J’étais heureux, vraiment. On avait passé un week-end magnifique, même si nous n’étions pas sorti souvent du lit pour autre chose que manger ou aller acheter de la chantilly et du nutella. Il avait tenu sa promesse. Le week-end avait été plus que sensuel. Et après ce week end on avait directement emménagé ensemble, chez lui pour plus de facilité.. il était proche de son boulot et pas très loin du mien aussi. On avait commencé à fouiner les sites immobiliers en tout genre pour nous trouver un appartement un peu plus grand, même si on restait souvent collé ensemble, notre nouvelle vie de couple habitant ensemble débrider notre vie sexuelle, on avait quand même besoin d’un minimum d’espace vital, et son studio était vraiment fait pour un célibataire. Et puis avec nos deux salaires on pouvait se permettre de louer quelque chose de plus grand.

Je travaillais au bar, j’avais cette fois un mi-temps au bar, ce qui me faisait à la fin du mois un salaire bien plus confortable. J’envisageais même qu’au lieu de louer on s’achète quelque chose. Je faisais des projets à long terme avec lui. Pour quelqu’un qui refusais toute forme d’engagement sentimental, j’avais retourné ma veste. Il n’y avait personne quand j’entends tinter. Je me retourne en voyant mon homme entrer, j’affiche un sourire ravageur avant de faire le tour du comptoir pour aller l’embrasser. Je l’attire contre moi en l’entrainant derrière le comptoir. « Bonjour … » Il m’avait manqué ce matin, il dormait encore quand je suis parti au travail, je n’avais pas eu le courage de le réveiller pour notre séance de sexe matinal.

J’agrippe ses hanches pour le faire grimper sur le comptoir, m’installant entre ses jambes. Je penche la tête sur le côté alors qu’il grignote mon cou. J’entends tinter une nouvelle fois, mon ami devait rentrer de courses donc je ne me redresse pas pensant que c’est lui, il avait l’habitude de nous voir ainsi. Je plaque ma main dans les cheveux d’Adan en soupirant avant d’entendre un raclement gêné. Je redresse la tête avant de me figer, coinçant Adan contre moi. Bordel. Mais qu’est-ce que mon ex Jonathan foutait là ? Je le regarde, effaré, le coeur battant à tout rompre. C’était un merdier sans nom.

J’avais vraiment plus qu’apprécié ce week-end. On n’était pas beaucoup sorti et ça m’allait parfaitement bien. Et on était maintenant pleins de projets. J’étais plus qu’emballé à l’idée d’habiter ensemble. J’avais d’ailleurs pas tardé à emménager chez lui, donnant à des associants ou revendant ce dont je n’ai plus besoin, et stockant dans un entrepôt ce que je souhaitais garder. Même si on était dans un espace restreint on parvenait à cohabiter parfaitement, en même temps on passait le plus clair de temps dans le lit à faire l’amour encore et encore.

Je l’avais laissé dans le lit, hésitant à le réveiller pour faire l’amour passionnément avant de partir au boulot, mais j’avais finalement décidé de le laisser dormir, on se rattrapera ce soir. Mais j’avais eu finalement le plaisir de le voir arriver. Et en plus il n’y avait personne. Parfait je pourrais me rattraper en l’embrassant pendant l’heure. Je ne tarde pas à l’amener derrière le comptoir pour nous installer confortablement et à l’embrasser avec passion. Je caresse ses cuisses et remonte sous son t-shirt pour caresser sa peau. J’avais envie de lui, comme toujours quand je le vois. J’avais vraiment du mal à me passer de lui. J’avais entendu faiblement le tintement, mais j’étais bien trop concentré à l’embrasser, à faire monter la pression et l’envie. Mon ami avait arrêté de passer à l’improviste quand je gérais le bar pour ne pas nous retrouver dans cette position. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Je finis cependant par me reculer pour tomber sur un visage que je ne pensais jamais revoir et qui me chamboule au plus haut point. Je me recule loin d’Adan, pour reprendre mes esprits. C’était le bordel, jamais je n’aurais repensé voir Jonathan. « Que…que fais-tu là ? » Il n’a pas le temps de répondre qu’Adan prends les choses en mains. Je le retiens en le suivant. « Adan…Laisse. » Je regarde John. « Je répète ma question, que fais-tu là? » Je croise les bras pour me protéger. « Je suis revenu Nate… Pour de bon… » Je lâche un rire nerveux. Je secoue la tête. « ET tu penses que tu peux revenir comme ça… Comme tu vois j’ai refais ma vie… » J’attrape la main de mon chéri que je serre fort. Je ne le présente pas, ni l’un ni l’autre, je sais qu’Adan aura parfaitement saisi qui c’était sans même que je n’ai eu besoin de lui en parler.

Je lui prends sa main, je ne veux pas qu’il se sente vexer. Je ne veux pas l’écarter non plus. Il était dans lima vie maintenant, et je sais qu’il avait souffert quand j’avais tenté de l’en écarter. Finalement j’avais réussi à assumer mes sentiments pour lui. Alors le retour de l’ex n’allait rien changé. Si ce n’est qu’il vient de me frustrer et je n’ai qu’une envie : qu’il reparte d’où il vient. Je caresse ses doigts, à la fois pour me donner du courage mais aussi pour montrer à Jonathan que je ne lui appartiens plus. Je recule quand celui-ci tente de s’approcher de moi, je tente de ramener Adan près de moi, je sens la tension grandir chez lui. « Tu as eu peur ? Tu e’s sérieux ? Ca fait deux ans, deux putains d’années depuis que tu as claqué cette porte sans jamais revenir. Tu ne m’as jamais expliqué pourquoi tu es parti ainsi sans rien dire. Et maintenant que j’ai refais ma vie tu débarques comme ça en espérant que je t’accueille à bras ouvert ? Tu te fous de ma gueule ? » Je serre la main de mon homme pour quelques secondes avant qu’Adan ne la lâche. Je soupire en regardant Jonathan partir, penaud. Je soupire de soulagement avant d’attirer Adan dans mes bras. Je glisse ma tête dans son cou. « Je suis désolé… »

Je n’aimais pas le voir ainsi, silencieux, fermé et tendu. J’avais l’impression de le revoir au moment où il m’a retrouvé après que j’avais fui comme un lâche. J’avais réussi à chasser cela assez rapidement et là maintenant que je lui ai offert mon coeur, le passé me rattrape de manière brutale. Je m’en volais de lui infliger ça. De semer de nouveau une certaine fragilité dans notre couple. Mais j’avais besoin de lui pour surmonter cette épreuve. Même si j’avais décidé de ne pas lui montrer combien la réapparition de mon ex me chamboulait l’esprit. Mais cela ne changerait rien entre nous. C’était avec lui que j’étais en couple, et personne d’autre. Certes, je ne pouvais pas nier que Jonathan avait été important. Mais c’était désormais de l’histoire ancienne. Même si la relation avait connu une fin abrupte et unilatéral, puisqu’il ne m’avait pas laissé le choix. Quand John avait enfin passé le pas de porte pour quitter le bar, je me tourne vers Adan que j’attire vers moi. Je m’en voulais de lui infliger cela. Je souris alors qu’il se montre tellement compréhensif. J’avais vraiment le meilleur des hommes. Je vais l’embrasser tendrement tout ne caressant ses hanches. Je colle mon corps au sien, j’avais besoin de lui, d’être plus que proche de lui. Je voulais reprendre là où on s’est arrêté. Je glisse mes mains sous son haut, j’avais besoin de sentir sa peau chaude contre mes doigts. Je soupire en sentant ses doigts sur mon visage. « non il ne me séparera pas de toi. Personne ne le peut, je te le promets. » je l’attire dans la réserve. « Attends moi ici. » Je retourne au bar pour verrouiller la porte. Je ne voulais pas que quelqu’un rentre alors que l’on était en plein ébat. Je reviens vers lui. « Seulement si ça ne te cause aucun problème. » je vais l’embrasser, cette fois une peu plus profondément. J’avais besoin d’oublié le tourment que je ressens.

J’étais amoureux de lui, sincèrement. Et j’étais persuadé que le retour surprise de Jonathan ne pourrait pas nous séparer. J’étais désormais passé à autre chose. Mais j’avais besoin de me perdre en lui pour oublier cet épisode merdique. Je vouais aussi lui prouver que je ne tiens qu’à lui. Je me retourne alors qu’il range son portable et m’annonce qu’il reste avec moi. Je tente mollement de protester, mais je ne suis pas très convaincant. Je lui souris avant de venir me glisser dans ses bras pour l’embrasser longuement. Je me recule légèrement pour le regarder commencer à se déshabiller. Je pose mes mains sur son torse que je caresse avec avidité. Je reprends tout aussi passionnément ses lèvres. Je me colle contre lui après avoir retiré mon t-shirt. Je frissonne en sentant ses mains contre ma peau. Je ralentis le baiser sous son impulsion. Avant de l’aider à dégrafer ma ceinture. Je fais glisser mon pantalon sur les chevilles avant de faire de même avec le sien. Je me recule pour l’admirer avec passion. Je me rapproche avant de l’embrasser avec amour. « Fais-moi l’amour bébé. » je caresse avec avidité son corps alors que j’échange nos positions, en l’attendant. Je glisse mes ains sur ses fasses avec un soupire tout en continuant de l’embrasser.

C’est alors que la nuit tombe que je me relève, repu, courbaturé et heureux. Je me rhabille en grognant de me sentir aussi poisseux, mais rien qu’une douche ne saurait réparé. « hum… T’es un amant parfait… » Je lui vole un baiser. « Tu te rhabilles pendant que je ferme le bar correctement ? »Je lui vole encore quelques baisers avant de daigner fermer la caisse.

On ne se lâchait pas, je le laissais me remplir. J’avais ce besoin impérial de le sentir en moi. Je voulais qu’il m’aide à oublier. Et il y arrive très bien. Et on prolonge en inversant les rôles. Je ne me lasse pas de ses étreintes. Ce n’est pas le lieu idéal, mais je n’aurais pas pu attendre d’être chez nous pour oublier cette confrontation. Les heures passent avant que l’on ne se rhabille, et il était temps que l’on rentre. Mais j’avais du mal à le quitter, à me décoller de son corps. Je soupire en sentant ses caresses sur mon bras. Je l’embrasse une dernière fois avant d’aller faire les dernières manipulations pour fermer le bar. Je me dépêche de le faire, je ne voulais qu’une chose : rentrer. Mais heureusement la journée avait été plutôt tranquille et donc c’est assez rapide. J’avais le dos en compote alors que je sors de l’établissement. Il me suit, ce qui me permet de refermer le bar. Je le suis vers sa moto. Je n’étais vraiment pas capable de conduire jusqu’à l’appartement. « Tu me ramènes ? » L’idée de me glisser derrière lui sur la moto était absolument délicieuse. « Et ce programme est absolument divin. » JE glisse ma main dans son cou avant de l’embrasser. Je finis par prendre le casque qu’il me tend et grimpe derrière lui me collant contre lui. Je le serre contre moi, tentant d’oublier mon ex. Je me laisse le temps du trajet pour l’oublier. On arrive, je descend de la moto. Je le laisse ranger le casque avant d’aller ouvrir notre appart. Je retire et accroche mon manteau avant de l’attirer dans la salle de bain, sous la douche.

J’avais déjà laissé ma voiture à cet endroit et je sais que ça ne craint rien. Et puis ça me tenait trop de monter sur cette moto. Je ne me voyais pas conduire ces engins là, mais j’adorais. En faire avec mon homme. Surtout parce que je me collais à son corps pendant tout le trajet. J’avais besoin de cette proximité ce soir. Je descend de la moto et retire mon casque avant de monter les étages pour notre appartement. Si les relations étaient un peu tendues avec les voisins, s’ils nous surprenaient en train de nous embrasser à pleine bouche. Je me retiens jusqu’au moment où on referme la porte de notre appartement. Je l’entraine sous la douche tout en me déshabillant laissant nos vêtements tout au long du parcours. Je glisse mes bras autour de son corps pour le serrer tout contre moi. Je gémis tout contre ses lèvres. Je ne me lassais jamais de nos étreintes. Je voulais qu’il éradique ce doute qui s’est immiscé depuis quelques heures. Mais mon cerveau court-circuite avec sa main sur mon membre. Je ferme les yeux avant de rejeter ma tête en arrière. Je soupire doucement avant de me retourner pour lui présenter mon postérieur. « Je veux que tu me fasses oublier. » je colle mon dos contre son torse avant de gémir en le sentant en moi. Je glisse mon bras autour de son cou. Je rejette ma tête en arrière. « Plus fort bébé… » je pose ma main sur le mur. « Encore bébé… » je tourne ma tête pour le regarder. « à moi… » Je me colle à lui. Il ne me faut pas longtemps avant que je ne me libère entre ses doigts. « C’était si. bon… » Et j’étais vraiment épuisé.

Je n’étais plus que gémissement, une vraie boule de nerf et de plaisir. Je m’abandonnais complètement à lui, sous ses mains. Il était magique, sous ses mains je m’oubliais totalement. Nos deux corps s’imbriquait avec perfection, j’avais le souffle court, j’étais totalement obnubilé par son corps magnifique. L’osmose entre nous était plus que magique. Il était plus que parfait, tellement sexy, j’avais envie de lui du matin au soir. Avant, ce genre de relations m’auraient effrayé au plus haut point, maintenant j’étais plus que dépendant de lui. Bien sûr ce soir, j’oubliais cette journée dans ses bras. Revoir mon ex avait chamboulé pas mal de chose dans ma petite tête. Je ne voulais pas y penser, pas me laisser perturber par cette personne nocive. Je gémissais en rythme de ses coups de reins. J’avais les jambes qui tremblaient et je m’accrochais partout où je pouvais poser mes mains. Je rejetais ma tête en arrière en poussant de bruyant soupirs de plaisir. Je gémissais son nom comme une litanie sans fin. Je cherche à me fondre encore plus tout contre lui. Je finis par atteindre un orgasme qui me terrasse encore entièrement. Je mets quelques secondes avant de réatterrir sur terre. Je laisse mon corps se relâcher. Je cherche sa main pour la serrer doucement. Je me glisse dans ses bras en enfouissant ma tête dans son cou. Je souris doucement. « je ne pourrais pas me passer de ton corps plus d’une journée… » Je ne sais pas si c’est vraiment juste et sain, mais je m’en fous complètement. Je caresse son corps avec dévotion. Je glisse mes doigts dans ses cheveux, effectuant un massage doux. Je laisse un doux soupir en sentant ses caresses. Je le laisse passivement faire. Je le laisse m’emmener hors de la douche, faisant de même avec lui, ne pouvant cesser de goûter sa peau. Je pose mes mains dans son dos, faisant tomber à terre nos serviettes, on n’en a pas franchement besoin. Ne parvenant pas à répondre. Je souris en frôlant ses lèvres alors qu’il me tire dans notre chambre. « toi… » Et franchement il me chauffait un peu trop, mais je n’en peux plus, j’ai des crampes dans tout mon corps. « Mais une pizza pour reprendre des forces ne serait pas de refus. » Je glisse une jambe contre la sienne. « Tu es beau… » Je le retourne pour le surplomber. « Caresse-moi.. » J’attrape sa main pour la poser sur mon torse tandis que je m’assieds sur lui.