Cette rencontre sur la plage m'avait clairement laissée sur ma fin, sur ma faim, sur ces deux fins à vrai dire, d'une parce que j'avais fini par ne pas réussir à avoir ses fesses, ou son entrejambe, et de deux parce qu'elle était finalement partie sans que je ne puisse la retenir d'avantage. Rien que la voir me faisait du bien, même si j'aimerais plus que ça évidemment. Alors, la voir s'éloigner avec ses fesses en béton armé, ses fesses si musclées, si parfaites qu'elles m'avaient presque données envie de la poursuivre pour la sauter, enfin lui sauter dessus et que nous puissions prendre notre pied à même le sable. Mais je ne le faisais pas, je la laissais s'éloigner, la regardant sans faire semblant si bien qu'elle avait dû sentir mon regard sur elle jusqu'à ce que je ne puisse plus la distinguer véritablement. Elle m'avait encore chamboulé de l'intérieur, mais ma queue ne pouvait pas s'arrêter d'être au garde à vous, comme si j'avais pris une pilule bleue parce que je bandais pendant encore des heures même après avoir lâcher un peu de pression, elle se redressait, comme si le bazar ne pouvait plus arrêter sa production. La nuit ne fut pas aussi intense que ça, si elle avait été là, elle l'aurait été mais mon sommeil ne vint pas, ou alors quelques minutes à peine sur la matinée, au moment où le réveil se chargea de me rappeler à l'ordre, de me dire que la journée de boulot commençait déjà. Mais je n'y avais aucune envie, alors même si la routine reprenait le dessus, le coeur n'y était pas, elle était toujours là dans un coin de ma tête, heureusement que je n'avais pas de réunions importantes, alors je restais dans mon bureau, je m'y enfermais pratiquement dedans, me faisant même livrer mon repas pour n'avoir à croiser personne. Qu'est ce que j'aurais aimé qu'elle soit livreuse de repas, j'aurais pu la faire venir dans mon bureau et là, elle n'aurait pas pu résister mais c'est beau de rêver, n'est ce pas ? Ainsi donc la journée passa d'une façon si bizarre, mais je ne pouvais pas déjà aller la retrouver le soir même dans sa petite boutique du centre ville, dans une rue pas forcément très bien fréquentée. Enfin, y'a pire que ça sans doute, mais c'est là qu'elle bosse, dans une petite boutique où le vieux est jamais là, mais elle oui. Heureusement d'ailleurs que la boutique est discrète sinon, j'en connais un paquet qui auraient des soucis informatiques. Bref, je me retiens d'aller lui apporter une vieille tablette, elle serait bien capable d'y foutre un coup de marteau dessus pour la réparer et me dire que ce sera bon, en me délestant du prix de la réparation. Néanmoins, je me balade dans le quartier le soir venu, et contre toutes attentes, je réussis à ne pas me rendre dans sa boutique. Je me dis que je pourrais la croiser dans la rue vu que c'est l'heure de la fermeture mais je reviens à ma voiture, et je rentre chez moi. Admirez l'exploit que voici. Je laisse quelques jours passer avant de voir que ma gaule du matin ne voulait pas descendre, signe que mon subconscient n'arrêtait pas de penser à elle, il n'y avait qu'elle qui me faisait cet effet là. Alors, je me fais un petit plaisir, et la pression retombe mais voilà, je sais que je ne vais pas pouvoir résister plus longtemps. Alors, je vais au boulot, mais je pars rapidement en fin d'après-midi, et je passe à la maison pour prendre la vieille tablette, pour me changer aussi, prendre quelques choses de plus passe partout, un jean, un tee-shirt c'est bien, c'est mieux qu'un costard. Et je me rends à la boutique ...

Les insomnies avaient reprises comme aux premiers mois de mon départ d'Afrique. L'incendie, une arme contre le front de Sidney, c'est moi qui l'a tient, le trajet d'avion en me disant que je n'arriverais pas à me recoller … Tout plus d'autres rêves qui prenaient de plus en plus le pas sur les cauchemars. J'étais le plus souvent nue avec le corps de Sid sur, en dessous, ou derrière moi. Ma tête refaisait des scénarios de films porno où on jouait les roles principaux à chaque fois. Nous qui aimions déjà jouer bien trop dans notre lit, mon esprit avait décidé de me faire imaginer des situations rocambolesques où nous étions dans des vaisseaux spatiaux ou en plein milieu d'un épisode de game of thrones. Je me réveillais toujours dans le même état d'excitation qu'à l'époque où nous étions en couple et qu'il avait déjà la main en train de me caresser le ventre . Et la frustration venait quand je me retournais et me retrouvais seule dans mon pieux à de voir tremblante chercher mes jouets dans ma table de chevet. Je me détestais pour autant sentir son besoin de lui , de sa peau, de son existence prêt de la mienne.

Même au boulot, je n'arrivais pas à me le sortir de la tête. J'en étais à porter plus de jupe encore pour faciliter mes attouchements lorsque j'étais dans le bureau de derrière lorsque j'étais dans la boutique. Encore une fois je portais une mini jupe de jean qu'une paire de collant et des jambières accompagnait. Il y avait peu de boulot, ou en tout cas je m'en occupais si vite qu'il me restait beaucoup de temps pour bosser sur la disparition de ses parents. Alors je pouvais encore moins ne pas penser à lui. Je me retrouvais à regarder des photos de famille où il était enfant et c'était peut être pire que le reste. Car je ne pouvais plus me cacher sous le désir. Je me retrouvais à chercher dans ses traits celui de l'homme que j'avais aimé à en mourir... que j'aimais encore.

Encore au milieu de mes propres bécanes, je faisais mes recherches quand la sonnerie de l'entrée retentit. Quelqu'un rentrait et avant d'aller rejoindre le client, je jetais un œil sur la caméra de surveillance. Et je n'avais pas d’hallucination, c'était bien lui qui venait me narguer … et réveillé mon vagin enfin calmé ! Je sortais de la salle et me postais devant la porte, les poings sur les hanches « Sérieusement Sidney... qu'est ce que tu fous là bordel ? J'ai rien trouvé encore sinon je t'aurais appelé ... »

Pourquoi je suis là ? Pourquoi est ce que je ne lui fous pas tout simplement la paix ? Parce que je ne sais pas faire voilà pourquoi, je l'ai dans la peau, j'aimerais pouvoir passer ma journée en elle, et ne penser à rien d'autres. Il fut un temps où c'était presque ça, quand nous étions en Afrique, et que la vie était aussi belle que ses fesses bien musclée. Mais j'avais fait une erreur, je m'étais fait avoir, et elle me prenait pour le pire des connards depuis, ce qui me désolait véritablement. Pourtant, il lui suffirait de passer sur cela, et quelques autres détails pour que tout se passe comme cela se passait avant. Mais je ne pouvais pas faire de miracles concernant cette putain de société dont je ne voulais pas. Elle ne voulait pas le comprendre aussi, mais sans avoir retrouver mes parents, j'avais les mains liées si je ne voulais pas me retrouver sans rien du tout, et mine de rien, j'avais eu l'habitude d'avoir assez d'argent sans avoir à trop en faire. Mon petit confort me manquerait, et puis aussi ce serait le déshonneur pour moi, pour ma famille puisque tout avait été si bien préparé pour que je reprenne les rennes de la machine. J'avais tout fait pour que ça aille dans l'autre sens, mais non, ça n'avait pas marché. Bref, je savais que j'étais dans sa tête, elle me l'avait montré, et sans doute savait-elle qu'elle était dans ma tête, dans ma queue aussi, parce que parfois, je devais soulager cette pression qu'elle exerçait de loin sur mon poireau. Je suis comme ça, je suis désolé mais je ne pourrais jamais me refaire, pas tant qu'elle sera là, non loin de mes mains pour que je puisse lui prendre les hanches et danser collé serré avec elle. Les nuits étaient chaudes, mais terriblement vides, un paradoxe que je n'arrivais pas à effacer de mon esprit, alors même si elle ne m'avait pas recontacté, je me disais que je pouvais voir où elle en était de la recherche de mes parents, comme ça l'air de rien. Je rentrais dans la boutique, elle était à l'arrière et la caméra venait de donner ma description. Elle sortait donc, poings sur les hanches prête à me mettre une vraie branlée.

" J'ai un soucis avec une tablette qui ne fonctionne plus, je me suis dit que tu pourrais y faire quelques choses vu que tu es douée de tes doigts. Je note que mes parents jouent mieux à cache cache qu'on ne le pensait. "

Et avec cette petite moue sur ton visage, tu lui tends la tablette, en étant presque désolé de la déranger pour ça. Tu es certains qu'elle trouvera le souci rapidement et que tu devras t'en aller mais bon, au moins, elle était là, devant toi en chair et en os, et rien que ça, rien que ça, ça te faisait du bien.

A défaut de me prendre les fesses, ce type avait un don pour me prendre la tête . Il occupait déjà tellement mes pensés, pourquoi en plus décidait il de débarquer en plein milieu de la boutique, la bouche en cœur comme si de rien n'était.  Comme si on était pas ex, comme si notre situation était pas assez merdique et qu'il fallait en rajouter encore et encore . En plus ce connard avait cette bouille absolument adorable qui changeait de cette du mec en chien qu'il me présentait depuis nos dernières rencontres. Bon j'étais persuadée qu'il palpitait encore dans son froque mais là n'était pas la question parce que si je commençais à m’interroger dessus , ma curiosité me ménerait jusqu'à ma perte. Il me tends une tablette et je le laisse un instant le bras tendu, fixée sur son visage. Et si je prenais l'appareil et le frappais avec jusqu'à ce qu'il sorte ? Est ce qu'il comprendrait ? Certaine que non. Je m'approche donc et attrape la tablette en soupirant, décidée à ne réagir au -t'es douée de tes doigts-   « Et genre dans ton entreprise y'a pas un service informatique ? Ne réponds pas puisque je sais que oui j'en ai brisé toute les sécurités. » Je me réinstalle à mon comptoir et m'asseois sur mon tabouret, croisant les jambes et l'invitant à faire de même de l'autre coté. « Et si je l'allume je vais tomber sur un site porno avec en mot clef ebony with big ass ? Si oui préviens moi et je te laisserais ton intimité et p'tre même le bureau de derrière.  » Comme j'étais une commerçante dévouée... Je commence à regarder, le problème , vérifie la charge, identifie un soucis de connectique « On est d'accord que ça va te couter une blinde ? Je dirais....2500 dollars... »  Je ponctuais d'un grand sourire en manipulant comment changer les branches de la charge. « Et concernant notre plus grosse affaire ... » Et non je ne parlais pas de queue....  « J'ai encore rien trouvé de concluant. Juste des photos de toi gamin que tu m'avais jamais montré... t'étais mignon » Voir adorable, voir le genre de photo que deux ans auparavant m'aurais donné envie d'imaginer ce qu'un petit garçon de nous deux aurait donné. « ça va être rapide, tu vas pouvoir repartir tout aussi vite,c 'est bien, non ? »

Je suis tellement incorrigible que j'en peux plus de moi parfois, mais c'est elle, c'est Cléo, c'est une partie de moi tellement j'ai été si savoureusement en elle. Elle est comme une extension naturelle de mon corps. Certains ont un téléphone, d'autres un bière, moi, j'ai Cléophée, c'est aussi simple que ça, et ça me colle à la peau, surtout la peau du manche qui me permet de me diriger, un vrai radar ce truc là qui renifle tout de suite le bon fessier, bien huilé, bien galbé, celui de la belle métisse quoi, y'a que celui-ci qui me donne l'impression d'être un taureau en rûte. Alors même si j'ai pas grand espoir, je me dis que ça vaut quand même la peine d'essayer, et puis juste la voir c'est déjà quelques choses, mieux que rien, mieux que des photos, mieux que d'anciennes vidéos aussi. Elle était si belle quand nous étions en Afrique, si sauvage. Elle l'est toujours, sauf qu'elle m'a viré et que c'est moi qui encaisse toute sa sauvagerie. En vrai, ça me plait tellement, que même si elle finit par me redonner un coup là où ça fait mal, ce sera avec plaisir. Je sais ce qu'il y a dans son petit coeur d'artichaut mais elle veut le cacher, à moi surtout. Je vois bien que ça lui fait à la fois plaisir et pas du tout plaisir de me voir, c'est un vrai paradoxe ambulant cette nana. Faut dire que je suis en mode yeux de chat potté avec ma tablette qui n'est qu'un prétexte pour venir la voir ici. Elle pourrait très bien fonctionner, ou pas, mais voilà, au moins, ça me donne une certaine légitimité. Je sais qu'elle est compétente. Après avoir gardé le bras tendu une bonne minute, merci la branlette pour avoir des muscles solides, elle daigne la prendre avec ce regard qui me fait déjà presque trop craquer. Elle s'installe alors qu'elle me parle de mon service informatique dont elle a craqué toutes les sécurités sans qu'ils ne voient rien ou presque. Je fais de même de l'autre côté donc, attendant qu'elle me parle plus, qu'elle me donne son verdict qui sera assurément sanglant envers cette tablette et ma petite personne, je le sais déjà, c'est écrit sur ses nichons, et sur son front aussi. Elle s'amuse, mais elle ne tombera pas sur un site porno, juste une photo de nous deux, du temps où nous étions heureux en Afrique. Elle m'annonce un prix incroyablement élevé mais je ne sourcille même pas, je serais prêt à payer ceci si elle le désire, parce qu'elle utilisera cet argent comme il faut contrairement à moi.

" C'est juste une tablette perso, y'a que des souvenirs de nous deux dessus, je t'avoue que je n'ai pas d'autres sauvegardes, alors ça m'embêterais qu'elle soit définitivement morte. "

Bien entendu, c'est vrai dans les grandes lignes, j'ai d'autres sauvegardes, mais pour le reste tout est la vérité, c'était cette tablette qui avait traversée des tonnes d'affaires, elle doit s'en souvenir, elle doit la reconnaître. La pauvre a souffert, comme Cléo en vérité, alors peut être que si elle la répare, elle réparera son coeur en même temps. Oui, c'est beau de rêver, mais après tout, je n'ai plus grand chose à perdre je crois. Elle me dit alors qu'elle a trouvé des photos de moi gamin, des photos qu'elle connaissait donc, et que visiblement, elle allait pouvoir résoudre le souci de la tablette rapidement, pour que je reparte plus vite encore d'ici. Non, ça ne me convenait pas, elle le savait très bien.

" J'espère que tu réussiras à trouver quelques choses, je sais que t'es la meilleure pour ça, j'ai envie d'être fixé pour pouvoir me barrer de cette entreprise qui pue la merde. "

Et pouvoir laver mon esprit à l'eau de javel pour ne plus avoir à faire le lèche botte à des personnes que je déteste cordialement. Elles le savent mais pour la bienséance, tout le monde fait semblant de bien s'entendre. C'est dégueulasse mais c'est comme ça, tout le monde, partout. Alors si je pouvais retrouver un semblant de vie avec Cléo, je lui donnerais tout l'or du monde parsemé d'un peu de semence pour que ce soit le gâteau sur la cerise.

Je signais pour une nouvelle insomnie  à penser à lui comme une conne dans un lit qui n'avait jamais retenu son odeur, qui n'avait jamais été froissés par ses vas et viens sur moi. En fait c'est moi qui aurait du me casser en Afrique ou à Hawaï je ne sais pas mais loooin de lui, loin de ses yeux, de sa bouche et toutes les conneries qui peuvent en sortir. Je retrouverais peut être le sommeil et pourrait laisser mes vibro se recharger complètement avant de devoir les rechercher encore et encore. Je commençais à faire mon autopsie et décide que finalement la tablette pourrait être sauvée. Une petite blague et il me rassurait sur le contenu ou pas. Est ce que j'avais envie de me prendre en pleine face un souvenir heureux de nous deux ? Pas certaine. Je sentais un nœud se former dans l'estomac « Des années de relations avec une informaticienne » pour pas dire hackeuse « Et tu ne fais pas de sauvegarde ? Je t'ai vraiment rien appris hein... » Je soupirais en continuant de trifouiller les branches puis chercher le bon câble pour recharger. Oui ça ira vite. Trop vite. Je relevais les yeux vers lui « On en a déjà parlé, même à ton échelle, aussi petite qui soit, tu fais rien Sidney. Tu te laisses bouffer par cette entreprise.Si même interdire les gobelets en plastique n'est pas possible pour le direction pour qui ça le sera ?  Ah» Au moins la tablette se remettait en charge. Je passais mon doigt sur certaine rayures faites sur l'autre coté du globe.

« Je te sers un café ? » Je me tournais vers la cafetière pour remplir deux mugs à nos intentions. Je me rappelais comment il le prenait, souvent nus le matin après avoir d'abord fait notre sport en chambre. C'était mieux que le clope d’après, le café d’après, lovés l'un contre l'autre. Il ne fallait pas longtemps pour avoir le batterie nécessaire à l'allumage.vite apparut l'écran de verrouillage... et nous deux en arrière plan. On était allongés sur une dune, lui éclatant de rire et moi en train d'embrasser sa joue tout aussi souriante. Je bloqua un instant sans dire un mot. Cela faisait si longtemps... « Je n'ai pas souris comme ça depuis là bas....pas depuis toi... t'as vraiment tout cramé, moi comprise. » Et il m'avait laissé dans un piteux état que je croyais guéris avant de le revoir...

Je ne pouvais pas me passer d'elle, elle le savait très bien, raison pour laquelle je me trouvais ici aujourd'hui, que je m'étais trouvé une excuse pour être là, pour tenter d'avoir quelques miettes de cet amour qu'elle avait encore pour moi. Oui, elle était amoureuse, mais sa fierté avait le dessus, car je l'avais trahi, même si je ne cessais de lui dire et redire que ce n'était pas ma faute, que pour une fois, j'avais fait confiance aux mauvaises personnes. Mais soit, elle ne voulait pas réellement me croire, si bien qu'elle m'obligeait à me masturber sans cesse en pensant à ses courbes manuscrites si parfaites que personne ne pouvait rivaliser avec son boule si bien formé. Et là, je pouvais me l'imaginer en train de se trémousser pour me faire avoir une gaule d'enfer. En vérité, elle n'avait pas besoin d'en faire autant, tellement je l'avais dans la peau. Bref, je voulais qu'elle me répare la tablette, pas trop rapidement si possible, pour que je puisse profiter d'elle au mieux, au maximum des possibilités qui me seraient offertes aujourd'hui. Je savais que ça ne serait pas l'éternité, mais voilà, je devais faire de mon mieux pour que tout se passe comme je le souhaitais. Alors elle me fait la remarque, et ça me plait, j'aime quand elle me parle comme ça, quand elle soupire, car dans mon esprit, c'est presque un gémissement de plaisir. Oui, je sais, ce n'est pas pareil, mais au fond, qu'est ce qu'il y a de différent, un soupir reste un soupir, n'est ce pas ? Elle branchait la tablette qui était en train de se recharger, puisque évidemment, la batterie était à plat.

" Ma sauvegarde, c'est ma mémoire de toi qui me fait me sentir vivant chaque jour, tu le sais ça. Je me laisse pas bouffer, c'est faux, y'a rien qui est en plastique, c'est soit du bois, soit de l'aluminium, y'a pas de cette daube de plastique. J'ai fait quelques ajustements pour que ça soit plus écolo, mais j'ai les mains liées. "

Elle le savait, mais elle ne voulait pas l'entendre, alors elle me proposait du café, et alors les souvenirs revenaient en même temps que la tablette s'allumait laissant place à une photo de nous deux dans le désert. Elle m'envoyait en pleine tronche ce qui s'était passé, ce que je lui avais fait.

" Laisse moi une chance de panser tes brûlures dans ce cas, je sais qu'on peut y arriver, si tu me laisses une chance. Je t'aime Cléo, sans toi, je sais pas ce que je pourrais devenir. "

J'essaye, je n'ai pas grand chose à perdre alors qu'elle sert le café dans deux tasses biens remplies.

Me concentrer sur mon taf pour ne pas penser au reste était d'habitude une très utile façon de faire. Mais pas quand son boulot c'était de tout faire pour que son ex retrouve les matériaux d'une vie si lointaine que vous aviez partagé et qui laissait toutefois tellement de marque que la moindre parcelle de ta peau ne réagissait plus qu'à lui avec une telle violence. Ses mots le sont presque autant d'ailleurs : violents. Pas lorsqu'il parle de ses efforts écologique que j'applaudirais si je ne me sentait pas prête à trembler. Et pas violent par sa brusquerie. Violent pour l'effet qu'ils me font. La photo apparaît et me rappelle ce qu'on a perdu quand je veux garder un certain contrôle en nous servant un banal café. Toutefois Sidney ne serait pas Sidney si il revenait pas à la charge. C'est lui le plus rhinocéros de nous deux, je vous l'assure ! Il me redit les mots qu'il ne devrait pas. Ceux qui m'avaient comblé toute les autres fois où je les avais entendu mais qui aujourd'hui rouvrait juste plus une blessure que mes cuisses. Je lui tourne le dos, posant la cafetière de manière un peu plus sèche.  « Arrêtes de dire ça, je te l'ai déjà demandé bordel... » Je me tourne en prenant une grande inspiration et me retrouve de nouveau face à ses yeux, à ce visage et ce corps qui me hante, dépossédé d'un peu plus de volonté de lui résister. Je m'approche alors de lui en un seul pas et le pousse jusqu'à mon fauteuil pour y faire s'asseoir. Je fais une connerie, mais je n'ai pas pris plus le temps de respirer depuis qu'il a ouvert sa grande gueule et faite ses grandes déclarations . « La ferme maintenant. Je t'en supplie. » Je monte à califourchon sur lui, naturellement, car je sais exactement l'angle que je dois pratiquer avec lui,sur lui. Ma jupe remonte dévoilant une partie de mes fesses bombées et sans sous vêtement -oui je vous l'avez dis que pour des facilités de masturbation diurnes j'en portais de moins en moins-

J'avais cessé de réfléchir cette fois ci et le regretterai mais c'était le seul moyen de le faire taire. Ranger l'amoureux transis et récupérer l'amant. « Si tu arrêtes de dire ça... tu as tout le reste Sidney. » Mes doigts courraient déjà sur son torse jusqu'à son jean pour en ouvrir les boutons « Vraiment absolument tout ce que tu veux... et on sait ce que tu veux. » Je me redressais , lui fourrant presque mes seins en pleine face.J'avais le souffle court mais ce que je détenais contre les doigts et que je sortais de son boxer, était lui absolument tout sauf court. Elle m'avait manqué presque autant que la voix de son propriétaire. Je le fixais alors que je retombais à moitié sur son sexe. Son gland était à la limite de ma chatte et je pouvais presque le sentir en moi sans pourtant descendre plus. « Plus de Je t'aime... plus de ça et tu me prends toute la nuit. Moins je me sentirais comme une petite copine et mieux ça sera. Et comme ça, ça sera réglé et on pourra vraiment bosser. » J'arrivais même pas à comprendre comment j'arrivais à émettre des phrase cohérentes. J'avais envie de lui, pas vraiment de débattre. « Deal ? »

Est ce qu'un jour je cesserais de penser à Cléo ? Non, je le savais très bien, elle serait là, toujours à me hanter, cela ne faisait aucun doute, absolument aucun doute, elle ne pouvait pas bouger de mon coeur, de mon esprit. Elle était ce fantôme de mes nuits qui me faisait tant de bien. Pourtant, aujourd'hui, je tentais le tout pour le tout, une fois de plus à vrai dire, me disant que je n'avais rien à perdre au vue de notre précédent accord sur la plage alors que nous étions à deux doigts de conclure, je devrais même dire à deux poils pubiens de conclure, mais elle avait résister. Je ne savais pas comment elle avait pu résister très honnêtement, elle avait fait preuve d'une force incroyable, improbable, se frustrant de la plus magistrale des façons. Je ne me doutais pas de ce qu'elle avait fait ensuite, revenue chez elle, mais j'aurais voulu le vivre dans ses bras. Alors je lui fais ma déclaration, une nouvelle fois, pour qu'elle comprenne mais elle m'envoie sur les roses, une fois de plus alors qu'elle sert le café. Pourtant, je vois dans ses prunelles qu'elle est en train de véritablement céder, qu'il n'en faudrait pas trop pour qu'elle puisse enfin retrouver le feu qui l'animait à ce moment là. Elle me pousse dans son fauteuil, je suis complètement à sa merci, si elle voulait me tuer là maintenant, elle le pourrait, me plantant un couteau en plein ventre, en pleine gorge, me saignant comme un vulgaire porc que je suis. Elle me demande de la fermer alors qu'elle monte sur moi, prête à être chevaucher alors pour une fois, je me tais, je ne dis rien, elle va céder, c'est dans la logique de tout ce qu'elle vient de faire avec moi. Je ne pouvais rien dire de plus, elle avait une entière emprise sur moi, je pourrais dire oui à tout ce qu'elle pourrait me demander dans l'instant, elle le savait. Mais elle avait envie de le faire aussi, au vue des boutons qu'elle était en train de déboutonner. Elle avait envie d'une bonne petite partie de jambes en l'air, elle ne portait même pas de sous-vêtements, comme si elle n'attendait que moi pour lui péter cette petite rondelle. Je bandais déjà comme un taureau, et elle m'existait tellement c'était une folie qu'elle seule possédait. Sa main vint alors se saisir du poteau sacré pour le rendre plus ferme encore, plus vigoureux, pour le diriger vers la caverne aux trésors. Elle passait le deal, et je ne pouvais pas refuser dans l'instant, plus rien n'avait d'importance à part son corps que je voulais ardemment chevaucher.

" Deal ! "

Alors mes mains se posaient sur son bassin, pour qu'elle puisse faire les derniers centimètres qui restaient de séparation pour que la porte de son petit paradis s'ouvre aux plus grand des plaisirs. Et ainsi, je ne me retenais plus du tout. Mes lèvres venaient trouver les siennes, mon bassin remuait alors qu'une de mes mains lui malaxait cette poitrine si généreuse.

Elle était en train de céder, c'était fou, mais elle cédait, parce que j'avais réussi à raviver suffisamment de souvenirs en elle avec la tablette faussement en panne évidemment. Je n'en revenais pas que le stratagème assez grossier fonctionnait, mais je n'allais évidemment pas me priver d'une telle décharge d'amour la concernant. Elle ne voulait plus que je lui dises que je l'aimais comme ça, de façon aussi visible, alors je ne me le dirais que dans ma tête, ce sera suffisant si je pouvais avoir droit à ma petit rondelle de saucisson aussi fines et tranchée soit-elle. Ainsi donc, je ne serais plus vraiment amoureux, mais certains besoins devaient être physiquement comblés. Ce ne sont pas des doigts ou une main qui suffiraient à éliminer une certaine frustration de son côté, ou du mien, mais ça permettait de ne pas devenir trop précoce. Ce serait quand même un comble si je jouissais en elle au bout de quelques secondes, il fallait que je puisse tenir la cadence, un round qui ne resterait peut être pas dans les annales mais qui serait suffisant que nous ayons envie de nous replonger très vite l'un dans l'autre. Ainsi donc, la barrière était tombée, et mon poteau dressé trouvait l'ouverture enchantée que possédait la sublime, la suprême Dwayne. Je ne pouvais pas refuser ce deal, car je savais très bien que malgré tout ce qu'elle pouvait me dire, elle avait besoin de moi, elle avait envie que je sois en elle, et j'accédais à sa demande, à sa requête sans passer par la case d'une éventuelle protection tellement le feu était présent en moi, mais aussi en elle, car elle aurait pu, j'avais toujours ça sur moi, mais il fallait qu'il nous consume rapidement pour que le plaisir reste là, bien présent, qu'il ne s'envole pas, car peut être pourrait-elle changer d'avis d'ici quelques instants. Heureusement ce n'était pas le cas, et elle venait s'agiter sur mon poteau sacré, sacrément enfoncé en elle, et déjà une première décharge de plaisir traverse tout mon corps sous l'agitation si sensuelle qui émanait de son corps si parfaitement formé. Je ne me fichais bien de savoir si quelqu'un entrait dans la boutique, c'était le cadet de mes soucis, je la voulais, elle, juste elle, personne d'autres. Ainsi donc ma langue vient partager un peu de salive avec la sienne alors que mes doigts caressent doucement ces monts de chair si parfaitement formés. Elle m'agrippe mes cheveux, alors que le bas se secoue bien comme il faut dans un mouvement de bassin parfaitement coordonné. Ainsi donc elle fait levier, m'aidant dans cette parade nuptiale pour que le plaisir agisse en elle comme en moi-même. Et sa voix ne me donne que plus envie de la transpercer d'un plaisir inouï. Je ne vais pas me priver clairement, alors ma langue partage son buste, le bout de ma langue lèche ces tétons durcis par le plaisir qui montait de façon crescendo dans nos deux corps. Qu'est ce que ça faisait du bien, un bien fou, terriblement attendu, depuis des temps immémoriaux ou presque. Mes mains se font baladeuses, comme dans l'exploration de ce corps que je connaissais si bien, mais dont je voulais me souvenir de chaque parcelle.

Les souvenirs revenaient de plus belle maintenant qu'elle était en train de me chevaucher, si bien que ce petit espace s’agrandissait, comme si nous étions en pleine brousse, en pleine forêt et que son corps m'appartenait, comme s'il était mon unique propriété. Il faut le dire, ça faisait un bien fou de la sentir sur ma verge, parce que j'attendais ce moment depuis trop longtemps, nous attendions ce moment là depuis des lustres, parce que même si elle disait ne plus m'aimer, je savais que c'était faux, mais si je m'enfonçais dans des règles psychorigides au niveau de l'entreprise de mes parents, elle agissait de même. Ce n'était pas par rapport à l'entreprise de mes parents, mais par rapport à ce qui s'était passé là, quand soit disant je l'avais trahi, alors que je m'étais fait moi aussi avoir en beauté. Mais ce soir, tout cela semblait purement et simplement volé en éclat en échange un peu de fluide corporel, en échange d'un plaisir que nous n'avions plus retrouver ensemble depuis trop longtemps. L'osmose était là, alors si elle voulait y goûter à nouveau, ce serait sans hésitation, surtout s'il s'agissait de ne plus lui dire que je l'aimais, mais si elle voulait se voiler la face pour prendre du bon temps, ça me convenant plus que  bien, il faut se l'avouer. Alors, je m'amuse de son corps si divinement formé, de cette poitrine généreuse que je pelote sans aucune once d'hésitation, c'est si bon, comme nos langues qui se lient l'une à l'autre. Elle devance même mes gestes, comme la mécanique bien huilée qui en ressortait, parce que oui, ceci n'était pas une première, ceci était une habitude, ceci allait le redevenir tellement cela nous faisait un bien fou. Ses saints mamelons sont alors explorés par ma langue alors qu'elle bouge de plus en plus sur le bâton au garde à vous en elle. Et cela se ressent, elle crie de plus en plus fort, et moi aussi je ressens ce bien être en poussant quelques mugissements. Elle prononce mon prénom ce qui me donne encore plus envie d'elle, et la jouissance ne tarderait plus, j'allais pouvoir profiter plus pleinement encore de ces petites rondelles de saucisson clairement alors qu'elle semblait atteindre ce stade si rechercher de l'orgasme orgasmique. Peut être que je me trompais, je ne voulais pas paraître faible en elle, mais je n'allais pas encore tenir ma semence durant plus de quelques minutes. Mais son regard dans le mien me fit comprendre qu'elle avait réussi à atteindre le nirvana du plaisir alors je me lâchais complètement et l'atteignait aussi, parce qu'il fallait que l'osmose soit la plus parfaite possible entre elle et moi. J'agis comme elle le désire, tenant le rythme jusqu'à l'explosion.

Mettre de coté son cerveau et essayer de faire de même avec son cœur en voilà une bonne idée. Sur le papier en tout cas. En vérité le moindre de ses coups de reins s'enfonçaient aussi bien dans mon vagin que dans mon cœur... ouai sacrée verge hein ! Difficile de considérer Sidney comme un simple coup d'un soir ou sex friend quand le mec savait exactement où taper pour me faire du bien. Le plaisir montait, nos langues s’entremêlaient pendant que mes ongles s'accrochaient à sa peau. Il finit par s'attaquer à mes petites tétons impatients faisant flamber encore une fois mes sens aux aboies. Je dois me mordre la lèvre pour ne pas crier son prénom, pour ne pas en demander encore mais finit par craquer car il roule si bien contre ma bouche .

Je connais son corps aussi bien que le mien , j'en sais les limites et il en est proche. Ce n'est qu'un homme après tout avec tout ce que ça comporte comme réserve physique . Je ressers mes bras autour de son cou,m'accroche à lui, m'abandonne à lui. Son rythme qui devient le notre, nos respirations qui s'unissent... je craquerais en premier. C'est là que ça arrive, que je perds mon souffle pour gagner autre chose : l'orgasme. Dévastateur qui fait trembler mes membres, qui fait bouillir le sang dans mes veines, qui assèche ma bouche et qui fait exploser mon vagin.Pas littéralement, encore heureux ce n'est qu'une bite pas une arme de destruction massive. Mais son nom revient encore, dans un crie tandis que dans mes émotions parce qu'il y a que lui qui peut m'en donner des comme ça. Nos corps glissent, en tout cas le mien parfaitement le long de sa hampe pour reposer pleine de lui sur ses cuisses et sur ses bourses.

Je tente de me calmer et pose mon front contre son épaule. C'était une erreur.. une des meilleures de ma vie alors autant qu'elle soit grandiose. Je me tourne et mordille le lobe de son oreille « T'as intérêt à vite revenir à la charge beau gosse car je viens pas de foutre en l'air tout mon orgueil que pour un coup » Pour certain cette pression pourrait faire débander... pas lui. Je quitte mon perchoir en pressant ma poitrine tout le long de son visage. Mes genoux sont pas encore totalement stables mais peu importe, ça serait pas la première fois que je finirais à terre à cause d'eux. Je m'approche du comptoir et monte dessus. Attrapant un mouchoir je nettoie sommairement la trace de Sid, passant mes doigts également emprunt à ma bouche. Puis le décompte commence... à lui de choisir de partir ou rester... « 10 .9 .8 . 7 .6 …. »

C'était fou, c'était dingue, mais qu'est ce que c'était bon de pouvoir me décharger de toutes mes inquiétudes de cette façon là. Je ne savais pas si ça fonctionnerait en venant ici mais je ne le regrette pas le moins du monde, ça fait du bien, parce que c'est Cléophée, et personne d'autres, il n'y a qu'elle qui me fait un effet aussi dingue, parce que je l'aime, que je connais la moindre parcelle de son corps et que l'inverse est aussi vrai. Elle avait fini par prendre sa dose, parce qu'elle était addict à mon corps et que je l'étais du sien. La dernière fois, sur la plage, il s'en était fallu d'un phallus, mais là, elle avait céder, parce qu'elle savait ce qui allait l'attendre malgré ses putains de principes à la noix. Si elle arrivait à faire abstraction de ça, alors peut être que notre relation pourrait renaître de ses cendres tel un phénix, même si au départ, il y aura des mots à ne pas dire, des choses à ne pas faire, pour que cela finisse par fonctionner presque comme avant. Tout coulissait si parfaitement bien, j'étais fier d'elle, elle avait eu sa dose ultime avant moi, parce que j'avais su résister et ne pas être précoce comme un pré-pubère. Heureusement que je continuais de m'astiquer le manche en pensant à elle, sinon, j'aurais pu ne pas tenir la cadence sur le premier round. Pourquoi le premier round ? Parce qu'elle était audacieuse, oui, c'était le terme exact et qu'elle en voudrait au moins autant que moi un second maintenant que je m'étais lâché en elle sans aucune honte. Le plaisir n'était pas coupable, pas pour moi, il était aussi grandiose que dans mes souvenirs, même si je me souvenais de son corps et que rien qu'en l'imaginant, elle était presque là. Mais là, je ne fantasmais pas, c'était la réalité et ça faisait encore plus de bien. Alors, après quelques petits instants de répits, elle pose sa tête contre mon épaule, encore haletante, avant de la voir relever la tête en direction de mon oreille, lobe qu'elle mordille pour montrer toute son autorité sur moi. Elle savait que je ne pourrais pas résister à une dose supplémentaire quitte à frôler l'overdose, même si avec la Dwayne ce n'était tout simplement pas possible. Jamais ô grand jamais je ne pourrais être en overdose de tout ce qui la compose, son corps si parfait, sa voix si suave, son caractère à en faire pâlir plus d'un. C'était ma Cléo ça, et pour rien au monde, je ne voudrais la laisser à un autre. Nous étions fait l'un pour l'autre et cette journée le prouvait à mes yeux, que je ne rêvais, qu'il n'y avait pas que moi qui le désirait. Après avoir goûter à nouveau à cela, elle ne pourrait pas me considérer comme un petit coup d'un soir, non, tout ceci n'était que la première étincelle d'un renouveau. Oui, j'y croyais, en même temps, comme pourrais-je passer à côté ? Donc, elle vient me mettre la pression et étrangement, le colosse se réveille rapidement après avoir lâcher sa première salve de missiles. Surtout qu'elle agite ses atouts devant mes yeux, et que le poteau se dresse encore un peu plus vite malgré moi, je ne peux pas lui résister, même si je le voudrais, elle est simplement trop canon pour pouvoir lui résister. Ainsi, elle s'assoit sur le comptoir se jouant de moi, avec un petit décompte qui me donnait juste envie de la faire patienter jusqu'au un. Mais je n'y arrivais tout simplement pas, je ne pouvais pas moi-même patienter, alors je comblais l'espace qu'il y avait pour venir m'emparer d'elle, que cette lance touche à son but rapidement et que le va et vient reprenne de plus belle. Cléo, je ne peux me passer de toi, tu le sais mieux que personne. Et déjà, dans mon esprit, je me faisais des plans sur la comète tout en profitant de l'instant présent.

Qu'est ce que ça avait pu me manquer, cette folie, cette osmose de nos deux corps, imbriqués l'un dans l'autre dans une chorégraphie parfaitement intuitive qui faisait du bien à chacun d'entre nous. Elle savait qu'en acceptant, elle aurait sa part du gâteau, mais qu'elle me donnerait le reste alors qu'au final, le premier round se finissait dans des sphères identiques, me déchargeant en elle de toute ma dynamite. J'aurais pu prendre plus de précaution, je dois l'avouer, mais qu'est ce que ça craignait ? Elle n'allait pas tombée enceinte quand même, si ? En vérité, je n'y pensais même pas, ça ne m'avait pas effleuré l'esprit une seule seconde, alors qu'elle s'amusait de moi avec son petit décompte, et j'aurais aimé lui résister un peu plus, mais je n'y arrivais aucunement, parce que j'étais bien trop accroc à elle. Je n'avais pas eu ma dose depuis trop longtemps, et même si ma main gauche reste relativement efficace, ce n'est rien par rapport à ce corps en ébullition qui est là, juste là contre moi dans lequel, j'explore une anatomie connue à 100%. Pourtant, c'était un réel plaisir de l'explorer à nouveau, véritablement, parce que je le redécouvrais dans ce deuxième round qui s'annonçait endiablé alors que j'étais en train de tout simplement la prendre sur son comptoir et que je sentais ses ongles s'incruster dans ma peau. Cela faisait une éternité que je n'avais pas eu de marques comme celle-ci, mais je ne pourrais pas m'en plaindre clairement. Je l'entends dire quelques mots doux, je veux pas la décevoir même si je sais que je tiendrais pas ce rythme incroyable durant des heures, parce que popol dira stop, ne voudra plus bander comme un taureau parce qu'il n'y aura plus de jus à donner, mais là, c'était clairement partie pour un second round digne de la meilleure qualité qui soit. Ainsi les coups de semence repartent de plus belle, alors que sa langue vient explorer la tienne dans un baiser brûlant alors que certains éléments posés là tombent au sol. Est ce que je m'en soucis ? Aucunement je m'en fous, c'est elle que je veux posséder complètement, et c'est ce que je fais une fois de plus, la deuxième fois dans la même heure, un record que je n'avais plus vraiment tenu depuis notre séparation, même en me masturbant, rarement, j'en avais l'envie, parce qu'elle me manquait. Mais là, j'avais l'impression d'enfin revivre après des années d'ostracisme. Alors, je donne de ma personne, et je sens qu'elle apprécie que ce soit aussi précis, aussi fou, aussi dingue, et qu'elle va en prendre pour son grade comme par le passé, sauf que c'était le présent, et que s'il fallait que j'arrête que je lui dise que je l'aime pour avoir droit à ça, alors je saurais taire ses mots pour que nous redevenions interdépendant l'un de l'autre tout simplement.

Le deal était simple : du sexe, un ou deux orgasmes , pas d'implication sentimentalle. C'était le genre de contrat qui marchait à la perfection avec n'importe quel mec mais penser que c'est possible avec celui que j'avais identifié comme l'homme de ma vie ? Bien plus compliqué. Pourtant comme les autres je sais comment l'attirer entre mes cuisses, je sais ses faiblesses et je redécouvre que c'est les miennes aussi. J'avais envie de lui, j'avais besoin de lui. Ma peau respirait mieux si elle était contre le sienne. Je profite de lui, je profite de la vigueur de son sexe encore en moi. Il n'est pas une machine, il va forcement finir par peiner... et bien que je ne fus pas à une époque contre des heures à me faire embrasser le minou, là je voulais des choses de lui bien plus directes ! Le monde pourrait bien s'écrouler que j'en aurais cure alors les affaires des clients : rien à carrer. Je referme mes cuisses sur ses hanches et attrape ses lèvres pour un baiser fiévreux. Est ce que je sens que j'ai besoin de tout retenir car ça n'arrivera plus ? J'aimerai dire oui mais je sais que ça risque d’être impossible. Il est là , en moi, et j'adore trop ça. Je gémis contre lui, arrachant sa peau de mes griffes et me perdant dans son cou. Il est aux premières loges pour entendre mon orgasme et encore plus pour le sentir contre sa verge. Il est dévastateur. Il me propulse au plus haut, pour me lâcher d'un gratte ciel jusqu'au sol pour un impact qui laissera des cicatrices. Son prénom jaillit de mes lèvres comme le ferait un jet de cyprine chez une femme fontaine tiens. Car mon plaisir il est là, attaché à Sidney. Mes bras sont d'ailleurs toujours aussi crispés autour de lui, incapable de la lâcher jusqu'à ce qu'il me rejoigne, et même après. Bordel je le serre contre moi,contre ma poitrine, le cœur toujours en miette mais battant pour lui.

Est ce que ce sera vraiment possible de juste baiser et de tirer quelques coups de temps en temps sans en vouloir plus ? Je ne sais pas, mais me décharger en elle est si bon, que je crois que je pourrais à minima me satisfaire de ça, même si mon coeur en voudra plus, mon manche n'en sera que satisfait et si mon manche et satisfait, c'est tout le bonhomme qui se sentira mieux. Est ce que c'est mal ? Oui, très clairement, mais là, je ne pouvais pas la repousser même si soyons honnête, je ne suis pas certains d'avoir assez de jus pour un troisième round malgré l'entraînement avec ma main gauche. Enfin, je n'allais pas être épuisé même si c'était d'une intensité qui m'avait manquée, mais mon chibre n'arriverait pas à s'en relever, il resterait sans doute à moitié mou, mais je vais voir, parce que je me donne à fond déjà pour elle, pour qu'elle ressente les choses comme il faut, et aussi pour moi évidemment. Et on pouvait dire que ça fonctionnait à la perfection tellement nous nous connaissions bien. C'est ma Cléo, mon unique, la seule qui puisse me faire craquer en un rien de temps. J'avais eu du mal à lui faire faire ce tour de rodéo mais ça y est, la machine à orgasme était enclenchée, et je savais qu'elle voudrait sa dose, une nouvelle dose dans les jours à venir, c'était comme ça que ça fonctionnerait, et peut être que je n'aurais pas à venir la supplier. Même s'il y avait un de ses clients qui venait là maintenant, je finirais de la baiser sur ce comptoir sans aucune honte, pour qu'elle puisse jouir de mon travail en elle. Nos lèvres se retrouvent, elles se connaissent si bien, mais ça soulage, ça fait un bien fou de retrouver ces lèvres là, pas besoin de parler, pas besoin, seul les gestes comptent, ils suffisent très largement pour nous satisfaire. Les coups de butoir se font plus violent à chaque coup, pour qu'elle me sente bien, si parfaitement qu'elle m'en arrache des bouts de peau dans le dos à cause de ses ongles acérés mais ça me fait tellement de bien, je me sens pleinement vivant avec la femme de ma vie contre moi. Elle crie mon prénom, elle jouit de ce plaisir infini dans son bas ventre, comme au bon vieux temps. Pourquoi n'avait-elle pas cédée avant aujourd'hui ? Je ne saurais dire, mais peu importe, il y avait tellement à rattraper que je ne pouvais pas bouder mon plaisir clairement. Elle se serre contre moi, ma tête est dans sa poitrine que je lèche généreuse, car elle est opulente, si parfaitement formée que je voudrais mourir dans cette position, au septième ciel, ce serait la plus parfaite des morts, même si soyons honnête, le plus tard sera le mieux, c'est une certitude. Et nous atteignons ce summum une nouvelle fois presque en même temps, ça fait du bien, limite, je pourrais voir la savane autour de nous, je pouvais presque la sentir, sauf que je sentais sa sueur, et que ça me faisait du bien, je me sentais si vivant, c'était fou.