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 Late night conversation | Lénashton

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MessageSujet: Late night conversation | Lénashton   Late night conversation | Lénashton EmptyMar 4 Sep - 21:41

Late night Conversation

ft. Léna & Ashton


California, 2018.

Être sur la route l’été, c’est ce qu’il y a de plus excitant. Les tournées, les festivals, les longues nuits à danser, les cadavres de bouteilles par milliers, le bruit des scènes qui se montent et se démontent. C’est un peu le quotidien de Léna, depuis que l’école s’est terminée en juin. Et elle n’avait pas perdu de temps pour embarquer sur la route des festivals, comme tous les étés depuis 5 ans, depuis qu’elle est arrivée ici, aux USA. Léna avait embarqué ce matin, dans un bus pour partir à travers les états pour son festival favoris, le Warped Tour. Elle avait tellement de souvenirs avec cette tournée, et elle y avait crée des amitiés solides qu’elle retrouvait tous les ans. Alors quand Aidan l’avait appelée pour savoir si elle rembauchait pour une année, la jeune femme n’avait pas dit non, bien au contraire. Elle avait bouclé sa valise, et dit au revoir à son petit appartement à San Francisco pour une vie de bus et de musique. Ca la faisait vibrer Léna, elle avait l’âme aventurière, et le goût pour la fête. Cet été promettait d’être le meilleur qu’elle n’ait jamais connu, elle le savait. Le temps était parfait, l’ambiance était au beau fixe, et le line-up était tout simplement divin, bien qu’au départ de San Francisco, elle n’ait pas vu Noa, avec qui elle avait beaucoup sympathiser les années précédentes. Noa, c’était la petite amie d’un des artistes présents sur la tournée, Ashton, il jouait de la batterie dans un groupe montant que Léna aimait beaucoup, les Space Boots. 4 garçons qui jouent dans leur garage, et qui ont pourtant un talent incroyable, et une humilité qui dépasse les montagnes. Léna les avait rencontrés grâce à la tournée, et par le biais de Noa, et la petite blonde avait adoré les garçons. Ils étaient vraiment adorables, et très drôles, avec leurs propres styles, mais qui créait un bel ensemble. Eux aussi Léna était contente de les revoir, pour le coup. Elle se questionnait cependant sur la non-présence de Noa.

La journée avait été bien chargée, et la petite blonde avait couru un peu partout à travers le festival, entre tenir l’entrée, venir accompagner les artistes en coulisses, puis revenir à l’entrée pour dépanner, Léna n’avait pas eu une minute à elle, depuis l’ouverture de la journée, mais ça lui plaisait à Léna, elle avait la bougeotte et elle ne tenait jamais en place de toute manière. Elle avait arpenté le festival dans un short court déchiré d’un peu partout, d’un tee shirt de groupe échancré sur les côtés et de rangers. Ses magnifiques cheveux blonds étaient tressés et tombaient sur ses épaules. Elle était simplement maquillée, de toute façon, elle ne se maquillait pas beaucoup, elle portait juste plus de paillettes en période de festivals.

Le soir était vite arrivé, et le dernier concert venait de se terminer. Ce qui signifiait première soirée de rassemblement entre toute l’équipe et les artistes. Mais l’un de ses artistes était un peu perdu, un nouveau sûrement, l’organisation ne changeait pas beaucoup donc le plan non plus en conséquence. Léna était partie se rafraîchir un peu, et se proposa donc d’accompagner le jeune duo de femmes, au bar ou tout le monde se retrouvait. Les trois filles sympathisèrent rapidement, et elles arrivèrent donc ensembles. Léna prit une boisson à base de Tequila et de citron au bar, et elle se perdit dans le groupe d’artistes et salua ceux qu’elle n’avait pas eu le temps de voir en coulisses. Et au loin elle reconnaît l’un de ses artiste favoris, le batteur évoqué plus tôt. Elle avance vers lui, un grand sourire sur les lèvres. «  Ashton Walker ! » Dit-elle à la fois contente et surprise, elle s’approche et lui fait la bise. « Ca fait plaisir de te revoir encore ici cette année ! T’es tout seul ? » demande la petite blonde, à la fois curieuse et intriguée. Elle ne l’avait jamais vu sans Noa, ni même sans les garçons.



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MessageSujet: Re: Late night conversation | Lénashton   Late night conversation | Lénashton EmptyMar 25 Sep - 16:17

Late night Conversation

ft. Léna & Ashton


Pomona, California.
21/06.


Première étape de la dernière édition du Warped Tour tel que nous le connaissons. En effet, à partir de l’année prochaine, plus de tournée inter-états, faute de moyens. Pour cette raison, il était très important pour moi comme pour le reste des Space Boots de faire partie de l’aventure, encore plus que les années précédentes. C’est en quelques sortes l’ultime pirouette de l’artiste, la tournée d’adieu. Et si on prend une perspective extrêmement pessimiste, peut-être la dernière fois que notre jeune groupe se produira dans ces villes américaines. Ce qui serait très triste.

C’est donc avec ce genre de mentalité de vainqueurs que les Space Boots au grand complet se sont accaparés la scène Owly.fm le temps de six chansons originales et d’une cover, la passion en étendard et l’adrénaline pulsant dans nos veines au rythme des guitares. Ce que c’est bon de retrouver la scène, le public, nos fans, cette ambiance inimitable qui fait battre mon cœur un peu plus vite et me pousse à donner le meilleur de moi-même. C’est une drogue, vraiment. La plus agréable et la plus addictive de toutes.

J’ai réussi à tenir jusqu’à vingt heures trente sans penser à Noa. Depuis le début de la journée, je m’efforce de garder l'esprit occupé, de concentrer mon être entier sur notre performance de l’après-midi et sur nos fans venus en nombre pour nous rencontrer, de me distraire par ces conversations qui réchauffent mon cœur et boostent mon âme. Alors dans cette optique de préservation de soi, j’ai soigneusement évité d’aller voir Mayday Parade pour m’abstenir de fondre en larmes comme un con dans l’une des coulisses et ainsi préserver ma dignité ; mais à vingt heures trente, il y a le set de The Maine et j’avais légèrement oublié que leur plus gros succès était également la chanson préférée de mon ex. Great. On aime recevoir ce genre d’émotions imprévues à la gueule, c'est génial. Me voilà donc à broyer du noir, agacé d’être toujours si vulnérable sur le sujet, et mélancolique parce que oui, c’est aussi la première fois que je participe au Warped sans Noa. Et ça me fait très bizarre.

Et comme Jude, Jasp et Zack auraient certainement remarqué ce qui n’allait pas chez moi au moment même où je poserais le pied dans le bus, j’ai préféré les éviter pour la soirée. Tout simplement. Je suis pas spécialement d’humeur à encaisser leurs questions et slash ou moqueries du style « Get a grip, Ash, ça fait presque un an que vous êtes séparés, passe à autre chose gneugneugneu » alors j’enfile mon costume d’homme mature et raisonnable… en allant me cacher au bar. Bon, j’ai pas non plus l’intention de me bourrer la gueule à la bière le premier jour, je suis pas pathétique à ce point. Or am I ? Mais il faut avouer qu’une ou deux pintes pour noyer mon humeur me paraissent particulièrement alléchantes, là tout de suite.

« Ashton Walker ! » Je me redresse et me retourne en direction de la voix qui m’appelle, alerte comme un gosse qui vient de se faire prendre la main dans le sac. « Ma façon de gérer une rupture douloureuse est parfaitement saine, oui oui bien sûr, promis je ne suis pas alcoolique ! » ou quelque chose dans l’genre. Heureusement, la personne qui s’approche avec un grand sourire n’est ni Jude ni Jasper venu me tirer les bretelles, mais une jolie blonde au visage très familier. Un grand sourire illumine le mien tandis que je l’accueil à bras ouverts afin de l’étreindre affectueusement. « Léna Montgomery, tiens donc ! » La bénévole me claque la bise en retour et il me faut une seconde de flottement pour me rappeler que, là d’où elle vient – la France, donc – c’est tout à fait normal d’embrasser les gens sur les deux joues pour les saluer. Extrêmement étrange, si vous voulez mon avis. « Ça fait plaisir de te revoir encore ici cette année ! T’es tout seul ? » Léna, je la vois tous les étés sur la tournée, étant une copine de Noa, à la base. Je ne la connais pas tant que ça mais elle s’est toujours montrée très gentille et n’a jamais tari d’éloges sur les Space Boots, ce qui lui a d’office garanti une place dans ma liste de gens biens. « Ah on t’a pas dit ? J’ai commencé une carrière solo, les autres ne faisaient que me tirer vers le bas. Maintenant je peux enfin réaliser mon rêve ultime de devenir la prochaine Beyoncé ! » que je confesse, l’air le plus sérieux possible, avant d’éclater de rire. Sophie dirait que je suis quelqu’un de drôle. « Non, je déconne. Les gars sont restés au bus pour une partie de poker avec Derek et Ryan de State Champs, je crois. » On va éviter de préciser que je traverse un épisode de déprime passagère et que je noie mon chagrin dans l’alcool, ça fait mauvais genre. I’m fine. « Et toi comment tu vas ? Pas trop dure la reprise ? »

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MessageSujet: Re: Late night conversation | Lénashton   Late night conversation | Lénashton EmptyVen 28 Sep - 16:51

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ft. Léna & Ashton


California, 2018.

Se dire que c’était la dernière année du Warped tour était quand même extrêmement triste. Léna connaissait la tournée depuis bien des années. Elle l’avait suivi sur internet, avant d’en faire partie, et de le suivre tous les étés sans jamais faillir. C’est une petite partie de sa vie qui s’envole. Pour certains groupes c’était un tremplin, pour d’autre la maison. Pour les bénévoles, une tradition. Le Warped tour, au final c’est une grande famille. Par exemple Léna gardait contact durant l’année avec bien des gens avec qui elle travaillait l’été. C’était une partie de plaisir de revoir tout le monde tous les ans. Tout le monde se connait, et même si on découvre des nouvelles têtes tous les ans. Il ne reste que la joie et les souvenirs à la fin. Et il lui restera 5 belles années de souvenirs quand le dernier soir sera arrivé. Mais en attendant, il faut en faire un maximum, des souvenirs.


La petite Française adorait courir partout, et venir en aide à tout le monde. Donner un coup de main par ici, un autre par là. Elle n’était jamais à la même place en journée, c’est pourquoi on peine à la trouver, quand on à besoin d’elle. Léna est toujours partout, et nulle part à la fois. Une petite tornade blonde, au doux sourire. Parfois quand elle à du battement, elle assiste comme elle peut à un bout de concert. Son but à la fin du festival avoir vu au moins une fois tout le monde performer. Aujourd’hui, elle c’était arrêter pour voir un bout du set des All Time Low, et c’était encore une fois époumonée sur sa chanson favorite. Last Young Renegade . Vraiment une merveille musicale dans les oreilles de la jeune française.


Quand elle s’est engagée la première année, Léna ne savait pas à quel point le tour allait apporter beaucoup de positif dans sa vie. C’était primo, un énorme moment d’évasion. Deuxio, elle voyait du pays. Elle en avait toujours rêvé, de pouvoir voyager et faire ce qu’elle aimait au quotidien. La musique faisait parti de la vie de Léna depuis qu’elle était petite. Son père l’a faite grandir dans un univers musical très pop-rock, pop/punk. Difficile à croire quand on regarde le background familial de la jeune femme. Une famille assez riche et influente qui berce ses enfants à coup de groupes de rock, vraiment peu croyable, et pourtant. En venant travailler ici, elle avait aussi la chance de rencontrer bien des artistes qu’elle avait suivi tout au long de son adolescence. Elle vivait un peu un rêve de petite fille, tout en étant plus professionnelle que jamais. C’était le compromis parfait.


Fêter le début de la tournée semblait vraiment impossible à louper, alors Léna se devait de se rendre au bar, boire un coup avec les autres bénévoles, et les artistes.  Un verre ou deux ne lui feraient pas de mal, et puis Léna tient relativement bien l’alcool, alors ça ne posait vraiment pas de problèmes. Cette soirée promettait d’être vraiment cool, l’ambiance était bonne, tout le monde semblait discuter avec joie et tout le monde se retrouvait, c’était génial. Ah les festivals, une ambiance si particulière, mais qui avait le don de combler de cœur de la Française.


Et puis retrouver Ashton lui avait fait si plaisir. Une brève étreinte, et une bise claquée sur les joues rondouillettes du bouclé, alors qu’elle avait oublié ses manières américaines, gardant les vielles salutations françaises. Il est donc bien plus simple de comprendre pourquoi Ashton avait été perdu alors qu’elle l’avait salué. Elle l’écoutait avec attention déblatérer un énorme mensonge, qui la fit rire. « Ah on t’a pas dit ? J’ai commencé une carrière solo, les autres ne faisaient que me tirer vers le bas. Maintenant je peux enfin réaliser mon rêve ultime de devenir la prochaine Beyoncé ! » Elle avait pris place sur le petit muret, sur lequel le batteur était assis plus tôt, lui laissant une place avant de répondre. « Menteur, je vous aie vu jouer tout à l’heure avec les garçons. Et puis tu auras beau être très talentueux en solo, queen B, c’est Queen B. » Léna avait parlé dans un anglais parfait, avec quelques pointes d’accent français, malgré son bilinguisme presque parfait. « Non, je déconne. Les gars sont restés au bus pour une partie de poker avec Derek et Ryan de State Champs, je crois. » Léna souriait. Ahlala, ce groupe ne finira jamais de la surprendre. «  Je vois, ils t’ont lâchement abandonnés alors ? J’espère que les garçons se feront plumés. Ça leur apprendra à pas venir profiter de la soirée. » Avait repris la blonde sur un faux air vexé, avant de repartir dans un grand sourire. Léna et sa joie de vivre à toute épreuve. Elle portait le goulot de sa boisson à ses lèvres, avant de répondre à la question d’Ashton. « Et toi comment tu vas ? Pas trop dure la reprise ? » Elle secoue négativement la tête. «  Je vais super bien ! Et non, vraiment c’est génial, j’avais hâte de revenir, même si c’est pour la dernière fois. » Un air un peu triste peut se lire dans les yeux de la petite blonde. Le Warped Tour c’était tout ses étés. Et puis, elle avait aussi peur de ne plus voir certaines personnes malgré les années. «  Et toi alors, quoi de neuf ? Raconte-moi tout ! » Reprends rapidement Léna pour ne pas rester sur une note trop négative, et puis, elle était curieuse aussi. Elle aimait bien en savoir un peu plus sur les gens, et puis c’était aussi l’occasion de connaître un peu plus Ashton, comme il était tout seul ce soir. «  Content d’être de retour ? »




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MessageSujet: Re: Late night conversation | Lénashton   Late night conversation | Lénashton EmptyLun 12 Nov - 16:36

Late night Conversation

ft. Léna & Ashton


Je ne suis pas alcoolique, rangez-moi ces fourches tout de suite. Sophie, je te vois. Je ne suis qu’un homme faible et nostalgique en plus d’être un artiste à l’esprit parfois compliqué et vicieux. Et puis ce n’est que de la bière. Tout ce que je risque, c’est un bedon de papa avant d’atteindre la trentaine. Seksey or what. Tout ça pour dire que je connais mes limites, j’ai conscience qu’un jour je devrai ralentir le rythme avant de passer du mauvais côté et ce jour-là, je l’espère, je serai prêt à raccrocher. Il va bien, qu’il dit.

Malgré tout, j’arrive à m’amuser des festivités, accoudé à la table dépliable modestement appelée bar : la musique va bon train, les chants aussi, même s’ils tirent plutôt sur les hurlements d’animaux en rut à cette heure avancée de la soirée, la bière coule à flot et les gobelets rouges tapissent tous les revêtements. J’ai hésité quelques secondes à me joindre au petit groupe qui s’est lancé dans une partie enflammée de beer-pong, mais finalement je suis bien où je suis. Cette place un peu en retrait me permet de réfléchir. Je repense à Noa, évidemment, aux souvenirs qu’on a pu se forger sur les différentes dates du Warped Tour, aux innombrables chansons que je lui ai écrite et à celles, tout aussi nombreuses, que je lui ai dédicacé sur scène depuis ma batterie flamboyante. La brune est ancrée dans chacun de mes souvenirs de jeunesse, c’est impossible de la dissocier totalement, encore moins de l’oublier.

Perdu dans mes pensées on ne peut plus déprimantes, je suis pris par surprise lorsque Léna m’interpelle joyeusement. Je lui réponds sur le même ton, sincèrement heureux de retrouver la belle blonde en ces lieux, avant d’échanger une étreinte et une bise typiquement française qui me prend un peu au dépourvu. Mais j’aime bien, c’est exotique. Non je n’ai pas rougis, c’est faux.

« Menteur, je vous aie vu jouer tout à l’heure avec les garçons. Et puis tu auras beau être très talentueux en solo, queen B, c’est Queen B. » Je secoue la tête de droite à gauche, un index levé. Tut tut tut. « Tu dis ça parce que t’as jamais vu mon déhanché. » Et il est dévastateur. Mais je reprends vite mon sérieux en lui expliquant que les autres sont restés au bus pour jouer aux cartes et dépenser tous leurs sous durement gagnés, comme le fait si bien remarqué la blonde. « Je vois, ils t’ont lâchement abandonnés alors ? J’espère que les garçons se feront plumés. Ça leur apprendra à pas venir profiter de la soirée. » Son commentaire me fait glousser, imaginant déjà Jude, Jasper et Zack se pointer en caleçons sur scène après avoir perdu toutes leurs possessions au poker. Une bien belle image, ça fait rêver. Et sinon, les nouvelles ? Comment va la famille ? « Je vais super bien ! Et non, vraiment c’est génial, j’avais hâte de revenir, même si c’est pour la dernière fois. » Je hoche la tête, comprenant tout à fait ce cheminement de pensée. Tout le monde a ce petit goût amer dans la bouche en se disant que cette tournée est la dernière, artistes comme saisonniers. « Last but not least… » Si c’est effectivement la der des der, autant la rendre inoubliable et tout donner à chaque étape. I know I will. « Et toi alors, quoi de neuf ? Raconte-moi tout ! » reprend Léna, sourire aux lèvres. « Content d’être de retour ? » Mon sourire vient rapidement imiter le sien tandis que je balance distraitement mes jambes dans le vide. « Et comment ! Ça fait des mois que je trépigne d’impatience, j’ai plus que le Warped en tête ! Le public m’a manqué, vraiment. » C’est une chose de se produire de temps en temps dans des petites salles de San Francisco, c’en est une autre d’affronter une foule de plusieurs centaines de personnes lors d’un festival national. J’adore ce shot d’adrénaline mêlé de nervosité lorsque je pose le pied sur scène et marche en direction de ma batterie sous les cris et applaudissements. Ces quelques secondes où je suis seul sur scène, mes trois camarades encore en coulisses, tous les regards braqués sur mes moindres gestes. Même après des années, c’est toujours aussi flippant. « T’as pu voir notre set du coup ? On a un peu modifié la setlist en rajoutant une cover, j’trouve que ça la rend plus rythmée. » Une valeur sûre et une pensée pour les quelques personnes du public ne connaissant pas nos paroles sur le bout des doigts.



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MessageSujet: Re: Late night conversation | Lénashton   Late night conversation | Lénashton EmptyVen 16 Nov - 22:39

Late night Conversation

ft. Léna & Ashton


Cette odeur de poussière dans les airs, qui se mélange à celle de l’alcool qui coule à flot. Ces sons mélangeant musiques, rire, et joie. Tout ça, c’était habituel. C’était traditionnel. Des gens qui boivent dans un coin, qui se prennent des fous rires sur des blagues de papa, d’autre qui s’adonnent à des jeux ; celui qui boira le plus vite, celui qui saura le mieux viser dans un gobelet, celui qui saura tourner sur lui-même 7 fois, sans tomber après avoir bu deux ou trois bières. C’est ça les fins de nuits dans les coulisses d’un festival. De l’alcool, des jeux débiles, des rires, de la complicité, de la joie. C’est aussi pour ça, qu’elle avait signé depuis 5 ans. Ce sentiment de liberté, ce sentiment de joie, de pur bonheur. L’impression de n’être que liberté, d’être invincible. Les festivals ont tous le même effet sur Léna, mais le Warped, avait son cœur, encore plus que Coachella, auquel elle participait absolument tous les ans.
Elle avait forgé tout ces souvenirs de jeunesse ici, elle venait depuis qu’elle avait 18 ans, c’est presque toute sa vie de jeune adulte, qui c’était formée sur les routes, et dans les prairies envahies du WT. Elle y avait construit des amitiés, des souvenirs, des amourettes d’été, des choses qui ne durent pas, qui sont légères, mais qui finissent toujours par donner le sourire quand on s’en souvient. Léna se souvient des litres de bières qu’elle avait avalé, des kilos de paillettes qu’elle avait collé sur son visage au fut et à mesure des années. Du nombre de fous rires qu’elle avait vécus, du nombre de groupe qu’elle avait vu performé. Des souvenirs aussi inoubliables qu’indélébiles. Et puis la joie de tout retrouver l’année suivantes comme elle avait retrouvé les All Time Low presque tous les ans, et puis là, elle avait retrouvé un quart des Space Boots, autour d’une bonne bière, assis là, à l’écart, sur un muret. Léna se dit qu’elle avait bien fait de prendre une petite veste pour le soir, car l’air se rafraîchissait, et ils étaient partis pour discuter un bon petit moment.

« Tu dis ça parce que t’as jamais vu mon déhanché. » Et ça fait rire Léna, alors qu’elle secoue la tête. Il avait dit ça avec tant de persuasion. «  Mais je t’en prie, montres-moi ! Fais-moi penser à filmer, que je poste ça sur Instagram » Et elle sera la victime de plein plein de nouveaux abonnés. C’est faux elle ne le ferait pas. C’est pas du genre de Léna, même si afficher ses amis sur les réseaux sociaux, ça la fait beaucoup rire. Mais le sérieux revient au galop alors qu’ils évoquent le fait que cette tournée est la dernière. Un véritable déchirement. Pour tout le monde. « Last but not least… » La blonde hoche la tête, prête à vivre cette dernière tournée à fond, porter un max de paillettes, boire un max, s’amuser un max, et rentrer à San Francisco avec les plus beaux souvenirs, qu’elle n’a jamais eu. Vivre comme si demain n’existait pas, c’est un peu le leitmotiv de Léna. Elle vit sa vie au jour le jour, sourit un peu plus chaque matin, parce qu’elle est reconnaissante de vivre sa meilleure vie. Qui n’a jamais rêver de vivre de ses rêves ? Personne. Tout le monde souhaite vivre, et profiter d’une vie où bonheur, passion, et travail se mêlent.

« Et comment ! Ça fait des mois que je trépigne d’impatience, j’ai plus que le Warped en tête ! Le public m’a manqué, vraiment. » Le temps des nouvelles. Léna portait à ses lèvres sa boisson alcoolisée. «  Ca se voyait sur scène, j’avais l’impression que t’avais pas joué depuis des mois. T’es toujours aussi impressionnant tho. » reprends la blondinette, passant une mèche rebelle derrière son oreille. Elle avait assisté à leur premier show de la tournée, elle avait tanné tout le monde pour pouvoir avoir un temps libre pour aller voir les garçons. Fan ? Léna ? Pas du tout ! Elle les aimait bien, c’est tout. Oui oui, c’est bon, elle est très fan. Elle se retrouve dans le style musical, et puis ce sont d’adorables garçons, certains à l’humour un peu douteux, mais il faut croire que c’est comme ça qu’on les aime. « T’as pu voir notre set du coup ? On a un peu modifié la setlist en rajoutant une cover, j’trouve que ça la rend plus rythmée. » Comme toujours Léna avait adoré leur set, et plus ça venait plus elle les trouvait talentueux. Ils avaient tout pour réussir, elle leur souhaitait que du bon, et elle savait pertinemment qu’ils finiraient par être connus. « Oui, évidemment, j’aurais pas manqué ça ! J’ai adoré ce cover d’ailleurs, qui a eu l’idée ? C’était vraiment cool. » Dit-elle pleine de sincérité. Léna se recule un peu en faisant attention de ne pas tomber, ce serait bête de se péter un bras ou une jambe maintenant, et elle s’installe en tailleur, calant sa bouteille à moitié vide, entre ses cuisses. «  Vous avez toujours pas signé avec les gars ? J’attends l’album moi ! » Dit-elle en souriant comme une enfant, un peu pressée. Elle avait hâte de pouvoir emmener les quatre garçons dans ses road trip. Enfin leurs musiques. Quoi qu’elle ne serait pas contre avoir les loustiques dans sa voiture, ça pourrait être très drôle. Assez parler musique, il était temps d’en savoir un peu plus sur la vie, ce qui se passe. Le moment est propice, personne n’est pressé, c’est relax. «  Quoi de nouveau et de rayonnant dans ta vie, bouclette ? Les amitiés, les amours, tes emmerdes. Et sur presque un an, tu dois en avoir à me raconter ! »





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MessageSujet: Re: Late night conversation | Lénashton   Late night conversation | Lénashton EmptyVen 28 Déc - 17:15

Late night Conversation

ft. Léna & Ashton


« Ça se voyait sur scène, j’avais l’impression que t’avais pas joué depuis des mois. T’es toujours aussi impressionnant tho. » Gngngn, merci Madame. Je suis un homme simple, une jolie demoiselle me fait un compliment, je réagis comme tout le monde : je bégaye. Le rouge commencerait même à me monter aux joues si je ne m’empressais pas d’embrayer sur un sujet autre que moi-même pour détourner son attention. Diantre, la gente masculine est terriblement pathétique. J’ai honte, un peu. Heureusement qu’il fait nuit. Notre setlist, donc. « Oui, évidemment, j’aurais pas manqué ça ! J’ai adoré ce cover d’ailleurs, qui a eu l’idée ? C’était vraiment cool. » Mon sourire s’élargit encore un peu plus sur mon visage lorsque Léna me confirme avoir assisté à notre concert, plus tôt dans l’après-midi. Je m’empresse donc de lui demander ce qu’elle en a pensé – j’ai rarement besoin de la validation immédiate de mes amis mais en l’occurrence, l’avis de la blonde me semble important, en tant que fan de longue date. « Ravi que ça t’ait plu, vraiment ! Et c’est moi qui aie eu l’idée du cover – sans me jeter des fleurs. Jude a choisi la chanson. » ‘Faut avouer que sa proposition était particulièrement bien trouvée : Teenagers, de My Chem. L’hymne emo par excellence qui sait toujours trouver son public au Warped Tour, en plus d’être très fun à jouer. Quitte à pousser le truc au maximum, j’ai même émis l’idée que ce soit le guitariste qui prenne le lead vocal, sa voix légèrement rauque se prêtant parfaitement aux vocalises du grand Gerard Way. De mon avis pas du tout biaisé, le résultat rend pas mal du tout.  « Vous avez toujours pas signé avec les gars ? J’attends l’album moi ! » s’exclame Léna après avoir changé de position sur le petit muret. Son enthousiasme me fait rire. « Well je suis aussi impatient que toi, écoute ! On n’a toujours rien non, mais j’espère que cette tournée accélèrera les choses. » Sans aller jusqu’à l’appeler la tournée de la dernière chance, c’est néanmoins l’impression que j’en ai. Tout le monde sait que les groupes indépendants ne font en général pas long feu dans cette industrie. Signer avec une maison de disque, obtenir le financement nécessaire à la production d’un album, financer ensuite la promo dudit-album et les concerts qui s’ensuivent… C’est devenu vital à la survie des Space Boots. Alors évidemment, je garde toutes ces réflexions pour moi, histoire de pas plomber le moral général de mes camarades, but still. Je porte la bouteille de bière à mes lèvres, avalant une gorgée, le regard perdu dans le vide entre mes genoux.

« Quoi de nouveau et de rayonnant dans ta vie, bouclette ? Les amitiés, les amours, tes emmerdes. Et sur presque un an, tu dois en avoir à me raconter ! » Je relève la tête, un faible rire s’échappant de mes lèvres. Aloooors, par où commencer. C’était la pire année de ma vie ? Entre mes problèmes à moi et ceux de mes potes, disons que la vie ne nous a pas vraiment épargnés émotionnellement parlant. « Les amitiés vont bien. » Voilà pour le positif. « À part ça, hmm. Je suis plus avec Noa. On s’est séparé à l’automne dernier, ça fait un bail déjà mais yeah, j’imagine que tu le sais déjà ? » Après tout, la brune et la blonde sont copines, à la base. Elles ont sûrement gardé contact. Mais avant que Léna ne puisse me répondre, nous sommes interrompus assez trivialement par un musicien un peu trop joyeux qui nous invite à participer au karaoke de fortune installé non loin. L’écran de télévision posé sur un caisson de rangement est déjà allumé sur le programme. J’éclate de rire, parce que what the fuck et parce que rien n’est plus drôle qu’un chanteur professionnel qui aligne les fausses notes à cause de la boisson. Oui, ça promet d’être drôle. Je jette un coup d’œil à ma voisine, me lève puis lui tend la main pour l’inviter à me rejoindre sur la piste. « Madame, » He speaks french, he means business. « Me feriez-vous l’honneur ? »

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MessageSujet: Re: Late night conversation | Lénashton   Late night conversation | Lénashton EmptyMer 2 Jan - 2:42

Late night Conversation

ft. Léna & Ashton


La lumière n’est pas suffisante autour d’eux, pour que Léna puisse voir les joues d’Ashton se tinter de rouge, et de toute manière, ce n’était même pas son intention de le gêner, ou de le faire rougir, c’était juste un compliment glissé dans une conversation. Le groupe des garçons valait vraiment le coup d’être vu sur scène. En plus d’être généreux, ils sont fichtrement doués, et passionnés sur scène. Léna avait rarement eu l’occasion de voir un groupe aussi pris par leur musique, dans l’âme et le cœur, que ses amis. Selon Léna, fan absolument pas objective, ils méritent carrément mieux ! C’était d’ailleurs bien un des seuls concerts qu’elle pouvait voir à plusieurs reprises sur l’ensemble de la tournée. Et leurs fans sont si gentils, et pour la plupart tout aussi passionnés de musiques que les quatre garçons. Ils sont chanceux, et Léna est contente pour eux. Avant d’être des artistes qu’elle respecte, ce sont surtout des amis. Et on se réjouit toujours pour ses amis, c’est la base. « Ravi que ça t’ait plu, vraiment ! Et c’est moi qui aie eu l’idée du cover – sans me jeter des fleurs. Jude a choisi la chanson. » Les idées débordantes des garçons pour toujours se renouveler d’année en années ne cessera jamais de surprendre la petite française. « C’est une super bonne idée. C’est fédérateur, surtout un titre comme Teenagers. C’est presque l’hymne de toute une génération. Vous allez gagner un peu d’audience avec ça ! » Réponds Léna, convaincue que ce qu’elle vient de dire est vrai. On fédère du monde autour d’hymne, et le titre de My Chemical Romance, est une valeur sûre, que Jude avait parfaitement su rendre au chant plus tôt dans la journée. Miss Léna se tape une crise de bougeotte alors qu’elle s’impatiente de la sortie de cet album tellement attendu. Autant pour les garçons que pour la jeune femme. C’était un moyen aussi pour Léna de montrer son soutient, et de faire passer un message d’encouragement. Si ils venaient à sortir cet album, et elle l’espérait, elle serait bien capable de dévaliser les rayons de Target, en présentant une liasse de billet comme le très connu gif de futurama, marqué Take my money. she’s supportive and a good friend. « Well je suis aussi impatient que toi, écoute ! On n’a toujours rien non, mais j’espère que cette tournée accélérera les choses. » Léna acquiesce d’un hochement de tête, avant de reprendre, triturant le boulot de sa bière entre ses doigts. «  J’espère pour vous, vous méritez un contrat, et un album numéro 1. Il faut voir en grand, pas vrai ? » Dit-elle, avec son habituel optimisme et sa gentillesse sans faille. Les rêves, ce sont toujours les raisons pour lesquelles, Léna avance, et se lève chaque jour.


Et puis les minutes passent, et le sujet de conversation devient plus banale, à se demander ce qui a bien pu se passer en un an, alors que le rire d’Ashton, vient poser un sourire sur les lèvres de Léna. Ça lui avait manqué de pouvoir rire avec Ashton, et discuter de tout et de rien. Ils ont beau vivre dans la même ville, il est bien rare qu’ils se croisent en dehors du festival. Il faudrait songer à changer les choses. « Les amitiés vont bien. » N’est-ce pas le principal ? Quand les amitiés vont bien c’est que tout va bien en règle générale. « À part ça, hmm. Je suis plus avec Noa. On s’est séparé à l’automne dernier, ça fait un bail déjà mais yeah, j’imagine que tu le sais déjà ? » oopsie, malaise. Noa, ça fait plusieurs mois que Léna ne l’a pas vue, ou juste en coup de vent, mais jamais sans qu’elles ne puissent vraiment se parler. Mais elle comprenait un peu mieux pourquoi elle n’avait pas répondu à ses appels, et encore moins par la présente sur la liste des bénévoles de cette année. « Urm, pas… » Commença Léna, quand un des artistes de la tournée vient les inviter à participer à un karaoké, le tout assez mal installé, mais particulièrement drôle à jouer, probablement, ça fera de bons souvenirs après tout. Et puis c’est ça aussi, la magie des backstages, il se passe souvent des trucs improbables, et pourtant, ça faisait sourire grandement la petite blonde, qui ne peut s’empêcher de retenir un rire attendri quand Ashton se mets à lui parler français avec un « Madame, » presque parfaitement dit, et à jouer les parfaits gentlemen, en tendant la main. « Depuis quand tu parles français ? Cachotier !!» Dit-elle un sourcil faussement levé, une pointe de malice dans le regard. « Me feriez-vous l’honneur ? » Et elle fait mine de réfléchir, quelques secondes, avant de prendre la main du bouclé et descendre du muret, le rose aux joues, et un énorme sourire calé sur ses lèvres « Avec plaisir, allons chanter faux ! » Dans le fond, Léna avait toujours bien aimé les karaokés. En France, quand elle y vivait encore, elle y allait souvent avec ses amis. Ca l’amusait, et puis c’est pas la meilleure chanteuse de l’univers, c’est ce qui rendait la chose encore plus drôle. Suivie par Ashton, elle attrape la liste des chansons disponibles. Autant se lancer, et choisir quelque chose. On a rien à perdre, juste du fun à avoir. Il y a pas mal de classique dans cette liste. Les artistes de cette fichue tournée, ont clairement de très très bons goûts musicaux. Et Léna finit par poser ses yeux sur une chanson, qu’elle adore, qu’elle va sûrement massacrer, mais c’est le fun, et on s’en fiche au fond. « Ca te dit de chanter In Too Deep, de Sum 41 avec moi ? » Elle se tourne entièrement vers lui, et lui sort son petit regard suppliant, et un sourire presque angélique. «  S’teu plaiiit ? »



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MessageSujet: Re: Late night conversation | Lénashton   Late night conversation | Lénashton EmptyVen 25 Jan - 16:50

Late night Conversation

ft. Léna & Ashton


La nuit est tombée depuis déjà quelques heures sur Pomona. Les festivaliers sont repartis, les installations en grande partie démontées et embarquées dans les camions en vu du voyage vers San Diego, prochaine date de la tournée. C’est l’heure pour les artistes et les bénévoles de laisser retomber la pression causée par cette reprise, plus ou moins brutale pour certains. La bière coule à flot, les langues se délient et le volume sonore ambiant s’intensifie joyeusement en réaction. Bientôt, c’est un concert d’éclats de rire et de discussions animées qui s’élève autours des bus et du petit bar improvisé où s’improvise une partie de bière-pong endiablée. Et je me sens bien. Dans ce brouhaha de joyeux lurons, au milieu d’autres musiciens poursuivant un rêve commun. J’me sens chez moi.

C’est fou ce que ça m’avait manqué.

Le rire argentin de Léna me fait tourner la tête dans sa direction, mon sourire imitant son expression lorsqu’elle complimente les Space Boots avec ce qui semble être toute la sincérité dont elle est capable. Quoique, c’est un pléonasme : je ne crois pas avoir jamais vu ce petit bout de femme adopter une attitude affectée, ou feinte. Dans tout ce qu’elle fait, ce qu’elle dit, Léna est vraie. Et c’est très rare, de nos jours, les personnes qui dépensent sans compter et ont tant d’amour et de gentillesse à revendre.

Un petit rayon de soleil dans cette nuit d’été.

Le temps passe et j’en ai à peine conscience, jusqu’au moment où il faut bien adresser l’éléphant dans la pièce, aka l’absence de Noa. C’était un sujet inévitable, les deux jeunes femmes étant de bonnes copines depuis plusieurs années, alors autant se débarrasser de la corvée tout de suite. On s’est séparé. Je laisse de côté les détails, souhaitant préserver cette petite bulle de légèreté dans laquelle nous évoluons sans la polluer de souvenirs sombres. Comme un pansement, pas vrai ? Et puis de toute manière, je suppose à voix haute que la blonde est au courant de mon statut amoureux, que ce soit via Noa ou par les réseaux sociaux. Les nouvelles vont vite avec ces petites bêtes-là. Mais avant même qu’elle n’ait pu me répondre, nous sommes interrompus par un grand type à la mâchoire carrée et aux innombrables bouclettes brunes nous invitant à nous joindre au karaoke de fortune installé sur l’une des tables dépliantes où gisent encore quelques gobelets rouges. Toujours partant pour ce genre d’expérience, il ne me faut pas longtemps pour accepter, contenant à peine mon excitation lorsque je me lève du petit muret pour inviter Léna. « Depuis quand tu parles français ? Cachotier !! » Elle est trop bonne. Et je parle de sa gentillesse, pas de son physique bande de rats. Le mot est le même en anglais et en français, l’effort est mince. Mais je prends ! « Avec plaisir, allons chanter faux ! » accepte-t-elle en plaçant sa petite main dans la mienne. J’éclate de rire, attendri par tant d’enthousiasme, avant de l’entraîner à ma suite vers le petit groupe de chanteurs (qui sont des professionnels, rappelons-le, hurm.) L’homme qui nous a recruté nous présente une liste de morceaux disponibles en nous demandant de choisir, son accent anglais rendu très prononcé par l’alcool. Et il a un sourire ultra-bright aussi. « Ça te dit de chanter In Too Deep, de Sum 41 avec moi ? » Léna se tourne vers moi après avoir étudié la liste, ses grands yeux bruns écarquillés dans une imitation fidèle du Chat Potté. « S’teu plaiiit ? » Ça me fait glousser et j’acquiesce immédiatement, sans prendre la peine de connaître le reste des choix possibles. Sum 41 it is ! « J’espère que t’es prête, Montgomery. On est pas là pour jouer aux cartes, this is our time to shine ! » Je m’exclame, attrapant ma bouteille vide pour m’en servir de micro. À l’écran, les paroles du premier couplet s’affichent tandis que les enceintes déversent les premiers accords de guitare de la chanson mythique et j’ajuste ma position, pieds légèrement écartés et épaules détendues. « I’m sorry Deryck. » Lesgo.


FIN

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