Identité :
Jefferson. Non, ce n'est plus la famille maudite, les parents en plein high et les gosses livrés à eux-mêmes. C'est la fratrie soudée, les rires dans le couloir, la musique à travers la cloison, le bout de chou angélique, le sourire communicatif et les cheveux roses.
Isaac. En hommage à Asimov, il paraît, même s'il n'a pas souvenir d'avoir vu aucun de ses parents lire un bouquin. Mais c'est pas grave, c'est la grande classe, entre lui et Newton, y'a du beau monde.
Surnom : La plupart des gens qui cherchent à raccourcir son prénom l'appellent Zac, mais on lui donne aussi tout un arsenal de surnoms plus ou moins idiots plus ou moins mignons, qui vont de tout à n'importe quoi. Et lui, ça le fait marrer qu'on lui donne des petits noms.
Age : Bientôt 23 ans, même si ça ne suffit apparemment pas encore à le faire voir comme adulte aux yeux des vieux. Il peste comme jamais lorsqu'on lui demande sa carte d'identité pour prouver sa majorité, d'ailleurs. (06.05.1996, SF)
Métier : Sert du café et des gâteaux aux clients le jour pour ramener de quoi se nourrir. Accessoirement, il vend ses services de musicien quand il peut, même si ça reste toujours ponctuel.  
Statut civil : Célibataire. Il faut dire que rien n'a jamais l'air vraiment sérieux avec lui, ou presque. Il n'a pas vraiment mis beaucoup de lui-même dans ses relations jusque-là.
Orientation sexuelle : Isaac aime tout, tout le monde. Il fait ses rencontres à l'envie et au feeling, comme le reste. Du moment qu'il se sent bien avec une personne et qu'ils veulent aller plus loin, il ne va pas se poser plus de question que ça.
Groupe : free spirit.
Scénario ou inventé : scénario.
Est-ce un double-compte : non.

Aspiration : Aspiration, expiration, inspiration. Isaac vit comme il respire, bouffée d'oxygène après bouffée d'oxygène. Il n'a jamais eu de grands plans pour sa vie, sinon la volonté brute et immédiate de simplement être et sentir. Vivre, tout simplement. En étant le plus heureux possible, en tirant le meilleur de ses circonstances (et non pas malgré elles).

Sa grande soeur a 8 ans de plus que lui et l'a quasiment élevé, face à l'inattention de parents sombrant de plus en plus profondément dans leurs vices, jusqu'à en disparaître du domicile familial. Maintenant, ils élèvent ensemble le petit de sa soeur, mais dans la joie et avec grande attention cette fois.

Il vit la vie comme elle vient, sans se poser trop de questions, parce que les questions ça fait mal à la tête et que faire des plans sur la comète, ça file le vertige. Alors il profite du moindre instant positif, se baigne tant dedans qu'il l'irradie pour les jours à venir. Peu importe de quoi sera fait demain. Lui, il trace sa route au gré du vent et des envies, suit son instinct et compte sur sa bonne étoile. Jusque là, ça a pas trop mal marché, à son sens.

Quand il était ado, il séchait les cours pour pouvoir aller voir sa mère, la retrouvant dans des endroits absolument pas recommandables. Bien entendu, Joan n'aurait jamais approuvé, et elle aurait eu raison ; il en a vu des vertes et des pas mûres, parfois.

Angus et Isaac, c'était un peu comme une vache qui rencontre un labrador (sorry, bro') : elle tente de regarder les trains passer en toute tranquillité quand il débarque surexcité en lui courant partout autour pendant des heures en mode "Copain ? Copain ! Copain !!"... Et au final, c'est devenu son bff. Technique validée, moi je dis.

Ses cheveux ont vu à peu près toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, avant qu'il n'en revienne finalement au blond décoloré. A la base, c'était un simple "hello, and fuck you" à un type du collège qui lui avait fait une réflexion limite homophobe dont il ne se souvient même plus de la teneur aujourd'hui. Il était revenu le lendemain avec les tiffs rose barbie. (C'était ça ou mettre une robe de sa soeur, mais il rentrait pas dans la robe).

Il vit encore et toujours avec sa soeur, et quelque part ça le rassure qu'elle soit toujours célibataire parce qu'il ne sait pas ce qu'il ferait sans elle. Il a beau râler quand on le traite de gosse, la perspective de devoir vivre seul un jour ne l'enchante pas le moins du monde. Pour lui, être seul c'est presque un univers parallèle : impossible.

D'ailleurs, quand il n'est pas à l'appartement (parce qu'il y a personne dedans et qu'il commence à s'ennuyer ferme) mais qu'il ne bosse pas, c'est qu'il traîne, et le plus souvent, s'il traîne, c'est avec Gus. Isaac ne s'est jamais arrêté ni à ses bizarreries, ni à sa maladie. Au contraire, il refuse même que cette dernière le limite ; alors, il l'entraîne ici et là depuis toujours, pour lui donner un aperçu de la vraie vie, celle qui donne des frissons et des éclats de rire.

Bien qu'il ait un tempérament plutôt honnête et la tête remplie de bonnes ondes, Isaac a déjà menti, s'est déjà battu et a déjà volé. Parfois, il faut ce qu'il faut pour survivre. Même si ça veut dire se salir un peu, faire entendre sa voix ou devoir apprendre à ruser et courir pour pouvoir se mettre quelque chose dans le ventre.

Justement, il court, vite. Peut-être même aurait-il pu obtenir une bourse d'étude sportive, s'il l'avait vraiment voulu. Mais le reste de ses livrets scolaires n'étaient pas franchement des plus reluisants, et sa présence en classe a connu des épisodes sporadiques... Même s'il a directement arrêté de sécher quand on l'a menacé de leur envoyer les services sociaux. Il pouvait survivre à tout avec le sourire, mais pas sans sa soeur.

Les (nombreux) Gallagher leur ont servi de seconde famille, bien que les deux Jefferson aient toujours eu tendance à se replier pour tenter de se débrouiller par eux-mêmes et ne pas abuser de leur gentillesse. Ils étaient déjà bien assez nombreux pour ne pas aller leur rajouter deux pièces rapportées en plus.. Il en reste néanmoins des liens bien ancrés avec l'ensemble de la fratrie.

Il a arrêté l'école sitôt l'âge légal atteint. Les grandes études, ce n'était pas pour lui. Pas qu'ils soit particulièrement bête, mais les professeurs qui ont su capter son attention et la retenir se sont avérés peu nombreux. Sans compter que les études coûtent cher et demandent de savoir se projeter dans l'avenir.

Isaac a le sourire aux lèvres, parce que le plus beau est à venir, parce qu'il a déjà vu pire, parce que c'est comme ça qu'on donne le sourire aux autres, parce que ça sert à rien de s'apitoyer. Le sourire aux lèvres, toujours, par pure insolence envers les merdes qu'on a foutu sur son chemin : rien de tout ça n'a su l'abattre, rien ne pourra l'atteindre. En un sens, c'est sa résistance.

Il s'occupe de Blake en mode tonton cool, peinture aux doigts, courses avec Chien, rires et jeux divers. D'ailleurs, c'est bien avec le gosse de sa soeur qu'il se montre le plus patient. Même qu'il essaie de ne pas trop prononcer de gros mots devant lui ; pourtant contrôler son langage est loin d'être son point fort.

Il est revenu avec un énorme oeil au beurre noir, un soir, et même si ce n'est pas un fait unique en soit, Joan n'a jamais su ce qu'il s'était passé cette fois-là. En vérité, il avait croisé le père de Blake peu après qu'il ait plaqué Joan comme une merde (et enceinte) sans se retourner, et il n'a pas résisté à l'envie de lui casser la gueule. Enfin... il a essayé, quoi. C'était loin d'être une réussite, mais juste pour les quelques coups qu'il est parvenu à lui mettre, et les vérités qu'il a pu lui cracher à la figure, il ne regrette pas.

Il travaille dans une chaîne de café ou les horaires sont instables et la paye pas terrible, mais ça aide à bouffer et il réussit parfois à faire un peu de chiffre grâce aux pourboires. En tout cas, il fait ce qu'il peut pour participer aux dépenses du foyer.
A côté de ça, il joue parfois dans des groupes en tant que remplaçant ou temporaire. Il faut dire qu'il a touché à à peu près tous les instruments qui sont jamais passés à côté de ses doigts, depuis tout petit. La salle de musique du collège était devenu son QG personnel (il y est rentré de nombreuses fois par effraction, mais chut).

Même si ça lui plaît clairement plus que de servir du café, il n'a pour autant pas de grand rêve de percer dans le métier. En vérité, il ne voudrait pas piquer la lumière sous le nez de sa soeur, alors qu'il sait que c'est ce qu'elle souhaite plus que tout et qu'elle travaille extrêmement dur pour y arriver. Il ne pourrait pas s'empêcher de se sentir fautif s'il perçait à sa place. Bizarrement, il ne se sentirait pas non plus vraiment légitime, malgré ses dons incontestables en la matière. C'est pour ça qu'il s'agit plus d'un hobby que d'autre chose pour lui, pour le moment, et qu'il préfère le prendre à la légère.

Pour sa part, il évite le café et la caféine en général parce qu'il n'a vraiment pas besoin de ça pour péter le feu (et en plus ça file la chiasse... si, si je te jure). Par contre, proposez-lui un gâteau au café et c'est la fête.

Il n'a pas le permis ; ça coûte de l'argent de le passer, et clairement les Jefferson ont mieux à faire de leurs billets. De toute façon, en habitant une ville comme San Francisco, cela ne pose pas trop de problème : il y a les transports en commun, qui desservent les différents quartiers. Enfin, c'est sûr que dès qu'il s'agit de s'éloigner de la ville ou de sortir de nuit, il lui faut marcher ou convaincre quelqu'un qui a une voiture de l'emmener et venir le chercher.

+ Tactile, envahissant, souriant, travailleur, têtu, attachant (attaché), boudeur, sensible, insolent, bienveillant, sociable, créatif, parfois vulgaire, jovial, spontané, curieux, optimiste, mal élevé, franc, bohème, ouvert, généreux, problème avec l'autorité, impulsif, plus stable qu'on ne le pense pour certaines choses malgré son côté immature, tolérant, mélomane, serviable, ... +

Pseudo/Prénom : spf Age : la majorité, une fois et demi xD Pays : France. Avatar : Ross Lynch Rang : smiley face ;) Comment as-tu connu le forum ? Je l'avais gardé dans mes favoris il y a des mois de ça, donc aucune idée. Qu'en penses-tu jusqu'ici ? Les gens ont l'air adorables, j'ai hâte. Un dernier mot ? J'espère convenir <3

La course du soleil commençait à s'infléchir doucement dans le ciel lorsqu'il poussa la porte de l'appartement. A l'intérieur, tout était sombre et il fallut quelques secondes à ses yeux pour s'habituer à la pénombre, et parvenir à voir autre chose que les particules de poussière dansant devant la fenêtre à demi barrée qui faisait office d'unique source de lumière. Il se laissa surprendre dans l'entréepar une silhouette autrement plus massive que lui, qui vint se poser en barrage sur son chemin.
« T'as rien à foutre là, l'gamin. »
C'est sûr qu'il dénotait, avec sa tignasse colorée et son air candide. Pour autant, il ne se laissa pas impressionner. Il avait déjà pris un coup ou deux un peu plus tôt, et ça ne l'avait guère arrêté.
« Laisse, il cherche sa mère. »
Une autre voix prêcha pour lui, et cela sembla suffire à l'homme, qui se détourna de lui, ayant bien mieux à faire que de s'occuper d'un gosse. Le jeune adolescent adressa un sourire chaleureux à celui qui avait parlé en sa faveur, et emprunta le couloir au papier peint décrépi, ouvrant chacune des portes méthodiquement sans se soucier des éventuelles protestations, ou des jurons qu'il pouvait provoquer.

Il avait presque abandonné l'espoir de la trouver ici quand il l'aperçut enfin. Assise sur un canapé en fin de vie, tête en arrière, elle ne bougea pas d'un iota quand il pénétra dans la pièce. « M'man ? »  Le premier réflexe du gamin fut de vérifier sa respiration, comme pour se rassurer, dans un geste qui n'aurait rien dû avoir de naturel pour quelqu'un de son âge, mais qui l'était malgré tout. Puis, il prit place juste à côté d'elle, appuyant sa tête contre l'épaule bien trop frêle de ce qui n'était plus qu'un fantôme, froid, incapable de sentir sa présence. Pourtant, il se mit à lui parler, comme si elle avait été en capacité de le comprendre, de lui répondre. Comme si tout allait bien. Et pendant plusieurs minutes, il lui raconta ainsi en détail absolument tout et rien à la fois, sautant parfois d'idées en idées sans vraiment se soucier de faire cohérence, juste pour le plaisir d'être avec elle, de lui donner des nouvelles.

Il aurait pu continuer pendant des heures, mais il s'était déjà bien assez attardé, après avoir visité plusieurs adresses différentes à sa recherche. Lorsqu'il se décolla de son corps rendu malingre par l'abus de substances nocives, c'est à peine s'il senti une différence de température contre son flanc. Doucement, méthodiquement, il allongea sa mère sur le côté, pour être certain qu'elle ne s'étouffe pas toute seule lorsqu'il serait parti. Puis il fouilla dans son sac à dos pour en tirer une barre de céréales, qu'il glissa dans la poche du jean de sa mère. Il était persuadé qu'elle en aurait plus besoin que lui. Que cela l'aiderait peut-être, même. A reprendre un peu de poids pour cacher ses os saillants, à penser à lui et à Joan, qui l'attendaient. Une pensée et quelques calories, qui lui donneraient peut-être la force d'arrêter. Il l'embrassa sur la joue, avant de tourner les talons, de reprendre le couloir d'un pas quelque peu sautillant, ne ralentissant pas tandis qu'il apostrophait le gars dans l'entrée d'une voix joviale avant de sortir du squat. « Merci mec ! »

Eh, ce fut rapide finalement J'ai gloussé très fort pour l'anecdote Angus & Isaac, mon Dieu  Mais bref, cet Isaac est parfait et je suis vraiment heureuse de le voir pris et si bien compris. Je viendrais t'embêter pour un lien avec Pat, et même un avec Elsa parce que j'ai un bout d'idée, en attendant je ne te fais pas attendre plus longtemps et je te souhaite un bon jeu parmi nous

Et maintenant ?