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 fornicating the goats (ft. KK)

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MessageSujet: fornicating the goats (ft. KK)   fornicating the goats (ft. KK) EmptyVen 1 Mar - 21:27

Bêêêêêêêêh.
Let's patpat les bestioles !

ft. KK le thug life


Est-ce que vous saviez que les orchidées poussaient dans les arbres en temps normal ? Qu'elles utilisaient leurs racines épaisses pour se nourrir de l'humidité dans l'atmosphère ? Que les acacias étaient capables de communiquer entre eux pour avertir leurs congénères du danger à proximité ? Histoire d'éviter de se faire dévorer par les girafes ? Que certaines plantes s'ouvrent la journée pour se refermer sur elles-mêmes lorsque vient la nuit ? La nature était dotée d'incroyables pouvoirs et d'histoires tout aussi enrichissantes. Et elle m'intéressait grandement, ces derniers temps. Une nouvelle lubie m'ayant traversé l'esprit et qui ne me quittait pas, envahissant mes pensées, me remplissant d'interrogations que je satisfaisais avec des documentaires interminables. Mais le pouvoir végétal était incroyable, complexe et fascinant. Et j'appréciais la compagnie d'Opale quand elle daignait réapparaître dans la maison, s'installant silencieusement à mes côtés avec un saladier de pop-corn, tout en crinière lunaire et en sarcasme. Observant se refermer une dionée, à peine effleurée par un insecte, observant le figuier étrangleur s'agripper à un support pour finir par l'étouffer et prendre sa place. S'amusant de la danse des abeilles dans les prés, attirées par les couleurs vives des fleurs et par le doux nectar qui s'échappe de leur cœur, attrapant quelques grains de pollen sur leur dos au passage. Quelques expériences faites sur la cuscute, qui parasite les pieds de tomate à l'odeur, si l'on en croit les résultats donnés. L'étonnant voyage du gui, qui se retrouve parfois à des kilomètres et des kilomètres de chez lui, transporté par oiseau et trouvant sa place ailleurs. M'amusant des incroyables capacités d'adaptation des plantes à leur environnement, la manière dont elle ont su changer les choses pour se sentir à leur aise, peu importe les difficultés aux alentours. Ce que la majorité des êtres humains n'étaient pas capables de faire. Mais j'aimais la verdure qui commençait à s'amonceler dans ma chambre, près de la fenêtre, redonnant de l'éclat à cette pièce où j'aimais tant me cloîtrer pour réfléchir et griffonner quelques esquisses. Un intérêt qui allait me prendre quelque semaines jusqu'à être lassé et passer à autre chose.

Une vibration dans retentit dans la pièce et je me rappelle avoir glissé mon téléphone dans la poche de ma veste, plus tôt dans la journée, après avoir sorti nourri les chevaux. Déverrouillant l'appareil et constatant quelques nouveaux messages. Mon meilleur ami, principalement, qui ne voyait pas l'intérêt d'envoyer un seul et même message pour me décrire ses aventures, préférant largement me faire crouler sous les textos. Neil, Billy. Et Kevin. Kevin que j'avais revu une fois, non loin de l'école, sur mon chemin menant à la librairie. Salutations qui s'étaient transformées en course-poursuite effrénée lorsqu'un petit malin avait décidé de s'enfuir avec la sacoche contenant son ordinateur portable. Mais nous avions échangé nos numéros de téléphone et j'avais commencé à recevoir des vidéos de personnes déguisées en Spiderman, hurlant des choses incompréhensibles, des montages étranges, d'un humour que je ne comprenais pas. Mais il répondait favorablement à mon invitation à venir s'occuper des animaux, même s'il ne semblait pas réjoui à l'idée de leur tapoter la tête. C'est plutôt sympa de forniquer les bêtes pourtant, non ? Et masque sur le front, échevelé comme jamais en terminant de réparer la selle de Nietsche, j'entendis des pas crisser sur le gravier, relevant la tête pour le voir apparaître. « Kevin ! » je l'interpelle, levant un bras en l'air pour lui faire signe. « Prêt à forniquer des chèvres ? À moins que tu ne préfères commencer par les juments ? » je demande, afin qu'il puisse se sentir à l'aise, à la maison. Il y avait beaucoup de bestioles chez nous, l'Arche de Noé des temps modernes et ça pouvait être surprenant, au début. Mais ils étaient des membres de notre famille, à part entière.    

 



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MessageSujet: Re: fornicating the goats (ft. KK)   fornicating the goats (ft. KK) EmptyMar 5 Mar - 20:32

Bêêêêêêêêh.
Let's patpat les bestioles !

ft. Angus la puce


Est-ce que vous saviez que les logiciels de perspectives sont des inventions de fils de Satan ? Je vous informe. Non parce que, vraiment. Quand ils ne font pas planter mon ordinateur, ils sont lents. Quand ils veulent bien fonctionner, ils font des choses moches. Et c'est évidemment de leur faute. Pas de la mienne, pas parce que ça fait approximativement quatre jours que je suis dessus non-stop parce que je dois rendre un projet final important la semaine prochaine et que je m'y prends fichtrement en retard et que je suis fatigué et pas inspiré et POURQUOI je me suis reconverti en architecture, au fait ? J'aurais pu choisir un truc simple, genre, l'anglais, et devenir prof, un drôle et sympathique, mais non. Non, non, non. Choisissons la facilité. Monsieur aime dessiner des petits cubes alors Monsieur décide que ça peut être sympathique de faire des maisons. Je me déteste, fort. Même les papouilles d'Alban, qui vient vérifier de temps en temps si je ne suis pas mort mais qui a aussi du travail à faire, n'arrivent pas à me consoler. Même Jinder qui elle vient en réclamer. Mais c'en est trop, j'ai besoin d'une distraction autre que sortir Jinder ou faire une énième tasse de café. Je n'aime même pas le café. Dieu est grand et Dieu est bon, il entend ma peine et je reçois un message d'Angus. Angus vit dans un ranch, il a plein d'animaux mignons à câliner. Je dis oui. Même si toutes mes rencontres avec Angus se terminent mal. Même s'il croit encore que forniquer veut dire tapoter amicalement la tête. Je plaide coupable, là-dessus. Je m'habille le temps qu'il m'envoie l'adresse où je suis censé le retrouver, informe Jinder que je reviens vite. Je ne sais pas comment elle se comporte avec les autres animaux, elle est plutôt sociable avec les autres chiens, mais dans un ranch il y a des chevaux et je n'ai pas envie qu'elle prenne peur. Alors j'y vais seul, contre vent et marées, ignorant du mieux que je peux les pensées coupables qui m'assaillent parce que je ne suis plus en train de travailler.

Chut, vil cerveau, j'ai besoin d'une pause.

Lorsque je gare ma voiture dans la cours du ranch, une blonde platine sort de la maison et s'approche de moi les yeux plissés. T'es qui, qu'est-ce que tu veux ? Euuuuh. Kevin, et la paix dans le monde ? Je retiens ma remarque, glisse un sourire là et informe la demoiselle que je suis un ami d'Angus et que je viens donc le voir. Mais il a pas d'amis Angus. Je suppose que la demoiselle est une soeur du-dit Angus, et je garde patience. Meet me, young lady. Elle finit par bien vouloir m'indiquer le chemin des écuries, non sans me poser d'autres questions au passage. T'es sûr qu'on parle du même Angus, quand même ? Le grand brun aux réflexion étranges et une envie de savoir tout sur tout ? Je gagne mon laisser-passer avec cette réponse, et enfin, j'ai la liberté de retrouver l'autre joyeux lurons qui est en présence de chevaux. Gngngngn des bestioles. « Kevin ! » Mes lèvres s'étirent en un sourire, j'agite une main en m'approchant de lui. « Salut Angus. » Je suis aussi intimidé que jaloux, parce qu'il a la chance d'évoluer dans cet environnement tous les jours. Ça doit être chouette, je vivre dans le countryside, quand même. « Prêt à forniquer des chèvres ? À moins que tu ne préfères commencer par les juments ? » Eeeeeeeeewwwwwwwwwww c'est saaaaaale. Mon visage se transforme immédiatement en grimace et un faible geignement m'échappe. J'ose à peine croiser le regard du brun, mais il le faut, il est temps qu'il sache la vérité. « Angus, j'dois t'avouer quelque chose. Forniquer ne veut pas dire ce que tu crois que ça veut dire. » Mais j'ai beau ne plus avoir seize ans, j'ai toujours du mal à aborder le sujet de la reproduction avec l'énergumène. Surtout que je sais aujourd'hui que ça mènera à d'autres questions plus embarrassantes, et erf. Je me gratte l'arrière du crâne, un tantinet gêné. « Tu demanderas à ta sœur, d'accord ? » Elle aime bien poser des questions, aussi, je suis sûr qu'elle se fera un plaisir de tout lui révéler. En attendant, admettons, je suis prêt à forniquer des animaux. Ew. « Et j'sais pas, tu as des bébés biquettes ? » Bring the cuteness, Duncan. Non je ne parle pas de Lewis, shush.



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MessageSujet: Re: fornicating the goats (ft. KK)   fornicating the goats (ft. KK) EmptyVen 5 Avr - 14:03

Bêêêêêêêêh.
Let's patpat les bestioles !

ft. Kevin


Nietsche était un incorrigible rebelle. Un étalon pur sang à la robe noire et brillante, aux oreilles continuellement dressées, toujours sur le qui.-vive. Il avait beau être né chez nous, avoir été éduqué paisiblement sur notre terrain, il restait ostensiblement craintif. Mais nous avions grandi ensemble et j'essayais encore et encore de l'apprivoiser doucement, de lui faire comprendre que nous n'étions pas une menace. À force de murmures, de caresses sur ses flancs, de balades légères en bordure de forêt. Ils restaient des herbivores incapables de se défendre correctement contre d'éventuels prédateurs, le monde oubliait bien souvent qu'ils n'avaient parfois que la fuite comme solution. Quitte à oublier tout ce qui se trouvait autour d'eux, considérant des amis comme de parfaits étrangers lorsque le danger était imminent. J'aimais ce côté imprévisible des équidés, cette douceur et cette délicate compréhension dont ils étaient capables, tout autant que leur brusque changement de comportement en cas d'urgence. Ça prouvait qu'ils restaient obstinément libres et dotés de libre-arbitre, d'un instinct sauvage encore intact, malgré la domestication massive et parfois excessive de l'homme. Et la famille Duncan perpétuait cette tradition d'une paisible harmonie entre l'homme et les animaux, d'un lien pacifiste et respectueux avec la nature. À récupérer tous les animaux errants, abandonnés, délaissés par l'être humain égoïste et barbare. Qu'ils restent avec nous jusqu'à la fin ou qu'ils ne soient que de passage, un certain temps. Ils étaient une partie intégrante de notre vie.

Je termine de réparer la selle de l'éternel fugitif lorsque le moteur se coupe et que des pas crissent sur les gravillons du chemin serpentant jusqu'à chez nous. Mes lunettes en plastique, normalement destinées à la chimie, sont vissées sur ma tête lorsque je salue mon ami d'un geste du bras. Amusé à l'idée de lui faire visiter le ranch et de lui présenter toutes les bêtes qui composent cet endroit. Pourtant, une grimace déforme ses traits et un geignement s'échappe d'entre ses lèvres. À peine arrivé et il me semblait contrit. Mes lèvres s'arrondissent lorsqu'il m'avoue que le mot que j'utilise en âme et conscience depuis des années n'est pas celui que je crois. « Qu'est-ce que ça veut dire alors ? » je demande, en toute innocence. Je n'aimais pas être dans le faux, me tromper sur le sens des choses. J'aimais la justesse avec laquelle les choses s'expliquaient, la plupart du temps. Je crois les bras sur mon torse, délaissant mon fer à souder, les manches de mon pull relevées sur mes bras pâles. « Ma soeur ? Laquelle ? J'en ai plusieurs, tu sais. » je réponds, avec un sourire amusé. Je me demandais vraiment ce que pouvait être la réelle définition de ce mot. Et vu le malaise qui l'étreignait, je supposais que je n'allais pas obtenir de réponses si j'interrogeais Merida ou Ewen. Je m'en occuperais plus tard. Mais des bébés biquettes, comme il dit, c'est tout à fait dans mes cordes. « On est partis ! » je m'écris joyeusement, délaissant mon travail sur le banc de l'entrée avant de l'intimer de me suivre. « On est pas très loin de l'enclos et tu as de la chance parce que c'est bientôt l'heure de donner le biberon aux petits. » je lui explique, sur le chemin. Puis nous atteignons un grand espace vert, parsemé de quelques rochers et d'une longue cabane en bois, légèrement défraîchie par le temps. Quelques petits cabris s'amusent à grimper sur des rondins, bêlent à tout va avant de galoper vers les barrières quand ils nous aperçoivent, sous les yeux de leurs mamans. « Bonjour vous ! » je les salue, avec un immense sourire sur les lèvres. Ils me mettaient toujours de bonne humeur. « Je sais ce que vous voulez, bande de gloutons. » je rajoute, avec un index planté dans leur direction. « Tu sais manier le biberon, Kevin ? » je demande, avec malice.

Il allait se faire submerger par les biquettes.




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MessageSujet: Re: fornicating the goats (ft. KK)   fornicating the goats (ft. KK) EmptyDim 5 Mai - 23:05

Bêêêêêêêêh.
Let's patpat les bestioles !

ft. Angus la puce


C'était parti d'un bon sentiment, tout ça. Une invitation à retrouver Angus et ses nombreuses questions, à câliner des tas d'animaux qui sentent fort mais on les pardonne parce qu'ils sont mignons. Une excuse toute trouvée pour faire une pause, surtout. Sauf que, lorsque j'arrive au ranch des Duncan, je me fais agresser par une fausse blonde qui me questionne sur ma présence ici et mon amitié avec son frère. Je pourrais lui faire un petit court d'histoire sur notre amitié farfelue, mais la demoiselle m'agace presque autant qu'elle m'intimide et je lutte surtout pour aller retrouver le brun chevelu. Et le périple ne s'arrête pas là, il emploie un mot de vocabulaire que j'ai dû lui expliquer d'une fausse définition il y a des années et mes oreilles brûlent. Je lutte fort pour chasser les images mentales. Il est temps qu'Angus apprenne la vérité, cependant : forniquer ne veut pas dire patpater gentiment le sommet du crâne. « Qu'est-ce que ça veut dire alors ? » ERF. J'ai beau avoir pris quelques années et connaître un peu mieux l'énergumène, je ne suis toujours pas prêt à parler éducation sexuelle avec le chevelu. Je lui réponds donc qu'il peut demander à sa soeur, laquelle, il me complique la vie. « La blonde platine ? Ou celle que tu veux, en fait. Peut-être la plus vieille, idéalement. » La blonde a l'air quand même fichtrement jeune, et je ne veux pas être mêlé à ce genre d'affaires. Fiou.

La catastrophe nationale plus ou moins évitée, j'ai le choix entre les chevaux et les bébés biquettes, quand même. Mon cœur hurle les bébés biquettes. « On est partis ! » Un sourire vient s'inscrire sur mes lèvres et j'en sautillerais presque de joie : FUCK. YES. Je suis Angus, maître de la maison et de la situation. « On est pas très loin de l'enclos et tu as de la chance parce que c'est bientôt l'heure de donner le biberon aux petits. » Mes sourcils se froncent légèrement. C'est curieux, les petits n'ont pas de mamans pleines de lait ? Ils exploitent leurs chèvres pour faire du fromage dégueulasse ? Je m'offusque ? « Les petits ne boivent pas le lait de leurs mères ? » Je me transforme en Angus, surtout, à poser des questions. Mais pour une fois, je suis novice et il a tout le savoir. Bon, en vérité, Angus est quand même beaucoup plus intelligent que moi et a souvent toujours plus de savoirs que moi, mais là pour le coup, il est Maître Yoda et je suis petit Grimlins. Non, je n'ai pas vu Star Wars et je m'en tamponne le coquillard avec une babouche.

J'ai peut-être quelques petites larmes dans mes yeux lorsque je vois les bébés biquettes jouer avec des cailloux, mais on va mettre ça sur le coup de la fatigue.

« Ololo. » Quand même, hein. Je ne vais pas chouiner parce que des bébés chèvres courent vers moi, mais j'en ai très envie. C'est décidé, j'arrête les études et je deviens éleveur de chèvres. « HiIiIi. » Je salue les animaux, un immense sourire aux lèvres et la voix tremblotante. Ne me mangez pas, je viens en paix. Angus a l'air tout content, aussi, et les biquettes vont naturellement vers lui bien que quelques brebis égarées s'approchent de moi avec curiosité. « Tu sais manier le biberon, Kevin ? » Que quoi ? Alors non, je n'ai pas d'enfants ni de neveux ou nièces et encore moins de petits frères et soeurs. « En théorie ? » J'ai vu des films et des documentaires sur des maternités, cela dit. Est-ce que c'est si compliqué que ça ? En pratique, ça risque d'être autre chose, mais bon. Je laisse Angus guider, et bien vite je me retrouve assis sur un rocher, entouré de biquettes qui me bêêêêh au nez. Je chouine de bonheur. « Angus, vous embauchez quelqu'un au ranch ? Quoi que, oublie, j'peux faire ça gratuitement même. » Je n'ai pas d'expérience mais je suis plein de bonne volonté, je le jure.



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MessageSujet: Re: fornicating the goats (ft. KK)   fornicating the goats (ft. KK) EmptyVen 9 Aoû - 20:23

Bêêêêêêêêh.
Let's patpat les bestioles !

ft. Kevin


S'occuper des animaux à la ferme Duncan n'était pas une mince affaire, en réalité. Mais j'y étais habitué depuis mon enfance et je n'avais jamais rechigné à la tâche. Parce que c'était un moyen d'alléger le travail de nos parents, encore plus depuis que maman était partie. J'avais appris à apprécier de me trouver entouré d'animaux, parce que nous parlions ce même langage silencieux et paisible, parce qu'ils n'étaient animés d'aucune barbarie, parce qu'ils existaient et menaient leur vie, dans un calme qui me gardait serein. Et comment ne pas succomber à la vision d'une petite chèvre ? Exactement. De plus, Kevin m'avoue qu'il m'a menti sur la signification du mot "forniquer" et je suis troublé. Parce que je l'avais associé avec l'acte de caresser un animal et que ce n'était pas le cas. Par soucis de rétablir la vérité, je lui demande expressément de me donner la vraie réponse et on m'envoie gentiment demander à l'une de mes soeurs. Et ça me renvoie à plein d'autres situation semblables. "Pourquoi est-ce qu'ils sont reliés par la salive ? C'est une manière de se saluer dans une société prônant le contact physique ?" "Pourquoi est-ce qu'elle chevauche le garçon au lieu de simplement se rendre dans un manège ?" "Pourquoi est-ce que Billy s'entraîne à mettre du plastique sur une banane ?" Toutes redirigées sans autre forme de procès vers mes soeurs. Surtout Neil. Qui avait refusé de m'expliquer, décrétant que j'étais trop jeune pour ce genre de choses. Oui, même à vingt-trois ans.

Et il opte finalement pour les chèvres (par lesquelles nous serions passés en premier, de toute manière, mais je n'avais pas le coeur à décider pour lui). Mes lèvres se plissent lorsqu'il m'interroge sur le pourquoi du biberon et je hausse les épaules, avant de répondre : « Certaines mères n'acceptent pas leur petits et on doit les nourrir à la main, pour ne pas qu'ils meurent de faim. » Ça peut paraître triste, mais c'est la réalité. La nature est faite ainsi et l'on n'y déroge pas. Les êtres humains copient beaucoup de ces comportements, regardez notre mère, elle a fait de même avec ses enfants. Sauf qu'au lieu d'être nourris au biberon, Neil a pris son poste vacant et s'est occupé de nous alors que ce n'était pas son rôle. Mais, c'est comme ça. Passons : « Les femelles qui allaitent ont été traites hier, après donné à leurs petits ce dont ils avaient besoin. Le reste est a été distribué en partie hier soir à ceux qu'on nourrit aujourd'hui. » La plupart du temps, les chevreaux étaient reconnus par leur génitrice, ce qui évitait ce genre de situation.

Lorsque l'on entre dans l'enclos, les petits s'approchent de moi, habitué à ma vision et à mon odeur. L'habitude renforce le lien et je l'ai rapidement remarqué. Les affamés se jettent sur mes mains, essayant de suçoter mes doigts, qui prennent une forme similaire à la tétine de leur mère. Avec un petit rire, je les repousse gentiment, m'amusant des réactions enfantines de Kevin devant les bêtes. J'avais l'impression d'avoir un enfant devant un vitrine de Noël. Je fais rapidement chauffer plusieurs biberons dans une casserole, laissée dans l'étable à l'abri des biquettes, installant Kevin sur un petit rocher, entouré de ses nouvelles amis. « Tu verras, c'est facile. » Une fois le tour installé, je pince l'embout en plastique pour chasser l'air, avant de tendre le tout à mon ami et d'attraper un petit biquet pour le poser sur ses genoux. « J'espère que tu aimes sentir le lait de chèvre, c'est puissant comme arôme. Et oui, on recherche toujours de l'aide, bénévole ou non, si ça t'intéresse réellement. » Surtout bénévole, à vrai dire, mais je préférais payer quelqu'un pour un travail réel effectué que d'un guignol qui pensait passer des vacances à la ferme. Léonard, le petit chevreau à la rob tachetée de noir s'amuse à gigoter autour de ma jambe et je glisse mes bras sous ses pattes pour le tirer à moi, m'asseyant aux côtés du châtain et m'occupant de faire téter un petit pendant notre conversation. « Tu voudrais vraiment venir donner un coup de main ? C'est difficile, comme travail. On se lève tôt, on passe la moitié de la journée dans l'excréments et c'est bruyant. Mais c'est plutôt divertissant, selon les moments. »

 
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MessageSujet: Re: fornicating the goats (ft. KK)   fornicating the goats (ft. KK) EmptyDim 18 Aoû - 0:45

Bêêêêêêêêh.
Let's patpat les bestioles !

ft. Angus la puce


J’ai toujours aimé tout autant que redouté ce côté « j’ai besoin de tout savoir » d’Angus. Aimé parce que c’est plutôt drôle, de le voir acquérir de nouvelles informations, comme lorsqu’on fait une mise à jour d’un logiciel avec la petite barre de chargement jusqu’au bouton vert de « c’est ok ». Aimé parce que Angus est un puits de connaissances sans fin, que je n’arrive qu’à effleurer ce qu’il est et ce qu’il sait à chaque fois. Redouté parce qu’il prend tout au sens littéral du terme, et que lui expliquer des choses liées de près ou de loin à la sexualité reste compliqué. Même si je n’ai plus quinze ans, surtout lorsque le mensonge dure depuis presque une dizaine d’années – du coup. J’évite le sujet fornication en l’envoyant questionner l’une de ses sœurs. N’importe laquelle. Mais il en a beaucoup et pas mal sont petites donc la plus grande. Je n’ai pas envie de me retrouver avec un procès sur le dos, je suis désormais un riche pauvre et déshérité, n’oublions pas.

On passe au sujet des chèvres en laissant l’enclos des chevaux derrière nous, et je m’étonne que les petites bestioles aient besoin d’être nourries au biberon comme les petites bestioles de notre espèce. « Certaines mères n'acceptent pas leur petits et on doit les nourrir à la main, pour ne pas qu'ils meurent de faim. » Et je me meurs un peu sur place, parce que l’histoire est un peu trop réelle et me ramène à quelques mois plus tôt. Ah. Beh il n’y a pas que chez les chèvres que la vie est triste, même si chez nous ça ressemble plus à un mauvais film d’amour, avec le mascara qui coule et les sous-titres en japonnais. Je ne sais pas, ça sonnait plus dramatique ainsi. Je suis tellement fatigué, par l’histoire et plus physiquement pour avoir bossé non-stop ces derniers jours, que j’arrive à faire un black out de quelques secondes avant de me raccrocher à la réalité, sans me mettre à chouiner. Victoire pour le peuple, mon absence n’a pas perturbé Angus qui continue ses explications sur le fonctionnement de la nourriture des biquettes. Je suis une nouvelle fois distrait, par l’arrivée en masse de mignonnerie. Je craque. Je vais laisser Jinder au shelter et adopter une biquette, c’est inévitable. Pardon Jinder, je t’aime, je plaisante. Mon expérience avec un biberon est inexistante, Angus m’assure que c’est facile et je veux bien le croire. Je me retrouve avec une biquette sur les genoux, et je pleure peut-être un peu parce que c’est foutrement mignon, diantre.

Je ne relève pas la question sur l’odeur du lait de chèvre, parce que c’est sale, un peu.

« Tu voudrais vraiment venir donner un coup de main ? C'est difficile, comme travail. On se lève tôt, on passe la moitié de la journée dans l'excréments et c'est bruyant. Mais c'est plutôt divertissant, selon les moments. » … Il ne vend pas très bien le truc, Gus, quand même. Je retiens à peine une petite grimace pour le caca, parce que bon c’est pas glamour. « J’veux juste un bébé biquette, Gus. » Je lui confie dans un rire, en lançant des cœurs avec mes yeux à la petite bestiole sur mes genoux. « En vrai, je n’aurais sans doute pas le temps de venir aider… Cet été, peut-être ! Vous faites des petits, l’été ? » Bonjour, je ne connais rien à la reproduction des chèvres. Mais oui, ils font des petits l’été. Alors je promets d’essayer de venir cet été, parce qu’on a tous besoin de douceurs puantes dans notre vie. On nourrit les biquettes et Angus me raconte la vie au ranch, et c’est plus facile à visualiser maintenant que je suis là. J’essaie de lui raconter mon projet pour les cours d’architecture classique, mais lorsqu’on aborde la discussion nous sommes passés aux chevaux et mon amour pour ces créatures est moindre. Je suis convaincu qu’ils veulent me manger, et ils sont convaincus que je veux les manger alors que ma consommation de viande est limité aux poulets – n’abusons pas. Je quitte le ranch et les Duncan l’âme plus légère, et c’est déjà ça de gagné.

FIN, non je ne sais pas conclure les RPs, yakoi.



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