C’est un peu la bourre en ce moment au bar, c’est pour cela que je travaillais au bar. J’y travaille de manière assez régulière en ce moment. Il faut dire que pendant les cours nous avions pas mal de jeunes. J’aimais bien y travaillais, ça me changeait les idées. Et surtout ça m’empêchait de broyer du noir tout seul dans mon appartement. Car depuis un petit moment j’avais arrêté de collectionner les conquêtes. Non pas pour une envie particulière, mais je n’avais pas cherché spécialement, et je ne m’intéressais plus vraiment aux inconnus sauf si eux m’abordaient. Mais il m’arrivait parfois de repenser à ce Adan, que j’avais rencontré dans l’ascenseur. On avait échangé nos numéros, et quelques textos quelque peu impersonnel. Mais je ne peux pas dire que je sais plus de choses sur lui, et c’était bien cela qui était totalement intriguant. Mais je ne voulais pas me montrer pressant. Alors bosser dans le bar c’était le meilleur moyen d’occuper mon esprit et d’éviter de penser sans cesse à lui. Je suis au bar ce soir, il n’y avait pas de service à table le vendredi soir pour laisser la place à la population plus jeune qui appréciait de se déhancher sur la musique qui passait. J’étais en train d’essuyer la vaisselle entre deux commandes quand je remarque une silhouette qui ne m’est pas inconnue. J’affiche un sourire ravi. Je dépose mon torchon et prend une commande avant de la préparer. Je le laisse s’approcher, mais je zieute pour voir si tu m’avais aperçu ou non. Je sers le client avant de me diriger vers toi. J’étais franchement ravi de te revoir, de plus dans un lieu que j’appréciais. « Salut. » J’affiche un sourire à tes mots avant de hocher positivement la tête. « Je dirais même qu’elle est très bonne. » Je te lance un clin d’œil avant de prendre un verre. « Je suppose que je te sers un demi alors ? » Je te le prépare avant de te le tendre. « Cadeau de la maison. » Je te souris en posant mes coudes sur le comptoir. « Tu vas bien ? » Je hausse un sourcil tout en me servant un jus de fruit pour passer un moment avec toi. Heureusement il n’y avait pas encore foule dans le bar, ce qui me permettait de pouvoir discuter tranquillement avec toi pour le moment.

C’était une très agréable surprise de te voir là, dans le bar où je bossais. Tu ne semblais pas gêné d’être dans un bar gay, surtout que la clientèle ne laissait aucunement la place au doute. C’était définitivement un bon point pour toi. Tu m’intriguais de plus en plus. Jamais personne n’avait accaparé mon esprit au point de chasser l’envie de faire des conquêtes. Pourtant on ne s’était vu qu’une seule fois, on ne peut donc pas dire que l’on se connaissait assez. Mais j’étais curieux de te connaître, ce qui ne m’avait jamais. Je fuyais plutôt l’engagement et toutes les conséquences que ça engendre, je ne voulais pas souffrir. J’avais déjà assez souffert avec mes parents qui refusaient tout net de me parler depuis quelques semaines, alors que ma mère avait cherché à me faire dire que mon homosexualité n’était que passagère et que je reviendrais rapidement à la ‘normalité’. Mais je lui avais tenu tête en disant que j’étais tout à fait normal, et que ce n’est pas parce que j’aimais les hommes que ça faisait de moi quelqu’un d’étrange. Je souris à ta remarque. « Je dirais plutôt le barman » Je te lance un clin d’œil, car je paierais la consommation plus tard dans la soirée, loin de ton regard. « Et puis je préfère ne pas boire seul, c’est déprimant. Alors c’est une bonne excuse. » Je te tends mon verre de bière à peine entamé, que je m’étais servi il y a quelques minutes. « Tu as l’air préoccupé, non ? » Je hausse un sourcil avant de hausser les épaules. « C’est une grosse journée, j’ai commencé il y a une petite heure, le temps de venir du magasin. C’est une grosse soirée ce soir, mon ami avait besoin d’un coup de main. » Je pose mes coudes sur le bar. « Que puis-je faire pour te changer les idées ? » J’affiche un léger sourire, trouvant ton visage trop fermé, et me fixant comme objectif de te faire sourire.

Je souris en voyant une mince étincelle de bonheur dans tes prunelles. Etincelle qui ne dure pas, à mon regret. Alors je t’offre une boisson, ce qui me fait très plaisir. Je n’avais pas besoin de quelque remerciement que ce soit, enfin peut-être un mais que je n’ose pas imaginer de peur de ressentir une déception. Pourtant je ne m’encombrais pas de ce sentiment, ou même de faire languir un bel homme. Il n’y a qu’à voir les regards que me lancent de nombreux hommes. En temps normal, j’y aurais répondu avec grand plaisir, mais tu étais là, et j’étais bien plus obnubilé par ton joli minois que je voulais le laisser croire. Je souris à ta réponse. « Hum, il n’y a pas besoin, il paraît que ça lui fait plaisir. » Je tends mon verre pour trinquer avec toi. C’était quand même mieux d’avoir quelqu’un avec qui trinquer. Et puis tu semblais avoir grand besoin de te changer les idées. Alors j’espérais vraiment y parvenir, te voir sourire était vraiment très envoûtant. Je ne me lasse pas de cette image, alors voir ce sourire attristé par je ne sais quoi me mine un peu. Tu ne me dérange pas, au contraire j’apprécie vraiment de discuter avec toi. Et parfois se confier à quelqu’un que l’on ne connaît pas vraiment ça peut aider à avancer. Je hausse un sourcil, on peut dire que tu as le don d’attiser ma curiosité. « Un peu ? » Je raisonne à ta réponse. Je m’accoude contre le bar face à toi. Je plonge mon regard dans le tien pour te sonder, pour t’inviter même à la confidence. Je t’observe, essayant de deviner ce qui te tracasse. Mais ce n’était pas évident parce que l’on se connaissait à peine et que donc je ne sais pas trop comment tu fonctionnes. Mais on finit par aborder un sujet qui me concerne. Je suris, faisant abstraction au changement de sujet. La foule commençait d’ailleurs à affluer, la soirée semblait prometteuse. J’affiche un sourire ravi à tes mots, même si ce n’est pas vraiment les pourboires que je cherche. « Ce n’est peut-être pas les pourboires que je recherche ici. » Je hausse les sourcils avec un sourire qui en dit long. Je bois une gorgée avant de froncer les sourcils. « Pourquoi tu serais un idiot ? » Le regard éteint que j’aperçois chez toi me dis que tu n’es pas aussi joyeux que tu laisses paraitre. Je secoue la tête avant de te sourire et de poser une main sur la tienne. « Alors tu es au bon endroit pour te changer les idées. Tu penses à quoi ? Tu peux tout le dire, tu sais. » Surtout que ça m’aiderait à percer le mystère qui plâne autour de toi. Et surtout le fait que tu sois venu par hasard ici me flatte. J’affiche un sourire charmeur avant d’approcher mon visage du tien. « Et qu’est-ce qui t’a amené ici ? » Je mordille ma lèvre inférieure, je commençais mon jeu de séduction, j’avais bien l’intention de te charmer ce soir, de ne pas te laisser t’échapper comme la première fois.

Ecouter et rendre le sourire aux gens, c’était une grosse partie du travail de barman, en tout cas pour le peu que j’en vois. Je n’y travaillais pas assez pour que cela me dérange, et je n’avais plus le même rapport avec les clients que dans le magasin d’optique où je travaillais. Il faut dire que je n’ai pas la même pression afin de parvenir à atteindre le chiffre prévu pour la journée. Là je pouvais prendre le temps d’écouter les gens sans m’en servir pour arriver à mes fins. Ils étaient là pour déposer et oublier leurs problèmes, d’ailleurs il paraît que je les vois à des kilomètres. Mon ami aimerait bien d’ailleurs me recruter pour un peu plus d’heures, mais tant qu’il ne peut pas m’offrir un plein temps je ne peux pas accepter pour des raisons financières. Et de toute manière je ne pourrais pas faire grandir le projet qui m’habite depuis plusieurs mois, voire plusieurs années même. J’aimerais pouvoir faire partager ma passion pour les pâtisseries, régaler les pupilles des clients. Malheureusement je n’ai encore pas assez d’économies pour réaliser mon projet de pâtisserie ou salon de thé. Mais ce n’est pas le moment de parler de moi. Pourtant tu ne semblais pas vouloir parler de toi et de ce qui te préoccupe, c’est dommage, mais je le respecte totalement. Mon travail ici me donnait l’opportunité de beaucoup de choses et notamment de nouvelles rencontres. Je ne faisais pas cela que pour les nouvelles rencontres. Mais je n’allais pas nier cet avantage considérable. Même si en ce moment je ne peux pas dire que je cours après les hommes. Mais je finis par revenir sur le sujet qui m’intéresse, c’est-à-dire toi. Mais tu ne rentres pas dans les détails, et je ne suis pas celui qui va forcer la confidence. Je souris brièvement, tu semblais vraiment en avoir gros sur le cœur. « C’est parfois ce qui est le plus difficile à surpasser, cette sensation que l’on aurait pu faire autrement. Mais parfois on ne choisit pas. » Je souris, j’ai appris à relativiser il y a un moment, depuis que j’ai quitté mes parents et que je goûte à cette liberté que je chérie tant aujourd’hui. Je soupire doucement avant de poser ma main sur la tienne. Si au début j’avais eu envie de retirer ma main, trouvant le geste que j’avais amorcé déplacé, je la laissais plus longtemps qu’il ne fallait pas. Je m’approche de toi, et la tentation était grande de t’embrasser, mais je ne voulais pas que tu crois que je profitais de la situation. Je ne *voulais pas que tu me vois comme les autres me voit, là est la subtilité. Je voulais simplement te rassurer. Et cela semblait fonctionner vu que tu finis par te confier à moi. J’en souris, touché de ta confiance, d’un certain point. Car tu sembles être une personne qui ne se confie pas facilement, enfin de ce que je pense comprendre. Je hausse un sourcil. « Ca arrive à tout le monde de faire des erreurs. Ce n’est pas pardonnable ? » Une pointe de déception doit s’entendre dans ma voix. Mais j’essaie de la cacher. Pourtant la dernière partie de tes paroles me donnent un mince filet d’espoir. Je souris avant d’hocher la tête positivement. « Je peux aider à oublier. Il paraît que je suis doué pour cela. Tu veux que je te serve un de mes cocktails dont j’ai le secret ? » Même si je n’aimais pas vraiment l’idée de te repousser dans les bras de ton ex. Nope, ce n’était décidément pas ce que je voulais.

Même si notre passé ne nous convenait pas, si on avait fait des erreurs, on ne pouvait malheureusement rien y faire. Rien ne peut changer le passé même si on le désire ardemment. Ca ne servait donc à rien de ressasser nos déceptions et nos erreurs, à part pour descendre sa propre confiance. Je ne dis pas que c’est facile, mais parfois on n’a pas le choix d’affronter ces difficultés. Mais le mieux était quand même de ne pas être seul face à ces difficultés, histoire de ne pas baisser les bras. Je souris, j’aurais aimé pouvoir t’aider plus, malheureusement je ne te connaissais pas encore assez pour le faire. Je tente de sourire pour te remonter le moral. Si je te connaitrais un peu mieux je n’aurais pas hésité à te prendre dans mes bras. Tu semblais te sentir tellement coupable que ça m’inquiétais légèrement. J’avais toujours eu ce penchant à m’inquiéter pour tout et n’importe quoi, surtout quand cela concerne les autres. Je prenais toujours le temps d’écouter les confidences de chacun, c’est bien pour cela que mon ami appréciait quand je venais travailler au bar. Je frémis en sentant ton pouce caresser le dessus de ma main. Je souris en regardant nos mains désormais enlacées. J’espère que ce geste te poussera à te confier à moi. Je n’allais pas me sentir offensé d’entendre tes histoires. Au contraire, cela voudrait dire que tu me fais assez confiance pour les raconter. Je m’étais approché de toi au point que la tentation de t’embrasser était grande. Mais j’avais résisté en comprenant que cela ne servirait à rien, sauf à gâcher le peu que l’on a là. Bizarrement, je ne voulais pas agir comme le connard que je suis avec les autres mecs. Je ne voulais pas te blesser plus que tune l’es déjà. Surtout que, me connaissant, je serais tout à fait capable de te blesser involontairement. « C’est le plus dur, en effet. Mais c’est nécessaire si on veut avancer dans la vie. » Je hoche la tête avant de changer de sujet afin de te détourner de tes pensées moroses. Je te propose même de goûter à un de mes cocktails que je maîtrise. Il n’y en a pas beaucoup d’ailleurs. Généralement c’était plutôt mon ami qui s’en occupait. « Tu me mets la pression là. » Je te lance un clin d’œil taquin avant de m’atteler au Sunrise. Je sens ton regard sur moi, observant chacun de mes gestes. Je ne mets que quelques minutes à le faire avant de le déposer devant toi, me mordant la lèvre inférieure. J’en profite pour me servir un nouveau verre de bière.

J’avais vraiment envie de te faire plaisir. C'est pourquoi je m’appliquais à faire mon meilleur cocktail. Je voulais te remonter le moral et que tu partes en laissant tes soucis derrière toi. Je ne t’en tenais pas rigueur, au contraire je prenais tes confidences comme une preuve de confiance. J’aimerais bien, moi, pouvoir me confier sur ce que je vis. Mais je préfère écouter les autres au lieu de parler de moi. c’est bien pour cela que je me retrouve derrière un bar à écouter les complaintes des clients, sans m’en plaindre. Mais j’étais heureux ce soir, parce que la soirée promettait d’être très sympathique et tu empêchais surtout que les poivrots de service me tiennent la chandelle avec leurs discours sans queue ni tête. Je pose le verre devant toi avec un sourire. « Pas si professionnel que ça, je viens seulement donner un coup de main. Et, entre nous soit dit, c’est le seul que je maîtrise. » Je souris, je n’étais pas un professionnel, enfin ce n’est pas mon métier de base. Mais, de toute manière je ne fais pas le métier de mes rêves. Il m’arrivait, cependant, d’amener parfois quelques gâteaux fait de mes propres mains, mais ce n’était pas quelque chose de récurrent. « Dommage, je n’ai pas amené de gâteaux, ça t’aurait remonté le moral, j’en suis sûr. » Je souris avant de secouer la tête. « Oh… Ca c’est plutôt au point mort… » Je hausse les épaules, quelque peu fataliste. « À dire vrai, je ne cherche pas à me caser pour le moment. Ce n’est pas que je suis contre de nouvelles rencontres, mais j’ai pour le moment d’autres priorités. » Comme commencer à chercher des financements pour ouvrir ma patisserie. « Même si je ne suis pas contre de nouvelles rencontres. » Comme toi. Je souris. « Ne t’en fais pas je ne me sens pas offusqué. »

Je souris, touché par tes mots. « Peut-être pas à la perfection quand même. » Je secoue la tête gardant toujours ce sourire. Je penche même la tête sur le côté. Tu semblais apprécier cette boisson, et même si je n’ai pas l’intention de te rendre ivre, je t’en ferais une autre avec plaisir pour faire durer le moment, et puis je n’étais pas trop débordé ce soir, ce qui me permettait de vraiment passer du temps avec toi ce soir. L’idée de prolonger la soirée après mon service me trotte derrière la tête. Je hausse un sourcil, amusé, tu venais toi-même de me donner une idée. « Il m’en reste la moitié de celui que j’ai fait cette après-midi entre les deux boulots, et je n’arriverais jamais à le finir seul, ce serait dommage de le jeter… » Je souris doucement, jetant discrètement un regard à l’horloge. Il me restait encore une bonne heure avant de terminer. Je soupire doucement, ça pourrait paraître long pour toi et tu voudrais peut-être partir plus tôt. Je secoue la tête, je n’ai pas vraiment le droit de me sentir déçu. On finit par aborder le sujet des relations, et je joue la transparence. Après tout je ne sais pas vraiment ce que tu recherches. J’avoue que simplement je ne cherche pas vraiment de relation sérieuse en ce moment. Mais cela ne veut pas dire que je suis contre trouver quelqu’un avec qui ça sera sérieux. « J’en profite, mais bon, je ne suis pas fermé si jamais je rencontre quelqu’un qui m’intéresse vraiment. Et qui, surtout, sera capable d’accepter mon rythme de vie assez chargé… » Je hausse les épaules nonchalamment. Je remarque ton verre vide. « Tu veux que j’en fasse un autre ? » Je souris doucement avant de sourire à ta question. « Je n’ai pas vraiment de genre particulier, enfin ce n’est pas ce que je vois en premier. Ca dépend l’alchimie que j’ai avec la personne au premier coup d’œil. » Je plante mon regard dans le tien. Tu en es l’exemple même.

Je ne suis pas du genre à abuser de l’alcool, et encore moins quand je viens aider au bar, même si je ne suis pas sous contrat. Mais je préfère être attentif quand je travaille, et quand je bois de l’alcool, cela me monte rapidement à la tête. En tout cas je n’ai qu’une hâte c’est de te connaître un peu plus. Et même si le lieu n’est pas idéal, je vais saisir l’occasion qui se présente. « Tu ne devrais pas, tu risques d’être déçu, à fortiori. » Je souris, plaisantant allégrement avec toi. On finit par dévier sur le sujet de la patisserie, sujet dont je pourrais parler pendant des heures si je ne me raisonnais pas. Je ne voulais pas que tu me trouves ennuyant. Ce serait quand même dommage de griller toutes mes cartes parce que je suis totalement inintéressant à tes yeux. Je secoue la tête pour chasser ces idées qui s’immiscent. « Pour cela, il n’y a qu’une seule chose à faire, c’est de venir le goûter… Chez moi… » Je finis par rougir de ma proposition. C’était un peu osé alors que l’on se connaissait à peine. Peut-être que j’allais un peu trop vite en besogne. Mais finalement, tu ne semblais pas t’en offusquer plus que ça, tu flirtais même ouvertement avec moi. Cela me fait sourire et ça me donnait simplement envie de continuer ce jeu entre nous. On finit par aborder nos vies sentimentales respectives. Je hausse les épaules quand j’avoue que je n’ai pas de relations sérieuses depuis un bon moment, si tant est que j’en ai déjà eu une. Je ne suis jamais tombé éperdument amoureux, peut-être parce que je n’ai jamais eu de rencontres qui a fait une véritable étincelle. Néanmoins je change de sujet car celui-là devient vraiment brûlant entre nous. Je te prépare un nouveau cocktail, je te le dépose sur le comptoir. J’aperçois ce léger rougissement sur tes joues, ce qui te rendait absolument adorable. Je mordille ma lèvre avant de sourire doucement et de regarder une nouvelle fois l’heure. « Dans un peu plus d’une heure … Je serais tout à toi après » Je te lance un clin d’œil avec un sourire malicieux. « Enfin si cela ne fait pas trop long pour toi de m’attendre. On pourrait faire quelque chose ensemble ensuite si tu veux ? » Comme te proposer de déguster mon gâteau, chez moi. Je n’avais jamais proposé à personne de venir dans mon appartement, mais avec toi c’était différent. Je ne parvenais pas à retenir mon intérêt, ma curiosité. Mon cœur semblait faire des loopings en ta présence.

je souris à ta réponse. Si je ne te décevais pas alors c’est bien. Je voulais même t’impressionner, même si je ne te connaissais pas encore très bien. Je souhaitais te connaître davantage, et plus intimement aussi. Je ne l’explique pas vraiment, mais quelque chose en toi et en nos échanges me poussaient à cette envie. Chose que je n’avais jamais eu envie avec un autre homme. Les autres n’étaient que comme un divertissement, et je n’avais jamais songé à me poser dans une relation, je n’en avais tout bonnement pas le temps, ou plutôt je ne prenais pas le temps de m’y investir. Peut-être que je finirais par être un éternel célibataire même si je ne le voulais pas. je joue sans aucune hésitation le jeu de la drague. Naturellement je ne suis pas un grand séducteur, j’use simplement de mon charme naturel. Cela semblait marcher sur toi, pour mon plus grand plaisir. Je me penche vers toi sensiblement, rentrant dans ton cercle intime, avec un sourire ravageur. Je te propose de venir chez moi pour goûter cette fameuse pâtisserie. Mais tu devrais encore attendre pour pouvoir y goûter. Je devais déjà terminer mon service. Mais si tu disais oui, je sentais que cette dernière heure passerait comme un éclair tellement je serais pressé de passer le reste de la soirée avec toi, même si j’ignore encore comment cela va vraiment se terminer. Pourtant la complicité naturelle et l’attirance indéniable entre nous, ne baisse pas. je me propose même d’être tout à toi, à peine conscient du double sens de cette expression, ou plutôt n’y pensant pas sur le moment. C’est toi-même qui me le fait remarquer, mais je ne peux qu’afficher un sourire, parce que c’est la vérité j’ai bien l’intention que tu sois tout à moi ce soir. Je souris tu sembles tout aussi impatient que moi également. Et le fait que tu es également envie de passer du temps avec moi me plait. Je souris doucement. L’heure s’écoule presque rapidement en ta compagnie et je termine mon service. Je file rapidement dans la réserve pour attraper ma veste en cuir, comme toujours. « On y va ? » je prends les clés de ma voiture avant de me poster à tes côtés.