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 Every night I lie awake - Maisie x Marley

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MessageSujet: Every night I lie awake - Maisie x Marley   Every night I lie awake - Maisie x Marley EmptyDim 14 Juil - 23:23

every night i lie awake

ft. Maisie Rogers


Vingt-trois heures trente-deux minutes et six secondes, je retiens mon souffle, le stress monte en moi. Je ressens encore les choses que je ressentais lors de mon premier échange, lors de ma première vente ou encore lorsque j’ai dit à ce gars du lycée qu’il me plaisait. Un mélange d’angoisses, de craintes le tout saupoudré d’un peu de folie, parce que oui, il fallait être complètement dingue pour se lancer dans une telle aventure. Qui aurait cru qu’à mon âge j’étais capable de me rendre dans un club privé à la fréquentation peu recommandable dans le but d’aller négocier l’achat de cannabis et autres drogues douces ? A mon âge on était plutôt supposé se concentrer sur ses études ou alors sur son job minable dans le supermarché du coin ou dans un call center à essayer de vendre des assurances n’ayant réellement aucune utilité. Non moi je vivais de l’adrénaline et du frisson, de l’aventure et des risques que tout cela pouvait apporter. Deux minutes plus tard je me présentais à l’entrée du club, un des gorilles qui surveillaient l’entrée me dévisagea de la tête aux pieds et me fit signe d’écarter mes bras pour me fouiller. Il voulait contrôler que je n’avais pas d’arme sur moi, normal j’aurais fait pareil, mais il se fatiguait pour rien, car bien que j’avais appris à m’en servir, je refusais d’en avoir une sur moi depuis que j’avais vu ce gars se faire descendre sous mes yeux lors d’une précédente négociation. Ça peut paraitre contradictoire, mais je n’avais pas envie d’être mêlée à la mort d’une personne et dès lors, quoi de mieux que de ne pas porter sur soi l’arme qui pouvait être potentiellement responsable de la mort de cette personne.

Une fois la fouille achevée, je pénétrais dans le club, de la musique électronique retentissait dans toute la pièce à plein tube. Je pouvais voir les enceintes bouger au rythme de la musique, tandis que les gens dansaient sur la piste, collés les uns aux autres emportés dans une forme de transe probablement due à la consommation de plusieurs substances et alcools qui se vendaient sans la moindre limite dans ce genre d’endroit. J’avais là devant moi le résultat de mon travail, la débauche et le non-respect de soi chose à laquelle je participais activement puisque si j’étais là cette nuit c’était justement pour me fournir en matières premières pour ensuite la revendre. Je n’étais plus aussi fière qu’avant, durant cette période de ma vie ou je me fichais des conséquences, mais depuis peu je commençais à me poser des questions sur tout cela et à chaque fois j’arrivais à la même conclusion : je ne connaissais que ça dans ma vie, alors que faire de plus ?

Une fois la traversée du club achevée, j’arrivais dans l’arrière-salle, là où se planquait le patron de la boite et qui était aussi l’un de nos fournisseurs régulier. L’accueil était comme toujours assez froid, pourtant ça n’était pas la première fois que l’on se voyait. Mais je ne pouvais plus me débiner, j’étais là je devais aller au bout, même si j’avais le sentiment qu’ils étaient prêts à me planter au moindre mouvement louche de ma part. L’arrangement se déroula sans trop de soucis, je ressortais du lieu entièrement satisfaite, j’avais réussi à conserver les mêmes tarifs que précédemment, même si notre ami lui ne semblait pas être vraiment satisfait du deal, il avait tout de même accepté.

Ma mission accomplie, je pouvais à présent rentrer chez moi, demain serait un meilleur jour pour rendre des comptes à mes « associés ». Je décidais donc de renter à pied histoire de profiter de l’air frais de la nuit, j’avais appris à vivre la nuit avec mon activité qui demandait de se cacher le jour pour agir la nuit. Je marchais tranquillement d’un pas léger quand soudain, après une bonne vingtaine de minutes j’avais l’impression que quelqu’un me suivait depuis que j’avais quitté le club. J’avais cette sensation étrange d’être épiée et je commençais à m’imaginer le pire. Peut-être que j’avais froissé notre fournisseur et qu’il avait décidé qu’il serait bon pour moi de ne plus faire partie de ce monde. Je décidais donc de prendre quelques rues au hasard afin de confirmer ou non mes craintes, à chaque croisement j’espérais que cette sensation allait disparaitre, mais elle ne voulait pas s’effacer et je n’osais me retourner par crainte de me retrouver face à ma fin.

Puis j’eus comme un éclair de génie ! Je me trouvais à deux rues de l’appartement de Maisie, si je pouvais me planquer au moins pour la nuit je serais tranquille et avec ses colocataires, j’étais convaincue qu’ils n’oseraient pas venir frapper à la porte, enfin c’est ce que j’espérais. Sans plus attendre, je me dirigeais chez ma sœur en espérant qu’elle soit là, je me voyais mal expliquer la situation à ses camarades, bien que je ne sache pas s’il était bien d’en parler à Maisie, je pourrais lui dire que je ne faisais que passer, c’était à voir. Une fois arrivée devant la porte, je frappais délicatement afin d’éviter de réveiller tout l’immeuble, je ne voulais réveiller qu’une personne, pourvu que j’aie un peu de chance. En y réfléchissant par la suite, j’aurais mieux fait de l’appeler sur son téléphone mais il était trop tard. J’attendais donc devant chez elle, dans l’espoir de voir sa frimousse m’ouvrir la porte.
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MessageSujet: Re: Every night I lie awake - Maisie x Marley   Every night I lie awake - Maisie x Marley EmptyLun 15 Juil - 23:33

everything for her sister

ft. Marley Every night I lie awake - Maisie x Marley 1887575387


« J’comprends pas. » Et ça fait rire Cyrus, et j’imagine que c’est déjà ça ? Je me fais tout de même un honneur à essayer de le regarder méchamment, et il lève les mains en l’air en signe d’innocence. Il ne l’est pas, innocent. Ça fait trois heures qu’il essaie de m’apprendre à jouer aux échecs, trois heures que je perds tous mes pions, ne comprends pas dans quels sens les pièces sont supposées aller et à quel moment je suis censée dire « échec ». L’échec, le vrai, c’est mon incapacité à comprendre un jeu joué par des milliers de personnes sur terre. J’ai une explication, à la raison. Je ne suis pas une nerd, contrairement à Cyrus, Dieu me garde. Mais je dois avouer que je commence à être frustrée, et fatiguée. J’ignore l’heure exacte, mas je sais que d’habitude je suis déjà dans mon lit à cette heure-là. « On peut arrêter, si tu veux. » Propose-t-il et je plisse légèrement les yeux. Si vous voulez mon avis, mon incompétence l’amuse beaucoup trop. « Non, j’veux en gagner une. » Il pourrait avoir la galanterie de me laisser gagner, Cyrus, et il me semble qu’il a essayé d’ailleurs, mais je suis une telle catastrophe que ça aussi c’est impossible. Une porte dans le couloir s’ouvre brusquement, et Lewis apparaît ensuite. Il doit être vraiment tard, si c’est l’heure de la chasse du soir. Il a un sourire entendu sur les lèvres, s’arrête au bout de la table et agite son doigt entre nous deux. « Vous savez, il y a des façons plus sexy et modernes pour flirter, de nos jours. » Qu’il dit, l’air tout fier de lui. Je manque de m’étouffer dans un toussotement ridicule, Cyrus appelle Lewis par son nom entier, et l’autre imbécile rit. « Lewis, avec tout le respect que je te dois : ferme-là. » Il ouvre la bouche en grand et pose une main sur son cœur, exagérément outré. « En voilà des manières, jeune fille ! » Je lève les yeux au ciel, attrape l’une de mes tours – me semble-t-il – que je me suis faite prendre pour la lui jeter dessus. C’est du bois, ça ne casse et ça fait un peu mal. Mais le fourbe a des réflexes inattendus et attrape la pièce, alors je retente l’attaque avec une autre. Et une autre. Et il rattrape tout, et il se met à rire, et je vois bien du coin de l’oeil que Cyrus aussi sourit et que ma vengeance est inutile. Merde. « Je peux faire ça toute la soirée, Maymay. » Je vous jure que Lewis me rappelle beaucoup trop Marley. Est-ce parce que nous avons tous les deux une fausse jumelle ? Pas la même, promis. Mais peut-être que les personnes nées avec un jumeau vibrent à une fréquence différente des autres, ce qui fait qu’on se développe d’une autre manière. J’arrête mes attaques, réfléchis en une seconde avant d’aller pincer la graisse de son bras. « OWH MAIS OWH ! » Son oreille était trop loin, mais c’est tout ce qu’il mérite, je ne regrette rien. « Mêle-toi de tes affaires, Duncan. » Parce que nous sommes très matures, il répète mes mots avec une voix expressément trop aiguë. Je l’ignore, reporte mon attention sur Cyrus qui ne cesse de sourire depuis quelques minutes. « Une dernière ? » La porte du frigo se ferme et je peux sentir le cerveau de Lewis cogiter à toute vitesse. « Ah, je comprends mieux. » Il attend, qu’on lui demande ce qu’il est censé mieux comprendre. On l’ignore, remettant les pions à leurs places. Enfin, Cyrus s’en charge, car même le plateau de base je ne l’ai visiblement pas assimilé. La tête de Lewis vient une nouvelle fois se glisser entre nous, et je suis obligée de reculer pour gagner un peu d’espace personnel. « Si c’est comme ça que tu séduis les femmes, mon p’tit Cyrus- » Et puisqu’elle est accessible, cette fois, son oreille, je ne me gêne pas pour aller y coller une pichenette. « Mais arrête ! » Qu’il proteste en se redressant et se tenant l’oreille d’une main. « Bonne nuit, Lewis. » Le son grave du rire de Cyrus permet à mes lèvres de s’étirer vers le haut. « J’vais porter plainte j’te préviens. » « On se voit demain au poste, alors ! » Il nous quitte enfin, non sans retenir quelques autres protestations qui n’appartiennent qu’à lui.

« ll est insupportable. » Je conclue l’intervention de notre coloc’ dans un soupir. Cyrus hausse les épaules. « Tu t’en sors bien. » Et j’ai l’impression d’être félicitée d’éduquer mon fils en étant une mère célibataire et c’est très perturbant.

Je suis certaine qu’il y a un truc à faire, et un piège à éviter. Je ne sais pas lequel, le quoi, le où, le comment. Je fixe avec une certaine intensité mes pions blancs, me laissant bercer par ma respiration et le vrombissement du frigo. Si j’avance ma Reine… Échec ? Qui est-ce que j’essaie encore de convaincre, au juste ? Je n’ai toujours rien compris, il est tard, je suis particulièrement fatiguée. Je ne sais pas pourquoi je m’entête, à vouloir comprendre ce jeu. Enfin, si. Au fond, je sais que j’essaie juste d’attirer l’attention de Cyrus et de grappiller du temps passé avec lui. C’est tout aussi ridicule que mon cerveau qui ne coopère pas. « Ne fixe pas ta reine comme ça, Maisie, tu risques de t’endormir. » Je pousse un soupir qui se transforme en un semblant de rire. Ok, j’abandonne. Je n’ai le temps de rien dire qu’un bruit inattendu se laisse entendre. On frappe à la porte. J’ai peur d’avoir imaginé le son, mais ce n’est pas le cas en vue des sourcils froncés de l’homme assit en face de moi. Et mon rythme cardiaque s’emballe un peu. On a tous nos fréquentations extérieures, dans cette coloc’, mais j’ai l’impression d’être la plus à même de recevoir une visite si tardivement. Ayant laissé mon portable dans ma chambre, je ne peux pas vérifier avant ouverture de la porte qu’il s’agit bien de quelqu’un pour moi. Cyrus commence à se lever de sa chaise, mais je lui fais signe que non. « J’y vais. » Ce n’est pas tellement que j’ai envie que mes colocs ne rencontrent ma sœur – et inversement – mais si. Surtout que si c’est elle et qu’elle débarque si tard, c’est qu’un truc ne va pas.

Et c’est effectivement son joli minois qui apparaît lorsque j’ouvre la porte, et je retiens à peine un soupir paniqué. « Mox ! » Je l’accueille, dans un chuchotement accentué. « Qu’est-ce que tu fais là, tout va bien ? » Et j’oublie un truc important, non ? « Entre, pardon. » Je fais, en me poussant de la porte. L’arrivée de ma sœur n’est pas une mauvaise nouvelle, pas encore, mais ne tombe pas au meilleur moment. J’essaie d’ignorer la lumière venant de la cuisine et conduit ma sœur jusqu’à ma chambre. J’ignore aussi le fait que je n’ai techniquement pas souhaité une bonne nuit à Cyrus, ni ne l’ai informé que j’écourtais notre soirée à jouer aux échecs, et je m’en fiche presque un peu parce que Marley est là et qu’elle comptera toujours plus que tout le reste.


Dernière édition par Maisie Rogers le Mar 16 Juil - 18:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Every night I lie awake - Maisie x Marley   Every night I lie awake - Maisie x Marley EmptyMar 16 Juil - 17:09

every night i lie awake

ft. Maisie Rogers


Je regardais tout autre de moi comme un suricate, prête à me planquer au moindre bruit ou mouvement suspect, tempi pour Maisie je préférais lui poser un lapin devant sa porte que de rester là à attendre que l’on vienne m’ouvrir et pas conséquent lui attirer des ennuis jusque chez elle. S’il y a bien une chose pour laquelle je ne me pardonnerais c’est bien cela, lui attirer encore plus d’ennuis que ce que je n’ai déjà fait. Heureusement pour elle, elle aspirait maintenant à une vie plus normale disons-le ainsi. Moi par contre ça ne s’arrangeait pas, paumée comme jamais je devais encore affronter la dure réalité cette nuit. Était-ce l’échec ou la réussite, je dois bien avouer que j’avais à présent du mal à faire la distinction, moi qui pensais avoir plutôt bien réussie ma vie jusqu’à présent en allant chercher quelques collaborateurs du monde des stupéfiants pour ensuite refiler la vente à ma sœur. J’avais presque toujours réussi chacun de mes coups, me permettant de grimper dans ce monde impitoyable jusqu’à pouvoir atteindre le sommet ou presque. Certes je n’étais pas devenue la grande patronne de l’achat-vente des stupéfiants de la ville, mais j’avais ma réputation et j’inspirais une certaine forme de crainte auprès de certaines personnes, mais était-ce vraiment ce que je voulais ? Si c’était juste de la reconnaissance que je voulais, j’aurais pu l’obtenir de mille autres manières ou je faisais tout cela pour impressionner mon entourage et surtout Maisie… Je m’étais toujours abritée sous la nécessiter, le besoin d’obtenir des fonds pour survivre et éviter de se faire expulser de chez nous, mais aujourd’hui avais-je besoin de tout cela ?

Un bruit me fait sursauter et revenir la réalité, me forçant à quitter mes réflexions philosophiques, je m’apprête à dégager de là en quatrième vitesse pour réaliser que le bruit m’ayant presque fait fuir n’était pas moins que celui de la porter d’entrée de l’appartement qui s’ouvrait. Je découvre alors un visage que je ne connais que trop bien, le seul que je voulais voir qui pouvait me rassurer après tout ce stress. Je ne sais trop comment l’expliquer, mais voir ma sœur me donnait une certaine force qui me permettait de dépasser mes limites, encore une fois je ne sais pas expliquer si tout cela était dans le seul but de l’impressionner ou pour jouer mon rôle de grande sœur. Je n’avais pas les réponses à toutes ses questions, du moins je n’en étais plus certaine, tout avait changé depuis peu. Enfin bref, autant j’arrivais à un peu me détendre en voyant Maisie, autant l’inverse ne semblait pas être le cas, je la sentais inquiète dans ses chuchotements, j’imaginais très bien ce qu’elle pouvait penser à cet instant précis. Je savais bien qu’elle n’hésiterait pas à tout plaquer pour moi, mais je savais également qu’elle serait prête à me retourner une belle gifle si je lui annonçais que je venais tout juste de négocier une nouvelle fournée de cannabis et qui si j’étais là c’était parce que je soupçonnais avoir été suivie et que je voulais juste me planquer chez elle durant quelques heures.

Elle me fait entrer et m’entraine jusqu’à l’endroit qui je suppose doit être ça chambre. En même temps avec la déco de la pièce ça ne pouvait être que sa chambre, ou bien alors ses colocataires avaient les mêmes gouts qu’elle et il fallait absolument que je la sorte de là avant qu’elle ne se retrouve coincée dans une sorte de secte de cinglés… Ca-y-est, voilà que je m’imaginais des trucs pour ne pas avoir besoin de lui expliquer ma présence, je cherchais une défense pour que la discussion ne tourne pas autour de moi, mais il était évident que j’allais devoir m’expliquer un minimum. J’avais aperçu la lumière qui provenait d’une autre pièce de l’appartement avant qu’elle me pousse dans la direction opposée, de toute évidence je n’arrivais pas au bon moment.

« Zi… ben j’allais rentrer chez moi et arrivée devant ma porte je me suis rendu compte que j’avais perdu mes clés et comme j’avais pas envie de passer la nuit dehors, je me suis dit que je pouvais squatter chez toi pour la nuit. »

Ca n’était probablement pas la meilleure excuse du monde, il y avait au moins trois cents autres endroits où je pouvais aller passer la nuit, mais ça avait le mérite d’être un minimum crédible et avec un peu de chance elle s’en contenterait bien que j’en doute. J’avais déjà cette impression qu’elle tentait de me tirer les vers hors du nez alors qu’elle n’avait encore rien dit. Depuis qu’elle avait rejoint les poulets de la ville j’avais ce sentiment étrange qu’elle essayait de toujours me faire cracher le morceau, qu’elle me faisait passer un interrogatoire. Je devais surement avoir vu trop de séries policières à la télé. Bref, on se détend et on fait comme si de rien n’était, fais un grand sourire et ça va aller, non pas trop grand, là c’est suspect.

« Mais on dirait que j’arrive pas au bon moment… Si tu veux je peux partir, j’irais crécher chez quelqu’un d’autre… »

Je fis semblant de vouloir partir, je savais bien qu’elle n’allait pas me dire non, sauf peut-être si je lui annonçais que je venais de tuer quelqu’un et comme ça n’était pas le cas, je savais que j’allais sortir gagnante… Je me dirigeais alors vers la porte de sa chambre pour sortir et décompte final… trois, deux, un !
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MessageSujet: Re: Every night I lie awake - Maisie x Marley   Every night I lie awake - Maisie x Marley EmptyMer 17 Juil - 17:52

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ft. Marley Every night I lie awake - Maisie x Marley 1887575387


Malgré les quelques cinq, six ? mois passés à la coloc, Marley n’a jamais eu l’occasion de vraiment visiter l’appart et de croiser ma bande d’hurluberlus. Elle m’a aidé à transporter quelques affaires de l’appart de notre mère à ici, et à rassembler toutes celles éparpillées dans mes divers squattage jusqu’à ce que je ne trouve ce chez moi bancal et inattendu. Pratique lorsque l’éparpillage est chez l’un de mes ex. Ma sœur a eu l’occasion de croiser Lewis, au tout début, sans s’attarder. Fort heureusement. Les deux sont des individus particulièrement pénibles dans leur genre, et si jamais ils venaient à bien s’entendre… Le monde ne survivrait pas, j’en suis convaincue. Je suis convaincue aussi que si Marley débarque un soir en semaine c’est que quelque chose ne va pas. Et également qu’un minuit en soir de semaine n’est pas du tout le bon moment pour qu’elle rencontre Cyrus. C’est le plus… Disons abordable, de mes colocataires, Cyrus. D’un point de vue logique, ce serait donc le premier qu’il faudrait qu’elle rencontre. Mais il ne faut pas oublier le fait que c’est Cyrus, justement, et que je perds rapidement mes moyens à cause de cet individu. Marley metterait exactement 0,3 secondes avant de griller mon béguin pour l’individu, si on peut appeler ça comme ça. En bref ? Pas ce soir.

Peu importe la raison de sa présence, je prends les devants et conduis la blonde dans ma chambre, gagnant une explication de sa présence au passage. Mes sourcils se froncent légèrement lorsqu’elle me parle de ses clés qu’elle a perdu, cherchant à trouver un quelconque sous-texte dedans. « Est-ce que tu as essayé de m’appeler ? » Je demande, récupérant mon portable sur la table de chevet. Mais non, il n’y a rien, ni appels ni messages. D’un côté, ça m’évite de trouver une excuse pour expliquer le fait que j’étais occupée à autre chose. Autre chose étant une soirée intense à essayer d’apprendre à jouer aux échecs pour impressionner l’un de mes colocs. « Et bien sûr que tu peux dormir ici… Je dois avoir des vêtements à toi, sinon j’ai des colocs’ géants. » Est-ce qu’on en est à se prêter des habits ? Non ? Je dois avoir des vêtements à elle quand même, ça évitera un peu plus d’embarras non nécessaire, merci. « Mais on dirait que j’arrive pas au bon moment… Si tu veux je peux partir, j’irais crécher chez quelqu’un d’autre… » Je m’apprête à me diriger vers mon bout d’armoire, mais elle fait mine de partir. Je plisse légèrement les yeux alors qu’un sourire glisse sur mes lèvres. « Mox. » Elle aime se faire désirer, ma gueuse de sœur. Je l’appelle alors qu’elle se lève pour déjà quitter ma chambre. Je suis obligée de me lever pour aller fermer la porte avant qu’elle ne la passe. « Je n’faisais rien d’important, et maintenant que tu es là tu es priée de rester. » La dernière fois qu’on a fait une soirée pyjama, c’est le soir où elle m’a appelé paniquée après ce qu’il s’est passé. Espérons que celle-ci soit moins intense. Cette fois-ci, j’ai le temps d’ouvrir la porte de la penderie et d’en analyser son contenu. « J’ai des vieux tee-shirts, à toi. Ma première question étant : pourquoi ? La seconde : de quoi as-tu besoin ? » Mes colocs risquent de râler si elle a besoin de prendre une douche à cette heure-là, mais il me suffira d'un regard méchant et d'une promesse de me racheter plus tard pour que ça passe.
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MessageSujet: Re: Every night I lie awake - Maisie x Marley   Every night I lie awake - Maisie x Marley EmptyLun 22 Juil - 10:03

every night i lie awake

ft. Maisie Rogers


Je dois bien avouer que sur le moment je n’écoutais pas ce qu’elle me disait, sans doute parce que j’étais trop concentrée sur mon numéro de frangine en détresse qui débarque à l’improviste mais que ne veut pas déranger. Enfin, ce n’est pas que je l’écoutais pas vraiment non plus, mais vous savez quand on a tout partagé avec une même personne depuis le début de son existence on sait déjà ce qu’il va se passer, alors pourquoi se concentrer dessus. Je savais bien qu’elle allait me retenir, qu’elle ferait tout pour que je reste chez elle et surtout dans sa chambre. En même temps je ne pouvais que trop la comprendre, je crois que j’aurais eu aussi un peu honte de présenter ma sœur un peu chiante et borderline à mes colocataires, surtout si cette dernière débarquait en plein nuit avec des gars au cul qui la suivaient pour potentiellement lui faire la peau… Bon pour la fin, elle n’était pas encore au courant et je dois bien avouer que je n’avais pas trop envie qu’elle le soit, enfin pas tout de suite, dans dix ou vingt ans peut-être bien que je doute de ma capacité à garder ce secret aussi longtemps. En regardant ma sœur, j’estimais la durée de vie de mon mensonge à environ dix ou vingt minutes pour peu que j’arrive à dévier le sujet assez longtemps avant qu’elle ne revienne à l’assaut.

Elle me disait qu’elle ne faisait rien d’important pour que je ne culpabilise pas à l’idée de l’avoir potentiellement dérangée, mais je savais qu’elle me mentait, enfin pas entièrement, mais je n’arrivais pas au bon moment, après tout qui resterait éveiller si tard juste comme ça sans raison particulière ? Mais bon, j’étais déjà fort bien contente qu’elle m’ouvre sa porte, je n’allais pas insister, bien qu’en y réfléchissant bien, ça m’éviterait de devoir expliquer la vraie raison de ma présence chez elle, sauf si elle se braque…

« J’ai des vieux tee-shirts, à toi. Ma première question étant : pourquoi ? La seconde : de quoi as-tu besoin ? »

Pourquoi quoi ? Je lui avais pourtant dit non ? Et mince, voilà que ça recommençait, elle devait absolument tout savoir, impossible de lui cacher la vérité ! Je sentais son regard sur moi qui n’était pas prêt de me lâcher, je le sentais capable de passer la nuit entière à mes côtés pour me faire cracher le morceau, mais après tout si je lui cachais la vérité c’était avant tout pour la protéger elle et tant qu’on y est, ses potes de chambrée. Mais après tout peut-être que je pouvais lui en dire assez pour la satisfaire mais pas de trop pour éviter les ennuis.

« Bon d’accord, t’as gagné… mais s’il te plait, arrête de me regarder comme ça, tu sais que j’aime pas ce regard… » Ce regard qui me faisait craquer à chaque fois et ça elle l’avait compris dès notre plus jeune âge et bien que j’avais appris quelques astuces pour y résister, elle finissait toujours par affiner sa technique, me rendant régulièrement vulnérable à ses… charmes… « Pour être honnête avec toi, je crois que quelqu’un me suivait dans la rue, j’ai paniqué et comme j’étais pas loin de chez toi, je me suis dit que je pourrais me mettre en sécurité pour la nuit… voilà c’est tout. »

Un peu de vérité pour assouvir sa curiosité, voilà ce que je lui proposais, j’espérais que ça lui suffirait pour cette fois, bien que je doute que ça ne suffise, mais bon qui sait, peut-être que la fatigue m’aiderait à faire en sorte qu’elle n’insiste pas plus. J’attrapais un de mes vieux tee-shirts qu’elle me tendait, j’avoue que j’étais un peu surprise qu’elle ait emporté avec elle des affaires à moi, comme si elle avait prévu le coup, qu’elle savait qu’un jour je finirais par débarquer chez elle sans prévenir… C’est à se demander qui est réellement la grande sœur… Mon regard finit par plonger vers le sol, un peu perdue je devenais muette.

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MessageSujet: Re: Every night I lie awake - Maisie x Marley   Every night I lie awake - Maisie x Marley EmptySam 3 Aoû - 16:01

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ft. Marley Every night I lie awake - Maisie x Marley 1887575387


Non, perdre aux échecs n’est pas une activité importante. C’est plutôt une activité humiliante de mon côté, amusante pour Cyrus et pour quiconque a l’occasion d’assister à cette désolante scène. L’arrivée de Marley est inattendue et m’inquiète, surtout lorsque je me rends compte qu’elle ne m’a pas prévenue. La sécurité de ma sœur et son bien-être est tout ce qui m’importe, tout ce qui a toujours compté, et les deux sont fragiles depuis quelque temps. Alors évidemment que je m’inquiète, envisageant les pires scénarios qu’il soit pour sa sécurité. J’ai l’impression, et j’ai peur surtout, de ne pas être capable de la protéger. Si je pouvais vivre avec elle H24, je le ferais. Mais le temps passé ensemble était l’un des problèmes dans ma vie, et ni elle ni moi n’avons vraiment besoin de retomber dans cette habitude d’être la sœur de. Et j'ai bien conscience que je pourrais alerter mes collègues de la situation, mais ce n'est pas le bon moment. C'est trop tôt, ça pourrait mettre Marley en danger, je ne suis pas assez sûre qu'elle puisse être non liée à l'affaire et mise sous protection policière avec le peu d'éléments que j'ai pour l'instant. Tout ce que je peux faire, donc, c'est surveiller et m'inquiéter. Mais elle me dit qu'elle a juste paumée ses clefs et j'ai envie de la croire, alors je laisse mon cœur reprendre un rythme moins agité, retient ma dramatique sœur avant d'aller fouiller dans mon armoire pour lui trouver de quoi se changer pour cette nuit.

Ma question innocente semble réveiller des élans de culpabilité, ou bien elle n'a tout simplement pas foi de me mentir ce soir, mais Marley sort sa tête des grands jours - celle qui cogite et qui fige son corps - et je me fige à mon tour pour pouvoir la fixer. Le problème c'est qu'il est difficile d'établir et garder un quelconque mensonge entre nous, je ne sais même pas pourquoi on s'entête à essayer. J'ai l'un de ses tee-shirts dans les mains mais ce n'est déjà plus le sujet. « Marley ? » C'est le semblant de voix maternelle et autoritaire que j'adopte, maintenant. « Bon d’accord, t’as gagné… mais s’il te plait, arrête de me regarder comme ça, tu sais que j’aime pas ce regard… » Je retiens un juron qui témoignerait de mon agacement et la ferait se braquer, mais il est franchement pas loin. A la place, je fais attention à bien inspirer par le nez - in - expirer par la bouche - out. La prochaine fois, au lieu des échecs, on fera du yoga avec Cyrus, ce sera plus utile. J'attends donc la suite, ne rajoute rien. Elle pense avoir été suivie dans la rue. « Quoi ?! » Pardon, mais ce n'est pas rien ça. C'est même plutôt grave, et un résumé de tout ce que je crains avec Marley. J'essaie de rester calme, libère mes mains de ses vêtements que je lui donne sans management. J'étais la lumière de ma chambre pour pouvoir regarder s'il y a quelqu'un dans la rue en toute discrétion. Mais je ne vois rien, et en même temps ma chambre n'est pas la mieux placée pour regarder dehors. « N'bouge pas, je reviens. » Je glisse à ma soeur, la quittant quelques secondes pour aller vérifier par la fenêtre du salon - ignorant Cyrus qui rejoint sa chambre au passage. Comme toujours, Marley est la priorité. Mais il n'y a toujours personne dans la rue, et je ne sais pas si ma soeur me racontait des cracks, est devenue parano ou si le quelqu'un a décidé de lâcher l'affaire. Je retourne dans ma chambre et ferme la porte derrière moi, puis les volets. « Je n'ai vu personne. » Je l'informe, pour la rassurer. J'aurais dû aller sur le toit, pour pouvoir vraiment vérifier, mais l'idée de laisser Marley seule me dérange. « D'où est-ce que tu venais, pour être suivie ? » C'est une autre manière de lui demander si elle traîne encore dans des trucs louches, mais j'ai besoin de savoir toute l'histoire pour agir en conséquences.


Pardon pour l'attente Every night I lie awake - Maisie x Marley 2491817768
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MessageSujet: Re: Every night I lie awake - Maisie x Marley   Every night I lie awake - Maisie x Marley EmptyJeu 8 Aoû - 14:55

every night i lie awake

ft. Maisie Rogers


Finalement, j’aurais peut-être mieux fait de ne rien lui dire du tout et de continuer sur mon mensonge de clés perdues, mais qu’est-ce que j’y pouvais moi, elle lisait en moi comme dans un fichu bouquin alors autant aller droit but non ? Ce qui me faisait un peu regretté de lui avoir dit la presque vérité était le fait qu’elle se mit soudainement à paniquer alors qu’il n’y avait pas vraiment de raison, car s’il s’agissait bien de la personne à laquelle je pensais, elle était bien trop intelligente pour ne pas penser à se planquer si elle avait envie de m’attendre. L’intention de ma sœur était bien adorable, mais que pourrait-elle faire face à une brute de presque deux mètres de haut ? Mais au moins ça prouvait encore une fois que notre relation était sincère et que ça valait tout de même le coup de lui dire la vérité. Le temps qu’elle parte, j’en profitais pour supprimer les messages de mon téléphone qui pouvait indiquer l’endroit où je m’étais rendue cette nuit, juste au cas où elle aurait envie de jouer au flic. Vous pourrez me dire que je n’avais pas besoin d’aller jusque-là, qu’un simple code de verrouillage était suffisant, mais elle connaissait aussi mon code et le changer de servais à rien puisque je ne me souvenais que de celui-là, alors supprimer était la meilleure solution. Je profite des dernières secondes de solitude pour me changer et enfiler les vêtements qu’elle me tendait depuis tout à l’heure. A son retour j’essayais d’avoir l’air détendue, plus en mode te tracasse pas, j’ai eu peur sur le moment, mais ça va aller, faut pas s’inquiéter tu sais.

« D'où est-ce que tu venais, pour être suivie ? »

Je la regardais sans lâcher son regard, j’hésitais à nouveau si je devais lui dire la vérité ou non, sachant que j’avais deux résultats possibles aux conséquences tout aussi variées. Si je lui avouais tout, je pense que je risquais de voir passer mes chances de survie à zéro pourcent, je ne pouvais pas griller mon fournisseur même s’il m’avait fait suivre et puis j’en étais même pas certaine, peut-être que ça n’était juste qu’une impression sans plus. Si je ne disais rien, je risquais de me mettre ma sœur à dos et je ne sais pas de qui j’avais réellement le plus peur ? Un producteur de drogue ou ma sœur ? Tout bien réfléchit je crois que je pourrais survivre à la colère de Maisie, même si elle peut faire beaucoup de dégât, elle n’en viendrait pas à vouloir me tuer contrairement à mon fournisseur.

« J’étais… partie me chercher à manger, j’avais un petit creux, alors je suis sortie me chercher quelque chose à grignoter et c’est en revenant que j’ai eu le sentiment d’être suivie… Mais je crois qu’on se tracasse pour rien, c’est peut-être moi qui déconne complètement et il n’y avait personne. Tu sais la nuit quand t’es seule en rue, tu t’imagines souvent plein de trucs. »

Je ne sais pas si ça fonctionnerait, mais il fallait tenter le coup, j’avais là aussi plusieurs possibilités, soit elle se braquait jusqu’à obtenir tout ce qu’elle souhaitait savoir, soit elle gobait mon mensonge ce dont je doute fortement, ou alors elle laissait tomber pour pas avoir d’emmerdes en plus à gérer… Moi pendant ce temps je baissais le regard, inutile de la fixer plus longtemps car si j’avais appris une chose c’est que fixer quelqu’un lorsqu’on lui ment peut-être un signe et comme elle a tendance à être forte à ce petit jeu, autant ne pas lui rendre la tâche trop facile.
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MessageSujet: Re: Every night I lie awake - Maisie x Marley   Every night I lie awake - Maisie x Marley EmptyLun 12 Aoû - 1:43

everything for her sister

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En grandissant, on a appris à compter l’une sur l’autre, au point de devenir dépendante l’une de l’autre. Après le départ de notre mère et la dépression de notre mère, on n’avait plus que l’une et l’autre pour survivre – plutôt que vivre. Le mensonge entre ma sœur et moi n’a jamais eu lieu d’être, on faisait plutôt en sorte de construire nos mensonges ensemble pour se protéger du reste du monde. Mais ça a changé, après le lycée. Alors que j’ai voulu arrêter de traîner dans nos petites affaires illégales qui avaient pris trop d’importance au lycée au point où on a dû retaper notre dernière année pour obtenir de diplôme, alors que j’ai voulu prendre une route plus légale et plus stable dans la vie. Je sais que ça n’a été facilité que parce que Marley a continué les petites affaires, et j’étais convaincu que je m’étais trompée de voie jusqu’à ce que je n’entre dans la police. C’est là, vraiment, que c’est devenu compliqué. Être serveuse au Starbucks ne changeait pas grand-chose à notre quotidien, on avait des sujets de conversation un peu différents et alimentés par les clients que je pouvais croiser. Endosser l’uniforme, en revanche, n’aide pas et casse l’ensemble. C’est deux mondes qui se confrontent, ça fait de Marley et moi des ennemies, et c’est surtout à partir de là que les non-dits – plutôt que les mensonges – ont commencé. Elle restait évasive sur ses fréquentations et j’essayais de ne pas trop parler de mes nouveaux amis. Ça marchait, jusqu’à ce qu’elle ne se retrouve dans cette situation dangereuse, jusqu’à ce que je ne doive m’inquiéter de sa sécurité encore plus que d’habitude. Je n’ai vraiment pas envie de jouer ce rôle que je joue dans la vie de tous les jours, d’avoir des soupçons quant à ce qu’elle me dit.

Mais son histoire tient à peine la route, elle oublie ses clefs, elle se fait suivre, il n’y a personne dans la rue. Elle a l’air si nerveuse, Marley, c’est difficile de la suivre véritablement. Je sais qu’il va falloir que je pousse pour savoir ce qu’il se passe vraiment. Et j’en ai presque pas envie, parce que je ne veux pas être Maisie la flic mais Maisie la sœur qui protège. Elle ne m’en laisse pas le choix, cependant. « Tu sais la nuit quand t’es seule en rue, tu t’imagines souvent plein de trucs. » Je plisse les yeux, laissant un silence s’installer quelques secondes. D’accord, soit. Elle est allée s’acheter à manger. Où sont ses achats, donc ? Est-ce qu’elle les a mangé en chemin ? Mais a eu le temps de s’inquiéter de se faire suivre ? Je retiens un soupir, arborant un faux sourire à la place. On peut être deux à jouer ce jeu. « D’accord. Tu as sans doute raison, Mox. Mais du coup, vu que personne ne t’a suivi et que tu as sans doute imaginé tout ça, et vu que j’ai un double de tes clefs, tu peux rentrer chez toi ? J’étais occupée, un peu, quand même. » Je prétends l’ennui, avant de m’asseoir au bout de mon lit pour faire face à ma sœur. « Ou tu peux arrêter de me mentir, et on peut réfléchir à une solution ensemble. » Je ne suis pas super intimidante, mais c’est la carte de Maisie sœur que je joue, pas celle de Maisie flic, j’espère qu’elle va le comprendre.
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MessageSujet: Re: Every night I lie awake - Maisie x Marley   Every night I lie awake - Maisie x Marley EmptyLun 12 Aoû - 14:21

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J’essaye de me faire toute petite pour qu’elle m’oublie ne serait-ce qu’un instant, que je puisse trouver quelque chose de bien meilleur pour me défendre ou alors tout simplement mieux me planquer. Mais comment faire en sorte de passé inaperçu lorsque vous vous trouvez être la seule et unique personne sur qui porter son attention ? C’est purement et simplement impossible à moins de posséder des supers-pouvoirs ou quelque chose de la sorte, mais malheureusement pour moi nous étions dans le monde réel et pas un une bande dessinée ou un film quelconque. Je n’avais pas le choix que d’affronter ma… sœur ? Ou peut-être l’agent de police qui se tenait face à moi, j’avoue que sur le moment j’étais perdue, j’arrivais plus trop à faire la distinction entre les deux comme-ci je pouvais plus avoir le moindre contrôle et que quoi que je dise, je finirais par me retrouver mal barrée parce que la nouvelle vie de Maisie l’obligerait à oublier que nous sommes sœurs. Oh peut-être que je me faisais là aussi des idées, que je n’avais rien à craindre, mais comment lui faire confiance alors qu’elle a pris la direction opposée ? Bon peut-être que ma jalousie envers sa réussite faisait en sorte que je me braquais sans cesse lorsqu’il s’agissait d’évoquer mes ennuis. Mais contrairement à elle j’étais bien trop impliquée, je ne pouvais pas changer de vie comme ça du jour au lendemain, j’avais des comptes à rendre.

« Ouais t’as peut-être raison, je devais surement rentrer chez moi… Attends depuis quand t’as un double de mes clés ? »

S’il y avait bien une chose dont j’étais certaine, c’était ça, jamais je ne lui avais donné un double des clés de mon appartement, je savais pertinemment bien qu’avec sa nouvelle vie ça m’attirerait plus d’ennuis qu’autre chose, alors pourquoi je l’aurais fait ? Et puis moi je n’avais pas les doubles de chez elle, bon d’accord elle ne vit pas seule, mais ce n’est pas une raison. Ca me mettait en colère, mais je préférais ne pas le montrer car même si je désapprouvais la dernière chose dont j’avais envie c’était de voir la relation avec ma sœur se dégrader, je n’avais plus qu’elle et je ne pense pas que je pourrais survivre à une rupture entre nous.

« T’as piqué mes clés pour en faire un double dans mon dos ? Non pas que je sois bien… mais j’aurais aimé que tu me le demandes au moins. »

Bon ok je disais que je ne voulais pas me disputer, mais j’avais trouvé là une bonne échappatoire, un moyen de faire diversion et d’oublier le pourquoi de ma présence ici. J’espérais que ça fonctionnerait bien que ça sentait trop le drama prévu d’avance et qu’il n’y aurait pas plus de trois minutes de discussion avant d’en revenir au sujet principal. Je fixais ma sœur l’air déconcerté, je ne voulais pas y mettre de la colère parce que ça en valait pas la peine, mais il fallait que ça semble crédible un minimum et un peu de surprise ne ferait pas de mal à cette histoire.

« J’arrive pas à croire que tu puisse me faire des coups dans le dos comme ça, moi qui ai toujours eu confiance en toi ! Zizi dis moi que c’est pas vrai ? »

Je prenais un regard de chien battu me rappelant encore et toujours que j’avais un prénom de merde, bien que des fois je me disais que ça pourrait être un moyen de changer, accepter Marley et dire au revoir à Mox, mais pour le moment nous en étions pas là, il fallait régler ce léger souci…
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MessageSujet: Re: Every night I lie awake - Maisie x Marley   Every night I lie awake - Maisie x Marley EmptyLun 2 Sep - 21:49

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Au vue de la situation, je deviens soupçonneuse de ma propre sœur et je déteste ça. De toutes les personnes sur terre, Marley est celle en qui j'ai le plus confiance – depuis toujours. Mais ça a changé, et a pris un tournant relativement important depuis assez récemment finalement. On vit sur un équilibre fragile qui menace de s'écrouler à chaque instant. C'est le cas ce soir, alors que ma jumelle débarque sans prévenir, est à peine cohérente dans son discours et que je prends la peine de relever. Si elle a paniqué pour rien, elle peut rentrer chez elle, pas vrai ? Pas la peine de s'affoler pour rien, de penser à un quelconque danger. Techniquement, oui. Si on suit la logique de son mensonge, en ne prenant pas en compte la vérité jusque-là tue de mon coté. « Attends depuis quand t’as un double de mes clés ? » Depuis un petit moment, quelques jours après son emménagement. Mais je vois où elle veut en venir, étant donné qu'elle n'avait jusqu'à présent pas cette information. Merde. « Marley… ce n'est pas le sujet. » Mais j'ai beau essayé de retrouver notre précédente conversation, ça ne fonctionne pas. « T’as piqué mes clés pour en faire un double dans mon dos ? Non pas que je sois bien… mais j’aurais aimé que tu me le demandes au moins. » Je pousse un léger soupir, me retiens de lever les yeux au ciel pour témoigner de mon agacement et empirer le sien. « Je les ai demandé à ton proprio, en fait. » Plus rapide que de piquer les siennes pour faire un double, mais ce n'est sûrement pas ce qu'elle a envie d'entendre.

Voilà qu'elle m'accuse d'avoir trahie sa confiance, alors que ce n'est qu'une omission de vérité, et qu'elle me fait ses yeux de biche. « Mox, t'es sérieusement en train de te mettre dans tous tes états parce que j'ai un double de tes clefs, alors que tu débarques chez moi en fin de soirée sans prévenir et que ton histoire ne tient pas debout ? » On en est donc à s'accuser l'une et l'autre, maintenant. Je pense à garder ma voix relativement basse, pour que mes colocs n'entendent pas mes petites affaires. J'arrive à peu près à garder une vie privée même avec ces joyeux lurons, j'aimerais que ça reste ainsi. Je passe une main dans mes cheveux, réfléchissant avant de porter le coup de grâce. « Qu'est-ce que tu fais vraiment là, Marley ? » Il faut que je sache ce qu'il s'est passé, pour de vrai, pour sa sécurité, même si elle n'aime pas ça. C'est mon rôle, de la protéger, je ne pourrais pas vivre s'il lui arrivait quoi que ce soit.
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