SMALLEST LIGHT

Tu essaies de faire le plus vite possible. Pas que tu ai peur qu'il ne revienne, Maeve t'as assuré que ce n'était pas possible, pas que tu voulais t'écarter le plus possible de deux gamins qui te regardaient t'affairer en essayant de ne pas trop se moquer de toi... ou plutôt si. Tu étais chez Archibald Mariano et ses deux protégés. Tu n'étais plus le moindre instant chez toi ici. Tu avais quitté assez vite l'appartement, ayant pris la majorité de ce dont tu avais besoin et ayant laisser des cartons entiers, remisés dans un cagibi inoccupé. Tu pensais pouvoir attendre que des déménageurs viennent les prendre pour les emmener directement en Angleterre par cargo mais ta meilleure amie, Alphie en avait décidé autrement. « Tu n'avais pris aucune robe de soirée ? Tu aurais du me le dire, je me serais servie pour habiller Jude avec et jouer à la poupée avec pour le traumatiser un peu. » Tu rigole et attrape Jude pour l'enlacer tendrement. « Pauvre loup ! » Tu caches ses oreilles et rajoute en murmurant, sur le ton de la confidence « Ma bleue en soie! Elle lui irait comme un charme ! » « hein quoi ? Qu'est ce que tu dis ? » Un baiser sur sa tempe et tu reprend tes recherches dans le petit lieu exiguë. « En vrai j'ai pas eu beaucoup d'occasion de sortir dans le beau monde ces dernières semaines, j'en avais pas envie mais on me force . Une grande soirée qu'il ne faut pas que je rate. » « Ce soir c'est ça ? » L'adolescente te questionne mais tu n'y vois pas de mal, au contraire. Tu aimes ces moments volés depuis ton déménagement.

Ce dernier s'était fait un peu dans la précipitation suite à la dispute avec Archie. Tu leur avais expliqué aussi simplement que tu l'avais pu pourquoi tu devais partir.Ils avaient été courageux, compréhensifs...Et ça avait été peut être pire. Voir à quel point ils étaient habitués. Tu leurs avait promis de ne pas perdre le contact, et ça ils l'avaient crus, sincèrement ce qui t'avait redonné l'espoir que votre lien soit finalement aussi solide que tu l'avais espéré. Tu aurais tellement aimé pouvoir leur proposer de venir à Londres, que tu les hébergerais et leurs ferais découvrir la ville de ton enfance pendant des vacances ou autant de temps que ça serait possible avec l'accord d'Archie... mais sans papier impossible. Tu gardais tout de même ce secret souhait pour toi... et si il devait y avoir Archibald, si tu devais voir cet homme qui avait sût se faire une place dans ta vie avant de te laisser t’échapper de la sienne … et bien ça te plairait étrangement.

« Tu devrais prendre la beige... elle te va bien. » « Et depuis quand tu te la joue personal shopper toi ? »  Maeve n'était pas la plus intéressée par ce genre de chose, et c'était pour le mieux mais  ce soir elle voulait donner son avis sur tout, y compris ses chaussures. « Et tu as toujours tes bijoux bleus ? » Tu ris plus franchement. « Tu veux que je t'envois des photos de ma coiffure pour que tu me donnes ton accord aussi ? » « Oui … merci ! » « Bien chef ! » Tu range soigneusement la tenue dans la housse et regarde le reste avant de déclarer. « Tu sais quoi ? Tu peux faire ce que tu veux du reste... à part vraiment traumatiser Jude, bien sûr. » « Mais il te reste des toiles vierges et des tubes de peintures »  Tu passes tes doigts le long du chevalet mais ne réfléchis pas plus. « ça Jude, tu pourras aussi t'amuser avec !  Mais peu importe » Son regard bleu azur se pose sur les deux petites têtes espiègles. « C'est pas le plus important que je laisse derrière moi, et ça je le sais. » Tu débordais d'un sincère amour pour eux. Toi qui refusais d'avoir un enfant de peur de le perdre comme ta mère avait perdu ton jumeau, tu t'étais attaché à eux et t'en allais quand même. Une dernière enlaçade et tu promis de revenir avant le jour fatidique de ton départ qui était désormais décidé.
A la soirée

« Alphie... tu te moques de moi ? » Tu fusillais du regard la petite brunette dont personne n'aurait pu imaginer qu'elle était une artiste sculptrice reconnue. Et on se serait encore moins doutés qu'elles étaient aussi proches. « C'est pour les Mariano cette fête? » « Oui et alors ? Tu m'as dis que tu avais décidé en pleine conscience de déménager de chez lui et qu'il n'y avait pas de malaise. Note d'ailleurs que je ne te crois toujours pas mais ça me déculpabilise de te faire ce coup là. Je passe peu de temps aux Usa maintenant, tu le sais. Et toi aussi tu vas rentrer au bercail. Alors je veux juste qu'on sorte un peu. On m'a invité ici. Tu viens avec moi puis après on ira boire un autre verre si le cœur t'en dis dans des ambiances moins ... bourgeoises qui nous ira bien mieux ! » Tu voulais faire demi tour mais elle t'en empercherait. « Allez on fait un tour et c'est même pas certain qu'il sera là ! Il a pas plus l'air disposé à parader que tu ne l'es, non ? » « hm... » Sauf que si c'était pour sa sœur, il ferait sans doute plus d'effort.

Tu avais évité l'affrontement avec le père Mariano, problème qui t'avait semblé secondaire avant de le voir au loin. Il t'avait expressément dit de t'éloigner de son fils quand celui ci était encore accusé de la mort d'Eve. Une rousse de plus dans son entourage n'aurait pas aidé son cas. Tu l'avais oublié depuis le temps, car il avait été innocenté et qu'il avait disparu, qu'il était revenu et que tu avais voulu en profiter jusqu'au jour où tu merdrais toi même.  Tu avais donc évité un Mariano jusqu'à ce que les murmures rependent l'arrivé d'un autre : Archie bien sûr. « Alphie je te hais » « Mais non, souviens toi Malone et Aphie ! Le Mophie is real ! » « Pas ce soir... » Elle prit aussitôt une flûte de champagne, qu'elle termina dans la foulée avant d'en reprendre une autre que tu comptais bien faire un peu plus durer. « Je vais prendre l'air, cinq minutes et après... » « Après ??? » « Après j'agirais comme une adulte qui a habité avec un autre adulte , qui ont partagé beaucoup ensemble, y compris la responsabilité d’autrui. » Entre deux effets de foule, tu le distingua rapidement. Il était bel homme, tu ne l'avais pas oublié mais ce soir, lui aussi avait mis le paquet. « Dans cinq minutes » que tu répètes en t'exilant, sur le balcon.

Tu avais pris la décision d'aller lui parler, normalement , comme si de rien n'était mais de quoi ? De Maeve et Jude ? Tu ne savais même pas si ils lui disait qu'ils se voyaient toujours ? Puis les évoquer si proche de l'empereur Palpatine, à comprendre le patriarche de la famille, était dangereux.  De la date imminente de sa sortie de territoire ?A quoi bon ? Tu respires un bon coup, tu trouveras bien. Tu n'étais pas femme à t’empêcher d'agir par peur au départ ! Tu retournes dans la salle et te dirige droit vers lui, manque de t’arrêter en le voyant serrer dans les bras une autre femme. Sauf que si tu le fais tu sera obligé de t’interroger toi et ta jalousie grandissante. Tu ne l'avais jamais été de personne d'autre que de ton ex mari car ce sentiment allait de paire avec d'autre pour toi. Il ne fallait donc mieux pas que tu te poses de question. Tu te répétais donc quelques commandements : ne pas regarder mal la jeune femme , ne pas le regarder mal lui , ne donc pas lui parler des gamins ni de ton départ, ne pas remettre sa cravate en place négligemment comme si tu avais le droit de chercher son contact et respirer.   « Bonsoir Archibald. » Utiliser son prénom complet comme si de rien n'était ? Ok. Avoir interrompu leur conversation ? Ok aussi... « Ah pardon, excusez moi, je vous ai coupé peut être ? » Et ça te faisais si plaisir que ça se voyait presque sur ton visage si on te connaissait assez. Tu te détesterais pour ça.

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Tu étais habituée à ce genre de soirée, dans ton milieu c'était courant et tu étais même habituée à y rencontrer Archie il y avait longtemps, une éternité même . A l'époque c'était si facile, tu pensais resté éternellement la Malone multiple, celle qui sait agir en société, celle qui profite de la liberté post divorce et en solitaire celle qui est certaine de ne plus jamais aimer et ne plus jamais en avoir envie. Est ce que tu voudrais revenir à cette époque ? Même pas alors que ton ex avait brisé ton cœur que tu croyais irrécupérable, pas alors que tu serais bientôt de retour à Londres à devoir expliquer pourquoi tu y étais revenu à tout un tas de gens qui ne s'étaient pas intéressé à ton sort pendant des années. Non tu ne regretterais pas tout cette débâcle car le long de ses mois, voir des années, tu avais réussi à faire une place à Archibald dans un petit coin de son cœur où tu pouvais avoir confiance, où il pouvait devenir un ami qui méritait qu'on le soutienne. Le fait que ce petit coin ai débordé à chaque battement au fur et à mesure où ils étaient séparés et encore plus quand ils vivaient sous le même toit et qu'il se montrait un homme encore meilleur que tu ne l'aurais cru avec Maeve et Jude, ça c'était pas prévu.

Lynn se présente et tu essaie d'être aussi à l'aise alors que la complicité entre les deux jeunes gens est manifeste. Tu avais réussi à glisser son prénom avant qu'ils ne reprennent une petite joute verbale au sujet des talents de danse de Mariano dans lesquelles elle n'aurait pas misé un centime. Et quand elle t'accorde de nouveau de l'intention c'est pour te demander plus de précision par rapport à Archibald et toi. Est ce pas politesse ? Par simple curiosité ou par intérêt pour le beau brun ? Celui ci évoque un condensé de ces dernières années assez véridique avant de se recommander un verre. « J'aurais fait plus ou moins le même constat. On a essayé de trouver un statut qui nous allait le mieux et avons finis colocataire jusqu'à ce que je doive rentrez chez moi à Londres.... dans une semaine . » Il faisait tout pour éviter ton regard alors tu faisais de même, et n'essaya même pas de trouver dans l'énonciation d'un compte à rebours à vos adieux ?   « Ah oui c'est dans pas longtemps. Et donc vous êtes ici car … vous connaissez Zelda? » « Non je n'ai pas cette chance. » Et si Eve t'avait un jour évoqué, ou même si Archie l'avait fait, ça n'aurait pas forcément été pas à ton avantage « Mais ayant vu des photos d'elle, je ne doute pas qu'elle sera sublime. » C'était une magnifique jeune femme après tout. « Je suis là par hasard, l'artiste que vous avez bien reconnu est en fait ma meilleure amie depuis nos années d'internat en plus d'être une sculptrice incroyable qui perce même outre atlantique. Mon boulot sera pour beaucoup de représenter ses intérêts et elle risque de me donner autant de fil à retordre que on s'en donnait avec Archie d'ailleurs. » Un sourire tendre traverse ton visage avant que tu doive le mordre pour l'effacer. « Mais je suis tout de même contente de t'avoir revu avant que je parte... dans d'autre circonstance. C'était cool. » A défaut de s'être faite pardonnée et d'avoir pu chercher dans son regard quelque chose qu'elle évite de voir dans le sien, ils se seraient au moins quitté sur une conversation presque normale. « Je vais vous laisser , vous avez une danse à programmer je crois. » « Oh je suis prête à vous laisser ma place , tant qu'il danse je serais satisfaite ! Et il se plaignait que je voulais toujours conduire quand on était gamins » « Je fais pareil, ça doit donc pas être une bonne idée pour lui » « Vous croyez ? Et toi Archie ? »

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La soirée prenait un tour un peu particulier depuis que tes yeux avaient rencontré la silhouette d'Archie. Tout était plus difficile, plus grave. Chaque mots pouvaient être décisifs car cela pouvait être les derniers et tu crains de te les repasser en tête trop souvent. Tu es persuadée que même avec un océan entre vous , tu continuera à te demander ce qui se serait passé si tu étais resté au moins dans la même ville. Est ce que tu aurais gardé ce lien privilégié avec Maeve et Jude ? Et quand aurait il été de celui avec le brun qui t'avait ouvert la porte de son appartement et avec qui ce bout de chemin avait laissé bien des doutes, bien des hésitations et des instants où le quotidien pouvait avoir été chaotique mais étrangement vivant. Pour toi qui avait mis en standy toute ta partie sentimentale après ton divorce pour profiter de ta liberté puis lors de votre réessaie avait essayer de tempérer ton caractère, cela t'avait fait un bien fou . Archie n'allait pas te juger, il avait même une façon de gérer ta fougue bien à lui. Il la prenait en compte , s'en jouer ou la laisser s'écouler sans essayer de faire taire les flammes sous la terre . C'était réconfortant de ne pas devoir se cacher, et avoir peur qu'on te laisse de coté car tu étais trop entière. C'était ce qui t'avait fait ouvrir le cœur insidieusement à ton colocataire, ça et les découvertes de bien d'autre qualité qu'on ne peux percevoir qu'en vivant avec une personne... Archie était du genre à respecter tes affaires, à rabattre le bouchon du dentifrice et toujours baisser la lunette des fenêtres … Cela t'avait fait marrer de le remarquer et de dire qu'il était finalement bon à marier.

Tu découvres maintenant un nouveau talent grâce à cette jeune femme qui semble le connaître si bien, mieux que toi. Et qui sait aussi comment le piéger et l'obliger à danser. En soit ça ne te regarde pas, tu ne devrais pas être impliquée et juste garder encore ton envie que ça ne s’arrête pas comme ça pour toi et partir. Mais Lynn est douée et en quelques instants elle pousse Archie à t'inviter à danser. Tu restes silencieuse pendant que vos yeux se croisent et que sa main attrape la tienne. Un cadeau qu'il dit ? Tu n'en est même pas certaine à voir le naturel de tes doigts entre les siens, du plaisir que ça te procure. Il rajoute, sans le savoir, un doute dans ton esprit dès qu'il s'agit de lui. Pourquoi est ce si compliqué et si bon à la fois d'être dans sa vie ? Sa proximité et sa voix dans ton oreille accentue le phénomène que tu essaie de rationaliser, d'enterrer. La gène sur son visage t’émeut particulièrement pendant que tu passes tes doigts sur sa nuque. « Qui l'aurait cru ? » que tu tente pour le détendre. Si tu voyais le reflet de votre couple dans une des flûtes de champagne qui continuait de vous entourer , tu y verrais sans doute un couple assez assorti.

Sa question te force à t'interroger. Pinçant légèrement les lèvres tu donnes d'abords pour réponse un haussement d'épaule. « Par rapport à danser avec toi et finalement ne pas craindre que tu écrases mes orteils ?  Ça va, c'est en effet une bonne surprise. » Un sourire et tu reprends finalement ton air plus sérieux « Mais si tu veux que je sois honnête... Je suis ravie de t'avoir revue ce soir. L'idée que nos dernières discussions n'aient été que pour te demander de me passer la bouteille d'eau et qu'il n'y avait pas que ça de froid... je n'aime pas ça Archie. » Tes yeux bleus azurs le dévisagent, essaient d'inscrire chaque traits dans ta mémoire comme si le reste de l'assistance n'importait plus. Tes pouces à la naissance de ses cheveux, le caresse aussi tendrement que l'est ton observation de sa personne avant de soupirer « On a vécu tant de choses , ça serait dommage de se séparer ainsi, non ? » Instinctivement tu te rapproches un peu plus « A moins que ça ne soit plus facile sans moi dans les parages à l'appartement. Aussi bien Maeve que Jude ne se plaignent pas quand je leur parle, rassures toi. J'aimerai d'ailleurs bien les emmener pour une soirée repas et cinéma avant que je ne retournes à Londres, si ça te dérange pas bien évidemment. Je serais extrêmement prudente » Tes doigts jouent nerveusement avec le col de sa chemise pendant qu'un morceau se termine mais que tu ne fais absolument pas mine de vouloir cesser de danser et demande plutôt « Et toi ?  T'es plus à l'aise que moi j'espère à l'idée que je ne suis pas certaine qu'on se revoit de si tôt... après mon départ. »

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Il y a des moments où n'importe qui voudrait mettre pause, oublier que le temps continuait à avancer sans nous demander notre avis. Tu en vivais l'un à cet instant même où tu aurais voulu que les danses s’enchaînent et que tu ne doives jamais quitter cet homme qui n'était pas le tien. Pourtant tu es alertée à chacun de ses souffles, chacun des battements de son cœur tout prêt du tien, tu essaies de rester concentrée sur cette conversation qui sous couvert d'être banale risquait fort bien d'être la toute dernière . Parfois tu décroches pourtant quand un mouvement de la danse font se frôler vos hanches un peu plus étroitement, où que son souffle caresse un peu trop chaudement ta peau et ce qu'il murmure, tu as du mal à le discerner. Était ce important ? Était ce même ce que tu attendais qu'il te dise depuis que vous vous étiez disputés ? Ou depuis que tu attendais, inconsciemment plus de votre amitié, plus de lui , plus de toi à donner aussi et que tu avais décidé qu'il était temps de partir ?

Tu voudrais lui proposer aussi une dernière soirée ensemble, avec les petits mais avec lui aussi. Il était tellement plus souriant et détendu dans l'appartement qu'au milieu d'inconnu. Tu aurais tellement aimé que votre dernière échange soit au petit matin,devant un petit déj, sans chichis, sans surplus, juste lui et les épis que son oreiller laissait dans sa nuque tout les jours avant sa douche. Tu te contentais de réclamer un adieu avec Maeve et Jude, qu'il t'accorda sans problème. Tu espérais encore qu'il te suffirait, tu te leurrais bien évidemment. Car ce que tu voulais te vint naturellement au bout de quelques pas, quand Archie se libéra du poid que vous étiez deux à supporter. Rien que ses doigts sur ta joue auraient pu achever de te faire craquer, rien que sa voix et le regard qu'il te portait alors auraient pu mettre un terme à toute tentative de fuite en avant. Alors ses mots, eux, te firent l'effet de la bombe qu'ils étaient, celle qui aurait du exploser bien avant pour vous épargner bien des peines. Ainsi Archibald t'aimait. Ta tête essayait déjà insidieusement de te pousser à en douter, à te discréditer, que ce n'était pas possible, pas alors qu'il connaissait trop bien tes faiblesses et que le seul autre homme qui t'avait ainsi connu avait essayé de les cacher puis t'avait trahis. Mais ton cœur avait juste repris naturellement son envie de battre. Comme un moulin dont le travail repris irriguer tes veines jusqu'à tes lèvres qu'il embrassa pour clore sa déclaration.

Là seulement tu oses fermer les yeux, tes bras se refermant à son cou, te hissant sur les pieds pour t'approcher un peu plus de sa bouche pour ce baiser auquel tu réponds, tendrement, doucement, comme si vous teniez entre vos mains un château de sable depuis bien trop longtemps en construction pour le détruire maintenant d'un geste brusque. Vous en oubliez en effet où vous êtes, cessant de danser, ne remarquant pas que plusieurs regards sont braqués sur vous, Lynn, Alphie,le père d'Archibald et même ce journaliste qui après la photo de la famille Mariano était bien content de prendre ce cliché à l'insu des principaux concernés. Non tu profitais juste de lui car même si ce n'était pas votre premier baiser, il n'avait jamais été si plein de sens,si vital. Quand vous osez enfin vous détacher, tu laisses planer quelques secondes pour bien choisir tes mots, pour ne pas parler sans être certaine de toi... Mais tu l'es, tu es amoureuse de lui. Car depuis des mois, alors même que tu essayais de renouer avec ton ex, il avait été là, celui avec qui tu n'avais pas peur d'ouvrir la bouche. Car depuis des mois il lui était arrivé de partir, de laisser un grand vide que tu avais essayer de remplir en te donnant corps et âme à ta relation bancale. Car depuis des mois tu avais eu la chance de vivre tout prêt de lui, de nourrir ton cœur de toute les fois où il t'avait fait rire, sourire, où il s'était montré un parfait parent pour des enfants qui n'étaient pas les siens, et où parfois ses défauts ne l'en avait rendu que plus humain, plus attirant car plus authentique.

Ta voix te paraît presque enrouée, tu ne sais si c'est l'émotion, l'envie de reprendre ces baisers avec un peu moins de pudeur et plus d'ardeur,ou bien des larmes que tu retiendrais avec difficulté mais oui ta voix est étrange quand tu lui répond. « Moi aussi je t'aime. Alors si tu es un imbécile je le suis tout autant pour ne pas te l'avoir dit plus tôt... Mais je veux rester aussi avec toi, avec eux. Je veux pouvoir te prendre dans mes bras quand tu es fatigué, pouvoir me blottir contre toi quand j'ai froids, ne pas être dans la chambre d'a coté quand tu t'endors... et ça je le veux depuis longtemps ! Je voulais juste pas m'avouer que c'était parce que j'étais amoureuse de toi... » Ton front se colle au sien tandis qu'un petit rire t'échappe « Je vais passer ma semaine à annuler mon déménagement maintenant » Nul doute que ta meilleure amie comprendra, que ta famille,elle, un peu moins. « Embrasses moi encore » souffle t'elle tandis qu'elle allait elle même au delà de cette demande en se hissant tout contre sa barbe et qu'elle fut interrompu par la voix de l'organisatrice de l’événement « Et maintenant faites place. Celles que vous attendez tous et toutes vont faire leurs entrées » Tu retombas mollement au sol avec une moue déçue même si cela annonçait la présentation de Zelda qui était la raison de la présence d'Archie ici.   « On devra p'tre remettre ça a plus tard …On a d'autre chose à … mettre au clair aussi. »

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C'était si paisible et si troublant à la fois d'être dans ses bras, de l'embrasser. Depuis combien de temps tu n'avais pas éprouvé cela lors d'un baiser ? Depuis la rupture avec ton ex tu avais bien trop eu à penser pour reprendre une vie de célibataire quelqu'une. Cela ne t’intéressait et tu en  la raison comprenais à l'instant où tes lèvres se posaient sur celles d'Archibald. Tu en voudrais un peu plus, tu es une amoureuse, c'est à savoir même si tu te sais capable d'évoluer seule comme tu l'as fait pendant des années, mais l'amour aura toujours une importance primordiale dans ton âme d'artiste. Toutefois vous n'êtes plus ado qui peuvent laisser de coté le monde autour, d'autant plus que une partie de ce monde vous l'aviez un peu battit à force de quotidien dans un appartement au loin. Rapidement vous êtes rejoins et il te laisse pour aller en direction de sa sœur « Quelle goujat de partir comme ça après un baiser » Tu souris « Il est là pour sa sœur au départ, pas pour moi, pas de soucis. »  C'était vrai. Tu les observais en discutant avec Lynn comme si ton cœur avait repris son rythme habituel. « Tu m'accompagnes, je vais fumer ? » « Volontiers » Respirer un moment te feras du bien et ta meilleure amie était occupé de toute façon. « J'ai jamais été intéressé par la gente masculine mais je suis certaine qu'il doit bien embrasser Archie, intuition féminine » Voilà où en été votre discussion, et ton éclat de rire qui s'en était suivis alors qu'il sort à son tour .

Tu remarques sitôt que quelque chose s'est passé, quelque chose qui l'a heurté. Tu secoues donc la tête « Non je vais rentrer avec toi. » tu n'aimais pas être la fille qui abandonne son ami pour les beaux yeux d'un homme. Sauf que les yeux de cet homme te paraissaient de nombreux ombragés. Peut être qu'il ne t'en parlera pas, tu ne veux pas le forcer même si ta curiosité, loin d'être malsaine aimerait être assouvis . « Je vais juste prendre mon sac et la prévenir. » Tu reposes un baiser sur la commissure de ses lèvres, et le laisse avec Lynn. Pourtant sitôt dans la salle, tu es vite accaparée par une poigne que tu connais « Je vous avez dit de ne pas rester dans la vie de mon fils, et vous donnez ainsi en spectacle, franchement ? A votre âge ? » Palpatine alias Mariano père. Tu reprends d'un coup sec ton bras « A une époque, alors qu'il était en prison je n'ai pas été lui rendre visite comme je le voulais car je croyais naïvement que ce que vous me conseilliez était à son avantage. Croyez bien monsieur que ma naïveté s'est envolé, vous ne pensez qu'à vous et non content de détruire votre lien avec votre fils vous voulez contrôler les siens avec tout le monde y compris sa propre sœur... Vous n'êtes qu'une pourriture et je n'ai pas peur de vous. »  Était ce les retrouvailles avec Archie ? Ou l'assurance que finalement tu resterais chez toi ? Tu l'ignorais mais tu étais doté de nouveau d'une force que tu avais cru perdue lors de tes errances, à chaque fois que tu vomissais tes repas, à chaque pas que ut faisais pour t'approcher de Londres. « Petite sotte » Un sourire, tout polie plaqué sur ton visage « Pauvre Con » et te voilà pour te noyer de nouveau dans la foule à la recherche de ton amie.

Soucieuse d'abord elle t'interroge « ça va ? La dernière fois que je t'ai vu ça avait l'air d'aller pourtant » « Oui ne t’inquiètes pas, d'ailleurs je vais … si ça te dérange pas ? » « Passer le reste de la soirée chez lui ? »  « Oui et... » « Ne pas revenir en Angleterre ? » Plus que la facilité qu'elle avait de lire dans tes projets, c'était sa désinvolture qui t'étonnait « tu crois que ça m'étonne ? Tu t'étais organisé pour venir et habiter chez moi. Je te crois quand tu disais vouloir passer du temps ensemble mais tu aurais vraiment voulu revenir, tu aurais déjà pris tes dispositions pour avoir ton propre appart. Y'a bien qu'avec ce mec que tu as accepté de faire de la colocation. Puis tu ne t'ai pas intéressé plus que ça à l'idée de te faire des contacts alors que tu adores ton boulot. Tu passais plus de temps à parler à je ne sais qui sur ton téléphone et aller voir tout tes clients un par un que te projeter outre atlantique . Tu voulais rester et si tu étais partie tu aurais été malheureuse. » Tu passes ta main dans les cheveux « Tu me fatigues à avoir plus souvent raison que moi » « Oh seulement quand il s'agit de toi je crois. Allez file. On se verra avant que je reparte et pas qu'une fois je t'assure. » Une embrassade et tu quittes la réception, ton manteau sur les épaules et en évitant soigneusement le père d'Archie mais jetant un œil au loin sur Zelda. Oui elle était vraiment sublime et tu y retrouvais des airs de famille avec son frère, surtout l'air triste.

Tu retrouves facilement la voiture de ton ancien colocataire que tu ne sais plus vraiment comment définir désormais. Adossé sur la carrosserie, tu retrouves en lui un peu de l'homme que tu avais connus le premier soir sauf que ni l'un ni l'autre n’êtes vraiment les mêmes. Trop de choses se sont passés, en bien et beaucoup en mal. Tu espères juste faire partie de la première catégorie. « Ramènes nous à la maison s'il te plait... Promis j'en rajouterais pas. Je veux juste dormir dans tes bras et... Jeffrey ! » Le chauffeur avait tellement bien réussis à se faire discret que c'est seulement quand tu avais réussis à quitter l'emprise des yeux d'Archie que tu avais reconnu l'homme. Tu te penches et lui sourit franchement heureuse de le voir là « C'est la soirée des retrouvailles c'est certain !  Ravie de vous revoir ! Comment va votre femme et votre petit dernier ? »  

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Tu laissais derrière toi cette soirée pour rejoindre Archie sans la moindre hésitation. Tes pas s’accélèrent à son approche tout comme les battements de ton cœur un peu plus frénétique. Cela faisait si longtemps que tu n'avais pas ressenti ça. Vous avez un passif toi et lui, il était lourd mais tu entrevoyais pour la première fois une sorte d'espoir. Un signe que ta vie pouvait encore t'offrir des trésors si tant est que tu es prêtes à les chérir comme il se doit. Et aujourd'hui tu es prête. L'attraction de son corps est présente, et sa main sur ta taille te fait frisonner tandis que la tienne se pose sur son épaule avant que la présence de Jeffrey te surprennes. Sitôt tu engages la conversation , heureuse de le revoir même si il fait partie d'un morceau de l'histoire de Mariano et toi qui te paraît si loin de ce que vous êtes devenus séparés ou ensemble. Le brun vous invite à quitter les lieux, tu obtempères, tu comprends qu'il veuille s'éloigner.

Confinés dans la voiture, le conducteur te fait sourire en te disant qu'il est ravi que ça soit toi qui accompagne son client et d'autant plus qu'il y a un nouveau bébé en route. « Si je l'avais vu partir avec une autre, j'aurais été capable de ruiner tout les pneus des voitures pour lui mettre des bâtons dans les roues, vous y avez échappé belle ! » Tu rigoles bien évidemment même si d'une part tu sais que ça ne l'aurais pas vraiment empêche à quoique se soit avec une conquête et d'une seconde part que tu aurais été trop ébranlé par la jalousie et la tristesse qui t'aurais envahis pour faire quoique se soit d'aussi dingue. « Mais félicitation pour numéro 2 ! J'espère qu'on aura l'occasion de le voir ! » Est ce que le -on-faisait référence à eux deux ? Comme un couple ? Peut être... mais tu espère pas en être au stade où vous ne pouvez pas vous projeter quelques mois plus tard. Vous êtes un jeune couple mais avec bien plus en jeu qu'une amourette après tout... non ?

Tu exploses de rire à l'idée du complot « Tes cernes ont parlé pour toi ! Et le burger ça sera pour fêter cette grossesse !  On connait quelques personnes aussi toujours partant pour un burger ! » Cette fois ci tu prends la main de ton petit ami. C'est bon aussi de prévoir à quatre, naturellement. Archie quitte l'habitacle après un dernier salut, et tu restes un instant, le temps d'aller embrasser la joue du chauffeur « Je suis vraiment content que vous soyez … là... » Tu savais ce que ça voulait dire et tu hochais doucement la tête « Je suis aussi contente... je comptes bien qu'il le soit aussi... » Un autre baiser et tu rejoins Archie qui te confesses ce que tu sais déjà. Tu t’arrêtes de marcher, à la porte de votre immeuble et le prends dans tes bras. « Tu crois que je le sais pas ? » Tu murmures comme pour accentuer l'idée que vous êtes deux, ensemble et que l'espace d'un instant ça ne regarde que vous. « Mais pour qui ça ne l'est pas ? On a des bagages et on va en rajouter... Mais on s'ajustera, on trouvera nos propres moyens pour que ça marche. Un pas par un pas, tant qu'on avance moi ça me va... » Tu soupires, embrasse juste la commissure de ses lèvres avant de noter le code de la porte afin que vous vous dirigiez vers l'appartement.

  « Comment disent les japonais ? Je suis rentré à la maison ? Tadaima ? » Tu souris en abaissant la clenche de la porte et en l'ouvrant. Tu es immédiatement attentive aux bruits, cherche à voir si les enfants sont éveillés, cherche surtout à trouver un moyen de faire taire l' indécence qui te vient en tête à l'idée de partager son lit. Et tu fais bien car vite Maeve se retrouve devant vous « Tu rentres tôt. Tu... MALONE ! » Un petit cris sort de sa bouche avant qu'elle vienne te sauter dessus. Tu exploses de rire « Chut, ton frère doit dormir non ? » Elle regarde ta robe « Eh mais j'ai trop bien choisi ! Je savais que vous vous verriez à cette soirée ! Tu restes dis moi ! »Tendrement tu passes un main dans ses cheveux « Tu as le chic pour mettre les pieds dans le plat tu sais ? On en rediscutera.. demain matin,ok ? » Une façon de dire oui. « D'ailleurs, je vais me coucher aussi ! Je meurs de fatigue, je vais m'endormir comme une souche, vous savez comme j'ai le sommeil lourd en plus ! » « Maeve... y'a pas que le sommeil qui est lourd chérie... » Elle n'en disait pas plus mais avec un bisou sur la joue d'Archie elle s'enfuit sans demander plus son reste. « J'ai hâte de voir Jude demain matin ... je vais chercher un truc à boire, je te prends quelque chose ? » Tu te diriges vers la cuisine, prends de quoi te donner un peu plus contenance avant de le rejoindre. Tu te stoppes au pas de la porte et le regarde. Tu as le droit d'espérer profiter de cette vision encore longtemps ? Très longtemps ? Tu prends une inspiration et prends sa main en silence et l’emmène vers la salle de bain que tu refermes derrière vous. « J'ai besoin d'une douche... de laisser couler les choses. Tu ne trouves pas ? » Tu fais glisser les bretelles de ta robe le long de tes épaules puis le reste du tissus qui tombe au sol dans un froissement. Tu es presque nue face à Archie et même si tes joues rosissent légèrement, tu n'as nul honte à avoir face à lui « Tu veux que je t'aide avec tes fringues peut être ? » Tu le déshabilles lentement, sans dire un mot de plus, torturant un peu ta lèvre inférieure quand tes paumes ont accès à sa peau. Il est terriblement attirant et c'est difficile de ne pas t'imposer à lui, de ne pas te rappeler que tu es une femme tactile, une femme sensuelle pour qui l'union corporelle était importante. « On est à égalité maintenant... » Tu ouvres l'eau et l’entraîne avec toi. « Je veux instaurer ça … la plupart de nos douches, les prendre ensemble,s 'accorder ces quelques minutes qu'à nous où on se parle de tout, que ça aille ou pas, d'accord ? Ici, comme ça, on peut pas mentir de toute façon. » Tu lui souris, et glisse tes doigts des ses cheveux humides et te rapproche de son torse « Je vais me répéter mais je sais que ça va pas être toujours facile... je te rappelle que j'ai vécu des années déjà avec un homme, un divorce, bref je sais ce que c'est que la vie de couple et en quoi j'ai merdé. Je sais aussi que tu es toi, que tu as tes propres blessures, tes propres cicatrices... Je veux te laisser le temps pour me les montrer, rien ne presser . Souviens toi juste que je t'aime.. » ton pouce passe sur sa bouche avant de caresser sa barbe.Oui elle l'aimait, depuis qu'elle se l'était avoué c'était comme si ça débordait par tout les pores de sa peau. « Je suis têtue, je risque pas de t'abandonner pour vice de forme. » Tu ris légèrement en t'accrochant à sa nuque. 

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SMALLEST LIGHT

Tu sais ce que représente cet appartement pour Archie, des souvenirs avec une autre entre autres et une période plus sombre. Tu es tout de même heureuse de retrouver ces murs empreint de sa présence pour toi ; Tu y a trouvé refuge un long moment car il te rappelait le brun et maintenant tu y retrouves la jolie Maeve dans tes bras et bientôt son petit frère. « Il se trouve qu'elle est très bonne conseillère... en vérité j'ai évité de justesse un t shirt de kpop » Tu riais car il n'était pas l'heure du mélodrame. Tout le monde avait besoin de se raccrocher au fait que la vie prenait un nouveau tournant, un tournant qui te plaisait, qui n'était pas exempte de difficulté mais qui pour la première fois depuis longtemps te donnait l’impression d'être sur la bonne voie. Maeve finit par vous laisser, sans doute trop heureuse de ton retour pour bouder longtemps. Tu vas dans la cuisine chercher de quoi boire et t’arrête un instant pour profiter de la banalité de ce moment, de l'effet pourtant qu'il créer dans ton ventre, du bonheur de toute ces révélations. Il se moque de toi bien évidemment « C'est un droit dans la constitution de pouvoir mater son petit ami non ? En Angleterre oui  j'en suis presque certaine ! »

Vous vous isolez dans la salle de bain et tu ne peux t’empêcher d'y rire à son énième remarque, tu sais que c'est pour éviter pour le moment que la conversation ne soit trop lourde, une fuite en avant mais à laquelle tu voulais bien céder pour ce soir car vous y alliez main dans la main. « C'est sans doute de ta faute si tu me donnes la fièvre ! » Tu n'avais pas honte de jouer sur ce registre car pour bien des hommes ça les rendait muets de voir une femme rire comme les hommes de ses désirs sans complexe. Tu es pourtant presque sérieuse quand il s'agit de te déshabiller et encore plus de le déshabiller lui. Ton cou entre ses mains, ton regard ancré dans le sien tu tournes le visage pour profiter un peu plus des caresses de ses doigts. « Je suis à toi » que tu lui réponds, tu te fiches d'être belle si ce n'est pas être à lui. Tu es trop entière en amour, c'est ce qui t'a détruite par le passé, tu ne l'oublies pas. Tu ne sais toutefois pas faire autrement et ne veux pas te restreindre de lui donner ce que tu peux parce qu'avant on en a profiter. Tu lèves pourtant les yeux « Il peut être partout mais pas entre nous. Car ne croit pas que c'était un laisser passer pour me mentir ailleurs. Je comprends que tu ne puisses pas tout me dévoiler maintenant même si j'en crève d'envie de tout savoir, de pouvoir t'épauler au mieux... Mais je supporterais pas que tu me mentes. Jamais. » C'était clair. Elle aussi avait ses propres blessures, bien plus anciennes que son divorce et ne pouvait pas tout raconter si facilement sur les ce qu'elle avait tut à tous.

Tu prends bien soin d'écouter quand il te parle de cette marque sur son bras et surtout de ne pas réagir trop vite sans réfléchir. Qu'il ai pu se faire du mal lui même et ce même il y a peu te tord le ventre mais si tu émets un jugement, si tu le réprimandes c'est le moyen le plus sur de briser là le dialogue. Puis ce n'est pas ce dont il a besoin. Tu attrapes son bras et pose un baiser sur la marque avant d'en déposer plusieurs jusqu'à son cou. « J'aime pas ça, mais si tu as de nouveau envie... tu  devrais me le dire... on trouvera un moyen de changer ça. Y'a que moi qui a le droit de te mâchouiller maintenant ! » Un baiser et une déclaration plus tard, tu te sens prête à lui répondre « Moi aussi je t'aime » Tu ne sais pas que l'espace d'une seconde il pense à une autre, et tant mieux car ça t’achèverait. Tu te demandera plus tard si il lui a dit ces mots à son ex et si il pense à elle à chaque fois qu'il te les dit . Tu cesses de respirer n'écoutant que le flux de l'eau pendant que son pouce glisse sur ta peau. Tu as besoin d'une mili seconde avant de reconstruire sa phrase et de pouvoir lui répondre. « Il me semble bien aussi. Et je l'aime cette famille, je les aimes ces deux petits.. je veux pas qu'on nous les enlèves Archie. Il va falloir qu'on fasse quelque chose pour qu'on nous les prenne pas... je sais pas encore quoi. » Tes parents étaient avocats certes mais en Angleterre , le système pénal n'était donc pas le même. Peut être qu'ils pourraient tout de même vous aider. Tu l’espères. Tu n'as jamais voulu porter d'enfant car même si tu ne lui as pas dit tu as été profondément marqué par la mort de ton jumeau. Tu ne l'avais jamais connu, il était mort bébé, mais tu voyais ta mère le pleurait tout les ans. Tu ne voulais pas perdre un enfant, jamais, pas même ces deux là. « Je ne sais pas ce que ça me ferait si on nous les prenait... » que tu murmures en t'accrochant à la taille de ton petit ami .

Mais ça c'est avant que le ballon d'eau chaude n'atteigne ses limites et qu'un jet d'eau froide jaillisse sur ton dos. Tu cries avant de courir en dehors de la cabine « Bon ok, on va devoir déménager car sinon pour les discussion ou les galipettes sous la douche ça risque bien d'être impossible ! »  Tu attrapes deux serviettes,en garde une pour éponger tes cheveux puis ton corps tout en lorgnant sur le sien. Une fois sèche, tu reviens vers lui . « On a beaucoup de chose à faire à partir de demain... mais ne crois tu pas qu'il est temps de m’emmener dans la chambre et me faire l'amour  Archie  pour me prouver que tu en est encore capable? C'est que ça fait une éternité qu'on était amant ! Je me rappelle même plus si j'aimais  ça » que tu balances en haussant les épaules mais avec l’œil qui frise, ravie de ta bêtise. Tu t'en souviens bien, mais tu veux le lui rappeler aussi car maintenant ce n'était pas qu'une union de deux corps mais également ton âme.  

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