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 we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 Y0ixfR9

≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyLun 6 Avr - 2:45


don’t you see me, i
i think i’m falling, i’m falling for you
and don’t you need me, i,
i think i’m falling, i’m falling for you
bart

Il n’a pas disparu, le vide. Même si j’avais cherché à trouver quelque chose pour remplacer le trou laissé par l’absence de Bart, je ne pense pas que ça aurait suffit. L’ironie c’est que l’univers parallèle dans lequel je suis coincée, maintenant, c’est celui où je suis toujours avec le sauveteur. Celui ou j’ai répété les trois petits mots en retour. Celui où on a travaillé ensemble et discuté, pour chasser les peurs et les peines. Mais ce n’est pas ce qu’il s’est passé, et tout ce qu’il me reste ce sont mes souvenirs et ces quelques baisers échangés dans le désespoir de se quitter, pour de bon, lorsqu’on s’est retrouvé sans le vouloir il y a quelques semaines. Depuis, plus rien. J’ai tenu ma promesse de ne pas le contacter. Je n’ai pas remis les pieds à la coloc pour être certaine de ne pas me retrouver en sa présence une nouvelle fois, préférant voir Ginny en dehors. Il en a fait autant. That’s about it. Il n’y a pas grand-chose à rajouter.

La peine et le manque ne diminuent pas tellement malgré le temps qui passe, malgré ce qu’a promis le couple Jaroszewicz qui me fait office de psy post-rupture. Sauf qu’ils ne sont pas là, ce week-end, les parents. J’ai passé une journée entière à me morfondre, tous les gâteaux au citron de la planète engloutis entre deux parties n’ont pas suffit pour me faire penser à autre chose ou adoucir le temps et j’ai peut-être commencé à vider le placard à alcools des polonais. Ils ont des bonnes ressources, même s’il me semble que certaines bouteilles coûtent presque autant que le canapé… Yeah, j’ai peut-être abusé. Mais j’ai trouvé le calme, l’esprit est apaisé alors que je suis allongée sur le tapis du salon parce que la tête tourne. Am I a mess? Finalement, je suis peut-être contente qu’il n’y ait personne pour me voir ainsi. Question d’honneur.

Une notification sur mon portable me tire de mes pensées, je tends la main avec difficulté pour l’attraper. C’est Leo, qui vient de poster l’une de leur nouvelle composition. Friend band monté avec Bart, parce que c’est plus drôle à dire que boy band. Un style bien à eux, complètement décalé, et pourtant très écoutable. On peut douter de mon appréciation étant donné que je suis habituée aux pires bizarreries à cause de l’Eurovision, mais après leur avoir fait écouté les parents Jarozs ont aussi validé. Il y a du potentiel. Et voilà que je suis repartie à repenser à l’homme à l’origine de mes tourments, et je pousse un soupir. J’ai envie de lui envoyer un message, de poster un commentaire, n’importe quoi. Pour lui rappeler mon existence, pour le soutenir dans cette nouvelle… Passion ? Lubie ? J’ai envie d’être là, dans sa vie, mais j’ai un peu ruiné mes chances il y a quelques semaines de ça.

Tout ce que j’avais à dire, ça tenait en trois putain de mots.

Est-ce que c’est trop tard pour les dire ? Est-ce que c’est le genre de choses qu’on peut reprendre, comme ça ? Avec une date de péremption ? Est-ce que les siens sont toujours d’actualité ? Pourquoi est-ce que je ne lui ai pas dit, moi ? C’est quoi, mon problème, au juste ? Ça commençait bien, pourtant. Les mêmes passions, le même caractère, le même esprit compétiteur et taquin. Quelqu’un pour faire attention à moi, sur qui me reposer, faire de mon mieux pour en faire autant en retour. Once you meet the boy version of you, you’re fucked. J’étais déjà en train de tomber amoureuse alors même qu’on apprenait à se connaître, l’envie de les glisser de façon naturelle lorsqu’on a décidé de faire unité officiellement est arrivée à de si nombreuses reprises… Et pourtant c’est lui qui les a prononcé en premier, seulement pour qu’on se quitte mieux ensuite.

« All right, fuck this. » Si mon jugement est largement guidé par mon état d’ébriété, mes gestes en sont tout autant impactés. Je me relève avec difficulté, jette un coup d’oeil à ma tenue et même si c’est pas sexy le pantalon de jogging que j’ai enfilé pour traîner aujourd’hui suffira amplement. J’enfile une veste, j’attrape les clefs, je ferme derrière moi. Mon équilibre est un peu précaire, mais j’ai confiance. Je loupe quand même les dernières marches, et me retrouve sur les fesses en bas de l’escalier – cri de douleur et oreilles qui bourdonnent. J’attends plusieurs minutes que ça passe, front posé contre la rambarde. « I shouldn’t do this. » Le courage liquide, comme on dit, l’idiotie brûlante, comme on devrait l’appeler. L’air frais me fait un peu de bien, marcher aussi. J’ai l’impression d’avoir les idées claires lorsque j’arrive au pied de l’immeuble de la coloc.

Mon plan s’arrêtait là, mais je suis certaine d’une chose : il est hors de question que j’affronte à nouveau des escaliers.

J’hésite, de longues secondes, avant de sortir mon téléphone. J’avais promis de ne pas appeler, sauf pour dire au revoir lorsque je serais à l’aéroport pour la Pologne. Ce n’est pas le cas. Ce n’est finalement pas non plus le genre de promesse que j’ai envie de tenir. « Pick up, pick up. » Je marmonne lorsque l’appel est lancé. I’m doing something stupid. Ça va mal se terminer. Mon cœur s’emballe lorsque la sonnerie cesse parce qu’il a décroché. Merde, il a décroché. Il me faut plusieurs autres secondes, avant de prendre la parole. « I’m outside. » Pas de bonjour, pas de pardon d’appeler, pas les trois petits mots. Je vais à l’essentiel, j’ai besoin de lui, je ne me suis pas déplacée pour rien. « I need you. » J’ai besoin de le voir, de lui parler, de m’assurer qu’il pense toujours à moi, au moins un peu, peut-être pas autant que je pense à lui, mais assez pour que ce soit suffisant pour qu’on réessaie, parce que j’en ai marre, parce que j’ai besoin de lui dans ma vie, parce que je l’aime. J’aurais pu lui dire tout ça sans l’appeler, en allant frapper à la porte de l’appartement, mais j’ai un petit problème. « I’m afraid of the stairs. » Est-ce que j’ai besoin de lui parce que j’ai peur des escaliers ? Est-ce que je ne peux pas venir à sa porte parce que j’ai peur des escaliers ? Est-ce qu’il veut bien sauter sur son cheval blanc et descendre pour me parler ? Tout est sujet d’interprétation, vu le manque de clarté et de cohérence dans mes propos. J’échappe un soupir, frustrée de ne pas réussir à aligner tout ça dans le bon ordre. « Please. » I’m a huge fucking mess.


@Bart Wiley we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 3087181071
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

≡ POSTS : 414 we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 68309eef1396d5c6e8245dc6b145f63f
≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
≡ RPS : we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 V1fZG31
we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 CGRqIuX

Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyLun 6 Avr - 4:29

And I was afraid, but you were glowing like,
A most relieving light.
You were my revealing light.
Mila & Bart

I close my eyes and suddenly we were attached. You stayed with me after the moment passed, I felt you buried deep under my chest, like my lungs when I'm breathing in, and I was not myself when I opened up my eyes again.

En y réfléchissant attentivement, tu n’as jamais passé autant de temps avec Leo que depuis ces dernières semaines. Entre les nuits blanches à parler de ce qui vous torture, à râler sur tout et rien, à vous pencher par la fenêtre pour inventer des scénarios sur les passants comme deux gamins qui attendent le bus à la sortie de l’école, vraiment, vous êtes redevenus les deux insupportables inséparables. L’un privé de l’amour de sa vie (et maintenant, il se fout de ta gueule parce que tu sais ce que ça fait) et l’autre entrain de se morfondre sur une décision prise impulsivement il y a quelques semaines, impossible à faire passer. S’il y a bien un truc qu’il ne faut pas critiquer chez Leo, c’est son empathie. Certes, il réconforte à sa façon, mais au moins il écoute mieux que personne. Parfois, il ne répond rien parce qu’il préfère se taire plutôt que de raconter une connerie à un moment où tout ton être est sur le point d’imploser –et ça se voit. Or quand tu es sorti te changer les idées (un footing presque en hurlant) après avoir rompu avec Mila sous le coup de la colère, il y a presque un mois, tu es tombé nez à nez avec lui en rentrant à la coloc. Tu l’as regardé droit dans les yeux, haletant par l’effort, ton corps te faisait presque aussi mal que ton cœur, tu as attendu de te calmer pour lui annoncer la nouvelle et son expression sur le moment ne pouvait pas être plus sincère. « Oh shit, brother. » Il n’avait jamais adopté ce timbre de voix là avant avec toi, tu avais immédiatement compris qu’il s’était inconsciemment mis à ta place. Depuis, vous vous occupez comme vous pouvez quand vous ne bossez pas et vous avez enfin commencé ce power duo.

Ce soir-là, vous étiez derrière ton ordinateur, entrain de peaufiner votre dernier morceau et par rapport aux autres, tu étais super fier de vous. « What do you think? Do I make sure that the reverb feels more… intense right here? » Tu lui repasses le passage plusieurs fois et tu attends sa décision. « Alright. I think we’re done with this one. It’s 1am. Do I export it now and upload it on bandcamp or? » Allez, tant qu’à faire, vous êtes partis pour rester éveillés encore un moment sauf qu’il est bientôt l’heure d’un facetime avec Dawn qui est apparemment du côté de New York depuis quelques jours, donc il va bientôt t’abandonner. « Don’t worry, I’m taking care of it. Call your dove and fuck off! » Déjà que dove fait très boomer comme petit nom, en prime tu ne peux pas t’empêcher d’être vulgaire et tu récoltes un doigt d’honneur avant qu’il ne s’en aille, ce qui te fait doucement ricaner. Le temps que le morceau s’exporte, tu tournes légèrement sur ta chaise de bureau, portable en main. Instagram défile sous tes yeux sans que tu ne fasses très attention à ce que tu vois. Tu résistes à l’envie d’aller voir la page de Mila, ce que tu n’as pas arrêté de faire ces derniers jours. C’était anxiogène selon Leo et il avait raison. Alors, tu résistes, encore et toujours et ça devient de plus en plus insupportable. Alors, avant de t’énerver et de casser le troisième téléphone que tu t’es payé ces quelques semaines (heureusement que les portable Chinois sont de plus en plus solides et beaucoup moins chers que la pomme), tu le reposes à côté de toi et reportes ton attention sur l’écran. C’est bon, tu as la piste dans ton dossier. Tu enfiles ton casque pour l’écouter pour la centième histoire de bien vérifier que tout est calé et que rien n’a été compressé en sortie. Pendant ce temps, grâce à la magie du bluetooth, tu peux ranger ton synthé, tes machines et tes pédales d’effets dans leurs boîtes. Le morceau est déjà entrain d’être uploadé sur bandcamp. Leo revient, te dit que Dawn ne répond pas et tu lui expliques tout ce que t’as fait. « Can you send the track to the people we know? We are all good! » Il acquiesce et s’en charge immédiatement.

Vous buvez une dernière bière ensemble, fumez un dernier joint à la fenêtre, puis vous vous séparez pour la nuit. Tu ne travaille pas demain matin, il est presque deux heures, tu vas tranquillement te glisser sous tes couvertures pour regarder un film. Probablement un slasher parce que le genre est le seul en ce moment qui te permet de ne pas trop réfléchir. Une bonne demi-heure passe et Office Uprising est toujours aussi mauvais, mais au moins tu te concentres sur les détails qui te font délirer pour chasser tes pensées intrusives. Loupé, tu perds le fil parce que tu repenses à Mila, tu revis la scène de la dernière fois que vous vous êtes vus pour la millième fois,  tu ressens la douceur de sa main, la finesse de ses lèvres et tu te tournes sur le dos. « Goddammit! » Tu jures en passant un bras derrière ta tête. Ton pouce et ton index pressent fermement tes paupières. Tu t’énerves tout seul, tu n’en peux plus. She was the one. « Fucking hell. Yes! I know she was! » Tu murmures pour toi seul. Leo ne fait plus aucun bruit derrière la cloison, il s’est probablement endormi après l’appel. Ton regard se perd au plafond. Tu es dans le noir et seule la lumière artificielle de l’extérieur se reflète sur tes murs et les éclaire d’une discrète teinte orangée. Tu reçois plusieurs notifications parce qu’il s’agit de tes amis qui ont écouté le morceau. Un pouce en l’air de la part d’Ashton, un « Awesome! » de la part de Sophie, quelques like des gens avec qui tu étais à la fac ou au lycée, bref, tu ne t’attardes pas vraiment sur ton écran de téléphone que tu reposes sur ta table de nuit. Puis, ça vibre. C’est quoi ce bordel ? À quasi trois heures du mat ? Ton cœur loupe un battement. Le nom de Mila s’affiche sur une photo de vous deux prise à la plage début mars. Tu ne sais pas quoi faire, alors tu laisses passer trois vibrations. She decided to leave. Elle te l’avait dit qu’elle appellerait pour t’annoncer son départ, depuis le terminal aéroportuaire. Alors, une petite voix te souffle que c’est peut-être un moyen de faire ton deuil, donc tu décroches. « I’m outside. » Tu te redresses d’un bond, le portable collé à l’oreille. Sa voix est calme, chancelante, légèrement endormie. What, from the bottom of my heart, the fuck? « I need you. » C’est maintenant qu’il faut parler, gros malin. « O.. Okay. » She’s drunk. Tu ne vois que ça pour expliquer ses mots qui sortent de nulle part, cette désespérance. Ce choix impossible au profit d’une promesse, elle aussi, prononcée au milieu d’une tension palpable. « I’m afraid of the stairs. » Donc elle ne déconne pas, elle n’est pas au terminal. Elle est en bas de chez toi et elle est trop raide pour monter. All I needed. Encore, oui, ‘manquait plus que ça. « Please. » Tu soupires. « I’m coming down. »

Tu te lèves, habillé d’un t-shirt gris et d’un pantalon de jogging noir. Tu enfiles tes vans à l’entrée en faisant bien attention à ne pas faire de bruits pour ne pas réveiller Leo, car Frances et Ginny ne sont pas là. Tu embarques les clés au passage et refermes délicatement la porte derrière toi avant de dévaler les escaliers. L’entrée est verrouillée, il n’y a pas de digicode, c’est un vieux système de sécurité, il faut sonner pour pouvoir entrer. La lumière automatique du hall t’aveugle, tu t’étais déjà habitué à l’obscurité de ta chambre. Quand tu retiens la porte avec ton dos et te penches pour regarder dehors, Mila s’est appuyée à la façade. Tu fronces les sourcils, encore surprit que ce soit elle. « Hey… » Tu sors du bâtiment pour l’approcher. « What happened ? » Ton cœur loupe un battement, encore une fois. Vous êtes presque habillés pareil, à croire qu’elle était chez elle avant d’arriver là. Lorsqu’elle se redresse, fait un pas de travers et comme sa voix, elle chancelle un peu. « Oh wow! Come here. » Tu la rattrapes, glisses un bras dans son dos et tu l’aides à rentrer dans l’immeuble. Sa tête repose dans le creux de ton cou. Le chemin jusqu’à l’appart se fait sans trop de problèmes, mais tu comprends pourquoi elle aurait eu du mal à monter jusque-là. Devant la porte, tu murmures en glissant les clés dans la serrure. « Leo’s sleeping, don’t speak too loud. » Tu refermes dans votre dos, la laissant prendre le chemin de ta chambre pendant que tu te déchausses. Visiblement, Dionysos lui empêche de perdre ses habitudes. De toute façon, déplier le canapé du salon aurait fait un boucan d’enfer.

code (c) DΛNDELION ;
gif (c) GINGER SQUID


Dernière édition par Bart Wiley le Lun 6 Avr - 14:47, édité 1 fois
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≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyLun 6 Avr - 14:00


don’t you see me, i
i think i’m falling, i’m falling for you
and don’t you need me, i,
i think i’m falling, i’m falling for you
bart

C’est sans doute trop tard pour me rendre compte qu’il s’agit d’une mauvaise idée. Non, pardon. Une très très très très TRÈS mauvaise idée. La fierté s’est dissipée à mesure que l’alcool se mélangeait au sang, un peu comme le brouillard ? Les petites gouttes qui tombent, ça fait monter l’eau, le soleil, ça s’en va ? Je n’en sais plus trop rien, je ne suis pas météorologue. Ni scientifique. Je laisse la science aux cerveaux les plus brillants, et c’est l’un d’eux qui vient de décrocher alors que je ne devrais pas être là et encore moins en train de l’appeler. Plusieurs secondes passent, le temps que je rassemble mes esprits et que je ne décède pas des palpitations dans ma cage thoracique. Je suis dehors, j’ai besoin de lui, merci. Dans cet ordre-là mais avec plus de détails, peut-être. Je m’entends sans vraiment être sûre de faire sens, et mon rythme cardiaque s’emballe parce que j’espère qu’il sera coopératif. Il peut très bien me claquer un ‘non’ au nez, un ‘je m’en fous’ et un ‘j’aurais préféré que tu sois en Pologne, tu m’emmerdes’ et on s’arrête-là. « I’m coming down. » Le petit soupir de soulagement lorsque je raccroche. C’est toujours une très très (…) mauvaise idée, mais j’ai aussi laissé mon bon jugement derrière moi, de toute évidence. Je me rapproche d’un pas lent de l’entrée de l’immeuble, apeurée quelques secondes qu’il ne vienne pas, grimaçant lorsque les lumières s’allument de mon côté, tressaillant lorsqu’elles le font du sien. Physiquement incapable de me jeter à son cou, malgré l’envie présente, je me redresse aussi calmement que possible. Faut pas agiter le bocal, le poisson n’va pas très bien. Mais la nourriture pour poisson lui a beaucoup manqué, et il est encore plus beau que dans mes souvenirs. Quelle belle métaphore.

« Hey… » Les petits picotements et l’impression de pouvoir respirer correctement à nouveau au son de sa voix. Oui, on vient de téléphoner, mais ce n’est pas pareil. Il y a l’image en plus du son, et un obstacle rectangulaire, carré carré carré à grimper en moins. « Hi. » La voix est moins assurée, comme si l’audace avait fondu entre le moment où j’ai appuyé sur l’icône téléphone sur mon portable pour l’appeler et maintenant. Il y a de ça, sans doute. Et je n’ai rien préparé, à part les trois petits mots, mais dans mon scénario j’étais en train de les lui hurler sauf que je n’ai pas la force pour ça alors ça tombe à l’eau. « What happened ? » Je me sens déglutir alors qu’il s’approche, subtile manière de sa part de m’informer que je suis une pagaille sur pattes sans doute. « Lemon cakes. » Réponse aux antipodes de ce qu’il a sous le nez, c’est à rien n’y comprendre. J’échappe un soupir, commence à lever un doigt en l’air l’air presque menaçante, commence « Listen, Black Bart, I have to- », les pieds ne suivent qu’à peine et la coordination n’est plus mon fort, alors je m’arrête dans tous mes gestes et paroles et c’est ridicule, bon sang, je suis une femme respectable de 25 ans, what am I doing. « Oh wow! Come here. » On peut faire ça, aussi. Bart se rapproche et je me retrouve contre lui, un support physique contre l’adversité de la gravité – c’est de ta faute, Eureka Man – mais surtout un soutien dans ma petite vie misérable – enfin, ça, c’était avant, là j’en profite juste.

Je me laisse guider, parce que c’est lui le chef et que je ne suis pas tellement en capacité de protester – pour une fois, ça lui fera plaisir – et je fais de mon mieux pour ne pas me mettre à pleurer de retrouver sa chaleur, à sangloter de bonheur d’avoir sa main contre ma taille, et co, la liste étant longue et le cerveau ne va pas être si coopératif que ça. « Stairs are mean. » Je geins lorsqu’on commence l’ascension, parce qu’il faut bien qu’il le sache : les escaliers sont notre ennemi public mais secret à tous, ils m’ont fait tomber – eux et pas l’alcool, l’alcool est notre amie. Je fronce les sourcils lorsqu’on arrive devant la porte, la reconnaissant à peine – peut-être qu’ils ont repeint – mais je lui fais confiance, et puis les clés fonctionnent. Toujours croire les clés, elle sont… Des clés… Non, je n’ai pas d’arguments mais je sens que ces petits objets peuvent avoir notre confiance. « Leo’s sleeping, don’t speak too loud. » J’acquiesce vivement – c’est relatif – comprenant qu’il ne faut pas réveiller le petit lion qui dort – et se méfier du chat ivre. « Got it, Cap. » Que je chuchote, peut-être un peu trop fort – honnêtement, il est tard et surtout I’m smash drunk, je ne suis pas certaine d’avoir encore une conception adéquate de ce qui est fort et ce qui ne l’est pas – avant de porter un doigt sur ma bouche comme une enfant.

C’est instinctif, quand je rejoins sa chambre sans même attendre qu’il me l’indique ou me suive. It’s home. Parce que la tête me tourne toujours un peu et que ma précédente chute est toujours fraîche en mémoire, je me laisse tomber sur son lit, bras au-dessus de ma tête, prête à réfléchir sur le sens de la vie et me rappelant trop tard que je ferais mieux de penser à ce que j’ai à lui dire plutôt qu’autre chose. J’échappe un bref soupir – de désespoir face à mon comportement, d’aise de retrouver la familiarité de sa chambre – lorsqu’il me rejoint, et j’ai peut-être un peu de difficulté à me redresser ensuite. Je suis obligée de me mettre sur le côté d’abord, j’ai l’impression d’être une baleine échouée sur la plage, si mon plan était de le séduire avec mes charmes (no doubt) féminins c’est foutu. Mes sourcils sont légèrement froncés quand j’arrive enfin à me caler en position assise, jambes repliées sous mes fesses, et le petit fil de pourquoi je suis ici qui se relance. Les gâteaux au citron – non trop loin – la réserve décimée – trop évident – la notif’ de Leo – un bon début. « I like your friend band, it’s quietly dope music. » Voilà que je parle comme le Roi, rah zut. C’est donc par-là que je commence. J’ai fais tout ce chemin dans cet état pour ça… Non. Je hoche la tête – quelle mauvaise idée ! – avant de concentrer mon regard sur Bart quelques secondes. Je finis par tapoter le lit à côté de moi pour qu’il vienne s’asseoir à mes côtés. I need him close. « I’ve got something important to say. » Alors viens ici et ouvre tes écoutilles, Black Bart.

J’attends qu’il s’installe, mon temps de réaction est lent mais je profite aussi de quelques secondes pour l’observer. Est-ce que ses cheveux sont légèrement – deux centimètres légèrement – plus longs ou est-ce que j’hallucine ? L’envie d’y glisser ma main me prend, je n’y cède pas parce qu’il faut que je me concentre. Focus, Mila! Grande inspiration, il faut oxygéner tout le bordel. (Take that, Mr Science Dude.) « And you must listen, I don’t care if I end up talking polish, you must understand. » Je suis aussi menaçante qu’un ours en peluche, aussi je me redresse et vais empoigner son tee-shirt d’une main – poser l’autre sur l’une de ses épaules pour éviter de me casser la figure – et je rapproche mon visage du sien. Il a compris, il a compris ? « I love you. » Enfin, les trois mots sont prononcés, mon estomac en fait un saut arrière de joie et termine sa figure en un « i » sur la pointe des pieds, l’audience applaudit. Je me tais encore après ça, relâche tout de même mon emprise sur lui et me rassoit un peu mieux. Je suis très sérieuse. Très éméchée, y’a pas de doute, mais très sérieuse. « I love you! I love you so much I’m pissed you could doubt it for one second. You may love me since day one but I love you since day two, I’m right behind, you don’t win this game. » La colère rend ma respiration délicate, toujours en fond des paroles babillées à voix basse et les sourcils haussés. « You’re my first heartbreak and I don’t like it, I don’t want it. » L’envie de me presser contre lui, d’être dans ses bras pour sortir tout ça – pour éviter son regard et pour ne pas paraître faible, une pâle copie de la Mila des beaux jours même si c’est trop tard pour ça. À défaut de lui, j’attrape l’un de ses oreillers que je serre fermement contre moi. Tête baissée pour les aveux suivants. « I miss you. I miss your voice and I miss your laugh, I miss your smell and being in your arms. I miss our banters and I miss our serious talks. I’m sleeping with your sweater for comfort it’s fucking ridiculous – and not working. » Je lapide ma paie en gâteaux au citron qui avaient le don de me réconforter jusqu’à présent, mais même ça ça ne fonctionne pas. Parce que c’est ma première peine de cœur, Bart. Ça, c’est vrai. Ma première histoire d’amour s’est terminée mais bien, le manque n’était pas tant présent que le choix était raisonné et mutuel – pour de vrai – fondé et surtout qu’on continuait à échanger après ça. Après, je ne suis pas certaine d’être retombée amoureuse. Jusqu’à lui. Jusqu’à… Ça. Cet état de vide, l’impression qu’il manque quelque chose – pas seulement à ma vie mais à mon être entier. C’est nul. Je ne veux pas ça. Pas alors qu’on pourrait avoir le choix de décider que non, que c’est trop con, qu’on n’a pas envie de ça. Je ne sais pas combien de temps je me suis perdue dans ma réflexion quand je relève la tête. C’est à peine si je me souviens de ce que j’ai dit, j’ai l’impression d’avoir oublié l’essentiel. « So yeah. I love you. » Too, j’en sais rien, peut-être que c’est déjà trop tard.
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Bart Wiley

Bart Wiley
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≡ POSTS : 414 we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 68309eef1396d5c6e8245dc6b145f63f
≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyLun 6 Avr - 17:35

And I was afraid, but you were glowing like,
A most relieving light.
You were my revealing light.
Mila & Bart

I close my eyes and suddenly we were attached. You stayed with me after the moment passed, I felt you buried deep under my chest, like my lungs when I'm breathing in, and I was not myself when I opened up my eyes again.

Ce confinement (j’ai osé), chacun de votre côté, en prenant soin de vous tenir loin l’un de l’autre ces dernières semaines t’auras appris un truc. Moins tu vois Mila, plus c’est difficile pour toi de ne pas penser à elle. Le douchebag qui est en toi t’avait pourtant juré que tu finirais par oublier avec le temps, comme ça avait été le cas à chaque fois. Sauf que, soyons réalistes, les autres fois ça durait deux jours. Tu préférais fuir et maintenir la distance plutôt que d’être tenté de la briser tous les quarts d’heure comme maintenant. Lorsque tu penches la tête pour la chercher du regard, la brune est bien là à t’attendre, tu ne l’as pas rêvée. Tu attires son attention en la saluant, puis tu sors la rejoindre. Forcément, tu réalises en regardant sa tenue qu’elle ne revient pas d’un endroit anodin, elle porte ses ugly clothes. Tu lui demandes ce qu’il s’est passé et elle te répond « Lemon cakes. » Tu hausses les sourcils, faisant mine d’être surpris, et ne retiens pas l’amusement dans le timbre de ta voix. « Lemon cakes? Yeah, sure. » Elle soupire et lorsqu’elle tente d’articuler, c’est un désastre. « Listen, Black Bart, I have to- » Mila loupe une marche imaginaire et tu la rattrapes immédiatement. Tu soupires à ton tour car ton rythme cardiaque s’affole au contact de son corps. Le temps que tu glisses ton bras dans son dos, tu as le temps d’identifier les vapeurs d’alcool. Elle a clairement abusé du schnaps de Szymon que l’un de ses clients Autrichien lui avait offert. Ça sent fort la pomme fermentée et tu parviens à l’identifier, parce que vous avez déjà tous pris une race avec, la veille du départ de Dawn, quand ses parents vous ont invité à terminer la soirée chez eux, pour fêter le début de six mois d’escapade à travers les États-Unis et l’Europe. « You’ll tell me what you have to say up here, okay? » Dans ces moments-là, c’est préférable d’être rassuré, c’est la raison pour laquelle tu le lui dis plutôt que de la trainer aveuglément jusqu’à l’appartement. T’es persuadé qu’une petite voix va lui souffler que tu vas t’occuper d’elle et non pas l’abandonner là comme si tu n’en avais rien à faire, ce qu’une part pessimiste pourrait croire au fond d’elle.

« Stairs are mean. » Tu roules des yeux avec un sourire en coin, Mila ne changera jamais. Cette mauvaise foi caractéristique que vous partagez tous les deux fait partie des nombreux éléments qui te séduisent chez elle. « Yes, but fun fact : these ones don’t move. » Tu la maintiens donc plus fermement contre toi pour l’aider à monter, l’ascension sera plus longue qu’à la normale dans cet état, puisque habituellement tu les grimpes quatre à quatre. Ses chevilles se tordent par moment, tu la forces à reposer tout son poids sur toi. Heureusement que tu as de l’entrainement l’été pour porter les quelques fêtards qui osent trainer trop prêt de la mer. En haut, elle doit parler tout bas parce que tu ne veux pas réveiller ton meilleur pote. Tu souffles un rire en appuyant ton ordre d’un regard parce qu’elle n’a pas baissé le ton en te disant qu’elle a compris. Depuis le couloir, alors que tu te déchausses, tu la vois s’affaler sur ton lit comme si elle y avait déjà passé la nuit précédente et celles encore avant. Tu files à la cuisine pour lui préparer un verre d’eau dans lequel tu rajoutes une grande cuillerée de miel pur et quelques gouttes de citron. Merci Dawn et ses remèdes Polonais miracles contre la gueule de bois. Tu embarques la bouteille en plastique au passage, Mila en aura grand besoin. Lorsque tu la retrouves, tu poses ta préparation sur ta table de chevet. Tu profites qu’elle soit allongée pour lui enlever ses chaussures et aller les poser dans le hall. Tu reviens, elle s’assoit avec un peu de difficulté, aucun doute que ça tourne beaucoup là-dedans. Tu lui tends le mélange d’eau et de miel. « I like your friend band, it’s quietly dope music. » Tu es accroupi devant Mila, maintiens ton équilibre avec l’une de tes mains posée sur le lit à côté d’elle. « Thanks. » Un sourire en coin se dessine, tu te doutes qu’elle n’a pas marché une demi heure en faisant des courbes sur le trottoir pour te dire qu’elle a aimé votre dernier morceau. Visiblement, c’était son entrée en matière parce qu’elle hoche la tête et tu comprends que sa phrase n’avait absolument rien à voir avec ce qu’elle pensait réellement te dire. Elle te fait signe de venir t’asseoir à côté et tu te redresses pour répondre à son geste. « I’ve got something important to say. » Tu acquiesces en te pinçant les lèvres, puis tu tournes la tête vers elle pour la regarder. « And you must listen, I don’t care if I end up talking polish, you must understand. » Tu hausses les sourcils, la menace est claire, sa petite main enserre ton t-shirt comme si elle allait te mettre une rouste, alors tu hoches la tête à nouveau en la laissant faire. « Okay, I’ll do my best. »

Avec l’alcool, elle serait capable de t’en mettre plein la gueule, te reprocher ton comportement de la dernière fois ou celui de votre dispute, tes arguments bancals plus proches des fausses accusations que de faits clairs et réels et tu vas devoir prendre sur toi parce qu’elle n’est pas elle-même, en sachant que dans quelques heures « I love you. » … Tu ne t’y attendais pas du tout. Ta bouche s’entrouvre, tu ne sais pas quoi dire. Non seulement parce que tu sais qu’elle va rajouter autre chose derrière, mais aussi parce que tu es surpris. Elle te lâche, tu ne parviens pas à détourner ton regard du sien. « I love you! I love you so much I’m pissed you could doubt it for one second. You may love me since day one but I love you since day two, I’m right behind, you don’t win this game. » Tu as juste envie de glisser tes mains autour d’elle et de la serrer contre toi, de toucher son visage et de l’embrasser encore et encore, comme la dernière fois où tu pensais ne plus jamais la revoir et où ton état d’ébriété t’avais aussi conduit à ce geste complètement fou pour deux personnes qui se quittent plutôt qu’elles ne se retrouvent. Elle kidnappe l’un de tes oreillers et le serre contre elle à défaut de pouvoir te serrer toi, t’imagines. Mila baisse les yeux et tu comprends pourquoi lorsqu’elle se justifie encore plus. « I miss you. I miss your voice and I miss your laugh, I miss your smell and being in your arms. I miss our banters and I miss our serious talks. I’m sleeping with your sweater for comfort it’s fucking ridiculous – and not working. » Ton cœur s’emballe encore, ton regard révèle toute la compassion qu’il t’est possible de dévoiler. Tu te doutes qu’il faut une dose de courage pour avouer tout ce qu’elle vient de te dire et ça aurait probablement été impossible si elle n’avait pas descendu la bouteille d’eau de vie de son père. Tu te pinces les lèvres, réalises que tu penses la même chose qu’elle. L’oreiller qu’elle serre est le sien et tu dors dessus depuis des semaines parce qu’il est imprégné de son odeur, comme ta chambre, comme toute tes affaires depuis qu’elle a commencé à partager ta vie plus que comme deux simples amis le feraient. Tu expires tout l’air contenu dans tes poumons. Ses mots sont forts et te tiraillent entre la joie et la peine. Elle relève les yeux vers toi et comme la fois où tu es retourné pour courir après elle, elle peut voir que tu respires fort, ses mots ont eu l’impact désiré si c’était ce qu’elle cherchait. « So yeah. I love you. » C’est clair, c’est réciproque, c’est si agréable à attendre surtout que ce n’est que la deuxième fois en deux minutes que tu entends ces mots, ce qui n’était jamais arrivé avant.

Tu viens délicatement saisir le coussin pour le poser à côté d’elle. Tu hésites, mais ta main se lève jusqu’à sa nuque, puis tes doigts effleurent sa joue, un sourire tendre se dessine, elle a visé exactement là où il fallait pour te convaincre. La position ne te plait pas, alors tu lui indiques de venir s’asseoir sur tes genoux en les tapotant deux fois. « Come here. » Tu attrapes sa main et la guides jusqu’à ce qu’elle se repose sur tes jambes. Tes doigts déplacent les mèches qui encadrent son visage derrière ses oreilles, puis viennent tendrement caresser son visage. Tu ne peux pas décrocher ton regard du sien, tout ton être est aspiré par le sien, comme si tu vivais à travers elle à présent. « I’m sorry. » Tu commences comme ça, parce que toi non plus, tu n’as rien préparé. « I’m sorry about everything. » Tu t’humidifies les lèvres en réfléchissant à la suite. Un nouveau rictus apparait. « You drive me crazy, that’s insane. » Tu murmures toujours en laissant un petit rire s’enfuir à cette révélation. « I love you so much, it never happened before. » Tes mains glissent sur ses hanches. « I can’t keep you out of my thoughts. It’s like you’re always here laughing, talking about everything and when I wake up, realizing that you aren’t here with me… It’s… heartbreaking. » Chaque matin, quand tu comprends soudainement que tu n’es plus avec elle, ton estomac se tord. Le retour à la réalité est chaque fois difficile et la douleur ne s’estompe pas ou ne veut pas s’estomper. « I love the woman you’re, I love everything about you especially because you’re a pain in the ass. » Tu ricanes doucement. Tu laisses un silence s’immiscer entre vous avant de reprendre. « I miss you. » Tes mains attrapent les siennes. Tes yeux se ferment et ton front repose contre le sien. « I don’t know if you’ll remember it in a few hours but… I love you and I can’t stop it. I don’t want to stop this. »

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Mila Wiley

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[reboot]

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≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

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≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
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≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyLun 6 Avr - 21:41


don’t you see me, i
i think i’m falling, i’m falling for you
and don’t you need me, i,
i think i’m falling, i’m falling for you
bart

Honnêtement, je ne suis pas certaine que son verre d’eau trouble soit la solution à tous mes problèmes, mais je ne dis rien et bois un peu du liquide avant de reposer le récipient sur la table de chevet – docile, sans en renverser, points pour moi. Mon rythme cardiaque est assez chaotique et douloureux, probablement malmené par l’alcool dans le sang, par les petites attentions de Bart, par la tempête dans le cerveau alors que j’agis enfin après des semaines à être seule et misérable loin de lui. J’ai commencé par donner mon opinion sur le duo qu’il forme avec Leo, mais ce n’est pas tellement là où je veux en venir. Ce n’est pas la raison de ma présence, même si ça l’a un peu déclenché. Il faut que je me concentre, parce que c’est important. Et il faut qu’il se concentre aussi, là, au lieu de jouer au top mannequin trop beau pour être vrai à me sourire au nez – sans doute que je dois être rigolote à regarder, certes, mais ce n’est pas une raison. Je lui demande implicitement de venir s’asseoir à mes côtés, ce qu’il fait, et explicitement de bien me suivre, même si je risque de me perdre en cours de route parce que mon état n’est pas le plus propice à la conversation. La demande est une menace, oui, absolument. Je ne repartirais pas d’ici sans m’assurer qu’il ait bien compris, il y aura une interro demain. Concentre-toi. « Okay, I’ll do my best. » Très bien. Le feu vert donné par le sauveteur, je peux donc sortir ce qui me pèse sur le cœur depuis plusieurs semaines. Au final, ce n’est pas si compliqué que ça à comprendre : j’en suis amoureuse. J’en tombe amoureuse depuis qu’on commence à se fréquenter et plus le temps passe, plus mes sentiments sont clairs. Jamais exprimés avec des mots par peur de briser la nouveauté d’une relation – and it’s none of his business, I’m my own woman – mais au moins exprimés par ma manière d’être avec lui. N’ayant rien pour comparer, il ne s’en est peut-être pas rendu compte. Je n’ai pas non plus arrangé la situation lors de notre dispute, avant après et plus tard, parce que c’était trop tard justement. Mais ça me tiraille trop, maintenant, ça me fait trop mal de garder ça pour moi alors qu’il me manque, alors qu’il y a peut-être des chances pour que je lui manque aussi – ça ce sont ses baisers d’adieux qui me tourmentent – et qu’on pourrait faire autrement. Ça me fait au moins un peu de bien, de sortir tout ça. Les semaines passées étaient plutôt occupées à vivre dans le déni, à prétendre que je n’étais pas aussi affectée que ça par notre rupture pour mieux chouiner dans le confort de ma solitude ensuite. My own woman my ass, la dépendance à Bart Wiley s’est bien trop vite installée. J’entends mon souffle qui brise le silence, mais je distingue aussi le sien et ça me perturbe un peu – de savoir qu’il n’est pas forcément dans un meilleur état que le mien ou que ça le touche un peu, ce que je dis. J’ai beau me concentrer pour savoir où reprendre mon exposé, ça ne vient pas, alors je conclue quand je relève la tête : je l’aime, c’est tout. Bon, là, t’as compris Black Bart ?! Ça devrait être tout, en tout cas. Plus d’histoire de Pologne et de fantôme. Plus d’histoire que c’est de ma faute, s’il est aussi tombé amoureux, parce que je suis simplement trop géniale – oui oui, c’est toujours l’alcool qui parle mais des fois, il faut voir la vérité en face.

Je pousse un léger soupir pour protester lorsqu’il récupère son oreiller – Monsieur est possessif, très bien, il n’prête pas – apte à protester un peu plus parce qu’il y a un autre endroit où il peut placer ses mimines. Je ne le fais pas parce qu’il répond à ma requête télépathique tout seul, que la chaleur de sa paume me fait frissonner d’envie lorsqu’elle rencontre ma nuque, la grimace que je tire lorsqu’il se met à sourire n’est pas de dégoût mais plutôt de douleur. Ça aime beaucoup trop ces traits et ce toucher, à l’intérieur, mais c’est déjà la pagaille. « Come here. » Je penche légèrement la tête de côté, même si mon estomac est reparti en gymnastique de contentement. « Do you want my death? » L’exercice et moi, ce soir, ça fait huit. Mais il y tient – tant mieux, moi aussi – et attrape ma main pour m’aider à bouger. Je m’agrippe à lui, faisant attention à mes gestes pour ne pas tomber ou le blesser malencontreusement, inspirant lentement pour mieux relâcher l’air de mes poumons lorsque je me retrouve contre lui. La familiarité qui se remet en place, mes bras viennent reposer sur ses épaules et mes mimines se perdent entre sa nuque et sa mâchoire. Je ne douterai pas autant de mon haleine que je l’embrasserais sur le champ, mais j’ai bien conscience de ma condition et je l’épargne. Je fais de mon mieux pour ne pas me mettre à geindre lorsque ses doigts se font douceur contre mon visage, mais c’est l’un des problèmes avec le manque : avoir à nouveau accès à Bart en est presque douloureux.

« I’m sorry. » Il commence et je pousse un léger soupir – tiens, je savais bien que j’avais oublié des trucs. « I’m sorry about everything. » Je me presse un peu plus contre lui, l’une de mes mains remonte dans ses cheveux pour les caresser doucement – définitivement plus longs. « I’m sorry too. » On n’en serait pas arrivé là sans avoir des torts des deux côtés, j’ai pu m’en rendre compte en y réfléchissant. « You drive me crazy, that’s insane. » Mon nez se plisse légèrement et mes lèvres s’étirent en un sourire presque soulagé devant son air bienheureux. Ça va, il n’a pas l’air de trop m’en vouloir non plus. Je n’ai rien à rajouter à ça. Je pourrais protester, mais après ce mois passé loin de lui et le trouble causé… Yeah, there is probably a little bit of crazy on both sides. « I love you so much, it never happened before. » Les papillons font rage dans mon estomac, je sens mon corps entier se réveiller d’une chaleur nouvelle. Il faut dire que ses mains qui glissent pour me maintenir en place – et se réapproprier l’espace, je t’en prie fais-toi plaisir – n’aident pas des masses. Les yeux qui picotent, c’est à cause de l’alcool et de l’émotion, ça je n’y peux pas grand-chose. « I can’t keep you out of my thoughts. It’s like you’re always here laughing, talking about everything and when I wake up, realizing that you aren’t here with me… It’s… heartbreaking. » Le sourire est plus triste, cette fois, le sentiment partagé. « It’s fucking revolting. » Je souffle, excédée, en hochant la tête. On se fait du mal pour rien, faut que ça cesse, franchement. Oh.

« I love the woman you’re, I love everything about you especially because you’re a pain in the ass. » Je me mords légèrement les lèvres, regard fondu dans le sien. Il exagère. « What?! I’m noooot! » J’ose protester, en plus, avant de lâcher un rire. C’est l’euphorie qui commence à faire surface, aussi. Tout est trop fort et je m’en fiche un peu, mais apprécie grandement le silence qu’il marque pour collecter un peu de mes émois et calmer tout le bazar. « I miss you. » Il rompt le silence, puis l’emprise qu’il a sur moi pour venir attraper mes mains. Je me laisse reposer contre lui, frotte doucement mon nez contre le sien pour retrouver la douceur de sa peau, yeux clos pour apprécier sa présence d’une autre manière. J’ai envie de le corriger, j’ai envie qu’on utilise déjà du passé, mais cette fois c’est allé bien trop loin pour qu’on oublie tout d’un battement de paupières alors je me tais. Chaque chose en son temps. « I don’t know if you’ll remember it in a few hours but… I love you and I can’t stop it. I don’t want to stop this. » Je soustrais l’une de mes mains des siennes pour la remonter contre son torse et venir la déposer contre sa mâchoire. Le souffle est exalté, l’émotion entre le bonheur de le retrouver et d’avancer de cette manière et la peur que tout ça ne soit que temporaire, un songe, quelque chose de trop encouragé par le courage liquide. Pas moyen de nier ce petit détail. « Sssh, I’m not drunk. » Je chuchote, le faisant tout de même, prétendant presque qu’il imagine tout ça.

Je gigote un peu, tâtonnant, pressant, en toute légèreté – j’espère – avant de me reculer pour mieux aller nicher ma tête dans son cou, et le serrer de mon bras libéré. Le soupir d’aise, encore, toujours. Le vide qui commence à disparaître, enfin comblé. Je ne veux plus jamais bouger de là. « But now we can agree that I’m never leaving your side and this bed ever again. » Je marmonne, bien décidée, tout contre lui. Pas le courage d’argumenter qu’il a déjà arrêté ça, pas l’envie de ressasser ce qu’il s’est passé. Je veux juste profiter de l’instant, réfléchir plus tard. Pardon petit cerveau, tu es mon plus fidèle allié mais pas ce soir – en même temps, je t’ai un peu noyé exprès. Ce soir, c’est le cœur qui dirige. « We can find the details about how it’ll work later. » Je rajoute, tout de même. Ignorant si je parle de ma nouvelle vie dans son lit – ça va être compliqué à lier avec l’activité de pompier, mais on trouvera bien une solution – ou le reste. Le reste, sans doute. Je me laisse aller contre lui, bienheureuse. Serrant ici et pressant là, remontant une main pour caresser distraitement ici aussi. « You’re warm. » Je hume mon contentement. Il ne se rend pas compte à quel point il m’a manqué, je pense. Parce que ce n’est pas possible de manquer autant à quelqu’un. Ce devrait être interdit. Puni de dix étages d’escaliers à monter, au moins. « You need to kiss me here, or else I’ll scream. » Je quémande, pressant le sommet de mon crâne contre son menton. I’m needy, peu importe, il m’aime parce que je suis chiante alors c’est son problème. Le mien c’est que je suis dépendante, comme quoi on s’est peut-être bien trouvé.
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≡ POSTS : 414 we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 68309eef1396d5c6e8245dc6b145f63f
≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyMar 7 Avr - 1:45

And I was afraid, but you were glowing like,
A most relieving light.
You were my revealing light.
Mila & Bart

I close my eyes and suddenly we were attached. You stayed with me after the moment passed, I felt you buried deep under my chest, like my lungs when I'm breathing in, and I was not myself when I opened up my eyes again.

Les excuses sont prononcées. Mila renvoie les siennes et votre relation est très vite remise sur les rails. Ça a été long ces dernières semaines sans elle, en sachant que tu t’es passé en revue votre engueulade et votre rencontre hasardeuse en boucle, jour et nuit. Non seulement, tu étais distrait dans tout ce que tu faisais, mais en plus tu ne parvenais pas à te vider la tête. Tu as l’impression d’être enfin libéré de tout ce qui vous pèse et que vous allez pouvoir reprendre votre vie ensemble, là où vous l’avez laissée. Tu frissonnes légèrement lorsque tu ressens le contact de ses mains sur ta peau, la présence de ses doigts dans tes cheveux qu’il va falloir que tu débroussailles bientôt. T’as pas oublié de te raser, c’est déjà ça. À chaque fois, ses remarques te font sourire parce que son petit caractère t’avait manqué, surtout sa manière de camoufler sa gêne. Tu lui répètes que tu l’aimes en soulignant aussi le fait que tu ne sais pas si l’alcool épargnera ses souvenirs, ce à quoi elle répond « Sssh, I’m not drunk. » Tu ricanes discrètement en la regardant dans les yeux, l’air faussement étonné, puis tu murmures en retour « Oh yeah? And I’m not Bart, I’m his twin brother. »  Tu la taquines, tu sais pertinemment qu’elle va te trouver un truc con à répondre, elle ne change pas malgré son état d’ébriété. Elle serait capable de te dire que le frère jumeau est plus hot que l’autre et qu’elle est ravie de te rencontrer. À cette idée, tu ris encore calmement.

Elle se presse un peu plus contre toi, et sa chaleur la rend irrésistible. Tu fermes les yeux pour mieux apprécier votre étreinte et tu glisses le bout de tes doigts dans ses cheveux courts pour atteindre sa nuque. Tu te décales un peu pour lui embrasser la tempe. « But now we can agree that I’m never leaving your side and this bed ever again. » Tu hoches doucement la tête. « I hope so. We’ve a deal. » Elle te paraît quand même bien lucide maintenant que vous vous êtes rabibochés. Peut-être qu’elle est déjà entrain de cuver. « We can find the details about how it’ll work later. » Tu acquiesces encore. « Yes. It’s not that urgent right now. » Le moment est beaucoup trop beau pour que vous vous mettiez à étudier les hostilités passées immédiatement. Il y a un temps pour tout et il se déclarera tout seul quand ce sera nécessaire. Tu ressens chacun de ses gestes et ne peux t’empêcher de bouger tes mains à ton tour. « You’re warm. » Tu en glisses une sous ses vêtements, quitte à la chatouiller un peu au passage. Un rictus nait au coin de tes lèvres. « I missed this too. » Elle se décale aussi, pose son front contre ton menton. « You need to kiss me here, or else I’ll scream. » Ta main revient caresser sa joue, jusqu’à ce que tes doigts relèvent son visage pour que tu puisses une nouvelle fois replonger ton regard dans le sien. « I’m thinking about something better. » Puis, tu te presses davantage contre elle pour mieux l’embrasser. Tu ne pensais plus pouvoir le refaire un jour et ton corps s’embrase presque immédiatement. Tu es tellement dépendant de cette sensation que seule Mila a réussi à te procurer jusque-là. Tu en redemandes en réitérant ton geste plusieurs fois d’affilé. « You’ve no reason to scream anymore. Well, I’ve an idea about that but not that kind of screams. » Et tu te retiens de rire une nouvelle fois sous son nez.

Tu l’observes encore un peu, tu te pinces les lèvres et poursuis. « You need to sleep. » Elle a la tête d’une Mila qui a enchaîné deux gardes de vingt quatre heures. Forcément, en plus de l’heure avancée, ça n’aide pas du tout. Tu laisses un silence s’installer avant de saisir le bas de son sweat et de le lui enlever sans rien dire. Tu la portes ensuite pour l’allonger et en profite pour reposer tes lèvres sur les siennes avant de la débarrasser de son pantalon et de passer ses jambes sous la couette. À ton tour ensuite d’enlever le bas et de te dépouiller de ton t-shirt. Tu t’installes ensuite près d’elle. Mila s’est naturellement allongée sur le côté, un réflexe sécurisant pour son état. Tu te serres contre elle en passant ton bras sous le sien et croises tes doigts avec les siens contre sa poitrine. Tu ne penses plus à rien, tu avais tellement souhaité que ce moment se reproduise un jour et celui-là est vraiment inattendu. Tu avais si peu d’espoirs à l’origine. Tu embrasses sa nuque entre ses cheveux courts et collé à la Polonaise.

Le soleil baigne déjà la pièce dans une lumière aveuglante lorsque ton portable se met à vibrer et à sonner sur la table de chevet, à côté du verre presque vide de Mila. Tu n’entends rien, tu dors trop profondément pour ça et quand tu ouvres les yeux parce qu’un son te sort de ta nuit, elle est allongée sur le dos et fixe le plafond. Oh shit. Tu pensais que tu avais inventé ce moment, que tout ce qui s’était passé la nuit dernière n’était que le fruit de ton imagination. Tu croyais t’être endormi devant ton film et, tes rêves ont été quelques peu pollués par de mauvais souvenirs, plus précisément votre dispute et votre conversation dans la ruelle ainsi que quelques inventions créées de toute pièce par ton inconscient insecure à l’idée de la garder. Tu te frottes les paupières et l’observes un moment sans rien dire. Puis, tu cherches à attirer son attention en glissant ta main sur la sienne. « How do you feel? » Tu te permets de parler à haute voix maintenant bien que tes cordes vocales soient encore endormies, Leo est surement parti depuis un moment.

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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

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≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyMar 7 Avr - 21:06


don’t you see me, i
i think i’m falling, i’m falling for you
and don’t you need me, i,
i think i’m falling, i’m falling for you
bart

Je suis un peu étourdie, il faut bien l’avouer. À l’intérieur, ça fluctue entre l’envie d’être sérieuse pour que le message soit bien compris, les choses bien faites et qu’on retrouve le bon chemin pour être de nouveau ensemble. Mais il y a la bêtise qui revient vite, l’esprit de contradiction, la joie exagérée par l’alcool. J’ose nier ne pas être ivre, ça le fait rire, « Oh yeah? And I’m not Bart, I’m his twin brother. », ça me fait rire. J’exagère un air surpris à mon tour, me retient pour ne pas faire trop de bruit non plus. « That explains so much! You must be the good twin. » Puis c’est le soulagement qui prend le dessus, la fatigue, l’envie de le retrouver. Je me colle contre lui pour profiter de tout ce qui a pu me manquer ce dernier mois, de sa présence tout simplement, et c’est très convaincue que j’affirme que je ne quitterai plus jamais son lit – et je le pense vraiment, c’est les Etats-Unis d’Amérique ici, je fais bien ce que je veux. « I hope so. We’ve a deal. » Je lâche un petit soupir de contentement. « I’m not making you a post-it, didn’t work that well last time. » La table de chevet est dans mon dos et je n’ai pas le cœur à vérifier s’il y est toujours, le petit bout de papier. Je n’ai pas à lui en vouloir s’il n’y est plus, on a rompu, ça me semble logique de vouloir se débarrasser de quelque chose qui nous rappelle constamment la personne qu’on cherche à oublier.

Pas de post-it, cette fois, et pour les détails, on verra plus tard. Mon cerveau n’est pas très apte à la réflexion, et puis j’ai décidé que je ne l’écoutais plus ce soir. Comme il dit, ce n’est pas urgent là tout de suite. Il est bien plus important pour moi de me laisser envelopper dans la familiarité de l’homme que j’aime, ça fait trop longtemps. Il y a un léger sourire sur mes lèvres lorsqu’il passe ses mains sous mes vêtements – il y en qui reprennent vite leurs aises aussi. « I missed this too. » Incapable de lever les yeux en l’air, alors je produis un son pour témoigner de mon non-amusement amusé. « Don’t tease. » Je suis pas trop en état de quoi que ce soit, ce soir, et j’ai assez souffert de manque pour qu’il en réveille un autre tout aussi frustrant. Je quémande l’un de ses habituels baisers contre mon front, plutôt, c’est aussi bien. Ses doigts glissent et je relève la tête pour croiser son regard. Soft soft soft. « I’m thinking about something better. » Je plisse les yeux, même si je sais déjà ce à quoi il pense, pour y avoir pensé également. « Don’t kiss me I’m gross! » Le peu d’amour propre qu’il me reste, il le jette par la fenêtre. Je devrais savoir qu’on ne peut rien faire pour lui faire changer d’avis quand il a une idée en tête, Bart. J’agrippe un peu mollement son tee-shirt pour ne pas tomber, peur de défaillir lorsque ses lèvres trouvent les miennes. Trop longtemps. « You’re gross. » Je tente de le réprimander lorsqu’on se sépare, à peine quelques secondes, avant qu’il ne réitère son geste. Esclaffement tué contre sa bouche. Il m’a beaucoup trop manqué. « You’ve no reason to scream anymore. Well, I’ve an idea about that but not that kind of screams. » Je plisse les yeux, mon sourire me trahissant largement. « Do not fuck with me Wiley, or else. » Pas d’arguments ? Pas d’arguments. « I love you. » Argument. « You need to sleep. » Voix de la raison. Je lâche un soupir. Pas moyen de le nier, celui-là. « Yeah… I can feel my whole body beginning to shut himself down. Party’s over, thanks for having me. » Hasta luego comme ils disent. Je laisse Bart s’occuper de moi pour la partie couchage, je lui fais confiance là-dessus il sait très bien me gérer. La position allongée est parfaite pour lutter contre la gravité, et bien plus agréable lorsque le sauveteur vient se coller contre moi. Mieux mieux mieux. Je me presse contre lui, soupir d’aise lâché au passage. « Thank you for listening. » Comme quoi, les menaces, ça fonctionne – il suffit d’y mettre du cœur. J’ai envie de m’excuser pour tout le bordel causé – the mess that I am – mais puisqu’il m’a conduit ici… Je ne le fais pas. Je sens les paupières s’alourdir, alors je termine les politesses avant de sombrer. « G’night… Love you. »

Je ne suis pas certaine de savoir ce qui me réveille exactement, entre le jour qui se lève et l’envie de pipi et la migraine, mais dans tous les cas : ouch. Je n’ai pas esquissé le moindre mouvement que je sens déjà mon corps endoloris, mon cerveau qui me fait payer la soirée d’hier et cette douleur qui me lance dans la fesse gauche ? Delightful. Je me déconcentre de sur mon corps pour me rendre compte de la chaleur d’un autre qui m’entoure, ce qui fait grimper mon rythme cardiaque en flèche et ouvrir les yeux. Ouch. Et Bart. « Holy fuck. » La voix n’a pas suivi et il n’y a que les lèvres pour exprimer ma surprise de me retrouver dans le même lit que le sauveteur. Bref coup d’œil pour me rendre compte que je suis dans sa chambre, même. Fuck fuck fuck fuck. Je referme les yeux, au cas où que je sois en train de dormir, avant de faire de mon mieux pour me souvenir de ma soirée de la veille. Le gâteau au citron, le Schnaps, le jeu qui plante, plus d’alcool… Et la décision la plus idiote du monde pour venir confronter Bart sur mes propres sentiments. Okay that was stupid. Jusqu’à ce que la réception soit bonne, il me semble, que les sentiments soient partagés. Je ne me souviens pas de tout dans son exactitude, mais je me souviens de ça. Je finis par lâcher un petit soupir de soulagement avant de rouvrir prudemment un œil, puis l’autre. Il dort à poings fermés, l’air paisible. Un sourire glisse sur mes lèvres et je sens mon rythme cardiaque s’emballer. L’envie de me presser contre lui et de me rendormir est présente, mais le besoin pressant des toilettes et de m’hydrater est plus fort. Ça craint, d’être humaine, et ça craint encore plus la gueule de bois. Je m’extirpe donc aussi discrètement que possible de l’étreinte du brun, râle de mes membres ankylosés et bon sang, c’est quoi cette douleur à la fesse ?! avant de rejoindre la salle de bain. Elle n’est pas du tout fraîche, la tête que je croise dans le miroir. Je fais de mon mieux pour l’arranger, coiffant l’épi ici et me brossant les dents – sans brosse à dents – et le succès est… Mitigé.

Je m’aventure jusqu’à la cuisine pour tomber nez à nez avec un Leo King qui a l’air ahuri en plein petit déj’. « Oh hi. » Comme s’il venait de voir un fantôme et il y a un peu de ça. « Hi. » Je tente avec un maigre sourire, il secoue la tête maintenant que l’information de ma présence est enregistrée. « You’re probably the last person I’d have expected to see waking up here. » Et pointée du doigt. J’échappe un soupir en attrapant un verre dans la vaisselle à sécher. « Yeah, that’s fair. » C’est probablement le dernier endroit sur terre où je devrais me réveiller, si on prend en compte de la situation… Il faut rafraîchir la page, F5. Le roi hoche une nouvelle fois la tête, et pousse la chaise en face de lui d’un coup de pied discret alors j’y prends place. Ce qui est chouette, avec Leo, c’est qu’il a beau s’être passé un mois et qu’il doit techniquement être du côté de Bart dans l’histoire, son attitude envers moi n’a pas changé – la surprise passée. « I don’t mean it’s a bad thing… Just unexpected. What happened? » Lemon cakes. Ce n’est toujours pas la meilleure réponse. « I got drunk. » Il se met à rire et je lève les yeux au ciel, laissant mon nez se plisser dans une expression embarrassée. Ça ne pouvait être que ça, la seule raison de ma présence ici. Trop de fierté des deux côtés pour décider d’en discuter autrement. « Are you two idiots back together? » Are we? C’est un peu confus, je retiens de cette nuit surtout un sentiment de vide comblé et de bien-être. Un poids de levé, les sentiments révélés. La réponse tourne vers le oui. « I believe so. » Et ça suffit à l’ingénieur. Il me tend son paquet de céréales et j’en pioche quelques uns avec un sourire aux lèvres – grand geste d’amitié de la part de Leo, il ne prête pas ses céréales à n’importe qui. On parle un peu de son friend band, mais ma tête me lance et il emploie tout un tas de vocabulaire technique et je ne suis pas certaine de comprendre, donc je ne suis qu’à moitié. Il me sort de ma rêverie slash douleur en se levant, parce qu’il a terminé de manger et qu’il doit filer. Sa vaisselle dans l’évier, il s’accoude contre le meuble en me regardant quelques secondes. Hésitant, mais déterminé. « Don’t mess with my boy, all right? He’s not as tough as he looks, and he really cares about you. » L’avertissement prononcé d’un ton si sérieux qu’il lui ressemble à peine. Je presse mes lèvres l’une contre l’autre en acquiesçant. « I won’t. I really care about him too. » Il me répond d’un pouce en l’air et ça me fait sourire. La cuisine est laissée derrière nous après que je lui ai souhaité une bonne journée, pour mieux retrouver le confort du lit et de son propriétaire toujours endormi.

Confort du lit, c’est vite dit. Les petits muscles ont souffert. Je me souviens de ma chute dans les escaliers et de ma haine nouvellement développée ensuite, et ça explique pas mal de choses. Je somnole contre le sauveteur, mais c’est sans compter contre mon corps qui ne veut juste pas se contenter d’une position et la migraine qui fait rage dans mon crâne. Les minutes passent lentement et le stress commence à s’installer, lui aussi. Et si j’ai imaginé cette nuit, et si Bart n’était complaisant qu’à cause de mon état ? Et si c’était une erreur d’être là, et si je ne ferais pas mieux de partir maintenant ? Non, c’est idiot. Je n’ai pas envie de retomber dans cette spirale de manque et d’hypothèses. Alors je ne bouge pas, je prends mon mal en patience. Le réveil de Bart me fait sursauter et c’est sans délicatesse que j’écrase ma main sur sa table de chevet pour éteindre son téléphone. Des personnes souffrent, ici, merci. J’espère pour lui qu’il ne travaille pas aujourd’hui, vu l’heure tardive… Il gigote et j’attends une bonne minute avant de me tourner vers lui lorsque sa main frôle la mienne. Il est beau au réveil, c’est un poil agaçant si vous voulez mon avis. L’envie d’aller jouer avec ses cheveux décoiffés fait bondir mon estomac, je m’y abstiens pour pour le moment. « How do you feel? » Il demande le premier, me décrochant un léger sourire au passage. Qui lui a donné le droit d’être aussi attrayant au réveil, au juste ? Zut. « Everything. hurts. so much. » J’articule exagérément, attrapant ma lèvre inférieure entre mes lèvres le temps d’hésiter à lui raconter ma superbe chute dans les escaliers. L’amour propre me fait garder le silence, le bleu me trahira dans quelques jours. Je prends une grande inspiration que je relâche en un soupir, gigote pour me rapprocher de lui – comme si les quelques centimètres qui nous séparaient maintenant étaient un gouffre immense. « But apart from that… Baby good as hell. » Le regard est plein d’espoir lorsqu’il se fond dans le sien. Je n’y tiens plus et tends ma main, glisse l’index contre sa joue avant d’aller pousser les mèches tombant sur son front du bout des doigts. « You? » Je lui retourne la question, terrifiée à l’idée que sa réponse ne soit pas aussi positive qu’attendue. « It’s quite blurry but I haven’t forgot. » Je précise, décidant d’être aussi honnête que possible. Le cerveau, bien qu’étiré dans tous les sens, qui reprend le dessus.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

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≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
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Caught up in the waves ☾ Mila
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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyMer 8 Avr - 1:14

And I was afraid, but you were glowing like,
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Mila & Bart

I close my eyes and suddenly we were attached. You stayed with me after the moment passed, I felt you buried deep under my chest, like my lungs when I'm breathing in, and I was not myself when I opened up my eyes again.

Loupé. Elle est vraiment bien bourrée, elle ne s’est pas amusée de ton sarcasme. En tout cas, vous convenez d’une chose, que vous vous ne lâcherez plus et ça te convient très bien comme ça. Le post-it ne vous a pas vraiment porté chance la première fois, donc tu es plutôt d’accord pour ne pas réitérer l’opération. Tu reprends vite tes marques en baladant un peu tes mains sous ses vêtements. La pauvre Mila est à peine consciente, tiraillée par la fatigue, l’alcool et les endorphines. Un cocktail qui ne fait pas bon ménage après tous ceux qu’elle s’est enfilée, surtout suite à un l’effort surhumain qu’elle venait d’accomplir. Entre descendre les escaliers de chez elle, venir jusqu’à chez toi, grimper jusqu’à l’appartement et te balancer au visage tout ce qu’elle ressentait après toutes ces semaines loin l’un de l’autre… T’aurais abandonné en bas des marches de l’immeuble, c’est une certitude, puisque tu t’y serais endormi. « Don’t tease. » Tu ricanes doucement en insistant sur ses hanches. « Oh no! I wouldn’t dare. »   En tout cas, tu finis par enlever tes mains, parce qu’il ne se passera rien de plus. Loin de toi l’idée d’aller au-delà, elle n’est clairement pas en état et pourtant, ce n’est pas l’envie qui manque. D’ordinaire, tu lui aurais embrassé le front, comme tu aimais le faire à certains moments, mais pour l’heure, tu penses être plus direct parce que tu en as grandement envie et que tu as besoin de sceller vos retrouvailles. « Don’t kiss me I’m gross! » Un petit sourire nait sur tes lèvres lorsque tu t’écartes légèrement sans ouvrir les yeux. « Too late. » Et tu poursuis sans pouvoir  t’arrêter. « You’re gross. » Tu te contentes de l’accompagner lorsqu’elle s’esclaffe une fois de plus. Mila te répète qu’elle t’aime et comme à chaque fois, ça te rend un peu fou. Tu ne mentais pas quand tu lui disais qu’elle mettait le bordel dans tes émotions. Tu lui caresses les cheveux avant d’ajouter en essayant dans la regarder dans les yeux. « I love you too. » Mais comme elle est ivre morte, tu n’es pas certain que l’information soit montée jusqu’en haut. Alors, tu en profites pour lui dire d’aller dormir. « Yeah… I can feel my whole body beginning to shut himself down. Party’s over, thanks for having me. » Tu lui souris une dernière fois avant de l’aider à se débarrasser de la plupart de ses vêtements, puis tu t’allonges à ses côtés avant de t’endormir.

Tu es bien contre Mila. Tellement bien que tu ne parviens pas à t’extraire d’un sommeil de plomb que tu regrettes de ne pas avoir dans la plupart des cas. Après tout, c’était bien ton sommeil très léger qui te réveillait en pleine nuit et disparaissait aussi vite qu’il était venu. 4am runs, for instance. Lorsque tu ouvres les yeux, la Polonaise s’est déjà libérée de l’emprise de Morphée et tu te demandes si les quelques heures allongées lui ont permis de récupérer, en plus de ton remède soi-disant miracle. Enfin, on dirait que les antidotes de Dawn ne fonctionnent que sur toi. « Everything. hurts. so much. » Tu souffles un rire, tes paupières sont lourdes et se relèvent difficilement. « You betcha. » Elle se tourne vers toi, se rapproche un peu plus. Tu la regardes faire sans bouger d’un cil. « But apart from that… Baby good as hell. » Tu murmures d’une voix trainante. « I’m glad to hear that. » Mila dégage les mèches de cheveux beaucoup plus longues sur le dessus de ta tête et tu la laisses faire sans broncher. « You? » Tu soupires, n’arrivant pas à te défaire de l’envie de refermer les yeux et de sombrer jusqu’à la moitié de l’après-midi. Rien ne t’aurait empêché de le faire si tu ne prenais pas ton shift dans trois heures. « I’m good. I fell asleep pretty fast but now… » Tu roules des yeux, tes paupières se referment. « I really want to go back…to sleep. » T’es à deux doigts de sombrer, mais sa voix te ramène immédiatement à la réalité. « It’s quite blurry but I haven’t forgot. » Tu fronces les sourcils et te frottes le visage. Non, on ne se rendort pas ! Meilleur moyen pour ça, faut que tu te lèves. Tu prends appuies sur un coude, ouvres grand les yeux et clignes plusieurs fois pour te forcer à les tenir ouverts et tu passes une jambe par-dessus Mila. Alors que tu es au-dessus d’elle, tu la contemples un peu avant de reprendre. « How could you? You woke up right here and not down the stairs. » Et tu ricanes doucement avant de lui voler un baiser. « I can’t stay here or I’ll be late. » Tu t’étires en sortant du lit, fidèle à toi-même, à part un caleçon, tu ne portes rien d’autre et comme il n’y a que ta copine, tu te fiches d’être à moitié à poil dans la coloc, donc tu enfiles juste ton pantalon de la veille. Avant de sortir, tu te tournes vers la brune. « Do you want something to eat or do you think that you'll puke everywhere? » Un sourire amusé se dessine et tu files à la cuisine.

Maintenant que tu es debout, tu retrouves ta motivation et ta bonne humeur. Tu fouilles dans le frigo, sors les œufs et d’autres trucs, prépares du café. La journée commence bien, tout roule à nouveau parfaitement pour toi. Tu ne peux pas décrocher ce petit sourire bienheureux, tellement satisfait par votre réconciliation. Tu es enfin redevenu toi-même. Tu remplies un mug presque jusqu’à ras bord, puis une vibration derrière toi attire ton attention. Tu te retournes pour voir un portable illuminé sur la table. Ce n’est ni le tien, ni celui de Leo, tu le reconnais assez bien. Mila a du l’oublier là, mais tu ignores quand puisqu’elle n’a pas mis les pieds dans la cuisine depuis des semaines de ce que tu te remémores. Tu portes ta tasse à tes lèvres et appuies sur le bouton central pour le sortir de son mode veille. Sur l’écran d’accueil tu vois une notification. American Airlines, cheap flights to Krakow. Tu restes figé, ton mug redescend lentement. Ce n’est pas tout, un nom apparait dans une autre bulle de notification au-dessus Chris Haynes : Morning shift in two days. Can’t wait for what you know. Non seulement, elle t’a menti, mais en plus, tu te demandes si elle est restée si sage pendant votre séparation. L’écran s’éteint et tu ne bouges toujours pas. Ton rythme cardiaque s’accélère, tu as l’impression que tout ton être s’effondre à l’intérieur. Les pas de Mila dans le couloir te ramènent à la réalité, tu poses ta tasse sur la table et fais comme si rien ne s’était passé. Tes œufs commencent à crépiter dans la poêle et tu t’occupes d’aller les écraser pendant que la Polonaise arrive, l’air de rien. Tu n’as plus faim, rien que de sentir l’odeur de la bouffe te retourne l’estomac. Tu n’as plus aucune expression sur le visage. « ‘Want some? » Tu demandes, sans te retourner. Tu coupes le feu, chopes une assiette trop brutalement, alors elle glisse et se fracasse par terre. « Goddammit! » Tu lèves la tête vers le plafond, fermes les yeux, inspires profondément. Après un silence, tu te retournes vers la sortie « I’m gonna clean this shit. » Tu l’informes, tu ne sais pas pourquoi, mais tu pars immédiatement en quête de la pelle et du balais sans pour autant attendre une réplique de sa part. Tu ne dis plus rien à ton retour et commences à ramasser les morceaux, mais lorsque tu crois que Mila s’approche, tu répliques immédiatement. « I got this, don’t worry. » Accroupis, tu lèves les yeux vers elle, la mâchoire serrée, puis détournes le regard pour te remettre à nettoyer.  

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Mila Wiley

Mila Wiley
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≡ POSTS : 503 we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyMer 8 Avr - 2:24


don’t you see me, i
i think i’m falling, i’m falling for you
and don’t you need me, i,
i think i’m falling, i’m falling for you
bart

« You betcha. » J’échappe un souffle de rire. Pas besoin de se moquer, merci, mon corps se charge très bien tout seul de me faire regretter mon comportement irresponsable poussé par la solitude de la veille. À part ça, tout roule. Je ne suis pas insatisfaite d’où je me trouve, les petits papillons dans le ventre m’indiquent que je suis même très heureuse de retrouver sleepyhead!Bart. Un sourire sur les lèvres, je file glisser une main dans ses cheveux. C’était assez rare, qu’on ne se réveille pas en même temps ou qu’il ne soit pas le premier réveillé lorsqu’on dormait ensemble. L’habitude de profiter de son état endormi n’est pas prête de me quitter, de toute évidence. Je lui retourne la question, après tout ça se fait et vu les événements de cette nuit c’est justifié, de vouloir savoir comment il va. Les petites peurs à faire taire, aussi. « I’m good. I fell asleep pretty fast but now… I really want to go back…to sleep. » Ses yeux se referment dangereusement et j’échappe un léger rire. J’imagine que le réveil n’a pas été enclenché pour rien, mais je me tais. Entortille délicatement une mèche autour de mon index, alors que mon pouce s’hazarde près de son sourcil droit. Ça ne risque pas de l’aider à lutter contre le sommeil, mais c’est son problème. Le mien est de ne pas me rendormir, sinon c’est clairement mort pour qu’il aille travailler aujourd’hui – et il faut dire que ça m’arrangerait peut-être. J’interromps le silence, lorsque je sens que je commence à le perdre un peu. Je n’ai pas oublié ce qu’il s’est passé cette nuit, dernière crainte avant qu’on ne s’endorme. And yeah, I still fucking love him. Ça a le don de le réveiller un peu, et mon sourire s’agrandit largement devant sa lutte matinale. Je me moque ? Du tout, je trouve ça affreusement mignon. Je plisse légèrement les yeux lorsque je me retrouve avec un Bart un poil au-dessus de moi, ma main glisse dans son dos. What’s your next move, smart pants? « How could you? You woke up right here and not down the stairs. » Ma bouche s’étire en une moue à peine convaincue – c’est pas faux, mais ce n’est pas ce que je voulais dire. « I’m still angry at the stairs, so thanks for saving me I guess. » Désormais, je ne prendrais que l’ascenseur. Et si pas d’ascenseur, je grimperais la façade – j’ai un excellent instructeur pour ça, pas de soucis. Ses lèvres se posent brièvement sur les miennes, et je n’ai pas le temps d’en profiter qu’il est déjà debout. Ça, c’est le problème avec Bart. Trop d’énergie le matin. « I can’t stay here or I’ll be late. » Il garde la tête sur les épaules, au moins. J’échappe un soupir, me laisse reposer dans son lit sans décrocher mon regard du sauveteur. « Can't you call in sick? » J’abuse ? Un peu. Je suis bien contente de ne pas avoir à travailler – cela dit j’aurais pas autant bu si c’était le cas. Il n’attend même pas que je sois prête ou que je le suive. C’est un homme, Bart, il fait les choses à moitié : ça vous dessape tranquille la veille mais vous devez vous rhabiller toute seule le lendemain. Dur. « Do you want something to eat or do you think that will puke everywhere? » Il se moque, c’est pas cool. Je lève les yeux au ciel – la migraine n’a pas aimé – mais souris. « Don’t underestimate me, Wiley! » Il est déjà parti. Je traîne encore quelques minutes dans la chambre, le temps de m’étirer bien comme il faut, maudire la fesse droite et m’habiller, avant de le rejoindre.

« I saw Leo this morning. » Et il faudra que j’envoie un message à Dawn avant qu’il ne le fasse. Ma première trahison fut pardonnée, mais je n’ai pas envie de tester les limites de la patience de la blonde. Ma tentative de début de conversation est un peu ignorée, Bart s’agite pour cuisiner. Je fronce les sourcils alors qu’il ne me répond pas et qu’il me tourne le dos, le cœur qui manque plusieurs battements alors qu’un mauvais pressentiment s’installe. War flashbacks. Je hoche la tête pour chasser cette impression. Peut-être que je n’ai pas complètement décuvée, je m’imagine des choses. « ‘Want some? » J’échappe un léger soupir, doutant tout de même de mes capacités à ingérer un vrai petit déjeuner. « Some, yeah. » Après, ça se passe vite. Un geste trop brusque, l’assiette qui se casse lorsqu’elle touche le sol, les bouts de céramique qui volent un peu partout – et surtout l’éruption de la colère de Bart. Le sursaut sous la surprise qui se transforme en un tressaut de malaise. Something definitely isn’t right, et ça n’a rien à voir avec la vaisselle à jeter. Il a toujours le dos tourné et se fige dans une expression généralement utilisée pour exprimer la lassitude ou essayer de se détendre avant d’exploser. C’est le mot juste pour décrire son état, à Bart, alors qu’il quitte la cuisine sans même m’adresser un regard. J’ai l’impression d’avoir affaire à un homme entièrement différent, entre le Bart du réveil et celui-là… Il a dû se passer quelques choses en l’espace de quelques minutes, ce n’est pas possible autrement. Mais quoi ? Ça me dépasse. Il y a tout le stress et l’incompréhension qui font s’emballer mon cœur et je dois me concentrer pour respirer correctement. « Bart? » Je l’appelle, lorsqu’il revient. Mais rien. Il s’accroupit et commence à collecter les plus gros morceaux, je fais un pas vers lui pour l’aider mais il relève la tête pour m’en empêcher d’un ton sec. « I got this, don’t worry. » Et lorsqu’il me regarde, ce n’est pas avec un air tendre, bien au contraire. Mes sourcils se froncent, je sens ma gorge se serrer et ma bouche s’étirer vers le bas mais j’ignore mes émois pour m’accroupir en face de lui. À une certaine distance. « What’s wrong with you, all of the sudden? » L’envie de jurer retenue, pour ne pas aggraver les choses… Mais je ne comprends pas, he was – we were – fine five minutes ago et maintenant je dois marcher sur des pots cassés avec lui – presque littéralement. What the fucking fuck.
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Bart Wiley

Bart Wiley
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≡ POSTS : 414 we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 68309eef1396d5c6e8245dc6b145f63f
≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyMer 8 Avr - 13:19

And I was afraid, but you were glowing like,
A most relieving light.
You were my revealing light.
Mila & Bart

I close my eyes and suddenly we were attached. You stayed with me after the moment passed, I felt you buried deep under my chest, like my lungs when I'm breathing in, and I was not myself when I opened up my eyes again.

Tu commençais à désespérer à l’idée de ne plus revivre des matins comme ceux-là. Mila, son odeur, sa douceur, ses petits rires enroués suite à une nuit de silence aux confins du monde des rêves… Tout est incroyablement paisible, agréable, à tel point que tu sens que les endorphines agissent encore trop sauvagement et dans cet état de mollesse absolu, tu as juste envie de rester au chaud sous la couette avec elle. Mais tu ne peux pas, sinon tu vas arriver en retard au poste et comme ça ne te ressemble pas, ça se verra immédiatement. Alors, tu te fais violence et sors du lit, tes muscles se tendent lorsque tu passes par-dessus la Polonaise, en lui volant un baiser au passage. Apparemment, elle est toujours fâchée vis-à-vis des escaliers et cette remarque te fait t’esclaffer. Déjà debout, tu lui expliques pourquoi tu ne peux pas rester. « Can't you call in sick? » Tu lui réponds d’abord avec un sourire en coin, tu es déjà prêt à sortir de la pièce, la main sur le chambranle de la porte. « Well, if I did… As it never happens, they’re gonna ask too many questions and when it really does [happen], they can’t see it. I take my days off before because I know that I’ll end up exactly like you right now. » Tu planifies tes arrêts maladie en gros, c’est smart. En même temps, sauver des gens avec la gueule de bois, c’est déjà arrivé et c’est pas agréable. Puis, c’est en reprenant un ton taquin que tu lui demandes si elle a faim, ce à quoi elle te répond de ne pas la sous-estimer, alors tu pars de la pièce avec un sourire aux lèvres. Malgré les vapeurs d’alcool, l’estomac semble toujours tenir en place.

Joyeux, en pleine forme, plein d’espoir pour l’avenir et content de reprendre ta routine, tu t’affaires à préparer le petit déjeuner en laissant Mila émerger tranquillement. En buvant ton café, tu réalises qu’elle avait probablement ouvert un œil un peu avant toi, puisque son téléphone traine sur la table de la cuisine et que tu ne l’as pas vue y mettre les pieds depuis un moment. Soudain, c’est un séisme interne qui débute. Tout ton petit monde s’effondre autour de toi. Tu crois que la Polonaise t’a menti. Les vols à destination de Cracovie semblent impliquer le fait qu’elle n’a pas changé d’avis depuis le début. Pire, même ! Que tes soupçons jugés comme étant infondés depuis votre prise de bec, se justifient à présent. She still wants to leave. Plus efficace qu’une baffe, l’information te frappe et tu as à peine le temps de la lire qu’une autre nouvelle te fait psychoter. Un message envoyé de la part de l’un de ses collègues, lourd de sous-entendus, et te glacerait presque le sang. Un nombre incalculable de questions se bousculent alors, mais tu n’as pas le temps de les organiser dans ton esprit que la brune sort du lit et tu l’entends te rejoindre. Tu fais mine que rien ne s’est passé, mais tu es tellement chamboulé à l’intérieur que tu n’entends pas son introduction à une nouvelle conversation. Ta main glisse sur une assiette et celle-ci termine sa course sur le carrelage de la cuisine. Tu essayes de te calmer, mais rien n’y fait. C’est trop. Alors tu pars en quête du matériel pour nettoyer ton bordel. Elle t’appelle, Mila. Elle cherche à comprendre pourquoi tu t’es transformé en bête sauvage en cinq minutes, sans doute. Tu la rembarres même lorsqu’elle tente de t’aider et son expression te brise le cœur, encore. Cette vague impression qu’elle va se mettre à pleurer par ta faute. Elle s’accroupit à son tour et tu la suis des yeux. « What’s wrong with you, all of the sudden? »

Tu détournes le regard vers le reste des débris. Tu te relèves, les repousses dans la pelle vite fait, contre le mur. C’est le moment de parler. Se réfugier dans le mutisme n’arrangera pas la situation. Tu passes une main dans tes cheveux en allant appuyer ton dos au plan de travail, tu croises les bras, cherche à établir le contact visuel, puis tu lui avoues d’une voix calme. « Your phone vibrated and turned itself on. I haven’t seen you in here so I thought it was Leo’s. » Oui, tu as vu, tu as lu et tu assumes. Tu passes ta main sur ton visage, n’en revenant toujours pas, tu omets le fait que tu as aussi vu le message de son collègue. « Mila, are you still planning to go back there?! After everything you said? » Tes mâchoires se serrent et tes sourcils se froncent, mais pas à cause de la colère cette fois, la peine seulement. Le sentiment de s’être fait trahir. « Did you lied to me? » Tu ne sais plus quoi penser, c’est un coup de poignard en plein cœur et ton estomac se tord encore, comme il y a quelques semaines, comme le mois dernier lors de votre dispute, de ce moment où elle a décidé de claquer la porte en essayant de te faire entendre raison. « What am I supposed to think? How can I trust you after seeing this? » Especially because I wasn’t supposed to.

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≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyMer 8 Avr - 14:32


don’t you see me, i
i think i’m falling, i’m falling for you
and don’t you need me, i,
i think i’m falling, i’m falling for you
bart

Je me tais et ne proteste pas, lorsqu’il reste raisonnable et ne tient pas à prendre une journée de congés supplémentaires. Je pourrais argumenter, tenter de séduire Washington avec une promesse pour une autre partie de fléchettes, mais je sens que c’est peut-être encore trop tôt pour plaisanter sur ses collègues rencontrés dans des circonstances… Compliquées, tendues, pas un si bon souvenir que ça et clairement pas la meilleure première impression que j’aurais voulu donner de ma personne. Je laisse Bart rejoindre la cuisine avant de le rejoindre quelques minutes plus tard, seulement pour trouver une toute autre version de l’individu. Muet, le dos tourné, en colère. La vaisselle cassée pourrait être la raison de ce changement soudain, mais il était déjà comme ça avant et c’est plutôt une conséquence. Je fais de mon mieux pour ne pas m’affoler, pas tout de suite, et ce n’est pas tant la colère qui domine cette fois mais la peur. J’essaie de me mettre à sa hauteur pour lui demander ce qu’il se passe, juste pour mieux me prendre son indifférence en pleine face. Il a son air sérieux lorsqu’il se redresse, j’en fais autant, le sentiment d’appréhension qui s’installe bien tranquillement à l’intérieur. Mon attention reste sur lui, pour comprendre, alors que la sienne semble déjà être à des années-lumières de la discussion.

Pas encore entamée, la discussion.

« Your phone vibrated and turned itself on. I haven’t seen you in here so I thought it was Leo’s. » Je jette un coup d’œil à mon portable sur la table, embarqué et abandonné là après ma première sortie du lit et le petit-déj’ avec Leo. Je fronce les sourcils. « Yeah, and? » Il a vu quelque chose qui ne lui a pas plus, donc, mais dans mon souvenir il n’y a rien de susceptible de lui déplaire là-dedans… « Mila, are you still planning to go back there?! After everything you said? » Fuck, on en est toujours là ? « No? »  C’est une question, oui. Pas celle où je lui demande si je compte partir, après tout. Celle où je lui demande s’il est sérieux, si on refait cette dispute encore et encore ? Je tends une main pour afficher l’écran de veille de mon téléphone, où l’alerte pour les vols de Cracovie est affichée en gros. Je pousse un soupir, c’est donc ça. Interprété de travers, mais ça. Lorsque mon regard se repose sur Bart, c’est pour y voir toute la peine qu’il ressent cette fois. Plus de colère. « Did you lied to me? » Je hoche obstinément la tête. « No. » Cette fois, le ton est clair. Non, je ne lui ai pas menti et non, je ne lui ai pas caché mon départ. « What am I supposed to think? How can I trust you after seeing this? » Le ton accusateur est un peu blessant, surtout ce qu’il implique. Je ne suis pas digne de confiance. J’expire calmement, pour ne pas commencer à partir dans tous les sens. C’est pas le but, pas alors qu’on peut expliquer tout ça calmement.« After seeing what, Bart? » J’attrape mon portable et le déverrouille pour ouvrir l’alerte qu’il a vu, puis je me rapproche de lui pour lui coller ça sous le nez. « I’m looking for flights so Piotr can come visit during one of his breaks. » Parce que c’était ça, mon – son – problème, non ? Le manque du petit frère trop important, qui pourrait me rendre assez folle pour prendre un aller vers Cracovie qui signerait plutôt mon retour. Je pose mon portable sur le plan de travail à côté de lui, relève le visage pour pouvoir le regarder dans les yeux. « I’m not going back. It was never an option, and it still isn’t. » Il faut qu’il comprenne, il faut qu’il l’intègre. J’ai peut-être eu un moment de doute, de tourmente, mais c’est terminé. Je ne compte pas retourner vivre en Pologne, Piotr s’en sort très bien sans moi et la situation avec les parents semble s’être suffisamment calmée pour que je n’y pense plus à chaque instant… I’m here now. « Can you please stop doubting me on this? » J’échappe, hésitant avant d’attraper ses mains dans les miennes. « My life is here now… With you. » Enfin, ça, il faut croire que ça reste sujet de débat.
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≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyMer 8 Avr - 16:40

And I was afraid, but you were glowing like,
A most relieving light.
You were my revealing light.
Mila & Bart

I close my eyes and suddenly we were attached. You stayed with me after the moment passed, I felt you buried deep under my chest, like my lungs when I'm breathing in, and I was not myself when I opened up my eyes again.

Ça recommence. Pour la troisième fois, la discussion revient sur le tapis. Celle que tu pensais avoir abandonné dans le passé après les excuses de Mila, ses aveux, tous ceux qui supposent que votre histoire ne s’arrêtera pas là. Tu ne sais plus quoi faire à part la confronter à tout ça, imposer une discussion et même si tu n’en as pas l’envie, tu te retrouves au pied du mur, ton humeur changeante te trahie à chaque fois. Tu ne veux pas être prisonnier de ce manège infernal qui ne finira jamais de tourner si tu n’es pas capable de lui faire confiance. Tu crois qu’elle te ment, tu penses qu’elle veut rentrer chez elle en Pologne malgré l’amour que vous partagez, tout plaquer, revenir voir son frère, reprendre sa vie là où elle l’a laissée quelques mois plus tôt, oubliant tout ce que vous étiez entrain de construire ensemble, ses nouvelles relations, sa liberté reconquise… Tu flippes, il n’y a pas à dire, c’est presque écrit sur ton front, tu ne veux pas qu’elle s’en aille et ça craint. Ça craint de s’être autant attaché alors qu’avant son arrivée, tu te serais foutu de ta propre gueule à être à ce point dépendant d’une présence. Ce n’est pourtant pas n’importe laquelle. She’s the one and if she leaves, I’ll never find another woman like her again. Alors tu commences à t’expliquer. C’est un peu catastrophique parce qu’elle répond à tes questions avec des monosyllabes, comme si elle ne voyait pas où tu veux en venir, comme si elle n’avait rien à cacher. Alors, tu t’emballes, tu remets en question la confiance que tu lui voues. Tu devrais plutôt t’intéresser à la question en premier : Did you ever trusted her before? Mais non, tu as besoin d’être rassuré, qu’elle trouve les mots pour apaiser tes craintes. Celles qui te font croire que tu vas revivre le même schéma qu’à la fac, celui qui t’a poussé à ne jamais t’attacher, à ne jamais faire confiance, à ne jamais baisser ta garde, à te contenter de vite fait, bien fait et ballec. « After seeing what, Bart? » Tu déglutis en la regardant, puis tu tournes la tête dans la direction opposée, vers la fenêtre. Tu sens tes entrailles se faire ronger par une force inconnue. « I’m looking for flights so Piotr can come visit during one of his breaks. » Tu te pinces les lèvres, évites soigneusement de jeter de l’huile sur le feu en ne lui disant pas que tu ne crois pas cet argument. Donc, que tu ne la crois pas, ce qui ferait immédiatement escalader ce qu’il reste d’une discussion en une autre dispute.  « I’m not going back. It was never an option, and it still isn’t. » Tu soupires bruyamment par la bouche, cette angoisse semble s’estomper un peu, même si tu gardes quelques doutes en réserve. Il suffit qu’il se produise n’importe quoi à Cracovie pour qu’elle décide de sauter dans le premier avion et disparaisse sans se retourner. « Can you please stop doubting me on this? » Tu te retournes pour t’appuyer au plan de travail. Le regard rivé dessus, dos à la Polonaise. Il te faut quelques minutes avant d’acquiescer en hochant la tête. Oui, tu acceptes de ne plus douter. Enfin, intérieurement, tu doutes de tes propres capacités à pouvoir le faire parce qu’un autre sujet te perturbe.

« My life is here now… With you. » Tu ne réagis pas. Ton cœur se brise encore plus lorsqu’elle ose prononcer cette phrase. Celle qu’une personne oserait sortir pour camoufler ses dérapages, son autre vie. Celle qu’elle a continué à vivre lorsque vous vous êtes séparés. Doucement, tu te retournes, la mine un peu défaite. Lire ce message a écrasé un truc en toi, ravivé d’autres sentiments extrêmement déplaisants. « Do you see someone? » Dire cette phrase à haute voix te dégoûte et tu déglutis avec difficulté. « Are you seeing someone else? » Tu précises, tu ne sais pas pourquoi, mettant l’accent sur cette idée qui ne t’aurait jamais traversé l’esprit avant. Are you cheating on me? aurait été une question que tu aurais balancé sur le coup de la colère, mais tu n’as tellement pas la foi de t’énerver, abattu par tout ce que tu viens de découvrir, que tu perds pied, commences à te sentir humilié. Après tout, elle est libre, elle avait le droit de laisser sa vie reprendre son cours en ton absence, celle que tu as toi-même généré en annonçant que votre rupture était issue d’un commun accord, jusqu’à ce qu’elle sache vraiment ce qu’elle veut. Vous en étiez là, désormais. Mila savait ce qu’elle voulait, partir n’était plus une option. Par contre, il y avait peut-être des détails que tu ignorais quant à son envie de rester. Bart, tu deviens de plus en plus parano et intenable quand tu doutes et le pire, c’est qu’aux yeux de la brune, tu n’aurais pas de raison de t’en faire. Si seulement, toi aussi, tu lui avais tout raconté. Tu décides de bouger, d’attraper ta tasse et de calmer ta jalousie, mais ça ne se voit pas. Tu n’oses même pas lui demander qui est Chris Haynes, de peur d’entendre la vérité, qu’elle se lise sur son visage comme ça avait été le cas avec Jill. Ce doute te tiraille tellement que tu ne sais plus où mettre tes mains. L’une tient ta tasse qui n’aura servit à rien puisque tu la reposes pour mettre tes mains dans les poches de ton pantalon de jogging. Lorsque tu reportes ton attention sur Mila, ton expression est figée par la crainte.

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Mila Wiley
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≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyMer 8 Avr - 18:16


don’t you see me, i
i think i’m falling, i’m falling for you
and don’t you need me, i,
i think i’m falling, i’m falling for you
bart

C’est différent de la première, de la dernière fois. La première fois, la déchirure s’est trahie dans les cris et la colère qui nous a gagné tous les deux. Incapables de réfléchir proprement, incapables de se poser pour véritablement discuter, l’envie de blesser autant qu’on était blessé. La dernière était… Un bordel, entre la colère et le manque, capable de ne rien avancer parce que c’était trop tard. Cette fois, c’est différent. Le ton est plus calme, la colère a disparu pour faire place à la peine. Toutes les cartes sont sur la table, ou presque. Si je suis convaincue qu’au moins les miennes le sont, il y a quelque chose dans le comportement de Bart qui me dérange. Je suis peut-être allée trop vite en besogne, j’ai peut-être voulu prendre mes espoirs pour la réalité en pensant qu’on allait vraiment pouvoir reprendre les choses là où on les avait laissées. Bart accuse et j’ai beau avoir des arguments pour lui démontrer le contraire, une nouvelle fois… Quoi que je dise, quoi que je fasse, ce n’est pas suffisant. Je ne suis pas suffisante. La vérité me frappe en plein cœur : il n’est pas capable d’avoir confiance en moi. Il me tourne le dos, et c’est sa manière de me dire que non. Il ne peut pas arrêter de douter de ma capacité de partir sur un coup de tête. Un mois plus tard et le fait que je sois toujours ici ne suffit pas. La tristesse qui prend le pas, cette fois. Je me sens flancher, je sens que ça s’effondre, je sens que je n’ai plus autant de forces que je ne le pensais et que je ne suis pas si forte que ça. Je n’ai pas envie de le perdre une seconde fois.

Je lâche un soupir lorsqu’il acquiesce, finalement. Il lui a fallu beaucoup trop longtemps pour en arriver là. Alors j’essaie de le réveiller, de le rassurer en lui affirmant que ma vie est ici maintenant, avec lui, parce que si j’ai vraiment un choix à faire alors c’est celui que je veux faire, mais ça aussi ça ne touche pas sa cible. Je commence à croire que j’ai peut-être halluciné nos retrouvailles de cette nuit, qu’il s’est juste contenté de me laisser pieuter dans son lit par soucis de ma sécurité, mais que tout ce qu’on a pu se dire et promettre était un mensonge. Il finit par se retourner et je relève la tête, vague d’espoir vite perdue dans l’océan de ses doutes. « Do you see someone? » C’est peut-être encore pire que l’entendre répéter encore et encore que je vais finir par le quitter pour retourner vivre en Pologne. « Bart, come on… » J’implore d’une voix si légère qu’elle ne me ressemble pas. C’est vraiment la fin s’il en arrive ici dans ses réflexions, ça en dit beaucoup trop sur son opinion de moi – reflet de ce que je ne suis pas. « Are you seeing someone else? » Il ne démord pas et je fais de mon mieux pour ne pas lâcher de soupir peiné, mais ça tambourine si fort dans ma poitrine – dans ma tête aussi… Je fais un pas en arrière, apeurée d’être si proche de lui alors que je le dégoûte sans doute un peu. « No… No, I’m not. I can’t, I couldn’t- I don’t… » C’est presque la panique, je ne sais plus comment communiquer avec lui. Il ne me croit pas, de toute façon. Je prends une grande inspiration, fronce légèrement les sourcils pour me concentrer, essayant de capter son regard. Il bouge, il est agité.

À l’intérieur, il y a le vide qui s’ouvre à nouveau.

Je ne sais pas quoi dire pour lui faire comprendre que c'est lui que je veux, point barre, alors qu'il est déjà en train de m'échapper. Already gone. « You’re not that easy to forget. Even if we broke up… I didn’t, I don’t want to forget you. I don’t want to move on, I love you too much for that. » Je m’accroche à un sentiment parce que j’ai rarement eu l’occasion de le ressentir et que c’est rassurant d’être capable de goûter à ça, je m’accroche à des souvenirs de notre relation parce que c’est l’une des meilleures choses qui me soit arrivé ces dernières années. Aller voir ailleurs, chercher à passer à autre chose ne m’a jamais ne serait-ce que traverser l’esprit. L’amour, les relations sentimentales, je ne cours pas après – ou dans le sens opposé. La seule raison pour que ce soit arrivé avec Bart, c’est parce que ça m’est tombée dessus, parce que c’était une évidence, que je ne pouvais pas lutter – et que je ne voulais pas, d’ailleurs. « I don’t want anyone but you, Bart. » La seule chose qui ne devrait jamais être doutée. Et pourtant. Le silence, mes lèvres qui sont ardemment mordues entre mes dents. J'ai peur de rajouter quoi que ce soit et que ce soit mal interprété, que telle parole signe la fin… Comme si elle n'avait pas déjà été signée.« Why does it feel like you’re finding new reasons to break up? » Les larmes qui montent parce que ça aussi, c'est une évidence. « Do you really want this… Do you want us, me, back? » Je n'avais aucune chance, dès le début. Je croise les bras contre ma poitrine pour me rassurer, éviter de me mettre à trembler comme une feuille alors que je suis sur le point de fondre en larmes. Non, il faut au moins que ça se finisse dans la dignité. Foutu ego. Je déglutis avec difficulté, avant de continuer. « I can understand if you don’t. I was the one who showed up unexpected and maybe I shouldn’t have, I’m sorry… Maybe you need more time, or maybe you really don’t need me at all. » C'est de ma faute. Pleinement et entièrement de ma faute et je l'accepte. Je lui ai imposé ma présence, décision poussée par une capacité de jugement diminuée, et tout est allé trop vite sans qu'on ne puisse faire machine arrière… Mais on parle, cette fois. On ne crie pas. Le silence est bien plus pesant qu'on ne pourrait croire. « Just don’t give me any false hope, please. » Que la décision soit prise, une fois pour toute.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

≡ POSTS : 414 we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 68309eef1396d5c6e8245dc6b145f63f
≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyMer 8 Avr - 21:04

And I was afraid, but you were glowing like,
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You were my revealing light.
Mila & Bart

I close my eyes and suddenly we were attached. You stayed with me after the moment passed, I felt you buried deep under my chest, like my lungs when I'm breathing in, and I was not myself when I opened up my eyes again.

Il y a une partie de toi qui regrette que tu en sois venu jusque là. Tu n’aurais pas du t’aventurer aussi loin et tu ne l’aurais pas fait si tu ne craignais pas le pire, si tu n’avais pas aperçu des signaux d’alerte aussi flagrants. Avant, tu les aurais ignoré, mais c’est bien pour cette raison que la réalité t’avait rattrapé à plusieurs reprises. Plutôt que de montrer un désintérêt total, une confiance aveugle qui pourrait passer pour de la négligence, tu constates avec difficulté que tu es devenu jaloux et que cette jalousie te ronge lentement, douloureusement, excessivement. Une véritable torture. « Bart, come on… » Mais tu as besoin d’être fixé, alors tu reformules encore plus maladroitement qu’au départ. La voix de Mila te brise encore plus, preuve que tu dépasses les bornes et qu’elle a l’air d’être encore plus dépossédée que toi face à ce que tu lui reproches. Pourquoi est-ce que tu es devenu comme ça ? Du tout au tout, de je-m’en-foutiste à soupçonneux abusif. Ça ne te ressemble pas de chercher la petite bête à ce point, d’entraîner une personne que tu aimes dans une peine sans fondement réel, de ne pas l’écouter ou de nier des détails sans qu’elle ait le temps de s’expliquer. « No… No, I’m not. I can’t, I couldn’t- I don’t »  Après un moment, tu relèves les yeux vers elle, mais tu ne sais plus trop ou te mettre. Vous ne savez plus où vous mettre. Dans la pièce, la tension est vive, mais elle ne ressemble en rien à celle qui vous a fait sortir de vos gonds le mois dernier. Ressaisis-toi, Wiley. Non seulement tu te brises tout seul, mais en plus tu es entrain d’embarquer Mila avec toi. Elle va partir, encore, et tu n’auras que ta colère pour te consoler. « You’re not that easy to forget. Even if we broke up… I didn’t, I don’t want to forget you. I don’t want to move on, I love you too much for that. » Tu l’observes en te mordant l’intérieur de la lèvre, les sourcils froncés dans l’autre sens, trahison de tes sentiments encore une fois. Un mélange de tristesse et de crainte, un mélange qui sent la catastrophe et tu es à deux doigts d’en déclencher une nouvelle si tu ne te rattrapes pas très vite. Elle fait tout pour témoigner contre tes soupçons, Mila. « I don’t want anyone but you, Bart. » Tu ne parviens pour à détourner ton regard, frôlant l’envie d’attraper ses mains et de la serrer contre toi, de lui dire que tu regrettes et que tu ne voulais pas lui faire de mal en lui révélant tes insécurités aussi violemment qu’une claque en pleine figure. « Why does it feel like you’re finding new reasons to break up? » Tu t’adosses encore au plan de travail en y appuyant aussi tes mains à défaut de te précipiter pour saisir les siennes. Tu baisses les yeux, renifles une fois, passe rapidement le dos de ta main sous ton nez. « I don’t… I just… » Ta voix se brise à son tour, ta gorge est sèche et la brune poursuit « Do you really want this… Do you want us, me, back? » C’est trop dur, tu te redresses, le regard brillant. Tu t’approches doucement, hésitant, pour aller saisir l’une de ses mains du bout des doigts et les croiser avec les siens. Ton autre main se loge dans le creux de son cou et ton pouce caresse délicatement le bas de sa mâchoire. Tu déglutis encore, ta voix vacille. « I’m scared to lose you, again. »

Tu baisses les yeux sur vos mains liées « Just don’t give me any false hope, please. » Tu hoches la tête, promesse imprononcée. « I can’t do that to you. » Tu retrouves son regard en inspirant profondément. « When I looked at your phone I saw something else... » Tu as du mal à aligner les mots qui doivent suivre, craignant qu’il s’agisse de l’explication de trop. « …A text. And I didn’t know what to think about it… I got scared… » Tu soupires, le regard évasif avant de franchement le fixer dans le sien. « It happened once and I decided to ignore the signs but it was...real. » Tu t’humidifies les lèvres, pas super enclin à raconter ton histoire, mais tu n’as pas trop le choix. « She did it more than once. At that time, I didn’t care or I thought I didn’t care. » Tu as l’air de vouloir poursuivre, mais tu prends ton temps pour ne pas faire de faux pas. « I can’t stop being jealous now. » Tu refermes tes paupières ensuite, décroises tes doigts des siens pour glisser tes mains sur ses hanches. Tu te serres contre elle et embrasses son front avant de caler ta tête dans le creux de son cou. Tes lèvres se posent sur sa clavicule. « I’m sorry. I really really love you and I think that I’m becoming a fucking control freak. » Ton souffle chaud sur sa nuque réchauffe sa peau et tu ne peux pas t’empêcher de la resserrer davantage contre toi. « I’m crazy about you. It might go insane… and turn what we have into a toxic relationship. » Tu te décales un peu pour recoller ton front au sien. Devenir invasif, ça a déjà commencé et si tu te laisses aller, tu crains que tu ne pourras pas te retenir d’aller encore plus loin, d’épier le moindre de ses faits et gestes. « I’m being paranoid. It scares me too… I… » Ta voix vacille encore plus. « I want you back. I care so much about you. » Tu te détaches un peu pour la regarder avec tendresse. Un regard que tu ne lui avais probablement jamais montré auparavant. « Can we… try this again ? Step by step, take some time and… » Tu passes ta main plusieurs fois dans ses cheveux le temps de reprendre, tu essayes de comprendre ce que ses yeux te renvoient. « Hey… I’m not breaking up with you. I can’t do that to us again. I just want to stop destroying everything I get my hands on and I can’t imagine doing that to you. It’s not possible. » Ça ne t’enchante pas, ça te pourrit même de l’intérieur rien que d’y penser, et tu sens que tu n’es pas loin de craquer. Tu la serres contre toi encore et alors que tu reposes ton menton sur le dessus de sa tête, ta voix te trahit à nouveau. « Take some time for you, think about your job, your family, new activites. Find a way to bring Piotr here. Focus on yourself and… Meanwhile, I won’t go anywhere. I’ll just try to let you breathe. » Dans ta phrase, deux sanglots s’échappent sans que tu n’essayes de les retenir. Tu n’as pas cette honte. En tout cas, tu te sentirais beaucoup plus honteux si tu te mettais à exercer un pouvoir de manipulation sur Mila, comme tu as commencé à le faire en déclenchant cette nouvelle vague de troubles… Comme la première. « It’s all my fault from the start. I’m sorry. » Tu te pinces ensuite les lèvres avant de clore fermement tes paupières, sentant que tes yeux commencent à s’embuer de larmes.

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≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
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≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyJeu 9 Avr - 1:56


don’t you see me, i
i think i’m falling, i’m falling for you
and don’t you need me, i,
i think i’m falling, i’m falling for you
bart

Ce n’est pas ce que je voulais dire cette nuit lorsque je proposais de trouver les détails plus tard. J’ai l’impression de ne plus pouvoir respirer, ma cage thoracique coincée sous un étau de peur et de chagrin alors que les accusations recommencent. Toujours plus fortes, ce qu’il se cache derrière se révèle au grand jour : Bart n’a pas confiance en moi. Il n’arrive pas à comprendre que je l’aime, et quand j’aime ce n’est pas à moitié. Que nous soyons ensemble ou non, il est la seule personne capable d’occuper mes pensées, faire s’emballer mon rythme cardiaque, me tourmenter l’esprit… Sans penser à l’idée de le trahir ou de lui manquer de respect en allant avec quelqu’un d’autre, il y a tout simplement le fait que je n’ai pas envie de quelqu’un d’autre que lui. Ça devrait être aussi simple que ça. La question n’est pas tellement à savoir si j’ai fauté, mais pourquoi est-ce qu’il cherche tellement à ce que j’ai fauté. Peut-être que j’avais raison, lorsqu’on se disputait. Peut-être qu’il cherche juste de nouvelles excuses pour rompre, coincée avec ma petite personne et un attachement dont il ne voulait pas sur le dos. Le voir baisser les yeux comme s’il allait se mettre à pleurer ne me rassure pas sur mes doutes : j’ai bel et bien perdu la chance d’avoir une relation avec lui il y a des semaines. Pas forcément ce qu’il y a entre nous, mais le reste… « I don’t… I just… » Je sens que je ne vais pas tarder à commencer à pleurer, je fais de mon mieux pour garder la tête haute. It’s fine, it’s okay, on n’a juste besoin de mettre les choses au clair, maybe it wasn’t meant to be, j’ai juste besoin qu’il me dise ce qu’il veut vraiment et je peux respecter ça – mais pas vivre avec de faux espoirs. C’est un peu ce qu’il me donne lorsqu’il se rapproche, lorsqu’il initie le contact comme si je ne souffrais pas déjà à l’idée de perdre ça pour toujours, comme si c’était une évidence que ce n’est pas le cas. Je le laisse faire, incapable de résister, voulant être rassurée tout en voulant épargner mes sentiments. Ma main qui n’est pas liée à la sienne vient se poser sur son poignet, j’échappe un souffle avec difficulté. « I’m scared to lose you, again. » Je secoue la tête, incapable d’y croire. « Then why are you doing this? Why do you keep pushing me away? » ‘Tu ne peux pas être avec moi si ton esprit est déjà en Pologne’, ‘tu vois quelqu’un d’autre quand je ne suis pas là’… Des arguments, il pourra toujours en trouver. Mais s’il ne me laisse pas la chance de les nier… Ça ne marchera pas. C’est presque comme s’il voulait que ça ne marche pas. « I can’t do that to you. » Ma bouche s’étire vers le bas. Lorsque nos regards se croisent, le mien est clair : you’re already doing it.

« When I looked at your phone I saw something else… A text. And I didn’t know what to think about it… I got scared… » Mes sourcils se froncent alors que je cherche à me souvenir de ce qu’il a vu. Vague souvenir d’un message de Chris, à peine lu lorsque j’ai voulu lui montrer les vols de Cracovie. J’ignore s’il a été effrayé par le message en lui-même ou par son expéditeur, mais vu son ton et son air hésitant, je comprends qu’il essaie de s’expliquer. « It happened once and I decided to ignore the signs but it was...real. » Cheating, d’où ses accusations plus tôt… Mon palpitant s’affole alors que je commence à réaliser où il veut en venir. Il ne s’agit pas de moi, cette fois, mais d’une relation précédente. La rage au ventre d’entendre parler de ça, je reste calme et laisse glisser ma main pour aller la poser dans son dos. « She did it more than once. At that time, I didn’t care or I thought I didn’t care. » L’air qui manque à mes poumons. Je comprends. Je comprends ses doutes et ses peurs, mais je ne peux pas m’empêcher de vouloir protester. Je ne suis pas comme ça, il ne peut pas s’attendre à ce que tout se passe de la même manière que sa mauvaise expérience, il ne peut pas me coller son fantôme sur le dos et prétendre que c’est de ma faute. « I can’t stop being jealous now. » Je hoche la tête, lâche un bref soupir. « Fuck that bitch, I’m not her. You’re more than enough. » Énervée qu’une chose pareille lui soit arrivée, mécontente qu’il s’attende à ce que ça lui arrive encore. Bart me lâche pour mieux me tenir, ensuite. Je referme mes bras dans son dos pour le serrer contre moi, le cœur battant encore trop fort, les yeux fermés sous son baiser contre mon front, mes lèvres embrassant son cou en retour. Le tourment intérieur, je suis incapable de savoir s’il est en train d’arranger les choses ou de me dire adieu pour de bon. Impression de prendre feu, rien d’autre que mes larmes pour me protéger. « I’m sorry. I really really love you and I think that I’m becoming a fucking control freak. » I love you but. La première perle qui s’échappe alors que son étreinte se fait un peu plus forte. « I’m crazy about you. It might go insane… and turn what we have into a toxic relationship. » I’m crazy about you but. « Stop that. » Je souffle alors qu’il tire encore et toujours plus sur la corde. Je presse mes mains plus fermement dans son dos, recule légèrement la tête et c’est finalement lui qui vient coller son front contre le mien. Je ferme les yeux, profitant de sa chaleur et de son souffle rassurant contre mon visage. « You need to trust me. » Je chuchote, plus apeurée que je ne voudrais l’être. « You’re making me feel like I can’t be trust. It’s not about jealousy, I just need you to trust me. » Je ne vais nul part, je n’ai besoin que de lui, et peut-être que ça va être tout un bordel pour qu’il apprenne à me faire confiance – mais jusqu’à notre dispute ça marchait bien entre nous et je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas retrouver ça. « I’m being paranoid. It scares me too… I… » Je vais presser délicatement mes lèvres contre l’une de ses joues. Shut up, stop that, trust me.

« I want you back. I care so much about you. » Pourquoi est-ce que je ne suis pas soulagée d’entendre ça ? Le mais impliquée derrière ? La peur que ce ne soit pas réel ? Que ça ne suffise pas, après tout ? Malgré cet air de presque adoration qu’il a lorsqu’il me regarde, je sens que ce n’est pas suffisant. « Can we… try this again ? Step by step, take some time and… » Un violent sanglot m’échappe lorsqu’il dit vouloir prendre du temps, et les larmes qui ne se font plus prier pour s’échapper. Je porte une main devant ma bouche pour éviter de passer d’autres sons embarrassants, mais les larmes coulent sans que je ne puisse rien y faire. La plus grande peur qui rencontre son bourreau. « Hey… I’m not breaking up with you. » Maintenant il tente de me rassurer, mais ça ne fonctionne pas, c’est trop tard… « This is worse. This is so much worse! » Prendre du temps ça veut dire ‘plus tard’, ‘on verra’, ‘tu n’es pas assez bien pour moi maintenant’, ‘peut-être que je vais changer d’avis’… Je suis incapable d’écouter mon côté rationnel qui me souffle que ça peut être une bonne chose, qu’on n’a pas besoin de se précipiter non plus alors que c’est peut-être l’une des raisons qui explique que ça n’a pas fonctionné la première fois. Après ce mois, je ne veux plus vivre loin de lui, je ne veux plus prétendre que je n’en suis pas amoureuse, je n’ai pas envie de retomber dans le malheur de son absence. « I can’t do that to us again. I just want to stop destroying everything I get my hands on and I can’t imagine doing that to you. It’s not possible. » Mais ce n’est pas seulement à propos de moi. Je suis obligée de prendre quelques secondes, le temps de calmer mes émotions et de retrouver un peu de voix, avant de lui répondre. « You won’t destoy me… » D’autres secondes, j’y arrive à peine. « You really don’t realise how much you’ve made my life better? I couldn’t have done half of this shit if you weren’t here to help… If anything, you saved me. » S’il ne peut pas prendre le risque de me détruire, moi je ne veux pas risquer de le perdre. L’argument énoncé dans un ton trop rapide de peur de ne plus avoir l’élan, les larmes s’échappent de plus belle et je me retrouve à sangloter contre Bart.

Ce n’est pas de faux espoirs, qu’il m’a donné, finalement. Mais des questions sans réponses.

L’état n’est pas plus glorieux chez le sauveteur, qui s’entête à se justifier. « Take some time for you, think about your job, your family, new activites. Find a way to bring Piotr here. Focus on yourself and… Meanwhile, I won’t go anywhere. I’ll just try to let you breathe. » Il est décidé. Et s’il est sur le point de pleurer, c’est parce qu’il sait qu’il y a tout de même un peu de définitif dans ce qu’il avance. Je ne trouve pas la force protester, je n’ai pas envie de temps pour moi – on a vu comme ça m’a réussi – et tout le reste je peux le faire à ses côtés. Piotr ne viendra jamais vivre ici et j’apprends à faire la paix avec cette idée… Je ne veux pas qu’il me laisse de côté, sous prétexte que j’en ai besoin. C’est de lui, dont j’ai besoin. Je resserre un peu mon emprise sur lui, me pressant plus contre son torse alors que sa cage thoracique se soulève brusquement, incapable de plus.  « It’s all my fault from the start. I’m sorry. » Je déteste la manière dont il dit ça, celle qui termine la discussion – et le reste. « Shut up. » I’m not letting go without a fight. Je renifle, chassant maladroitement mes larmes avant de me reculer pour le regarder. L’implosion. « I’m begging you, don’t… Don’t make this goodbye again. Don’t make me go, I don’t want that. » Le même schéma qui se répète, encore et encore, alors que ce n’est toujours pas ce que je veux. « This is breaking my heart, I don’t want to lose you. » Je vais enserrer son visage de mes mains, chasser les traces échappées de ses yeux rougis qui me brisent le cœur, me grandissant de quelques centimètres pour me rapprocher le plus possible de lui. « And I am. You’re saying I’m not but I am. » Je suis déjà en train de le perdre – on n’aurait pas cette discussion si ce n’était pas le cas. « I don’t want space from you. I can’t stand being apart, I’m not great at it. » Comme pour le prouver, c’est dans un geste presque malheureux que je cherche à me coller un peu plus à lui. Parce que c’est ce que je suis, désespérée. Il vient de m’arracher le cœur pour mieux le piétiner, déguisant ça sous la volonté de vouloir faire bien les choses sans qu’on se fasse de mal, mais c’est trop tard. On s’est déjà fait du mal lorsqu’on s’est séparé une première fois. Je ne vois pas comment ce scénario est plus doux et moins douloureux. Mon visage est à quelques centimètres à peine du sien, mon nez frôle le sien, les souffles se mélangent – et mon cœur me hurle que c’est déjà trop tard. « You made me dependant of you so fast… And I don’t mind. I don’t fucking care. It’s the first time in my life I actually want someone to make me feel the way that you do. » Je pousse un soupir avant d’aller poser mes lèvres sur les siennes, baiser salé et douceur amer, désespoir de celle qui n’a plus rien à perdre. Je m’accroche, à cet espoir, j’ai envie d’y croire – tout en sachant que c’est déjà foutu. « Fucking ruin me, I don’t care, I love you. » C’est peut-être ça, notre problème, dans le fond, on part déjà vaincus. On oublie que l’amour c’est toujours un pari et on ne veut prendre qu’une moitié de risque.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

≡ POSTS : 414 we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 68309eef1396d5c6e8245dc6b145f63f
≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyJeu 9 Avr - 17:40

And I was afraid, but you were glowing like,
A most relieving light.
You were my revealing light.
Mila & Bart

I close my eyes and suddenly we were attached. You stayed with me after the moment passed, I felt you buried deep under my chest, like my lungs when I'm breathing in, and I was not myself when I opened up my eyes again.

« Then why are you doing this? Why do you keep pushing me away? » Tu te pinces les lèvres. Loin de toi l’idée de la repousser. Si elle le prend comme ça, tu as bien foiré sur toute la ligne et apparemment, tu n’es pas arrivé au bout de tes peines. Nier ne servirait à rien. Si Mila le ressent à ce point, c’est que tu mets du cœur à l’ouvrage. « I’m sorry if… I’m not trying to push you away. I’m trying to make it work. » Tu réfléchis suite à un long soupire, appréciant la chaleur de la Polonaise contre toi, faisant voyager tes doigts sur sa peau en priant de toutes tes forces pour que ce ne soit pas la dernière fois. « We both want something strong and I want to give you everything. Not something which will fall apart in a few months. » Et tu arrives à un constat qui te bousille un peu plus, que tu n’es moralement pas prêt à tenir une relation et à satisfaire Mila entièrement. Faire en sorte qu’elle s’épanouisse à tes côtés plutôt que la frustration la gagne au bout de quelques temps. C’est ce qui risque d’arriver si tu ne lui dis pas immédiatement ce qui te retient de faire avancer les choses. Tu n’as juste pas eu suffisamment d’expérience sérieuse pour parvenir à ce résultat. Tu es prêt à faire des sacrifices temporaires pour murir, réaliser que tu es capable de la rendre heureuse et non pas de lui briser le cœur toutes les fins de mois. Maintenant, tu regrettes de ne pas avoir été sérieux, d’avoir mis la pagaille dans tes anciennes relations sans que tes partenaires n’en aient quelque chose foutre. Ça commençait n’importe comment, ça finissait n’importe comment et dans l’histoire, tout le monde croyait y trouver son compte, mais les marques sont toujours là. Ce qui est clair, c’est que ça n’aurait pas été en compagnie de Jill Evans que tu aurais pu murir. Tu la blâmes encore, mais tu as quand même accepté de la suivre dans cette idée saugrenue qu’est la relation libre mêlée à la jalousie et la rancœur. « Fuck that bitch, I’m not her. You’re more than enough. » Elle t’a bien abîmé. Ça aussi c’est un constat et le pire c’est que tu l’as voulu. Réalisant trop tard que ce n’était pas ce que tu souhaitais, que tu commençais réellement à tomber amoureux d’elle au moment où il ne restait déjà plus grand-chose du peu que vous avez essayé de bâtir. « I’m not enough. What I want to give you is not enough. You deserve better and I know I can achieve it. » Mila se serre davantage contre toi, elle t’ordonne de te taire. L’avoir si près de toi lorsque tu colles ton front au sien fait chaque fois décoller ton rythme cardiaque, tu résistes à l’envie de l’embrasser « You need to trust me. You’re making me feel like I can’t be trust. It’s not about jealousy, I just need you to trust me. » Ses mots te font comprendre que ce n’est pas en elle que tu n’as pas confiance, mais en tes capacités à la garder près de toi sans la faire souffrir. « I have to trust myself first. I constantly doubt of what I’m capable of. I’m always scared of my own reactions. I always do the opposite of what I’m supposed to do in the first place. Like… I can’t control myself and I’m being mean to you. I always push you to the edge. It’s not… It’s not right. » Tu attends un peu avant de poursuivre. Tu te sens à moitié paranoïaque et le comprendre maintenant ne pourra apporter que du bon à l’avenir, en sachant que lorsque l’eau aura coulé sous les ponts, tu comptes bien revenir reconquérir ta Polonaise.

Une seule solution te vient pour l’instant à l’esprit, prendre le temps. Pour elle, pour qu’elle apprenne à écarter son monde du tien et dans un futur proche, à ne pas se cloisonner juste parce que vous passez un temps considérable ensemble. Tandis que de ton côté, tu pourras appréhender l’avenir plus justement afin de ne pas glisser dans une sphère vicieuse qui viserait à ruiner l’amour qu’elle éprouve pour toi. Tu précises que tu ne veux pas rompre, ce n’est clairement pas une conclusion que tu lui proposes, mais un détachement. La réaction de Mila te calcine les entrailles, elle ne retient plus ses larmes, ton cœur bat si vite que tes mains tremblent légèrement. « This is worse. This is so much worse! » Tu renifles une fois et la serres contre toi. « No, it can’t be. It’s not possible. When we broke up, we were avoiding each other. The difference is I’ll still be around, I’ll still call you and see you but when you’re away, I’ll try to work on myself in the meantime. I’ll try to find a way to let you breathe and avoiding  panic attacks when I know that you’re going out with your coworkers or when you’re meeting someone I don’t know. » Ta voix flanche, tu déglutis et renifles encore une fois. « You’ve the right to live your life without telling me everything. » Quand tu ne seras pas en sa présence, tu comptes bien cesser de te poser les pires questions. Celles qui te font douter de toi, de ce que tu lui apportes ou ne lui apportes pas, de craindre qu’elle aille combler le vide ailleurs parce que tu n’es pas assez bien pour elle. « You won’t destoy me… » Tu expires en fermant les yeux, lorsque ton menton repose sur le dessus de sa tête. Tes paupières se referment. « I want to deserve you. » Mila se serre davantage contre toi, l’une de tes mains se faufile sur sa nuque, pendant que l’autre caresse sa hanche. Tu n’as jamais éprouvé autant de difficulté à retenir tes larmes. Les sanglots de la Polonaise te font encore plus perdre pied.  « You really don’t realise how much you’ve made my life better? I couldn’t have done half of this shit if you weren’t here to help… If anything, you saved me. » Tu embrasses délicatement sa tempe avant de te repositionner comme avant, enserrant sa taille avec ton bras pour l’avoir encore plus contre toi. « That’s why I need to be careful, to pay attention, to know how I can give you more than that. I want to be the one you deserve, who will always respect your choices and your decisions. I need to understand how to put things into perspective. How I reacted lately was unforgivable and I don’t want to do that to you again. I’m still hotheaded and it doesn’t help. »

Un nouveau silence s’immisce entre vous et c’est surement celui de trop car ta voix vacille lorsque tu t’approches de la conclusion. Tu lui proposes de prendre du temps pour elle en lui suggérant quelques idées pour occuper le temps qu’elle aurait pu passer à ne rien faire avec toi pendant que tu travailleras sur toi-même tout en essayant de maintenir une distance plus importante qu’à l’accoutumée pour lui apporter le meilleur un peu plus tard. Devenir meilleur. Tu dois la laisser souffler parce que tu crains qu’au fil du temps, si tu ne te reprends pas en main, tu l’étoufferas avec tes réactions fortement discutables.  Elle n’a pas besoin de ça, Mila. Elle n’a pas besoin de remontrances alors que son attitude est parfaite à ton égard. À cette idée, tu réalises que depuis le début, c’est toi qui fous la merde dans votre relation. C’est toi qui invites la toxicité à polluer ce que vous avez. Alors tu t’excuses, encore, admettant que ton comportement est le seul responsable depuis le début. Un sanglot te tiraille la gorge après ta tirade. Deux larmes glissent sur tes joues pendant que tu rouvres les yeux sur le plafond. « I’m begging you, don’t… Don’t make this goodbye again. Don’t make me go, I don’t want that. This is breaking my heart, I don’t want to lose you. » Tu refermes les yeux lorsque Mila dépose ses mains sur ton visage, chasse les larmes qui s’enfuient à tour de rôle et poursuit « And I am. You’re saying I’m not but I am. » Tu saisis ses mains l’une après et l’autre, les enfermes entre les tiennes pour embrasser ses jointures. « I’m not leaving you. I’m not going anywhere. I’m staying but I’ll give you more space for your sake. For ours. You’ll never lose me, you can’t doubt it. » Tu murmures pour que ta voix de déraille pas davantage. « I don’t want space from you. I can’t stand being apart, I’m not great at it. » Tu hoches la tête négativement. Tu es persuadé qu’elle en est capable. Elle a passé l’intégralité de sa vie seule sans s’intéresser plus que ça aux relations sentimentales et même si elle ne t’a pas tout dit, tu sais qu’elle a déjà été dans une situation semblable. Mila, malgré son fort caractère, n’est pas une personne lambda. Elle séduirait n’importe quel homme en quelques phrases, comme ça avait été le cas pour toi. « When I decided to cut all ties with you it was worse. I couldn’t see you, I couldn’t be with you because my ego was poisoning everything. I have to take control of it before making more mistakes. If I don’t give you some space, I’ll break you and this scares me the most. » Tes paupières se referment, son visage est si proche du tien que vos nez se frôlent, vos lèvres s’effleurent. « You made me dependant of you so fast… And I don’t mind. I don’t fucking care. It’s the first time in my life I actually want someone to make me feel the way that you do. » À l’aveugle, ta main rencontre sa joue et chasse à son tour les larmes que tu as toi-même provoqué.  « I know. I know. I feel exactly the same and If we want it to be as powerful in the future, I must deserve you and change my behavior or improve it. I must respect your trust and your wishes. I can’t take everything from you and only thank you with my love. You’re already doing much more and I’m not. » Ses lèvres rencontrent les tiennent, tu prolonges ce moment à plusieurs reprises, brûlant de tout cet amour, de l’adoration que tu lui voues. « Fucking ruin me, I don’t care, I love you. » Tu ouvres doucement les yeux, savourant son souffle sur ta bouche. « If I did, you’ll hate me and we’ll end up completely broken. I love you too much to let that happen by letting myself go and making things worse between us. »

Tes deux mains caressent son visage, glissent sur sa nuque. Tu la contemples un instant et ne peux t’empêcher de te répéter qu’elle est belle. « Mila… » Tu t’humidifies les lèvres en attendant d’avoir toute son attention. « Can you wait here for a minute? I’ve to look for something. » Tu l’embrasses tendrement avant de t’écarter pour retourner au pas de course dans ta chambre. Depuis la cuisine, ça doit s’entendre que tu cherches quelque chose. Tu fouilles dans tes tiroirs, en quête d’un coffret, mais il n’y a rien dans tes meubles. Ton cœur s’emballe, tu ne sais pas ce que tu en as fait. Dernier espoir : ta penderie. Et comme c’est Ginny qui y met plus souvent le nez que toi, elle a probablement dissimulé ta boîte dans un tiroir pour respecter ton secret. Bingo. À l’intérieur, il n’y a pas grand-chose, principalement des objets qui ont une grande valeur à tes yeux ou à ton nom. Tu saisis fermement dans ta main ce que tu cherchais et retournes lentement sur tes pas, dans la cuisine. Tu reprends ta place devant Mila et inspires profondément, l’objet dissimulé dans ton poing. Tu prends délicatement sa main droite dans celle qui est libre. « There are six of these in my family. » Tu attrapes la bague en argent sertie d’une minuscule pierre rouge entre tes doigts pour lentement la glisser à son annulaire. « Each stone’s different. This one is garnet. They were carved by my ancestors in the early 1900’s in Arizona and set in silver rings a few years later. My grand-mother gave it to me when I was a teen. She told me that one day I’ll put it on the most beautiful hand. » Tu souris, ton toi de l’époque croyait que cette bague resterait enfermée dans le coffret éternellement, ayant la certitude qu’aucune main ne pourrait la porter. « I should’ve waited for years to give it to your but I don’t care. I’m already yours. » Tu imagines pouvoir sceller ce que tu ressens pour Mila avec ce geste. Lui faire comprendre avec un symbole fort, une croyance, que tu ne comptes pas la quitter une nouvelle fois, que c’est elle que tu veux et que le temps que tu veux vous accorder n’est qu’une goutte d’eau dans votre avenir. « When you’ll look at it, remember that I’m still around. I’m not leaving you, I’m not saying goodbye, I’m trying to make us strong and unbreakable. » Ta conscience te répète que tu as énormément de choses à apprendre sur vous deux, sur ce que vous ressentez et le sentier sur lequel vous êtes entrain de vous aventurer. « I love you. » Tu rapproche sa main de tes lèvres et embrasses la bague encerclant son annulaire. Tu croises ensuite tes doigts avec les siens et ceux qui ont servi à dissimuler l’objet se glissent sur sa nuque. Tu approches ton visage du sien et effleure doucement ses lèvres avant de les presser contre les tiennes.

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gif (c) GINGER SQUID
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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 Y0ixfR9

≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyVen 10 Avr - 1:53


don’t you see me, i
i think i’m falling, i’m falling for you
and don’t you need me, i,
i think i’m falling, i’m falling for you
bart

Il y a eu tellement de maladresses et de damages de causés que j’ai encore du mal à le croire lorsqu’il dit qu’il ne me repousse pas, qu’il cherche au contraire de faire en sorte que ça marche. It doesn’t feel that way. Pas lorsque son comportement change du tout au tout en cinq minutes, pas lorsqu’il en vient à me demander une nouvelle fois si je ne compte pas partir en Pologne ou faire ma vie avec quelqu’un d’autre. Le doute de m’être emballée trop vite, qui s’inscrit comme une fin déjà écrite dans mon esprit et comme une discussion ouverte dans le sien. Je ne sais pas lequel des deux je déteste le plus. « We both want something strong and I want to give you everything. Not something which will fall apart in a few months. » Je ferme les yeux quelques secondes, laissant les mots s’imprégner à l’intérieur. Cela faisait longtemps, tiens. Bart et ses petites phrases trop grandes de raison. J’ai toujours le cœur qui bat trop fort lorsque je les rouvre, jusqu’à ce qu’il ne m’explique où se trouve vraiment le problème : un côté jaloux excessif résultant d’une relation passée où sa confiance a été trahie à plusieurs reprises. Ça explique tellement de choses que je m’en voudrais presque de ne pas m’en être douté, de ne pas m’être interrogée. Mais je ne suis pas, on n’est pas comme ça, et il est temps qu’il laisse au passé ce qu’il lui appartient. Et ça aussi, ça résonne. Moi, je n’ai besoin de personne d’autre que lui. « I’m not enough. What I want to give you is not enough. You deserve better and I know I can achieve it. » Je fronce les sourcils, hochant la tête négativement à plusieurs reprises. « You’re enough for me. » Quoi qu’il dise, je n’ai pas envie d’y croire. Ses petites peurs, il peut se les garder. Je sais que je ne suis pas tombée amoureuse d’un parfait idiot, d’un control freak ou d’une personne toxique. Je n’ai pas envie que ses craintes se transforment en d’autres raisons pour rompre, maintenant ou plus tard. Je me serre un peu plus contre lui, cherchant les mots pour le rassurer, et me rassurer au passage. Il a besoin d’avoir confiance en moi, je ne compte aller nul part, en nous, on a juste besoin de parler. « I have to trust myself first. I constantly doubt of what I’m capable of. » Et peut-être que je suis trop égoïste et que je n’ai envie de penser qu’à moi, oubliant Bart au passage. Mon estomac se tord et je n’ai rien à redire à ça, pour le coup. Ça me tue, mais je ne peux pas être injuste et lui imposer quoi que ce soit juste parce que j’en ai besoin. J’ai juste peur de perdre trop, de le perdre lui d’un coup, ça me terrifie. J’ai déjà vécu un mois séparée de lui et je ne suis pas prête à réitérer l’expérience. Les larmes s’échappent lorsqu’il me demande si on peut essayer à nouveau – comme si la réponse allait changer maintenant – mais en prenant notre temps. Prendre son temps, ça veut dire beaucoup trop de choses et c’est déjà le début de la fin. « The difference is I’ll still be around, I’ll still call you and see you but when you’re away, I’ll try to work on myself in the meantime. » Il a peur de ce qu’il peut devenir si on se précipite à nouveau dans une relation, j’ai peur de ce qu’on peut devenir si on ne le fait pas. C’est comme si on se retrouvait à nouveau dans un cercle vicieux, le souffle me manque et je me sens flancher.

Pas prête à abandonner, mais pour chaque argument que j’avance il trouve le moyen de contre-argumenter. De raisonner, de voir que c’est pour le mieux et je m’y refuse. Je ne veux pas, ni essayer ni y arriver, ni être patiente et attendre que nous soyons tous les deux à un meilleur endroit – mentalement, physiquement, peu importe – pour voir ce que ça peut donner. Je ne veux pas d’un 30, d’un 50 ou d’un 90 pour cent, je veux un 100 pour cent et tous les risques qui vont avec. Quoi qu’il se croit capable de faire, je sais que ce n’est pas le cas. Il ne peut pas me détruire, pas quand il est l’une des personnes les plus importantes dans mon bonheur aujourd’hui. « I want to deserve you. » Mes sourcils se haussent lentement sans qu’il ne puisse le voir, je ferme les yeux pour mieux échapper d’autres larmes. Ça me révolte qu’il pense ne pas l’être, ou qu’il me pense bien plus lisse que je ne le suis. Mais je n’ai pas la force de protester, de rajouter quoi que ce soit. Lui, si. Peut-être qu’il cherche à m’achever, j’en sais rien, mais ça fonctionne bien et je rends les armes. Il veut faire attention à me donner plus, comme si la liberté d’apprécier ma nouvelle vie sans être enfermée dans la culpabilité d’avoir abandonné l’ancienne n’était pas suffisante. Avant qu’on n’arrive à notre dispute, basée sur des doutes, tout allait bien. Et je sais que c’est ce qu’il implique, qu’il ne veut pas revenir là… Mais je n’aime pas ça. « Stop arguing, I hate this. » Je n’ai pas envie qu’il ait raison, pas cette fois. Pas plus apaisée qu’au début de la discussion, la crainte d’être mise de côté une nouvelle fois. Pas lorsqu’il est déjà en train de me faire la liste de choses à faire en son absence. Alors c’est ça ? On se fait tous les deux une check-list et on se retrouve dès qu’on a tout coché ? This is bullshit.

Le vase déborde lorsqu’il s’excuse de ce qu’il s’est passé, que ses paupières sont parsemées d’humidité. Si ce ne sont pas des adieux, pourquoi est-ce qu’on est en train de se pleurer dessus ? Alors j’en viens à le supplier, qu’on ne se quitte pas une nouvelle fois – d’une manière plus douce et raisonnée mais avec un même résultat – et que je ne le perdre pas encore – d’une autre manière, cette fois, quoi qu’il en dise. L’envie de retirer mes mains des siennes lorsqu’il les attrape pour les embrasser. Bart, I’m serious, I’m not letting you do this. « I’m not leaving you. I’m not going anywhere. I’m staying but I’ll give you more space for your sake. For ours. You’ll never lose me, you can’t doubt it. » Les sourcils se froncent, trahissant ma détresse, je hoche la tête. Oui mais non. Oui mais j’en veux pas, de son espace. Oui mais permets-moi d’en douter quand même un peu. Non, il hoche la tête à son tour. C’est à savoir lequel de nous deux sera le plus têtu : il gagne haut la main. Je n’ai pas envie de me réjouir de ce qu’il propose – impose – et même si c’est mieux que de ne plus le voir du tout… C’est toujours pas suffisant. La dépendance, elle s’est vite développée et je n’ai pas envie d’y renoncer. Je me contente très bien à l’idée que Bart soit au centre de mon monde, parce que je suis amoureuse et que j’ai envie de vivre ça… Aussi peut-être parce que je n’ai jamais appris à avoir personne d’autre à m’occuper que moi, et que je n’ai pas envie d’apprendre. Ça me frappe, finalement. Qu’il ait raison, ça me brûle, ça me tue à petit feu, je n’ai pas envie de lui donner raison là-dessus. On a besoin de ce temps, pour apprendre à se construire soi avant de construire nous. Je le déteste d’avoir juste, comme d'habitude. « I know. I know. I feel exactly the same and if we want it to be as powerful in the future, I must deserve you and change my behavior or improve it. I must respect your trust and your wishes. I can’t take everything from you and only thank you with my love. You’re already doing much more and I’m not. » J’échappe un soupir, appréciant à peine de l’avoir si proche de moi alors qu’il mériterait l’un de mes regards mécontents. « Stop idealizing me, I’m not… I’m not doing shit. » Je ne sais pas ce qu’il arrive à voir en moi, mais je suis certaine qu’il m’accorde bien plus de crédit que je ne le mérite réellement. Maybe I’m not worth it, pas quand j’ai envie de me laisser prendre dans ses – mes – instincts destructeurs, parce que réparer les choses c’est ce que j’ai connu toute ma vie et qui est-ce que je peux être s’il n’y a plus rien à réparer ? Je ne sais même pas si je suis capable d’être normale, ignorant tout de cette normalité que j’ai toujours rêvé et que je touche juste maintenant – après avoir tout envoyé en l’air. Au fond, je m’en fiche pas mal s’il me brise ou me détruit, aveuglée par l’affection que je lui porte et cette peur que tout ça s’envole aussi. Mes lèvres viennent chercher les siennes sans délicatesse, je suis fatiguée de parler, j’ai déjà perdu cette discussion de toute façon. « If I did, you’ll hate me and we’ll end up completely broken. I love you too much to let that happen by letting myself go and making things worse between us. » Je ferme les yeux, laisse mes lèvres frôler les siennes, hésitant à argumenter une nouvelle fois. « I can’t hate you. » Mes oreilles commencent à bourdonner, je renifle discrètement et frotte doucement mon front contre le sien. « I still don’t like this. You’d better not fuck this up… Well, I won’t let you anyway. » L’acceptation, sans cœur, parce que je suis épuisée.

C’est toujours plein de tourments et de doutes, à l’intérieur, mais le vide ne s’est pas rouvert et la vague est plutôt calme. Il y a tellement d’autres questions, à poser, mais je sens que j’en suis incapable alors je me tais. Profite plutôt de la chaleur des paumes de Bart. Comme d’habitude, le sauveteur est un point de repère. « Mila… » Je rouvre les yeux pour planter mon regard dans le sien, sourcils légèrement froncés, menton relevé l’air de lui demander ce qu’il se passe. « Can you wait here for a minute? I’ve to look for something. » J’acquiesce simplement, ne lui demandant pas de quoi il s’agit étant donné que j’imagine qu’il compte me le révéler dans quelques minutes. Ma main caresse doucement sa joue lorsque ses lèvres embrassent délicatement les miennes. Je ne peux nier que la peur et le stress quittent doucement mon corps, tout de même. Je profite de son absence pour essayer de me refaire une beauté, si j’y crois, au moins chasser toute la détresse de mon visage en me mouchant et buvant un peu d’eau. Il met quelques minutes avant de revenir, Bart, et j’ai les sourcils légèrement froncés en l’entendant s’agiter dans sa chambre. « What’s up? » Je demande, intriguée et avec un mince sourire, lorsqu’il se plante devant moi. Il attrape ma main droite et la réponse est vite découverte. « There are six of these in my family. » Mes sourcils grimpent haut sur mon front sous la surprise, mon rythme cardiaque monte également en flèche et j’oublie peut-être comment respirer. Mon regard suit la bague glissée sur mon doigt avant de revenir sur le visage du sauveteur. « Bart. » Qu’est-ce que tu fais ?! La panique, à l’intérieur. Do not fuck with me, I was raised catholic, we do not shit around with those things. Il commence à m’expliquer que les bagues sont dans sa famille depuis des générations et réalisées par ses ancêtres. Ma poitrine devient douloureuse, entre mon cœur et mes poumons qui ont décidé de lâcher l’affaire… « My grand-mother gave it to me when I was a teen. She told me that one day I’ll put it on the most beautiful hand. » Son sourire satisfait me fait chavirer, un peu. Je n’ai pas l’impression qu’il va me demander en mariage, la bague est déjà autour de mon doigt sans poser de question, mais ce n’est pas mieux. C’est tout un symbolisme et une confiance presque absolue qu’il me donne, d’un coup. « Bart, it’s too important, you can’t… » Et c’est peut-être ce que je demandais, mais ça fait beaucoup. Trop. « I should’ve waited for years to give it to you but I don’t care. I’m already yours. » Je suis à peine remise d’une première crise de larmes que j’ai de nouveau les yeux embués, pour une raison tout à fait différente. Mes lèvres finissent par s’étirer en un sourire, un rire tout aussi nerveux qu’heureux m’échappe même. Je n’ai rien à redire à ça. Ah, si. « You’re fucking crazy. » Soupiré dans un ton d’adoration profonde, alors que mon bras vient se poser sur son épaule et que mes doigts glissent contre sa nuque. Il est fou, c’est officiel. « When you’ll look at it, remember that I’m still around. I’m not leaving you, I’m not saying goodbye, I’m trying to make us strong and unbreakable. » J’acquiesce tout en déglutissant avec difficulté. Je prends une grande inspiration, cherchant quoi dire. « I… » Du tout au tout. « It’s… It means a lot, I’m… I don’t even know what to say. Thank you. » On ne m’a pas préparé à ça, et je n’aurais clairement pas imaginé la fin de notre discussion ainsi… Je ne sais à peine quoi en penser, en plus de savoir quoi en dire. Alors comme cette nuit, comme souvent avec Bart, je laisse la place au cœur de décider. C’est toi l’chef, profite. « I love you. » Le rire plus heureux, cette fois, les paupières qui battent à plusieurs reprises pour en chasser les larmes alors qu’il embrasse doucement son héritage. « I love you. » Je répète avec délicatesse. C’est que ça fait du bien, quand même, de prononcer ces trois petits mots. Ses lèvres retrouvent les miennes et je me laisser aller contre sa chaleur, extirpant rapidement ma main nouvellement décorée pour pouvoir mieux le serrer contre moi. Les sensations à l’intérieur sont tout aussi exquises qu’inédites. Jamais ressenties avec autant d’ampleur auparavant – c’est suffisant pour que mon palpitant s’agite. « You’re all I want. » Him and no one else. Je souffle contre ses lèvres, pour mieux les embrasser ensuite. Le calme qui laisse place à la tendresse, mes mains se font douceur dans ses cheveux – et peut-être qu’il faudra que je lui touche un mot à ce sujet, mais ça ne me déplaît pas autant que ça. Ce sont d’autres sensations qui finissent par se réveiller dans mon corps, alors que les baisers deviennent de plus en plus appuyés et que je me colle contre lui sans même pouvoir m’en empêcher. Un instant de raison me fait me reculer, assez seulement pour reprendre mon souffle et le regarder avec un sourire. « Food first, bedroom second. Your ability to go to work today is still yet to determine. » Peu importe, qu’on prenne notre temps, très bien. Dans l’immédiat, je ne compte pas et je suis bien incapable de le lâcher.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

≡ POSTS : 414 we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 68309eef1396d5c6e8245dc6b145f63f
≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyVen 10 Avr - 17:27

And I was afraid, but you were glowing like,
A most relieving light.
You were my revealing light.
Mila & Bart

I close my eyes and suddenly we were attached. You stayed with me after the moment passed, I felt you buried deep under my chest, like my lungs when I'm breathing in, and I was not myself when I opened up my eyes again.

C’est compliqué de convaincre Mila. Il lui faut des preuves tangibles pour être rassurée. Elle refuse d’entendre raison, aveuglée par ses sentiments, persuadée que tu n’as pas besoin de te remettre en question, qu’elle t’aime pour ce que tu es et qu’elle ne veut pas une version améliorée de Black Bart. Dans d’autres circonstances, tu aurais probablement baissé les bras, tu te serais laissé aller. Go with the flow, they said. Mais aujourd’hui, tu as la certitude que c’est une mauvaise idée, qu’il y a des choses à revoir pour que vous puissiez avancer sereinement. Elle est terminée l’époque où tu te serais dit fuck it, we’re good anyway sans te soucier du futur. It matters now. Tu veux prendre soin d’elle, tu veux faire plus qu’un bout de chemin avec elle. Ta relation avec Mila est issue d’un coup de foudre que tu ne veux pas voir s’estomper. Tu es devenu accro aux papillons, cette sensation qui te possède dès qu’elle apparaît dans ton champ de vision, ou lorsque tu sais que tu vas la voir. Mettre une distance volontaire entre vous sera probablement très difficile, mais tu préfères que ça vous serve maintenant pour que le futur soit presque parfait, plutôt que de vous précipiter et de vous abandonner constamment sur le coup de la colère plusieurs fois dans l’année. Un mal pour un bien. Mila s’imagine déjà que tu veux rompre, son chagrin provoque le tien et pendant une seconde, elle a faillit te persuader que c’était ce schéma que tu voulais recommencer. Tu mentirais si tu disais que ça ne t’avait pas effleuré l’esprit. Si à l’origine, tu ne souhaitais pas lui redonner sa liberté pour ne plus avoir à revivre pareille douleur. Sa réaction te glace tellement le sang, elle est tellement révélatrice de ce qu’une telle décision impliquerait que tes cellules grises parviennent à relativiser, à atténuer la suggestion. À quoi ça vous servirait de vous quitter encore, à part raviver une douleur qui vous fera forcément vous remettre ensemble, sans qu’aucune amélioration ne voie le jour ? Sans qu’aucun de vous deux ne murisse ? Le schéma se répèterait encore et encore et encore jusqu’à ce qu’une certaine stabilité s’installe, parce que vous aurez pris l’habitude de vous faire du mal, jusqu’à ce que l’un de vous dérape et ne détruise tout. Elle est là la toxicité dont tu parles. Le ras le bol. Certains pensent que se jeter à corps perdu fait partie du jeu et qu’il a son lot de conséquences, mais tu as suffisamment expérimenté cet aspect là pour comprendre qu’il n’a jamais fonctionné avec toi et qu’il faut prendre le problème dans l’autre sens désormais.

Elle ne veut pas, Mila. Elle ne veut pas garder ses distances, avoir du temps pour elle. Elle ne veut pas respirer. Tu ne veux pas non plus, mais tu ne vois pas d’autre solution. Toute l’attention, la douceur et l’estime que tu lui portes sont déjà très solides et sincères, mais ce n’est pas assez. Tu veux que le changement vienne de toi, que ton toi profond se métamorphose en quelque chose de plus fort, de plus respectueux. Tu veux pouvoir lui présenter la presque perfection. Celui qui ne se fera plus un sang d’encre lorsque la Polonaise oubliera son téléphone chez elle en partant retrouver ses collègues, celui qui ne s’imaginera plus les pires scénarios lorsqu’elle te dira avec toute la sincérité du monde qu’elle part boire un verre avec un ou une ami.e. Tu veux enfermer ta jalousie dans un placard pour votre bien à tous les deux. S’il y a bien une personne qui merdé jusque-là, c’est toi, Bart Wiley et tu assumes sans assumer. Rongé par la honte d’avoir fait souffrir la brune dont tu es tombé fou amoureux. Ça, tu l’acceptes désormais. Tu t’étranglais encore avec ta propre salive lorsque Leo disait que tu allais sombrer. Il a bien vu que tu n’étais pas indifférent à la minute même où ton regard s’est posé sur Mila Kowalski. Tu n’y croyais pas, tu pensais que c’était encore un caprice engendré par tes hormones, mais elle t’a séduit et tu t’es laissé aller. Vos similarités, votre train de vie, tout s’est entremêlé si vite que tu n’as pas été capable de faire taire cette petite voix malicieuse te sifflant constamment she’s the one. Il faut pourtant se forcer. I hate this too but I care so much. I want you so bad. I can’t screw it up again. I can’t lose you. There’s no one like you in the whole universe. Tu as tant de choses à apprendre encore en étant avec elle, mais ces choses sont indépendantes de votre relation, il n’y a que toi qui puisse les mettre à jour. Tu as la sensation qu’elle met tout son cœur à construire un nous pendant que tu n’es pas foutu d’y mettre la moitié. « Stop idealizing me, I’m not… I’m not doing shit. » Tu souffles un rire entre deux reniflements, tente de pouvoir la regarder en relevant son menton. « Yes, you’re. You’re used to take care of your closed ones before yourself. It’s something I don’t know shit about yet. Compassion and the ability to listen effectively. I try to but I’m still selfish. »

Elle ne peut pas te haïr. Un timide rictus nait au creux de tes lèvres, amplifié par un regard attendri. Tu caresses ses cheveux, en t’imaginant qu’elle finira bien par te détester de toutes les fibres de son corps si tu oses poursuivre sur ta lancée, si tu ne changes rien à ton attitude, si tu ne la respecte pas comme elle devrait l’être. « I still don’t like this. You’d better not fuck this up… Well, I won’t let you anyway. » Mila renonce. Elle baisse sa garde face à tes arguments. Tu ne peux retenir un profond soupire, légèrement tremblant parce que tu doutes encore de toi, parce que l’avenir repose sur tes épaules. Après cette discussion, tu dois assumer tout ce que tu as avoué. « I won’t, I promise. We can do this and everything is gonna be much more intense in the future. » Une promesse, tu lui en as déjà fait par le passé et tu as réussi à la tenir. Celle-ci demeure néanmoins beaucoup plus importante que l’autre, celle où tu jurais que tu parviendrais à canaliser ta colère en cessant de serrer les poings à la moindre contrariété. Tu veux sceller ta promesse, ton souhait de t’améliorer pour que vous deveniez invincibles face aux tourments qu’une relation peut parfois subir. Alors, tu attires son attention et la prévient que tu pars chercher quelque chose. La bague sertie d’une petite pierre précieuse. Aram a déjà passé la sienne au doigt d’Aoife il y a quelques années et ce sont les partenaires de Nola et Hana qui hériteront des leurs. Tu avais planqué celle que ta grand-mère t’a donné en étant persuadé que tu ne trouverais jamais de doigt auquel tu pourrais la glisser, mais même si tu bafoues complètement les règles, tu décides aujourd’hui de donner un coup de pied dedans pour la meilleure raison qui soit et ce choix fait qu’une partie de toi ne changera jamais. Fuck rules and traditions. « Bart. » Tu relèves rapidement les yeux vers la brune en glissant lentement la bague à son annulaire. La Polonaise tombe tellement des nues qu’un sourire satisfait se dessine. Tu lui expliques l’histoire de l’objet qui orne son annulaire, un passé puissant, le souvenir de celles qui l’ont portée avant Mila, la preuve palpable dont elle avait besoin pour que ta promesse tienne debout. « Bart, it’s too important, you can’t… » C’est tôt. Quatre mois de couple à peu près, seulement deux officiels, et la voilà déjà rattachée à la famille Wiley, ses origines sud-américaines et tribales. Tu aurais du attendre, probablement cinq ou dix ans pour la lui donner, avec ou sans officialisation devant ses parents, mais tu t’en branles. Cette bague lui revient, elle sera toujours celle qui doit en bénéficier et peu importe le temps que ça aurait du mettre, que ce soit maintenant ou dans dix ans, tes sentiments pour elle demeureront inchangés. Parce qu’il n’y a qu’une seule personne qui ait pu changer ton point de vue, qui ait pu te faire avouer que tu peux être amoureux et c’est Kamila Kowalski.

De nouvelles larmes apparaissent, issues d’un sentiment complètement différent. La renaissance d’un espoir difficile. « You’re fucking crazy. » Tu souffles un autre rire. « Yeah… That won’t change but there’s one thing I’m absolutely sure about and you’re wearing its meaning. » I love you. Tu veux que lorsque le doute survient dans ses pensées, qu’à tout moment elle puisse regarder cette bague à son annulaire et se rappeler ce que tu viens de lui dire. Tu fermes doucement tes paupières, savourant ses caresses sur ta nuque. Tu les rouvres lorsqu’elle te répond « It’s… It means a lot, I’m… I don’t even know what to say. Thank you. » Tu effleures ses lèvres avec les tiennes et murmures « You don’t have to say anything. I just want you to remember everything I said. I’ll never, never take it back. » Tu lui répètes que tu l’aimes alors que la demoiselle semble encore toute chamboulée. C’était ce que tu voulais, tu avais besoin de sortir de ce cercle infernal et de lui faire comprendre de manière impulsive que tu es très sérieux et que tu veux faire les choses bien avec elle. Elle rit, ses larmes perlent sur ses joues et tu les empêches de terminer leur course après avoir embrassé le sceau de votre relation. Lorsque vos mains se séparent, la tienne gagne sa hanche pendant que la sienne rejoint l’autre pour qu’elle puisse mieux se laisser aller contre toi. Tu la resserres contre ton torse. Tu as presque l’impression de sentir son cœur battre contre le tien pendant que vos lèvres échangent un autre baiser. « You’re all I want. » Tu expires, ton souffle se mêle au sien, tu repars à l’assaut de ses lèvres en glissant tes mains dans son dos pour la retenir lorsque tu la pousses légèrement en arrière. « Since you entered this living room for the very first time, I’m yours. » Et votre élan s’embarque sur une nouvelle de sensations, celle qui vous a encore plus rapprochés la première fois que tu as mis les pieds dans sa chambre. Corps et âme, l’un ne va pas sans l’autre, surtout après un tel échange. « Food first, bedroom second. Your ability to go to work today is still yet to determine. » Un rire discret t’échappe. « Slight change of plans. Bedroom first, then food and I’ll think about work later. » Tu glisses encore tes mains pour la soulever et pour que ses jambes viennent naturellement se cramponner autour de tes hanches. Tu pourrais changer de pièce les yeux fermés, alors tu la portes jusqu’à ton lit où tu finis par l’y déposer. Mila se laisse allonger à mesure que tu l’embrasses pour mieux venir te positionner au-dessus d’elle.

code (c) DΛNDELION ;
gif (c) GINGER SQUID
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Mila Wiley

Mila Wiley
[reboot]

≡ POSTS : 503 we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 Mila10
≡ ÂGE : 25 ans, ça passe bien trop vite, bientôt 26. (20/11/1994)
≡ SURNOM : Mila c'en est déjà un, adieu pompeux Kamila, et c'est comme ça qu'elle se présente. Il n'y a plus que son frère qui l'appelle encore Kami, aujourd'hui. Kowalski, son nom de jeune fille, risque d'en devenir un puisqu'elle a décidé de voler le nom de Bart en l'épousant.
≡ OCCUPATION : Pompier, elle est rattachée à la Station 11 de Mission District.
≡ STATUT CIVIL : Elle aurait ri, il y a quelques mois, si on lui disait qu'elle allait terminer l'année mariée mais... C'est le cas. Follement amoureuse de Bart Wiley c'est après une presque mort pas si épique qu'elle a signé un double m, ‘marry me’, puis c'est sans rien dire à personne et avec leurs meilleurs potes qu'ils ont signé le deal et qu'elle peut désormais porter le nom de Wiley.
≡ ATTIRANCE : Des yeux ambres, les petites rides qui vont avec, l’octave qui affole le palpitant et l’humour de merde pour couronner le tout. Elle est un poil trop amoureuse pour être attirée par quelqu’un d’autre que Bart Wiley.
≡ LOGEMENT : Castro District, avec la famille Jaroszewicz au complet.
≡ RPS : Say I do (Bart #14 // août)

we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 Y0ixfR9

≡ AVATAR : Willa Holland
≡ CRÉDITS : ginger squid (ava)
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Ana & Leo
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyDim 12 Avr - 1:25


don’t you see me, i
i think i’m falling, i’m falling for you
and don’t you need me, i,
i think i’m falling, i’m falling for you
bart

Je n’aime pas ça, je n’ai pas envie de me consoler qu’on ne rompt pas vraiment cette fois, je n’ai pas envie d’entendre raison et d’admettre que ce n’est peut-être pas une si mauvaise chose, de reprendre les choses tout doucement et avec plus de relativité. C’est l’assemblage ensemble mais éloignés qui me déplaît fortement. Pâle réplique du mois dernier, où nous n’étions pas ensemble – quoi que, au fond, peut-être que si – mais éloignés. Je n’ai pas envie de cacher mes sentiments, je n’ai pas envie de cacher mon attachement à Bart. C’est bien l’une des premières fois où j’ai envie de vivre ce genre de choses, les sentiments et la relation de couple et tout le bordel qui va avec, de A à Z et de prendre les problèmes sur le tas. Trop effrayée de perdre ce qu’on a, incapable de voir qu’il veut faire ça pour véritablement construire un futur durable pour nous deux. La voix fourbe, au fond, qui a peut-être intégré que je ne retournerais jamais vivre en Pologne certes, mais que mon visa aux USA n’a été signé que pour trois ans. Et ça tombe bien, l’amour dure trois ans paraît-il. Je commence donc à rendre les armes, de toute façon il n’y a pas vraiment moyen de discuter avec le sauveteur quand il est sûr d’avoir raison et que sa décision est prise. J’y perds moins que la première fois. Ça me déplaît fortement, qu’il répète qu’il a besoin de changer, pour moi, pour lui, comme s’il n’était déjà pas l’une des personnes les plus solides et matures que j’ai pu rencontrer, pas lorsqu’il se compare à une idée de ma personne sans doute un peu faussée par ses sentiments. C’est réciproque. « Yes, you’re. You’re used to take care of your closed ones before yourself. It’s something I don’t know shit about yet. Compassion and the ability to listen effectively. I try to but I’m still selfish. » J’échappe un mince soupir avant de hocher la tête. « Yeah but that may be one of my biggest flaw… I don’t know how to take care of myself. » Peut-être que l’équilibre parfait était là, entre une Mila trop selfless et un Bart trop selfish. Peut-être que le travail peut être des deux côtés, finalement. He’s right and I fucking hate it. Acceptation formulée avec une dernière menace, hors de question qu’on se loupe cette fois-ci donc il a intérêt d’avoir raison. « I won’t, I promise. We can do this and everything is gonna be much more intense in the future. » Je penche légèrement la tête de côté, l’air de dire ‘well pal buddy my good dude: things are already pretty intense, do not fuck me up’, esquisse plutôt un petit sourire que cette soudaine transformation en Leo King. « I trust you. » I’m scared as shit but I do trust him.

Le sauveteur m’abandonne ensuite quelques minutes pour aller fouiller dans sa chambre, j’en profite pour calmer mes émotions et réparer les dégâts de cette discussion avant qu’il ne revienne. Il ne tient pas longtemps le suspens, avant de me glisser la bague au doigt, littéralement. Mon rythme cardiaque repart et j’oublie comment respirer, son air satisfait et presque amusé ne m’aident pas du tout. ‘In the future’ voulait donc dire ‘maintenant tout de suite’, pour rendre les choses beaucoup plus intenses. Je doute qu’il se rende vraiment compte ce qu’il est en train de faire, non il n’y a pas de genou à terre mais d’une certaine manière c’est encore plus important, et proteste peut-être un peu mollement de ce qu’il veut m’offrir en même temps que cette bague. Le je-m’en-foutisme qui lui sert bien, alors qu’il est convaincu de son geste et que je suis submergée par les émotions. C’est sans doute la chose la plus intentionnée qu’on n’ait jamais fait à mon intention, mais il n’en reste pas moins que c’est officiel : Bart Wiley est fou. « Yeah… That won’t change but there’s one thing I’m absolutely sure about and you’re wearing its meaning. » Et mien. En plus de m’assurer qu’il ne changera pas d’avis et qu’on ne se quittera pas aussi facilement, cette fois, c’est aussi et surtout la preuve de son amour. Si fort que ça me fait chavirer, que les larmes reviennent et que je ne sais pas quoi dire. La peur de ne rien avoir d'aussi important à lui offrir en retour. « You don’t have to say anything. I just want you to remember everything I said. I’ll never, never take it back. » Et c’est beaucoup de pression, ça, tout de même. Cette promesse masquée du toujours, celle en laquelle je n’ai jamais vraiment cru. Toujours trop raisonnée, toujours trop consciente que tout arrive à une fin, que le bonheur n’existe que parce qu’il peut s’achever en des maux plus tard… La raison qui s’efface parce que j’ai envie d’y croire, cette fois, d’accueillir cette pression comme un cadeau plutôt qu’un nouveau défi.

Nos lèvres se retrouvent pour mieux sceller cette nouvelle promesse, celle marquée d’un symbole si fort qu’il masquerait presque tout le reste. Les trois mots qui sont prononcés et flottent dans l’air comme seul ordre du jour, on verra les détails plus tard encore une fois. Mon corps quémande presque sans aucune subtilité le sien et réagit beaucoup trop facilement à son étreinte dont j’ai été privée durant de longues semaines. L’affirmation qu’il est le seul que je veux, appuyée de caresses et baisers pour qu’il le comprenne. Je n’ai besoin que de lui. « Since you entered this living room for the very first time, I’m yours. » J’échappe un soupir amusé à l’image, au souvenir, pensant à cette pauvre étrangère fraîchement débarquée, toujours fragile de ce qu’il venait de lui arriver et surtout complètement décalquée à cause du décalage horaire. J’ai fait mieux, niveau capacité de séduction, quand même. « Day one. » Oui, ses mots m’ont marqué – m’ont rendu furieuse et m’ont rendu folle d’amour aussi. Mon sourire est vite mangé par un autre baiser, je sens mon corps se réveiller doucement alors que Bart commence à être plus fougueux et j’essaie de raisonner en voyant où ça va nous mener. La logique demande une petite pause, la Mila a pas mal souffert et aimerait manger et donner des forces à son pauvre corps qui vient tout de même de subir une superbe cuite, une gueule de bois, des émotions qui partent dans tous les sens… C’est sans compter sur Bart la menace, évidemment. « Slight change of plans. Bedroom first, then food and I’ll think about work later. » Je ne peux empêcher de lâcher un rire, et un très élégant « Fuck. » – oui, c’est bien parti pour. Mes jambes viennent encercler sa taille lorsqu’il me soulève, mes bras se referment autour de ses épaules et je pousse déjà un soupir. « I’m going to die. » Plainte à peine fondée alors que mes lèvres embrassent son cou pendant qu’il nous ramène dans sa chambre. Le matelas dans mon dos a surtout le don de me rappeler mes courbatures – et ma fugace blessure de cette nuit. Je profite tout de même de la familiarité du corps du sauveteur au-dessus du mien et de ses baisers, avant d’échapper à ses lèvres quelques secondes pour poser ma tête sur son oreiller. L’une de mes mains glisse à l’aveugle sous son tee-shirt pour y frôler les muscles tendus, un sourire appréciateur commence déjà à se dessiner sur mes lèvres et je regrette presque la suite. « Bart. » Le ton est sérieux, soleil se plisse alors que j’attends un court instant avant de continuer. « If you laugh at me sex is off the table, but… » La baladeuse va fourbement attraper le cordon de son pantalon de jogging pour en défaire le nœud, tandis que mon autre main vient se poser près de son menton – prête à censurer une quelconque moquerie. « I fell down the stairs last night. » J’ai quand même un sourire sur les lèvres quand je l’informe de mes mésaventures – c’est complètement con. Il manque un détail, cependant. « And my butt hurts a bit. » L’intonation toujours sérieuse, l’air de défi pour voir sa réaction – comme si j’étais vraiment capable de porter cette menace à exécution.
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Bart Wiley

Bart Wiley
shut up and dive

≡ POSTS : 414 we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 68309eef1396d5c6e8245dc6b145f63f
≡ ÂGE : 26 ans. Ça va, t'as réussi à t'en remettre. Par contre, 'vaut mieux pas te dire que t'es plus proche de la trentaine que de la vingtaine, ça va pas te plaire.
≡ SURNOM : Bart, c'est déjà pas mal. Mew-mew est à proscrire.
≡ OCCUPATION : Biologiste spécialiste des espaces marines, actuellement plongeur-sauveteur en mer. Très prochainement garde-côte spécialiste plongeur.
≡ STATUT CIVIL : Ça commence par un coup de poing manqué le long de la plage et ça fait sa demande en mariage à l'hopital six mois plus tard. C'est ça de se fiancer avec Mila Kowalski (06/2020) et c'est encore autre chose que de l'appeler Mila Wiley. Mariés depuis août 2020.
≡ ATTIRANCE : Autrefois, ça dépendait de la weed et des vapeurs d'alcool. Aujourd'hui, tu n'as plus aucune honte à avouer qu'il n'y a que Mila que tu dévores des yeux et que tu aimes à la folie.
≡ ASPIRATION : Du moment qu'on ne te met pas de bâtons dans les roues pour t'empêcher de parvenir à tes fins, tout va bien. T'as tout ce qu'il te faut, autant moralement que professionnellement, tu ne demandes rien de plus.
≡ QUOTE : You’re burning me. I can’t believe fall never came. Stole it’s wind to feed your flame. Hush don’t you say another word you’re guilty. You burn in me. I can’t believe that spring is gone.
≡ LOGEMENT : #401 Castro District avec trois blaireaux de compagnie.
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we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 CGRqIuX

Caught up in the waves ☾ Mila
≡ AVATAR : Timothy Granaderos
≡ CRÉDITS : Snapdragon (av) ASTRA (sign) ginger squid (gifs)
≡ WHO ARE YOU : Snapdragon
≡ AUTRES VIES : Dawn "la Polak" Jaroszewicz; Marek "le punx" Zydorczak
≡ INSCRIPTION : 24/12/2019




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MessageSujet: Re: we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09   we started losing light, i’ll never make it right ☾ barila #09 EmptyDim 12 Avr - 23:56

And I was afraid, but you were glowing like,
A most relieving light.
You were my revealing light.
Mila & Bart

I close my eyes and suddenly we were attached. You stayed with me after the moment passed, I felt you buried deep under my chest, like my lungs when I'm breathing in, and I was not myself when I opened up my eyes again.

Tu doutes encore de toi à l’heure qu’il est –forcément, San Francisco ne s’est pas construit en un jour, mais il y a une chose qui est claire et plutôt cocasse : ta relation avec Mila est très certainement de loin la plus étrange et la plus folle que tu ais pu vivre. Entre les cris, les larmes, la violence, les promesses, l’incertitude, les menaces, et probablement bien d’autres choses pas forcément positives, vos sentiment ont eut matière à être complètement retournés, entrecoupés de moments forts et intenses comme celui-là. Fort heureusement, aucun de vous n’est cardiaque, ça aurait pu mal se finir à maintes reprises sinon. Mila t’avoue qu’elle te fait confiance et tu as la certitude que ce nouveau départ pourrait changer beaucoup de choses, en bien. Une petite voix continue de te souffler que tu ne devrais pas être aussi sûr de toi, mais tu parviens à te persuader que même si la balle est dans ton camp, tu es suffisamment consciencieux pour ne pas tout détruire. Tu as besoin de sceller cette promesse, une impulsion te permet de le faire en allant renforcer la confiance de la Polonaise par un geste chargé de symboles. Tu n’as pas réfléchi très longtemps pour le faire, alors que c’est, en réalité, une manière complètement folle de signifier tes sentiments à la brune après si peu de temps passé ensemble à l’échelle d’une vie entière. Encore une fois, c’est une certitude. C’est elle que tu veux, elle le sait et il n’y en aura pas d’autres. Elle a l’air de te croire, Mila. Elle te fait confiance. Ça se lit dans son regard, sur ses traits, ses gestes. Tu n’as plus le droit à l’erreur. « Day one. » Echo de tes mots datant de la dispute du mois dernier, elle n’a pas oublié ta confession. La première fois que tu lui as révélé tes sentiments au grand jour, mis des mots sur cette attirance addictive, le vide désormais comblé que tu as encore du mal à expliquer en raison de sa très récente et première apparition. « Day one. » Tu répètes, bouclant le cercle de tes aveux. La vérité sur un coup de colère, à présent prononcée dans un murmure et accompagnée de toute la douceur dont vous vous languissez depuis le début.

Mila s’est cramponnée à tes hanches, jures en même temps suite au changement de plan rapidement exécuté. La dopamine libère ce que tu ne peux refreiner et si vous entrecoupiez votre moment d’une pause visant seulement à satisfaire la faim gustative, celle provoquée par vos sentiments s’étouffera progressivement à l’arrivée de la digestion. « I’m going to die. » Tu t’esclaffes doucement alors que tu savoures la pression de ses lèvres sur ton cou. « If you keep doing this, I will. » Tu achèves ta phrase dans un léger soupire et en la reposant confortable sur le dos, tu poursuis. « …But please, don’t stop. » Tu frissonnes au contact de ses doigts lorsqu’elle détaille tes muscles sous ton vêtement, puis lorsque sa tête repose complètement sur ton oreiller, elle attire ton attention. « Bart. » Tu rouvres les yeux et plantes ton regard dans le sien pour l’écouter. « If you laugh at me sex is off the table, but… » Tes yeux suivent le mouvement de ses mains sur ton pantalon, tu demeures intrigué par cette introduction et hoches doucement la tête pour l’inviter à poursuivre. « I fell down the stairs last night. » Tu devines déjà la suite pendant qu’un sourire nait sur son beau visage. « And my butt hurts a bit. » Tu te pinces les lèvres pour t’empêcher rire à la remarque légèrement tue-l’amour. Tu hoches une nouvelle fois la tête pour disperser immédiatement les vilaines taquineries qui ne cessent de polluer tes pensées à l’instant. « Oh. » Tu fronces les sourcils et l’observes un peu avant de réagir. Tu appuies tes genoux de chaque côté de ses hanches et avec ta main, tu la forces à décoller un peu son dos du matelas. Tu demandes d’une voix calme, à la limite du murmure « Where exactly? » Tes doigts se glissent sous son t-shirt et effleurent doucement le bas de son dos juste avant la lingerie. « Here? » Tu chatouilles doucement la zone, n’appuies pas pour ne pas lui faire mal, évidemment. Ton autre main dessine la courbe de la hanche opposée et pendant ce temps tu reportes ton attention sur son visage avant de décaler le bout de tes doigts. « Or here? » Tu lui souris doucement et ôtes ta main aventureuse pour te repencher au-dessus d’elle. Légère pression de tes lèvres contre les siennes, tu poursuis. « ‘Wanna take care of it now or… wait a little? » Ta main en appuie te permet de libérer l’autre qui repart délicatement redécouvrir ses formes, taquinant l’érogénéité de certaines.

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