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 level of concern (sophander)

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Sophie Grimm

Sophie Grimm
i'd love it if we made it

≡ POSTS : 1502 level of concern (sophander) 95cb69830bc999e69ef0dbbca6ec6e64e9b583c6
≡ ÂGE : 25 ans, déjà, elle va commencer à complexer. (01/06/95)
≡ SURNOM : Soph, Fifi, Grimm, les plus courants.
≡ OCCUPATION : Vendeuse de BD, presque incollable sur le MCU, team Iron Man. Elle est en pleine conception de son propre comic, aussi, rien de concluant pour l'instant. Elle a commencé les cours du soir pour se former au management, à voir.
≡ STATUT CIVIL : En couple, heureuse, elle respire, ça fait du bien.
≡ ATTIRANCE : Tout le monde, vraiment tout le monde. Elle est plus attirée par la personnalité de quelqu'un que par son genre. (Pansexuelle)
≡ QUOTE : Sometimes you put a bunch of misfits together and you get a family. Sometimes you get a bunch of assholes.
≡ LOGEMENT : #32, Castro District avec sa soeur et le chat.
≡ RPS :
≡ AVATAR : Bb Violett Beane
≡ CRÉDITS : bambi eyes (ava)
≡ INSCRIPTION : 12/07/2017




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MessageSujet: level of concern (sophander)   level of concern (sophander) EmptyMar 14 Avr - 16:01


Things are starting to get heavy I can't help but think I haven't felt this way Since I asked you to go steady
sophander #08

La pensée terrifiante d’être une adulte s’impose à mon esprit quand, toute la semaine, ma seule motivation était d’arriver à cette journée sacrée qu’est le dimanche. This is it, plus qu’à faire les gosses et se mettre à croire en Dieu pour aller copiner avec les blancs du coin les dimanches matins. « Why are you up so early on a Sunday morning? » J’agresse un peu ma petite sœur qui débarque dans la cuisine, à huit heures du matin, fraîche et pimpante en tenue de sport alors que je questionne le sens de ma vie en regardant le café couler dans la cafetière. Elise rit et vient m’embrasser une joue avant de se servir un verre de jus, et j’ai déjà ma réponse avec ses habits mais elle me répond quand même. « Running, want to come?  » L’idée est tentante mais je hoche négativement la tête. « What are you doing up? … And here, for that matters? » Ah oui, ma sœur essaie gentiment de me mettre à la porte – non pardon, de nous mettre à la porte – depuis qu’Alex a avancé cette idée d’emménager ensemble. Je prends une grande inspiration que je relâche dans un non moins grand soupir. Peut-être que la moitié de mon temps est déjà passé chez mon petit-ami, mais… Je ne sais pas. « I’m going to church today. » La brune manque de s’étouffer et me fixe de sa meilleure expression de ‘sorry what’. J’esquisse un sourire, à peine fière de ma plaisanterie. « I’ve got adult stuff to do, and a boyfriend to piss off. » Elise hausse les épaules, me quitte pour aller faire son sport sans attendre plus longtemps et je me retrouve donc seule pour le superbe duel ordinateur vs imprimante, café à ne pas renverser de rage lorsque le couple demande à divorcer plutôt qu’à fonctionner ensemble. Je ne m’attarde qu’une heure à l’appart, lorsque j’ai réussi à rassembler mes petites affaires dans une pochette, avant de prendre le chemin pour rejoindre celui d’Alex – dans la joie, la bonne humeur, surtout la faim au ventre.

Si le dimanche est devenue une journée sacrée, c’est bien parce que c’est la seule où Alex ne travaille pas. Techniquement, du moins. Puisqu’il travaille constamment depuis le départ d’Ana pour sa tournée, girafe têtue refusant de remplacer sa collègue parce que son absence n’est que temporaire – de six mois. Ça fait donc plus d’un mois que mon petit-ami enchaîne les heures supp’ et les nuits à bosser, qu’on n’a plus autant de temps ensemble et que sa santé et son humeur se dégradent considérablement. Un mois que je commence à m’affoler de la tournure de ce scénario, peur de voir Alex faire un burn-out ou pire. Parce qu’il est le genre de personne qu’il faut mettre devant le fait accompli, j’ai décidé de prendre moi-même les choses en main et de poster une annonce pour remplacer la rockstar. Il ne va pas aimer, c’est certain, mais dans le fond il ne nous a pas vraiment laissé le choix non plus. L’appartement est silencieux lorsque j’en ouvre la porte, et c’est Salem qui vient m’accueillir en poussant un petit miaulement. Je récupère le chat pour le serrer doucement contre moi, la bestiole me ronronne dessus et j’échappe un soupir d’aise. « Hi Baby bird, is your Daddy still sleeping? » Et sinon, notre santé mentale roule. Peut-être qu’on devrait emmener nos chats à l’église, famille parfaite quoi qu’un peu poilue… J’ai un sourire sur les lèvres lorsque je file dans la cuisine pour refaire du café, regardant au passage d’un mauvais œil la table jonchée de feuilles et autres croquis. Salem a été sympa de ne pas tout détruire dans la nuit, à croire que lui aussi ça ne l’amuse même plus de voir son maître trop travailler. Je commence à faire la préparation pour les pancakes et Alex ne se lève même pas, m’indiquant qu’il a encore dû se coucher à une heure tardive. Je laisse la cuisine et les odeurs qui commencent à s’en dégager pour rejoindre la chambre du tatoué, qui dort effectivement à poings fermés.

Wow, what a fucking cute baby.

Le chat décide de me voler toute ma gloire en allant ronronner près d’Alex, et c’est avec un sourire sur les lèvres que je vais m’asseoir sur le bord du lit pour pouvoir aller glisser ma main dans les cheveux du brun. Service réveil en douceur. « Morning, sleepyhead. » Je jette un coup d’œil à l’heure, pensant maintenant seulement que j’aurais peut-être dû le laisser dormir. On pourra faire une sieste plus tard, si on ne s’est pas trop fricoté d’ici-là… Urg. Je ne lui demande même pas à quelle heure il s’est couché, il est en tout cas trop tôt pour lancer les hostilités. « I’m going to make breakfast, you’ve got 10 minutes to wake up. » Ou neuf minutes pour se rendormir bercé par les ronrons de Salem et une pour se réveiller en panique et se lever, je lui fais confiance pour ça. Je pose un baiser délicat sur son front avant de le laisser tranquille pour l’instant, retrouvant une nouvelle fois la cuisine pour aller préparer les pancakes. J’ai faim ? Comme quoi je ne suis peut-être pas une vraie adulte, la nourriture étant toujours l’une de mes priorités absolues dans la vie – avant le sommeil et les câlins avec mon petit-ami, oui, c’est abusé. Il me reste qu’un.e (je ne sais pas) pancake à retourner lorsque Black émerge enfin. Hallelujah.

J’attends que le petit-déjeuner soit prêt et bien entamé, l’énergumène bien réveillé, avant d’aborder le sujet. Tasse devant les lèvres, hésitante, jugeant son expression de visage avant de me lancer. « So… I did something and you’re not going to like it. » Bam, ça commence bien. « But before you get upset, please hear me out. I did it for you. » C’est un bon argument, non ? Je prends une grande inspiration, attendant d’avoir son attention et surtout la sûreté qu’il compte garder son calme et m’écouter avant de continuer. « We barely see each other since Ana left. You’re working too much and you’re always tired, and no matter what you think… It won’t get better in a few weeks. You just can’t do a two men’s job by yourself. » Ça, ce sont des mathématiques purs et simples. Et son excuse principale, c’est que ça ne durera que quelques mois. Mais pour ça, je n’en suis pas certaine. « And… Maybe Ana won’t come back. I know she wants to, and I know you want to, but I think that our friends’ tour is going pretty great and the Daddy’s won’t be the only opportunity she’ll have when, if, she comes back in september. » Ça, c’est typiquement ce qu’il n’a pas envie d’entendre. J’aurais peut-être dû prendre le problème à l’envers et lui mettre Salem dans les bras avant de commencer à discuter. C’est trop tard, maintenant. Je me lève de ma chaise pour me rapprocher de lui, allant doucement poser ma main sur son épaule alors que je m’assois sur le rebord de la table. « I think you have to think of your opportunities, of what’s best for the Daddy’s and most importantly what’s best for you. And, if you ask me, that’s hiring someone. » C’est pas l’pire. « I… Put a job offer, and I’ve selected a few candidates already. They know that’s it’s only for a few months. For now… » Ça l’est, mais j’ai de bonnes raisons. « I want my boyfriend back. » Pas cette pale copie d’Alex, overworking himself, oubliant qu’il n’est qu’humain et pas l'un des plus solides sans que ce ne soit une faiblesse. De là à dire qu’il doit prendre en considération l’idée pour nous

@Alexander Black level of concern (sophander) 2491817768
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MessageSujet: Re: level of concern (sophander)   level of concern (sophander) EmptyDim 24 Mai - 18:44


Things are starting to get heavy I can't help but think I haven't felt this way Since I asked you to go steady
sophander #09

Je fais partie de ces personnes qui ne rêvent pas la nuit, ou à de très rares occasions. Les cauchemars, en revanche, ont toujours été récurrents, d’aussi loin que je me souvienne.

Ils sont particulièrement vicieux lorsque je suis stressé ou fatigué, comme si mon cerveau avait trop à faire pour prendre le temps de se reposer la nuit, traitant continuellement des centaines de pensées et de problèmes en même temps.  

Et dernièrement, je n'ai jamais été aussi épuisé de ma vie.

It starts in this state of half-awakened-ness, eyes shut closed, body heavy, steady breathing. I’m not dreaming, I never do. I’m just aware of being asleep. That’s probably not the best way to restore and I’m vaguely thinking that I should move to try and fall deeper in this abyss of black, stretch out my arm to find Sophie’s warm body I could grasp onto. I can feel my arm moving slowly against the mattress, as if it had a mind of its own. But it never reaches flesh or skin, only a cold, empty space. Confusion makes its way up from the lingering tip of my fingers to my dormant brain. Where is she? I remember falling asleep with her last night. Did she leave? I need to wake up. But it’s easier thought than done: my eyelids feel sooo heavy… And if I do, I don’t know if I’ll be able to fall back asleep then. It’s a silent battle happening in my mind until I finally give up. Barely opening an eye, I note the absence of my girlfriend beside me. Fighting for consciousness, my gaze follows the edge of the bed until it catches a weird silhouette sitting with its back facing me. My first thought goes 'Sophie?' but the shoulders are too broad and muscular to belong to her. What the hell… I don’t know what I do at this moment, maybe a faint groan escapes my lips, but the shadow starts moving. My heart is racing in my chest, yet I feel as calm as I can be; panicked, yet paralyzed is a shell of exhaustion. I have no strength to move whatsoever. Worst, the struggle to keep my eyes open starts to be unbearable, stinging my eyeballs like tiny needles more and more every passing second.

I just want to sleep.

At the foot of my bed, the man is now standing up, glaring at my comatose body with an evil grin on his face. I can hardly see it, the darkness of the room not helping with the recognition of his features. And then he starts talking and my heart drops. “Look at who’s finally emerging… I thought you’d never join, would’ve spoiled all the fun! Hello there, Sleeping Beauty. How’s it going?” I know this voice. The memories are creeping up my skin along with every raspy word coming out of his mouth, yet no associated name comes to mind. I can picture him at a crossroad in the middle of the night, standing in the white light of a streetlamp, his hood up low on his forehead, his gaze lingering on the few homeless-looking folks in front of him. I remember walking up to him, barely exchanging any words, his dark eyes piercing through mines and sending chills down my spine. I remember him taking my money and giving me the small plastic syringe filled with some brownish liquid that made me flirt with death, two years ago. How could I forget? The man’s grin grows wider. “Do you remember me? I’ll give you a hint. My name’s James.” James? The only James I know is the bastard who kidnapped and tortured Sophie, but he’s rotting in jail now. Nor memories nor the faces add up.
What the hell is happening? Who’s this guy? I still can’t speak, even my tongue is numb. “Doesn’t ring a bell? Come on now, Alex. Make an effort.” I can’t move, I can’t think, I feel helpless. I want to close my eyes… “Oh no no, don’t fall back asleep! I haven’t even told you why I’m here yet!” I groan while opening back my eyelids. Why the fuck is this so-called James with the face of a drug dealer doing in my apartment, taunting me? And where is Sophie?? My heart is about to burst, tightening my chest, miles away from my seemingly disconnected brain. “The girl is with me. You hear me, shithead? I took her from you. It was easy. And trust me, this time, she won’t escape. I’ll make sure of it.” I hear myself whimper at his harsh words, my throat clenching and my blood freezing at once in my veins while I realize the situation. I’m exhausted, empty from any once of energy, my body as still as stone, urging me to shut down. Sophie’s in danger and I’m unable to move even a finger. I’m helpless, forced to wait in agony, at the mercy of a sicko. I want to yell in frustration, curse, shake off this impossible lethargy my legs and arms are stuck in, trash out the blankets that are weighing on my feet. But nothing happens. I’m bound to watch while James snickers at me before walking out the room, carefully closing the door behind him.

It’s over.
I resist until the last second, but the exhaustion is stronger than my will, and I’m ultimately forced to close my eyes.
Back to black.


C’est un murmure qui me tire des profondeurs du sommeil. « Morning, sleepyhead. » Je ne bouge pas, grappillant autant de parcelles de chaleur et de confort que je le peux. Encore à moitié endormi, je grogne doucement lorsque je sens ses doigts venir gratouiller la base de ma nuque de la plus agréable des manières. Mais pas assez pour me faire ouvrir les yeux. « I’m going to make breakfast, you’ve got 10 minutes to wake up. » Bercé par les ronronnements de Salem, mon esprit enregistre à peine ses paroles, déjà prêt à repartir au pays des songes. C’est une odeur alléchante venant chatouiller mon nez qui me fait finalement sortir de ma léthargie. Mes paupières papillonnent, j’observe les alentours pour me resituer. Quelques bribes de souvenirs de mon cauchemar refont soudainement surface lorsque mon regard se pose sur la porte et je me redresse dans un sursaut, le cœur au bord des lèvres tandis que je plie et déplie nerveusement mes doigts pour m’assurer de leur fonctionnement. Je prends une profonde inspiration puis relâche un souffle tremblant entre mes mains venues frotter mon visage comme pour effacer le fantôme de James de ma mémoire. Putain de cerveau de merde. Même la nuit il est incapable de me foutre la paix en se mettant en veille. Je me sens aussi crevé qu’en allant me coucher hier soir. Pire, la tension accumulée dans ma nuque a fini par se transformer en courbatures qui me font grimacer à chaque mouvement de tête un peu trop brutal. J’ai l’impression d’avoir 100 ans.

Roulé en boule sur un coin d’oreiller, Salem me fixe du coin de l’œil tandis que ma carcasse s’ébranle et que je pose pied à terre. Je plisse les yeux en ouvrant la porte, momentanément aveuglé par la lumière du salon, avant de suivre l’odeur des pancakes jusque dans la cuisine où je retrouve Sophie. Sa vue me gonfle le cœur, comme si je ne l’avais pas vu depuis longtemps, les mots de "James" encore trop frais dans ma mémoire. « Hi… » J’ai la voix tellement éraillée par la fatigue que la voyelle se casse sur un chuchotement. Il me faut encore quelques minutes, trois pancakes et une tasse de café serré pour que toutes les lumières s’allument enfin à l’étage et je suis reconnaissant à Sophie de ne pas avoir cherché à accélérer le process, me laissant émerger en silence et à mon rythme. Si bien que je suis maintenant suffisamment caféiné pour remarquer l’hésitation sur ses traits avant même qu’elle n’ouvre la bouche. « So… I did something and you’re not going to like it. » Hmm. Ça commence mal. Je fronce les sourcils, ma tasse en suspend devant mes lèvres. « But before you get upset, please hear me out. I did it for you. » Ça a beau partir d’une bonne intention, ses mots ne me rassurent pas du tout et m’inquiètent plus qu’autre chose. « What did you do? » J’ai du mal à imaginer quelque chose de si grave qu’elle ait peur que je me mette en colère. Pour mon bien, en plus. Sophie prend une grande inspiration avant de me répondre, prudente. « We barely see each other since Ana left. You’re working too much and you’re always tired, and no matter what you think… It won’t get better in a few weeks. You just can’t do a two men’s job by yourself. » Je repose ma tasse sur la table, craignant de comprendre où elle veut en venir. Mais avant que je ne puisse ouvrir la bouche pour me défendre que je ne suis pas si fatigué que ça et que je peux tout-à-fait encore tenir le temps qu’Ana revienne bosser au shop, Sophie continue. « And… Maybe Ana won’t come back. I know she wants to, and I know you want to, but I think that our friends’ tour is going pretty great and the Daddy’s won’t be the only opportunity she’ll have when, if, she comes back in September. » Cette hypothèse me contrarie plus que ce qu’elle ne devrait ; je n’ai pas envie d’imaginer Ana abandonner son job au shop, ça me ferait bien chier. J’y ai déjà pensé, et c’est probable que ça arrive tôt ou tard, mais j’ai déjà trop de trucs à m’occuper pour réfléchir à ça. « She will come back. And even if she doesn’t, I’ll figure out what to do when I know for sure. In the meantime, I’ll keep working on her projects, it’s fine. I’m fine. Yeah it’s a bit more intense than what I expected but I’ll manage, stop worrying so much. » Je peux comprendre qu’elle s’inquiète vu mon nouveau train de vie, mais ce n’est pas comme si j’avais réellement le choix : je ne peux pas me permettre de ralentir le rythme ou de refuser des clients alors qu’on se remet à peine du manque de trésorerie de l’année dernière et que j’ai deux employés à payer. Ma mâchoire se serre lorsque Sophie se lève de sa chaise pour se rapprocher. Je n’ai pas envie d’avoir cette discussion avec elle, pas aujourd’hui. « I think you have to think of your opportunities, of what’s best for the Daddy’s and most importantly what’s best for you. And, if you ask me, that’s hiring someone. » On y est. Je pousse un long soupir, m’écartant assez pour me soustraire au contact de sa main sur mon épaule. « Well that’s the thing, I’m not asking you! Look I’m not gonna hire someone that I don’t need and who I’ll have to fire in a few months on top of it, that’s stupid! No, I took my decision when Ana left and I don’t plan on changing it. I’m not hiring, end of discussion. » Parce que sur le papier ça sonne bien un stagiaire ou un type en CDD pour s’occuper de la paperasse, mais en réalité on parle d’un salaire en plus, de plusieurs heures de formation et de supervision pour qu’il ne fasse pas de connerie, et globalement d’un chamboulement total de mon organisation au travail. C’est un merdier sans nom auquel je n’ai clairement pas le temps ni l’énergie de me consacrer. « I… Put a job offer, and I’ve selected a few candidates already. They know that’s it’s only for a few months. For now… » Ma réaction est immédiate. « You did what?! » Je ne sais pas ce qui m’énerve le plus entre le fait qu’elle ait pris la décision à ma place ou le fait qu’elle l’ait fait sans me demander l’autorisation au préalable. Qu’est-ce qui lui est passé par la tête, bordel… « What- why would you do this?! You can’t just… meddle in my business, Soph, this is my job we’re talking about! Fucking hell, I can’t believe you’d pull this shit behind my back when I told you a hundred times I don’t need to hire someone! I can handle it just fine, I’m not gonna collapse because of a few more hours of work for fuck’s sake! » Je me lève aussi sec, les pieds de ma chaise raclant bruyamment sur le parquet tandis que j’attrape ma tasse et mon assiette et me dirige vers la cuisine d’un pas rageur, refusant de confronter le regard de Sophie. « I want my boyfriend back. » Sa voix douce en contraste avec la mienne me fait tiquer. Pourtant je ne me retourne pas, lâchant ma vaisselle dans l’évier avant d’ouvrir le robinet. « Well and I want you to stay out of my business. »

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≡ STATUT CIVIL : En couple, heureuse, elle respire, ça fait du bien.
≡ ATTIRANCE : Tout le monde, vraiment tout le monde. Elle est plus attirée par la personnalité de quelqu'un que par son genre. (Pansexuelle)
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MessageSujet: Re: level of concern (sophander)   level of concern (sophander) EmptySam 13 Juin - 20:15


Things are starting to get heavy I can't help but think I haven't felt this way Since I asked you to go steady
sophander #08

J’essaie de me souvenir que mon petit-ami manque cruellement de sommeil, est une personne têtue et que je l’aime – si, un peu, dans le fond – pour m’armer de patience avant d’aborder le sujet que je prépare depuis quelques jours déjà, parce qu’il fâche depuis quelques semaines. « What did you do? » Je ne retiens quand même pas le soupir las à sa première question. What I’ve been asking you to do for weeks now. J’adopte un ton calme et commence plutôt à énumérer les faits plutôt qu’à l’accuser. Il travaille trop depuis qu’Ana est partie pour la tournée, on ne se voit plus, il est tout le temps fatigué. Ça ne fait qu’un mois, il est censé tenir encore cinq – et il n’y arrivera pas, ou plutôt, je n’y arriverais pas. Même si Ana est supposée revenir, Alex ne veut pas prendre en compte la possibilité qu’elle ne le fera pas. La tournée de nos amis a l’air de bien se passer, cela ne m’étonnerait pas du tout s’ils signaient d’autres dates après leur retour d’Europe. « She will come back. » Non, il ne veut vraiment pas l’entendre. Je lève les yeux au ciel, agacée par son obstination, lâche un ricanement soufflé lorsqu’il me répète qu’il va bien, c’est ça on y croit. Je ne commente pas, tout de suite. J’essaie de le raisonner en lui demandant de penser à lui, pour de vrai, et de considérer à embaucher quelqu’un pour remplacer la musicienne. « Well that’s the thing, I’m not asking you! » C’est bien ça le problème, c’est bien pour ça que je suis obligée de ramener le sujet sur le tapis à chaque fois. Je fronce les sourcils alors que mon rythme cardiaque s’emballe un peu, il m’énerve, mais ce n’est pas le moment de céder à la colère. Il me ressort ses arguments, que c’est débile d’employer pour quelques mois, qu’Ana va revenir, que tout roule. Fin de la discussion. C’est beau s’il y croit vraiment. « I’m not done. » Le ton est presque sec et c’est autant pour me raisonner que pour qu’il m’écoute, vraiment, que je me rapproche de lui. « You did what?! » Here we go. Le félin s’agace, le ton monte, il accuse. Je me mêle de ses affaires, de son boulot, j’ai comploté dans son dos alors qu’il me répète à maintes reprises qu’il n’a pas besoin de ça et qu’il ne va pas s’effondrer. Je croise les bras sur ma poitrine, soufflant mon mécontentement lorsqu’il décide carrément de m’ignorer pour aller dans la cuisine. Je reste où je me trouve, ne bouge pas, parce que je peux toujours le voir et parce qu’il m’énerve et que je n’ai pas envie de courir après. Je hausse juste la voix, d’abord, pour qu’il m’entende. « Yeah? Hey, tricky questions: how many hours have you slept last night? This week? When was the last time we spend time together and you weren’t tired as shit? » Faut qu’il arrête de se mentir à lui-même, sérieusement. Je finis par m’avancer, allant poser une épaule dans l’embrasure de la porte, bras toujours croisés. « And thanks, by the way, to think that I don’t understand that your job is something serious or to believe that my last months in college were for nothing. » Non parce que, ça va, je ne suis pas non plus complètement idiote. Si ça fait quelques années que je bosse en tant que vendeuse, mes compétences ont quand même toujours eu l’occasion de déborder plus loin – entre la compta et les stocks. Je n’ai pas repris, pris ?, mes études juste parce que je m’ennuyais et que j’avais les moyens non plus. Je sais à peu près gérer ce genre de choses, maintenant, merci de me prendre de haut M’sieur le patron.

Je prends une grande inspiration que j’expire en un long soupir, avant de m’emballer un peu plus. J’oublie l’essentiel, le pourquoi du comment. Mon objectif, avant tout de chose, c’est de retrouver mon petit-ami et pas sa pâle copie disponible. « Well and I want you to stay out of my business. » Joeijei il m’emmerde, putain. « Alex, if you can’t understand that your business is my business and that I’m not trying to take over your life but I’m actually telling you that I’m not happy with ours… Then we have a problem. » Sérieusement, réveille-toi un peu, là ! J’essaie de te faire comprendre que je suis particulièrement inquiète pour lui et mécontente avec la situation, s’il pouvait arrêter de me sauter à la gorge dès que j’ose donner mon opinion… Je me redresse, dans le pas de la porte, et m’efforce à décroiser les bras. « Remember what you asked back in January? How can we make plans like that for our private life if you’re being sucked into your professional life? For all the wrong reasons? » Même si l’hésitation pour emménager ensemble est principalement de mon côté, le projet ne s’est jamais vu jeté à la poubelle après un ‘non’ définitif de l’un de nous deux. Sauf que, présentement, même si je me décidais à changer d’avis et qu’on mettait tout ça en mouvement… On n’y arriverait pas, c’est certain. Je lâche un autre soupir, finis enfin par passer la porte pour aller m’asseoir sur le plan de travail à côté de l’évier. « Now, can you stop being blinded by your ego and come back sitting? I’m not leaving until we have a real conversation, and by real I don’t mean one were I say stuff you reject the second after. » Le dialogue, l’art de la communication, tout ça…

J’attends qu’on revienne vers le salon, attrape Salem qui essaie de chiper des pancakes dans mon assiette, pour continuer. « I know the Daddy’s is a big part of your life and I’ll never stand against that. » Je comprends qu’il soit frustré et ce ‘tu t’mêles de ce qui ne te regarde pas’, le salon de tatouage étant l’un des rares endroits où il peut s’épanouir en étant maître de tout. Je n’essaie pas vraiment de m’y imposer, je voudrais juste que ça ne s’impose pas dans sa, notre, vie. « But right now I just think it’s the only thing that goes in your life, and it’s not right… It could not be. » J’échappe un soupir, laissant mes doigts s’enfoncer dans la fourrure majoritairement noire du chat qui me ronronne dessus en retour. Mon regard tombe sur la bestiole quelques secondes, le temps d’apaiser d’éventuelles tensions, je passe mon pouce sur son museau pour l’emmerder avec mon affection et il me repousse d’un coup de langue – il pue, ce chat, faut lui changer ses croquettes. Je m’égare un peu, un problème à la fois. Retour sur le propriétaire… Dont l'obstination nous perdra. « Stop being stubborn about Ana’s return for two seconds, please? Right now, she is not here and you are struggling! Hiring someone might be a lot, but… What if it’s not just for a few months? What if we don’t take an apartment and open a Daddy’s 2? » Il pense sur le présent, préférant remettre à plus tard d’autres potentiels problèmes parce qu’il n’est pas capable – ne veut pas – gérer ceux qu’il a actuellement. Je vois déjà à quelques années plus loin. Je n’ai jamais osé me projeter, parce que je n’ai jamais eu une situation de vie véritablement stable. Toujours peur de manquer d’argent, jamais certaine de vraiment vouloir survivre jusqu’au lendemain… Mais ça a changé, ça. La question financière pour toutes les mauvaises raisons, certes. L’envie de voir le lendemain n’est pas revenue d’un coup d’un seul, mais il y a bien des choses qui me font tenir et ça se solidifie au fur et à mesure que les années passent… Alors il est peut-être temps d’y penser, maintenant, à ces futures années. « Look, Alex, I love you but I feel like I’m constantly walking on eggs with you. » Et je n’aime pas ça, du tout. Ce n’est pas vraiment comme lorsqu’il a perdu les pédales, parce que ça va mieux de ce côté-là – c’est quand même pire parce que ça veut dire qu’il est en pleine possession de ses moyens et qu’il refuse juste d’agir. « I don’t think I can be patient for long. » Le regard appuyé qui va chercher le sien, celui qui veut clairement dire ‘so do something’, le palpitant qui s’affole parce que je joue peut-être avec le feu.
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MessageSujet: Re: level of concern (sophander)   level of concern (sophander) EmptySam 27 Juin - 19:04


you could bring down my level of concern
Just need you to tell me we're alright,
tell me we're okay
sophander #09

Ça m’fait chier. J’suis en pilote automatique depuis une semaine tant mon corps peine à supporter le stress et le manque de sommeil, on est dimanche et j’vais même pas en profiter vu la montagne de taf qui m’attend toujours, ma seule consolation aurait été de pouvoir passer du temps avec Sophie et faire plein de siestes mais ce programme semble légèrement compromis présentement. J’ai pas la force de me prendre la tête avec elle à propos du même sujet pour la énième fois. Je n’ai pas l’intention d’embaucher, I’m fine, fin de la discussion. Mais évidemment c’était sans compter la tête de mûle qui me sert de petite-amie – avec tout l’amour que je lui porte – et son penchant à se mêler des affaires qui ne la regardent pas. Sophie insiste, me faisant clairement comprendre qu’elle ne lâchera pas le morceau cette fois, et s’emporte lorsque je décide d’utiliser ma technique de communication favorite : la fuite. J’sais pas ce qu’elle essaye de prouver. J’suis fatigué oui, et ? Personne n’en est mort à c’que je sache. J’peux bien encore tenir quelques mois. J’suis pas habitué, c’est tout. « And thanks, by the way, to think that I don’t understand that your job is something serious or to believe that my last months in college were for nothing. » Son sarcasme m’éxaspère. Elle interprète tout de travers. « I didn’t say that. » Et je ne l’ai pas pensé non plus. Au contraire, j’aurais tendance à dire que ses études en marketing ont un peu trop bien fonctionné. Je n’ai jamais douté de ses compétences dans n’importe quel domaine mais ce que je n’apprécie pas tellement c’est sa façon de critiquer comment je gère l’une des seules choses un tant soit peu stables dans ma vie. Le Daddy’s, ça fait déjà quelques années que je le dirige et j’estime, pour avoir appris les ficelles du métier sur le tas, m’en tirer plutôt bien sans avoir à demander de l’aide à personne. « Alex, if you can’t understand that your business is my business and that I’m not trying to take over your life but I’m actually telling you that I’m not happy with ours… Then we have a problem. » Ce ne sont pas des choses particulièrement agréables à entendre alors que, justement, je me tue depuis des semaines à encaisser le rythme infernal du boulot pour épargner notre routine à nous. En vain, de toute évidence. Ne trouvant rien à redire à ses paroles, je serre les dents, feignant de me concentrer sur le récurage de ma tasse sous l’eau du robinet. « Remember what you asked back in January? How can we make plans like that for our private life if you’re being sucked into your professional life? For all the wrong reasons? » Je sens que la rouquine prend sur elle pour ne pas élever la voix mais ses mots ne font que me renfrogner davantage. Comment peut-elle utiliser ma proposition d’emménager ensemble contre moi, dans un moment pareil ? C’est bas. « What wrong reasons are you talking about exactly? You think I’m happy to do this? Yeah I’m tired as shit but maybe I’m doing this for you as well, for us? For that apartment we both want? » Ouais. Peut-être que j’l’ai encore un peu en travers, son hésitation. Et je sais que j’exagère, c’est pas comme si l’argent était le premier de mes soucis, mais je manque d’arguments pour appuyer ma cause. Dans un lourd soupir, je finis par lâcher ma pauvre vaisselle dans l’évier et coupe le robinet avant d’appuyer mes paumes sur le rebord du plan de travail. Sophie vient s’asseoir à mes côtés, je tourne la tête pour la regarder. Ça me gonfle qu’on en soit à s’engueuler pour des conneries. « I don’t want to fight. » Et pour ne pas en arriver là, ya pas quatorze solutions : c’est le moment de tester l’évolution de mes capacités en communication. Yay.

« Now, can you stop being blinded by your ego and come back sitting? I’m not leaving until we have a real conversation, and by real I don’t mean one where I say stuff you reject the second after. » Je souffle – encore, passe une main lasse sur mes traits tirés par le manque de sommeil. Passe outre l’envie de répondre sur le même ton, acquiesce en silence. Les pieds de Sophie retrouvent le sol et je la suis jusqu’à la table du salon où je retrouve la chaise quittée plus tôt. Dans ma tête, je me répète ses paroles en boucle en essayant de comprendre son point de vue, jaugeant la gravité de la situation. Ses réactions m’inquiètent plus que je ne le laisse paraître. Ne sachant trop quoi dire, j’attends que Sophie se charge d’entamer la discussion, un œil sur Salem qui ronronne doucement sur ses genoux. « I know the Daddy’s is a big part of your life and I’ll never stand against that. But right now I just think it’s the only thing that goes in your life, and it’s not right… It could not be. » Alors là, je suis confus et pas certain de voir où elle veut en venir mais j’ai le sentiment que je dois faire gaffe aux mots que je vais bientôt employer. Ya un petit neurone aux aguets au fond de mon crâne avec le pouce en suspend au-dessus de la sonnette d’alarme. « I don’t know what to say honestly, I thought… I didn’t think it would affect you this much and I’m sorry about it – truly, I am – but that’s just temporary, you know? It’s just five months. And I know right now it’s all, well… intense, but I’ll get used to the pace eventually, it’s just a matter of days now. And then Ana will come back and I’ll take a week off or something. » Ça paraît tellement clair et évident dans mon esprit que j’ai du mal à envisager une alternative. De mon point de vue, embaucher quelqu’un serait non seulement une perte de temps mais aussi et surtout une montagne de travail en plus, entre paperasse, entretien et formation. Inenvisageable, donc. Mais visiblement, ce raisonnement ne plaît pas à Sophie. « Stop being stubborn about Ana’s return for two seconds, please? Right now, she is not here and you are struggling! Hiring someone might be a lot, but… What if it’s not just for a few months? What if we don’t take an apartment and open a Daddy’s 2? » « Wait what? » Je me suis redressée sur ma chaise, sourcils froncés et tête inclinée sur le côté comme si j’avais mal entendu. « Where’s this coming from? You don’t wanna take an apartment anymore? » Je sens une migraine pointer derrière ma tempe gauche tandis que je m’efforce de réfléchir sans me laisser emporter par l’impulsivité et l’agressivité. « I’m sorry but I’m not following… Why would I open a Daddy’s 2? That makes no sense to me, didn’t you just say I was overworked? » Que ma vie pro empiétait sur notre couple, c’était pas ça son message ? Je n’ai jamais eu de projet d’extension du salon de tatouage, encore moins de lancer une filiale ? Est-ce que je me plante sur toute la ligne et qu’on se retrouve en plein dialogue de sourds ?

I want my boyfriend back.

Ses mots que j’avais préféré ignorer quelques minutes plus tôt me reviennent en mémoire. Il y a une déconnexion qui s’est faite entre nous quelque part et ça m’fout les boules. « Look, Alex, I love you but I feel like I’m constantly walking on eggs with you. » Mes épaules s’affaissent lorsque Sophie confirme mes inquiétudes. C’est le pire, je crois. Perdre sa confiance, ce petit truc qui la fait se sentir à l’aise avec moi, l’assurance qu’elle peut tout me dire sans redouter de jugement. Putain. « I don’t think I can be patient for long. » Coup de poing en pleine mâchoire. L’angoisse qui s’insinue le long de ma colonne vertébrale tandis que je m’imagine déjà la pire interprétation possible de ces paroles : un ultimatum. Évidemment, mon instinct premier se réveille aussitôt, prêt à sortir les crocs, me faisant serrer les points sous la table du salon. Non. Je ne peux pas continuer à jouer à ce jeu, c’est trop facile. I can do better. I must do better. Je prends une grande inspiration et l’exhale lentement, plaçant ensuite mes mains sur la surface en bois, doigts entremêlés. Ma panique se tempère, confiné à mon genou qui ne cesse de remuer, mais c’est un début. Je cherche mes mots, trouve finalement le courage de me lancer dans les iris claires de Sophie. « They hurt, those words. » J’sais pas encore trop comment les interpréter mais au moins ils ont eu le mérite de toucher leur cible. « The last thing I want is you to be unhappy and I hate to be the reason of that… I didn’t realize what I was putting you through and I’m sorry. » Prendre en considération les émotions, les envies et les opinions de l’autre, tout ça, c’est la base d’une vie de couple saine et je suis en train de complètement passer à côté. « I’m sorry, it’s just… » J’arrive même pas à me trouver d’excuse. « Maybe you’re right. » Elle a rarement tort. « Maybe I’m drowning myself in work when I could have other options but I’m too… proud to consider them. » Et sûrement trop borné, aussi. Je finis par baisser les yeux, un sourire sans joie collé aux lèvres. C’est pas hyper drôle de pointer du doigt ses propres vices. « I went back to my old ways, didn’t I? » Yup, sure did. Mais je ne peux plus me trouver d’excuses si je veux améliorer les choses. Alors avec un soupir pour me donner du courage, je me râcle la gorge. « I uuh… I want to see the candidates you selected. I’ll take one on a trial period and see how it goes. » L’art de faire des compromis, première leçon ?


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