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| A fight ? One more. (Ft. Sophie) | |
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| Sujet: A fight ? One more. (Ft. Sophie) Mar 14 Nov - 17:16 | |
| A fight ? One more. ft. Sophie & Oliver Dans l'entrée de l'immeuble, debout devant l'immense miroir, fissuré à différents endroits, j'observe mes blessures. Lèvre fendue, arcade pétée, un nombre incalculable d’hématomes, sans parler de mon épaule qui me fait un mal de chien, je ressemble vraiment à une loque. Ou à quelqu'un venant de passer un très mauvais quart d'heure. De mon bras valide, je dégage mes mèches de cheveux de devant mon visage et souffle un bon coup. J'ai l'habitude de me battre, ça fait partie des compétences inscrites dans mon CV et je pense plutôt bien maîtriser le crochet du droit. Mais cette fois, je dois bien l'avouer, ils ne m'ont pas raté. Trois contre un, c'est déloyal ! Le goût du sang dans la bouche me dégoûte autant que l'image que je renvoie. Je vais avoir du mal à trouver une excuse valable cette fois. Tout ça pour une histoire d'argent. J'allais les rembourser en plus ! Mais quand, ça, je ne peux pas le dire. Ce n'est pas comme si je roulais sur l'or, surtout depuis que j'ai arrêté de dealer. Avec le fric que je me faisais, je n'achetais rien qui nous soit utile. En fait, je gardais même tout pour moi et j'allais me torcher dans le bar du coin ou m'amusait à tester toutes les drogues qu'on pouvait me proposer. Un passage sombre de ma vie où plus rien, à part moi, ne comptait. Je n'ai pas envie de retourner dans cette spirale sans fin. Je fixe une dernière fois mon reflet avant de m'engager dans les escaliers. D'une lenteur accablante, je parviens à bout des trois étages avec la plus grande peine, presque au bord de l’asphyxie. Je pénètre dans l’appartement, claque la porte derrière moi et fil aussi vite que mon ombre dans la salle de bain. Je ne sais pas qui de mes sœurs est à la maison, en fait, je ne suis même pas sûre que quelqu'un soit présent. Et si c'est le cas, ce n'est pas plus mal. Je retire mon sweatshirt tâché de sang et le jette dans la panière prévue à cet effet qui trône à côté de la baignoire. J'ouvre en grand le placard au-dessus du lavabo, cherchant désespérément la trousse de secours. Je passe plusieurs secondes à fouiller parmi les médicaments périmés et autres produits, sans jamais mettre la main dessus. « Putain ! » J'ai l'impression qu'en ce moment, ma vie entière n'est qu'une foutue blague. Le sort s'acharne et n'a pas l'air de vouloir me foutre la paix. « Ça ne peut pas disparaître comme ça, sérieux ! » Un mouvement brusque et excédé de ma part et une pluie de boîtes en tout genre s'abat dans la salle de bain. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Je donne un violent coup de pied dans le panier à linge qui se renverse, mettant encore plus de désordre autour de moi. « Fait chier… » sifflé-je entre mes dents tout en m'appuyant au lavabo. Mes mains se resserrent sur leur prise et quand je relève la tête, une silhouette, en plus de la mienne, apparaît dans le miroir. Sophie se tient derrière-moi, légèrement en retrait, dans l'embrasure de la porte. Je me retourne, légèrement honteux. « Salut. » Je ne sais pas quoi dire ou quoi faire de plus. Deux options s'offrent à elle : soit elle va se mettre en rogne, déclenchant une autre de noms incessantes disputes, soit elle va partir sans rien dire et je lui en serais vraiment reconnaissant. J'essaie de deviner sa réaction dans ses yeux, mais elle ne laisse transparaître aucune émotion. À moins que je ne sois plus capable d'y lire quoi que ce soit. Alors il ne me reste plus qu'à attendre que la tempête explose ou non.
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| | | Sophie Grimm
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| Sujet: Re: A fight ? One more. (Ft. Sophie) Dim 19 Nov - 20:58 | |
| A fight ? One more. ft. SOPHIE & OLIVER Mes sourcils se froncent au fur et à mesure que les pages du site internet défilent devant mes yeux. C’est bientôt Noël, et je cherche désespérément des cadeaux pour Oliver et Emma. Cette année, j’aimerais bien leurs offrir quelque chose qui marque, qui soit utile… Passer un vrai Noël, en soit, en famille. Avec un vrai repas, pas de disputes, des cadeaux qui colle des sourires sur les lèvres pour une soirée entière. Mais comme d’habitude, ce que je demande semble être trop pour l’univers. En tout cas, ça l’est pour mon compte en banque et je commence sérieusement à désespérer. J’en ai vraiment marre, je crois. Et avant que je ne commence à m’agacer, je ferme les pages avec un soupir trop grand. C’est un cercle sans fin, cette vie, c’est pas possible. Je me laisse retomber sur mon lit, frustrée. Je n’ai pas le temps de fantasmer à quelque chose de mieux, pas le temps de me faire du mal que la porte de l’appartement claque, me fait sursauter au passage. Je me redresse, une nouvelle fois, les sourcils froncés. J’attends quelques secondes, entend du mouvement et finis par me lever, presque incertaine. Je me dirige vers la source de bruit. Puis c’est la voix d’Oli qui me vient, prononçant quelques grossièretés. Mon rythme cardiaque, déjà mis à mal depuis le claquement de porte, s’affole encore. J’en ai aussi marre d’Oliver, et de son don à se mettre dans tout un tas d’embrouilles. Je n’ai pas le temps d’imaginer tous les scénarios possibles que je suis déjà là, à voir mon frère rageusement s’en prendre au panier à linge. Au milieu d’une salle de bain en bordel. Oh, et en sang, aussi. « Fait chier… » Mmh, oui, tout pareil. Mes bras viennent se croiser contre ma poitrine. Parce que je suis énervée, pour changer. Parce que Oli aussi, est énervé et surtout blessé et que je ne sais jamais vraiment où me mettre, comment l’approcher dans ces moments là. Alors j’attends, qu’il se calme. Remarque ma présence. Que l’univers arrête un peu de s’acharner sur nous, aussi, ce serait sympathique par exemple. Il finit par me voir et se retourne. Je pose mon regard sur son visage, qui est franchement dégueulasse. « Salut. » Sérieusement ? Je lève les yeux au ciel, hoche simplement la tête « Ouais. » Je ne sais pas quoi lui dire. On a déjà eu cette discussion un nombre désormais incalculable de fois. Arrête de te battre, Oli. Sois plus prudent, fuis les emmerdes. Mais non, on en revient toujours là. Les ennuis, il les collectionne. Les coups, il les encaisse. Mais il oublie qu’il est pas immortel. Il oublie qu’il a nous, derrière. Je peux pas gérer ça toute seule, j’ai déjà du mal à gérer ça avec lui… Je pousse un soupir, ravale mon amertume et file dans la cuisine chercher la trousse de secours qu’il cherchait sans doute. Lorsque je reviens dans la salle de bain, je lui fais signe de s’asseoir sur le bord de la baignoire. J’aurais dû devenir infirmière, en fait. « Alors ? Qui est-ce que je dois aller menacer, pour régler cette histoire ? » Je lui demande, une fois que j’ai commencé à essuyer le sang de son visage pour réparer les blessures. Après quelques secondes de silence. Je m’arrête, pour le regarder, vraiment. J’espère qu’il comprend, à quel point il me fatigue. A chaque fois qu’on commence à s’en sortir, on retombe, il retombe et faut encore se lever. Je commence à être fatiguée de devoir me relever, le relever, garder la tête haute pour Emma.
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| Sujet: Re: A fight ? One more. (Ft. Sophie) Mer 22 Nov - 19:33 | |
| A fight ? One more. ft. Sophie & Oliver Je n'ai pas besoin de l'observer plus de cinq secondes pour sentir qu'elle est rongée par la colère et qu'elle prend sur elle. C'est toujours comme ça quand je rentre en ayant plus de blessures que de cheveux sur la tête. Vu que ça arrive, pour ainsi dire, presque tout le temps, je sais ce qu'elle pense et elle sait que quoi qu'elle puisse dire, ses paroles tomberont dans l'oreille d'un sourd. Je suis plus borné qu'une mule et je suis du genre à faire tout le contraire de ce qu'on m'ordonne de faire. Parce que oui, j'ai un sérieux problème avec l'autorité – ce qui fait que je perds souvent mes emplois – et que plus on me rabâche les choses, moins j'ai envie de les faire. Simple esprit de contradiction. A moins que ce soit mon âme de rebelle qui soit en tort. Peut-être bien un peu des deux, en fait. Malgré tout, cette situation, même si c'est moi qui l'ai provoqué, elle ne me fait pas plus plaisir qu'à elle. Déjà parce qu'à force d'encaisser les coups, mon magnifique visage va finir par être totalement défigurer. Ensuite, parce que Sophie va me cuisiner jusqu'à ce que je crache le morceau. Et je n'ai pas envie de l'entraîner dans mes problèmes de drogues. J'ai réussi, tant bien que mal, à l'en tenir éloigner pendant toutes ses années et je refuse qu'elle s'en mêle maintenant. D'autant plus qu'elle continue de tolérer certaine chose dans mon comportement, mais ça, je crois, qu'elle me tuerait. Elle soupire et quitte la salle de bain sans dire un mot de plus. C'est peut-être mon jour de chance finalement. Si je ne devais pas de l'argent, je crois que je serais aller jouer à la loterie sur le champ. Je poursuis mes recherches, espérant trouver au moins de quoi désinfecter mes plaies, mais un mouvement derrière moi m'oblige à me tourner de nouveau. Sophie est revenue et tiens la trousse de secours entre ses mains. Elle me fait signe de m’asseoir sur le bord de la baignoire et pour la première fois, je lui obéis sans dire un mot. J'aimerais lui faire savoir que je peux faire ça tout seul, que je n'ai pas besoin d'elle, mais encore une fois, je préfère m'écraser et me la fermer. J'ai peur qu'à la moindre réflexion de ma part, ça explose. Je ne veux pas rajouter de l'huile sur le feu et encore moins tendre le bâton pour me faire battre. Alors même si ça me coûte de rester assis là, en silence, lui donnant l'occasion de me faire comprendre, une fois de plus, que j'ai dépassé les bornes, je le fais. Habituellement, cette tâche revient à Emma. Elle ne pose plus de questions et se contente de panser mes blessures. C'est son regard qui parle à sa place. Elle a toujours cet air inquiet, mélangé à ce que je qualifierais d'incompréhension et peut-être même d'exaspération. Au moins, elle ne le dit pas à voix haute et c'est ce que j'apprécie chez elle. Sophie, c'est différent. Elle a la langue bien pendue et parfois, j'ai vraiment l'impression de n'être qu'un gosse à côté. Contrairement à elle, je crois que j'ai raté le moment où je devais cocher la case ''maturité''. « Alors ? Qui est-ce que je dois aller menacer, pour régler cette histoire ? » Cette remarque m'arrache un ricanement. Qui se transforme bien vite en raclement de gorge gêné. Elle n'a pas envie de rire. Pas du tout même. Je soupir à mon tour. « Tu ne vas pas aller menacer qui que ce soit. » dis-je dans un murmure. « Crois-moi, ça ne vaut pas le coup. » Je repense aux menaces que James à proférer au sujet de mes sœurs. On pourrait croire qu'il reste encore une part d'humanité derrière son comportement de con, qu'il n'ira pas jusqu'à mettre ses menaces à exécution, mais ce n'est pas le cas. Je sais qu'il en est capable. Et il pourrait pousser le vice plus loin en m'obligeant à le regarder se venger sur elles. Non, décidément, je dois faire quelque chose avant que cette histoire dérape. « Je vais régler ce problème. » Je baisse les yeux quelques secondes avant de reporter mon attention sur elle. Je plonge mes yeux verts dans les siens. Je veux qu'elle voit que cette fois, je suis sincère. « Je te le promets. » J'espère juste que je tiendrais ma promesse. Pas comme toutes les autres qui n'ont été que des paroles en l'air.
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| | | Sophie Grimm
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| Sujet: Re: A fight ? One more. (Ft. Sophie) Sam 2 Déc - 19:32 | |
| A fight ? One more. ft. SOPHIE & OLIVER En vrai ? Peut-être que j'aurais dû m'en douter, que Oliver n'allait pas tarder à s'attirer à nouveau des problèmes. Parce que ça faisait longtemps. Et que de toute évidence, mon imbécile de frère ne peut pas rester plus de quelques semaines sans s'attirer d'ennuis. D'abord il perd son boulot, pour la énième fois de l'année, et maintenant... Maintenant, je ne sais pas vraiment, en fait. Je sais juste qu'il est encore plein de sang, qu'il a décidé de refaire l'entière décoration de notre salle de bain et qu'on peut sonner la cloche des ennuis. Une fois la trousse de secours en ma possession, c'est moi qui ai la carte des soins alors l'avantage est mien. Je lui fais signe de s'installer sur la baignoire, pour qu'il soit à une hauteur relativement facile d'accès. Je commence à le soigner, d'abord en silence, profitant de ces quelques secondes de calme avant la tempête. Mais mon esprit curieux, mon ennui surtout, reprend vite le dessus alors je suis obligée de prendre la parole « Alors ? Qui est-ce que je dois aller menacer, pour régler cette histoire ? » Et le gueux, il ose rire. Mes sourcils se haussent, je m'arrête dans un air entendu. Il se racle la gorge, je lève les yeux au ciel. Malgré moi, un léger rictus vient orner mes lèvres. « Tu te moques, mais je suis plutôt terrifiante dans mon genre. » Je suis peut-être petite, mais je suis une vraie teigne et je sais à peu près me battre. Bon, en même temps, mes adversaires n'ont jamais été des types super balèzes et semblait avoir peur de frapper une fille. Mais les quelques cours de boxe et initiations aux arts martiaux payés il y a quelques années par l'oncle sont toujours là, et je suis parfaitement capable de me défendre. Pas comme mon frère, de toute évidence. « Tu ne vas pas aller menacer qui que ce soit. » Mmh, ouais, bon. Il n'est pas très coopératif. J'ai déjà envisagé de rejoindre les rangs de la police de San Francisco, une fois, pour pouvoir le surveiller et pour qu'il arrête de se mettre dans des ennuis pas possible. Mais l'idée a vite tournée court, parce que la police ne voudrait sans doute pas de moi et que je risque de finir par mettre mon propre sang en prison. « Crois-moi, ça ne vaut pas le coup. » C'est à mon tour de ricaner, maintenant. « Tu t'es bien regardé dans le miroir ? » Non, parce que lorsqu'il revient à la maison dans un pareil état, je pense que si. Ça vaut le coup. « Je vais régler ce problème. » Comme la centaine d'autres problèmes qu'il a déjà eu par le passé ? Et puis, c'est bien gentil de vouloir régler ce problème. Est-ce qu'il peut arrêter d'en avoir, tout court, des problèmes ? Est-ce qu'il peut devenir un type bien comme dans les films, finir par se ranger et accepter d'être ce que la société attend de lui ? Trouver un boulot, trouver une copine, fonder une famille. Je préférerai tellement panser des genoux égratignés que des arcades éclatées, bon sang. « Je te le promets. » Qu'il me dit, yeux dans les yeux. Oui, il fait souvent ça aussi. Et à chaque fois, j'ai envie de le croire. Et à chaque fois, je suis déçue. Il m'agace, alors j'appuie peut-être un tantinet plus que de raison sur sa plaie. Histoire que ça rentre bien dans sa tête. « On espère que tu vas la tenir, cette fois, ta promesse. » Parce que ça commence à faire trop de promesses non tenues, et que ça ne fait qu'alimenter un brasier de colère dont j'aimerais beaucoup me débarrasser. « Sinon, je te promets que je ferais quelque chose. » Je ne sais pas quoi encore. Retrouver les types, appeler la police pour qu'on soit en paix. Disparaître une ou deux semaines chez Alban pour qu'il comprenne qu'il a merdé. Quelque chose. De préférence réfléchie. Je continue à le soigner du mieux que je peux, le mieux étant déjà plutôt pas mal parce que j'ai l'habitude maintenant. Je profite de ces minutes pour laisser la tension retomber, pour ne pas lancer ces discussions qui assaillent mon cerveau qui ne se termineront pas bien. J'attends que mon excès de colère diminue, pour essayer d'être un peu plus positive. « Sinon... Est-ce que tu as une idée de ce qu'on fait à Noël ? » Je ne suis pas croyante, et pas vraiment chrétienne non plus, mais on a toujours fêté Noël avec mes parents et chez mon oncle et ma tante. On a continué cette tradition du mieux qu'on a pu, ensuite. Surtout pour Emma, en fait. Si ça tenait qu'à nous, j'imagine qu'on passerait Noël avec une bière devant un film ridicule qui passe à la télé. Mais Emma, elle aime ces moments où tout doit être paix et amour, alors on fait des efforts. J'ai peut-être commencé à envisager les cadeaux, et à maudire l'univers pour mon manque de ressources. Mais on peut toujours rattraper ça avec une soirée digne de ce nom ?
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| Sujet: Re: A fight ? One more. (Ft. Sophie) Ven 15 Déc - 20:16 | |
| A fight ? One more. ft. Sophie & Oliver Le regard qu'elle me lance me fait taire immédiatement. Je déglutis et racle ma gorge, laissant tout ricanement au fond de ma trachée. Ce n'est pas que Sophie n'est pas terrifiante, la preuve, elle arrive à me clouer le bec et oui, je la crains un peu. Mais juste un petit peu. Il faut dire que contrairement à moi, elle a appris à se battre. L'un des avantages à être dans les bonnes grâces de notre oncle. Moi, j'étais le pestiféré de la maison. Au moins, je n'ai eu aucun scrupule à me barrer et à couper les ponts avec eux et ils ne me manquent pas. Pas le moins du monde. Quoi qu'il en soit, même si les regards meurtriers qu'elle me lance arrivent à me déstabiliser, ils n'atteindront jamais James. « Auprès des mômes de dix ans, ouais, tu es peut-être terrifiante. Mais devant un gars qui fait dix mètres de haut pour huit mètres de large, je ne suis pas sûr que le mot ''terrifiant'' soit la première chose qui me vienne à l'esprit. » Et non, je n'exagère absolument pas quant au gabarit de ce type. « Tu sais ce que tu serais face à lui ? Une pauvre souris blanche qui couine. » Et pour bien lui montrer que je n'ai pas la moindre attention de la laisser se jeter dans la gueule du loup, je lui affirme que ça ne vaut pas le coup. Mais pour toute réponse, j'ai droit à un ricanement. Je relève la tête pour la dévisager et fait la moue lorsqu'elle riposte. « Tu t'es bien regardé dans le miroir ? » Ouais, je me suis bien regardé et je préfère éviter de recommencer une seconde fois. Je n'ai pas envie de me remémorer cette effroyable humiliation. « Je ne vais pas en mourir, c'est bon. » Je lui promets de régler ce problème. Quand, ça, je l'ignore, mais je le ferais. Quand j'aurais trouvé l'argent que je lui dois. Sinon, en attendant, mon objectif est de devenir aussi invisible que si je portais la cape d'invisibilité de Potter. « On espère que tu vas la tenir, cette fois, ta promesse. » Je crois que je l'ai mérité celle-là. « T'es un peu dure là. » Je croise les bras sur mon torse, grimaçant de douleurs sous le mouvement. S'ils m'ont déboîtés quoi que ce soit, je ne vais pas pouvoir éviter l'hospice. « Sinon, je te promets que je ferais quelque chose. » Je me renfrogne et mon ton devient sec. « Puisque je te dis que je vais régler ce problème ! » Je suis peut-être le spécialiste des mensonges, mais ça m'arrive, parfois, de tenir mes promesses. « Puis au pire, ce sont mes problèmes. » L'altercation passée, Sophie continue de me soigner. La tension est légèrement redescendue, même si je crois qu'on prend tous les deux sur nous pour éviter une troisième guerre mondiale. De toute façon, rancunier comme je suis, je vais être à vif pendant un moment. Je fulmine dans mon coin lorsqu'elle décide de reprendre la parole, changeant totalement de sujet. « Sinon... Est-ce que tu as une idée de ce qu'on fait à Noël ? » J'avais oublié Noël et toutes ses conneries. Je soupire et hausse les épaules. « Comme chaque année, j'imagine ? » Ce qui se résume à pas grand-chose. Peut-être qu'on mange un peu mieux que les autres jours, qu'on a deux ou trois décorations sur la table et trois pauvres cadeaux qui se courent après, histoire de marquer le coup. Rien de bien fou. « On refuse l'invitation des deux autres abrutis et on reste tous les trois bien sagement à la maison à déguster une viande que même un chien refuserait de bouffer et des haricots congelés. » Il n'y a pas à dire, vivement que cette période s'achève, j'en suis déjà malade rien qu'en y pensant. D'ailleurs, si je ne faisais pas ça pour mes sœurs, enfin surtout pour Emma, j'irais sans doute faire la tournée des bars. « Pourquoi cette question ? » Je la regarde avec insistance et secoue la tête. Oh non. Je sais qu'elle a une idée et je ne suis pas certain de l'apprécier. « Je te préviens, si tu veux me faire fêter Noël en famille, c'est mort ! Plutôt crever. »
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| | | Sophie Grimm
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| Sujet: Re: A fight ? One more. (Ft. Sophie) Dim 14 Jan - 17:38 | |
| A fight ? One more. ft. SOPHIE & OLIVER Mon frère ne veut pas me croire lorsque je lui dis que je peux être terrifiante dans mon genre, et c’est tout à son tord. Il le sait, je pense, il est juste trop fier pour l’accepter et accepter que je puisse l’aider d’une quelconque manière avec les derniers ennuis qu’il a réussi à s’attirer. Du moins, j’espère que c’est simplement par fierté plutôt que par ennuis qui le dépassent. « Auprès des mômes de dix ans, ouais, tu es peut-être terrifiante. Mais devant un gars qui fait dix mètres de haut pour huit mètres de large, je ne suis pas sûr que le mot ''terrifiant'' soit la première chose qui me vienne à l'esprit. » Wow, c’est que ça en fait du mètre carré, ça. Je penche la tête de côté, l’air peu amusé. « C’est que tu as décidé de te battre avec une montagne, en fait ? » Parce que, ok, si son exagération est méritée et que le type est le frère de La Montagne de Game of Thrones, et j’ai vu des photos et La Montagne est le plus petit de sa famille, ce qui est déjà assez terrifiant en soit je veux bien rester sagement sur mon canapé. Mais pour une raison plutôt évidente, je ne suis pas certaine que ce soit le cas. « Tu sais ce que tu serais face à lui ? Une pauvre souris blanche qui couine. » Grande nouvelle, mon frère a une imagination débordante. Il devrait ajouter « écrivain » à sa liste des métiers à essayer et foirer, tiens. « On sera deux, comme ça. » Parce que vue sa jolie frimousse toute dégoûtante, je ne pense pas qu’il ait été plus efficace qu’une pauvre souris blanche qui couine. « Je ne vais pas en mourir, c'est bon. » Yeah, you’d better. Et il me promet de régler ça lui-même, et j’en doute. Parce que des promesses de ce genre, j’en ai déjà eu des tas, et certaines ont peut-être été tenues mais ce n’est pas le cas pour beaucoup d’entre elle. Je ne suis pas dure, je suis réaliste. Parce que ce sont peut-être ses problèmes, mais Oliver est mon problème alors ses problèmes sont mes problèmes. CQFD.Mais parce qu’au final, tout a été dit et surtout redit, je laisse tomber pour cette fois et me contente de faire le boulot ingrat et de panser au mieux ses blessures. Je sais que d’habitude il préfère passer en douce et faire seul ou bien demander l’aide d’Emma, qui est beaucoup plus agréable à vivre que moi. Je ne vois pas pourquoi, d'ailleurs. Je décide finalement de changer de sujet, et lui demande s'il a une idée de ce qu'on fait à Noël. Comme il est luné, il va sans doute râler et m'envoyer bouler mais peu importe. J'ose espérer que ces supposées fêtes de fin d'année peuvent apporter une trêve et un peu de paix au sein de notre foyer. « Comme chaque année, j'imagine ? On refuse l'invitation des deux autres abrutis et on reste tous les trois bien sagement à la maison à déguster une viande que même un chien refuserait de bouffer et des haricots congelés. » Un léger sourire étire mes lèvres, et je lève brièvement les yeux au ciel. Vraiment, il devrait la tenter, la profession d'écrivain. « Évidemment. » On passe la partie viande avariée, et c’est très sans doute le programme qui va se réaliser. Parce que j’ai terminé de le réparer, je m’éloigne un peu de lui pour me débarrasser des divers cotons sales et emballages. Par contre, il sera assez mignon pour ranger le bordel qu’il a mis dans la salle de bain lui-même. « Pourquoi cette question ? » Je hausse les épaules, prends à peine l’effort de lui lancer un regard. Il a l’air déjà bien décidé et peu enclin à changer d’idée. Peut-être que je n’aurais pas dû aborder le sujet, pas à ce moment là du moins… J’aurais sans doute dû en parler à Emma, d’abord, en fait. Même si j’aurais préféré lui faire une surprise. « Je te préviens, si tu veux me faire fêter Noël en famille, c'est mort ! Plutôt crever. » Mes sourcils se froncent, son excès de colère me faisant vite comprendre qu’il étend ce mot famille à notre oncle et tante. Et à vrai dire, l’idée de les revoir et de passer toute une soirée avec eux me fait paniquer. Son aversion est partagée, il n’a pas à s’inquiéter. Je soupire un peu, m’arrête de ranger et prends appui sur la machine à laver. « Non, je… Non, j’ai pas envie de revoir les autres cons. Je pensais juste à ce qu’on fasse quelque chose de différent, genre passer une après-midi à la patinoire ou bien aller à un concert, je sais pas. » Pas qu’on se morfondre devant trois haricots qui se battent en duel, oui ils se battent en duel à trois parce que c’est ce qu’on est supposé faire à Noël. « Tu veux inviter quelqu’un, cette année ? » Je rajoute, un peu hésitante. Il va encore m’envoyer paître, je le sais. Mais il y a peu il a ramené une demoiselle à la maison, ce qu’il ne fait jamais, je suis prête à toute éventualité.
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| Sujet: Re: A fight ? One more. (Ft. Sophie) Jeu 1 Fév - 15:03 | |
| A fight ? One more. ft. Sophie & Oliver Je secoue la tête et hausse les épaules devant la réflexion de ma sœur. Le mot montagne me semble bien faible face à l'Everest de muscles qu'est James. Ce type, je le connais depuis suffisamment longtemps pour savoir qu'il ne pense pas qu'avec ses pectoraux. Il est bien plus intelligent que ce qu'il laisse paraître et il est vraiment difficile à entourlouper. Je le sais, puisque j'ai déjà essayé. Et plus d'une fois. Même si ça marche au début, il fini toujours par comprendre et c'est là que ça devient problématique. On ne sait jamais comment il va nous faire payer d'avoir joué avec lui. Et je n'ai pas l'intention de mêler, plus qu'elle ne l'est déjà, ma sœur à mes histoires. Je tente par tous les moyens possibles et inimaginables de lui faire comprendre une bonne fois pour toute qu'elle ferait mieux de rester en dehors de ça et de me laisser régler ce problème. Je fais même marcher mon imagination, à moins que ce soit un reste des cours sur les figures de styles en la comparant à une pauvre souris. Qui couine. C'est encore plus parlant. Mais elle ne trouve pas mieux que de m'enfoncer, me rappelant ainsi qu'il y a moins d'une heure, la souris qui couinait, et bien, c'était moi. « Rabat-joie. »Je n'aime pas Noël. Emma le sait. Sophie le sait. Et peut-être même que la Terre entière le sait. Quel intérêt de festoyer quand cette journée reste aussi identique que toutes les autres ? Aucun. Et je ne comprends même pas pourquoi on est là, à discuter de ce jour maudit. Je ne veux même pas savoir ce qui se passe en ce moment dans la tête de ma sœur et je crains le pire. J'ai peur qu'elle me supplie de faire la trêve avec notre oncle et notre tante pour cette soirée afin de passer du bon temps en famille ou pire encore, qu'elle m'apprenne qu'elles sont toutes les deux invitées et qu'elles ont la ferme intention d'y aller. J'ignore ce qui me ferait le plus chier ? Qu'on soit contraint tous les trois de se pointer là-bas sur notre trente-et-un ou qu'elles y aillent sans moi… Non, en fait, le choix est vite fait. Si elles sont amenées à les revoir alors que je ne suis pas présent, notre oncle pourrait essayer de les corrompre. Peut-être pas Sophie, mais Emma est trop gentille et ça pourrait marcher. Ma sœur termine de me soigner et je baragouine quelques remerciements maladroits. Je l'observe quelques secondes avant de lui poser la question qui me taraude l'esprit. Pourquoi parlons-nous de tout ça ? Je n'oublie pas de préciser qu'il est hors de question que je le fête en famille, mais vu sa réaction, elle n'avait pas prévu que ce soit le cas. Tant mieux. « Non, je… Non, j’ai pas envie de revoir les autres cons. Je pensais juste à ce qu’on fasse quelque chose de différent, genre passer une après-midi à la patinoire ou bien aller à un concert, je sais pas. » Ses paroles confirment mes pensées et je me détends immédiatement. Ou presque. Je savais qu'elle manigançait quelque chose, mais je n'avais pas prévu qu'elle souhaite faire de ce jour particulier un moment spécial pour nous aussi. Même si je ne suis pas le plus emballer, il faut avouer que l'idée est particulièrement bonne. Et puis pourquoi pas ? J'hausse les épaules et passe une main dans mes cheveux. « Oui, ça peut se faire ? » D'autant plus que je possède enfin un salaire et même si j'ignore combien de temps il me reste avant de me faire virer, autant en profiter. « On pourrait passer la journée tous ensemble et peut-être même préparer un vrai repas de Noël. » Je ne pensais pas dire ça un jour, mais il faut croire qu'il y a un début à tout. « Tu veux inviter quelqu’un, cette année ? » Je manque de m'étouffer avec ma salive et regarde ma sœur avec deux yeux aussi ronds que des soucoupes. « Pourquoi voudrais-tu que j'invite quelqu'un ? » Un haussement de sourcil plus tard, je comprends où elle veut en venir et je pousse un long et profond soupir. « Ne te fais pas d'illusions, cette fille, je la connais à peine et je suis persuadé qu'elle m'a déjà oublié. En plus, tu le sais aussi bien que moi, j'ai plus d'ennemis que d'amis. » Il faut dire que je ne fais pas grand-chose pour bien me faire voir non plus. Je secoue la tête, pour lui faire comprendre que cette idée n'est même pas envisageable et commence à ranger les boîtes de médicaments. Et quand bien même je continue de côtoyer cette fille, aura-t-elle vraiment envie de partager une soirée dans ma famille ? Pas sûr… Elle aura sûrement mieux à faire.
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| | | Sophie Grimm
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| Sujet: Re: A fight ? One more. (Ft. Sophie) Sam 26 Mai - 20:11 | |
| A fight ? One more. ft. SOPHIE & OLIVER Oliver est irrécupérable. Hydra pourrait le kidnapper pour lui faire un lavage de cerveau dans le but d’avoir un Winter Soldier roux, ça ne marcherait pas. Il est trop têtu, il ne changera jamais. Lavage de cerveau ou non. Et d’un côté, c’est tant mieux, parce que le man bun à la Bucky ça ne lui irait sans doute pas. Alors oui, évidemment que ça m’énerve de le voir une nouvelle fois rentrer dans un pareil état. De savoir qu’il a encore des ennuis, de voir qu’il ne comprend pas que ses ennuis nous impactent tous et qu’on peut l’aider s’il a besoin. Mais malgré mes remontrances, Oliver ne changera pas. Sur le coup, ça me fait quand même un peu de bien de le prévenir que je supporterais pas ses conneries trop longtemps non plus. Mais dans le fond, je pense qu’aussi bien lui que moi avons un sens de la loyauté assez important pour être présent l’un pour l’autre, quoi qu’il arrive. Le sujet dérive, à mon initiative, sur la période de fête qui arrive. C’est la première année où nous pouvons vraiment fêter Noël, si on s’en donne les moyens. Avant, nous avions Emma et sa maladie, les dettes, le manque de stabilité financière qui nous trottait dans un coin de la tête. Mais cette année… Ce n’est pas la situation idéale non plus, mon compte en banque reste démesurément peu rempli. Mais c’est une situation meilleure qu’auparavant, et ça mérite d’être célébré. Emma sera contente si on fait quelque chose de différent, et peut-être même qu’on pourra faire aimer Noël au Grinch de la famille. Je n’ai clairement pas envie d’aller fêter Noël avec l’oncle et la tante. Rien que cette idée me rend anxieuse, et je suis toujours un peu craintive lorsque je crois les voir dans la rue. Je pensais plus à une activité quelconque, qui nous fasse sortir et nous sorte de notre routine confortable mais pas bien folichonne du semblant de repas de fête qu’on peut s’offrir. Pendant qu’ils y sont, ils vont aussi aller voir le Père Noël au centre commercial. « Oui, ça peut se faire ? » Il n’a pas l’air convaincu. J’aurais dû en parler à Emma avant, il n’arrive à rien refuser à Emma. « Ouais ? » Est-ce qu’il dit ça pour que je passe à autre chose ou bien est-ce qu’il envisage vraiment le changement ? « On pourrait passer la journée tous ensemble et peut-être même préparer un vrai repas de Noël. » Woaw. Un sourire vient orner mes lèvres, parce que je suis quand même un peu contente qu’il veuille bien coopérer. « Tu veux inviter quelqu’un, cette année ? » Je lui demande, en toute innocence. Sa réaction est presque mignonne, si innocente, il n’a pas l’air de vouloir voir où je veux en venir. Il est sot. « Pourquoi voudrais-tu que j'invite quelqu'un ? » Parce que t’es un adulte et que tu es censé avoir des relations d’adultes qui peuvent impliquer qu’on invite une certaine personne lors d’occasions telles que les fêtes de fin d’année ? « Parce que Kinga du royaume de l’Est est plutôt jolie ? » Et est carrément gentille, même, puisque la fin de l’histoire étant que Oliver avait effectivement volé les muffins et s’est fait prendre par Kinga. On finit toujours par apprendre la vérité. « Ne te fais pas d'illusions, cette fille, je la connais à peine et je suis persuadé qu'elle m'a déjà oublié. En plus, tu le sais aussi bien que moi, j'ai plus d'ennemis que d'amis. » Moi, je trouve qu’il met beaucoup de coeur à ne pas vouloir inviter Kinga. Et ça me fait rire. Déjà parce que je n’ai jamais précisé que je voulais qu’il l’invite pour lui, peut-être que j’ai envie de tenter ma chance avec la demoiselle. Et parce qu’il me fait la carte de l’ours sans ami, et c’est mignon mais juste cinq minutes. « Avec un minois pareil, c’est possible de t’oublier ? » Je le taquine. Il est pas moche. Enfin, d’habitude. Là, avec des ecchymoses et des coupures, il est carrément repoussant. Mais en temps normal, ça va. A peu près. Bof. Je le vois grimacer et je souris. L’ambiance est déjà plus légère, les plaies commencent à se refermer alors je me permets de pousser la plaisanterie. « Bon ok, pas de Kinga… Ça te dérange si j’invite Alex ? » Et là, je suis plutôt soulagée qu’il n’ait pas eu de formation accélérée Winter Soldier, sinon je serais morte dans la seconde. Son regard noir me fait éclater de rire, et je hoche la tête. « Roh ça va, je plaisant. Noël, ce sera tous les trois, comme il se doit d’être. » 終わり Merci Google traduction.
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