide de le prendre au sérieux. J’ai loupé le premier entraînement mardi, et il y avait le pep rally hier… Donc c’est techniquement mon premier entraînement aujourd’hui, et même si je suis un peu plus confiante maintenant que j’ai repéré des têtes amicales au sein de l’équipe, ma principale menace quant à ma survie au lycée s’y trouve. J’espère au moins que je ne vais pas finir en sang, cette fois. Pour Ashley Lynch, je ne promets rien. Je reviens au sujet à peine lancé avant qu’on ne soit interrompu, mais m’emmêle rapidement lorsque je me rend compte que je ne lui ai pas parlé explicitement de mon frère. L’air insistant qu’il aborde est presque irritant, d’autant plus que j’ai du mal à réfléchir et qu’être au centre son attention ne m’aide pas particulièrement. Je ne trouve pas une explication satisfaisante à lui donner par rapport à mon départ précipité, aussi je finis par lui demander ce qu’il sait réellement. Bart a l’air aussi frustré de la discussion, ça me fait plisser le nez de mécontentement. La confiance est trop nouvelle et l’entente trop fraîche pour que je risque d’exposer tous les vilains secrets que j’accumule avec les années, et dont la pile a explosé ces derniers mois. Ce n’est pas que je n’ai pas envie de partager, non plus, c’est juste… Que je n’en ai pas l’habitude. « Well… When you just left, I asked her about Piotr. You never mentioned that name before. I’ve been curious. She told me he’s your brother and if I wanted to know more, I should ask you instead, because I quote Dawn, This is your decision to make. » J’ai un léger sourire sur les lèvres, et mon cœur qui déconne toujours autant alors que nos regards se croisent. « Oh… Well you know the most of it, I think. » Il en oublie la moitié, mais il respecte assez le fait que c’est à moi de lui raconter et ça me satisfait assez. « We’re adopted. » L’évidence qui mérite peut-être d’être clarifiée. Dawn et moi ne portons pas le même nom de famille, à peine un mois sépare nos naissances et c’est plutôt évident que nous n’avons pas les mêmes parents. Enfin, pour la naissance du moins. Aujourd’hui, on a les mêmes parents, et ce n’est pas vraiment une adoption mais une question de responsabilité légale, mais le tout est tellement un gros bordel qu’on peut résumer ça en un ‘Mila est adoptée donc Dawn et Mila sont sœurs’. « And it’s Piotr. » Je vais peut-être devenir aussi chiante que Charles Boyles et son Nikolaj, mais ça m’amuse de tenter de le corriger sur la prononciation du prénom de mon petit frère. Par contre, je l’imagine bien moins patient que Peralta, me balancer un « tu me brises les burnes, c’est Peter » et passer à autre chose.

On avise l’escalier quand il mentionne le match de demain soir, et vraiment cette discussion passe par toutes les émotions et c’est entièrement de sa faute. I fucking blew it, et il était temps parce que je commençais sérieusement à me demander quand est-ce que ça allait arriver. Réfléchis avant de parler, réfléchiiiis, traduis douze fois ou tais-toi, Mila. Il a l’air aussi embarrassé que moi et passe à autre chose – Dieu merci. « Hum… I was just wondering if you would like to come. Sometimes, there’s a party after and even if I don’t really want to hang out with all these people, I’m pretty sure that those we know will go. Bring Dawn with you. » J’espère qu’il n’inclue pas Locker 707 et Charlie dans les gens qu’on connaît, même s’il y a de grandes chances qu’ils y soient aussi. Je me mords brièvement la lèvre inférieure, l’air d’y réfléchir. Je ne sais pas s’il m’invite au match ou à la soirée après, du coup… Les deux, sans doute. « Oh… That won’t be a surprise but I’m not much of a party girl. » Sans avoir vraiment participé à ce genre de soirée, j’ai déjà eu l’occasion d’assister à quelques anniversaires et je sais que mon degré de sociabilité ne me permet de traîner qu’avec une vingtaine de personnes en même temps. En Pologne. Et ça me gonflait, déjà, cette envie de profiter de grandir et de vouloir tout faire trop vite, ce besoin malsain d’attirer l’attention sur soi et au final la soirée n’est qu’un prétexte pour alimenter ses réseaux sociaux et montrer à quel point on est capable de prétendre être heureux… Très peu pour moi. « Plus I’ve seen enough movies to know that it never ends well. » Et il vient juste de me mettre en garde contre ce genre de choses, non ? « I’ll tell Dawn, tho. And maybe I’ll come to the game. » Je rajoute, avec un mince sourire – histoire de ne pas être une party pooper même en n’y allant pas.

On arrive au premier étage et on ne se quitte toujours pas, alors j’en profite pour faire le point sur notre papier que j’ai avancé au mieux que j’ai pu hier soir. Je n’ai pas eu le temps de noter toutes ses références donc j’ai dû recopier son plan par endroits, pour le reste j’ai détaillé le plus possible l’idée et comment le paragraphe doit être construit. Le but c’est qu’on puisse tout rédiger rapidement, avant de passer à la suite. « Sure. I’m in. Tell me if you want to do this on your side or if you want to meet on Saturday or Sunday to finish it. You don’t have to tell me now, by the way. » Je plisse les yeux, y réfléchissant quand même maintenant… Ouais, non, je ne sais pas. J’ai l’impression d’avoir réussi à travailler correctement toute seule hier, mais l’élan de l’après-midi avait pas mal aidé. À voir, du coup. « I’ll think about it. » Et il y a un autre truc auquel j’ai pensé : le diaporama. « Yeah, but you’ll see. The others like the old fashioned way.» Pourquoiiiiii raaaaah ?! Je suis outrée. « You Americans are so weird. » Comment peuvent-ils prétendre être le pays le plus avancé du monde s’ils sont encore coincés à faire des présentations sur des putains de feuilles cartonnées ? J’ai laissé ça à l’école primaire, perso, et encore les ordinateurs n’étaient pas répandu à l’époque… Bon ok, on parle de la Pologne, je n’ai pas eu un accès complet aux ordinateurs avant le milieu du collège. Ça n’aide pas du tout à argumenter du côté des américains, quand même. Bart accepte le diaporama, on est sur le bon chemin, je suis contente et mon enthousiasme le fait rire. « Yes, it’d better be. I’m not worried. » We’re good. Et nous sommes arrivés à destination, du moins de mon côté, alors c’est le moment de se séparer. Ou pas, la petite mimine de Bart décide de traîner sur mon épaule – contre sa volonté, évidement. « We talk later, okay? » J’acquiesce, un sourire au passage. « Yeah, see you! »

« Kowalski! Over here! » Oh fuck yes. Mon regard est immédiatement attiré dans le fond de la classe où, en plus de m’interpeller de sa grosse voix, Bailey prend toute la place avec ses deux mètres de haut et trois de larges. Après avoir salué la prof, je m’empresse de le rejoindre en souriant. « Hey there! » Bon, par contre, je me retrouve encore une fois au fond de la classe et ce n’est peut-être pas la meilleure stratégie pour suivre le cours, mais tant pis. Je n’ai pas spécialement envie de me retrouver à copiner de nouvelles têtes une nouvelle fois, et j’ai décidé que j’aimais bien Bailey. « I had a feeling you would be there. » Il m’accueille, l’air mystérieux, et je plisse les yeux dans sa direction. « Why? » Il y a une plaisanterie, derrière, je le sens – et ça se voit avec son sourire déjà trop amusé. « Mostly because I’ve read the list online, but y’know, it’s my third eye. » J’échappe un rire, mais on n’a pas le temps de beaucoup papoter que le cours commence. L’idée est d’analyser les relations internationales et les organes créés pour coopérer et régulés à partir de la seconde guerre mondiale, et de terminer le trimestre sur une tentative de débat où chacun incarnera le pays de son choix – avec un papier intermédiaire pour le présenter et comprendre ses enjeux actuels. Sans grande surprise, je choisis la Pologne. Bailey choisis la Russie, et attend que la prof le note avant de se tourner vers moi. « Russia is friend with your country, right? » Uuuuuuh, comment lui annoncer ça ? Je retiens un rire amusé. « I… Think you need to re-learn your history. » Et il va vite regretter son choix, si son seul but c’était de prendre la Russie pour que nos pays soient potes… Disons qu’il y a un PAQUET d’enjeux à expliquer avec la Russie, il va s’en tirer les cheveux. « Shit, it’s your accent man, it sounds Russian to me. » Je suis obligée de poser une main devant ma bouche pour ne pas me faire remarquer à rire bêtement. « It’s going to be okay, I’ll help you. » Il y a d’autres étudiants étrangers, dans cette classe, et la prof a l’air d’avoir l’habitude de prendre son temps et de tout expliquer en détail. Le cours est relativement agréable à suivre et je vois à peine l’heure s’écouler. « Political science? » Me demande Bailey lorsque la cloche sonne, mais ça ressemble bien plus à une affirmation qu’à une question. Je tourne la tête vers lui. « Have you stalked my whole schedule? » Ça le fait rire. Il ne range même pas ses affaires dans son sac, attrape tout dans ses bras gigantesques pour rejoindre le prochain cours. « If there is one thing you need to know about me, Mila, it is that I’m a huge gossip. » Aussi drôle qu’inquiétant. « Sara is in this one too. » Et comme par magie, notre coéquipière surgit derrière nous et le duo se transforme en trio. « Bennet, you can’t tell everyone your weakness right away! » Comme dans Mean Girls. Oh God. Ça fait tellement sens alors que les deux commencent à se quereller gentiment que j’en loupe presque Bart qui me fait un signe de tête en sortant de sa classe – mais ça va, je le lui rends avant de regarder d’où il vient. Espagnol. Ah. Le genre de langue qu’il m’est physiquement impossible de parler. « Mils you want to eat with us at lunch? » Me demande Bailey quand on s’installe à nouveau – toujours dans le fond, question de survie pour l’asperge, je prends quand même le siège devant lui alors que Sara atterri sur notre gauche. « Mils, you have to sit with us at lunch! » Elle le corrige, se moquant au passage du surnom nouvellement trouvé. Mon petit cœur palpite fort et je commence à sourire, plutôt heureuse de me trouver des gens avec qui traîner. « Sure thing! » Je préviens Dawn que je mange avec des personnes de l’équipe aujourd’hui avant que le cours ne commence. Le cours est une répétition du précédent – à un niveau hardcore. Le professeur est anglais et son accent me perturbe, il rend tout ce qu’il dit joli alors que c’est barbare et je me perds trop facilement dans mes notes.

Je n’échappe pas à la cafétéria, cette fois-ci. Bailey s’occupe de me faire un petit topo de ce que je dois savoir – oui, comme dans Mean Girls, et ça le fait rire quand je lui fais remarquer. Pas de tables définies selon le groupe d’appartenance, par ici, mais effectivement une fois que les groupes sont assis quelque part on ne se mélange pas. On rejoint d’autres membres de l’équipe et leurs amis avec Bailey, pendant que Sara file chercher à manger. « Bringing your own meals? See, you’re already winning this game. » Le tour d’introduction est bref, Bailey a décidé de me résumer deux ans de potins au sein de l’équipe d’athlétisme, tout le bordel qu’est Ashley Lynch et ce que j’ai loupé à l’entraînement de mardi – le tout en une heure et c’est un challenge d’après lui. Ça commence donc tranquillement, jusqu’à la montée au pouvoir de Lynch qui s’est rapidement montrée être la plus rapide – confirmant la réputation qu’elle s’était déjà donnée. Ses parents sont dans le genre importants mais je n’ai pas compris pourquoi. Son but, à Ashley, c’est d’être la meilleure (ouais, franchement c’est nul et cliché) et d’obtenir une bourse pour rentrer dans une école privée. Ça ne s’est pas fait la première année parce qu’elle était malade lors des sélections, et l’année dernière elle a eu beau gagner en pouvoir en devenant Capitaine de l’équipe féminine, la bourse a été donné à une demoiselle d’un autre lycée. Sara espère que la compétition installée avec ma petite personne la poussera à éclater ses scores pour que Lynch dégage pour toujours – c’est assez amusant et ça me fait rire, je pense qu’elle a déjà placée trop d’espoirs en moi. Bailey passe aux potins, dans le genre qui fricote avec qui, quand je l’interromps. « Bailey, how do you know all of this if you’re mostly hanging out with the male team? » Il me rappelle que j’oublie l’essentiel : les gossips, c’est toute sa vie. J’oubliais. « Y’wanna try me with the whole drama between the football players and the cheers? » Je hoche la tête à plusieurs reprises, sourcils froncés mais en riant. « Noooo! Gosh, no! My brain is melting. » Ça fait beaucoup trop d’informations, la plupart sur des gens que je ne connais pas. Sara se charge de prendre la suite, pour ce que j’ai loupé mardi : un avertissement du Coach pour les comportement qui ont débordés aux sélections, un semblant de discours motivateur, la première rencontre amicale dans deux semaines et le début des compétitions dans un mois. Ça, ça va un peu mieux. « And as you can always count on Bailey Bennet to hold the attention, we didn’t even get to know each other. Thanks Bailey! » Râle Sara alors qu’on quitte la cafét’, Bailey lève les yeux au ciel, je souris. « That’s part of the plan, my sweet Sara. We can do that tomorrow, so that means that Mila has to keep eating lunch with us. » Les « oooooooh » de l’assemblée témoignent de la surprise face à l’intelligence de Bailey Bennet. Il tapote sa tempe en riant, see, he’s a smart one. « I would have asked to have lunch with you tomorrow anyway. » Les « ooooh » sont plus mignons cette fois, désolée Bennet mais je gagne ce round. On se sépare dans le couloir et je file à mon casier pour y prendre mes affaires de sport. J’arrive à croiser Dawn près de son casier – avec qui, vous vous demandez ? Ça rentre en trois lettres, et il a une sale tête aujourd’hui – que j’embrasse rapidement avant de filer en anglais.

« Kowalski, you owe me a lap. » C’est ainsi que se décide de m’accueillir Coach Malik, alors que je suis l’une des premières à rejoindre la piste en tenue. Je fronce les sourcils, on se fixe quelques secondes et je comprends bien qu’il est sérieux, alors que mes camarades commencent à peine à s’étirer. « What, really?! » Je m’indigne. Il faut que je lui montre mes genoux dégueulasses pour qu’il me laisse tranquille, ou quoi ? « Yes, really. Consider this a warning: I don’t want to babysit you girls, all right? Figure it out outside the field. Welcome to the team. »  Fuck. Je lève les yeux au ciel, m’étire rapidement avant de commencer le tour des équipements sportifs. Je vais doucement, histoire de ne pas bousiller mon énergie de suite, et franchement ça me gonfle et j’ai le temps de grommeler tout du long. Après ça, l’entraînement passe assez vite. Je reste aux côtés de mon groupe du déjeuner, Ashley m’observe de loin – le coach ne se risque pas à nous rapprocher tout de suite et je peux m’entraîner aux relais avec Sara. Il ne se passe rien, outre une tentative de meurtre par les footballeurs, évitée de justesse par un superbe réflexe et une aussi tentative d’arrachage de bras de Bailey pour me sauver. « You’re telling me that they’re playing football but they suck at shotting with their foot?! Unbelievable! » Je râle, dans un anglais semi-correct alors que Bailey se fout clairement de ma gueule parce que j’ai peut-être hurlé à la mort sous la surprise / peur. Coach Malik a l’air satisfait lorsqu’il nous renvoie aux vestiaires, et je le suis aussi jusqu’à ce que Sara ne me clarifie le programme de demain : on se tente les haies, et sans (avec) mauvais jeu de mots je hais les haies raaaah. Du coin de l’oeil, je remarque que l’équipe de foot est pas loin d’avoir terminée également et qu’ils sont en train de ranger leurs équipements. Je me dépêche pour prendre une rapide douche et me changer, pas particulièrement à l’aise avec ce genre de scène mais je n’ai pas envie de rentrer en sueur chez moi non plus, avant de ressortir en même temps que Sara. Je suis vraiment contente d’avoir trouvé un semblant de place et des gens avec qui traîner. Bailey nous rejoint et on s’attarde quelques minutes, jusqu’à ce que je les informe que j’attends quelqu’un – et c’était sans compter sur Gossip Boy, fuck. « Whooooo? » Je prends l’air le plus naturel possible, mais je sais que sortir un nom de footeux va me placer directement dans sa liste de personnes à surveiller. « Bart Wiley. We’re working together on a history project, we’ve got some things to talk about. » Sara est déjà en train de laisser tomber, Bailey me regarde d’un œil suspect avant de hausser les épaules. « Taaalk, right! Okay then, see you tomorrow! » Je lève les yeux au ciel avant de répéter ses derniers mots.

Je profite d’être seule pour envoyer un message à Piotr et lui informer que je rentre bientôt, et un autre à Bart pour l’informer que je l’attends – histoire que je ne le fasse pas pour rien si jamais il a d’autres plans. « I’m waiting for you outside (if you want to walk home together) » Je n’ai pas de réponses, et j’attends environ cinq minutes avant qu’il ne commence à y avoir du mouvement du côté des vestiaires de l’équipe de foot. Je prends mon mal en patience alors que les têtes s’enchaînent mais ne correspondent pas à celle que j’attends. L’une me passe sous le nez, avance de quelques pas avant de s’arrêter et de faire marche arrière pour se planter devant moi. « Hi. » Locker 707, qui me regarde les sourcils froncés comme s’il n’était pas sûr de ce qu’il est en train de faire. « Hi? » Je répète, même expression sur le visage. « Just so you know, my name’s Jaquin, not 707. » Il commence les remontrances, ce qui me fait lâcher un léger rire. Alors oui, mais bon, comment dire… « Right, sorry but you started it by calling me 101. » Déjà ce n’est pas écrit sur sa face comment il s’appelle, et en plus je n’ai même pas commencé avec ce sobriquet ridicule. Il hoche la tête, l’air de prendre l’argument, pour mieux contre-argumenter ensuite. « Yeah, because I didn’t know your name back then! » Et j’étais censée le savoir, moi ? Ça va bien, les chevilles ? Je secoue légèrement la tête, me concentrant plutôt sur la fin. « And you do now? » Question piège, il fronce tellement les sourcils que son front n’est qu’un ramassis de boudins de concentration. « Yeah, it’s… Ko… walski? » Wow, on a échappé au pire. « Mila is fine. » Je le corrige avec un sourire et il se redresse légèrement avant d’en faire autant. Now what? Je n’ai pas l’impression que son plan improvisé allait plus loin. Fort heureusement, Bart apparaît dans mon champ de vision à ce moment-là et m’empêche de tomber dans un silence gênant. « Smartpants! Did you get my text? »
code (c) DΛNDELION
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

≡ POSTS : 414 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 68309eef1396d5c6e8245dc6b145f63f
≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
≡ RPS : the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 V1fZG31
the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 CGRqIuX

Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyMer 22 Avr - 2:39

And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

Ah ! Le lycée en Amérique. Toute une institution. Ses bâtiments gigantesques, son architecture typique, à la croisée de celle d’un hôpital mélangée à celle d’une prison, ses aménagements d’horaires et surtout… ses élèves odieux créant déjà une hiérarchie sociale en leurs rangs alors qu’il y a encore dix ans, ils balbutiaient leurs prénoms et tremblotaient en apprenant à l’écrire. Ça commence tôt le capitalisme, là-bas, oui. C’est plus fort que toi, tu fais comprendre à Mila qu’elle n’est pas arrivée au bout de ses peines et que le pire reste à venir. Enfin, c’est ce que tu ressens. Elle vient d’arriver, elle est d’origine étrangère, elle n’a pas sa langue dans sa poche, elle excelle dans une spécialité (et en plus, c’est de sport qu’il s’agit), donc pour certains ou certaines, elle n’a clairement rien à foutre là. Dans dix ans, ils hurleront qu’elle leur vole leur travail, mais aujourd’hui, elle serait plus du genre à être accusée de leur voler la vedette et leur place pour gagner une potentielle bourse à l’université. Bien sûr qu’elle n’est pas rassurée, tu ne lui as pas conseillée de se tenir sur ses gardes pour ça. Le plus important étant qu’elle ouvre les yeux et fasse gaffe à ceux qui n’auront clairement pas de bonnes intentions à l’avenir. Si elle n’a pas trop la confiance, elle les verra venir à des kilomètres. Oui parce que même s’ils sont fourbes, ils restent cons. « I’ve got my first practice this afternoon. I’ll tell you how it went. » Tu dévoiles un sourire sincère. T’espères bien qu’elle parlera si jamais les choses tournent mal, même si en général, les victimes d’abus se réfugient dans un mutisme soit par honte, soit parce qu’ils ne sont pas des délateurs. Ça aurait été mieux en quarante. « I hope so! » La discussion démarre ensuite sur les évènements de la veille, notamment vis-à-vis de la raison de son départ précipité lorsque vous étiez tous chez Leo. Le prénom de la personne concernée avait été mentionné et tu n’avais pas été foutu de remettre un visage dessus puisque tu n’en avais jamais entendu parler. Dawn t’avait alors expliqué que Piotr est en fait le frère de Mila, petite gaffe au passage puisqu’elle s’est rattrapée en disant qu’il est aussi le sien. Ça t’avait mis la puce à l’oreille, personne n’oublie de considérer une personne comme son frère sauf s’il n’est pas question de lien de parenté, que le lien est trop récent ou qu’on est un total trou du cul qui n’a aucune considération pour sa fratrie. C’est là que tu as compris que Dawn et Mila ne sont pas véritablement sœurs. Comment ? Tu n’en sais rien, l’un de leurs parents respectifs s’est probablement maqué avec celui de l’autre. L’heure en est encore aux hypothèses jusqu’à ce que la brune éclaire ta lanterne. « We’re adopted. » Tu hausses les sourcils, toute la surprise est là. Tu ne t’y attendais pas du tout. « Oh! Okay. I didn’t know. » Ton expression se relâche, un petit rire t’échappe, tu te fous de ta propre gueule. « Of course I didn’t know. » Tu as envie d’en savoir plus, mais tu te ravises. Elle te l’a dit plus tôt, tu sais déjà suffisamment de choses, tu en apprendras des nouvelles quand vous vous connaîtrez mieux. Enfin, si ça arrive. Peut-être que vous vous perdrez de vue après l’exposé, tu n’en sais rien pour le moment. Il n’empêche qu’elle est blindée de mystères, la Polonaise et que tu es vraiment curieux de connaître son histoire. En attendant, elle a besoin de s’acclimater à son nouvel environnement et tu respectes son besoin d’espace. C’est une bête sauvage en liberté, t’as déjà subi ses foudres et même si tu as fait semblant de la prendre au sérieux à ce moment-là lundi soir, t’es pas certain de te laisser démonter une nouvelle fois. Tu l’aimes bien, alors ce que vous avez réussi à faire jusque-là pourrait s’écrouler avec un simple faux pas. Et t’aimes pas te prendre la tête, seulement avec ceux qui le méritent.

La fin de la semaine arrive à grand pas et demain aura lieu le traditionnel match de football pour conclure le homecoming. Tu n’hésites pas avant d’en informer Mila, tu te doutes qu’elle ne doit pas être au courant, étant donné que ça n’existe certainement pas en Europe. Elle te sort une réplique gênante, mais tu fais comme si tu n’avais rien attendu, malgré le fou rire qui menace d’éclater. Normalement, la tradition veut aussi qu’une soirée s’organise après le match et même si tu n’es pas chaud de devoir te socialiser encore alors que le week-end a déjà commencé depuis quelques heures, tu comptes bien y faire un tour ne serait-ce que pour faire bonne mesure (et aussi parce que Jaquin et Derell risquent de te gonfler si tu ne te pointes pas). « Oh… That won’t be a surprise but I’m not much of a party girl. » Tu la considères un peu et souffles un rire avant de détourner les yeux avec un demi sourire. « Plus I’ve seen enough movies to know that it never ends well. » Ouais… Le cliché veut que vous terminez tous toujours complètement bourrés, avec du vomi tous les deux mètres pour baptiser les murs et les sols de l’hôte qui a eu le malheur de vous accueillir, que la moitié du mobilier finit en pièces et qu’il y a plus de stock de boissons pour six heures que pour une boîte de nuit entière sur 6 mois. Et c’est sans parler de la possible intervention des flics, appelés par Karen, la femme au foyer d’en face qui ne parvient pas à dormir à côté de son troisième mari à cause de la musique insupportable et agressive qui résonne dans le quartier. Bref, toutes ces images t’amusent et tu ne peux pas t’empêcher de rajouter. « Sounds legit. But it’s something you should try to live once. » Tu lui souris, avec l’impression d’être un gros forceur. « I get it, don’t worry. Maybe another time. » Ça va, elle a encore le temps de découvrir à quoi ressemble le fiasco d’une fête où s’invite la moitié du lycée. Sur le chemin pour aller en cours, vous discutez encore de votre projet commun en histoire. Maintenant, elle semble motivée puisqu’elle te propose de poursuivre sur votre lancée ce week-end. Compte tenu de votre grosse progression de la veille, tu lui suggères que vous vous revoyiez pour travailler ensemble en sachant que vous étiez plutôt efficaces quand vous avez essayé la première fois. Elle te dit qu’elle va y réfléchir et tu oublies rapidement sa remarque sur le support de présentation parce que tu penses un peu la même chose.

Vous vous séparez encore. Mila part en relation internationale, pendant que toi, tu retrouves ta classe d’Espagnol. Ça se voit rien qu’en entrant et à la tronche des élèves de toute façon. La question ne se pose même plus à ce niveau de ta scolarité, c’est le fond que tu regagnes très rapidement et c’est cool parce que tu n’es pas tout seul dans cette matière. Jaquin, Orion et Wael ne devraient plus tarder. Le premier arrive, avec son petit sourire caractéristique et les deux derniers ne sont pas loin derrière, entrain de chahuter. « Come on boys, stop it. Take a seat and keep quiet. » Votre prof n’est pas loin de la retraite, mais en plus elle est super sévère. Jaquin s’assoit à côté de toi pendant qu’Orion et Wael s’installent aux dernières places disponibles. Ça arrange bien la prof qui n’a même pas besoin de les séparer, la disposition des places s’en charge pour elle. Ça s’annonce mal en tout cas au niveau du programme. Vous allez bosser sur la situation politique du Mexique depuis la fin de la Révolution de 1910 à la chute de l’URSS. Donc, c’est clairement de la civilisation Mexicaine et t’es pas certain que tu tiendras en place jusqu’au bout. En tout cas, vous recevez une brochure de textes et en les feuilletant, tu réalises qu’il y en a probablement une bonne vingtaine à l’intérieur, tous à étudier et tous les cinq textes, vous aurez un devoir qui synthétise toutes les connaissances accumulées jusque là. Synchro, Jaquin et toi poussez un soupire à la limite du grognement, ce qui n’échappe pas aux oreilles de la vieille bique qui vous fait cours. Mrs. Hernandez a une voix monotone qui vrille parfois à la fin de ses phrases, ce qui a tendance à te faire décrocher toutes les trois secondes tellement ça t’insupporte. Tu ne l’as jamais entendue parler un mot d’anglais. Après, c’est le but, elle n’est pas là pour ça compte tenu du niveau de la classe. Tout le monde parle Espagnol couramment ici. Après quelques minutes de cours, elle vous annonce que ce coup-ci, vous allez devoir travailler sur les présidents Mexicains depuis la révolution en détaillant leur politique et que chacun devra exposer ses recherches devant tout le monde. Elle vous met des bouquins à disposition et hop, démerde-toi avec ça. T’es un peu scandalisé, vous devriez au moins avoir accès à internet pour avoir un minimum de contenu, mais elle vous répondra encore un truc de boomer, comme quoi à son époque, ça n’existait pas et qu’il fallait faire sans. Tu ne cherches pas plus loin, tu t’aides parfois de ton téléphone pour obtenir des réponses plus détaillées. Le livre qu’elle t’a filé ne contient pas le nom de gus qu’on t’a assigné. Bah oui, forcément, tu n’as pas eu le choix du nom non plus. Alors, c’est dans le plus grand des calmes que la mégère vous met la pression. Vous avez deux heures de cours, la première arrive à sa fin et il faudra que la vingtaine que vous êtes passe à tour de rôle en trois minutes devant tout le monde. Va donc résumer un mandat de six ans en cinq minutes. Comme elle est habituée à avoir les pires têtes au fond de la classe, elle décide de commencer par vous. Jaquin doit s’y coller en premier. Il râle, t’es bien le seul à l’entendre jurer avec sa voisine de devant qui s’esclaffe discrètement. Le bougre boucle son exposé en deux secondes, en disant que son président n’a absolument rien branlé de sa vie. Tu ne peux pas t’empêcher d’éclater de rire, ce qui énerve profondément Mrs. Hernandez. « What do you mean, he did nothing? » Jaquin s’offusque. « Yes! I found nothing! The dude was president but apart from that… He was useless and kept fighting with his own party and… Plot twist : he was executed. Wouhou! Party hard! » Tu te facepalm, tes épaules se soulèves, tu ris tellement que c’est difficile de rester discret et tu n’es pas le seul, le reste de la classe aussi. Hernandez lui ordonne de retourner s’asseoir et le menace de lui sucrer des points au prochain devoir s’il continue d’être insolant. Puis, elle hurle ton nom, ce qui te fait relever la tête en te mordant très fortement la lèvre inférieure pour dissimuler, en vain, le sourire amusé qui refuse de se barrer. Tu te lèves avec ton bloc notes et commences ton monologue. À la fin des trois minutes, tu regardes l’assemblée avant de reporter ton attention sur tes notes. « Damn! Eveyrbody dies in the end. » L’humour ne passe pas. Hernandez t’ordonnes de retourner à ta place et ajoute que si le prochain ose faire une mauvaise blague, vous en prendrez tous pour votre grade. Ça ne manque pas, puisque Orion s’enflamme vite fait à son tour, mais c’est trois fois rien par rapport à vous. « I’m sorry. I told you everything I could find, I swear! The guy ran away! » Même si l’excuse est plutôt justifiée, la prof d’Espagnol est trop fière pour vous donner raison, donc elle ordonne que vous fassiez l’étude complète du premier texte pour la fois suivante et tout le monde soupire de désolation. Elle promet en plus de ramasser en début de cours, c’est la joie. Ça l’est encore plus quand vous constatez que le prochain cours aura lieu à la même heure le lendemain. Suite au remontage de bretelles collectif, chacun a le temps de passer, mais les informations deviennent intéressantes seulement à partir du moment où le Mexique intègre un mandat de six ans à la présidence du pays. Vous n’avez donc clairement pas eu de chance au fond de la salle. La fin du cours est annoncée, et tu te prépares à filer en cours de maths avec tes acolytes insolents. Premier rappel à l’ordre avant de partir, vous vous retrouvez isolés par Hernandez pendant que tout le monde s’en va. La prochaine fois, elle vous vire de son cours sans possibilité d’y revenir. Personne ne dit rien et ça devient malaisant, surtout pour elle qui croyait que vous alliez en rajouter une couche. Puis vous partez au cours suivant en maugréant, jurant et décrédibilisant votre prof dont les oreilles doivent siffler comme une locomotive à l’heure qu’il est.

Tu n’es pas très attentif en maths. T’as eu de la chance de ne pas avoir été interrogé, tu aurais été à côté de la plaque à chaque fois. Tu cherches un moyen d’être productif et tu serais prêt à ressortir ton boulot de la précédente période pour réduire la tonne de travail qui t’attend et que tu vas devoir abattre jusqu’au lendemain. Tu commences à remettre ta nuit en perspective, il va te falloir beaucoup de café pour tenir. Après ça, vous allez tous faire un tour à la cafétéria. Tu aperçois Mila de dos qui a l’air de bien s’entendre avec son équipe d’athlétisme, mais tu chasses très rapidement cette idée pour t’affaler sur le banc de la table. Vous ragez encore entre vous jusqu’à ce que Darell se pointe, la fleur au fusil. Il se calme direct lorsqu’il s’assoit à son tour. « Wow. Who died? » Tu soupires en saisissant ton sandwich d’une main lourde et las. « El fucking presidente de Mexicò, Roque González Garza. » Le flanker se marre. « No, seriously? » Puis Wael prend le relais en expliquant très exactement ce qui s’est passé. « What a bitch! » Orion enchaîne. « Yeah, right? I’ve absolutely no idea how I’m supposed to end this essay before tomorrow. » Tu le regardes avec un air sarcastique. « Oh, I’ve an idea for you : working all night. That’s her punishment. She did it on purpose. » Mais Jaquin s’offusque direct. « What the fuck, dude? If I don’t sleep six hours at least, I’m dead inside. By the way, we play tomorrow evening! We can’t go there like zombies, that’s insane! » Tu tournes la tête vers lui. « I know. I don’t even know how I’m gonna deal with this shit. I slept like four hours two days ago, I still feel it. » Darell tente malgré tout de détendre l’atmosphère en mangeant. Il vous raconte quelques anecdotes et même s’il parvient à vous faire rire de temps en temps, vous êtes tous toujours bien remontés. Alors que la discussion s’essouffle, il y en a un qui réagit pour vous rappeler que vous avez entrainement. En trainant un peu des pieds, vous vous rendez jusqu’aux vestiaires alors qu’en temps normal, vous êtes juste trop frais pour aller vous entraîner. Le coach choisit ce jour pour vous démonter en venant direct vous cueillir à vos casiers. Soi-disant, c’est un moyen de vous donner la niaque pour le match d’ouverture de demain. My ass. Pendant l’intégralité de son discours, tu te contentes de serrer les dents et ça doit se voir que tu es à cran. Tu ne remarques même pas que l’équipe d’athlétisme est aussi entrain de s’entraîner. Tu le réalises seulement lorsque l’un des vôtres foire son punt et manque de dégommer l’un des athlètes. C’est l’un des potes de Mila, tu l’as déjà eu en cours de maths avec toi l’an passé, Bailey Bennet, quelque chose comme ça. C’est Wael qui se charge d’aller récupérer le ballon puisqu’il est le plus proche et pendant ce temps, vous vous faites encore allumer par le coach parce que vous n’êtes pas concentrés. Selon ses dires, demain sera un massacre, vous allez vous prendre une rouste monumentale par les cardinals de Lowell High, vous allez vous faire humilier et blablabla. Bref, tu laisses passer l’info dans une oreille et ressortir par l’autre, tout ce qui te travaille actuellement, c’est cette connerie de dissert. L’entraînement passe et vous regagnez les vestiaires, épuisés par ces dernières pratiques avant le match de demain. Vous filez tous à la douche et tu ne prends même pas la peine de regarder tes messages sur ton téléphone. T’as les cheveux tout mouillés, en sortant du vestiaire, tu les essuies encore lorsque tu vois Mila entrain de parler avec Jaquin. « Smartpants! Did you get my text? » L’information met un peu de temps à monter, tu réponds en allant chercher ton portable dans ta poche arrière. « I absolutely didn’t checked my texts since lunchtime, sorry. » Tu rattrapes très vite ton retard et en souriant, tu réponds. « Okay, let’s go! » Et c’est sans compter Darell qui vous rejoint en cours de route alors que vous êtes déjà à l’extérieur. « Hey guys do you need a ride home? » Tu regardes Mila du coin de l’œil. « Thanks, dude. We’ll walk. » Il te dépasse, marche à reculons aux côtés de Jaquin qui vous devance. Il t’observes avec un petit sourire en coin. « Can you stop doing that? You look like a perv. » Tu lui balances ta serviette à la figure, il éclate de rire. « Fine! See ya, Bart! You too… new girl! » Tu récupères ton projectile et votre autre pote en profite pour lui caler une pichenette. « Her name’s Mila, dumbass. » En réaction à la petite douleur, l’afro-américain rétorque en fronçant les sourcils « Hey! I didn’t know. » Jaquin tente une dernière feinte, mais Darell se met à lui courir après. Et c’est ainsi que les deux trouble-fêtes disparaissent de votre champ de vision.  

Après quelques mètres, tu regardes plusieurs fois Mila pour commencer une nouvelle discussion. « How was your day? » Tu te remémores la tienne et c’est franchement pas glorieux, ça doit d’ailleurs se voir sur ta gueule. « Shit, we screwed up this morning. » Tu passes ta main sur ton visage puis dans tes cheveux qui peinent à sécher. « Our Spanish teacher is like a freakin’ Francoist. She gave us an essay for tomorrow. I have no idea how I’ll end it before the first class tomorrow… which is hers. » Tu te vois déjà avec ton thermos de café entrain de bûcher à ton bureau en regardant anxieusement de temps en temps les heures passer pendant que tes yeux se ferment à mesure que tu décortiques le texte qu’elle vous a donnés. « If we win against Lowell tomorrow evening, it’s gonna be miraculous. » Tu soupires. Au moins, le Flanker aura toute sa tête par rapport aux quatre postes défaillants que vous représenterez. Tu sens déjà la honte face au lycée privé qui ne fera qu’une bouchée de vous sur votre propre terrain. La grosse honte.

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

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≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyMer 22 Avr - 17:31

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
C’était donc une rectification d’identité, le plan du footeux quand il a fait marche arrière. Après trois jours de petites piques semi-innocentes bien placées et de surnoms, quel dommage, j’aurais pu tenir l’année sans savoir son prénom. Ça me fait sourire, quand même, qu’il ait pris le temps de le faire et qu’il se souvienne (presque sans hésiter) de mon nom. Malheureusement, je n’ai pas grand-chose de plus à lui raconter, heureusement Bart débarque à ce moment-là. Il va falloir que je commence à noter tous les surnoms testés pour désigner mon camarade historien – et le fait que Tom Brady est un no-no – parce que je risque de les oublier au fur et à mesure. Bart regarde son portable lorsque je lui demande s’il a eu mon message, la réponse étant non puisqu’il n’y a pas prêté attention depuis ce midi. In this economy?! Madonna could die and he would not even know! « Okay, let’s go! » Mes lèvres s’étirent en un sourire qui fait écho au sien, je redresse un peu la bretelle de mon sac sur mon épaule en me rapprochant de quelques pas. Un autre footeux rejoint le groupe, ouais ça se multiplie aussi vite que les champignons ces grandes choses. Celui-ci nous demande si on a besoin d’un ride home – incapable de trouver la traduction là tout de suite mais je comprends de quoi ça s’agit – et je hausse les sourcils en direction de Bart, ce n’est pas à moi de répondre à l’inconnu. « Thanks, dude. We’ll walk. » Même si c’était le plan, ça me fait peut-être un peu trop plaisir de le voir appliqué. Les deux autres nous dépassent et celui qui voulait nous ramener à la maison – on s’y approche, voyage retour ? – nous regarde avec un air suspicieux. Bailey Bennet, version footballeur ? Mes sourcils sont haussés, l’air d’attendre la suite, qui vient finalement avec Bart qui s’insurge et lui jette sa serviette dessus, l’autre qui râle, boys will be boys, Jaquin qui prend ma défense, WHAT ?, c'est inattendu. « Her name’s Mila, dumbass. » L’air de surprise qui se termine en un sourire de mon côté, alors que l’autre balance qu’il ne savait pas. Il faut que je me balade avec un écriteau, ou quoi ? « Thanks, 707. » Seven-o-seven, c’est bien plus facile à dire que peut importe la manière dont il prononce son prénom, je n’arriverais jamais à le répéter et je n’ai pas envie de le tenter. « Hey! » Fuck. « Yaquin. » Je plisse le nez, eh, ça ressemble pas. Il ne s’en formalise pas et lui et son copain commencent à s’éloigner en se chamaillant, nous laissant seuls avec Bart.

« How was your day? » Je commence un son réflexif – mmmmh – mais je n’ai pas besoin d’y réfléchir bien longtemps, à vrai dire : « Pretty good! Made some new friends, had some new classes, Ashley Lynch hasn’t talked to me all practice. Just peachy! » Ça se dit ? À partir de maintenant, ça se dit. « What about you? You don’t look so… Uuuuh, pretty? » Je sais pas, j’ai l’impression qu’il fait un peu la tronche. Pas parce qu’il est malheureux de vivre, il m’aurait sans doute envoyé bouler sinon, mais il y a un truc. « Shit, we screwed up this morning. » Je fronce les sourcils, me demandant s’il implique un ‘lui et moi’ dans son ‘nous’, résistant à l’envie d’aller décoiffer ses cheveux pour les aider à sécher – quelle idée de balancer sa serviette, aussi, je vous jure. « Our Spanish teacher is like a freakin’ Francoist. She gave us an essay for tomorrow. I have no idea how I’ll end it before the first class tomorrow… which is hers. » Il y a un œil qui se clôt pour réfléchir à toute vitesse – do we understand his francoist shit? nah we do not, okay go on – mais je comprends l’idée : une prof d’espagnol relou qui donne des devoirs importants du jour au lendemain. Mes sourcils se froncent légèrement, maintenant je comprends pourquoi il a l’air chafouin. « That don’t seem fair. » Doesn’t, asshat. « If we win against Lowell tomorrow evening, it’s gonna be miraculous. » Mes lèvres se pressent l’une contre l’autre parce que j’avais oublié ce petit détail. J’hésite à tendre une mimine pour aller lui tapoter gentiment une épaule dans un geste compatissant mais me retiens, j’aurais plus l’air idiote qu’autre chose. « Is this not a tentative of sabotage against the football team? Can’t you protest or something? » C’est Shia Labeouf mais en inversé : DON’T DO IT (hoe). Je n’ai malheureusement pas grand-chose à dire pour le réconforter, et en plus je n’y connais rien en espagnol qui est une langue beaucoup trop chantante pour que je ne veuille seulement m’y intéresser un peu donc je ne pense pas pouvoir l’aider là-dessus. « Well I don’t know a word of Spanish but if I can help you in some way let me know. » Livraison de pancakes demain matin et messages encourageants d’ici-là ? Pas très utile mais le cœur y est. « Where do you live, by the way? I asked to walk together but we may need to take differents paths. » Non, je n’avais pas plus réfléchis que ça au chemin du retour, ayant vaguement en mémoire celui d’hier alors que nous avions une destination commune. On improvise. 
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

≡ POSTS : 414 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 68309eef1396d5c6e8245dc6b145f63f
≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 CGRqIuX

Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyJeu 23 Avr - 1:08

And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

Si le moral n’est pas au beau fixe sur le coup, tu préfères orienter la conversation vers Mila lorsque Jaquin et Darell s’en vont. Elle t’avait dit qu’elle te raconterait son premier entraînement, alors tu es toute ouïe. « Pretty good! Made some new friends, had some new classes, Ashley Lynch hasn’t talked to me all practice. Just peachy! » Tu la regardes du coin de l’œil et esquisses un mince sourire. Au moins, il y aura une personne qui rentra chez elle la tête pleine de pensées positives. Tu serais presque jaloux. « Yeah I noticed. » Un silence s’installe, seulement rythmé par le bruit de vous semelles sur la piste d’athlétisme, vous marchez assez lentement vers la sortie du stade. « I mean, I saw you at lunch in the cafeteria and there was your whole new squad around. » Tu souffles un rire, un peu embarrassé avant de reporter ton attention sur elle. « I’m happy for you. That’s great! » Puis c’est à ton tour de lui raconter ta journée. Elle a bien remarqué que tu n’es pas dans ton assiette, alors tu lui racontes les tourments de Mrs. Hernandez. « That don’t seem fair. » Tu notes la petite faute grammaticale, mais tu la comprends très bien, alors tu ne relèves pas. Tu es beaucoup trop dépité pour ça, ce serait un peu l’hôpital qui se fout de la charité si tu oses relever ce genre d’erreur alors que tu es loin d’être parfait là-dessus aussi. À côté de ça, tu as bien merdé avec tes potes. « Yuppers. » Tu ricanes. « We had to give a presentation about Mexican Presidents before the class and the dudes we had to study didn’t kept their positions long enough so we almost had nothing to tell. She was so pissed that she punished us all. » Tu laisses quelques secondes défiler avant de reprendre. « Even three minutes presentation were too much. We summurized everything in one sentence and it was so ridiculous like… we couldn’t help being sarcastic. She hates us for sure but she couldn’t admit that her exercise was meaningless. » Tu pousses un soupire et hoches la tête. De toute façon c’est trop tard.

« Is this not a tentative of sabotage against the football team? Can’t you protest or something? » Tu hausses les épaules, avec une expression sur le visage qui signifie que tu n’en sais absolument. « She doesn’t give a shit about the football team. She never comes to our games, never supported sport actually. She comes to do her job and that’s all. Wael was born in Europe too, in Spain actually. He told us that it was very European to make class and leave right after. No matter what happens outside the usual programs. » Arrivés dans la rue, vous vous retrouvez presque à l’endroit où elle t’avait insulté le premier jour au soir. « I’ll do my job too. I can’t screw it up or my dad will kill me. So no protest, no revenge, nothing. I’ll stay up all night, whatever may happen tomorrow evening. » Plus les secondes défilent, plus tu as la sensation que la victoire de demain devient un gros fantasme. Vous allez tellement être dans le mal avec Jaquin, Orion et Wael que le coach ne va pas vous louper non plus, mais comme vous détestez Hernandez, vous lui direz la vérité histoire qu’elle se fasse encore plus descendre par le personnel pour avoir été l’une des raisons de la défaite d’ouverture de Lincoln High. « Well I don’t know a word of Spanish but if I can help you in some way let me know. » Tu souffles un rire en la regardant. « Even if you did, I don’t think I’d write my essay faster. But thanks. » Tu regardes un peu la route devant vous avant de reprendre. « Keep your phone close. I might text you to complain… » Justement, l’avantage était que Mila ne connaissait rien de l’espagnol et que ce ne serait pas pareil si tu spammais la conversation groupée de tes potes avec des insultes. Eux renchériraient et ça ne ferait qu’alimenter la rage qui demeure depuis ce matin. En revanche, la Polonaise est complètement extérieure à l’histoire et t’as été surpris quelque fois de sa façon de te faire relativiser. « Where do you live, by the way? I asked to walk together but we may need to take differents paths. » Et effectivement, l’un de vous n’a toujours pas changé de trottoir. « Thirty minutes away from school, Santa Rita Avenue in Forest Hill. I can walk you home I don’t mind. A few minutes less on my schedule won’t change anything. » Tu glisses tes mains dans tes poches en continuant de marcher. « What about you? Where do you live? »

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

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≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyJeu 23 Avr - 2:34

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
Cette fin de journée de cours est vraiment un mode inversé de lundi, entre Jaquin qui apprend mon p’tit nom, moi qui suis presque heureuse de vivre – eh, faut pas abuser quand même – et Bart qui râle… C’est beau, l’ironie de la chose. Ma journée s’est bien passée, maintenant que je suis dans un meilleur mood pour affronter tout ça et que j’ai réussi à copiner de nouvelles têtes sans passer par Dawn. Je n’ai d’ailleurs pas beaucoup vu la blonde aujourd’hui, il va falloir qu’on rattrape ça ce soir, histoire aussi d’effacer ce potentiel froid qui n’a pas lieu d’être entre nous une bonne fois pour toute. Bon, ça, je ne le dis pas dans mon court résumé de journée, ça ne le regarde pas. « Yeah I noticed. » Je plisse les yeux en regardant dans sa direction, un sourire amusé sur les lèvres, attendant qu’il tourne la tête vers moi pour intercepter mon regard. Oh yeah, you noticed? Dites-donc, il s’amuserait pas à me stalker par hasard ? « I mean, I saw you at lunch in the cafeteria and there was your whole new squad around. » J’échappe un rire en même temps que lui, abusant peut-être de sa toute nouvelle mauvaise humeur pour rire à ses dépens. Chacun son tour. « Jeez, I’m one of you now, I have a squad. » J’exagère, très clairement, parce que j’ai réussi à me lier dans un début d’amitié avec deux membres de l’équipe d’athlétisme qui eux-mêmes traînent avec d’autres mais ça ne suffit pas à faire un squad, calmons-nous, je ne veux pas finir comme Ashley Lynch. « I’m happy for you. That’s great! » Ma tête dandine de gauche à droite alors que j’ai du mal à refréner un autre sourire. « Yeah, I’m happy too. » Mais n’en faisons pas tout un plat, je reste une femme forte et indépendante, merci. Je lui retourne sa question, parce qu’il n’a pas l’air aussi fringuant que d’habitude, et il s’enflamme et monopolise la parole pour me raconter ses malheurs avec sa prof d’espagnol. Ça me plaît bien, de l’écouter et de ne participer qu’aux moments propices, une sombre histoire de présidents mexicains pas foutus d’être intéressants, de vieille bique pas capable d’admettre qu’elle avait tort, de garçons un peu sots et BAM, un devoir qui va demander beaucoup trop d’investissement la veille d’un grand match. Je plisse légèrement les yeux lorsqu’il mentionne la différence de culture, et le fait que sa prof ne soit pas impliquée dans la vie de l’équipe parce qu’elle vient d’Europe. Hey careful, that’s my homeland you’re attacking. « Yeah we’re not… Friends, or familiar with our teachers. And sport in school isn't such a big thing. » J’aime assez le fait que ce soit comme ça, d’ailleurs, là où tout le monde reste à sa place et on est tranquille. J’admets quand même que c’est un peu cool, d’avoir un poil de soutien et d’intérêt accordé aux équipes sportives. Dans mon lycée à Cracovie, c’est un pauvre club de sport qui nous emmène aux mêmes compétitions où on retrouve chaque année les mêmes personnes, on en fait vite le tour. « I’ll do my job too. I can’t screw it up or my dad will kill me. So no protest, no revenge, nothing. I’ll stay up all night, whatever may happen tomorrow evening. » Là, c’est un peu plus inquiétant tout de même. « Is your dad really Lucius Malefoy? Should I be worried? » Je sais bien que c’est Dobby qu’il faut libérer, mais d’une certaine manière, Draco- Non. Attendez, ce n’est pas le moment de disserter sur Draco Malefoy, on verra ça plus tard. En attendant, je lui propose mon aide qui se résume à rien du tout, étant donné que je suis contre l’espagnol en tant que langue. Ça le fait rire. « Even if you did, I don’t think I’d write my essay faster. But thanks. » Je décide de m’offusquer. « Hey! I could speak excellent Spanish if I wanted to and I wasn’t Polish, okay?! » Bah okay, Madame j’peux pas rouler les r et faire ce son dégueulasse avec leur j sans le transformer en yeu. Zut. « Keep your phone close. I might text you to complain… » Je hoche vivement de la tête, un sourire sur les lèvres. « Got it! You can have one meme every 10 lines written. » Beaucoup trop d’enthousiasme.

Le lycée s’éloigne de plus en plus derrière nous quand je me rends compte que nous n’avons peut-être pas la même direction à prendre, ce pourquoi je lui demande où il habite. Ça peut être une info utile si jamais je décide de foirer le lycée et me lancer dans un plan de stalkeuse, aussi, il faut bien que je garde mes options ouvertes. « Thirty minutes away from school, Santa Rita Avenue in Forest Hill. I can walk you home I don’t mind. A few minutes less on my schedule won’t change anything. » Je fronce les sourcils, bien incapable de situer le quoi du comment – mais ça semblait espagnol en tout cas. Comme San Francisco. Ah. Bref. Mila et l’espagnol c’est l’équivalent de Leo et la géo. « What about you? Where do you live? » Très bonne question ! « Uuuh, I don’t fucking know! » Je commence à sortir mon téléphone pour lancer le GPS. « I’ve got shitty memory for remembering streets’ names. It’s a curse, truly. » Je ne connaissais que quatre adresses à Cracovie : ma maison, le lycée, le cabinet des parents et celui du docteur de Piotr. Le reste, ça s’efface vite, mais je suis parfaitement capable de retenir les chemins. Je me rends compte que j’habite un peu plus loin que Bart, même si c’est cinq minutes plus loin. « Looks like I’m walking you home. » Range ton gentleman au placard, Wiley, je ne devrais pas trop me perdre en cinq minutes. « I can’t let you waste a second… You probably should have taken the ride home from your friends. » Ce sont des minutes de sommeil précieuses qu’il perd, le pauvre. Mais je ne m’en plains pas. J’irais même jusqu’à dire que j’apprécie passer du temps avec lui. Je vais garder ce petit détail pour moi, quand même. « So what’s up with you and Spanish anyway? I think I saw you coming from the native speakers class? » Je commence, curieuse, avant de déjà dériver sur un autre sujet de discussion. « And how come you don’t get any of my Hamilton references? I thought it was a huge thing around here, I’ve seen it mentioned in so many TV shows! » Ce qui arrive quand on accède au level 2 Mila Kowalski et qu’elle est de bonne humeur ? Elle parle, la gueuse.

Il a dit 30 minutes mais soit je n’ai pas bien compris le chiffre, soit on a marché rapidement, soit le temps est passé plus vite que prévu. On ralenti et je comprends qu’on arrive dans sa rue, son visage a une toute autre expression quand on se fait klaxonner par une voiture qui se gare quelques maisons plus loin. Une adolescente en sort la première, sac littéralement jeté sur son épaule alors qu’elle nous regarde nous rapprocher, puis c’est une figure plus rodée mais élégante qui s’échappe du siège conducteur. « Whaddup moron? » Nous accueille la demoiselle, pour être immédiatement grondée par l’aînée et il ne me faut pas réfléchir longtemps pour comprendre qu’il s’agit là de la famille de Bart. J’étais pas prête, je ne sais pas où me mettre, j’aborde un mince sourire poli et je m’apprête à décamper au premier signal du brun.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

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≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyJeu 23 Avr - 16:37

And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

Le traité de paix a été signé la veille et depuis, toute tension s’est évanouie. Mila sourit plus et tu découvres petit à petit ce qui se cache derrière cette apparence de tigresse-pangolin (j’ai pas trouvé d’autre animal qui court assez vite avec une « carapace »). C’est surement aussi le fait qu’elle ait été intégrée à l’équipe d’athlétisme qui la détend un peu. Se trouver des amis, ça aide à ne pas ressentir la pression d’être sans arrêt tout seul. Un véritable fardeau ou la solitude donne l’impression d’avoir constamment les projecteurs braqués sur soi et d’être une cible facile, comme en pleine nuit lorsque des prédateurs rodent et que l’on rentre chez soi sous la lumière des lampadaires. En tout cas, elle s’intègre et se moque du terme que tu as utilisé pour parler de son nouveau groupe. Tu lui avoues que tu es content pour elle et le sentiment est partagé. Puis, tu en viens à lui raconter ta journée qui a très mal commencée et ses mauvaises ondes vont se répercuter jusqu’au début du week-end. Tu t’en serais bien passé, surtout de la susceptibilité de votre prof d’Espagnol qui ne se mêle aucunement aux activités extra scolaires et tu sous entends que c’est probablement à cause de ses origines Européennes « Yeah we’re not… Friends, or familiar with our teachers. And sport in school isn't such a big thing. » Tu la regardes un instant lorsqu’elle confirme la théorie de Wael. Ceci explique cela, Hernandez n’en a absolument rien à foutre du sport et que vous soyez membres de l’équipe de foot ne change que dalle, vous devrez plancher sur votre analyse de texte et c’est tout, aucune échappatoire n’est envisageable. Et donc, si tu procrastines et te plantes, non seulement tu vas te taper une note ridicule, mais en plus le patriarche t’attendra sagement au tournant pour t’humilier. « Is your dad really Lucius Malefoy? Should I be worried? » Tu éclates de rire. « Second Draco Malefoy reference in two days. Are you a Potterhead or something? » Tu ricanes en détournant parfois ton attention pour regarder où tu marches. « Well, he’s not a monster, he just… He cares a lot about me and my siblings future. So he’s very strict. I don’t blame him. I think I would be if he wasn’t interested. Fortunately my mother is completely different. » Elle t’avoue qu’elle n’y connait rien à ta langue et tu rajoutes que quand bien même, ta dissert ne s’écrira pas plus vite. « Hey! I could speak excellent Spanish if I wanted to and I wasn’t Polish, okay?! » Tu roules des yeux avec un sourire. « You’re basically admitting that it’s gonna be very complicated. »  Bon, à la base, tu ne doutais pas de ses capacités, juste de ta vitesse d’écriture. Tu devrais utiliser la saisie vocale de ton micro sur ton ordi, comme ça le texte s’écrira tout seul. Puis, elle te confirme qu’elle gardera son téléphone près d’elle puisque tu risques de venir rager assez souvent. Elle te promet des memes toutes les dix minutes travaillées. « Great! We’re gonna speak in memes. I couldn’t be more happy. »

Vous êtes sortis depuis quelques minutes et rentrez lentement chez vous. Mila te pose une question plutôt pertinente puisque vous n’avez pas pris le temps de vous la poser plus tôt : où est-ce que tu vis. Quant à elle, elle n’a absolument aucune idée de là où ça se trouve et doit regarder sur son GPS pour vérifier. Tu la regardes taper son itinéraire par-dessus son épaule et tu constates que vous vivez seulement à deux ou trois rue l’un de l’autre. « Looks like I’m walking you home. » Tu souffles un rire. Effectivement, elle habite à cinq minutes de chez toi, presque même plus près que Leo. « I can’t let you waste a second… You probably should have taken the ride home from your friends. » Tu hausses les épaules. « It’s fine. I needed some fresh air to relax before going back to work. I think it’s gonna be the only break I’ll have before walking back to school tomorrow morning. » Tu relèves la tête vers le ciel et soupires. D’un côté, la Polonaise a raison. Plus tôt tu serais rentré, plus vite tu aurais pu te remettre dans le bain, mais te connaissant, tu n’aurais pas cessé de te déconcentrer. « So what’s up with you and Spanish anyway? I think I saw you coming from the native speakers class? » Tu rabaisses le menton et prends ton temps avant de commencer à répondre. « I was born in Las Cruces, New Mexico. My father is a native, he comes from a Zuni tribe and as you know, the Spanish colonialists took our land so we had to get used to it. Sadly, that’s why we speak Spanish for centuries now. » Et oui, ça craint un peu puisque même ton père a oublié une grande partie de son dialecte d’origine. Tout comme l’arabe, tu parles un peu et comprends beaucoup de choses, mais tu es incapable de tenir une longue conversation sans être bloqué. « And how come you don’t get any of my Hamilton references? I thought it was a huge thing around here, I’ve seen it mentioned in so many TV shows! » Tu fais semblant de prendre un air hautain. « Because that’s crap. » Puis tu lui souris. « Actually, I don’t watch TV. I watch a lot of movies but not that kind of things and… I hate musicals. » Tu éclates de rire à la fin de ta phrase.  Alors que vous grimpez la Santa Rita Avenue qui a tendance à être un plaisir à descendre mais compte tenu de sa déclivité, elle est plutôt chiante à remonter. Un klaxon attire ton attention. C’est la voiture de ta mère qui se gare quelques mètres plus loin. Ta sœur sort en première alors que tu te rapproches de plus en plus avec Mila. « Whaddup moron? » Que la plus jeune te sort à distance. « School, fuckhead. What about you? » Comme si vous étiez potes, vous vous saluez d’un check. « Same shit. » Kohana hausse les épaules pendant que ta mère s’approche avec un large sourire. Tu désignes Mila de la main. « This is Mila Kowalski, my partner in American History. » Puis, tu t’adresses à elle. « This is my sister Kohana and my mother, Amber. » Leurs cheveux noirs de jais tombent en cascade sur leurs épaules, si Enola était présente, Mila aurait pu voir triple. Les femmes de la famille se ressemblent beaucoup trop entre elles, révélant immédiatement leur lien de parent s’il n’était déjà pas clair au premier coup d’œil. « Oh! You’re the Polish new girl. It’s nice to meet you. » Amber tend sa main décorée de quelques bagues et adresse un sourire radieux à la concernée. Kohana ne peut pas s’empêcher de te taquiner sur ce qu’elle sait. « So that’s true, you guys are in peace now? » Tu inclines légèrement la tête et fusilles la plus jeune du regard. « Yes we’re, so shut up. » La mère roule des yeux et soupire. « Come on you two. Stop being mean to each other. » Elle s’adresse une nouvelle fois à Mila. « Do you want to come inside? » Tu ne dirais pas non pour prolonger ta dernière pause avant la fin du monde et tu croises une nouvelle le regard de ta sœur, un poil lourd de sous-entendus. Tu hoches la tête et roules des yeux. Elle est tellement gênante quand elle s’y met…  

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≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
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≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyJeu 23 Avr - 23:10

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
Je lève les yeux au ciel lorsqu’il remarque que je mentionne les Malefoy pour la deuxième fois en deux jours – oui, et ? chacun ses crushs d’ados de 12 ans, ça va – mais hoche la tête. « I know the classics. » Mais pour répondre à ma question / insinuation, non, je n’ai pas à m’inquiéter, he’s just being a dad, dans le genre strict et à faire beaucoup attention. Je note le pluriel qu’il utilise pour désigner sa fratrie, au passage, récoltant quelques petits détails ici et là. Ça doit être… Sympa, ou rassurant au moins, d’avoir des parents qui s’inquiètent et s’investissent à leur manière. Les Kowalski surveillaient à peine que j’ai des résultats convenables, ignorant les petites catastrophes que Piotr pouvait ramener, du moment que la réputation de la famille n’était pas en danger – le dernier ayant été identifié comme handicapé, à partir de là peu importe pour lui – ça allait. Ma scolarité au sein de la famille Jarosz est bien trop jeune pour que je sache où elle va me mener, mais ils avaient l’air prêt à me laisser changer d’école ou faire un peu ce que je voulais – c’était peut-être du bluff, cela-dit – alors j’imagine que ça n’a pas trop d’importance, du moment que je sois heureuse… C’est fou, d’avoir des parents, enfin. Je ne commente rien, je lui propose un semblant d’aide pour son devoir – le seul problème étant que je ne parle pas vraiment l’espagnol, urm. Je pourrais, si j’voulais, mais j’veux pas, c’est tout. « You’re basically admitting that it’s gonna be very complicated. » Je plisse les yeux, l’air toujours mécontent, mais je suis rapidement trahie par le rire qui m’échappe. « I’ll learn Spanish if you learn Polish, we’ll see who’s laughing then. » Bon à vrai dire, j’en sais rien parce que je ne connais pas vraiment les subtilités de Don Quichote, mais… On va rester dans nos langues respectives, aussi, ça peut être bien. Mon aide consistera donc en memes compatissants, même si je sens que ça va plus le distraire qu’autre chose cette affaire. C’est bon pour le moral.

On se met plus sérieusement en route, la question habitative réglée sans passer par Google Street View pour lui montrer lequel est mon palace. On passe d’abord par chez lui, parce que c’est plus prêt, et même si je suis relativement contente de passer un petit moment en sa compagnie je n’aurais pas proposé si j’avais su qu’il était destiné à être occupé ce soir. « It’s fine. I needed some fresh air to relax before going back to work. I think it’s gonna be the only break I’ll have before walking back to school tomorrow morning. » Mais pauvre bichon ! « Don’t forget to shower. And eat. Sleep is overrated. » Merci pour ces précieux conseils, Docteur Mila. Non mes patients ne sont pas en très bonne santé, mais ils survivent. On avance et je le questionne sur son cours d’espagnol, m’étonnant de son niveau apparemment élevé, n’ayant pas conscience de m’hasarder sur un terrain sensible. Je plisse les yeux, checkant ma géographie mentale pour savoir si je sais placer le nouveau Mexique sur une carte – au dessus du Mexique ? voudrait la logique ? – et ne retient pas un petit « Oh! » de surprise lorsqu’il m’apprend qu’il est descendant de natifs américains. Maintenant, je me sens un peu con d’avoir demandé, et je comprends aussi que c’est un sujet qui le touche pas mal – d’où son intérêt pour clouer Jefferson au pilori. « Well, that… Sucks. » Pour la partie pillage de terre et forçage de culture, qui est tristement un des rares résumés qu’on peut faire de l’histoire de l’humanité. On n’apprendra jamais. « And it’s probably misplaced, but I find it quite interesting. » Je fronce les sourcils, avant d’éclaircir mon propos. « It being you, I mean. » J’esquisse un mince sourire, tentant un bref croisement de regards avant de m’aventurer sur un autre sujet. Un plus léger, histoire de ne pas plomber complètement l’ambiance non plus. Hamilton. Ce que je pensais être une référence de ce côté de l’océan. « Because that’s crap. » Mes sourcils grimpent hauts sur mon front, je m’offusque une nouvelle fois – pour de vrai. « What?! » Alors, non, je refuse. On peut dire ‘ça ne me plaît pas’, mais on ne peut pas dire ‘c’est un mauvais jeu de cartes’. C’est du génie et du talent et ça m’a appris plein de trucs qui font que je ne suis pas perdue sur notre devoir, quand même. « Actually, I don’t watch TV. I watch a lot of movies but not that kind of things and… I hate musicals. » Là, j’préfère. Enfin, non, je le méprise du fond de mon cœur, mais je préfère. « We can’t be friends. » Je réajuste mon sac sur mes épaules, maintenant agitée alors que je me tourne plus vers lui en marchant. « Not for the TV part, I only catch whatever superhero show my brother is watching, but the musicals?! » Obviously someone isn’t familiar with the concept of Eurovison. OUI dans TOUS les univers Mila est fan de l’Eurovision. « It’s like, modern days opera, it’s hecking awesome. » Un poil trop passionnée, la demoiselle, d’un coup.

Je comprends qu’on arrive chez Bart parce qu’on commence à ralentir – ok la pente elle pique un peu mais c’est bon pour le fessier askip – et aussi qu’une voiture nous klaxonne et que mon camarade de marche se fait agresser par une adolescente. Bon, comme il lui répond, je comprends aussi que ça doit être sa petite sœur. Leur échange me colle un mince sourire sur les lèvres, c’est plus poli pour rencontrer des inconnues donc ça m’arrange bien. Bart me présente, avant de me présenter sa mère et sa sœur. Elles se ressemblent, c’est troublant. Je suis un parfait mélange de mes parents, alors que Piotr ressemble beaucoup à notre père. « Hi. » Je les salue, presque timidement. « Oh! You’re the Polish new girl. It’s nice to meet you. » Je sens mon visage adopter une expression de surprise, mais je me reprends rapidement pour aller serrer la main qu’elle me tend en lui rendant son sourire. « Yes, those are… Words to describe me… Nice to meet you too. » Je jette un rapide coup d’oeil à Bart, mais je n’ai pas de talents télépathiques pour savoir ce qu’il a pu raconter à sa famille sur ma personne. C’est sans compter sur la petite sœur. « So that’s true, you guys are in peace now? » Mais whaaat, dites-donc, je n’ai plus le droit d’agresser le roi du bahut sans qu’il ne s’en plaigne à ses parents ? Mon nez se plisse en un début de grimace, je me retiens de rire à la réponse de Bart. Leur mère les reprend et pour une sombre raison j’ai l’impression que ça m’est aussi destiné, je me redresse un peu – l’autorité de l’élégance. « Do you want to come inside? » Je vois le magnifique remuage de sourcils de Kohana du coin de l’oeil, mais je l’ignore pour hocher poliment la tête. « Oh, that’s… Nice, thank you, but Bart has a lot to do and I’ve got to go home so… Another time? » J’ai déjà assez volé de temps au sportif, il vaut mieux que je le laisse tranquille. Le sourire d’Amber s’élargit et elle lève un doigt en l’air pour l’agiter en ma direction. « I’m counting on it! » Qu’elle précise, avant de dévier le regard vers son fils, comme pour être certaine qu’il me ramène un de ces jours. La petite troupe se met en mouvement et j’en fais autant. « Goodbye! » Agitations de mimines. « See you tomorrow. » Plus doux mains néanmoins enjoué, destiné au malheureux du jour, avant que je ne leur tourne le dos et continue mon chemin.

Je n’habite vraiment pas loin de chez Bart, la dernière rue toujours en pente remontée en courant dans un semblant de motivation. Je me défais rapidement de mes affaires, la porte d’entrée fermée dans mon dos, et vais retrouver les hommes de la maison dans la cuisine. « Helloooo! » C’est l’heure des devoirs, Piotr est concentré et Szymon le surveille en préparant le repas du soir. Un frisson et un soupir de contentement me prennent devant la scène, je file passer mes bras autour de Szymon et lui embrasse une joue, gagnant un bisou sur le crâne maladroit car mimines occupées en retour. « Hey Mils! Had a good day? » Il me demande, un sourire amusé sur les lèvres. J’imagine que mon expansion d’affection est une surprise, c’en est une pour moi aussi, et clairement aux antipodes de mes précédents retours du lycée. « Yeeess! You? » Il acquiesce, je m’écarte de lui et accorde mon attention à mon petit frère qui n’a pas relevé la tête de ses feuilles. L’anglais n’était pas bien compliqué, pourtant, et je suis convaincue qu’il le maîtrise. Il a juste envie de nous ignorer. « What about you Minimoy? » Je l’interpelle, il souffle, comme s’il s’attendait à ce que je l’interrompe. « Working, Kami! » Je lève les yeux au ciel mais garde un sourire sur les lèvres avant de me pencher par-dessus son épaule. C’est plein de chiffres partout, il fait des équations. « Ah, numbers! The letters of the math! » Je suis bien contente d’avoir pu laisser cette matière derrière moi en Pologne, pour le coup… Piotr n’allait pas tarder à me rattraper, il avait déjà commencé à prendre mes vieux cours parce que le niveau des siens l’ennuyait. Je tends une main pour la passer dans ses cheveux épais, essayant de les démêler au passage. Il gigote. « Let meeee! » Prudemment pour ne pas trop le brusquer non plus, bien qu’il ait l’habitude, je ferme mes bras autour de sa taille pour me presser fermement contre lui. « But I love you! » Je proteste, il ne gigote plus mais il souffle une nouvelle fois. « Hurry up loving me then, I’ve got homeworks! » Ah pardon, chacun ses priorités donc. Je ricane et lui colle un bisou bruyant sur la joue avant de le lâcher pour le laisser tranquille. J’attrape une pomme dans la corbeille à fruits et file la laver dans l’évier. « Is Dawn home? » Je questionne Szymon, mais c’est une voix enrouée et un peu lointaine qui répond. « Yeah! » Je recule la tête dans un autre ricanement, satisfaite, avant de filer dans notre chambre.

Parce que je suis d’humeur, la blonde a aussi le droit à son câlin et ça la fait rire. Elle lâche son ordinateur pour tourner sa chaise de bureau vers moi alors que je prends place sur mon lit. « Okay, spill now! How was your lunch? » Eheheh, on point pour les potins ! Nos devoirs vont attendre, le temps que je lui raconte ma journée et qu’elle en fasse autant. Et évidemment qu’elle a déjeuné avec Leo et ses potes, mais elle m’envoie paître quand je tente le même mouvement de sourcils que Kohana plus tôt. La concentration n’est pas à son fort, même une fois qu’on a décidé de bosser un peu. Non, je passe environ une dizaine de minutes à faire un petit stocks de memes Harry Potter et Hamilton avant d’envoyer un message à Bart. [« Hope you’re working on your essay! »] Sympa, la procrastination. Je fais quand même attention à ne pas le spammer, parce qu’il doit bosser et que moi aussi. Je reprends rapidement mes cours de demain, les mêmes qu’aujourd’hui, complétant avec le bouquin ceux du foutu anglais. Après le repas, j’embarque mon ordinateur dans la chambre de Piotr et commence mon exposé d’allemand alors qu’il lit tranquillement dans son lit, jusqu’à ce que ce ne soit l’heure pour lui d’éteindre. « Who are you texting again? » Me demande Dawn alors que je ricane pour la énième fois en voyant mon portable. « Your Mum. » Mentalité 12 ans. « Okay, it’s Bart then. » Je fronce les sourcils, tourne la tête pour la regarder mais elle a éteint sa lampe pour dormir et ne bouge pas. « I saw your phone earlier. » Ah, un peu plus et je m’imaginais qu’elle insinuait des choses, tiens… « I’ll keep it quiet. » Je réponds, un mince sourire sur les lèvres. « Details later. G’night! » S’il y a bien une chose qui me surprend depuis qu’on a emménagé à San Francisco et que je partage une chambre avec la blonde, c’est sa capacité à s’endormir aussi facilement et surtout à ne pas se réveiller au moindre bruit. J’envie son sommeil avec jalousie. Je lui souhaite une bonne nuit en retour avant d’éteindre ma lampe et de baisser la luminosité de mon portable au minimum. Ma soirée est passée à me mettre à jour dans les réseaux sociaux de mes amis polonais, déjà hésitante à leur rappeler de mon existence, et envoyer des messages à Bart. J’abandonne le combat vers une heure du matin, épuisée, désolée pour lui parce qu’il n’a apparemment toujours pas terminé.

Je me réveille en sursaut quelques trois cycles de sommeil plus tard, aux alentours de cinq heures et demi, après un mauvais rêve incluant mes parents. Dawn dort, je n’ai pas d’autres messages, je pousse un soupir avant de me décider à me lever. J’embarque mon ordi et m’installe dans la cuisine, lance la machine à café et passe une petite demi-heure sur mon allemand avant de me mettre à préparer le repas. Hanna a l’air surprise lorsqu’elle me voit déjà aux fourneaux, surprise qui devient rapidement un sourire désolé parce que ce n’est pas la première fois que ça arrive. La maisonnée se réveille tranquillement, mes pancakes font ravages et Szymon est presque vexé que les siennes n’ont pas le même succès, je me félicite d’avoir pensé à en mettre dans une boîte avant que la marmaille ne décime tout. C’est à cinq qu’on se serre dans la voiture, Dawn et moi sommes d’abord déposées au lycée où on retrouve Frances, puis Ginny devant son casier. « Where is Leo? » Je demande, me gagnant un coup de coude de Dawn qui me fait sourire. « Smokin’ in the girl’s bathroom. » Répond la brune, et je sens mes sourcils se hausser avant que je n’éclate de rire. Je n’ai pas eu l’occasion de faire mon inspection des toilettes du lycée, maiiiiis… C’est bon à savoir. « My mom is letting me borrow her car tonight. You want a ride from the game? » Nous demande Frances. On échange un regard avec Dawn, il me faut trois petites secondes pour me souvenir que ceci est tout à fait légal. Ça ne m’avait pas choqué hier, avec le footeux, parce qu’il fait deux têtes de plus que moi. « Are you not going to the party after? » Je demande à la blonde, les sourcils froncés. L’autre blonde a l’air de se demander comment je suis au courant de ça – j’ai mes sources, merci d’avoir confiance en moi. « Nah, I’m working tomorrow. » Ça me va, alors j’accepte. J’ai beau me tordre le cou, je n’aperçois pas Bart près de son casier ni dans aucun des petits groupes de footballeurs. J’espère qu’il s’est réveillé, au moins. Je ne lui envoie pas de message, préfère plutôt monter à l’étage en avance. C’est un peu au hasard que je m’aventure près de sa salle, et je lâche un rire amusé en le voyant comater sur sa table. J’hésite une seconde, vérifie qu’il n’y a personne d’autre avec lui, avant d’entrer. « Wake up, Wiley! » Et bonjour, aussi. J’essaie de ne pas trop sourire quand je vais me poser devant lui, mais… Il a une sale tête. « Oof, you don’t look so good. Did you finish your essay? » Je demande, le nez plissé, avant d’attraper mon sac pour lui en sortir la boîte que j’ai pensé à sauvegarder pour lui ce matin. « I saved you some pancakes. » Yeah yeah, I’m a good friend. Je n’ai pas le temps de m’attarder bien longtemps que la classe commence à se remplir, je récupère mon sac quand je vois Jaquin débarquer. Le sourire qu'on échange est un poil ridicule, je crois que je préférais quand on était aux surnoms et à l'ignorance. « Good luck for today! » J’hésite quelques secondes. J’le tente ? « Hasta la vista. » Baby. Merci Terminator, à la revoyure Bart ! Je ne mets pas longtemps pour traverser le couloir, arrive devant la porte de la classe en même temps que Bailey. « Russia is a fucking nightmare!! » C’est ainsi qu’il décide de me saluer, oui exactement. J’éclate de rire en secouant la tête. « Hi Bailey! » On file reprendre nos places dans le fond de la classe. « Coming to the game tonight? » J’ai bien l’impression que ça va être le seul sujet de conversation aujourd’hui, mais soit. « Yep. » Je réponds en sortant mes affaires. « Party after? It’s at Darell’s place. » Je me retiens de lever les yeux au ciel. Bailey gossip est en route. « Nope. And I don’t know who that is. » Je l’entends soupirer bruyamment. « You’re no fun, Kowalski. » C’est suffisant pour me faire sourire. De toute façon, s’il se passe quoi que ce soit d’intéressant, je suis certaine d’en avoir de ses retours – même pas besoin de me déplacer.
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Dernière édition par Mila Kowalski le Ven 24 Avr - 13:27, édité 1 fois
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

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≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyVen 24 Avr - 4:18

And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

Tu éclates de rire quand Mila commence à faire la tronche parce que tu lui avoues que tu détestes les comédies musicales. Tu trouves que c’est un blasphème pour l’opéra classique, mais tu ne dis rien pour éviter le lancement de la troisième guerre mondiale. En fait, c’est même le klaxon de la voiture de ta mère qui t’empêche de répondre. Kohana en sort en première, suivit de ta mère qui fait enfin la connaissance de ton binôme. Ta petite sœur tend le bâton pour se faire battre en menaçant presque de révéler l’insulte proférée sur Mila lundi soir. Cette dernière est invitée à la maison, mais elle préfère décliner pour te laisser travailler. Un sourire en coin se dessine. Tu vas avoir le droit à des questions à ce sujet, mais pour le moment tu te contentes d’acquiescer lorsque la brune vous dit au revoir. Tu réponds à ton tour en accompagnant tes mots d’un signe de la main. Tu poses ton sac près de l’escalier en soupirant bruyamment alors que Kohana s’assoit au comptoir. Tu en fais de même en attrapant une orange dans la corbeille de fruits. « I need the biggest flask ever. » Ta mère se retourne et arque un sourcil. « Why? » Tu inspires profondément avant de raconter tes péripéties de la première heure. La plus jeune éclate de rire. « God, I love Jaquin.» Tu la regardes avec un sourire mesquin. « Yeah, I noticed you’ve a big crush on him. » Et la gamine s’offusque, tentant tant bien que mal de dissimuler les petites rougeurs qui apparaissent sur ses joues, mais c’est à Amber de poursuivre après un long soupire. « I don’t understand why this crone isn’t retired yet. » Tu hausses les épaules en mangeant un quartier d’orange. « I don’t know. Maybe she didn’t contributed enough to her pension. » Amber a les yeux rivés sur le plan de travail, force un sourire en coin. « I believe so. » Elle commence à te préparer du café à la machine. « I don’t think I’ll have dinner with you guys. I’ll work ‘til dawn. I didn’t had time to start my essay today. » Dos à vous, ta mère agite sa main, signe que ce n’est rien. « Don’t worry, Mew-mew. Kohana will bring it to you. » La concernée sort immédiatement de sa lecture, elle avait attrapé un bouquin de fantasy, tu en profites pour repousser la couverture du bout des doigts. « Why me? » « Or else, you’ll finish all these in two days. Hey, we definitely should watch the show together. » Elle écarquille les yeux. « There’s a show on The Sword of Truth?! » Tu acquiesces en essayant tant bien que mal d’enlever les filaments de fruit d’entre tes dents avec ta langue, t’as une tête plutôt bizarre. « Yup. Legend of the Seeker. It’s pretty cool. I watched it with Aram a few years back. » La gamine est soudainement toute excitée. « Yaaaas! When do we start?! » Tu passes ta main dans tes cheveux en exagérant un soupire. « Huuuf… Sunday evening? » Elle fait une grimace. « Huuun… Okay… » « Come on ! It’s only three days to go. » Elle hoche la tête avant de retourner à sa lecture. Tu la connais Kohana, elle aime bien te faire changer d’avis en faisant semblant d’être triste, mais ça ne marche pas avec toi. En tout cas ça fait ricaner Amber qui relève de temps en temps les yeux de ton thermos dans lequel elle verse le café bouillant. Tu leur demandes comment se sont passées leurs journée, la plus jeune aurait encore montré ses muscles en cours de sport parce qu’elle se serait faite bousculer. Tu lui ébouriffes les cheveux en la félicitant, ce qui la fait immédiatement grogner. Ta mère n’est pas du même avis et lui fait un peu la leçon, puis après un cours silence elle vous raconte comment s’est déroulée sa journée à la fac, ses élèves en tutorat son apparemment assez sympathique et elle en profite pour vous raconter une anecdote assez comique sur une remarque de ses étudiants. L’histoire te tire un large sourire amusé, puis tu te décides à prendre tes affaires et à décamper. En montant les escaliers tu ne peux t’empêcher d’ajouter avant de disparaître à l’étage. « If I die, please, smoke weed everyday. » Ce qui n’échappe pas à ta mère qui s’empresse de te reprendre. « Bart! »

Tu t’assois à ton bureau, armé de ton thermos. Tu passes quelques minutes à flâner sur internet, évitant soigneusement d’ouvrir la conversation groupée de tes potes pour ne pas te retrouver piégé dedans. Tu ressors ta brochure de textes et commences à plancher dessus. Au bout d’une bonne heure et demi, la quasi-totalité de la page est bourrée d’annotations, des passages sont surlignés de différentes couleurs, tu crois avoir trouvé un plan pour suivre une éventuelle problématique, mais pour toi rien ne semble solide. Tu laisses tomber ta tête en arrière un moment pour fermer les yeux. Tu réalises qu’il fait presque nuit et que tu travailles dans l’obscurité. Au moment même où tu allumes la lumière, tu reçois un message de Mila. « Hope you’re working on your essay! » Tu réponds immédiatement. « Next time, instead of calling me asshole, push me on the road. Please. » Tu assumes entièrement le fait qu’elle pourrait te prendre aux mots et te taquiner avec à l’avenir, tu profites de cette phrase un poil suicidaire pour ajouter « I’m working and I’m sick of it, for fuck’s sake. Watcha doin’? » Puis s’en suit une conversation assez courte où vous vous envoyez quelques memes avant que tu ne lui dises que tu retournes bosser et tu abandonnes ton téléphone sur ton lit pour ne pas être tenté d’y toucher. Aux alentours de vingt-et-une heure, Kohana tape à ta porte, mais n’attend pas que tu lui donnes la permission pour entrer. « Hey, moron. Mom kept you some Samboussak with Muhammara and we left three Baklava. » Tu jettes ton stylo et te retournes pour accueillir ton assiette. « Thank you. » Tu hurles pour que ta mère entende, mais ta sœur fait une grimace qui signifie que tu viens de lui péter les oreilles. « Damn! It smells so good, I’m starving. » Elle te donne le plat et hausse les épaules. « Whatever. We’re gonna watch an old movie, wanna join us? » T’as déjà commencé à manger, tu réponds la bouche à moitié pleine. « ‘Can’t! What is? » La petite brune est déjà dehors lorsqu’elle te répond. « Eraserhead. » Tu acquiesces vivement avant qu’elle ne ferme la porte. « It’s a classic! Hope you’ll like it. » En moins de temps qu’il n’en faut pour prononcer ton prénom en entier, tu as déjà fini l’assiette promise qui échoue sur les bouquins de ton étagère au-dessus de ta tête, puis tu te remets à travailler.

Il doit être environ quatre heures du matin lorsque tu attaques le recopiage au propre de ton argumentaire. Tu te surprends à relire trois fois la même phrase et lorsque ça t’arrive, tu te resserres une tasse de café. Tu réalises qu’avec la fatigue, tu t’es emporté dans ton argumentaire et l’un de tes paragraphes est un hors sujet total. Tu dois donc recommencer en recopiant l’intégralité de ton devoir au propre. Il est six heures lorsque tu estimes avoir terminé. Tu as à peine le temps de refermer ton ordinateur que tu t’écroules sur ton lit en oubliant de mettre un réveil. C’est ton père qui te secoue aux alentours de huit heures. « Mew. » Forcément, tu dors trop bien, tu n’entends rien. « Bart! » Et c’est plus fort que lui, il tape dans ses mains à côté de ton oreille. Tu sursautes. « What the fuck dad? » Ta voix déraille, t’es complètement dans le coaltar. « It’s 8, son. You’re gonna be late. » Le temps que le message atteigne tes neurones qui sont en totale décomposition, tu t’agites. « Shit, oh shit, oh shit. » Tu remarques que tu t’es endormi tout habillé et que tu avais un plaid sur toi, ta mère est surement passée te couvrir en se levant. Elle a embarqué l’assiette au passage. Tu t’empresses de choisir des vêtements propres et de filer à la douche. Tu t’y brosses même les dents. Tu t’habilles en quatrième vitesse avant de filer au rez-de-chaussée en ayant pris soin de protéger ton devoir dans une pochette. « I already made you some coffee. » La voix enrouée, ta mère te désigne ton thermos à son emplacement matinal habituel, au bout du comptoir. « I can drive you to school if you want. » Tu hoches la tête avant d’embrasser ta mère sur la joue et d’emboiter le pas à ton père. Tu t’endors pendant le trajet, sur le siège passager. Ton père doit te secouer pour te réveiller. « Come on, Bart! Wake up! » Tu te frottes fermement les yeux et les écarquilles plusieurs fois, comme si ça allait te sortir de ta semi phase de sommeil. Vous êtes déjà rendus au lycée. T’es dégoutée, les sièges de la voiture sont beaucoup trop confortables. « See you at your game tonight! » T’affiches soudainement une expression qui signifie que t’avais complètement oublié. « Yeah, if I don’t end up on the banch… » Puis tu claques la porte avant de passer devant la voiture pour entrer dans le bâtiment.

Il y a encore peu de monde dans les couloirs, alors après un rapide passage à ton casier, tu files au premier étage pour t’installer à ta place dans la salle d’espagnol. Tu sors ton thermos et poses ton sac ta table pour t’en servir comme oreiller. Forcément, il te faut une minute pour t’endormir, encore. C’est une voix familière qui te tire de là. Mais tu es tellement épuisé que tu ne sursautes même pas. Même ton bras ne se lève pas pour lui faire signe, ton poignet fait tout le travail pour que ta main lui indique que tu es vivant. Elle s’assoit devant toi et tu te redresses en même temps. Tu te frottes encore une fois les yeux avant de planter ton regard dans le sien. « Oof, you don’t look so good. Did you finish your essay? » Tu acquiesces. « I did! Or at least I dreamt I did. » Tu as la voix qui déraille encore, elle est plus grave que naturellement, signe que tu n’arrives pas à te réveiller. « I slept less than two hours. I crashed on my bed around six. » Tu lui souris, l’air amusé, tu trouves cette situation complètement débile. Puis, Mila sort une boite de son sac. « I saved you some pancakes. » Tes yeux s’ouvrent en grand et tu ne peux pas t’empêcher de te pencher au-dessus de ton bureau pour passer un bras autour de ses épaules et lui embrasser la joue. Tu lui prends doucement la boîte des mains avant de poursuivre. « Thank you so much. I didn’t had time for breakfast. » Tu te rassois en ouvrant ce que tu considères à l’instant être une bénédiction. « Good luck for today! » Tu en as déjà un dans la bouche, donc tu te contentes de lui faire un signe de la main lorsqu’elle s’éloigne, puis tu manques de t’étrangler en écoutant ses derniers mots. Tu te contentes de répondre un « ¡Chao! » avec un large sourire. Jaquin est déjà entré, lui aussi tire une tête de trois kilomètres de long. « I would kill to have one of these. » Et il tente de te feinter pour te prendre un pancake, tu mets suffisamment de force dans ta frappe pour cogner le dos de sa main. « So don’t steal them! Back off, asshole. They’re so good and mine. »  Orion et Wael ne tardent pas ensuite. La prof entre juste après eux et referme la porte sans se soucier des retardataires. Elle renvoie immédiatement ceux qui veulent assister à son cours juste au moment où la cloche retentit. « Did you worked on your essay? » Vous avez, pour la majorité, des têtes de déterrés. Une simple onomatopée retentit de part et d’autre de la salle. « Fine. I’ll collect them. » Pendant qu’elle passe dans les rangs, tu sors ton travail, Jaquin a le temps de se pencher vers toi. « Did you finished it? » Tu te relis vite fait avant de répondre. « I think I did. Dude, I can’t remember finishing it. I literally fell like a piece of shit on my bed. » Il ricane. « I’m struggling to stay alive right now with murder thoughts in my mind. » Hernandez se racle la gorge pour qu’il bondisse sur sa chaise et se retourne. Elle récupère son travail en lui lançant un regard noir et elle fait de même avec toi. Elle enchaîne ensuite avec son cours que tu as à peine suivi, entrecoupé de piquages de nez par dizaines.

Le soir venu, tu ne te souviens même pas du repas du midi. Tu as enchainé avec le club d’informatique, aux côtés de Frances qui a peiné pour te maintenir en vie, avant de devoir quitter tout le monde pour rejoindre les vestiaires pour le match. Vous avez guetté l’arrivée de joueurs de Lowell, ils transpirent l’orgueil et le fric, ça te rend fou. Ils font un bruit de malade et pour avoir déjà joué contre eux, tu sais qu’ils vont faire exprès de trasher les vestiaires des invités par pur plaisir de faire chier –un lycée public. La nuit commence à tomber, c’est l’heure. Depuis l’intérieur du bâtiment, vous entendez les gens s’agiter dans les gradins. Les cheerleaders font leur show, t’as le temps de regarder ton téléphone une dernière fois avant de le ranger dans ton casier pour toute la période de jeu. L’adrénaline te maintient debout, même si tu rêves d’aller te coucher. Caparaçonné comme tes coéquipiers, vous êtes accueillis sur le terrain sous les applaudissements. En plus de vos numéros, vos noms sont inscrits dans votre dos. Soit disant, ce sera plus simple pour vous repérer sur le terrain, mais tu imagines que depuis les gradins, c’est difficile à discerner. Tu zieutes rapidement la foule entassée pour t’assurer que Leo n’a pas créé de pancarte ridicule à ton effigie. Tu ne vois rien après une rapide analyse donc l’honneur est sauf pour l’instant. Tu glisses ton protège-dents, te mets en position derrière le quaterback. Charlie hurle la stratégie. Le coup d’envoie est donné. Ça y est, la saison commence. Tu réceptionnes la balle et sautant et commence à courir en direction du camp adverse en évitant soigneusement les autres joueurs, tu es sur le point de te faire intercepter donc tu lances la balle à Darell pour qu’il puisse progresser davantage. Tu as sauvé le ballon, en revanche, tu te manges un énorme placage par l’un des joueurs adverse, une autre montagne de muscles. Le score est serré au début, Lowell vous devance. À la fin du premier quart temps, Jaquin se fait remplacer, il est trop à l’ouest et tu entends le coach lui gueuler dessus pour ses quelques fautes. Vous avez le droit à quelques minutes de pause à la deuxième mi-temps pour que le coach vous reboost et vous dise ce qui ne va pas. « God, what is happening? I feel like I’m travelling in a parallel universe. » Orion, à côté de toi, déphase avant de descendre la moitié de sa gourde. Tu poses une main lourde sur son épaule, mais le coach l’interpelle pour lui dire qu’il va se faire remplacer à son tour. Ensuite, tu te fais aussi incendier, mais tu te demandes s’il n’y a pas une dose d’encouragements avec. Il te dit encore de te concentrer davantage, qu’il y a certaines embuscades que tu peux facilement éviter ou au moins que tu peux faire progresser l’équipe. T’as déjà pas toute ta tête, ça va être compliqué de faire mieux, mais tu te forces. Tu parviens même à mettre un touchdown, mais Lowell a encore de l’avance sur vous. Il faudrait que vous en marquiez un autre en plus d’un punt pour équilibrer le bazar. Dans la dernière phase de jeu, ce qui vous redonne majoritairement l’avantage, c’est surement la faute massive provoquée par l’adversaire sur Charlie. Il n’avait plus ballon, et même si c’est interdit, un joueur l’a chopé par le col pour le plaquer au sol. L’indignation est vive dans les gradins, le coach et quelques joueurs s’assurent que le quaterback va bien. Vous reprenez la main suite de cela puisque vous parvenez à tirer et le ballon passe entre les perches. Splendide coup de pied de Wael qui n’y croyait déjà plus. Il reste seulement quelques minutes pour que vous puissiez passer en tête. Les passes s’enchaînent, t’as l’impression que vous n’allez pas pouvoir percer la défense. Darell t’alerte pile au bon moment pour que tu puisses lui passer la balle. Il progresse suffisamment, feinte son opposant et passe le ballon à Charlie qui a eut le temps de se frayer un passage. Lowell a trop gagné la confiance sur la fin, croyant déjà avoir la victoire. Un dernier envoi de ballon à Darell qui parvient à s’extirper de ses détracteurs lui permet de marquer un dernier touchdown. Les quelques minutes restantes servent juste à meubler le jeu puisque plus personne ne marque avant le coup de sifflet final. C’est un peu la méga teuf sur le terrain. Ça s’enflamme dans les gradins, tout le monde est surexcité. Tu enlèves ton casque, tout sourire, pour serrer tes coéquipiers dans tes bras.

Ça se chamaille dans les vestiaires, ça réalises qu’il y aura de beaux bleus au réveil demain, ça soigne les quelques égratignures par-ci par-là. L’adrénaline retombe et la fatigue débarque en force, surtout sous la douche. Wael en profite pour te demander. « Are you going at Darell’s right after? » Tu hoches la tête. « I don’t think so, dude. I’m so bushed. » Il acquiesce. « Yeah, me too. I never thought I’d love to sleep here. » Un rire t’échappes. Tu es trop fatigué pour rajouter une pique. En revanche, le Flanker est tellement d’attaque qu’il tente de vous réveiller en vous brutalisant, complètement fou de joie, mais ils finit par comprendre que Hernandez a bien eu votre peau ce coup-ci et vous l’avez échappé belle avec le match. Tu te diriges lentement vers la sortie avec tes affaires. Un large sourire s’empare de tes lèvres lorsque tu vois tes meilleurs amis et les Polonaises entrain de, très certainement, t’attendre. « Hey guys, wassup? » Tu discutes un peu avec eux et forcément, câlin oblige, tu serres Leo dans tes bras parce qu’il a l’air bien content que vous ayez niqué Lowell. Lorsque vous vous mettez en route pour décamper tu attrapes le bras de Mila. Tu lui rends sa boîte. « Thanks again. They were damn good. » Vous faites quelques pas en silence et tu ajoutes. « I won’t go to that party. I really need to sleep. I’m dead inside. » Tu ricanes en regardant le sol, puis tu reportes ton attention sur elle.

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

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≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyVen 24 Avr - 17:40

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
Il est vivaaaant ! En théorie. En pratique, on dirait bien qu’il a rendu l’âme cette nuit et qu’il ne reste que cette carcasse fatiguée et presque vide. C’est donc ça, les effets de l’espagnol… C’est bien moche. Enfin, non, Bart il n’est pas moche, mais là il a vraiment une sale tête, bref. J’ai bien l’impression de le réveiller lorsque j’entre dans sa salle de cours, il bouge à peine pour me saluer et se redresser lui demande tous les efforts du monde. Le sourire sur mes lèvres est un poil trop grand et je sens mon estomac se contracter à la vue du Bart ensommeillé. Fuck he’s cute. Cerveau, tais-toi, merci. Je le complimente sur son apparence – si – avant de lui demander s’il a eu le temps de terminer son papier. « I did! Or at least I dreamt I did. » Fuuuck his voice is fucking deeper I’m dying. L’estomac est parti en lambada, j’ai apparemment oublié d’emporter ma décence au lycée aujourd’hui. Je penche légèrement la tête alors qu’un rire m’échappe. J’aurais tendance de dire que c’est bien de croire en ses rêves, mais pour le coup… Ça risque de ne pas trop l’aider. « I slept less than two hours. I crashed on my bed around six. » Je grimace légèrement à ça, même si d’un point de vue extérieur c’est plutôt cocasse. « I’d hate to be you, right now. » Encore, s’il n’avait qu’une journée de cours à survivre, ça pourrait aller. Mais on conclue le homecoming avec le premier match de la saison ce soir, et encore une fois son avenir est incertain. Bon, au moins, il m’a filé le plan pour le devoir d’histoire, je ne serais pas complètement démunie s’il venait à quitter ce monde… J’ai bien fait de lui embarquer des pancakes, du coup, histoire qu’il ne survive pas la journée uniquement sur son thermos de café. Sa réaction face à ma boîte me surprend, je n’ai même pas le temps de réagir qu’il est déjà en train de me coller un bisou sur la joue et wow, je n’étais pas prête, mon cœur a rejoint le reste pour faire un bordel monstre à l’intérieur et je sens même mes joues prendre feu. Calme-toi, calme-toi, tout roule, il ne s’passe rien. « Thank you so much. I didn’t had time for breakfast. » J’esquisse un sourire, mais commence déjà à ramasser mes affaires parce que la classe commence à se remplir et qu’il faut que je file aussi. « No probs, I figured. » Après un bref salut à Jaquin, je souhaite une bonne journée un peu en l’air – le prend qui le veut – et m’échappe de la classe d’espagnol avec quelques mots de la langue – c’est ironique, bien évidemment.

J’échappe un long soupir sur le chemin du cours de relations internationales pour me reprendre, juste à temps pour retrouver Bailey Bennet qui se plaint déjà de son choix de sujet pour les semaines à venir. Mon camarade dirige ensuite la conversation sur le match à venir, m’informant ensuite de ses craintes parce qu’il a croisé certains des joueurs et qu’ils avaient une sale tête. Son hypothèse : une soirée qui a mal tourné la veille, mais il a fait un rapide tour des réseaux sociaux (oui, en montant les escaliers, il a eu le temps) et n’a rien trouvé. « Bailey, you’d be a terrible cop. » Il hausse les épaules. Je le mets au courant pour le sale coup de la prof d’espagnol, et je vois les yeux du brun frétiller de bonheur d’entendre ces nouvelles. Je ne me rends compte que trop tard que je suis tombée dans son cercle infernal des potins. « Mils, Love, you’ve just become my spy number two on the football team. » Je plisse les yeux, non sans rire, avant de lui demander : « Who’s number one? » Il hoche la tête, apparemment il veut garder ses sources secrètes, et je lève les yeux au ciel. Le cours commence et on se concentre pour le suivre, puis on file retrouver Sara en sciences politique et raaah ce foutu anglaiiiiiis je le hais autant que je le déteste. La matinée passe rapidement, le repas du midi aussi. Notre ‘faisons connaissance’ est écourté aux informations basiques : âge, famille, pourquoi je suis ici, qu’est-ce que j’aime dans la vie – questions rapidement retournées et Sara a décidé d’associer les jeux vidéos aux jeux de société et de m’inscrire dans le club qu’elle veut ouvrir cette année. Mes deux acolytes me quittent ensuite pour aller à leur club de photographie, non sans essayer de m’y enrôler une nouvelle fois. Je n’ai pas tellement eu l’occasion de m’intéresser aux clubs, mais je décline. J’ai déjà beaucoup à faire. Je retrouve Dawn pour le reste du repas, en train de chiller avec Ginny et Leo. « You guys don’t have any club activities? » Le club de Ginny est en début de semaine, Leo n’a qu’une activité extrascolaire ‘and this ain’t it’. Je glousse. « Yeah, I heard you were smocking in the girls restroom. What’s up with that? » Il hausse les épaules, le plus naturellement du monde. « My mom freaked out after I got shitfaced yesterday, can’t smoke at home. » Ça me semble logique. « But why the girls restroom? » Il est mignon, hein, mais il peut aller trasher ses toilettes à lui. Il me fixe quelques secondes, comme si la réponse était évidente. « Have you ever been to the boys restroom? » Je hoche la tête, les sourcils froncés. Quelle drôle de question. « Then you don’t know what it’s like. » Je ris encore, on croirait entendre un survivant de guerre. Ginny lève les yeux au ciel et décide de changer le sujet. « We’re meeting before the game to get pizza, you wanna join? » On échange un regard avec Dawn, la télépathie est en court de développement, mais globalement on est d’accord. Je finis l’heure de pause en aidant Leo avec ses exercices de latin, et j’ai aussi bugué en expliquant que mes parents trop catho m’ont forcé à l’étudier trois ans pour pouvoir suivre la messe de Noël en latin sauf que Dawn n’a jamais mentionné ça et bam, surprise, I’m adopted!, nouvelle vite conclue d’un « Oh that’s cool. » de Leo en voyant que la conversation devenait bizarre.

Le reste de la journée a été tout aussi rapide, quoi qu’un peu plus douloureuse sur la fin. Je me suis éclatée au niveau d’une haie, et je commence sérieusement à détester ces tenues de sport imposées parce que mes jambes commencent à être salement égratignées à cause du short. Je retrouve Dawn en sortant de l’entraînement puisqu’elle m’a attendu dans les gradins, Szymon nous récupère à la sortie de l’école et on file ensuite récupérer Piotr. Comme une véritable famille. On ne traîne pas longtemps à la maison, et c’est le cœur bienheureux qu’on file au restaurant où nous a donné rendez-vous le weed squad – ouais, j’ai cédé à l’appel du nom. Frances s’est rajoutée à l’équation. « The only thing that sucks is that Bart isn’t here. » Commente Leo alors que les filles nous ont exposé la petite tradition qu’ils ont mis au point l’année dernière : pizzas, assiette de frites pour la table, milkshakes – oui c’est obligatoire, on les remerciera plus tard – avant de rejoindre le bahut pour aller supporter l’acolyte manquant pour son match. « Don’t worry, we’ll find another tradition for your track and field competitions. » Me rassure Frances alors que notre commande commence à nous être servie, et je sens mon cœur s’emballer d’affection tout d’un coup. J’échange un regard avec Dawn qui me sourit, et j’en fais autant. « Shit, I have to learn more sports?! » Ça me fait rire. On commence à manger en papotant, le restaurant est assez fréquenté et vu les quelques vestes qui traînent pour soutenir le lycée – j’ai moi-même enfilé la mienne, hello patriotism – je me rends compte que la tradition n’a pas vraiment été inventé par le squad. « Well Stoner, all those girls to yourself?! Did you become a sex symbol over summer or do you just win their loyalty by supplyin’? » Interrompt une tête blonde, moqueuse, qui prend appui contre la chaise de Dawn en fixant Leo. Le brun pince du bec et détourne le regard, je fronce les sourcils de le voir s’effacer face à l’attaque. Ça me fait penser à Bart et sa mise en garde. Les demoiselles s’échauffent déjà. « Jealousy looks bad on you, Miles. » Commence Ginny, alors que Frances prend la suite avec une nonchalance absolument géniale. « C’mon Gin’, it’s not his fault, he barely came out of his acne phase. » Je relève la tête vers le dénommé Miles qui commence à grimacer, son regard croise le mien et j’esquisse un léger sourire. « Are you sure about that, Frances? » Je me décide de participer, utilisant l’entraînement des années à défendre Piotr. Tous nos regards se fixent sur l’intrus, maintenant, comme pour vérifier. Il tourne les talons en grommelant, et mon sourire s’agrandit en en voyant un sur le visage de Leo. « Thanks, miladies. » Ginny lui tapote l’épaule. « Hey, no one messes with our boys, got it? » Le ton maternel et possessif de Frances me fait sourire, je me souviens tout juste qu’elle et Bart sont ensemble. C’est avec un sourire sur les lèvres et toute pleine de bonne volonté que je lui demande, pour faire la conversation. « How long you and Bart have been together? » Sauf que ça ne fonctionne pas. Il y a un blanc, plutôt, puis les filles qui éclatent de rire – sans Dawn – alors que Leo s’exclame déjà, comme s’il avait loupé un truc. « Whaaaaaat? » On est en train de perdre Ginny qui va peut-être mourir de rire. À mes côtés, ma sœur rejoint le combat en riant et je sens que je fais une bourde. « Shit I forgot to tell you that. » EIJDEFEOKEO ELLE SAVAIT ? Si elle ne me donne pas toutes les infos, aussi ! Je lui fais les gros yeux, sentant mes joues se tinter sous l’embarras, alors que mon intervention devient sujet de plaisanterie. « Yeah, Fran’, how long you and Bart have been together?! » S’esclaffe Ginny, une frite menaçante tournée vers sa copine qui lève les yeux au ciel. « I don’t know, Gin’, how long you and Leo have been together? » J’arrive quand même à sourire devant l’échange. Ginny exagère un air outré et hoche la tête. « You’re disgusting. » Leo, qui commençait déjà à tirer une grimace d’être invoqué dans la conversation, intervient tout de même pour défendre son honneur. « Hey I’m sittin’ here! » Après, ça part en vrille. « Barbecue sauce on ya’- » « Shut. Up! Oh god! » On est tous en train de rire comme des débiles, maintenant, et je commence à en avoir mal aux abdos. On met un petit temps avant de reprendre notre calme, j’en oublierais presque l’embarras. « Anyway, yeah, we’re not dating. » Conclue Frances, d’une voix plus calme, en ma direction. Ginny continue quand même de glousser. « Yeah, I… Sorry for assuming. » La blonde hoche la tête. « Fuck that, it was worth the laugh! » Erreur pardonnée.

Le parking du lycée est déjà full lorsqu’on rejoint l’événement. Les gradins sont pas mal remplis aussi, le bourdonnement des conversations aussi pénible que rassurant lorsqu’on s’y habitue. Je me retrouve assise entre Leo et Ginny. L’excitation grandit, Leo s’occupe de nous faire un point sur les règles du foot pour nous les polonaises et c’est assez hilarant de voir la tête de Dawn dépitée de l’autre côté. Bon, j’imagine que ce n’est pas aujourd’hui que je vais comprendre toutes les subtilités de ce sport. Pas avec ses « y’see, my boy needs to run fast so another fuckward can score to get all the credit. », en tout cas. Il n’y a pas que les footballeurs qui s’affrontent ce soir, les cheers aussi. J’ai l’impression d’avoir une bataille Gryffondor vs Serpentard, en vue des couleurs exhibées sur le terrain. Leo et les copines sifflent tout ce qu’ils savent lorsque l’équipe adverse entre sur le terrain en premier. « Gosh, I hate those Lowell guys! » Ginny se marre à côté. « I thought you had a crush on their QB last year. » Leo lève les mains en l’air, excédé. « Yeah! Past tense! I got over it! And Frances had one too so shut up! » Ça me fait rire. Très bien, merci pour les petits potins. J’arrive à repérer Wiley parce que c’est l’un des plus petits dans les joueurs – ouais, ça me fume aussi – et je râle intérieurement en voyant que le nom de famille de Jaquin est Ramos. C’est définitif, il sera le numéro 707 jusqu’à la fin de l’année et notre histoire d’amour est vouée à l’échec. Le jeu débute, et il ne faut pas une minute pour que Bart ne soit à terre. J’en grimace de douleur pour lui. « Oooof, if I wanted to see someone getting hurt I’d watch wrestling! » Je râle. Non, parce qu’autant avant je m’en fichais un peu de la survie du gus, mais je m’y suis attachée finalement et je n’ai pas envie de faire mes devoirs toute seule. On va dire ça. « Mila, wrestling is fake. » Me reprend Leo, et je lève les yeux au ciel. « Leo, I don’t give a fuck. » On échange un regard et je me mets à sourire, il en fait autant. « Fair enough, but still. » Je comprends que notre équipe se fait un peu laminer sur les premières minutes de jeu. En même temps, quand on sait que quelques uns de nos joueurs manquent de sommeil… « We’re losing, right? » Je demande, à la mi-temps. Leo est en pleine danse de la chance, sur une musique… Douteuse, de la fanfare. « Yeah but I’m not worried. » Non, pardon, ok, en fait il est en pleine macarena – solo, sans honte, pas de soucis. On gigote pendant le temps de pause, Leo et Dawn échangent leur place et je me retrouve assise à côté de ma blonde préférée. Elle tente de m’expliquer comment on peut gagner, mais elle n’a pas l’air d’y croire, et j’avoue que je n’y comprends pas grand-chose non plus. Il n’empêche que je suis le mouvement, criant et huant en même temps que le lycée. « He’s up. » Me glisse Ginny quand je me couvre les yeux après la énième chute de Wiley – non mais, il va mourir c’est certain, c’est quoi ce sport ?! Les dernières minutes approchent et le lycée reprend l’avantage, ça perd toute concentration dans les gradins. Je comprends qu’on a gagné lorsque Leo me fait perdre quelques décibels d’audition au dernier coup de sifflet.

Yay sports!

On attend que les gradins se libèrent un peu, puis Leo mène la troupe jusqu’aux vestiaires pour attendre Bart. Il est tout plein d’énergie, d’un coup, et j’ai presque envie de le taquiner qu’il devrait se mettre au sport parce que ça lui va bien. On n’en est pas là, dans notre relation, alors je tiens ma langue. L’idée d’aller à la soirée est ramenée par Ginny, vite éludée parce qu’il n’y a que Frances qui a un moyen de transport et qu’elle ne compte pas s’y rendre. « But per tradition, we’ll have our own party on our way home. » Ils ont décidément beaucoup de shenanigans, le weed squad, on n’arrive pas à tirer les vers du nez pour celle-là mais je comprends que ça inclus des musiques douteuses. Les joueurs de Lowell sortent les premiers, et je jurerais quand même que le crush de Frances et Leo pour l’un d’eux est toujours d’actualité vu le silence qui les a pris le temps qu’il passe – pendant que Ginny se foutait de leur poire. Bart finit par débarquer, Leo parcourt les quelques pas qui les séparent avant d’aller fermer ses bras dans son dos, j’éclate de rire en voyant les pieds du footballeur décoller du sol. « MAH BOY! Y’were so good down there, you sick lil’ fucker. » Yeah, I’m pretty sure he’s faking the lack of confidence. Ou alors il a fumé sans que je m’en rende compte, c’est tout à fait possible. « Hey guys, wassup? » Enthousiasmes formulés en même temps, je dirais que globalement le mood est content. On prend naturellement le chemin du parking quand Bart me retient et je me retrouve à marcher à ses côtés. « Thanks again. They were damn good. » Je souris en attrapant la boîte qu’il me tend, notant le compliment au passage, essayant de ne pas penser à la manière dont il m’a déjà remercié ce matin. « My pleasure. I’m glad you survived. » J’exagère à peine, c’était mal barré cette affaire. « I won’t go to that party. I really need to sleep. I’m dead inside. » J’échappe un rire amusé, lève un sourcil dans un direction lorsque nos regards se croisent. « Yeah, no kiddin’! » L’échange dure encore quelques secondes, jusqu’à ce que je ne reporte mon attention devant moi, toujours en souriant. Je ne sais pas trop quoi lui dire, je crois que c’est requis de le complimenter sur le match… Seul problème étant que je n’y connais rien. « You played… Well, I think? You tend to get tackle a lot, I think I’m going to look out for another partner in history. You won’t last the year, Wiley. » C’est très encourageant, il n’y a pas à dire.

« Oh, shotgun! » S’écrit Ginny quand on arrive au parking, et ça sort un peu de nul part mais ça fait râler Leo. « Fuck no, you don’t get to call shotgun when you’re a tiny girl and we have to fit two dudes in a small car! » Ils se battent pour le placement dans la voiture, donc. C’est qu’on a gagné un grand gaillard en plus, et si pour venir Leo est monté à l’avant et on avait assez de place à l’arrière à trois, le deal a changé. L’attention se tourne vers Frances, c’est elle la patronne. Elle hausse les épaules. « Shotgun is shotgun. » Le calcul s’installe rapidement dans ma tête, alors que Dawn se retourne pour me regarder. « Shotgun for not sitting on anyone’s lap, please and thank you. » Elle pense vite, la bestiole. L’autre polonaise a l’air choquée. « What?! You can’t do that! » Je lève les mains en l’air, innocente. « Shotgun is shotgun! » Ça fait rire les autres, Dawn me fait un doigt d’honneur et je lève les yeux au ciel. Peut-être que je ris un peu trop lorsque le schéma se met en place. Frances et Ginny échangent un regard amusé en prenant place à l’avant, Bart est en train de mettre ses affaires dans le coffre et je file m’installer au milieu de la banquette arrière. Leo s’installe à ma gauche, la blonde zyeute avec envie la place libre à ma droite avant de me foudroyer du regard. J’en glousse. Bart vient s’asseoir, je suis un tantinet peu écrasée mais ma situation est correcte par rapport à Dawn qui finit par grimper à l’intérieur et manque de se cogner au plafond. Les joues de Leo sont cramoisies alors que Dawn est assise sur ses genoux, les siens touchants les miens, ses joues pas mieux non plus. Je me mords la lèvre inférieure pour ne pas me mettre à rire. Ce plan improvisé est absolument génial. « Dude come on, hold her or she’ll fall! » Je dis lorsque Frances démarre l’engin. « Fuck off Mila! » Siffle la blonde, mais Frances a à peine enclenché la marche arrière que Dawn glisse et Leo finit par fermer ses bras autour de sa taille. « We’re dropping you girls first. Hold on tight, King. » Taquine Frances et bon sang, je vais devoir lutter tout le voyage pour ne pas éclater de rire sinon ma sœur va me détester et me bouder tout le week-end. Je me tourne légèrement vers Bart, vers qui je relève la tête avant de me mettre à rire – fuck – parce que l’enquête avance finalement très bien.

Ginny essaie d’assassiner l’autoradio pour chercher une station convenable, le silence est pesant dans la partie arrière gauche du véhicule, à droite je crois que ça s’endort – et je n’ai pas très envie de vérifier parce que mine de rien, il y a une petite proximité par ici aussi et je préfère que Dawn soit sujette de moqueries plutôt que moi, ouais il n’y a pas de solidarité. On est à un feu rouge qui dure depuis une bonne minute déjà quand elle m’adresse la parole, en polonais. « I should have ride in the trunk, I hate you, this is so awkward we’ll never be able to talk to each other again. » Le son qui m’échappe est bruyant et terrifiant, mais je n’arrive pas à contenir mon hilarité et j’éclate de rire. Dawn vient me coller une main devant la bouche, je me débats et tourne la tête vers Bart pour lui échapper, incapable de m’arrêter de rire même lorsqu’elle me lâche. « What did she say?! » Demande Ginny, regardant curieusement par-dessus son épaule. Dawn me fait les gros yeux et je suis toujours en train de rire quand je réponds. « Nothing! She just prayed in Polish! » Je pense que je ne dupe personne, mais Frances accepte la réponse et se défend qu’elle est une excellente conductrice. Il me faut toute ma concentration pour ne pas me remettre à rire, fort heureusement on arrive rapidement après ça. Bart ouvre sa portière et descend de la voiture pour nous laisser passer, je fais exprès de m’attarder et profite d’être toujours au milieu pour aller embrasser une joue à chacune des demoiselles devant. « Thank you so much for tonight, it was a lot of fun. And thanks for the ride! » Dawn me pousse et j’ai à peine le temps d’entendre les réponses des demoiselles que je suis dehors. J’échappe un énième rire amusé quand je me retrouve face à Bart, et c’est seulement parce que je suis de bonne humeur et un poil euphorique que je vais brièvement le serrer dans mes bras pour lui dire au revoir. J’attends que Dawn soit sortie du véhicule pour me pencher, une seconde avant que Bart ne referme la portière. « Bye Leo! Sleep well, Wiley! » Ma sœur attrape ma mimine, prête à en découdre rentrer. « I hate you so muuuch! » Me revoilà partie en fou rire, que j’essaie de garder bas parce qu’il est tard et qu’au moins Piotr doit être couché. « You’ll thank me later. »

Je me lève de bonne heure et de bonne humeur, le lendemain matin. Petit-déj’ tranquille avant de jouer une petite heure avec Piotr et Dawn jusqu’à ce que la blonde ne file retrouver son binôme pour bosser. Elle aurait pu se rendre à un enterrement qu’elle aurait fait la même tête, tellement elle était dépitée à l’idée de retrouver Leo, et j’ai dû courir pour ne pas me prendre une pichenette parce que j’ai failli me moquer. L’ambiance est bien différente lorsque je me retrouve nez à nez avec l’essai d’histoire américaine. Bart est censé rédiger l’introduction et je me mets en tête d’attaquer la première partie, pour laquelle les arguments sont bien rangés et les références notées. Mais soit je n’arrive pas à me concentrer plus de cinq minutes, soit je ne trouve pas le bon vocabulaire et passe ma vie à chercher le mot que je cherche sur un traducteur en ligne, et c’est sans compter sur les fautes que je fais et qui m’agacent et m’obligent à relire tout ce que j’ai pu écrire. Il est onze heures quand j’ai enfin terminé le 1.1, et il fait à peine quinze lignes, c’est une horreur. J’échappe un immense soupir, me rendant bien compte que ma manière de travailler ne me convient pas. J’attrape mon portable, hésitant quelques secondes avant d’envoyer un message à Bart. [« Sooooo it seems that I have a hard time actually writing the essay? »] Quelle belle entrée en matière. Je ne sais pas dans quel état il est actuellement, entre sa nuit blanche et le match d’hier. Il est onze heures, tout de même, je me dis que niveau heure c’est assez safe pour lui envoyer un message si jamais je le réveille. [« Are you still on board to work together on this? »] Je pense que j’ai surtout besoin de savoir comment me lancer, et je pourrais demander de l’aide à Szymon ou Hanna mais autant qu’on se mette d’accord avec l’autre rédacteur du groupe. [« Today or tomorrow, whenever you want, keep it cool ;) »] En tout cas une chose est certaine : my texting game is LAME. Je sens mon rythme cardiaque grimper en flèche quand je vois qu’il me répond – ololo – et manquer plusieurs battements quand sa réponse est positive. J’observe l’écran de mon téléphone et les premiers messages échangés, poussant un bref soupir pour rassembler le courage de me lever de ma chaise et de laisser ma désastreuse tentative de travail derrière moi.

Je retrouve Piotr devant la console, il n’a pas bougé depuis tout à l’heure. Ah, il ne va pas aimer cet aprem quand on va gentiment lui remettre les pendules en place pour qu’il lâche l’écran… Je vais m’asseoir à côté de lui, attendant quelques secondes avant de passer mes bras autour de sa taille et de poser mon menton contre son épaule. Rares moments où il me laisse l’approcher comme ça, j’en profite. Il grandit, en ce moment, mon petit frère. Je sens qu’il va me dépasser, d’au moins une bonne tête d’ici la fin de sa puberté, et je le vis déjà mal. C’est mon petit frère, j’aimerais qu’il le reste. « Hey… I need to ask a friend from school to come over, to work on a project together. He won’t bother you and you won’t have to talk to him. Is that okay with you? » Je sais bien que la logique voudrait que je demande à nos parents en premier si je peux inviter quelqu’un, mais ce ne sont pas eux qui risquent d’être le plus dérangés à l’idée d’avoir un inconnu à la maison. Piotr a du mal à faire de nouvelles rencontres, en particulier lorsqu’il est dans un lieu où il est censé être en sécurité. Dehors, il n’a pas le choix. Dedans, c’est son domaine et personne n’a le droit d’y pénétrer sans son autorisation. « Yeah okay. » Il répond, au bout d’une bonne minute, l’air le plus nonchalant du monde. Je me mets à sourire et vais embrasser sa joue du bout des lèvres. « Cool. You’re the best brother I have. » Je le relâche alors qu’il râle déjà. « That’s easy, I’m the only brother you have. » Bah ouais, c’est facile, c’est bien tout le principe. Et Dawn, c’est ma sœur préférée. Je me lève du canapé, passe une main dans ses cheveux avant de quitter le salon, non sans l’emmerder : « The best! I’m telling you! ». Les parents sont dans la cuisine, lieu stratégique le plus proche de la réserve de café. Hanna tapote tranquillement sur son ordinateur, il me semble qu’elle travaille sur un script pour une pièce pour enfants en ce moment, et Szymon est en train de plisser les yeux avec passion sur un journal d’art. « Hi guys… Do you mind if I invite someone here to study? » Je les interromps, essayant d’adopter mon air le plus mignon possible avec un sourire sur les lèvres. Le polonais a l’air bien trop heureux, d’un coup. « You’re kidding? Dawn went to study at this Leo guy’s house and I have no one to bother! Bring it on. » Qu’il rajoute même, en anglais, et je lève les yeux au ciel alors qu’Hanna relève la tête de son ordinateur pour le réprimander du regard. « I’ll keep an eye on him, don’t worry, invite your friend. » Je souris à la blonde avant de ressortir mon portable pour envoyer un message à Bart. [« You can come to my house. »] Szymon décide quand même de me faire passer un interrogatoire (« C’est qui, oooooh un garçon, ah, et un footeux en plus ?! Incroyable, très bien, j’ai hâte de le rencontrer, ah et on garde la porte de ta chambre ouverte évidemment, attention je surveille ! » en résumé), je fais de mon mieux pour m’en extirper pour aller ranger là-dite chambre. Plus d’affaires qui traînent par terre, je fais aussi de la place sur le bureau de Dawn pour que Bart puisse s’y installer si besoin est.

Je sursaute lorsque j’entends la sonnette retentir, et me lève rapidement pour aller sprinter jusqu’à la porte, espérant qu’Hanna retienne effectivement Szymon d’aller ouvrir. « I’ve got iiiiiiit Szymon! » Je m’insurge, mais j’arrive la première malgré le raffut dans la cuisine et c’est avec un sourire sur les lèvres – pour la petite victoire – que j’ouvre la porte d’entrée. « Hey! » Mais il a à peine le temps d’entrer que son attention est déjà attirée par un truc plus grand que moi dans mon dos, le facepalm mental est là. « Greetings, Mr Wiley. » Greetings, sérieusement ? « Oh God. » Hanna arrive juste ensuite, mais elle se marre déjà alors que Szymon tend une mimine à l’encontre de Bart. « My name’s Szymon Jaroszewicz. I’m Mila’s father. » OH GOD. Je passe une main devant mon visage, véritablement embarrassée du comportement du polonais. Il apprécie beaucoup, beaucoup trop ça. « That is so unecessary. » À croire qu’avoir déjà une ado à charge n’était pas suffisant pour qu’il embrasse sa destinée d’être un père embarrassant. « I agree. Hi, I’m Hanna. » Intervient Hanna – merci merci mer- « Now come on, you can embarrass the kids later at lunch. Let them be for now! » -fuuuuuck! Les parents disparaissent en riant comme des enfants, et je ne serais pas mortifiée que je rirais sans doute avec eux. « Okay, so that happened. » Bon on va dire que c’est une petite revanche de jeudi, quoi que bien plus embarrassante de mon côté, arg. J’esquisse un pauvre sourire dans sa direction avant de lui faire signe de me suivre.

On passe devant le salon où Piotr est toujours collé devant la télé, et j’hésite un instant avant de m’arrêter dans le cadre de la porte. « Piotr, he’s here. » Je préviens mon petit frère. D’habitude, il grognerait un truc pour me dire qu’il a compris mais ne s’en formaliserait pas. Pas cette fois. Il met le jeu en pause et se lève pour venir jusqu’à nous, et c’est d’instinct que je vais poser une main sur le torse de Bart pour qu’il n’entame aucun geste. « Are you sure? » Je demande, les sourcils froncés, alors qu’il tend déjà sa petite tête brune vers le footballeur en évitant soigneusement son regard. « Yes, he’s your friend, right? » Mes lèvres s’étirent en un mince sourire. Il a décidé de faire des efforts. Je relève la tête vers Bart, et là c’est plus gênant. Il ne sait rien des manières de Piotr, ni de pourquoi il agit comme ça, et je vois bien qu’il a l’air un peu troublé. Ma main glisse pour venir se poser sur son épaule, pas tellement pour le rassurer lui mais plutôt pour me rassurer moi et mes instincts de protection envers mon petit frère. « You… Have to kiss his forehead… To say hello. » Piotr attend, toujours. C’est ce qu’on a mis en place, il y a quelques années, pour qu’il dise bonjour aux adultes et aux diverses connaissances qui tenaient tout le temps à lui faire – ou obtenir – un bisou de sa part sous prétexte que c’était un enfant. C’est resté, une fois que l’habitude est créée c’est assez difficile de s’en défaire. Mon cœur s’emballe un peu quand Bart se soumet à la demande, je relâche un mince soupir plein d’air que j’ignorais retenir dans mes poumons. Piotr retourne s’asseoir, ensuite et toujours sans nous regarder, non sans demander au passage. « Does he want to play video games with me? » Mon regard lâche mon petit frère pour se poser sur Bart, essayant de voir comment il se sent face à cette situation sans doute nouvelle et clairement très étrange pour lui. « Piotr we’ve got work to do. » Je réponds, mais c’est sans compter sur la tête buté assise sur le canapé. « Later. Ask him! » Je souffle. Je sens mes joues se réchauffer, en réalité mon corps entier, ça fait trop d’émotions et je n’avais pas prévu ce scénario-là pour le comportement de mini-Kowalski aujourd’hui. Je romps le contact avec Bart, m’appuyant un peu contre le mur, les bras croisés. « My brother would like to know if you want to play video games with him, after we’re done studying. » Et je pense que traducteur est une carrière que je peux déjà rayer de ma carte des possibilités : ça m’ennuie. J’attrape la main de Bart pour l’entraîner dans ma chambre une fois qu’on a répondu aux exigences de Piotr et je referme la porte derrière moi, ignorant complètement celles de Szymon. « I… » Je prends une grande inspiration, mon regard croisant celui du brun. « Am sorry for all that. » Je termine, un mince sourire désolé sur les lèvres. Même si je n’ai pas eu le temps de m’y préparer, à la venue de Bart, je n’aurais pas imaginé les choses ainsi et j’aurais peut-être dû mieux préparer le terrain – au moins de son côté, les polonais sont des cas désespérés.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

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≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptySam 25 Avr - 1:34

And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

Et vous avez gagné. Tu es tellement satisfait au fond de toi. Dommage que la fatigue t’empêche d’en profiter complètement. Mais c’est fait. Tu as vaincu la dissertation des enfers et vous avez remporté la victoire de la première rencontre de la saison contre ces connards de Lowell. Vous avez donc enfin eu votre revanche, même si vous ne les avez pas écrasés comme eux l’ont fait avec vous l’année dernière. Une grande majorité de l’équipe fait déjà un peu la fête sur les bancs du vestiaire, mais on va oublier ton implication et celle de tes trois autres potes, puisque vous êtes tous les quatre hors service. Tu finis par quitter l’assemblée, ton départ ne se fait pas remarquer lors de l’agitation qui risque encore de durer une bonne demi-heure encore. Ça ne fait rien, tu rattraperas ce que tu as manqué en regardant tes stories instagram demain matin. Ton sourire s’agrandit lorsque tu vois tes potes près de la sortie, rassemblés avec les Polonaises. La réaction de Leo te fait éclater de rire lorsqu’il parvient à te soulever du sol avec ses petits bras d’asticot, tu ne sais pas où est-ce qu’il range toute cette force, mais tu demeures persuadé qu’il aurait été un atout majeur dans l’équipe s’il avait eu un peu plus de volonté. « MAH BOY! Y’were so good down there, you sick lil’ fucker. » Lorsqu’il te repose ton sourire ne se décroche pas. « I’ll have a few bruses tomorrow but whatever they totally worth it. » Vous vous mettez en route vers le parking et tu retiens Mila pour lui rendre le contenant vide qu’elle t’a passé le matin même. « My pleasure. I’m glad you survived. » Tu souffles un rire en regardant le sol, tout en marchant à une allure plutôt lente. « Yeah, I’m surprised I did. » Puis tu ajoutes que tu vas rester calme ce soir, pas de soirée pour toi. Tu préfères aller tranquillement au plumard et faire une grasse matinée pour récupérer un peu d’énergie à la suite d’une journée entière bien chaotique. Vos regards se croisent et Mila étant toujours la même après quelques heures, elle te répond d’un sarcasme qui te fait hocher la tête. Avant d’arriver jusqu’à la voiture, la brune ajoute « You played… Well, I think? You tend to get tackle a lot, I think I’m going to look out for another partner in history. You won’t last the year, Wiley. » Tu siffles entre tes dents. « ‘Careful, your words look like death threats. » Au moment où Ginny propose un shotgun parce que vous êtes trop nombreux pour monter dans la voiture de Frances, tu aperçois tes parents au loin avec ta sœur. « Hey, wait for me. » Tu poses ton sac près de tes amis avant de courir en direction de la voiture de ton père qui t’accueille avec un grand sourire. C’est rare de le voir comme ça. « You were great, Bart. Congrats. » Tu le serres dans tes bras avant d’enchaîner avec ta mère et ta sœur qui, une fois libére, fait de grandes signes à l'attention de tes potes. « Thanks for coming. I’m glad you’re here tonight. » Adrian reporte son attention dans la direction dont tu viens. « It seems like you don’t need a ride home. Is Frances driving? » Tu acquiesces. « Yup. Don’t worry, no party this year. All I can think of is to lie in. » Plusieurs secondes après, tu te sépares d’eux pour retourner en trottinant auprès du weed squad. En prenant ton sac pour le fourrer dans le coffre, tu leur dis « Okay, I’m good, let’s go. » Lorsque tu arrives devant la portière encore ouverte pour monter, Dawn hésite. « Come on, Curie-Sklodowska, get inside. We won’t spent the night on it. » Et puis tu t’imagines que la blonde a perdu puisque ce n’est certainement pas toi qui ira t’asseoir sur les genoux de Leo. Tu t’assois à ton tour à côté de Mila et tu ne peux pas t’empêcher de retenir un petit ricanement en voyant l’embarras des deux qui pourtant fricotent depuis le début de la semaine. En tout cas, ils se prennent déjà des remarques qui n’aident en rien à le mettre plus à l’aise, en sachant que Leo doit rattraper Dawn au premier coup de frein. Tu t’agrippes à la poignée au-dessus de la porte pour laisser plus d’espace à Mila et tu adresses un sourire taquin à Leo. Les chamailleries entre les deux Polonaises te font juste trop rire et tu ne peux pas t’empêcher d’en rajouter une couche « Yeah… Don’t play with the merchandise. » Bart, le féminisme, c’est zéro. D’ailleurs tu te manges un coup de coude dans les côtes par Mila et ça te fait ricaner. « Eat me, asshole! » Tu te mords la lèvre. « Oh oh, straight to the point, I like it. » Elle se penche presque pour menacer de t’étrangler, mais se ravise pour éclater de rire. « You’re so annoying, man. » Tu souffles. « That’s why you love me, I know, I know. » Pendant le trajet, tu surprends le petit regard de Mila et vous devez certainement avoir la même expression puisque toi aussi, tu te retiens de rire encore. Petit retour en arrière à votre étude de leurs comportements d’il y a deux jours. L’enquête avance plus que bien.

Il ne te faut pas longtemps pour sombrer, toujours accroché à la poignée. Ta tête repose contre ton bras levé. Tu n’en peux plus, bercé par la voiture, c’est difficile de te retenir de t’endormir. L’agitation entre les filles te réveille, tu ouvres un œil avec un sourire lorsque Mila se tourne vers toi pour échapper aux tentatives d’assassinat de sa sœur. En moins de deux d’ailleurs, vous arrivez devant la maison des Polak. Tu regardes autour de toi en descendant pour laisser les filles sortir. Tu es venu skater dans le coin plusieurs fois, en sachant que la route qui passe devant leur maison mène tout droit à un resto rapide que tu as l’habitude de fréquenter. Les filles remercient tout le monde pour la soirée. Tu es surpris que la brune te serre dans ses bras et tu renforces votre étreinte pour refermer les tiens autour de ses épaules. « Bye Leo! Sleep well, Wiley! » Elles s’éloignent, tu ne peux pas décrocher ton sourire amusé alors que tu t’es rassis à ta place. « Sure I’ll! See ya! » Tu refermes ta portière et vous vous remettez en route. Forcément, le trajet dure à peine deux minutes et vous n’avez pas le temps de finir votre conversation que Frances s’arrête déjà devant chez toi. Elle tire le frein à main et se tourne vers toi. « What’s the deal with you two? » Tu hausses les sourcils, faussement surpris. « Who are ‘you two’? » Elle roule des yeux avec Ginny qui soupire en plus. « Please. It doesn’t work on us anymore. » Un nouveau rictus assumé se dessine, Leo en profite pour se venger. « Yeah, seriously. Tell us. You taunt me but you aren’t that innocent either. » Tu roules des yeux à ton tour en haussant les épaules, ton sourire s’élargit. « I won’t lie to you guys, I don’t care about what you may think. I like her. That’s all. We spend a lot of time together. But it’s only been five days. Chill! » Ça y est, ils sont fixés, mais avant de descendre, tu ajoutes. « Did you went to the New Taraval? » Tu savais que c’était un peu leur tradition avant les matchs. Ginny répond en première « Yeah, it was fun, we missed you! » Tu geins un ‘haaaaan’ pas du tout sincère avec une tête faussement mignonne et elle manque de te mettre une baffe, mais Frances l’en empêche en se retournant encore une fois brutalement. « OH! GUESS WHAT? Mila thought that you and I were together! » Tu arques un sourcil. « Wait, what? » Tu laisses un rire t’échapper pendant que tu t’exclames. « Together, together? » Elle hoche vivement la tête. « Yes, together, together. I guess… She has a crush on youuuu. » Tu roules encore des yeux en repoussant la portière. « Yeah right, okay. Enough gossips for tonight. Thanks for the ride, babe or whatever I should call you! » Ils ricanent pendant que tu récupères ton sac dans le coffre. Lorsque tu le refermes, tu lèves ton pouce pour que la conductrice remarque dans son retro qu’ils peuvent repartir. Pendant que la voiture s’éloigne, tu agites ta main en traversant la route pour rentrer chez toi.

Quand tu rentres chez toi, tes parents sont déjà là, prêts à lancer un film. Tu reçois une nouvelle invitation mais tu la déclines aussitôt en leur disant que tu as toujours envie de dormir. Tu as à peine le temps de te retrouver en sous-vêtement et de te glisser sous ta couverture que tu roupilles déjà et tu n’ouvres pas les yeux avant le lendemain matin, quand ton portable se met à vibrer. La lumière du jour baigne les murs de ta chambre et t’éblouit. Tu as dormi tellement longtemps que tu as l’impression d’être un légume. Tu te redresses sur un coude, te frottes les yeux avec ton autre main et lorsque tu te rallonges sur le dos, tu saisis ton téléphone pour regarder ce que tu as loupé. Il est plus de onze heures, tu as trois messages non lus. « Sooooo it seems that I have a hard time actually writing the essay? » Tu switch au suivant « Are you still on board to work together on this? » et le dernier. « Today or tomorrow, whenever you want, keep it cool ;) » Tu souris, pour toi seul en lui répondant. « Sorry, I just woke up. Today is fine. I’ll be ready around lunchtime is it tokay for you? » Tu t’empresses de filer à la douche, puis à la sortie, tu enfiles un jean noir, un t-shirt et par-dessus une chemise en flanelle. Tu embarques tes affaires avec ton laptop, ton skate et une fois arrivé au rez-de-chaussée, tu enfiles ta paire de vans. « Hi Mew-mew. Did you sleep well? » Tu appuies ta planche au mur avant de te joindre à eux à table. « Ready to go, so soon? You know, it’s Saturday. » Tu te serres une tasse de café et t’adosses au plan de travail, tu n’as pas envie de t’asseoir. « I know. I’m going at Mila’s, we’re still working on our History project. » Tes parents échangent un regard impressionné. Puis ta mère prend son petit air taquin caractéristique. « Is there something we should know? » Tu soupires alors que le sourire de Kohana – entrain de s’empiffrer, ne tromperait personne. « Nothing. She’s just my partner. She lives down the street. » Puis ton téléphone vibre encore dans ta poche arrière. « You can come to my house. » Tu le ranges et termines ta tasse. À l’origine, tu allais juste la chercher pour que vous alliez bosser tranquillement ailleurs, mais si vous pouvez squatter chez elle, c’est d’autant plus simple. « Okay, I’ve to go. See ya! » Tu prends tes affaires et sitôt les deux pieds sur le bitume, tu laisses tomber ta planche et pars sur tes roues en direction de la maison des Jaro-quelque chose.

Tu grimpes les quelques marches avant la porte d’entrée et après avoir sonné, tu entends de l’agitation derrière. Jusque là, tu pensais que la Polonaise était seule chez elle, voire en compagnie de Dawn à la limite, tu ne t’attendais pas du tout à ce que la quasi-totalité de sa famille soit là pour t’accueillir. La porte s’ouvre sur le visage de Mila. « Hey! » Tu déploies un sourire. « Hey. » Puis, ton regard est attiré derrière elle. Un type assez grand aux cheveux grisonnants, coiffés en arrière, une vraie gueule de porte bonheur. Il a carrément l’apparence d’une personne des pays de l’est et en plus, il est presque aussi grand que Leo. « Greetings, Mr Wiley. » Tell me again, what century is it? Tu ne peux pas te retenir d’hausser les sourcils. Ah ouais, ça a jasé sec parce qu’ils connaissent même ton nom de famille. « I… Hum… Hello…Sir? » La réaction de Mila te fait ricaner, tu ne comprends rien à cet accueil. Celui qui semble être le père de Mila tend sa main et tu la serres fermement. « My name’s Szymon Jaroszewicz. I’m Mila’s father. » Tu te pinces les lèvres en hochant lentement la tête, te risquant à jeter un petit coup d’œil vers Mila. « Got it. Hum… Nice to meet you, Sir. » Si tu prononces son nom, tu vas passer pour un gland, tu préfères éviter. Putain, c’est gênant. Tu ne peux pas juste entrer ? On verra pour remplir les formalités plus tard à la limite, ça presse pas la minute. « That is so unecessary. » Ah oui, c’est clairement la traduction de ta pensée, tu ne sais plus où te mettre du coup. Tu hésites même à lui demander s’il préfère que tu rentres chez toi. Tu te serais bien passé de l’accueil. C’est une voix assez douce et apaisante qui s’ajoute à la conversation embarrassante. « I agree. Hi, I’m Hanna. » Thank you, whoever you are. « Hi! » Tu lèves la main qui a servi à serrer celle de Szymon pour saluer la personne qui est certainement la mère de Mila. Une femme blonde avec un sourire attendrissant, plus petite que Mila mais probablement aussi grande que Dawn. « Now come on, you can embarrass the kids later at lunch. Let them be for now! » Okay, on peut oublier la partie attendrissante, c’était juste un leurre. Les deux adultes s’en vont en riant et lorsqu’ils ont disparu dans une autre pièce, Mila ajoute. « Okay, so that happened. » Tu ricanes. « Yeah, it’s not a big deal. I’ve seen worse. » Puis, lorsqu’elle te fait signe d’entrer, tu la suis à l’intérieur.

Curieux, tu observes l’aménagement de la maison, sa décoration. Lorsque vous mettez un pied dans le salon, tu en prends plein les yeux. Les Polonais ont vraiment du goût. Tout a été choisi avec style. Les grandes affiches de films encadrées, les miroirs avec des dorures, la peinture bleue canard, les bibliothèques remplies de livres… Mila commence à parler Polonais et à partir de ce moment là, tu es complètement largué. Tes yeux sont attirés par l’écran de télévision et tu reconnais le mode de jeu de Red Dead Redemption. Une petite tête brune à bouclettes apparaît, puis le concerné se lève. Tu n’as pas besoin d’un bac +10 pour capter qu’il s’agit de Piotr, le dernier de la fratrie. Tu allais dire quelque chose, mais la Polonaise pose une main sur ton torse prononce à nouveau quelques mots dans sa langue d’origine. Le plus petit se tient devant toi, tu as la bouche légèrement entrouverte, tu ne sais pas quoi dire. Il dit quelque chose que tu ne comprends pas. Il a une voix calme et légèrement monocorde. Tu ne sais pas trop si tu dois tendre ta main pour qu’il la serre ou… Tu tournes la tête vers Mila, l’air interrogateur. « You… Have to kiss his forehead… To say hello. » Tu reportes ton attention sur le plus jeune. Ça fait un peu tilt dans ta tête, Piotr est un enfant différent. « Oh… Okay. » Tu t’imagines qu’il ne vaut mieux pas que tu fasses autre chose, alors tu te plies à la coutume et poses tes lèvres sur son front. Une fois que c’est fait, le plus jeune se détourne pour se renfoncer dans le canapé et reprendre sa partie. Un bref échange se fait entre les deux Polonais, forcément, tu ne comprends toujours rien, tu as toujours la même expression lorsque Mila te regarde brièvement. Un mince sourire se dessine sur ton visage parce que la brune rougit légèrement. Fuck’s sake, she’s so cute. Elle détourne les yeux, probablement légèrement honteuse et s’appuie contre le mur en croisant les bras. « My brother would like to know if you want to play video games with him, after we’re done studying. » Ton sourire s’élargit, tu reportes ton attention sur Piotr que tu ne vois presque pas, seul le dessus de sa tête dépasse du canapé. « Absolutely, with pleasure. » Quelques secondes passent sans que tu n’obtiennes de réponse, puis Mila s’empare de ta main pour te guider jusqu’à sa chambre. Ton skate à la main, ton sac sur l’épaule, tu entres en premier dans la chambre. Tu appuies ta board au mur en détaillant la pièce du regard, comme tu l’as fait en entrant dans la maison. Dos à elle, la brune parle en première. « I… » Tu passes ta main sur une commode où sont alignées quelques figurines. Tu ne touches à rien. « Am sorry for all that. »  Ton sourire s’agrandit. Tu laisses glisser ton sac sur ton bras et le poses au pied de l’un des deux lits. « For what? » Ton rictus se transforme en sourire en coin et tu lui adresses un clin d’œil, signe que tu as compris ce qu’elle veut dire, mais que pour toi, il n’y a aucun problème. Tu détournes ton regard pour observer davantage la tanière des deux Polonaises. Elles ont du goût, aussi. « So hum… How is it?  I mean, to share your den with your sister? » Lorsque tu as terminé ton tour, tu t’assois pour t’adosser au pied du lit. Lorsque Mila se retrouve à ton niveau, tu la regardes un peu en silence avant de penser à faire un premier geste. Ça pourrait être étrange, mais plus le temps passe et plus tu la trouves jolie. « I… I didn’t had time to work on the essay since wednesday. But it’s okay, we can manage this together. » En parlant, tu attrapes ton sac pour en sortir ton laptop, puis le dossier qui contient vos recherches et les bouquins que tu as emprunté à ton père. Tu ouvres ton ordi qui s’allume sur un écran de veille de fonds marins avec un plongeur au milieu, formant un cercle avec son pouce et son index, les autres doigts relevés. Tu n’y fais pas attention, le temps de saisir les feuilles de Mila et de les lire ou relire. Tu sors un stylo et tu relèves la tête le temps de lui demander « May I? » L’air de lui demander la permission pour écrire sur ses copies. Tu corriges quelques fautes, rayes quelques tournures de phrases pour les réécrire en dessous. « We could flesh this paragraph out, with something I wrote on wednesday. » Tu lui tends la feuille volante avant de reprendre. « Meanwhile I’ll write the introduction. It should be done in an hour. » Tu déverrouilles ton ordinateur avec ton emprunte digitale et recherches les fichiers que tu as rangés pour t’aider en parallèle.

« Okay, I think it’s done. Wanna take a look at it? » Tu te pinces les lèvres et tournes ton laptop vers la brune. Après un bref silence à la contempler, tu reprends « Thanks for coming yesterday. I hope you liked watching our first game. » Tu relèves les yeux avec un nouveau rictus. Puis, ça tape à la porte. Une tête blonde aux cheveux mi-longs passe dans l’entrebâillure. Tu reportes ton attention sur Hanna. « Do you want to have lunch with us, Bart ? Unless you aren’t hungry. » Tu acquiesces après avoir cherché d’abord l’approbation de Mila. « Sure thing! » La mère te sourit et poursuit. « It’s ready. » Tu te prépare à te lever lorsque la mère Jaros ajoute « Have you already eaten Polish food? » Tu laisses un petit rire t’échapper. « If I answer ‘yes’ I’ll be such a terrible liar. » Hanna souffle un rire. Accompagné de Mila, vous sortez de sa chambre pour vous rendre à la cuisine. Szymon termine de mettre la table et te désigne une place à côté de lui. Tu ne peux pas retenir un rire nerveux, et ça continue le bullying du père protecteur. « So we made an Obwarzanek, Pierogi and we’ll have Naleśnik for desert. » À tes souhaits. Tu souffles en passant une main distraite dans tes cheveux. Ta partenaire n’a pas suivi, elle doit certainement être entrain de chercher Piotr. « Alright hum… What is what? » Tu t’assois doucement, forçant un sourire gêné. Hanna ricane. « Obwarzanek is like bread. Pierogi are like raviolis filled with cabbage and  Naleśnik are the equivalent of pancakes. » Szymon fait semblant de râler, il s’est assis pendant les explications. « Arrrh! You shouldn’t have told him, let his palate figure things out. » Tu plisses les yeux lorsque ton regard se pose sur lui et il ne peut pas se retenir de rire en voyant ton expression. « I’m kidding, Bart. It’s okay. What do you usually eat at home? » Tu commences à répondre dans un soupire. « Well… » Mila arrive pour s’installer à table avec son petit frère. « We’re not the biggest fans of American food, actually. Hum… Most of the time, we eat Southwestern or Middle-Eastern food. » Il te tend le pain en forme d’anneau dont tu es absolument incapable de prononcer le nom. Tu te sers un morceau, puis le passe à Mila. Tu as retenu le  nom des Pierogi et t’en sers quelques uns. « You aren’t from California, right? » Tu hoches la tête. « No, I’m from Las Cruces, New Mexico. » Hanna t’écoute parler et poursuit. « And you speak other languages? » Tu acquiesces. « Yes, I speak Spanish fluently and a bit of Arabic and Zuni dialect. But I still have a lot to learn with these two. » Ils ont l’air tous les deux assez interrogateurs mais n’osent probablement pas te demander ce que l’arabe et les zunis font là-dedans. « My father comes from a Pueblo tribe and my mother lived in Aleppo until she turned nineteen. » Et là, ils ont tout compris, ils acquiescent tous les deux. Tu regardes Mila avec un sourire, puis tu te pinces les lèvres en reportant ton attention sur ton assiette. Vous commencez à manger tranquillement, la brune s’occupe un peu de Piotr pendant que les parents échangent quelques mots. « So, do you like Polish food? » Tu hoches la tête. « It’s disgusting. » Szymon cligne plusieurs fois des yeux. « I’m joking, it’s delicious. » Il relève la tête vers le plafond et hoche la tête, t’as réussi à le rouler et tu remarques le petit sourire amusé qui se dessine. Hanna se perd dans un fou rire qu’elle a du mal à calmer en voyant la réaction de son mari. Elle se moque ouvertement de lui. Lorsque la blonde se calme, tu ajoutes en ricanant parce que son rire est trop communicatif. « Who usually cooks? » La mère se calme et répond en première « Both of us. Sometimes we have some ideas and the one who is the most motivated does it. » Fair enough. Ils ont l’air heureux, les Polonais. L’atmosphère est légère quand on sait comment deal avec Szymon, surtout en retournant son propre humour contre lui. Heureusement que tu as de l’entraînement avec Kohana qui se plairait bien sous ce toit. « What about you? Is it your father or your mother? » Tu hausses les épaules. « It depends. They’re both very busy. » Puis Szymon enchaîne. « Where do they work? » Tu termines ta dernière bouchée avant de répondre. « They’re both history teachers at the University. » Szymon pousse alors une longue onomatopée avant de poursuivre. « Holy… I think I know why your name rings a bell now. » Puis il se lève pour aller dans une autre pièce sans rien dire. Tu reportes ton attention sur toutes les têtes, te demandant ce qui lui prend, puis il revient avec un dossier relié. « Is your father Adrian Wiley? » Tu acquiesces. Il ricane. « Funny. I’m going to work with him in a few weeks. The museum has strong relations with the Uni and they asked your father to study a Latine collection with me. » Tu passes tes deux mains dans tes cheveux en t’appuyant contre le dossier de ta chaise, un petit rictus au creux des lèvres. « It’s a small world, yeah. » T’es un peu stun par le hasard, tu portes un regard étonné sur Mila. Puis, Hanna se lève en vous annonçant qu’elle apporte le dessert.

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

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≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptySam 25 Avr - 21:01

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
« I… Hum… Hello…Sir? » On est mal ? On est super mal, même. Je maudis un peu Dawn de ne pas avoir invité Leo à la maison, en même temps si elle savait le comportement qu’allait adopter son père… Non, je comprends pourquoi, finalement. Elle aurait pu me prévenir, quand même. Ça m’éviterait un petit saut dans les siècles précédents, j’ai l’impression qu’on est à deux doigts de venir demander la permission de me courtiser ou une connerie dans l’genre. Send help. J’échappe malgré moi un gloussement moqueur lorsque Bart ne s’essaye pas à prononcer le nom de Szymon et répète un Sir, Hanna intervient pour se présenter à son tour et ramener son mari dans la cuisine avec la promesse de nous embêter plus tard. Oy that’s fucking great. Je grimace un peu mon mécontentement en essayant de commenter ce qu’il vient de se passer, mais à part un embarras total… « Yeah, it’s not a big deal. I’ve seen worse. » Eh. J’échappe un souffle de rire. « Keeping it cool, Wiley. » Je me retiens de le taquiner tout de suite, je pense que la simple rencontre avec le polonais était un petit choc en soit. On avance dans le couloir et je m’arrête devant le salon pour prévenir Piotr que l’inconnu est arrivé, sauf que mon petit frère n’a pas rangé Bart dans la catégorie ‘inconnu’ mais ‘ami de Mila’ et il se lève pour venir le saluer. Ou plutôt être salué, ça fonctionne mieux dans ce sens là à vrai dire… Après m’être assurée qu’il était vraiment sûr de bien vouloir se laisser approcher, c’est maintenant à Bart qu’il faut expliquer ce qu’il se passe. Je suis un peu gênée, je pense que j’ai trop pris l’habitude que la particularité de Piotr soit connue et là, Bart est carrément pris au dépourvu. Je le guide assez maladroitement, consciente que les étreintes physiques ne sont pas si répandues que ça dans la culture américaine, gardant une main sur son épaule au cas où. Tout se passe bien, finalement, Piotr retourne s’asseoir en demandant si Bart voudra jouer avec lui plus tard. Je m'hasarde à la traduction, loupe presque le sourire bienveillant de mon camarade de classe – pas de soucis, il a été intercepté avec un emballement de cœur, tout roule. « Absolutely, with pleasure. » Il finit par répondre, attention tournée au salon et dans le doute, je rajoute « He said yes. » pour que Piotr comprenne. Les secondes qui défilent mais pas de réponse, comportement typique chez le petit frère, je retiens de justesse un roulement de yeux et entraîne Bart dans ma chambre.

Le footballeur est en mode observation et je le laisse faire, profitant des quelques secondes pour me reprendre avant de m’excuser pour les quelques minutes précédentes. Bart sourit alors qu’il commence à s’installer. « For what? » Je réprime la grimace qui menace de s’échapper et laisse mes lèvres s’étirer avec plus de confidence. He’s sweet, de prétendre qu’il n’y a rien de mal alors qu’on est déjà à deux pas de la norme. « Besides the total embarrassment from my parents? » Je réponds sur un ton amusé, quoi qu’un peu bas au cas où que des oreilles traînent, avant de me mettre en mouvement pour attraper mes affaires de travail. Je prends une courte inspiration, avant d’éclaircir le problème ‘petit frère’. « Piotr… He is autistic. He usually avoids meeting new people… I didn’t think he’d want to say hello. » J’ai toujours préféré nommer les choses comme elles sont, ça évite de tourner autour du pot et de se questionner. Ça explique peut-être mon départ précipité de mercredi, du coup, et comme ça risque d’arriver à nouveau à l’avenir… Autant qu’il sache. « So hum… How is it? I mean, to share your den with your sister? » Petit affolement au début de sa question, je lâche un léger rire surpris sur la fin. « It’s quite alright, I’m used of sharing… I actually upgraded from, urh, my previous room. » Bon, techniquement, ma dernière chambre était plutôt le canapé d’un de mes amis. Mais même chez les Kowalski, ma chambre était bien plus petite et étroite, celle de Piotr pas forcément mieux, et il arrivait souvent qu’on partage ou change de chambre selon les lubies du moment du petit alors… Non, vraiment, c’est le grand luxe maintenant. La chambre est assez spacieuse pour doubler toutes les fournitures et avoir encore de la liberté de mouvement – testée par une dance party un peu trop wild où Dawn a assassiné sa lampe de bureau avec un geste trop brusque. J’esquisse un sourire en allant m’asseoir à côté de Bart – contre mon lit, good job Sir. « I… I didn’t had time to work on the essay since wednesday. But it’s okay, we can manage this together. » Je hoche la tête, attrapant mes affaires pendant qu’il sort les siennes. « It’s fine. I haven’t done much since finishing the plan. » J’ai commencé à rédiger sur le document que je lui ai envoyé, mais j’effaçais tout au bout de trois minutes passées sur la même phrase donc j’ai fini par écrire à l’ancienne, sur papier. « I tried to write this morning, but I… Have troubles concentrating, and I can’t find the right words, and it’s probably bad. » J’essaie de ne pas avoir l’œil trop curieux devant l’écran de son ordinateur, il n’y a rien à regarder chez moi c’est l’écran de base, Bart attrape mes feuilles et je me contente de hocher la tête lorsqu’il me demande s’il peut gribouiller dessus. J’ai le nez un peu froncé lorsque je le vois corriger des fautes – putaaaain il y en a encooore – et j’essaie de ne pas être trop mortifiée de le voir écrire des bouts de phrases en plus. « We could flesh this paragraph out, with something I wrote on wednesday. » Je fronce les sourcils, relève le regard sur son visage pour essayer de comprendre ce qu’il veut dire. « That means…? » Petit problème de vocabulaire, Mr Wiley. Mon palpitant s’emballe qu’il soit en train de me dire que mon travail est si nul qu’on va le remplacer par le sien, et même si ce n’est pas totalement ça il y a au moins un début d’idée. Sans que ça me surprenne, non plus. J’échappe un soupir, attrapant son bout de feuille. « Meanwhile I’ll write the introduction. It should be done in an hour. » Quand il faut y aller…

On s’y met, donc. Je recopie au propre mon paragraphe corrigé, avant de chercher à l’améliorer avec ses recherches. À côté, ça tape tape tape, j’essaie de ne pas trop le déconcentrer mais l’interromps de temps en temps pour du vocabulaire. Comment tu dis 'j’ai envie de faire ce devoir en polonais et basta' ?! Je termine avant lui et me penche légèrement pour observer un peu son écran, finis par me décider pour commencer le diaporama – c’est tout un art, ça prend du temps, même quand on n’a pas le contenu. « Okay, I think it’s done. Wanna take a look at it? » Ça fait même pas une heure. « Yes! » En vérité, je lui fais confiance hein, mais je n’ai pas envie de passer pour la demoiselle qui ne fait rien dans le groupe. Je pousse mon ordinateur pour pouvoir me pencher vers le sien, les sourcils froncés et les yeux plissés – ah la vieillesse et les écrans. Si je tire la moue à la fin, c’est juste parce que je n’ai rien à redire. « It’s awesome. » Ça sera pas le cas de mon côté, et il me faut un auto-sermon mental pour que je me souvienne que c’est normal et que je ne dois pas complexer parce que ça ne m’aidera pas. Je me redresse contre le lit, prête à lui demander s’il veut échanger, mais il me prend de court pour changer complètement le sujet. « Thanks for coming yesterday. I hope you liked watching our first game. » Mon regard croise le sien et je finis par sourire doucement.  « I had my hands on my eyes most of the time and I’m pretty sure I understood nothing so I don’t know if I really watched it but yeah, it’s been fun. » Autant les morts à l’écran ne me dérangent pas trop – selon degré de violences et effets spéciaux – autant je n’ai pas spécialement envie d’être témoin de ça dans la vraie vie. « I mostly liked hanging out with your friends. » Je me rends compte que maintenant que je n’ai même pas pensé à lui demander comment il allait, et je secoue la tête comme pour me remettre les idées en place. « How are you, by the way? » Entre son insomnie espagnole et le match d’hier et ses nombreuses chutes, Bart a souffert ces dernières 48 heures. « Did I wake you up? » Je rajoute, sourcils froncés, parce que je ne me suis peut-être pas assez inquiétée avant de lui envoyer un message. Je suis prête à lui dire qu’on aurait pu travailler plus tard, quand même, quand Hanna vient frapper à la porte. L’odeur qui s’échappe du couloir réveille ma faim, j’échappe un soupir content. Je hoche vivement la tête lorsque Bart me regarde, t’inquiète paupiette j’accepte de partager mon pain. J’enregistre mon document avant d’abandonner toutes mes affaires au sol, m’étire avec un sourire sur les lèvres en entendant Bart avouer qu’il n’a pas encore eu l’occasion de goûter à de la nourriture polonaise. « It’s nothing wild, don’t worry. » Si jamais, on a plusieurs restes au frigo de nourriture plus commune.

Je laisse Bart suivre Hanna dans la cuisine et file au salon pour retrouver Piotr, toujours sur son jeu. Je m’assieds sur l’accoudoir et tends une main pour aller brouiller sa vision, il râle et je me mets à sourire. « We’re going to eat… Do you want to sit with us? » Il arrive souvent que Piotr mange seul, dans une pièce à côté. C’était même la norme, chez les Kowalski, parce que ses manières agaçaient souvent nos parents – l’exception était les dimanches, jour du Seigneur, pas question de créer des divisions ce jour-là. Depuis que les Jaroszewicz nous ont pris sous leur aile, Piotr redécouvre les joies de manger à table, en compagnie d’autres humains. Il lui arrive encore d’avoir besoin de cette solitude, mais c’est bien moins fréquent. Je demande pour ce midi, tout de même, parce que les règles du jeu changent un peu. « Yeah I’m coming. » J’esquisse un sourire alors qu’il enregistre sa partie. « Are you sure? We’re probably going to speak English… » Il râle quand on parle en anglais entre nous, habitude prise surtout pour m’aider à m’améliorer et sensibiliser son oreille parce qu’il faut bien qu’il s’y mette. Il pousse un soupir, va éteindre la console et la télévision sans me regarder. « I can handle it. » Je ris un semblant d’encouragement, vraiment contente de le voir faire des efforts. Je passe un bras autour de ses épaules et on file vers la cuisine, où j’entends les parents faire un petit cours de cuisine à Bart. Le pauvre, j’aurais peut-être dû l’embarquer avec moi. « I forgot to ask. What is your friend’s name? » Demande le brun en chuchotant, après un regard de côté à l’invité, alors qu’on se lave rapidement les mains. « It’s Bart. » Je lui réponds, un sourire sur les lèvres et le ton de la confidence. Son visage s’illumine, et je sens la connerie arriver. « Simpson? » Jeozjoe NO. Je jette un coup d’œil derrière nous pour voir si Bart a entendu, non sans retenir un rire au passage. « Shut it. » On s’installe à table, je prends place en face de mon camarade qui est en train de subir un interrogatoire, alors qu’il dit qu’il n’est pas habitué à manger américain chez lui. Je m’occupe de servir Piotr pour éviter qu’il ne doive partager son espace personnel avec Bart, assis à sa droite, et pour faire attention à ce que tout soit en ordre – les couverts de mon côté, le pain dans le bon sens, le logo de sa canette de soda tourné vers lui. J’écoute avec un sourire poli les trois autres discuter, sans intervenir. Mes parents sont bien meilleurs que moi au jeu du ‘faisons connaissance’, je devrais peut-être prendre des notes. « Yes, I speak Spanish fluently and a bit of Arabic and Zuni dialect. But I still have a lot to learn with these two. » Je hausse les sourcils, surprise parce que bon sang, ça fait beaucoup quand même. « My father comes from a Pueblo tribe and my mother lived in Aleppo until she turned nineteen. » Et là, on s’engage dans un sujet sensible – d’autant plus que je n’avais pas l’information sur sa mère mais ça aussi, c’est lourd. J’échange un regard avec Bart à qui j’essaie de sourire, un poil désolée, avant de détourner un peu l’attention de sa personne. « Hey I thought we were having lunch, easy on the questions, yeah? » Szymon hausse les épaules, faussement innocent. « Why, do you want to ask them? » Je lève les yeux au ciel, non sans sourire mon ennui. « No I want to eat peacefully. »

And so we eat peacefully, jusqu’à ce que Szymon ne décide de poser une question piège – comme s’il avait vraiment le luxe de répondre non, Bart. « It’s disgusting. » WHAT? Il cherche à déclencher une nouvelle guerre, ou quoi ? Mon regard croise l’air presque outré de Szymon et je me mords la lèvre pour ne pas éclater de rire. Please tell you’re joking, please please please… « I’m joking, it’s delicious. » Je lâche le rire que je retenais, Hanna part dans un fou rire et même Piotr siffle d’amusement alors que Szymon prétend être vexé de l’amusement fait à ses dépens. Bravo Mr Wiley, vous venez de gagner l’adoration de la famille. Il décide de relancer les hostilités en demandant qui cuisine, et je suis bien obligée de me racler la gorge à la réponse d’Hanna. « Aherm, hi, remember me? » Elle lève les yeux au ciel mais continue de rire. « Making pasta isn’t cooking, Mila. » Je hausse les sourcils, adoptant le même que Szymon est un peu plus tôt. « Well then, feel free to skip the meal next time. » On a la susceptibilité facile, par ici, oui c’est vrai. La question est retournée à Bart, qui confie que ses parents sont plutôt occupés – ça se termine en épiphanie du côté de Szymon. Piotr me demande pourquoi il a quitté la table et je lui réponds ce que je crois comprendre, que Szymon connaît peut-être les parents de Bart mais qu’on est sûr de rien. « Is your father Adrian Wiley? » Ah si, on est sûr, finalement. Les deux vont être amenés à travailler ensemble dans les semaines à venir. Je ne sais pas ce que ça annonce, mais je crains déjà le pire. « It’s a small world, yeah. » Bart a l’air tout étonné, et je hausse les épaules lorsque nos regards se croisent – eh, c’est pas de ma faute. « Don’t look at me, we can’t be friends anymore. » Hanna file chercher le dessert et Szymon regagne sa place, laissant traîner son dossier sur un plan de travail. « Why is that? » Je plisse les yeux, cherchant la meilleure manière d’expliquer le cheminement de mes pensées. « Because if I’m friend with Bart and you’re friend with his dad, then you’re going to want to hang out more and I can’t take that much embarrassment coming from you, Szymon. » Et aussi, notre table à manger est bien trop petite pour inviter la famille de Bart à manger. Dommage. « Oh, I’m embarrassing you, now? » Je lève les yeux au ciel, chasse mon sourire pour me redresser sur ma chaise et tenter ma meilleure imitation. « Greetings, Mr Wiley. » Szymon lâche un petit rire – he gets the idea.

Hanna revient avec un léger rire également, Piotr voit le reste du repas et tire la tête. « I don’t want that, can I leave? » Qu’il demande, à personne en particulier. J’échange un regard avec les parents, Hanna lui donne l’autorisation de quitter le repas. « No video games, you've got homeworks! » Il grognasse, reste debout à mes côtés tout en étant tourné vers Bart. « 4 hours, video games? » L’anglais bancal, comme on l’aime. Je fronce légèrement les sourcils, essayant de décrypter la demande. « You want to play video games at 4? » Piotr acquiesce. Je me penche pour regarder l’horloge de la cuisine – il est une heure. « Do you think we’ll be done working by 4? » Je demande à Bart, essayant d’éclaircir le dialogue qu’il ne comprend sans doute qu’à moitié au passage. Honnêtement, je doute un peu que ce soit possible – on n’a pas encore corrigé une nouvelle fois le peu que j’ai rédigé, et j’avais de quoi m’aider. Après, il nous reste deux semaines de travail, on peut bien faire une pause ou terminer plus tard. On part sur un oui, mais je précise quand même à Piotr que ce n’est pas sûr. Il se penche pour que je lui embrasse le front et file en direction de sa chambre ensuite. « I think he likes you. » Je glisse à Bart quand mon regard croise le sien à nouveau, un sourire sincère sur les lèvres. Clairement, il ignore la chance qu’il a d’avoir la totale de la part de Piotr aujourd’hui : le bonjour, le repas, l’invitation à jouer plus tard.

« So what are you guys working on? » Demande Hanna en coupant le gâteau de pancakes amélioré. « The US declaration and Thomas Jefferson. » Le ton est aussi morose qu’une semaine de pluie, Hanna ne se démonte quand même pas. « Is it fun? » Je veux bien entendre que chacun a sa définition de chose amusante, mais… Je plisse légèrement du nez, regarde brièvement Bart pour savoir s’il ne va pas m’assassiner si je râle sur ce sujet, avant de répondre de manière détournée. « It was more fun in Hamilton. » Ma spécialité. « It would have been fun if you had chosen homeschooling. You’ve always liked when I told you stories. » Diantre, il a vraiment enfilé sa cape de père aujourd’hui. Mon estomac se sert légèrement et je souris, un poil attendrie. « Yeah, when I was 5. But if you want to make your dragon voice for Jefferson’s quotes for our oral presentation, I’m all in. » Ça fera sans doute trop de technologie pour nos camarades coincés avec les feuilles cartonnées, par contre. Et je sens que j’ai lancé une idée plus grande que moi, parce qu’il fronce les sourcils l’air d’envisager sérieusement la chose. Hanna vient à la rescousse, encore. « Mila would probably be bored with homeschooling. » Débattable, si l’école à la maison implique moins de devoirs… « Yeah it seems you've fit in. » Continue Szymon et finalement c’était peut-être à sa rescousse à lui qu’elle venait, Hanna. Je plisse le nez, pas si fan de l’attention qui m’est accordée. C’était mieux quand c’était Bart. « I just had a bad start. » Je veux bien le reconnaître, maintenant. « She came home all bloody, almost gave me a heart attack. » La blonde se tourne vers Bart et ma grimace s’agrandit juste un peu plus. C’est gentil de sa part de taire les pleurnichements, déjà, mais pour le reste… Il est au courant. Je ne l’avais pas mentionné dans mon histoire, principalement parce que je n’avais pas envie d’affronter d’éventuelles remontrances parce que ça ne se fait peut-être pas d’appeler des gens Asshole dès le premier jour. « To be fair, I was pushed twice. » Avant que ça ne s’emballe en un ‘non mais c’est chouette tu ais des copains maintenant !’, je détourne la conversation sur les compétitions d’athlétisme à venir avant d’achever le repas rapidement.

Hanna nous dit de filer alors que je commence à empiler les assiettes, et j’hésite exactement deux secondes avant d’obéir. « Door open this time! » Me rappelle-t-il à l’ordre alors qu’on est déjà dans le couloir. « Oh come on! » Je réponds, en levant les yeux au ciel mais en faisant bien attention à laisser la porte ouverte d’une trentaine de centimètres. Je lâche un grognement pas très glorieux quand je vois nos ordinateurs, ses bouquins et les feuilles volantes près de mon lit – c’est finalement sur ce dernier où je vais m’échouer. J’attrape mon oreiller sans céder à l’envie d’y poser ma tête et de retrouver la familiarité de mon lit, je le pose contre le mur pour pouvoir m’asseoir à peu près confortablement. Je tapote la place devant moi ensuite pour que Bart y vienne, laissant un peu de côté le travail à faire. « So I feel like I’ve learned more about you in one lunch that in five days. » Surprise surprise : je ne suis pas très douée pour me faire des amis. J’ai quand même un sourire amusé sur les lèvres alors que mon regard se perd dans le sien et que j’en profite pour l’observer plus en détails. Il a toujours des cernes et il a un peu l’air fatigué, mais je crains que ce soit le lot commun de toute personne âgée de plus que quatorze ans ça, ses prunelles brunes sont follement chaleureuses et son coiffé-décoiffé est un peu de travers avec un magnifique épi qui sort de nul part. « Thank you for being cool with my family. » Mes lèvres s’étirent un peu plus, je vais doucement tapoter son genou du bout des doigts mais me reprends rapidement. Wtf are you doing asshat, don’t touch him. J’oubliais l’espace d’un instant la distance de sécurité fille/garçon, et semi-inconnus, oups. « Can I ask more questions? » Je suis capable de tout pour procrastiner, au moins le temps de digérer un peu. Ça évitera que je m’endorme. J’attends son accord avant de plisser les yeux, visage tourné vers le plafond pour réfléchir et commencer. « First, let me do a Smith but: why did you move here… Last year? » Il me semble avoir compris ça, lorsqu’on parlait… De Leo ? Je ne sais plus, exactement. « What’s your favorite color? » Là je gagne juste du temps, il n’y a pas à dire. J’échappe un rire en hochant la tête, signe que je ne suis pas vraiment sérieuse. J’essaie de passer en revue les questions clichées qu’on pose lors de premières rencontres, jusqu’à arriver au jackpot. « Oh and they forgot the most important question: what do you want to be when you grow up? » Plus tard, ce sera un ‘qu’est-ce que tu fais dans la vie’ avant de devoir étaler le job le plus ennuyeux du monde, trop hâte.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

≡ POSTS : 414 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 68309eef1396d5c6e8245dc6b145f63f
≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 CGRqIuX

Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyDim 26 Avr - 19:46

And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

Ça a vraiment mal commencé chez les Polonais. Tu as à peine sonné à la porte que tu as eu l’impression d’être soit aussi dangereux qu’un lépreux, soit que tu es un courtisan fanatique qui a déjà démoli leur porte plusieurs fois. Bref, quand le père Jaros apparaît derrière Mila, t’as un peu l’impression de voir Hannibal (ils se ressemblent vachement quand même !) et tu ne sais déjà plus où te mettre. La situation est super awkward et tu ne tardes pas à comprendre que même si tu n’es pas encore entré dans la maison, tu es déjà la cible des railleries du patriarche qui va se donner un malin plaisir à te tester. Challenge accepted. Enfin, tu as l’autorisation de passer le seuil (incroyable !) et une fois à l’intérieur, Mila te guide jusqu’au salon où tu y rencontres Piotr que tu dois saluer d’une manière peu habituelle. C’est à ce moment là que tu comprends que le garçon est différent. Sitôt arrivés dans la chambre de la brune, alors que tu es en pleine étude de son environnement personnel, elle s’excuse et même si tu sais ce qu’elle veut dire par là, tu fais comme si de rien n’était, mais elle cherche quand même à se justifier. « Besides the total embarrassment from my parents? » Tu souffles un rire en lisant les tranches des livres bien rangées de sa bibliothèque. « Piotr… He is autistic. He usually avoids meeting new people… I didn’t think he’d want to say hello. » Tu penches la tête pour voir les autres noms qui te sont illisibles puisqu’ils sont Polonais. « I can’t blame him. I wouldn’t say hello if I could. » Tu n’as jamais été confronté à une situation de handicap telle que celle-ci donc tu ne peux pas vraiment dire que tu comprends, mais maintenant tu sais pourquoi Mila est aussi protectrice vis-à-vis de son petit frère qu’une maman dragon avec ses œufs. Le pauvre, il n’a pas l’air d’être habitué à la langue et en plus, le voilà trainé dans un pays qui n’a que peu de respect pour son fonctionnement. Ce n’est que volontairement que tu ne pousses pas la curiosité plus loin. Tu imagines que c’est une situation à laquelle on ne s’habitue jamais, alors tu te contentes d’orienter la conversation sur la chambre des filles. « It’s quite alright, I’m used of sharing… I actually upgraded from, urh, my previous room. » Tu tournes la tête vers elle, tu admires un peu le mur derrière. « It’s cosy, I like it. » Mila ne t’en dit pas plus, et là encore tu préfères ne pas forcer en lui demandant comment c’était en Pologne. Après t’être assis au pied de son lit, tu lui avoues que tu n’as pas bossé plus sur votre projet. « It’s fine. I haven’t done much since finishing the plan. » Bon, t’es un peu rassuré, tu ne vas pas passer pour le gros branleur qui s’est reposé sur sa partenaire pour lui mâcher le travail. « I tried to write this morning, but I… Have troubles concentrating, and I can’t find the right words, and it’s probably bad. » Tu la regardes et acquiesces en hochant la tête. « It’s okay, we’ll figure this out. » Tu la corriges, puis tu lui dis que vous pourriez remplir un peu plus son paragraphe, mais elle n’a pas l’air de comprendre. « Filling it? Add more content? » Tu lui souris avant de reporter ton attention sur ce qu’elle a fait. « But it’s great! » Ensuite, tu lui dis que tu vas prendre l’introduction en main et que ça va très certainement te mettre une heure. Vous travaillez donc chacun silencieusement de votre côté jusqu’à ce que tu annonces que tu as terminé. Mila ne trouve rien à dire à ton introduction. « Noice. » Tu réponds simplement en enregistrant ton travail. Tu en profites pour changer de conversation et la remercier de sa venue au match de la veille  « I had my hands on my eyes most of the time and I’m pretty sure I understood nothing so I don’t know if I really watched it but yeah, it’s been fun. » Tu ne peux pas t’empêcher de ricaner. « Yeah, it’s impressive from the bleachers and it seems violent but, it’s okay. We get used to it. » La brune poursuit. « I mostly liked hanging out with your friends. » Tu la considères un peu, un rictus relève lentement tes lèvres. « They are yours too, you know? » Ton sourire ne disparait pas pendant que tu tournes la tête reporte ton attention sur votre travail. « The New Taraval tradition happens even though we have nothing to celebrate. We plan it when we want to gather. » Après un bref moment, la Polonaise enchaîne « How are you, by the way? » Ah oui, effectivement, après l’accueil catastrophique, les autres formalités ont été remises à plus tard et tu les avais complètement oubliées. « I’m fine. I slept long enough. And you? » Lorsque tu retournes la tête vers elle, elle fronce les sourcils et ajoute. « Did I wake you up? » Nouveau sourire. « You did but thank you or I’d still have been asleep. » Et tu as à peine le temps de finir ta phrase que Hanna vient vous chercher.

Le déjeuner commence, Mila arrive avec Piotr. Lorsque la brune s’ajoute à la conversation, elle se plaint déjà des questions que les parents te posent en masse, mais ça ne te dérange pas d’y répondre, au contraire. « It’s alright. It’s normal to be curious when there’s a stranger sitting at your table. » La conversation se poursuit jusqu’à un silence nécessaire puisque vous êtes tous entrain de manger. Szymon en vient à te demander si la nourriture est bonne et tu ne peux pas t’empêcher de le tourner en bourrique, straight face à l’appui. Tu te reprends après quelques secondes d’embarras pour leur dire que tu plaisantes et les Polonais rient plus ou moins de manières différentes, la mère étant probablement à son maximum puisqu’elle doit calmer une crise. Tu t’intéresses à savoir qui cuisine chez eux et les parents prennent tout le crédit, au plus grand déplaisir de Mila qui s’en offusque. « I had no idea you cooked. Well I never asked but it’s cool. » Puis vous passez à autre chose, notamment lorsque tu parles de tes parents et Szymon a immédiatement un doute sur un détail lorsque tu t’attardes sur les métiers des Wiley. Il part à la recherche d’un dossier et lorsqu’il revient, il te demande confirmation sur le prénom de ton père. Ils vont apparemment travailler ensemble prochainement. Tu es surpris, tu regardes Mila, et la brune te sort « Don’t look at me, we can’t be friends anymore. » Tu reposes tes avant-bras sur la table, l’air moitié amusé, moitié étonné ce qui entraîne un nouveau règlement de compte entre la fille et le père. La raison de votre schisme serait la trop grande proximité des deux paternels dans un futur proche et ça te fait ricaner. « I guess I’m not worried, my mother is the most embarassing… So as my little sister. » Tu réfléchis un peu. « Well, all things considered, I’d be worried if you guys plan to gather our families. » Le dessert arrive et visiblement, Piotr n’a pas l’air de vouloir continuer à manger. Toujours en Polonais, il s’exprime seulement avec sa sœur qui, après une réflexion, le fait grogner, puis il se tourne vers toi. Le contact visuel se fait entre vous. « 4 hours, video games? » Tu penses savoir ce qu’il veut dire, mais Mila se charge de vérifier la traduction. « Do you think we’ll be done working by 4? » Tu inclines légèrement la tête, l’air de réfléchir un instant. « We’ll need a break at some point so… » Tu reportes ton attention sur le plus jeune. « Okay, see you at four. » Tu lui adresses un sourire avant que sa sœur ne l’embrasse et qu’il parte dans sa chambre. « I think he likes you. » Tu ricanes. « I’m impressed. » Tu es généralement plus détesté qu’apprécié, mais il faut dire que tu as bien envie de faire des efforts avec cette famille pour le moins atypique. Puis, pendant le dessert, tu as le droit à quelques petites histoires inédites. Le homeschooling, tu ne sais pas trop ce que ça vient faire là, peut-être que la solution avait été envisagée avant que les Polonaises ne rejoignent Lincoln High. « I just had a bad start. » Ça s’éclaircit petit à petit. Tu te souviens de la journée de lundi, tu reprends un air sérieux quand tu te rappelle comment ça s’est fini entre toi et Mila à la sortie du lycée. « She came home all bloody, almost gave me a heart attack. » Hanna s’adresse directement à toi. Compte tenu de la grimace qu’affiche Mila, t’es étonné qu’elle ne rougisse pas. C’était probablement un souvenir qu’elle cherchait à oublier ou, au moins, à ne pas évoquer. « I remember. » Tu n’ajoutes rien, parce que tu n’es pas là pour donner de la matière aux deux adultes qui doivent encore se poser des questions sur les évènements du début de la semaine. « To be fair, I was pushed twice. » Tu inspires profondément en haussant les sourcils, reportant ton attention sur ton assiette de pancakes Polonais. « True. But at least, they choose you. » La brune enchaîne sur ses compétitions et tu as vraiment hâte de la voir courir.

Alors que le repas est terminé, la blonde somme à sa fille de filer. La remarque de Szymon te fait sourire et vous retournez dans la chambre de Mila. Elle s’assoit sur son lit, s’enfonce jusqu’au mur en attrapant son oreiller. Lorsqu’elle t’invite à la rejoindre, tu t’installes à côté de ses pieds. « So I feel like I’ve learned more about you in one lunch that in five days. » Tu ricanes en détournant les yeux pendant une demi-seconde. « We still have a lot more to know about each other. » Vous vous regardez un instant et tu ne réalises pas que ça pourrait être déstabilisant de se dévisager de la sorte, mais c’est difficile de détourner tes yeux de ses beaux iris verts qui ont tendance à te posséder. C’est différent de voir Mila dans un environnement aussi calme, elle est plus sereine, plus souriante et donc encore plus jolie. « Thank you for being cool with my family. » Tu détournes ton attention en soufflant un rire, constatant que tu as peut-être été un peu trop hypnotisé par son visage. Tu es surpris par son geste sur ton genou, tu souris, ne sachant pas trop comment réagir à ça. « I like them, they are nice and funny. Your place is pleasant, no doubt you must feel good in here. » Visiblement, elle ne semble pas prête à se remettre à bosser et tu la comprends, après tout c’est le week-end. « Can I ask more questions? » Tu acquiesces. « First, let me do a Smith but: why did you move here… Last year? » Tu passes une main dans tes cheveux en soupirant. « Well, my folks had better opportunites in SF and… I guess that my mother needed to get a change of air. » La suite te fait rire. « What’s your favorite color? » Tu hoches la tête avec un large sourire. « Wait wait wait. Your turn. » Tu la considères un peu avant d’oser. « Why did you moved to San Francisco? » Puis tu te souviens qu’elle a été adoptée et que tu lui as peut-être posé plus une question problématique qu’innocente. « You don’t have to answer… I’m sorry. » Peu de temps après, Mila enchaîne. « Oh and they forgot the most important question: what do you want to be when you grow up? » Tu t’humidifies les lèvres alors que ton sourire revient. « I hum… I don’t really know yet. I like football but I don’t really want to build my career around it. I love marine biology and diving. If I could combine both in the future, it’d be great. » Tu passes tes bras autour de tes genoux et lui retournes la question. « What about you? »

Après cette discussion, tu la forces tout de même à se remettre à bosser. Ponctué de petites plaisanteries, vous progressez plutôt bien et même si votre analyse de la déclaration d’indépendance est encore en chantier, tu lui proposes de la mettre au propre toi-même le plus rapidement possible pour que tout soit prêt le lundi. Vous décidez donc que votre première partie du devoir est bouclée pour passer à Jefferson. Là encore, ça avance plutôt bien, mais plus le temps passe et plus vous perdez votre concentration puisque vous vous égarez dans des discussions qui n’ont strictement rien à voir, ponctuées de petit fous rires. Tu viens de calmer l’un des tiens lorsque tu reprends « We definitely need a break. » Tu regardes la brune du coin de l’œil avec un petit sourire. « Wanna play with me and Piotr? » Tu attends que la brune aille le chercher pour te décider à te lever. Tu refermes ton laptop pour économiser de la batterie et te diriges vers le salon. Szymon et Hanna sont aussi tous les deux assis dans le salon entrain de bouquiner. Le patriarche grisonnant t’adresse un signe de la main et un sourire en coin depuis son fauteuil. Tu t’imagines qu’il ne dit rien pour que l’atmosphère reste paisible. Tu lui rends son sourire et t’appuies sur le dossier du canapé pour te pencher et établir un contact visuel avec Piotr. Tu murmures. « Hey buddy. It’s four. Do you still want to play? » Tu désignes la télévision en la pointant du doigt, ce qui te semble assez clair pour que le garçon comprenne que tu es à l’heure pour votre rendez-vous de nerd.

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

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≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyLun 27 Avr - 0:55

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
L’embarras de la formalité – si, je sens que ça fait partie de la norme chez les Jar d’embarrasser quiconque passe la porte d’entrée – passé, on arrive quand même à se mettre au travail, avec Bart. C’était le but, paraît-il. J’ai l’impression que notre début de séance de travail est une répétition de mercredi, principalement parce que je m’appuie sur le travail de mon camarade pour améliorer le mien, que je finis avant lui et que je suis rapidement distraite. Bon, mine de rien, on avance alors j’essaie de ne pas trop y penser. L’introduction du devoir est rédigée, tout comme le contexte de signature de la déclaration d’indépendance. Petite malédiction mentale envers Smith, tout de même. Bart change un peu de sujet pour me parler du match de la veille. Je lui offre ma plus belle grimace de doute lorsqu’il me dit qu’on s’habitue à la violence de son sport. J’ai presque envie de lui rétorquer que, au vrai football, on n’a pas de violence – mais c’est un autre débat à lancer pour le coup et on est pour l’instant en de bons termes. Pour le bien de notre devoir, je ne le lance pas. Le match était sympathique, mais c’est surtout l’avant et l’après que je retiens : le repas avec ses gueux, le voyage retour catastrophique pour Dawn qui en râlé encore longtemps dans la soirée. « They are yours too, you know? » Je fronce brièvement les sourcils, l’air d’y réfléchir, avant de copier son sourire. « No? » C’est juste étrange, de considérer ces inconnus comme mes amis alors que je les fréquente depuis à peine une semaine. Seulement ? Une semaine ? J’ai l’impression qu’une éternité s’est passée depuis lundi, entre les émotions surchargées, les crises, les rencontres… Décidément, beaucoup s’est passé en très peu de temps. « The New Taraval tradition happens even though we have nothing to celebrate. We plan it when we want to gather. » Je hoche légèrement la tête, suivant son regard et portant mon attention sur son écran. « Yeah, I think Frances mentioned something to find for the track and field competitions. » Et je ne sais pas pourquoi je n’arrive pas à vraiment me considérer intégrée au petit groupe, peut-être parce que je n’ai jamais vraiment eu l’occasion d’être intégrée aussi rapidement à quoi que ce soit. « I’m not exactly good at making friends. I knew most of mine since kindergarten, back in Krakow. » Je confie dans un chuchotement, même si j’imagine que ça aussi ce n’est pas une grande surprise. Je finis par lui demander comment il va, ayant oublié les formalités à cause de Szymon, et ça roule apparemment. Je hausse les épaules lorsqu’il me retourne la question, déjà préoccupée de savoir si je l’ai réveillé – yes I did. Fuck. « Sorry for that. » Note : pas de message à Bart avant midi le week-end.

Hanna vient nous interrompre et on file, au poste de police pour Bart et au déjeuner pour les autres. Un peu tous les sujets y passent, même si c’est plutôt centré sur la famille de Bart et la nourriture. « I had no idea you cooked. Well I never asked but it’s cool. » Je prends une seconde, le temps de le fixer les yeux plissés. « Bart, I made you pancakes yesterday. » Il a la mémoire courte, je trouve. Je vois l’œil malicieux de Szymon mais il ne relève pas, j’espère qu’il a déjà oublié quand il se rend compte qu’il va bientôt travailler avec le père de Bart. Ce dernier a l’air surpris et me regarde comme si j’avais une explication à ça, mais aux dernières nouvelles je n’y suis pour rien alors je préfère en plaisanter : c’est la fin de notre amitié qui avait pourtant si bien commencée. Je ne survivrais pas à un rapprochement amical de nos familles. Il commence à y réfléchir, aussi, et si son problème de son côté est plus féminin la conclusion est la même. « Well, all things considered, I’d be worried if you guys plan to gather our families. » J’échappe un rire amusé, la première chose à savoir est peut-être que j’ai toujours raison, avant de conclure. « See? We’re cursed, it’s too late. » Piotr décide de s’échapper pour le dessert, non sans caler son date avec Bart avant. Mon palpitant s’emballe de joie de voir mini Kowalski faire des efforts, et c’est avec un sourire sur les lèvres que j’informe Bart que mon petit frère doit probablement l’apprécier. « I’m impressed. » Je ris nerveusement avant de hocher la tête. « You should be, Dawn had to wait two days before he let her play with him. » Les parents échangent un regard, j’ai conscience que ça peut être une information considérée comme sensible pour l’histoire compliquée qu’on s’est fabriquée mais ça ne me gêne pas. Bart est à peu près au courant que c’est le bordel, et j’ai confiance en lui. Hanna change une nouvelle fois le sujet, notre devoir d’histoire se termine en ma première journée loupée au lycée, ouch je n’avais pas spécialement envie de retourner par-là. « I remember. » Mon regard croise celui de Bart, le priant mentalement pour qu’il n’en rajoute pas. J’avais une bonne excuse, pour la partie ensanglantée / crise cardiaque. « True. But at least, they choose you. » Je hoche la tête, recule dans ma chaise pour m’appuyer sur son dossier. « Nah, Coach Malik begged me to join. I’m not the chosen one Bart, I’m their savior. » Les chevilles ? Ça va. « You’re getting a little overconfident, Miss Savior. » Szymon me rappelle à l’ordre et je lâche le rire amusé caché derrière mon air sérieux, avant de les informer des prochaines compétitions à venir.

On regagne rapidement la chambre après le repas, et même si on a maintenant un timing à respecter je prends quand même une pause digestive en allant m’installer sur mon lit et en invitant le brun à en faire autant. J’essaie de plaisanter sur la série de questions qu’il a dû affronter – avec courage et bravoure, il n’y a pas à dire. « We still have a lot more to know about each other. » Mes lèvres s’étirent rapidement en un sourire et je lâche un mince soupir exagéré. « Yeah I guess we do. » S’en suit un silence d’observations, calme marqué par un sentiment de sécurité naissant et j’arrive à la conclusion que j’aime bien regarder Bart – même si c’est pas le genre de truc que je peux me permettre d’admettre à voix haute à qui que ce soit. Je finis par le remercier d’être si décontracté avec ma famille qui n’est pourtant pas la plus évidente à appréhender. « I like them, they are nice and funny. Your place is pleasant, no doubt you must feel good in here. » Je hausse les épaules, n’ayant rien à rajouter qu’un accord évident. Parce que je suis d’humeur à procrastiner, je gagne du temps en demandant à lui poser d’autres questions. Je ne sais pas si je fais plus d’efforts pour apprendre à le connaître ou pour ne pas retourner à Jefferson de suite – un peu des deux sans doute. Le plan est improvisé, tout comme les questions. Je n’avais pas apprécié l’indiscrétion de Smith lundi, et de toute évidence la réciproque est vraie – au moins on est dans l’intimité de ma chambre, un samedi, c’est plus sympa. « Well, my folks had better opportunites in SF and… I guess that my mother needed to get a change of air. » Je n’en demande pas plus, ne voulant pas être trop indiscrète non plus. Essaie d’enchaîner plus légèrement, mais ça le fait rire et il hoche la tête. « Wait wait wait. Your turn. » Je me redresse, adoptant un faux air offusqué. « Hey! My house, my rules! » Mais ça semble juste, alors je lui donne mon accord pour me questionner à son tour avec un léger rire. « Why did you moved to San Francisco? » Mes sourcils se haussent délicatement alors que je comprends où il veut en venir, et mon sourire s’éteint quelque peu alors qu’il est déjà en train de se reprendre. « You don’t have to answer… I’m sorry. » Je hoche la tête, lèvres pincées, cœur un peu affolé. « No it’s… It’s fine. »  Je prends quand même quelques secondes, pour réfléchir à la meilleure manière d’aborder la chose, réfléchir à quels détails sont importants qu’il comprenne.

« It’s, urm… A long, complicated story but if you want the truth… » Je replie mes jambes pour m’asseoir en tailleur, avant de commencer. « My parents, well, my Kowalski parents kicked me out of my house months ago. I’ve, we… Never really got along, mostly because my Dad is a prick and my parents never recognized Piotr’s autism and I had to take care of most of it on my own. » Je marque une pause, me forçant à le regarder alors que je sens mon regard fixer un point derrière lui. Ça fait beaucoup d’informations, d’un coup, mais ça n’explique ni le pourquoi de cette décision, ni mon arrivée chez les Jaroszewicz ou à San Francisco. Je fronce légèrement les sourcils, avant d’essayer de placer un peu plus de décors. « Also they’re very… Conservative, urm, no, religion-y? » Je secoue légèrement la tête, m’embrouillant dans des concepts plutôt que du vocabulaire. « They’re very pious. I was raised catholic and I had to fit in what is expected of woman. In Poland, it means getting married at 18 and abstinence before that and yeah, urm, that’s not were I wanted to go but they kicked me out because I volunteer at the firefighters and it’s not a woman’s job. » Les joues qui se teintent légèrement alors que j’explique peut-être un peu trop la culture dans laquelle j’ai grandi, le ton qui se fait plus pressé par la suite. Autre pause, le temps de respirer, décidant d’en venir au but. « I grew up with Dawn, but the Jaroszewicz moved away when we were 8. We kept in touch. They came back in Poland for summer holidays, discovered that I lived at friend’s house and wanted to take me in. I didn’t want to leave Piotr behind, as they just settled in San Francisco. » Il y a un paquet de kilomètres, entre San Francisco et Cracovie, quand même. J’échappe un soupir, esquisse un sourire pour Bart. « So they took the both of us, and my parents didn’t put much efforts in the custody fight? They’re mostly pissed because they have to send money, I think. » La boucle est bouclée ? « So… Yeah. That’s how I ended up here, a month ago. » Bon, maintenant, j’ai bien conscience qu’il n’y a pas grand-chose à dire derrière ça et que l’histoire n’a pas l’air si rose que ça. Je hoche négativement la tête, plus pour qu’il comprenne que ce n’est pas tant un truc tragique que ça n’y paraît. « Sorry, it’s… It’s just informations, all right? I’m not unhappy or anything. » C’est beaucoup à digérer, mais à la fin : tout ira bien.

Je skip de quelques années, pour aller à la fin et changer de sujet, lui demandant ce qu’il veut faire plus tard – m’étonnant au passage que mes parents n’aient pas posé la question. Il sourit. « I hum… I don’t really know yet. I like football but I don’t really want to build my career around it. I love marine biology and diving. If I could combine both in the future, it’d be great. » Je me souviens que ses choix de classe m’avaient surpris, et je me mets à sourire. Je me mords les lèvres, le temps d’y réfléchir. « Is… Underwater football a thing? If not I won’t sue you for stealing the idea, but this is America, it could totally be a thing. » L’air est plus détendu et je me permets la taquinerie. Il n’a pas l’air très à l’aise sur ce sujet-là non plus, et je comprends. C’est putain de compliqué de se décider de son avenir à seize ans – big news I know. « What about you? » Je hausse les sourcils. « Well I wanted to be a firefighter or a nurse, but now I just… Don’t know. How to make it work, here. So I guess I’ll see. » J’essaie de ne pas trop m’en inquiéter, pour l’instant, parce que je dois d’abord m’inquiéter à comment survivre au lycée pour éventuellement envisager l’après… Aujourd’hui, c’est bien la première fois où j’ai des adultes sur qui me reposer, alors j’ai décidé d’en profiter.

Bart se fait voix de la raison et nous incite à nous remettre au travail – je râle juste pour la bonne mesure. On arrive à venir au bout de la déclaration, à mon grand soulagement, Bart promet de corriger toutes mes boulettes plus tard et même si je ne suis pas fan de l’idée je ne la refuse pas – pas de temps à perdre, et question efficacité c’est mieux ainsi. On a peut-être trop travaillé parce que je perds un peu de ma concentration lorsqu’on passe à Jefferson, mais c’est que faire une biographie critiquée n’est pas si intéressant que ça. J’arrive à le convaincre d’écouter Hamilton, au moins la chanson exclusivement réservée à Jefferson, mais il a l’air dubitatif. « Come on, man! » Un petit effort, c’est pas si nul que çaaa ! On se met à rire en allant critiquer les tenues de scène de la comédie, il est un peu trop concentré sur les détails. « We definitely need a break. » Je dodeline de la tête, les yeux levés au ciel. N’était-ce pas ce qu’on était en train de faire ? Je suis la pire partenaire pour bosser, désolée ? « Wanna play with me and Piotr? » Je regarde l’heure dans le coin de mon ordinateur. Il est presque quatre heures, Piotr sera ravi de la ponctualité de son nouveau pote. Je relève le regard vers Bart, jouant à nouveau sa question dans ma tête, avant de pousser gentiment son épaule de la paume de ma main. « You wanted to kick me out of it?! » Quel ingrat, franchement. À vrai dire, Piotr va sans doute m’exclure du jeu s’il décide qu’il s’entend bien avec le footballeur, mais tout de même.

Je m’étire une nouvelle fois en laissant nos affaires derrière nous, beuglant un délicat « Piooooootr! » dans le couloir. « It’s 4 in two minutes! » Il râle de sa chambre, et j’ouvre la porte après avoir frappé deux coups dessus. « Then it’ll be exactly 4 when you start playing. » Chop chop, kiddo. Il me regarde, semble y réfléchir avant de filer à toute vitesse au salon. Ingratitude à son max, comme d’hab’, il n’y a rien qui change. Je souris à Bart quand je le croise dans le couloir, étonnamment relax à l’idée qu’il va passer un moment avec mon petit-frère. « I’m getting snacks, go ahead. » Je lui glisse, le laissant gagner le salon pour rejoindre la cuisine. Ça me fait toujours bizarre, de voir les produits aux emballages typiquement américains. Je collectionne quelques sucreries et jus de fruits sur un plateau avant de filer au salon. Piotr a déjà allumé la console, sorti deux manettes, et décidément je ne suis pas invitée à rejoindre la partie. Je souris aux parents qui regardent la scène du coin de l’oeil, leur présentant mon plateau improvisé au passage. « Can I play? » Je demande à Piotr, pour être accueillie de la tendresse aboslue : « Nie. ». Il est en train de me piquer le peu d’ami que j’arrive à me faire, très bien très bien. Je m’assoie sur le canapé à côté de l’américain. « Bart, please kick his ass, he doesn’t deserve mercy. » Il peut oublier qu’il affronte un gamin de onze ans, le respect est mort de toute façon. « I don’t louz. » Ah tiens, il a l’air de bien comprendre Monsieur « j’aime pas l’anglais laissez-moi tranquille ». J’échappe un rire et me penche pour le décoiffer et le faire râler au passage. « We’ll see. » Ça ne me dérange pas, de regarder, j’ai l’habitude avec Piotr. Je ris toute seule quand mon petit frère essaie de communiquer avec Bart dans un anglais approximatif, pas conjugué et sans déterminants, et je dois à plusieurs reprises faire office de traductrice – de menaces, c’est sympathique comme tout.

Au bout d’un quart d’heure, je me décide à aller chercher mon ordinateur pour continuer à travailler, et ça roule presque comme sur des roulettes. Apparemment, il me faut un fond de jeux vidéos et un dictionnaire vivant à côté pour que j’arrive à rédiger sans trop réfléchir. Splendide. « I finished Jefferson’s obsession with Europe. » On a commencé la partie sur son importance dans la rédaction de la déclaration ensemble, il faudra la terminer, et il y toute la partie sur l’esclavage et Lewis et Clarke mais il a décidé de se l’attribuer. En clair ? On a presque fini le bordel. « Piotr, last game, I need my friend back. » Je profite que Piotr se tente à l’anglais depuis qu’il joue avec Bart pour m’aventurer dans cette langue dans notre conversation. « But Kami! » Il proteste, je ferme mon ordinateur qui me menace en faisant un décompte pour la batterie en poussant un soupir. « You’ve been playing for an hour! » Même Hanna et Szymon ont abandonné la partie en cours, distraits par les sons pour lire. Piotr pousse un soupir exagéré, grogne un « Okay! » sans détourner pour autant son attention de l’écran. Je reporte la mienne sur Bart, profitant qu’il soit concentré pour le regarder un peu – jusqu’à ce qu’il détourne le regard, fuck, fais pas ça. « He really likes you. » Je glisse en chuchotant, un mince sourire sur les lèvres. « KAMILA! » Je me mets à rire alors que Piotr vient me pousser un genou – dommage pour lui, il perd de sa concentration et Bart en profite. No mercy. « Okay, come on! » Un peu plus et il avait le droit à un duel entre Kowalski, le footeux. Je pose mon ordinateur sur le bureau pour le brancher et le laisse s’installer pour qu’il puisse lire ce que j’ai écrit, on prend de longues minutes pour fignoler les détails et se mettre d’accord sur comment terminer le bazar chacun de notre côté. En bref ? Demain soir, cette merde est terminée – c’est ce qu’on se promet, du moins. « Fuuuuck I’m so happy! Take that, Smith! » Je me retiens de partir dans une danse de la joie, préférant plutôt lever une main en l’air pour qu’il vienne la taper. Bart rassemble ses affaires, récupère son skate et j’annonce un « Bart is leaving! » dans l’entrée pour prévenir de son départ et éviter de passer par les formalités habituelles. Peut-être que je le pousse un peu dehors pour qu’on être sur, hein, mais je ferme la porte en étant du même côté que le brun histoire de lui dire au revoir. « Well, thank you for coming. Besides the homework, I’m glad we’ve spend time together. » Attention, je deviendrais presque sentimentale. Je garde un sourire sur les lèvres, ouvre les bras en hésitant et attend qu’il soit prêt cette fois pour me serrer brièvement contre lui. Il sent bon. « See you Monday? »
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

≡ POSTS : 414 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 68309eef1396d5c6e8245dc6b145f63f
≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyMar 28 Avr - 16:02

And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

Tu arques un sourcil lorsque Mila répond négativement quand tu lui dis que tes amis sont aussi les siens maintenant. Mais tu ne relèves pas, tu deviens peut-être trop sérieux pour elle. En attendant, tu comprends ce qu’elle veut te dire lorsqu’elle t’avoue qu’elle n’est pas douée pour se faire des amis. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle ne remarque pas qu’elle s’en est déjà fait. Enfin, t’as compris à force de passer des heures et des heures avec elle qu’il lui faut plus longtemps pour intégrer certaines choses. Tu lui fais signe que ce n’est rien lorsqu’elle s’excuse de t’avoir réveillé. Tu lui as déjà dit que sans elle, tu serais probablement encore endormi, donc c’est une bonne chose au final. À table, la remarque de Mila à propos des pancakes te fait rire. Tu avais oublié qu’elle les avait fait elle-même. N’oublions pas que cette journée avait été assez éprouvante et que tu ne te souviens pas de la moitié des choses qui ont pu arriver. En tout cas, même si tu te fais bombarder de questions à table, le repas en compagnie de la famille Polonaise se passe plutôt bien, dans une atmosphère bonne enfant. Sitôt terminé, vous retournez dans la chambre de la brune et vous y passez quelques minutes à discuter avant de vous remettre à bosser. C’est sans compter le petit malaise que tu créés en tentant d’en apprendre plus sur le passé de Mila. Tu ne peux pas cacher ta surprise lorsqu’elle t’avoue que ses parents l’ont kickée de chez elle en sachant qu’ils n’ont pas non plus été tendres avec son petit frère puisqu’ils ont refusé d’admettre son handicap. « But… You’re sixteen? And your brother ten? Or eleven? That’s insane! » Ça te révolte de savoir que des parents puissent virer leur gosse encore ado sans trop s’en préoccuper plus que ça. Elle détaille un peu plus en te racontant qu’elle s’est engagée comme volontaire chez les soldats du feu et que ce n’est pas passé du côté de ses parents supra-cathos. Fort heureusement, la famille de Dawn les a pris sous leurs ailes, Mila et Piotr.. « Sorry, it’s… It’s just informations, all right? I’m not unhappy or anything. » Tu fronces les sourcils. « Yes but it’s a lot… I mean… I imagine you might have suffered a lot in a way. » Puis elle en vient à te demander ce que tu envisages de faire à l’avenir. « Is… Underwater football a thing? If not I won’t sue you for stealing the idea, but this is America, it could totally be a thing. » Tu éclates de rire. « It’s too late, underwater football already exists. I hate pools anyway. » Pools and pool. Mais c’est un autre débat qui a déjà eu lieu dans un autre univers. Elle voulait devenir pompière et maintenant elle souhaiterait devenir infirmière. « If you stay in San Francisco, I guess you’ll have to put up with me another four years. Nursing also requires a Bachelor of Science. »

Vous continuez de travailler et au bout de quelques heures – peut-être deux trois quart, vous commencez à perdre les pédales. Notamment parce que Mila s’amuse à te torturer avec des vidéos de sa comédie musicale. À chaque démonstration, ta bouche se crispe tellement, tu cringes parce que, le principe, c’est que ça chante et tu as horreur de ça. Tu t’amuses à relever toutes les incohérences que tu vois et même si ça vous fait rire, tu préfères proposer une pause parce que vous n’êtes plus du tout productifs. Tu rejoins assez rapidement Piotr, comme promis, pour votre partie de jeux vidéo et la brune disparait pour préparer un plateau de confiseries. À son retour, elle taquine son frère et ça te provoque un petit sourire en coin. Tu as définitivement l’impression que vous entretenez les mêmes relations frère-soeur, bien que Kohana soit plus vieille que le petit Polonais. Il se défend super bien Piotr, tu as parfois du mal à remporter des rounds surtout que les jeux de combat ne sont pas vraiment ton délire. Enfin, plus maintenant. Dans ton angle mort, alors que tu es bien enfoncé dans le canapé, ton binôme s’en va pour revenir avec son ordinateur. Tu regardes distraitement ce qu’elle fait à chaque fois que vous finissez une partie, elle en profite pour te demander du vocabulaire de temps en temps. Tu allais même lui proposer ta manette lorsqu’elle annonce à son frère qu’il va falloir que tu retournes à ton devoir. Vous avez le droit à un dernier round et à un moment, tu as la sensation d’être observé, tu tournes la tête en direction de la Polonaise qui te fait une réflexion amusante, quoiqu’un peu embarrassante sur son frère et ça te fait beaucoup rire. Il n’apprécie pas, Piotr, mais ça te fait plaisir parce qu’on dirait qu’une fois de plus, Mila a percé le plus jeune à jour. La fête est terminée, il est temps de se remettre à bosser. Pendant que la brune s’arrange pour brancher son ordinateur, tu t’installes à sa place pour la relire, corriges quelques coquilles et donne ton approbation. « I think that we’re good actually. I’ll fill some paragraphs with a few sentences but we’re done with this one. » Tu relèves les yeux vers elle pour voir ce qu’elle en pense et forcément, c’est l’éclate. « Fuuuuck I’m so happy! Take that, Smith! » Tu ne peux pas retenir un large sourire avant de la high five. Elle t’envoie l’intégralité du document par mail et tu retournes dans sa chambre pour aller récupérer tes affaires. Sac sur l’épaule et skate dans la main, tu repasses devant le salon pour te diriger vers l’entrée. Mila annonce à ses parents que tu t’en vas. « Thank you for everything. Bye! » T’as un peu l’impression d’être jeté dehors, mais ça t’arrange parce que tu commences à sentir la fatigue te rattraper en plus d’un message de ta mère qui te demande ce que tu fous. À l’extérieur, tu descends d’une marche et te retournes pour faire face à la Polonaise qui prend soin de refermer la porte dans son dos pour que les oreilles indiscrètes ne perçoivent rien de son discours. « Well, thank you for coming. Besides the homework, I’m glad we’ve spend time together. » Tu la serres contre toi en logeant très rapidement ta tête dans le creux de son épaule. « Yeah, me too. It was fun. » Quand vous vous détachez, elle ajoute « See you Monday? » Tu acquiesces. « Without fail. » Puis tu t’éloignes jusqu’au trottoir bordant la route passant devant chez elle et lorsque tu déposes ta board au sol, tu poses un pied dessus, tournes la tête vers Mila et ajoute. « Hamilton still sucks by the way. » Puis tu accélères en direction de chez toi.

« It’s me, I’m back! » Déclaration totalement inutile en arrivant chez toi, mais apparemment c’est ce que tout le monde prend l’habitude de faire. Il y a un peu de brouhaha à la maison, tu te demandes s’ils ne parlent pas tous en même temps en regardant un programme, mais après t’être débarrassé de tes affaires, tu les vois entrain de jouer à un jeu de société sur la table basse du salon. « Mew! Join us! Hana is cheating like a crook, again. » Tu te rapproches avec un sourire en coin. « I thought that you guys already uncovered the truth. » La concernée te tire la langue. Tu fais tomber ton sourire vers le bas, faussement offensé et t’assois à leur table pour participer à leur partie de cartes. Elle dure un certain moment puisque vous enchaînez les parties et au bout d’un moment, tu décides d’aller chatouiller la plus jeune pour qu’elle vide ses manches. Quelques cartes se font la malle. Tu éclates de rire. « Okay, that’s enough. Kohana, you’re the worst cheater on earth. » Ta mère ne peut pas garder son sérieux et se décide à ranger en s’esclaffant. La petite brune se débat et tu en profites pour la soulever de sa chaise et la balancer par-dessus ton épaule. « I told you. You can’t play with her. She’s a poor loser! » À son tour, elle ne peut pas retenir l’euphorie qui la domine en te hurlant de la reposer par terre. « Wanna score a touchdown? » Rejoins par ton père, tu te mords la lèvre inférieure en tentant tant bien que mal de garder ton équilibre. « Ohoh! Do you hear that Hana? » Mais elle ne se laisse pas faire bien que tu arrives à la refourguer au paternel qui s’en débarrasse sur le canapé. « You’re the losers! I pranked you for hours! Again! » Adrian imite un rire démoniaque absolument ridicule en lui disant « Because we let you win all the time! » Puis l’atmosphère se détend petit à petit et tes parents commencent à s’organiser pour préparer le repas du soir. Tu en profites pour t’éclipser dans ta chambre et te mettre à l’aise. La soirée passe tranquillement jusqu’à ce tes paupières commencent à te lâcher aux alentours de vingt-deux heures.

Le lendemain matin, tu descends nonchalamment les escaliers, tout ensommeillé dans ton pantalon de jogging et un t-shirt. « ‘Slept well, honey? » Tu grommèles une réponse incompréhensible avant de te servir une grande tasse de café et de te préparer le reste de ton petit dej. Une fois que t’es assis, ton père reprend la parole. « Hey, I was thinking. We could go to the beach today? It’s been two weeks since we last dived together. » Tu lèves la tête au plafond en prenant une grande inspiration et reportes immédiatement ton attention sur ton assiette en saisissant ta fourchette. « Okay but I’ve an essay to finish after. » Il en profite direct pour rebondir dessus. « Oh! I forgot to ask yesterday, how was your afternoon at Mila’s ? » Tu bailles un grand coup avant de répondre. « Nice! Her parents are really cool so as her little brother. » Ta mère a l’air étonnée. « You didn’t say she has siblings. » T’as aucune tenue au petit déjeuner, un véritable aspirateur à bouffe, tu finis presque ta bouche lorsque tu reprends « She has a sister who is the same age as her. They are both in our history class and I think that her brother is younger than Kohana. » L’interrogatoire semble terminé quand tu te souviens du repas avec les Polonais. « You’re gonna work with her dad, by the way. » Ton père fronce les sourcils. « Szymon told me that you guys are going to work on a latine collection at the museum or something? » Après une longue onomatopée, il semble moins dans le brouillard. « Yes ! Szymon Jaroszewicz. » T’es surpris qu’il arrive à prononcer ce nom. « Don’t tell them I had to google his name to pronounce it correctly. » Tu ricanes. « I won’t because I still can’t do it myself. » Tu t’éclipses ensuite rapidement à l’étage pour préparer un sac où tu y range ta combinaison de plongée et le reste de tes affaires. Vous embarquez des bouteilles d’oxygène et prenez sa voiture pour aller jusqu’à la plage où une connaissance de ton père vous rejoint pour vous aider à embarquer sur son bateau. Tu as plutôt hâte de passer ton permis pour pouvoir conduire ces engins, vous n’aurez plus besoin de dépendre de qui que ce soit après ça, au moins. C’est toujours un moment agréable pour toi de survoler les coraux, nager entre les bancs de poissons et surtout partager ce moment avec ton paternel. Après votre séance, vous en profitez un peu pour trainer près de la mer, vous prendre un truc à manger et rentrer chez vous, un peu épuisés. Tu sais que ton père va enchaîner avec une sieste pendant que tu vas rallumer ton ordi et rassembler le travail préparé avec Mila. Tu y passes tout le reste de l’après-midi. Lorsque tu as terminé, tu lui envoies le dossier complet, imagé et légendé, prêt à l’impression, par mail. Tu sors ton téléphone et en profites pour lui envoyer un message. « Hope you had a great day. I sent you the essay. We just have to print it and it will be over. Do you want to finish the slide show? » Puis tu files à la douche en abandonnant ton bureau en bordel. Tu retournes vérifier tes messages pour t’assurer que Mila a répondu à ton message et s’en suivent quelques mots échangés sur un ton semi-sérieux, comme d’habitude. Puis, c’est Kohana qui vient te chercher pour que vous regardiez la série que tu lui avais promise le jeudi au soir. Vous finissez échoués comme deux baleines sur ton lit à regarder la première saison sur le petit poste de télévision qui te sert habituellement pour ta console. Après le repas, la plus jeune est complètement immergée dans l’histoire pendant que tu peines à garder les yeux ouverts, mais vous enquillez plusieurs épisodes jusqu’à ce que ta mère tape à ta porte et somme à Hana d’aller se coucher. C’est un peu une victoire pour toi d’avoir tenu jusqu’au bout et le sommeil ne tarde pas à te quérir une fois glissé sous ta couette.

Tu te lèves en retard le lundi matin et tes parents ne peuvent pas t’emmener. Tu embarques ta board pour aller plus vite car tous tes camarades sont déjà tous probablement en route pour le lycée. La cloche a déjà sonné, tu te presses à récupérer tes affaires dans ton casier. Tu arrives un peu essoufflé avec ta planche sous le bras. Dans la salle, Mila s’est déjà installée à la place de Charlie, en ayant pris soin de rapprocher sa table pour que vous ayez un espace de travail plus grand. « Hey, wassup? Sorry, I had troubles to wake up. » Tu sors progressivement tes affaires ainsi que ton thermos pour rattraper le petit dej que tu n’as pas eu. Smith n’a pas l’air de super bonne humeur, pour changer. Alors il taquine la grande majorité des binômes pour savoir si les projets ont avancé. Pendant ce temps-là, toi et Mila, vous vous tournez un peu les pouces puisque vous presque terminé et n’ayant pas d’ordinateur à disposition, vous ne pouvez pas avancer le diaporama. Certains groupes se font réprimander puisqu’ils n’ont absolument pas commencé à bosser et le prof d’histoire les envoie travailler à la bibliothèque sur un coup de colère. Ça te fait hausser les sourcils de le savoir aussi con, puis un sourire en coin se dessine. Tu murmures presque pour toi-même « This guy is such a moron. » Il capte ton regard, mais c’est quasi impossible qu’il t’ait entendu. Néanmoins, il décide de se ramener, comme s’il se souvenait brusquement de votre existence. « I suppose that you haven’t done anything yet. I wouldn’t be surprised, Mr Wiley. But… » Tu prends une longue inspiration en regardant Mila, l’air impassible, mais ta mâchoire se crispe. Tu n’hésites pas à lui couper la parole. « Actually we did something and now, we just have to print it. » Il te regarde avec un air méprisant. « What are you waiting for? » Tu plisses les yeux et l’observes avec un air de défi. « I don’t know, maybe finishing our slideshow and reread ourselves completely to be sure of what we have written up. » Il croise les bras, bien décidé à te faire chier jusqu’au bout. « Go to the library. Both of you and comeback with your essay. » Tu rabaisses un regard assassin vers la brune, il ne lui est absolument pas destiné, mais t’as un peu l’impression que le sentiment est partagé en découvrant une expression peu ravie sur ses traits. Tu inspires bruyamment en te levant, fais comprendre à Smith de se bouger en le toisant, il s’exécute suite à cet échange de regards hostiles. Tu attends que Mila ait refermé la porte de la classe pour ajouter « Damn! I hate this guy. » Puis vous vous mettez en route vers la bibliothèque.

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

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≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyMar 28 Avr - 23:25

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
La corvée repas interrogatoire terminée, on retrouve le calme de ma chambre et c’est dans sa sécurité que j’en viens à me confier sur la raison de ma présence à San Francisco. J’essaie de ne pas trop me braquer ni réfléchir aux conséquences de telles révélations. Même si ce n’est pas un truc que j’ai envie d’aller crier sur tous les toits, ce n’est pas quelque chose dont j’ai envie d’avoir honte – surtout si je suis amenée à continuer ma vie ici dorénavant. Je suis obligée de faire la distinction entre mes parents, ayant l’immense chance d’en posséder deux paires. Les miens, les vrais comme on pourrait les désigner, ont décidé de me mettre à la porte. « But… You’re sixteen? And your brother ten? Or eleven? That’s insane! » Je fronce légèrement les sourcils à sa réaction presque révoltée, secoue la tête pour chasser cet air confus et laisse mes lèvres esquisser un sourire si fin qu’il est imperceptible. « He’s 11. And… I’ve had my part of it, getting kicked out. Maybe if I wasn’t so stubborn or against them they could have… Kept ignoring me? » J’essaie de lui expliquer l’histoire, en gros. La manière dont mes parents nous ont, m’ont surtout, élevé et pourquoi je n’ai pas vraiment suivi la ligne directrice – la liberté de croire et de posséder son corps, hum, sympa. Ma présence aux États-Unis n’est clairement pas la solution la plus évidente, mais c’est celle que j’ai choisie – imposée aux restes des Kowalski. Après le bordel de cet été, la pagaille pour obtenir des papiers pour la garde et un Visa, ça fait un mois qu’on a débarqué et qu’on essaie de construire ce qui sera une véritable vie de famille. Je tais un peu tout ça, espère ne pas trop avoir gaffé ou parlé trop longtemps quand je conclue mon rapport à Bart qui a les sourcils froncés. « Yes but it’s a lot… I mean… I imagine you might have suffered a lot in a way. » Je hausse les épaules, lâchant un long soupir au passage. Probablement, mais ce n’est pas le genre de chose sur lequel je m’attarde, je n’ai pas le temps pour ce self-pity. « Nothing I can’t handle. » Pas le choix, de toute façon. Je détourne le sujet ensuite, pour éviter que l’ambiance ne s’attarde trop dans cette morosité sérieuse – lui demandant plutôt ce qu’il veut faire plus tard, plaisantant qu’il peut essayer de combiner ses deux ambitions avant de me mettre à rire parce que mon idée farfelue existe déjà. Evidemment. De mon côté, les plans ont été bousculés et je ne sais pas plus que lui. « If you stay in San Francisco, I guess you’ll have to put up with me another four years. Nursing also requires a Bachelor of Science. » Je retrousse mon nez dans une grimace, l’air d’y réfléchir. « Urh, please, I’d rather die. » Je le fixe sans expression, avant de me mettre à rire. « I’m kidding. I just… Don’t think I can do science with my English, right now. That’s why I may need to think of plan C. » Trop de paramètres qui changent en ce moment même à prendre en compte, je préfère prendre le temps cette fois avant les décisions importantes.

On se remet au travail jusqu’à ce que j’arrive à le distraire avec Hamilton – pour ma défense, on a bien avancé – et c’est suffisant pour qu’il veuille faire une pause. On retrouve Piotr dans le salon. Mon petit frère, en plus de faire des efforts pour se sociabiliser, en fait en plus avec l’anglais qu’il ne porte pourtant pas dans son cœur et ça me fait vraiment plaisir. Je finis par continuer à travailler, interdite de jeu par les garçons, et je suis la première surprise de terminer ma partie – du devoir, moins fun. Je me bats avec le polonais pour récupérer mon camarade de projet, il valide mon bazar – je mets exagérément mes mains devant les yeux au bout de la énième faute corrigée, je ne sais pas comment il fait pour ne pas s’agacer – on se met d’accord pour le reste et bam, high five de la victoire, il n’y a plus qu’à mettre le Wiley sauvage dehors. Un peu rapidement peut-être, et ce n’est pas tant que j’ai envie de me débarrasser de lui, j’ai surtout conscience qu’il a passé l’après-midi à la maison et qu’il a une vie – sans doute plus palpitante que bosser un devoir avec moi ou jouer aux jeux vidéos avec mon petit frère. Je le remercie d’être venu, parce que j’ai quand même apprécié passer du temps avec lui. Je n’aurais clairement pas dit ça en début de semaine. J’esquisse un sourire lorsqu’il retourne la politesse, on se serre brièvement et je le laisse s’échapper pour de bon. Il s’arrête sur le trottoir, me regarde et je plisse les yeux. Je sens la connerie arriver, ça ne nous va pas d’être si sérieux. « Hamilton still sucks by the way. » Quelle honte. « You still suck, by the way! » Je rétorque rapidement, mais d’un ton amusé, avant qu’il ne s’éloigne. En rentrant, j’évite soigneusement les parents Jaroszewicz et file retrouver Piotr dans sa chambre pour vérifier – plutôt que l’aider, soyons très clairs il est déjà bien plus intelligent que moi ce fourbe – ses devoirs. J’entends Dawn rentrer, jette un œil à l’heure – presque six heures, ça fait beaucoup quand même – avant d’aller la retrouver une dizaine de minutes plus tard.

« How was working with Leo? » Je questionne la blonde, avachie sur mon lit, avec son ordinateur et un bouquin à côté. Elle secoue la tête sans me regarder, apparemment concentrée. « There’s something wrong with your sentence. » Je plisse les yeux, prenant place sur son lit – et je viens de comprendre pourquoi elle squatte le mien, il fait sombre de son côté – me demandant où est ma boulette. « What? » Pas trouvé. J’attrape mon ordinateur à mon tour. Dawn relève la tête, me regarde quelques secondes avant de lâcher un soupir exagérément long. « ‘Working with Leo’, that’s a thing that can not happen I’m afraid » Mes sourcils se haussent sous la compréhension et je commence à rire devant son air presque désespéré. « We ended up getting ice cream and we talked for two hours » Aaaaah ! Effectivement, ce n’est pas travailler à proprement parler, mais c’est quelque chose ! Que j’accepte ! Avec grand plaisir ! Balance les potins sister ! « Whaaaat? What did you guys talk about?! » La blonde hausse les épaules. « Y’know, a bit of everything I think. » Il lui a parlé de sa famille, de sa sœur et ses grands-parents – les texans, et apparemment la vie dans un ranch ce n’est pas si palpitante que ça. Dawn a essayé de lui faire un petit cours de géographie pour lui expliquer d’où elle vient et où elle a vécu, mais Leo est apparemment nul en géographie (et a hésité avant de devoir placer le Texas sur la carte, aussi, j’ai failli en mourir de rire). Ils ont aussi parlé de jeux vidéos, et bref, ‘stuff’ qu’elle conclu avant de ne s’attarder encore plus longtemps. Le sourire sur ses lèvres trahit largement son air blasé, le mien mon amusement. « It seems you’ve had a good time. » Je commente, presque mielleuse. Elle lève les yeux au ciel. « Yeah I… Like him. As a friend, come on, we’re just getting to know each other. » Dawn précise immédiatement en voyant mon regard appuyé. Je ris. « Right, but he’s kind and sweet and you like talking to him… » Je lui offre ma plus subtile danse des sourcils, me ramasse presque mon oreiller dans la face et ça me fait rire encore un peu plus. « Oh shut it, don’t start. How was it with Bart? » Je décide de tout simplement ignorer mon estomac qui fait un bond au prénom du sportif, et le cerveau qui me susurre que ma précédente taquinerie pourrait tout aussi bien s’appliquer à Wiley. Chut. Chut chut chut. « How d’you know? » Je demande, tout de même, parce qu’elle est partie bien avant que je n’invite le brun à la maison et vient à peine de rentrer. « Dad. »  Eh, évidemment. « Erf. » Mécontente, la guêpe, c’est l’autre qui ricane maintenant. « Spill! » Je lève les yeux au ciel, non sans sourire. « We worked, Dawn. That’s what mature people do, they work, they don’t go get ice cream. » Petit doigt d’honneur au passage, je lui renvois mon oreiller dans la poire. « You dare tell me Szymon didn’t get all annoying dad vibes with you? » Elle m’accuse, restant sage en remettant mon coussin à sa place. J’échappe un soupir. « Oh no, he did. » Je lui raconte donc le superbe accueil qu’a reçu Bart et ça la fait rire. Bart a aussi eu le droit aux questions pendant le repas et à la monopolisation par Piotr, bref, la totale. Et c’est étrange, un peu, mais un étrange… Satisfaisant. « I told him… About the Kowalskis and why I’m here. » Je glisse, voix un peu moins prononcée qui se fond dans le silence qui suit. « That doesn’t sound like you… Opening up that easily. » Remarque Dawn, et j’avais sans doute besoin qu’elle le formule pour m’en rendre compte. Je me mords les lèvres, grappillant quelques secondes pour y réfléchir un peu plus. « I know… But it felt easy with him. » Je ne me suis pas inquiétée qu’il puisse utiliser l’information plus tard à mes dépens, parce que contrairement à ma vie à Cracovie, il n’y a plus grand-chose à faire ici avec le fait que mes parents Kowalski soient des gros losers de première. Dawn plisse les yeux et attend un peu, au cas où que j’ai quelque chose à ajouter, mais c’est tout pour moi votre Honneur. « Awh. » Je fronce le nez. « Don’t ‘awh’ me, I think I’m just… Moving on. » Il ne faut pas qu’elle s’imagine des choses, non plus.

Le reste du week-end passe globalement rapidement, et calmement. On passe le samedi soir devant un film, Szymon s’est mis en tête de retaper les classiques pour faire la culture de Piotr, c’est donc Terminator en VO sous-titré qui a occupé notre soirée – râlant des accents, Piotr trouvant très contre-productif d’écouter Arnold s’il est censé apprendre l’américain. Il ne sait pas ce qu’il y a de vrai, le petit frère. Le levé le lendemain était plus hasardeux. Habituée à me lever tôt j’ai retrouvé Szymon dans la cuisine aux alentours de huit heures et, la première tasse de café ingérée et personne d’autre ne répondant à l’appel, on s’est décidé pour aller courir une petite heure. Les demoiselles Jarosz étaient réveillées, au retour, il n’y a que Piotr pour manquer à l’appel. Hanna s’est décidé pour aller le lever vers dix heures, seulement pour nous informer qu’il a décidé de prendre un ‘jour calme’ et qu’il n’a pas envie d’être dérangé. Parce que je ne suis pas particulièrement fan des jours où il préfère s’isoler, je passe quand même dans sa chambre pour lui dire bonjour, m’attarde un peu plus quelques deux heures plus tard pour lui apporter son déjeuner. Il a à peine ouvert ses volets pour rester dans la pénombre, s’est rapproché du peu de lumière dégagé pour pouvoir gribouiller sur un carnet. « Was it too much? Meeting Bart, yesterday? » Je lui demande, m’asseyant à une distance raisonnable sur son lit. Il ne relève pas la tête, je redresse la mienne pour apercevoir son dessin – Terminator, bah tiens, je croyais qu’il n’avait pas aimé. « No, it was fun. My friends at school are not allowed to play video games, so I’m glad you’re bringing new people over. » J’hésite quelques secondes, observant la bestiole pour savoir à quel point elle n’a pas envie d’être dérangée aujourd’hui. Comme il ne m’a toujours pas demandé de le laisser tranquille, je considère que le feu est vert. « What is it, then? » Il arrête de s’acharner et me regarde. « I don’t know. I just feel out of it today. » Mais pourquoi aujourd’hui ? Je m’inquiète déjà qu’il se soit passé quelque chose, qu’on ait trop bousculé ses habitudes d’un coup… « Do you… » Il m’interrompt rapidement. « I’m fine, Kami, don’t worry. I know I can ask if I need anything, but I just need to be alone I think. » Ok, il connaît le refrain. Je pousse un soupir mais esquisse un mince sourire, il hoche la tête avant de se pencher vers moi, me laissant la possibilité de le serrer dans ses bras. Il fait ça pour moi, surtout, pour que je comprenne qu’il n’est pas fâché et que je puisse avoir ma dose d’affection physique – dont lui n’a pas besoin et n’aime pas trop, mais il fait des efforts. Je le laisse tranquille après l’avoir étreint rapidement, retournant m’occuper de mes devoirs dans ma chambre.

Sara m’a filé ses notes pour le cours de science po et j’ai l’impression de tout redécouvrir – donc j’avais un peu foiré, niveau compréhension, c’est génial. Elle m’a aussi ajouté à une discussion de groupe avec l’équipe d’athlétisme, enfin les gens ‘cool’, et j’essaie de me sociabiliser un peu en même temps. Je passe mon après-midi sur mon oral volontaire d’allemand, profite que le sujet soit globalement le même pour faire en même temps les recherches pour le papier de relations internationales. En fin d’après-midi, je combo diapo d’allemand et d’histoire et je suis prête à ne plus jamais faire de devoirs – ça ne m’avait carrément pas manqué, en fait, et c’est vraiment chiant en anglais. J’ai failli louper le message de Bart, ayant mis mon portable en silencieux pour avoir un peu de paix. « Hope you had a great day. I sent you the essay. We just have to print it and it will be over. Do you want to finish the slide show? » Fjioejiezfc Wiley est un homme bien, ok ? J’échappe un soupir de contentement, file actualiser ma boîte mail pour m’assurer que j’ai bien reçu, avant de lui répondre. [« Fuck yessss you rock!! The ppt just needs your parts and beginning/end, but he’s all pretty & shit. I’ll finish it. Got caught up with German, sorry! »] Je ne relis même pas et envoie avec toutes les fautes – j’oublie de répondre à une partie de son message, la politesse. [« & I had a good day, not hanging with a Hamilton hater… :) »] Je m’amuse toute seule de mon idiotie. On ne discute pas longtemps, cela dit, l’information donnée – on se voit demain de toute façon.

Hanna nous dépose devant le lycée, j’embrasse le front de Piotr et souhaite une bonne journée au reste de l’assemblée avant de descendre de la voiture. De bonne heure et de bonne humeur, disons. Le petit frère a l’air d’être plus apte à vivre en société aujourd’hui, mais je m’inquiète quand même – comme d’habitude, et pour rien sans doute, comme toujours. On file dans les couloirs avec Dawn, et ça me fait un peu une impression étrange de commencer à reconnaître des têtes ici et là, de faire coucou de loin à Bailey et de trouver Frances parquée devant le casier de ma sœur pour attaquer la discussion sur un travail de design – pas de bonjour, non, direct ‘eh j’ai eu une idée !’. J’écoute la conversation d’une oreille distraite, principalement parce que je n’en comprends pas la moitié, une épaule appuyée contre les casiers alors que je surveille les couloirs. Pas de Bart en vue, Jaquin discute dans un coin avec un autre footeux et je suis obligée de détourner le regard lorsqu’il croise le mien. Niveau discrétion… Ginny et Leo émergent en même temps d’une cage d’escalier, je hausse légèrement les sourcils. Ils ont un sourire un poil trop malicieux sur les lèvres et le garçon a l’air trop heureux. Je me penche vers lui alors qu’il me tend sa main pour un tchek – deux frappes, on est des bros, c’est important – avant de lâcher un petit rire. « Shit, Leo, you already smoke?! » Il hausse les épaules. « Y’may want to avoid the first floor’s restroom. » Je lève les yeux au ciel, il embrasse une joue à Frances et s’arrête une seconde devant Dawn – avant d’en faire autant. Y’a que moi qui n’ait pas eu le droit à ce traitement de faveur. Ginny siffle alors que Frances échappe une onomatopée, je ris encore en voyant les joues colorées de la blonde. Ils sont mignons, ok, c’est trop nul ?! Pas de Bart en vue, rah l’idiot, il a loupé quelque chose et je vais devoir le mettre au courant moi-même, si Leo ne l’a pas déjà fait.

On file en salle d’histoire, je m’inquiète légèrement de ne pas voir le brun, profite d’être dans les premiers arrivés pour prendre deux tables pour moi toute seule – en espérant que Wiley ne nous fasse pas faux bond. Dawn essaie d’informer Leo de ses avancées dans leur devoir, Smith arrive, la cloche sonne et Bart arrive de justesse. Je l’accueille avec un signe de tête et un sourire, un poil soulagée qu’il soit là, mine de rien. « Hey, wassup? Sorry, I had troubles to wake up. » Et il a déjà loupé tellement. « Leo kissed Dawn on the cheek! » Bon et bonjour. À l’entente de leurs prénoms, les deux se retournent, Leo tend une mimine pour saluer son pote alors que Dawn me foudroie du regard et je me retiens de rire parce que Smith a commencé à prendre la parole et qu’il est déjà chiant – il râle, bonjour à lui aussi. Plutôt que de faire cours, il décide de faire un point sur les avancées de chacun des groupes et je pousse un soupir, me laisse retomber contre le dossier de la chaise. Je n’ai pas eu le temps de beaucoup continuer le diaporama hier soir, mais j’ai terminé de lire notre bordel – cinq pages, y’a de quoi être fiers pour les deux requises. Je jette un œil à la table de Bart, m’amusant légèrement en voyant son thermos rouge, presque habituel. « Do I really need to bring you breakfast every morning? » Je demande sur le ton de la plaisanterie, en faisant le calcul rapide qu’il n’a peut-être pas mangé ce matin encore. Dawn et Leo nous quittent, direction la bibliothèque, parce qu’ils n’ont pas assez avancé au goût de Smith. « This guy is such a moron. » La grimace que je tire montre mon accord, mais Bart nous attire un mauvais karma – et le prof. Il n’a pas une si bonne audition ?! « I suppose that you haven’t done anything yet. I wouldn’t be surprised, Mr Wiley. But… » Mes sourcils se froncent légèrement devant l’air condescendant, je hoche négativement la tête en direction de Bart lorsque nos regards se croisent. N’engage pas le combat, dit-elle en ayant fait exactement le contraire la semaine précédente. Il engage le combat, Smith répond, Bart aussi et j’ai beau lui donner un coup de coude pas si discret que ça pour qu’il n’envenime pas les choses… Décidément, Smith le lundi matin à huit heures, ce n’est pas la meilleure manière de commencer la semaine. L’andouille nous sommes de filer l’imprimer. Ok, frérot, donc t’es vénère quand on bosse pas et tu l’es quand on bosse trop ? J’oublie de retenir un levé de yeux intempestif, Bart soupire trop fort et se lève, j’ai bien l’impression qu’il est prêt à en venir aux mains avec Smith et même si ça me fait rire – dans le fond – je lui tapote le bras pour qu’il avance. 

« Damn! I hate this guy. » La vraie question : who doesn’t? J’échappe un rire amusé, finalement, quand même plutôt contente de ne pas avoir à supporter Smith le temps de quelques minutes. « I mean, if I had to choose between saving him or Donald Trump from a fire… » Mauvais exemple ? Je m’interromps, les yeux plissés, pour y réfléchir. Mauvais exemple. « No, ok, maybe I shouldn’t get political right now. » C’est bien trop tôt pour ça, et je pourrais surtout m’attirer les foudres d’oreilles indiscrètes. « Anyway! How was your weekend, Mr Wiley? » Je demande alors qu’on file vers la bibliothèque. C’est presque étrange de lui poser cette question, sachant qu’on en a passé une petite partie ensemble, mais je le fais quand même. « Thanks for coming over, by the way. And for finishing the essay. » Bon ok, en vrai, je ne sais pas vraiment comment lui faire la conversation, yakoi. On devient plus calme en lieu sacré, même si les chuchotements font rage de tous côtés avec tous les élèves que Smith vient d’envoyer. Je ricane mon amusement, cherche un duo connu et vise l’ordinateur libre à côté du leur. « What’s up, lovebirds?! » Dawn m’accueille d’un « urh » diplomate, et je crois que je viens de trouver ma nouvelle passion. Je sors mon téléphone pour lui filer mes codes informatiques, mais laisse Bart batailler avec la machine et l’imprimante – un truc universel avec ce démon : celle sélectionnée n’est jamais la bonne. J’essaie de ne pas trop rire alors qu’il s’agace, maintenant c’est son adresse mail qui s’est déconnectée toute seule.

Mon portable vibre sur la table et l’écran s’allume, Bailey Bennet frappe très tôt le matin. [« Love, Gossip Girl requires to speak with you at lunch. »] Je fronce les sourcils, attrapant l’appareil pour y répondre. [« What? Why?! »] On est lundi. Il est huit heures. Je veux bien qu’il ait son besoin de potins quotidiens, le camarade, mais là tout de suite maintenant ?! [« Heard a lil something, need intel. »] Oui, de toute évidence. Je lève les yeux au ciel, lâchant un grognement las au passage. [« Seriously Bennet?! It’s 8:24!!! »] Et aussi, j’aimerais assez ne pas être mêlée à toute ses affaires. Il ne répond pas. Je me lève pour aller chercher les papiers qui viennent de sortir de l’imprimante qui fait un boucan pas possible. C’est à nous, mission accomplie ! « Hey, do y’all want to eat lunch together? » Je demande, à Dawn et Leo mais aussi à Bart. Dawn ne semblait pas avoir d’autres plans, Leo hoche la tête avant de réfléchir. « Gin has her fashion club, I’ll ask Frances if she wants to join. » Je tourne la tête vers Wiley, un sourcil levé, en attendant sa réponse. Après, je reporte mon attention sur le duo. « Cool. Maybe we can get ice scream. » Leo sourit mais Dawn râle, évidemment. « Mila, you’re the fucking worst. » Je suis déjà partie, elle ne peut pas m’atteindre malgré le stylo qu’elle tend pour me menacer. « You love me! » Si elle décide de m’assassiner avec un oreiller dans la nuit, je saurais pourquoi au moins.

Je m’apprête à maugréer sur Smith, prête à formuler un fol espoir qu’il sera satisfait de notre travail et ne le dégradera pas juste pour nous faire chier, quand c’est une vision tout aussi agréable qui croise notre chemin : Ashley Lynch. Et plutôt que de tracer sa route, la brune s’arrête et nous regarde avec un smirk dégueulasse. « ‘Sup Losers? You’re already skipping classes to hook up in the restroom? It took you what, a week? » Wow, bon, finalement je comprends peut-être Bailey : il y a de quoi faire, le lundi matin, les gens sont en forme pour les conneries. Un type de l’administration regarde l’échange, dans l’embrasure de la porte de son bureau, et en voyant que la demoiselle s’est arrêtée beugle un « Hurry, Lynch! » à l’autre bout du couloir. Un mauvais sourire en coin me prend, et je réponds au lieu de laisser passer. « It took you what, twenty minutes? » Je désigne l’adulte du menton, à l’autre bout. Elle se retourne, l’air d’y réfléchir sérieusement, avant de lâcher un son de dégoût et de se remettre en marche. « I’m late, fuckface. » Il va falloir qu’elle se décide, pour les surnoms. « Yeah, and you were also late during practice last time. What was it, 2 seconds? » Bon, avant qu’on ne se demande : j’ai le droit à un jour dans la semaine, pour ne pas fermer mon clapet, et c’est le lundi, ok ? Elle continue son chemin, ne se retourne pas mais lâche quand même un semblant de menace. « Y’better watch out, Kowalski! » Ey, ok, c’est mérité. Heureusement que j’ai un géant de deux mètres et une demoiselle dans mon coin, maintenant, pour l’entraînement de cet aprèm. « Well, she’s as lovely as usual. » Je commente à Bart, lâche un souffle plus excédé qu’amusé, avant qu’on ne retourne en classe d’histoire. Il n’a pas intérêt à nous faire chier, Smith, ça va mal se terminer cette affaire.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

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≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyJeu 30 Avr - 4:09

And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

Non seulement t’arrives à la bourre, mais en plus tu loupes les détails les plus croustillant. Tu salues à peine Mila que tu as le droit aux premiers potins. « Leo kissed Dawn on the cheek! » C’était tellement sûr que ça allait arriver, t’as bien remarqué comment ils se regardent, donc t’es pas surpris, sauf que tu fais semblant que si en écarquillant les yeux. « No fucking way. » Tu tournes la tête vers Leo avec la même expression. Il le prend plutôt bien puisqu’il te fait un signe de la main et ça te fait ricaner en comparaison à son binôme qui rage dans son coin, en réaction au caractère délatoire des propos de Mila. Le cours ne tarde pas à commencer. Enfin… Smith ne tarde pas à s’emballer surtout, et pendant que vous vous mettez à bosser, la Polonaise remarque que tu as encore du te presser puisque tu arrives avec la moitié de ton petit dej en cours. C’est d’ailleurs pendant que tu bois plusieurs gorgées de café qu’elle te dit « Do I really need to bring you breakfast every morning? » En reposant ton thermos rouge, un sourire en coin se dessine. « Why not? If it's as good as the last one, I wouldn’t say no. » Puis vous tentez de vous mettre à bosser, mais vous êtes tellement avancés que vous n’avez rien à faire et ça n’échappe pas au regard de Smith qui débarque pour vous provoquer, certainement dominé par l’envie de te mettre à la porte et que tu ailles rendre une petite visite au principal du lycée histoire de te mettre en colère pour le reste de la journée. Tu réponds tout de même ses remarques pour défendre le travail abattu toute la semaine passée, mais comme il semble vouloir avoir le dernier mot, il vous envoie à la bibliothèque pour imprimer ce que vous avez fait. Tu le détestes. « I mean, if I had to choose between saving him or Donald Trump from a fire… » Dans les couloirs déserts, tu marches aux côtés de Mila, un rictus amusé nait sur tes lèvres même si tu es encore très énervé au fond de toi. « No, ok, maybe I shouldn’t get political right now. » Tu éclates de rire. « Well, you mustn’t save them. I think we both agree and there’s no time to talk about politics. Even at 8am. Screw all of them. » Tu insistes sur ta dernière phrase lorsqu’un élève vous croise. Celui-ci ne remarque même pas qu’il est inclus dans la conversation à ses dépends. « Anyway! How was your weekend, Mr Wiley? » Tu hoches la tête sans que ton sourire ne se décroche. « Mr. Wiley’s weekend was great, actually. I dived with my father yesterday, it was a nice Sunday afternoon and I worked pretty hard with a Polish girl on Saturday but I can’t remember her name. Maybe you know her? » Tu souffle un léger rire avant de poursuivre. « What about yours? » Elle reprend alors que vous tournez au bout d’un couloir « Thanks for coming over, by the way. And for finishing the essay. » Tu hoches la tête encore une fois, l’air de lui faire comprendre que c’est rien. « It was cool and it’s okay. You did your job and we were really efficient, so I’m glad we worked together. »

À la bibliothèque, tu te fiches un peu de l’emplacement de votre poste pour imprimer votre dossier, mais Mila prend les devants et repère Leo et Dawn avant. « What’s up, lovebirds?! » La blonde s’offusque d’une onomatopée, il semblerait qu’elle renonce déjà à se défendre. C’est dommage, c’était plutôt bien parti (et drôle). La brune te file ses codes pour accéder à son espace personnel et tu te connectes sur ta boite mail pour récupérer votre travail. T’as beau lancer l’impression, ça reste calme au niveau du photocopieur datant du siècle dernier. « Oh! Come on! Could you fucking work once in a year, nasty piece of shit! » Fidèle à toi-même, tu ne surveilles pas ton langage et disons que la bibliothécaire à un radar pour ce genre de choses. Elle te reprend d’un « Shhhht! » qui semble plus ressembler à un feulement qu’un avertissement, mais tu te contentes de hocher la tête en soupirant. La session se déconnecte et tu te facepalm en posant un coude sur le bureau. Tu regardes Mila d’un air blasé, elle est occupée à envoyer des messages sur son portable. « Clearly, the guy who invented network printing was a dick. » Tu te reconnectes et relances l’impression sur le bon appareil et ça y est, ça réagit. La Polonaise se lève pour aller chercher votre travail, elle te le passe et pendant que tu survoles ce que vous avez fait, elle demande. « Hey, do y’all want to eat lunch together? » Tu ne relèves même pas les yeux de votre devoir que tu réponds. « Sure. » Leo fait un résumé de la vie trépidante de vos meilleures amies et Mila ajoute « Cool. Maybe we can get ice scream. » Vu comment Dawn réagit, tu t’imagines qu’il s’est passé un truc avec Leo ce que week-end. Tu reportes ton attention sur le concerné. « I think I’m gonna call you tonight. Nope, it wasn’t an option actually. Shut up. I’ll call you tonight. Bybye assholes! » Tu interromps le brun pendant qu’il essaye de rétorquer, ça te fait rire. Une preuve d’amour de la part de ton binôme à l’attention de sa sœur plus tard, tu prends soin de vous déconnecter et vous disparaissez pour retourner en classe. Vous avez mis environ un petit quart d’heure pour vous dépatouiller avec l’informatique, ce qui n’est pas franchement exceptionnel étant donné que vous êtes repartis pour vous tourner les pouces en cours, avec un Smith qui doit vous attendre de pied ferme. Tu allais reprendre la parole au moment où vous croisez la reine des abeilles. « ‘Sup Losers? You’re already skipping classes to hook up in the restroom? It took you what, a week? » Elle passe, tu te retournes sur son passage, les sourcils froncés. « Oh come on, Ashley. You know the restroom better than anyone else for this. We wouldn’t dare stealing your territory. » Et c’est jusqu’à ce que tu aperçoives un membre du personnel qui l’attend sur le seuil de son bureau. Mila en profite pour renchérir. « It took you what, twenty minutes? » Un sourire mesquin se dessine sur tes lèvres. Ça a au moins retenu son attention, signe que les remarques l’ont atteinte. « I’m late, fuckface. » Tu soupires. Aucune répartie. « Yeah, and you were also late during practice last time. What was it, 2 seconds? » Tu ne peux pas t’empêcher de murmurer en ricanant à Mila. « Shit, you’re on fire today. » Mais l’athlète est lamentablement vexée, elle se contente juste de prononcer quelques menaces sans se retourner. Sur un ton aussi discret que le tien, la Polonaise ajoute à ton attention « Well, she’s as lovely as usual. » Tu hausses les épaules en te remettant en route pour la classe. « This is her natural state. » Puis tu frappes à la porte de la classe et n’attends pas de réponse pour ouvrir. Smith n’a pas l’air d’avoir lâché les gaz qui le rendent aussi grumpy et tu relèves votre devoir fraîchement imprimé pour lui montrer que vous n’êtes pas revenus les mains vide. Tu retournes à ta place et croises les doigts pour qu’il ne revienne pas vous voir. C’est peine perdue, il a franchement décidé de vous emmerder jusqu’au bout. Tu murmures une nouvelle fois à ta partenaire dans un soupire. « Oh fuck, not again » Baldness Smith vous toise une nouvelle fois, mais ne prononce pas un mot. Il attend, les bras croisés, comme si vous aviez la faculté de lire dans ses pensées. Tu relèves les yeux vers lui et hausses les sourcils l’air de dire « What now? ». « Show me your work. » Non, sans dec ? T’avais vraiment cru qu’il allait te demander de lui show quelque chose d’autre. Tu prends une grande inspiration et retiens l’air contenue dans tes poumons en lui tendant le dossier. Et… Il se barre avec ? Mais ? Tu fronces les sourcils, prêt à t’offusquer et le regardes s’éloigner. « What the hell? » Tu prononces, encore une fois, seulement pour toi et Mila. L’attente est plutôt longue, il ne décroche pas son attention de votre travail pendant un bon quart d’heure. Tu t’adresses discrètement à la brune. « I’m not sure I’ll be able to restain myself from strangling him if he says that our essay is shitty. » Ce qui t’inquiète le plus, c’est sa version conservatrice des choses. Il pourrait très bien vous accuser de ne pas avoir été suffisamment impartiaux dans votre dissertation. Il relève les yeux vers vous. Tu lâches un poétique « Crap. »  Quand il décide de se lever pour retourner vous voir. « Surprisingly there’s a lot of work on this. I assume someone helped you or your partner did all the job on this. » Tu t’apprêtes à contester, mais il poursuit. « But what is interesting is that your work is much more political than historical. So now, as you’re taking a side, you’ll write me another paragraph on the good aspects of the Declaration of Independence and Jefferson’s work. See, Bartholomew, you must be impartial. » T’es stun. Il veut carrément que tu lèches les bottes des pères fondateurs et que tu trouves du positif dans les massacres qu’ils ont généré en bâtissant leur nouveau monde. « Miss Kowalski won’t write anything. » Tu regardes la brune, les yeux écarquillés. C’est quoi son problème sérieux ? C’est trop. « Why? Isn’t it important to make our own opinion about all this? About what our ancestors have been through from both sides? What’s wrong about our essay? There are sources and facts everywhere. Everything has been justified, this is how we study history, isn’t it? The analysis and comparison of their acts. Their consequences… » Il se rassoit à son bureau. « Nice speech Mr Wiley, carry on and you’ll contest my decision in the principal’s office. » Tu t’es levé, parce que t’es bouillant de rage. « Sure I’ll. » Sans attendre la décision du prof, tu attrapes votre dissertation et sors de la classe d’un pas rapide en claquant vivement la porte dans ton dos.

T’as aucun regret – pour le moment, de t’être barré à la volée, sur un coup de tête. Tu doutes que le principal soit sur la même longueur d’ondes que toi, il défendra son collègue, même si tu sais qu’il tempérera sa réponse puisque tu sais que tu as raison. Paye ta justice. Tu arrives au secrétariat, toujours autant à cran et lorsque l’assistante du directeur te voit, elle devine presque immédiatement qu’elle va devoir aller toquer à la porte du principal. Elle te fait signe d’entrer. Tu t’es toujours demandé ce qu’il pouvait bien foutre à son bureau. Tu t’imagines qu’il fait semblant d’écrire à chaque fois que tu passes. « You wanted to see me Bart? » No, I came to play chess. Tu restes debout et lui donnes ton dossier. Tu croises les bras. « I come from my history class and soon, you’ll hear that I’ve been disrespectful and so on. The thing is, we’ve to work by pairs on this essay and we did a great job with my partner. Mr Smith read it and considered that as we’re taking a side, so now I’ve to write another paragraph on the good aspects of the Declaration of Independence. Why? Criticism was our idea. I don’t understand what’s wrong with it. » Il survole les quelques pages de ton travail avant de les repousser devant toi, de croiser ses doigts entre eux en reposant ses coudes sur son bureau. Il s’humidifie les lèvres et reporte son attention sur toi. « What’s the problem? What is unfair? Is it because you’re the only one who have to write another paragraph? » Tu ne peux pas t’empêcher de dévoiler un sourire nerveux, un rire accompagne ton rictus. Il te prend vraiment pour un gosse. « No, I don’t care. What is unfair is that I’ve no right to take a side without being humiliated for doing it. Every. Fucking. Time. » Il agite l’une de ses mains te signifiant qu’il faut que tu te taises. « Language, Bart. » Il se lève pour se rapprocher de toi et s’appuyer à son bureau en croisant les bras à son tour. « You took a risk and you’ve to accept it. » T’es scandalisé, tu hoches la tête. « What now? I should’ve licked the Founding Fathers boots to have a good grade and besides, shitting on the real facts? What do you personally think about this? What’s right? To be humiliated for centuries and still kowtow to torturers in 2020 or standing up against this absolute nonsense which is the founding principle of the American Dream because to achieve this myth, they had to slaughter thousands of innocent people? » Il te considère un instant, impassible, cligne plusieurs fois des paupières avant de détourner les yeux vers le sol. Il te répond dans un soupire. « I’ll talk to Mr. Smith. » Tu affiches un regard insistant. « Really? You’ll? » Il se redresse pour retourner s’asseoir derrière son bureau. « Yes. I assume that I don’t have any choice. And I prefer talking to him rather than arguing with your parents. » Tu ramasses ta dissertation et t’apprêtes à partir lorsqu’il ajoute. « Bart. » Tu te retournes. « I want you to know that I agree with you and you did a great job with your partner but politics are always picky and sometimes… You’ve to consider that the person you’re working with doesn’t have the same vision of things. » Tu hoches la tête en te pinçant les lèvres. « Everything is political. The problem isn’t politics. It’s ageism and abuse of power. The teacher isn’t always right. Sometimes, the student is. » Avant de refermer la porte, tu le remercies, puis tu regagnes tranquillement la salle de classe avec un sourire satisfait sur les lèvres.

Le cours est presque terminé lorsque tu retournes en cours. Tu frappes, mais n’attends pas de réponse avant d’entrer. Tu regagnes ta place sans même adresser un regard à Smith. Il y a un grand silence qui perdure encore plusieurs secondes après que tu te sois rassis. Dawn et Leo ont regagné leurs sièges. Tu croises le regard du prof et demeures impassible jusqu’à ce qu’il décide de reprendre son cours. Il a l’air surpris que tu sois revenu et ça te fait presque plaisir. « Dickhead. » Tu souffles pour toi seul en prenant tes feuilles pour rattraper la suite du cours. La cloche finit par sonner et tout le monde s’affaire à remettre les tables en place ainsi qu’à ranger son matériel. Lorsque tout est fait pour toi, tu balances ton sac sur ton épaule. « What happened? » Te demande Leo alors que vous sortez tranquillement pour attendre les filles. « I had a little chat with the Principal. » Au haut parleur, la voix de la secrétaire retentit, annonçant que Mr. Smith est attendu dans le bureau du proviseur. Un sourire mesquin se dessine sur tes lèvres quand tu reportes ton attention du plafond sur Leo. « Dude! What did you do? » Tu t’offusques. « Nothing! Well, I just started a rebellion, that’s all. » Tu tournes la tête vers Mila. « I hope I saved us a B+ at least or… I’ll use my wild card. »  Ton meilleur pote a l’air dubitatif. « What? Sometimes my parents are useful. » Tu hoches la tête. « Anyways. See you at lunch? » Et ça part avec la brune vers le premier étage, là où tu te sépares d’elle pour monter encore au-dessus en cours de chimie. Il y a quelques regards qui te glissent dessus dans la salle lorsque tu entres et tu fronces les sourcils en te demandant ce qu’ils peuvent bien vouloir signifier, mais tu les ignores rapidement en allant t’installer avec Cate qui te paraît être dans un état pitoyable. Elle te raconte que le bébé de sa mère et de son beau-père n’a pas cessé de chialer de toute la nuit et qu’à cause de ça, elle n’a pas fermé l’œil. Alors, elle compte sur toi pour suivre à sa place et que tu lui files les cours par mail. Soit. Au moins tu pourras écouter plus assidument que la fois passée. Votre prof vous prévient que vous aurez des travaux pratiques la semaine prochaine et que vous serez notés. Tu réveilles ton binôme exprès pour le lui dire et elle grogne de mécontentement dans sa veste qui lui sert d’oreiller. Dans les couloirs après le cours, tu ressens exactement la même pression qu’en entrant dans la classe précédente. Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Ça pue la rumeur. Vous étudiez des coraux pendant toute la durée du cours et étrangement, ton camarade de l’équipe est absent, tu n’as donc pas de binôme pour une fois. Lorsque tu ressors, tu files à la cafétéria pour y rejoindre le weed squad incomplet et déjà installé. « Wassup? » Check à Frances, Dawn et Leo, Ginny n’est pas là. « You know, latin shit. » Ça tire un sourire aux deux blondes. « Art history for us. It was cool, right? » Frances acquiesce sans répondre, sa bouche étant pleine. Vous ne tardez pas à être rejoints par Mila. « How was English? » Puis tu déballes ton sandwich en observant un peu les visages autour de vous. Tu fronces les sourcils. Encore ces regards. « Guys. » Tu commences en insistant sur les regards que tu lances aux gens pour qu’ils détournent les yeux. « Fuck’s sake. Why are they all staring at us? »  Puis tu te prends une violente frappe dans le dos qui te surprend plus qu’elle ne te fait mal. « Wassup Wiley?! » Jaquin et Darell ne se gênent pas pour s’installer avec vous. « Please, make yourself at home! » Tu rétorques d’un ton sarcastique en les regardant s’asseoir tranquillement. « So? » Tu te redresses avec un léger recul, les sourcils encore froncés. « So what? » Leurs regards passent de toi à Mila, de Dawn à Leo. « Don’t you have something to tell? » Tes yeux passent d’un visage à l’autre, l’incompréhension totale en guise d’expression faciale. « Showering with your mom maybe? I thought you already knew. » Tu reprends une bouchée de ton sandwich, totalement indifférent. Les deux footeux échangent un coup de coude. « They don’t want to talk about it dude. » Puis ils se relèvent en ricanant, prêts à partir. « Yeah but it’s too late. » T’as l’impression de passer pour un con. Ils pensent savoir un truc que vous ignorez. C’est génial. Definitely rumors. « Okay, piss off! » Tu roules en boule l’emballage de ton sandwich avant de le lancer en pleine tête à Jaquin. « Say hi to Moron! » Il se retourne lorsque la boulette atteint sa nuque. « Who’s Moron? » Un sourire narquois se dessine. « My son, your little brother! » Il t’adresse un splendide doigt d’honneur avant de s’éclipser avec Darell. Dans ton angle mort, tu sens que Leo est entrain de se facepalm. « I’ll never get manliness. » Tu soupires en reportant ton attention sur ton meilleur ami. « I use it to survive here. That’s why I don’t hang out so often with them. It spreads like plague. »

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

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≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptySam 2 Mai - 1:55

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
Nos premiers échanges avec Smith ne sont pas des plus glorieux, et il est de si mauvaise humeur qu’il décide d’envoyer toute sa classe à la bibliothèque – nous y compris, alors qu’on a globalement bien bossé sans vouloir nous lancer des fleurs. Ça me va. Le moins de temps passé avec ce prof, le mieux je me porte. Bart râle son mécontentement lorsque la porte de la classe se ferme derrière nous, je tente une métaphore douteuse avant de décider que ce n’est peut-être pas une si bonne idée que ça. Ça a au moins le don de le faire rire, donc je dirais que c’était là mon but premier et prends cette victoire avec un sourire sur les lèvres. Sa conclusion à lui, c’est qu’il ne faut sauver personne et ne jamais parler de politique. Franchement, pour le coup, il a bien raison. Même si mon firefighter wannabe n'est pas d'accord, il va se taire étant donné qu’il ne verra sans doute jamais le jour. « Screw all of them. » Ça doit être son état d’esprit quand il entre sur le terrain de foot – et p’t-être aussi quand il voit les cheerleaders, mais pour d’autres raisons. Je pouffe de rire, préférant changer de sujet pour lui demander comment s’est passé le reste de son week-end, moquant le sobriquet utilisé par Smith au passage. « Mr. Wiley’s weekend was great, actually. I dived with my father yesterday, it was a nice Sunday afternoon and I worked pretty hard with a Polish girl on Saturday but I can’t remember her name. Maybe you know her? » Je me mords les lèvres pour éviter de ne rire trop fort, me tourne vers lui le temps de quelques pas pour adopter un faux air surpris. « I think I do! Is her name Dawn? » Je ris de mon idiotie exagérée – on n’est jamais mieux servi que par soi-même, paraît-il. « What about yours? » Je hausse les épaules. « My week-end was mostly homework and chill. » Rien de foufou ne m’est arrivé et ça me va très bien, après toute l’agitation de ma première semaine de lycée… Je le remercie d’être venu samedi, tout de même, bafouille un truc qui ressemble vachement un à « ey » (si quand même) quand il me répond que ce n’était rien, et que c'était même cool, et qu’il est (plus ou moins) content. Dieu merci, on arrive à la bibliothèque. On passe plus de temps à se battre contre l’informatique qu’autre chose, heureusement on retrouve aussi Dawn et Leo et c’est l’occasion de les enquiquiner un tantinet. Non, mais ça réveille, ça fait plaisir, c’est bien aussi ! Parce que Bailey a décidé de m’agresser par messages et de mentionner le repas du midi, je cale ma place avec ce groupe-là. Bailey, il attendra l’entraînement de cet après-midi. On reprend le chemin du cours de Smith, mais décidément les cafards sont partout. L’échange avec Ashley est tout aussi agréable qu’il est utile, mes bonnes résolutions de garder un profil bas s’envolent d’un coup d’un seul et je dois me rendre à l’évidence : je n’ai que peu de patience le lundi – alors je l’envoie bouler. « Shit, you’re on fire today. » Ashley est déjà dans notre dos, mais je me fais quand même discrète pour lâcher un ricanement. « It’s Monday. » Je prends ça comme un compliment de sa part, quand même.

On achève notre périple, enfin. Nos fesses ont à peine touché leur chaise que Smith est déjà devant nous, Bart râle encore et je ne sais pas si je dois le rejoindre ou me moquer de lui. Je garde un air calme et sérieux, à la place, il faut au moins qu’un rattrape l’autre. Le prof récupère notre devoir, mon partenaire a l’air outré alors que ça me semblait plutôt logique. « What the hell? » Je lève les yeux au ciel, tourne légèrement ma chaise vers lui. On n’a rien de mieux à faire que papoter, de toute façon. « Let him do his thing, he only wants to play with our nerves. » Et ça marche très bien, il doit avoir un don Smith. J’ouvre mon bloc notes et y trace une grille pour avoir neuf cases, marque une première croix dans celle du milieu. « Here, play with me. » Et j’espère qu’il sait jouer au morpion – tic tac toe ici ? – parce que j’ai bien la flemme de tenter de lui expliquer. Mais ça va, il a l’air de suivre, on enchaîne plusieurs parties sans vainqueurs – jusqu’à une inattention de sa part, take that Wiley. On surveille Smith, mais il reste à son bureau à lire notre devoir. En attendant, il ne nous emmerde pas. Mais Bart est à cran. « I’m not sure I’ll be able to restain myself from strangling him if he says that our essay is shitty. » Je hoche négativement la tête, vais poker son avant-bras du bout de mon stylo. « Keep your cool, I don’t want to help you commit a murder. » Non parce que si on est partenaire, il va falloir que je l’aide et je viens juste d’arriver aux États-Unis, je n’ai pas spécialement envie d’être renvoyée en Pologne tout de suite. Smith nous lance un regard à l’autre bout de la salle et finit par nous rejoindre, je me redresse un peu sur ma chaise et cache bien vite notre activité peu studieuse avant qu’il ne puisse la voir. « Surprisingly there’s a lot of work on this. I assume someone helped you or your partner did all the job on this. » Le verdict tombe, mes sourcils se froncent et je en peux empêcher un « Seriously?! » excédé de fendre l’air. Non, parce que ok, c’est le postulat de base que les américains sont cons, mais alors si cons… Fiou. Le prof ne nous laisse pas le temps de répliquer qu’il poursuit, décide que notre devoir est plus politique qu’historique et qu’on ne doit pas prendre parti – donc ça nous rajoute tranquillou du taff d’un devoir demandé de deux pages, qui en fait cinq, et apparemment il faut analyser mais en restant dans les bonnes grâces de l’esprit américain. Ça m’agace un peu qu’il ne s’adresse qu’à Bart, faisant bien attention à utiliser une identité qu’il ne revendique pas, mais je me tais. « Miss Kowalski won’t write anything. » Jusqu’à ça. « What?! That’s bullshit! » J’oublie mes propres conseils précédents, mais on atteint certains levels tout d’même. Bart se charge de l’argumentaire, on a assez travaillé le bordel pour devoir y retoucher, on n’a pas non plus parlé dans le vide. Smith l’ignore presque, je sens aussi la colère commencer à monter quand je le vois se rasseoir à son bureau. « Bart… » Je l’appelle lorsqu’il se lève à l’énième provocation du prof, mais rien à faire : le type se barre comme en l’an 40. Ok.

Ok ok ok. Bon. Je déglutis et prends une grande inspiration, ignorant les quelques regards qui courent dans la classe – enfin, il reste six élèves à tout casser, ça va – pour me lever à mon tour et aller me planter devant Smith qui me fixe. Diplomatie, tact, calme… « Mr Smith, with all due respect, I- » Pas le temps de dire quoi que ce soit qu’il me coupe la parole. « There is no need to defend your partner, Kamila, don’t sweat it. » L’entente de mon prénom entier – mentionné nul part sur les papiers de l’école où il a été inscrit ‘Mila’ partout, la seule manière qu’il a de le connaître est d’avoir fouillé dans mon dossier et vu mes papiers – m’envoie un petit choc électrique dans le corps. « Okay then, with no due respect, you’re a fucking moron! » Fuck him, all right?! Pas un pour rattraper l'autre, finalement, on saute les deux pieds dans le plat. « Excuse me? » Je le déteste, il peut s’enfoncer sa condescendance et son irrespect de merde bien profond dans son anus – et sans aucun respect de mon côté, merci. « How can you believe that I wrote most of the paper? I just arrived from Poland and I barely manage with English! I don’t know shit about your history, and I don’t give damn about it! Why are you so unfair and pushy with Bart? He did most of the research, we spend hours together working on it and he had to reread again because of my mistakes. Our paper is everything you asked for, we analyzed, we’ve got facts to prove our statements! We wrote 5 pages, for fuck’s sake! » J’ai du mal avec l’anglais, mais j’ai apparemment maîtrisé très rapidement les petits jurons – pas de soucis là-dessus. Le visage de Smith se défait au fur et à mesure que je m’exprime, il prend aussi une couleur tomate parfaite et ça se voit qu’il a du mal à garder son calme. Mon ton est de plus en plus agacé, ma voix file dans les graves alors que je m’énerve et mon accent a rendu l’âme – j’ai presque envie de l’envoyer chier en polonais mais vu sa tête, je sens que ce serait la limite à ne pas dépasser. « That’s… Detention for you, Miss Kowalski. Thank you for expressing your point a view, but I would like it better if it was with a bit more… Manners. » Quel goujat. Le mot ‘detention’ a au moins l’utilité de me calmer un peu – je ferme mon clapet et croise les bras sur ma poitrine. « Whatever, I- » Il hoche la tête. « Feel free to keep going if you want to join your partner in the principal’s office as well. » Je fixe la porte quelques secondes. Ok, on est lundi, mais là ça risque de faire beaucoup. « Sorry, Sir, I guess I just don’t like injustice. » On se toise quelques secondes de plus, mais ni Smith ni moi ne rajoutons quoi que ce soit et je file m’asseoir à ma place. Fuck him, fuck him, fuck him. Il envoie un élève chercher nos camarades à la bibliothèque, apparemment décidé à faire cours. Le con.

Dawn me demande si ça va lorsqu’elle voit mon regard meurtrier et mes joues rouges de colère, je hausse les épaules et ne dis rien. Leo me demande où est passé Bart et je lui réponds qu’il est dans le bureau du principal – grimace en retour, j’imagine que ce n’est pas une excellente nouvelle. Je n’arrive pas vraiment à me concentrer pour suivre le cours. J’aurais peut-être dû prendre l’offre et rejoindre Bart chez le principal. Je suis surprise de le voir débarquer un peu avant la fin du cours, le footeux, fronce les sourcils en sa direction lorsqu’il reprend sa place mais il ne me dit rien et Smith reprend son cours comme si de rien n’était. La cloche sonne, Smith appelle mon nom de famille alors que mes petits camarades quittent la classe. J’attrape le bout de papier avec l’heure et la salle de détention en levant les yeux au ciel, manque un infarctus lorsque la boîte à annonces du lycée beugle pour commander au prof d’aller chez le proviseur. On échange un regard et il a l’air surpris, je suis obligée de me retenir de sourire comme une idiote et m’empresse de retrouver le crew dans le couloir. J’arrive trop tard, je loupe un bout de la conversation. « (...) I just started a rebellion, that’s all. » Mes yeux s’écarquillent et je finis par le lâcher, le petit rire et la pression accumulée – encore une fois grâce à Smith, merci frère. « What happened?! » Trop tard, question déjà posée. « I hope I saved us a B+ at least or… I’ll use my wild card. » Je hoche légèrement la tête – je m’en fiche pas mal, des notes, je crois – avant de plisser les yeux, pas sûre de voir où il veut en venir. « We murder Smith? » Le plan c’est pas de le tuer, non, évidemment (!!!), mais au moins qu’il cesse de nous casser les pieds un petit temps… Leo aussi, a l’air de ne pas suivre. « What? Sometimes my parents are useful. » Ah ! Cette wild card là ! Oui, ça fait peut-être plus sens. « You’re a Mama’s boy, Wiley ?! » Je le taquine dans un rire, mais on ne s’attarde pas plus que ça et on file en cours. La vie continue, au plus grand malheur de Smith apparemment. L’anglais, c’est définitivement une pause bien méritée après la folie du cours d’histoire. L’allemand c’est la cerise sur le gâteau pour terminer la matinée. Le prof tente de commencer par la correction des exercices de la dernière fois mais, voyant que je suis la seule à participer, décide de jeter l’éponge et je finis par faire mon exposé présentant mon pays d’origine – le reste de l’heure est passée à en discuter ou essayer du moins. Je reste quelques minutes après le cours, le temps d’avoir des retours sur mon oral, ma note et Mr Borg qui me demande si je serais intéressée pour être inscrite en tant que tuteure dans le programme mis en place au sein de l’école. Je ne donne pas de réponse, parce que j’ai déjà l’athlétisme en activité extra-scolaire et que je ne sais pas encore ce que je peux gérer niveau cours, et il me promet de regarder ce que ça pourrait ajouter en temps de travail valorisé – qui serait intéressé pour avoir un peu d'aide en tout cas.

La cafét est déjà prise d’assaut lorsque je la rejoins après un passage à mon casier, les glandus sont installés et c’est avec un sourire aux lèvres que je file à leur table. « Hallo! » Leo me fixe, yeux ronds comme une bille. « We don’t speak Europe during lunch, Mila. » Je penche la tête, m’arrête une seconde de sortir mon déjeuner, le temps de réfléchir à une répartie. « Ni hao? » Il me fait un fuck, pour le coup, et j’éclate de rire.  Eh, si c’est comme ça qu’il le prend. « How was English? » Demande Bart « Great! » J’aime l’anglais. « What about your German presentation? » J’esquisse un sourire en regardant la blonde, me redresse pour aborder un air pas peu fier. « Got an A+. » Les doigts dans le nez, vu le level de ma classe… Mais je prends, avec plaisir, quand même. « I heard you got detention from Smith. » Thank you, Party Pooper. « What? » Je pousse un soupir alors que l’attention de l’assemblée se tourne sur ma personne. Merci, Leo. Faux frère. « Urh, yeah. » Je n’ai pas le temps de m’expliquer que le King sort son téléphone et balance une vidéo, immobile sur une tête que je reconnais vaguement de la classe d’histoire, jusqu’à ce que je ne me rendre compte qu’il y a Smith derrière et qu’on peut entendre ma voix le traiter de ‘fucking moron’. Mon rythme cardiaque qui grimpe en flèche, d’un coup. « Where did you get that? » Je me lève vivement pour atteindre le portable et appuyer sur un quelconque bouton, taisant ma crise de nerf slash défense de Bart (‘for fuck’s sake’) avant la fin. L’humiliation, une fois, c’était suffisant. « Swann is an Insta freak. » Leo a l’air aussi détaché que d’habitude, je fronce les sourcils. « What… Who the fuck is that?! » Et comment est-il arrivé en possession de cette vidéo ? « She’s cool, don’t worry, and she didn’t post it. » J’échange un regard avec Dawn, ayant plutôt envie de m’en inquiéter – et de m’en agacer, aussi.

Bart détourne le sujet en nous demandant pourquoi on nous regarde, et je pense que je ne vais pas tarder à devenir parano non plus. Après, c’est l’arrivée surprise de Jaquin et du gorille de la dernière fois qui ébranle la table. Finalement, j’aurais peut-être dû aller manger avec Bailey – mauvais plan. « So? » Une question qui n’en est pas une adressée à l’assemblée entière, comme si on avait une réponse à donner à ça. C’est Bart qui se charge de conduire l’entretien, et ça se termine en boutades sur les mamans qui me font plisser les yeux. Arf. C’est sympa et poétique comme tout. « They don’t want to talk about it dude. » Who is they ? « Yeah but it’s too late. » Pourquoi est-ce que ma vie est devenue un épisode d’une mauvaise série thriller pour ado d’un coup ? Je remballe pas pour six saisons et un film, c’est mort ! Bart accompagne la sortie tout aussi express que leur arrivée des footballeurs – définitivement ces gens-là vivent dans un autre monde. J’en ai presque oublié mes précédents émois causés par Smith quand Leo se plaint des échanges, et pour une fois il parle pour l’assemblée je pense. « I use it to survive here. That’s why I don’t hang out so often with them. It spreads like plague. » Eh, je trouve qu’il est pourtant plutôt doué pour quelqu’un qui ne fait que survivre. « Well, at least something is universal… » Quelques secondes de silence, ça s’creuse la tête pour savoir quoi. « ‘Your mom’ jokes. And boy’s stupidity. » Je finis par compléter, commençant enfin à manger au passage. « Hey! » Fais gaffe, Leo, t’es on thin ice tu n’as pas le luxe de protester. « Don’t worry, that’s why we love you. » Le rassure Frances – elle est bien trop aimable. Ça part en débat pro-female, débat moqué évidemment, mais la seule raison qui explique que les femmes soient attirées par les hommes alors qu’ils sont des idiots absolus c’est bien parce qu’on est trop intelligentes – en tout – et qu’il faut bien un petit truc pour nous mettre à égalité avec nos compagnons. Ça tire un peu sur le féminisme, ‘enfin, égalité…’ et c’est Frances qui rant pendant exactement six minutes là-dessus, alors que je l’écoute en souriant – m’amusant plus d’elle que de ce qu’elle dit, je l’admets.

Bailey surgit de nul part alors qu’on approche de la fin du repas et que je joue avec la paille de mon jus de fruit, et même si je suis contente de le voir je pousse un soupir – faut passer à la casserole et il s’est passé d’autres trucs, depuis son message. Je salue donc mes petits camarades et rejoins l’asperge qui m’accueille avec un sourire sur les lèvres. « ‘Sup, Love ? » Je fronce les sourcils, relevant la tête vers lui, lâche un petit rire devant sa tête trop heureuse. « Allow me to be the one asking. » On quitte la cafétéria en direction des équipements sportifs pour l’entraînement à venir, il commence à jacqueter en posant un bras autour de mes épaules. Je ne peux pas m'échapper. « So! Someone heard Leo King bragging that he and that Polish girl went on a date Saturday. » Mes sourcils grimpent haut sur mon front. Un instant, j’ai peur de comprendre trop bien ce qu’il me dit et de faire fausse route. « What?! » Il n’a pas vraiment besoin de marquer une pause mais il le fait quand même, attendant ma réaction, avant de continuer. « After a few research, I understood that we’re talking about your sister… Dawn, it is? » Alors, oui, certes, mais… « What? » Qu’est-ce que ça peut bien lui faire ? Et pourquoi Leo irait raconter à qui veut l’entendre qu’il a eu un rencard avec Dawn, alors que ce n’est pas vraiment le cas ? « Mila are you deaf?! » Se met à rire le garçon, ce qui me fait souffler bruyamment. « No! Fuck you! That’s what you wanted to ask me about? » Je m’indigne. « Yeah! Is it true? I think all the school is talking about it. » Mais c’est quoi ce pays, bordel de merde ? « What?! Stop! Stop laughing, oh God! » Bon, d’accord, mon éloquence est clairement mise à rude épreuve et je me transforme en personnage comique capable de répéter un seul mot. Je prends une grande inspiration pour me calmer, avant de lui demander de me raconter ce qu’il sait. Une demoiselle a entendu Leo raconter que lui et Dawn se sont fait un rencard ce week-end, ce matin, alors qu’il fumait dans les toilettes des filles avec Ginny. Fuck. Il n’y a techniquement rien de faux, là-dedans. Et je pense à l’intrusion des footballeurs, et de la paranoïa de Wiley, et fuck fuck fuck. « I also know you got detention. » Bailey continue dans ses petites nouvelles à vérifier. « How? » Je demande, les sourcils froncés, un poil inquiète de sa source pour cette info-là. « I was at the administration earlier, Smith came out of the principal’s office and he looked livid. Also he gave your name for today’s detention. What happened? » Ok, bon, ça va… Il faut se soulager du peu qu’on peut obtenir maintenant. « Smith has a vendetta against Bart, I think. We’re working together on an essay, we actually finished it even if it’s not due before two weeks, and Smith just… Trashed it. Bart got pissed and left the class, I got pissed and called Smith a moron. » Je n’aborde même pas le sujet de cette mystérieuse Swann qu’il doit sans doute connaître, je n’ai aucune envie qu’il mette la main sur la vidéo de l’échange. La raison de ma retenue ne semble pas l’inquiéter plus que ça – ce n’est pas qu’il retient en tout cas. « Oh yeah, and what about you and Wiley then? » Évidemment. « Oh fuck off. » Il m’agace un peu, Bailey, alors je décide de le pousser – à deux mains, il est trop imposant, ça le fait rire.

J’ai le luxe de pouvoir me séparer de l’énergumène aux vestiaires, où je traîne un peu jusqu’à l’arrivée de Sara. Ashley arrive avant elle et me regarde avec son habituel smirk, mon cœur en loupe un battement. Je le sens mal. Ma camarade arrive quand même et je profite un peu de sa présence jusqu’à l’entraînement où j’ai la joie de m’entraîner aux relais avec la capitaine de l’équipe féminine. Elle me pousse à chaque fois où elle est celle à me passer le témoin, Bailey arrive toujours au bout de la course pour éviter une confrontation physique de ma part. « You can’t spend your life in detention, Mils. » Je peux aussi ne pas aller en retenue – et c’est ce que je décide avant la fin de l’entraînement, d’ailleurs. Coach Malik n’intervient pas, il est plutôt satisfait des temps qu’il note avec soin sur sa feuille. Les nerfs sont encore en pelotes lorsque je regagne les vestiaires, aux côtés de Sara. Je ne l’attends plus et ne passe pas par les douches, jette toutes mes affaires dans mon sac de sport et file d’un pas décidé hors du campus. C’est le sort du lundi, c’est définitif. Je panique en entendant mon nom appelé plus loin, me détends à peine lorsque je me retourne pour voir Bart débarquer au pas de course. Définitivement une répétition de la semaine dernière, je vais essayer de ne pas l’insulter cette fois. « I’m not in the mood. » Je le préviens, quand même, au cas où. Proceed with caution.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

≡ POSTS : 414 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 68309eef1396d5c6e8245dc6b145f63f
≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyDim 3 Mai - 2:31

And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

Au moment où le nom de Smith est prononcé au haut-parleur, tu ne peux pas te retenir de dévoiler ton côté malin. Tu avoues à Leo que tu as commencé à foutre le bordel. « What happened?! » Tu tournes la tête vers ta partenaire d’histoire. « We murder Smith? » Tu ricanes. « Not yet. But I hope that the principal will. » Tu ajoutes que tu auras peut-être besoin de ton joker, celui que tu n’as encore jamais utilisé au lycée. « You’re a Mama’s boy, Wiley ?! » Tu penches la tête pour la regarder avec un sourire narquois. « You’ve no idea. » Puis tu te mords la lèvre histoire de rendre ta réponse encore plus malaisante. Toi et les blagues sur les mamans, ça commence à bien faire. C’est presque devenu ton petit running gag personnel et préféré. Tu profites de votre trajet jusqu’à l’étage pour raconter à la brune ce qui s’est passé en détails avec le directeur. « …And he told me that he agreed with me and that we both did a good job but politics were difficult to talk about at our age and we had to accept that people won’t agree with us and shit. It pissed me off so bad like it’s fucking ageism like… We’re just kids so we can’t have an opinion and expose it to the adults? This is bullshit. » Tu soupires arrivé dans le couloir des langues. « Anyway, I hope he wasn’t a piece of shit with you too. » Mais la cloche retentit alors qu’elle commence à te dire que ça n’a pas été cool pour elle non plus en fait. « Shit. We’ll talk at lunch. Sorry, see ya! »

Malgré les regards étranges que tu te prends en arrivant en cours de chimie et ceux dans les couloirs en allant en biologie marine, la matinée passe plutôt vite et tu retrouves tes amis à la cafétéria. Mila débarque alors qu’elle a oublié sa langue en allemand et Leo rage déjà alors que le seul mot utilisé est pourtant bien évidant, donc elle le provoque ensuite en chinois et ça te tire un sourire. Elle a raflé une bonne note, mais ton meilleur pote oriente directement la conversation vers les potins. « I heard you got detention from Smith. »  Tu arques un sourcil en reportant ton attention sur lui. « Since when do you gossip? » Généralement, ça fait chier toute votre troupe et pour une fois, c’est lui qui plonge en premier. Dawn parait surprise et sa sœur admet que c’est vrai. « Really? Why? » Et tu as la preuve en images. Tu te redresses pour regarder par-dessus l’épaule du brun et tu ne peux pas t’empêcher de siffler au moment où les insultes fusent. « That was nice. » Mais la brune ne semble pas du même avis. « Where did you get that? » Bonne question, tu regardes Leo pour avoir la réponse, mais tu te doutes de qui il s’agit, en sachant qu’il y a une seule personne suffisamment dingue pour filmer ses potes en cours. Swann. « Swann is an Insta freak. » Tu acquiesces en te pinçant les lèvres. Tu n’aurais pas trouvé un meilleur qualificatif. Ça a l’air d’agacer la Polonaise d’être en première ligne sur la vidéo et à sa place, tu t’imagines que tu serais autant fâché, mais Leo défend presque Swann en disant qu’elle est cool et qu’elle ne l’a pas mise en ligne. Tu trouves que c’est une raison plutôt faible pour justifier une preuve pareille. Puis Jaquin et Darell ne tardent pas à faire une entrée fracassante, ça pue les rumeurs parce que tu es salement visé par un truc que tu ne comprends pas et Mila aussi. Ils s’en vont et tu conclues le tout avec une blague très douteuse. Tu te justifies en disant que ça te permet de survivre parmi les lions. La Polonaise ajoute qu’au moins il y a deux choses universelles « ‘Your mom’ jokes. And boy’s stupidity. » Tu souffles un rire avec un large sourire. « Absolutely. » Mais Leo marche les deux pieds dedans et Frances le rassure. He’s created a new kind of stupidity. Tu as l’habitude d’entendre les hommes s’en prendre plein la face et ça ne te dérange pas parce que tu ne te sens pas visé. S’ils étaient différents, tu ne serais pas abjecte en leur présence, mais comme tu préfères que personne ne t’emmerde, tu joues le même rôle qu’eux en sachant que tu ne seras jamais ce Bart sans la présence de tes coéquipiers autour. Your mama raised you well after all.

C’est le géant de San Francisco qui attire l’attention Mila, tu tournes la tête lorsqu’il arrive et tu dois immédiatement catapulter ton regard vers le plafond. La brune s’en va pour le rejoindre et tu ne peux pas t’empêcher de lâcher un « When I look at this guy, I always think that I’m shrinking. » Dawn ricane. « Why? Aren’t you self confident enough? Or are you a manlet? » Tu ricanes avant de terminer ta canette. « Definitely a manlet. » Tu chiffonnes le reste de tes emballages, en sachant que l’autre a servi de projectile contre Jaquin. « I’m gonna leave you, guys. Last Monday before going back to the usual schedule. » Ce qui signifie que c’est le dernier jour où vous avez entraînement de foot aussi tôt, dès mardi tout sera décalé de trois heures puisque tu auras d’autres matières à la place et tu finiras tes entrainements aux alentours de dix-huit heures. Ça va être chaud, tu vas reprendre l’algèbre et tu en as des frissons rien que d’y penser. « Hey, we should watch a movie after school. » Aaaah les petites phrases codées que vous avez mises au point avec Leo pour proposer discretos de fumer un joint, ça passe toujours crème. « Definitely. My house, around six? » Il hausse une épaule en hochant la tête, ça a l’air de lui aller. « What movie? » S’enquit Dawn alors qu’elle termine de manger une pomme. Tu poses une main sur son épaule avec un sourire en coin. « You’ll learn. » Puis tu pars en direction de la sortie en les saluant d’une geste de la main.

Encore cette ambiance bizarre. Quand tu arrives dans les vestiaires, tu entends Charlie rire à gorge déployée. Tu fronces les sourcils et d’un seul coup, c’est le silence. Tu les regardes tous un par un. « What? » Certains s’esclaffent, d’autres ne disent rien, mais ils retournent tous s’habiller au même moment. Comme d’habitude, tu te carapaçonnes et tu es rapidement rejoint par les quatre fantastiques. « Wassup dude? » Te demande Wael avant de s’avancer pour que tu le check, comme Orion. « Like every other Monday. » Il ricane. « Same. Hey, did you catch up Darell’s party on insta? » Tu hausses les sourcils avec un large sourire. « Shit, I forgot! What happened? » Darell sort son portable alors qu’il est à moitié à poil. Il te montre l’une de ses vidéos. « Wait for it. » Tu vois Charlie tanguer dangereusement, mais tout le monde présent l’incite à boire. Le plan d’après, le blond à mèche se retrouve au-dessus de la cuvette des toilettes à régurgiter le contenu de son estomac dans des bruits peu ragoutants. « Wait wait, there’s another one. » Bref, c’est le pompon, à un moment, il parvient même à choper Ashley dans le jardin. C’est assez sombre, mais on arrive à discerner leurs silhouettes. Tu prends le téléphone avec une mine faussement choquée. « Dude, for fuck’s sake! I don’t know if I’m disgusted because you’re such a voyeur or because Charlie kissed that bitch right after trashing your shitter. » Ils éclatent de rire. « That’s gross anyways. » Tu te serais bien passé du visuel pour les deux scènes, mais ça en fait du dossier pour une soirée. « I know, right? » Puis il baisse le ton pendant que les autres finissent de se changer. « Listen, I won’t post them but I started to… hear things and I won’t hesitate if this shit gets bigger. » Tu fronces les sourcils et hoches la tête, c’est l’incompréhension totale. « What things bro? » Il soupire et se retourne avant de reporter son attention sur toi. « I know I was teasing you earlier but it’s obvious that it’s fake. Someone… » Puis le coach débarque et se met à gueuler en vous voyant. « Jackson! Ramos! Blackwell! Velez! Hurry up! Jackson, why are you still naked?! » Puis il se tourne vers toi. « C'mon, Wiley, chopchop! You’re ready, what are you waiting for?! » Tu ne réponds rien, attrapes ta gourde dans une main et ton casque dans l’autre avant de prendre la direction du terrain.

Vous avez le droit à un résumé du match, mais comme vous avez seulement gagné de peu, le coach vous défonce, c’était prévisible. Il vous pointe même du doigt. « I talked to your spanish teacher and what you did was absolutely stupid. You deserved it and because of your selfishness we almost lost the game! » Tu hoches la tête sans rien dire, les lèvres pincées. C’était à prévoir qu’il vous démolisse à ce point, mais tu ne t’attendais pas à ce que ça vous backfire comme ça en pleine tronche en sachant que la punition de Hernandez était clairement abusive. Il ne s’avance pas plus et vous annonce que vous allez bosser sur les réceptions de balles, avant de faire un nouveau match. Apparemment, le prochain qui est fixé aura lieu dans trois semaines avec Washington High et leurs Eagles. Au moins, l’ambiance sera moins pourrie qu’avec Lowell. Les mecs de l’autre lycée sont beaucoup plus chill. Tu te fais salement percuter à plusieurs reprises et ton casque se retourne presque contre toi à un moment, puisqu’une chute est tellement brutale qu’elle amortie le pire, mais pas le bleu qui te restera sur le côté du visage pendant plusieurs jour. Vous êtes une nouvelle fois vidés lorsque le coach vous laisse pour vous changer et tu profites à peine de la douche que tu te presses pour rentrer. T’as bien besoin de ce joint que tu attends depuis le début de l’entraînement. Sur le trajet du retour, t’as l’impression de vivre un déjà vu puisque tu revois Mila, au loin, entrain de marche seule à une allure qui te rappelle étrangement celle de la semaine passée. Tu la rattrapes, t’as mal partout en plus d’avoir la moitié du visage qui te lance. « Hey, Mila! » Mais elle te répond du tac au tac. « I’m not in the mood. » Tu souffles. Ça aussi, tu l’as déjà entendu. Alors tu lui attrapes le poignet pour ne pas répéter ce qui s’est déjà passé à la même heure, au presque même endroit, le lundi précédent. « I feel like I’m stuck in a time loop now. What’s wrong? » Elle se retourne brusquement, elle est autant vnr que la dernière fois. T’es a deux doigts de lui demander ce qu’elle fout là, elle est sensée être en colle, mais les questions débiles engendrent des réponses violentes venant d’elle, donc tu te ravises parce que de toute façon, tu t’en carres comme de l’an quarante de ce qu’elle peut faire et ça ne t’étonne pas qu’elle refuse d’y assister. C’est probablement pour ça que tu l’aimes bien. « Hey. Calm down. Let’s go back home together and tell me. » T’es pas son ennemi et t’en as un peu plein l’cul qu’elle t’envoie chier, alors tu commences à marcher en direction de chez vous. « What did she do again? » Tu t’imagines que si elle est si furieuse, c’est probablement parce que Lynch a refait des siennes. Tu te souviens alors de ce que Darell garde en dossier, mais tu détestes les humiliations, surtout celles de ce genre. T’espères qu’il utilisera jamais ces vidéos pour te/vous venger s’il se passe encore une merde. Il est plutôt impulsif ton pote, ça pourrait être son genre.

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

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≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyDim 3 Mai - 13:55

this is hell
bart, mila & the fuckers

You're never gonna get it, I'm a hazard to myself I'll break it to you easy This is hell, this is hell You're looking and whispering You think I'm someone else This is hell, yes I am in hell
« Hey, Mila! » Mauuuuvaise idée, Bartholomew ! Je ne suis pas d’humeur, et même si ce n’est pas contre lui cette fois je préfère le prévenir que je risque de mordre. Ça évitera qu’il ne traverse en me faisant un doigt d’honneur, qu’on ne se parle plus jusqu’à notre oral pour Smith qu’on fera à trois mètres l’un de l’autre sans se regarder. Plutôt que de laisser tomber, Bart attrape mon poignet et mon cœur loupe plusieurs battements au contact. « I feel like I’m stuck in a time loop now. What’s wrong? » Je finis par m’arrêter dans mon rythme rapide pour me retourner vers lui, prête à lui caler l’évidence : « It’s Mon- ». Mais je m’arrête aussitôt que j’ai commencé lorsque que je vois son visage. « What’s wrong with your face?! » Je ne suis même pas en train de l’envoyer promener, si vous vous demandez, mais son si joli minois est juste franchement dégueulasse à regarder, tout enflé et déjà en train de bleuir, et c’est assez inquiétant. On dirait qu’il s’est agrafé des bouts de chaire en plus, chirurgie esthétique clairement loupée. Je plisse les yeux, avançant prudemment une main pour tâter délicatement du bout des doigts la blessure de guerre. It’s gross, et c’est définitif : le football américain est le sport le plus débile du monde. « Shouldn’t you ice that? » Je demande les sourcils froncés, avant de lui laisser son espace personnel pour reprendre place à ses côtés. « And I don’t want to talk about it. » Comment ça, je ne suis jamais contente et franchement insupportable ? C’est lundi. Et ça va être mon excuse pour tout ce dont on m’accuse aujourd’hui, j’en ai ras la casquette de cette journée. « Hey. Calm down. Let’s go back home together and tell me. » Je lève les yeux au ciel, lâchant un soupir au passage. « Fine, whatever. » Mauvaise foi, en vérité je suis peut-être contente d’avoir un compagnon de voyage.

« What did she do again? » Autre soupir – heureusement qu’on n’est pas au Texas, on pourrait me confondre avec un taureau – et même si j’ai dit que je ne voulais pas en parler, la perche tendue est rapidement saisie. « Oh God, what is her fucking problem?! We were doing relay and she was pushing me every single time! That’s not how relay work, fuck’s sake! What is she, 6?! Okay, I get it, you want to be best, be best but don’t shit on teammates when you actually need them, fuck! » Le ton est grave et rapide, toute notion de d’articles oubliée, peu importe, qu’est-ce que la langue anglaise de toute façon ?! « Now come on, I may be noisy and I don’t like being talked down, and yeah, sure, I’m fucking annoying, but I’m not a violent person! But if you push me, I push you back. » C’est la loi de la jungle, je n’y peux rien. Mes paroles sont appuyées de gestes trop expressifs alors que je laisse ma colère et ma frustration s’échapper, tantôt tournée vers Bart, tantôt prête à kicker le vide devant moi. Puisque je suis lancée, je continue. « And what is Smith’s problem with you? You’re teacher’s dream, you know your shit and you work hard, you’ve got opinions and sure you can be loud but that should make his job less boring! Did you piss him off last year or is he just fucking moron because, y’know, one day you have to decide what you want to be in life and as ‘moron’ is the norm you decide to go with it?! » Le sarcasme qui brûlerait presque l’air. Je repense à ma retenue que je suis en train de sécher et ça m’agace encore plus, alors je secoue la tête pour ne plus y penser.

J’attrape le bras du garçon lorsqu’on passe devant un fastfood, lui ordonnant de me suivre plutôt que lui révélant mon attention. « Come with me. » Direction le comptoir, j’attrape les quelques billets qui me font office d’argent de repas – ce qui est inutile étant donné que je prépare tout à la maison mais on ne sait jamais – et commande un soda. « You hungry? » Je demande, au cas où. On n’attend même pas une minute, la commande étant relativement simple et le lieu peu bondé. C’est suffisant quand même pour que je remarque les quelques têtes familières assises à des tables, et les quelques regards indiscrets en notre direction. C’est abusé, il n’a même pas enfilé sa veste de l’équipe aujourd’hui, Bart. « Does all high school know who you are? » C’est franchement chiant. Le soda récupéré, on retourne dehors et je sors ma bouteille d’eau vide pour renverser la plupart de la boisson dedans, laissant le fond de glaçons dans le gobelet en plastique que je lui tends. « Here, for your face. » On fait avec les moyens du bord, vive les USA et leur obsession pour les frites et les sodas trop larges. « Hey can I have your board? » Il ne s’en sert pas, de son skate, il est accroché à son sac à dos – et je viens de lui offrir un soda, enfin, un soda-ish, le sens du partage un peu !

On se remet en chemin, moi roulant doucement à ses côtés et ça va, il a des grandes pattes, ça suit tranquille. « You know what I hate more than Mondays? High school. Well, American high school. » Je reprends mon monologue mécontent – décidément, pour quelqu’un qui ne voulait pas en parler… Il aurait peut-être dû tracer au lieu de vouloir qu’on rentre ensemble, le brun. « Why is it that you feel the need to create packs and pissing contests between each other like that? It’s so damn tiring! » Je lève les mains en l’air, manque de perdre l’équilibre et ok, j’vais me calmer, ça fait peut-être longtemps que je ne suis pas monter sur un skate je vais faire attention. « Back home, you find your crew of losers to stick with for the whole ride, and that’s it! Sure I had to fight because people gave Piotr’s shit but here, I have to fight for fucking nothing, it doesn’t make sense? I keep telling myself that I should just lie low, but with the amount of stupidity I’m facing every day, I simply just can’t! » Peut-être que c’est dans ma nature d’être une grande gueule reloue, aussi, et que le changement est impossible… Mais s’il l’était, en tout cas, il est clair qu’il n’est pas prêt d’arriver dans ma petite vie actuelle. Entre les profs cons, les reines des abeilles chiantes, les gens qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas… C’est fatigant, tout ça.

Je garde le silence, quelques secondes seulement, en profite pour regarder l’énergumène et essaye de mesurer son degré de saoul-itude – je parle beaucoup, je me demande si c’est pas la première fois que je parle autant à ses côtés, sur un sujet autre qu’un devoir à faire en tout cas. « What am I supposed to do, who am I supposed to hang out with? Bailey is nice and I like him, but he’s a fuckin’ gossip like come oooon, mind your own business. This ain’t Game of Thrones, there’s no needs for strategy and alliances and backstabbing or whatever, chill out! » Je l’aime bien, la perche, mais il y a ce petit détail auquel il tient beaucoup qui m’agace un peu tout de même. Je n’ai pas spécialement envie d’être un pion dans son semblant de jeu de pouvoir, et encore moins la cible de son besoin malsain d’être au courant de tout. Ça compte aussi pour Dawn, ma famille étant une extension de ma petite personne. Ma meute à moi, celle qui changera jamais et que je défendrais toujours coûte que coûte. Une réponse facile à ma précédente question se trouve sous mon nez, mais j’ai déjà de quoi contre-argumenter. « And your Leo is on thin ice, okay? Apparently he bragged about having a date with Dawn this week-end, which isn’t exactly true, and now Bailey knows and asked me about it and I think that it’s why your friends came at our tables at lunch. » Bref, je n’suis pas contente et cette journée était bien nulle – et je ne me rends compte que trop tard qu’on est déjà dans sa rue. Il s’arrête, j’ai continué de rouler plus loin, demi-tour on annule la mission. « Oh shit, anyway, uh, sorry for ranting so much? How is your face? »
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

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≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: the ultimate high school drama movie ☾   the ultimate high school drama movie ☾ - Page 2 EmptyLun 4 Mai - 0:53

And there you stand
setting fire to sea
Mila & Bart

It's like that feeling of the first snow. Your last smoke. Sink softly through your bones. It's tugging on your insides. Your small frame. Let's shift our stare from the sea. Sink the beam out to reach. It's cold company.

T’es quasi persuadé qu’elle allait te répéter sa phrase favorite pour les mauvais jours. Un de ces quatre, elle va se tromper alors que vous serez jeudi et ça te fera doucement rire. Pour l’heure, tu en as juste marre de la voir autant énervée et plutôt que de te barrer pour éviter un tremblement de terre, tu résistes et attires son attention. Mila te demande ce qui ne va pas avec ta tronche. Au début, tu hausses les sourcils parce que tu le prends mal, comme si tu avais une sale gueule, mais elle approche ses doigts du début d’hématome, tu te souviens alors que tu t’es salement ramassé sur l’herbe du terrain, et tu fermes les yeux au contact de ses doigts en serrant les dents. It’s gonna hurt, it’s gonna hurt, it’s gonna hurt. Mais elle est tellement délicate, que le toucher se ressent à peine.  « Shouldn’t you ice that? » Tu relèves doucement les paupières. « Yes, that’s why I was going home and not hanging around or something. » Et puis ce n’est pas comme si tu ne n’avais pas l’habitude de passer une partie de certaines de tes soirées avec un sac de glace contre la tempe. La Polonaise finit par se détourner et revient à la conversation principale « And I don’t want to talk about it. » Tu refermes les yeux et soupires bruyamment. Tu te souviens lui avoir fait comprendre qu’il ne fallait pas qu’elle s’enferme quand un truc déconne, que c’était un détail qui pouvait lui nuire si elle refusait de parler de quoique ce soit à qui que ce soit. Alors tu insistes en lui disant de se calmer parce que ce n’est pas la solution de se prendre le bec avec tout le monde. Surtout qu’au bout d’un moment, tu en auras vraiment marre et tu ne feras plus d’efforts à prendre sur toi. Dans un mois, elle ne sera plus nouvelle, si elle continue, tu auras perdu toute patience. Finalement, elle s’y résigne et même si elle fait preuve d’un cruel manque de bonne foi, elle accepte de te raconter ce qui lui est arrivé. À l’origine, tu pensais vraiment que tu poserais les questions et que tu aurais des réponses monosyllabiques, mais en réalité, tu t’embarques au beau milieu d’une diarrhée verbale. Elle avait clairement besoin de vider son sac.

Tout commence au moment où tu supposes qu’Ashley est le problème. Compte tenu de la réaction de Mila, tu as visé juste. Apparemment, elle aurait recommencé son petit manège en poussant la Polonaise pendant la course de relais. D’accord, elle vraiment besoin de se vnr, donc tu la laisses poursuivre. « Now come on, I may be noisy and I don’t like being talked down, and yeah, sure, I’m fucking annoying, but I’m not a violent person! But if you push me, I push you back. » Tu inspires avant de répondre. « Seems legit. And there are limits to your patience, as for everybody else. » Puis la suite te tire un léger sourire. Tu tournes rapidement les yeux vers la brune. Smith te déteste, c’est une évidence et pourtant tu ne devrais pas être autant mal regardé par ce prof puisque effectivement, tu fais progresser son cours quand tout le monde dort. « I… Don’t think I pissed him off except that I might be a little bit sassy sometimes? » Tu laisses échapper un léger rire. « But I think there’s only one explanation. Racism. » Toi aussi, tu as plusieurs fois pété des câbles devant le Severus Rogue de l’histoire Américaine et de son patriotisme le plus abject. Tu es presque certain que dès qu’il peut mettre sa main contre son cœur pendant l’hymne national, il le fait. « I don’t know. Sometimes I think that he’s pissed because he knows my opinion about American History and he can’t handle it. » Tu hausses les épaules. Puis vous passez devant un petit fast food et Mila attrape ton bras. Elle t’ordonne presque de l’accompagner et vu qu’elle te tient, tu vas avoir du mal à partir dans la direction opposée. « You hungry? » Tu prends à peine le temps de réfléchir. « Not really. » Mais si elle veut se prendre un truc tu t’en fiches, ça va aller vite. Un détour de cinq minutes ça ne changera pas grand-chose au bleu qui commence à décorer ton visage. À l’intérieur, le restaurant est moyennement fréquenté. Tout le monde n’a pas fini de bosser, ça te parait évidant pour que ce ne soit pas encore complètement blindé, mais il y a des regards qui ne trompent pas et tu reconnais certaines couleurs. Bordel, pourquoi est-ce qu’ils dévisagent tous comme ça aujourd’hui ? « Does all high school know who you are? » Tu maintiens le contact visuel avec certains jusqu’à ce qu’ils détournent les yeux. « Believe me, I wish I could be invisible. The most annoying thing is that I don’t fucking know who they are. » Tu ne quittes pas l’assemblée des yeux en répondant à la brune. Bien sûr que ça te gonfle que ta tête soit à ce point si populaire alors que tu es loin d’apprécier ce sentiment. À l’extérieur, Mila vide sa gourde et la remplie avec le contenu de son gobelet tout juste acheté. Elle prend soin de laisser les glaçons au fond et c’est là que la lumière s’allume à l’étage. C’est pour ta joue endolorie qu’elle fait ça. « Here, for your face. » Tu lui adresses un sourire en te saisissant du contenu et sans détourner le regard de ses mirettes claires, tu réponds. « Thanks. » Puis elle te demande quelque chose d’étonnant. « Hey can I have your board? » Tu hausses les sourcils. « Sure. » Et tu te dépouilles de ton sac pour défaire les sangles et lui donner ta planche. « I had no idea you were skating. Since when? » Elle t’étonne, t’impressionne et ton cœur s’emballe encore un peu plus en la voyant monter sur ta board comme si elle avait l’habitude de le faire depuis qu’elle est en âge de marcher. Bon, elle est peut-être un peu rouillée, mais ça se voit à peine. Il faut vraiment l’observer pour ça. Okay Bart, arrête de la mater comme ça, elle va le remarquer. Tu t’exécutes au moment même où elle reprend la parole. « You know what I hate more than Mondays? High school. Well, American high school. » Tu attends un peu avant de renchérir. « You could have stopped at American and make it plural. » Elle est tellement révoltée que ça la rend encore plus séduisante. Alors tu te pinces les lèvres et te forces à ne pas ricaner pour éviter qu’elle ait l’impression que tu te moques, ce qui n’est absolument pas le cas. Bien sûr que cet esprit de compétition est fatiguant, tu ne peux absolument pas affirmer le contraire puisque tu le penses depuis que tu es en âge d’aller à l’école. Elle manque de perdre l’équilibre et tu glisses rapidement une main dans son dos par réflexe. T’en profites juste un peu quand même. « I have another word to resume all this shit. Capitalism. And surprisingly, it matches with every situation in this country. Like… Why are you mad? Because capitalism. Why your hands are so dirty? Because capitalism. Why do you have a pack? Because capitalism. Why are you joining these tiring pissing contests? Because capitalism. » Tu ricanes. Ce mot pourrait être un synonyme de répartie. « Sometimes, I think the other way around. People always struggle with self confidence. Nobody is self confident enough and deep down, they know it. So, what do they do when they are scared of the others? They join a pack to avoid loneliness and being living targets. It’s was what I meant when I talked about surviving. But I’m not defending all those pricks. What I want to say is that their living conditions show who they are and it’s because when you aren’t a billionaire, you can’t survive on your own so you bend and join someone’s pack to feel safer but everything has a cost here. So… Capitalism. » Tu ironises, mais quand tu y réfléchis, ça te parait tellement évidant. Les enfants sont la traduction même de ce qu’ils internalisent chez eux et toute la pression sociale les suit dès leur plus jeune âge, introduite à l’école par ceux qui s’approprient le pouvoir naturellement parce que leurs parents leur ont fait assimiler de telles choses dès le berceau. Sa vision des choses te fait rebondir. « I agree with you and except those who have the power to fuck people’s mind, I’m pretty sure that half of our school would agree with you too. But, you and I are nothing. We are useless to overthrow something which is so… normal that it became a tradition a long time ago. This is how Americans are. After all, this country was built like this. » Tu connais mal Bailey, tu as juste un cours de maths avec lui, mais même si Mila est contre l’idée et que celle-ci la saoule, elle va bien être obligée de se plier comme les autres aux mœurs qui régissent votre pays pour pouvoir éviter de se ronger les ongles jusqu’au sang jusqu’à la fin de sa scolarité ici, mais ensuite ses mots te troublent. « And your Leo is on thin ice, okay? Apparently he bragged about having a date with Dawn this week-end, which isn’t exactly true, and now Bailey knows and asked me about it and I think that it’s why your friends came at our tables at lunch. » Tu la retiens par le poignet, l’obligeant à descendre de ta board. « Wait. » Lorsque tu peux la regarder dans les yeux, tu poursuis. « What? Where did he heard that? Leo’s my bestfriend, he would never brag about anything, even with me. If there was something, he would have told me but he didn’t. Nothing happened. You can’t believe everything especially when it’s rumors. » Tu fronces les sourcils. « Mila, this is what they do everytime here. Spreading rumors, twisting the truth. I’m a hundred percent sure he’d never have said something like this. » En parlant, tu a lentement rabaissé le gobelet de glaçons. « Oh shit, anyway, uh, sorry for ranting so much? How is your face? » Tu détournes les yeux sur le contenant et hausses les épaules. « It’s alright. I don’t know. It’s almost water anyways. » Tu balances le contenu sur la route, jettes le gobelet dans la poubelle extérieure avant de récupérer ta board d’un coup de pied. Tu reportes ton attention sur Mila, l’air un peu froid. « You can’t talk about Leo like this. Trust me, he never said a goddamn word. I know he likes Dawn but that’s all. » Tu t’écartes lentement. « Thanks for the ice. See ya. » Puis tu te retournes pour te diriger vers l’entrée de ta maison.

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