Identité : Nate Brewster. Surnom : Pas de surnoms, mon prénom est déjà un diminutif, j'ai pas envie d'avoir l'air ridicule. Et les surnoms d'animaux, non merci, je passe mon tour pour le moment. Age : 28 ans. 1er mai 1989 à Camp Rose. Métier : Vendeur de lunettes à plein temps, et barman quand un ami a besoin d'aide. Statut civil : Célibataire et fier de l'être. Orientation sexuelle : Homosexuel depuis son plus jeune âge, enfin il ne s'est jamais posé la question, c'était tout simplement naturel. Groupe : free spirits. Scénario ou inventé : scénario.

Aspiration : Mon aspiration ? Je dois bien avouer que comme ça, ça ne me vient pas directement en tête. Je suis quelqu’un qui vit plutôt au jour le jour et qui essaie de ne pas se prendre la tête. Je dirais que je cherche le bonheur, comme à peu près tout le monde. Mais sinon j’ai un projet, qui ne se concrétisera peut-être jamais, mais on peut dire que oui j’aspire à ouvrir ma propre pâtisserie, un jour. C’est un rêve qui ne me quitte pas.

1• Je suis né à côté de Camp rose, dans un patelin dont il ne dit rien. Tout le monde se connaît et surtout tout le monde sait tout ce qui se passe chez l’autre. 2• Dès mon plus jeune âge, j’ai été très attiré par les odeurs de nourriture, par la cuisine, surtout tout ce qui est très sucré. 3• J’ai commencé à faire des gâteaux avec ma mère dès l’âge de 4 ans. Et il ne se passe pas une semaine sans que je ne fasse des gâteaux. Je m’en sors très bien pour cuisiner. 4• Cependant je n’ai pas fait d’études, je n’ai jamais apprécié à l’école. Je n’étais pas cet élève studieux, qui écoute, mais plutôt celui qui mettait le carpin dans la classe. Je n’étais pas très attentif et je préférais discuter avec mes camarades. Je n’étais pas méchant, simplement incapable de rester attentif. 5• Adolescent, je préférais sortir avec mes amis, et bien sûr je n’en faisais qu’à ma tête, préférant ne pas écouter mes parents, et les provoquant sans cesse. Les conflits sont pratiquement quotidiens entre nous. Les sujets de discorde étaient nombreux entre nous, et probablement certains sujets de fond seraient toujours compliqués entre nous. 6• J’ai découvert mon homosexualité vers quatorze ans, alors que j’entamais ma première histoire avec un autre adolescent de ma classe, en secret. Si la révélation aurait pu être difficile pour d’autres, moi c’était comme si c’était totalement naturel. Mais je l’ai gardé pour moi pendant des années, n’osant pas l’avouer à mes parents, surtout que cela voudrait dire que tout le monde serait au courant. Et le ‘village’ est plutôt fortement ancré dans les traditions. 7• J’ai fait mon coming-out à seize ans, car le secret était trop lourd à porter. C’est à ce moment-là que la relation avec mon père s’est fortement détériorée. On ne se parle plus, sauf quand ma mère nous y oblige. Les relations avec ma mère sont plutôt tendues même si cela reste cordial. 8• À peine dix-huit ans j’ai décidé d’arrêter les études et de me mettre à travailler pour avoir mon propre appartement, afin d’échapper aux tensions familiales. J’ai commencé à travailler dans un fast-food pour avoir de quoi me nourrir et me payer une chambre minable en-dehors du village. 9• C’est à vingt ans que je débarque à San Francisco, pour commencer une nouvelle vie. Lors de mes premières nuits, je suis hébergé chez un ami de mon village, qui a fui également les esprits étriqués qui s’y trouvent et par esprit d’évolution surtout. Mais, j’ai résidé dans la rue pendant six mois, tout en cherchant du travail. Je ne suis pas très fier de cette période. Mais, pourtant, elle m’a endurci et me permet aujourd’hui d’endurer bien des choses. 10• J’ai trouvé un travail chez un opticien. Je me contente de vendre des lunettes, je mets le maximum de côté afin d’un jour ouvrir ma patisserie. 11• La seule chose qui est parfaitement équipée dans mon appartement c’est la cuisine, qui est mon lieu de prédilection. 12 • J’ai vécu une histoire d’amour à vingt ans qui a duré un an et demi, c’était avec un collègue de travail du magasin de lunettes où je travaille. Mais il a décidé de déménager en Europe, mettant ainsi fin à notre histoire, sans rancœur. Depuis je volète de lit en lit comme bon me semble.

Pseudo/Prénom : Squirowl. / Ou Maëva Age : 27 ans.. Pays : France.. Avatar : Matthew Daddarioi. Rang : L'oiseau sauvage Comment as-tu connu le forum ? J'ai trainé sur Bazzart, c'est le maal. . Qu'en penses-tu jusqu'ici ? J'aime beaucoup   . Un dernier mot ? J'ai hâte de rp avec vous .

Ce secret était en train de me dévorer de l’intérieur. Je pense même que mes parents commençaient à se douter de quelque chose. je les voyais de plus en plus méfiant envers moi, comme si j’avais la peste. J’avais bien compris, depuis quelque temps maintenant que je ne pourrais pas vivre ma vie comme je l’entends sans avoir des jugements ou parfois même des insultes. Les différences n’étaient pas très bien vu dans mon village. Et je suis certain que certaines personnes ont du dire à mes parents qu’ils me trouvaient étrange à ne jamais trainé avec des filles, voire que je semblais presque aveugle face à leurs avances. Alors je préfère prendre les devants avec mes parents. Je suis, pour une fois, rentré assez tôt à la maison, en sachant parfaitement qu’ils seront déjà rentrés. Je passe la porte d’entrée et parvient à la cuisine, là où se trouve mes parents, pour prendre leur café de l’après-midi. L’étonnement se lit sur leurs visages à tous les deux. Ils s’attendaient probablement que je débarque pour me mettre les pieds sous la table, comme j’ai pris coutume de le faire. Je suis assez agité, les stress ne m’aide pas à tenir en place. Mon père me scrute en silence, sentant probablement que quelque chose se tramait. Ma mère, sentant mon angoisse se lève. « Nate, veux-tu bien te calmer pour l’amour du ciel, tu me donnes le tournis. ». Je finis par m’adosser contre le plan de travail « J’ai quelque chose à vous dire. » Je sens que toute l’attention est exclusivement tournée vers moi. Je mordille ma lèvre inférieure alors que la tension monte d’un cran entre nous. Mon père a fixé son regard sur moi alors que ma mère se perd dans la contemplation de son café qui refroidit. Je prends une profonde inspiration avant de me lancer corps et âme dans cette révélation. « Je ne vais pas y aller par quatre chemins. » Je plante mon regard en face, décidant d’affronter leur réaction, au moins je saurais à quoi m’en tenir. « J’aime les hommes. » J’annonce cela comme un boulet de canon. Mais je suis d’avis qu’il n’y a pas de bonne manière de l’annoncer que directement. « Comment ça tu aimes les hommes ? » Ma mère et son entêtement à ne pas comprendre. Mon père lui, se murait dans un silence obstiné, comme toujours. Mais son visage fermé veut tout dire, et je comprends que je l’ai indéniablement déçu. « J’aime les hommes, man, du genre à avoir une relation avec. » Je soupire parce que je sais qu’elle ne peut pas ne pas comprendre. « Mais.. tu ne peux pas… Ce n’est pas.. Normal.. » Mon cœur se serre alors que je comprends qu’ils ne l’accepteront pas, ou alors jamais entièrement. « Mais… Je ne suis pas diff… » « La ferme. » Deux mots d’une sévérité absolue qui sortent de la bouche de mon père. Je sens une sueur glacée coulait dans mon dos. « Sors.  Maintenant ». La sentence est injuste mais je sais que je ne pourrais jamais faire changer d’avis mon père, il a toujours été avide de paroles, mais quand il émet une décision, celle-ci est irrévocable. J’essaye de prendre de nouveau la parole mais mon père secoue la tête pour m’en empêcher. Ma présence lui est trop insupportable. Je ne suis pas le fils qu’il espérait.