Tiens, tiens mais qui est là, ne serais-ce pas le grand méchant loup que voici ? Oui, celui qui en veut au petit chaperon rouge que tu es, celui qui veut te voler tes pots de confitures, mais aussi ton arrière train, qu'il n'a pas vraiment eu pour le moment, pas encore, mais ça ne saurait évidemment tarder. Ce soir ? Tu ne sais pas, tu ne veux pas te mettre de barrière bien entendu, mais tu ne veux pas non plus qu'il puisse explorer toutes les parties de ton corps et tes fesses restaient ta propriété. Tu savais qu'il était en train de devenir complètement accroc de ton corps, il faut dire qu'il n'était pas mal non plus, mais tu n'étais là que pour le briser, encore et encore pour qu'il soit en miette, dommage collatéral de ce que son père avait pu faire, parce que tu te rends bien compte qu'il est pareil ou presque. Oups. Mais pour le moment, tu t'amuses bien, il te donne un plaisir différent, mais bientôt, tu auras d'autres projets pour lui, comme celui de le castrer par exemple, ça serait bête qu'un accident arrive à ce niveau là, mais un accident est si vite arrivé. Tu as déjà imaginé tellement de plans pour ça, pour le torturer dans une cave notamment. Oui, les caves ça fait clairement fantasmer, tu sais que ça le fait fantasmer, surtout si tu es dans la dite cave, il ne peut pas en être autrement. Caleb ne sait pas penser autrement qu'avec ce qu'il a entre les jambes, c'est un homme après tout, n'est ce pas ? Oui, clairement c'est un homme qui aime assouvir ces désirs sexuels, les rendre plus que réalité. Alors tu l'observes dès son arrivée sur les lieux, parce que c'est marrant de le voir faire, de le voir t'observer avec plus d'envie qu'avant. Parce qu'il ne te désire plus de la même façon maintenant qu'il a vu l’entièreté de ton corps mis à nu. Il prend place, celle qu'il prend toujours quand il vient ici, parce qu'elle est toujours presque étrangement libre, comme s'il y avait marqué qu'elle lui était réservée. T'en rigoles, le jour où elle sera prise, il sera clairement en pétard, tu le sais. Mais c'est comme ça après tout, tu n'en fais cependant pas une formalité. Alors, vu que tout le monde ou presque est servi, tu vas dans sa direction mais un type te retient, légèrement, et lorsque tu vois le Clarke venir vers toi, tu en souris, surtout au vue de ce qu'il peut te dire.

" Bien sûr mon chou à la crème. Tu sais très bien que ça vaut le coup, tu adores ce verre là, tu viens le boire presque tous les jours. Mais je m'occupe de monsieur, et après, je serais tout à toi mon mielleux. "

Et ton regard se fait assassin sur le type juste là. Tu as été incroyablement mièvre avec Caleb, mais c'est pour lui faire comprendre que ce soir, il ne risque pas d'avoir une partie de ton corps pour lui. S'il peut se rincer l'oeil autant qu'il veut, du moment qu'il ne touche pas, ça ira. S'il se permet un geste déplacé alors tu l'enverras manu militari dehors, purement et simplement. Ce n'est pas parce que tu es une femme que tu n'agiras pas de la sorte, que tu es faible et que tu n'as pas de force. Personne ne le sait ici, mais tu es capable de tous les tuer sans qu'ils ne s'en rendent vraiment compte alors. Ainsi, tu arrives jusqu'à Caleb.

" Alors qu'est ce que je te sers ? Est ce qu'on a envie de nouveauté ou bien ? "

Presque machinalement, instinctivement, tu as posé ta main sur son épaule, comme pour faire voir à tout le monde qu'il était à toi, et que tu n'étais pas libre. Mais certains vont pensés que tu as des moeurs assez légères pour te permettre de mettre plusieurs oeufs dans différents paniers.

C'est marrant quand même comment les choses ont évoluées depuis qu'il t'a baisé sur le sol de son garage. Oui, depuis le temps une barrière a été franchie, abaissée pour votre plus grand plaisir à vous deux clairement. Il est clairement un bon coup, tu as connu mieux, mais pour sa gouverne, il est dans le haut du panier, mais ça, tu ne vas pas t'amuser à le lui dire, sinon, sa tête et ses chevilles vont enflées, et elles deviendront si énorme que le type va ressembler à éléphant man. Ce serait dommage que tu te fasses baiser par un éléphant, surtout que ça trompe énormément à ce qu'il parait. Oui, la queue en érection d'un éléphant est équivalente à une cinquième patte. C'est presque handicapant, ça le serait pour Caleb s'il devait se trimbaler avec ça, surtout que du coup, il ne pourrait pas s'amuser avec toi, trop bien membré, ce serait presque un comble. Alors, avec l'autre type, tu joues un personne que tu n'as pas encore joué avec celui qui ressemble de plus en plus à un sex friend, à défaut d'être un véritable petit ami encore. Oui, ça te fait sourire de penser qu'il peut penser de la sorte alors que pourtant, tu veux le détruire de l'intérieur, lui briser le coeur, le baiser sur toute la ligne en somme. Mais ce soir, cette vengeance familiale semble avoir été supplantée par un type encore plus lourdaud que le Clarke lui-même. Oui, c'est apparemment possible, et si tu ne te retenais pas, tu appuierais sur un point de compression de son corps pour le tuer en quelques instants. Mais pas ici, pas devant autant de monde, ce serait dommage effectivement de devoir tous les tuer, n'est ce pas ? Oui, ce serait bête, surtout le bien membré Caleb. Il te connait assez pour voir la petite comédie que tu viens de jouer, il sait, connait ton caractère de peste pleinement assumé, alors que l'autre type aura la queue basse de ne pas avoir réussi à t'avoir plus près de lui. C'est vrai, tu pourrais mettre la main là où il faut pour lui casser les noisettes mais tu vas t'abstenir. Alors finalement tu t'approches de lui, et lui demande ce qu'il veut boire, t'attendant à certaines réflexion qui ne tardent pas. Et finalement, il te fait un petit baise main venu d'une autre époque, mais tu le laisses faire, ça te fait sourire, allant avec ta fausse mignonnerie du moment.

" Je vais te faire un cocktail au Smecta alors, tu m'en diras des nouvelles. Veux-tu que je te rajoute du laxatif dedans, on ne sait jamais ? Non, ne me réponds pas, laisse-toi surprendre. "

Le laxatif, ce sera pour l'autre type tiens, ce sera marrant de le voir se déhancher de la sorte pour qu'il puisse se rendre aux toilettes, qui seront bien entendu occupé à ce moment là, histoire qu'il se fasse dessus pour que le moment soit encore plus drôle. Oui, tu te fais de petites vengeances comme ça l'air de rien, parce que tu as toujours du laxatif sur toi, à cause des problèmes réguliers de constipation que les clients peuvent avoir. Ce n'est pas rare qu'ils mangent des trucs pas très frais, ce n'est pas de ta faute après tout. Alors tu prépares un petit Sex On The Beach pour Caleb, histoire de bien faire passer le message pour lui, mais aussi pour l'autre. Pour l'autre messire, tu ouvres donc le petit sachet de laxatif et tu le verses dans sa bière qu'il a commandé.

" Voici votre bière. "

Et puis, tu t'approches de Caleb avec la nouveauté, pas si nouvelle mais qu'il ne bois que très rarement cependant.

" Voici votre cocktail mon cher ami. "

Et puis, après avoir déposé le verre sur la table, tes lèvres s'approchent de son oreille que tu viens légèrement lécher.

" Elles ont bon goût dites moi. Je te laisse observer les futurs déhanchés de notre ami, je crois que j'ai malencontreusement versé du laxatif dans sa bière, une erreur de débutante. Evidemment, je viens de condamner les toilettes, oups. Profite du spectacle, je pense qu'on va se marrer un coup. "

Et posant ta main sur son épaule tu regagnes le comptoir, là où se trouve la porte des toilettes juste à côté. Tu fermes donc la porte comme si c'était occupé et tu observes l'homme, boire sans se poser de questions. Et après quelques instants, tu entends de drôles de gargouillis.

L'histoire avec Caleb n'est pas si simple, pas si anodine que ça. Tu étais revenue ici dans un but tout à fait clair pourtant, il n'y avait pas d'ambiguité possible, tu voulais le faire souffrir, voilà tout, mais ce n'est plus aussi simple à présent, n'est ce pas ? Non, plus tout à fait, puisqu'il a réussi à découvrir ton intimité la plus profonde. Pourtant, si la soirée pourrait se finir comme ça, il n'est pas garanti qu'avant il en soit autrement. Mais ce soir, tu es d'une humeur très joueuse, très très joueuse même, pas forcément avec lui, mais avec les autres, comme pour lui prouver qu'il avait pour ainsi dire une petite longueur d'avance sur la troupe de tes prétendants. Et il y en a de nombreux, parce que tu es belle, jeune, sexy et que tu sais parfaitement te mettre en avant. Mais tu ne te donnes pas à n'importe qui, tu pouvais même dire qu'en ce moment, tu ne te donnais qu'à lui, mais ça, tu n'étais pas obligé de le lui dire, même si là, il pourrait peut être le comprendre vu comment tu allais éconduire un possible chapardeur d'intimité. Ainsi donc quand tu lui révèles quelques secrets au Clarke, il en rigole, tout le monde en rigolera à vrai dire. Tu lui apportes son cocktail et il est heureux de ne pas avoir le petit parapluie rose qui irait bien avec la décoration.

" Si tu veux, je peux t'en apporter un si tu y tiens, je n'y vois pas d'inconvénient, je suis sur que le rose t'irait bien au teint. "

Petit clin d'oeil dans sa direction alors qu'il comprend parfaitement le message subliminal qui se cache dans ce cocktail là, précisément. Ainsi donc, tu lui donnes ton plan, il sait que tu peux le faire, qu'il est déjà en place. Et ainsi, il commence déjà à agir car l'homme boit sans se rendre compte de rien, même si sa bière doit avoir un petit goût en plus, mais pour quelqu'un qui n'y connait rien, ça ne fera pas grande différence. Et le spectacle se fit, l'homme semblait ne plus en pouvoir après quelques minutes parce que oui, tu t'y connais en laxatif, et là, tu lui en avais donné un avec effet rapide. Il ferait effet encore une bonne heure alors il n'avait pas fini de se vider par le derrière. Et comme les toilettes étaient fermés, il ne pourrait pas se vider dans ce lieu d'aisance. Tu le regardais avec un petit air presque surpris sans rien lui dire, attendant de voir ce qu'il pourrait te demander, une poubelle ou quelques choses comme ça, tu ne saurais dire mais non, rien. Il finit cependant par relâcher un peu de pression gastrique et par fuir dehors trouvant sans doute une poubelle commune ou pour le faire simplement dans la rue. Une bonne femme passablement éméchée en profite pour se vider sur une table, tu envois l'apprenti pour nettoyer alors que les gens qui restaient s'en vont, à moitié choqués par le spectacle donné. Mais ce n'était pas de ta faute après tout. L'odeur est là, alors tu lances dans l'air un peu de Fébrèze, un truc du genre pour aspiré l'odeur tout en laissant une autre odeur de sainteté, un petit air d'océan, ça le fera pour que demain, rien n'y paraisse évidemment. Caleb semble ne pas avoir perdu une seule miette de ce spectacle affriolant et tu en rigoles lorsqu'il te lance sa tirade.

" Tant mieux s'il ne reste que mon meilleur client alors, mais après tout, je n'y peux rien si certaines personnes ne savent pas se tenir en public, n'est ce pas ? Il faut savoir faire la part des choses. "

Et ta main passait sur lui, sur ton torse alors que tu ramassais quelques verres presque vide de clients partis à la hâte en voyant le double spectacle, celui de l'homme et de la femme qui avait réussi à se vider après seulement 5 petits verres d'un alcool pas forcément très fort.

Tu savais très bien comment la soirée allait se terminer, tu savais que vous ne passeriez pas à côté, mais pour le moment, tu t'amusais d'une façon différente, et très honnêtement, ça te plaisait un peu trop. Mais tu aimais créer des diversions, faire en sorte de mettre des personnes dans de mauvaises postures pour tirer d'elles plus facilement certaines informations. Bon, là, c'était par pure vengeance d'un geste qui ne t'avait pas plu, mais il aurait pu être un type détenant des informations cruciales dans une affaire que ça aurait été la même chose. Tu es mise à l'écart, tu vis ta petite vie, des jours tranquilles et tu te fais plaisir avec Caleb, après tout, même si ce n'est pas aussi palpitant qu'une mission en territoire ennemi, pour le moment, ça te convenait bien. Peut être que tu t'en lasseras à force et qu'alors tu lui mettras juste la misère, avant de le découper en petits morceaux, mais pour le moment, ce n'était pas ton intention. Pour combien de temps ? Tu ne saurais dire, mais tu laissais le temps cajoler ton âme et donc prendre un temps savoureusement délicieux avec le jeune mécanicien, qui était aussi un peu plombier car il s'y connaissait en tuyauterie. Mais pour le moment, c'était plutôt dans le caca pipi que ça se jouait, avec un peu de vomi pour ajouter au plus parfait des spectacles les plus dégoutants qui puisse avoir lieu ici. Et il était mort de rire, toi aussi, intérieurement, car extérieurement, tu avais été visiblement très surprise même s'il n'en était rien, il était le seul à le savoir pour la peine et c'était encore meilleur, que votre complice soit le seul au courant de ce petit crime qui n'y parait pas. Mais tu étais comme ça Esméralda, n'est ce pas ? Oui, tu sais être ce petit caméléon qu'il faut, quand il faut, où il faut. Bref, il se fait tard, et avec tout ça, le bar se vide petit à petit, vu l'heure, tu ne feras pas de zèle quoiqu'il en soit, et le ménage sera fait plus en profondeur plus tard, une fois le vomi évacué. Quoiqu'il en soit, ta main passée sur son torse s'arrête à ses lèvres, il fait le galant et ça te fait beaucoup rire. Tu as pu l'observer suffisamment de temps pour savoir qu'il n'est pas comme ça, mais il fait des efforts le monsieur, bravo, ça mériterait presque une récompense. Il t'attire à lui, tu ne résistes pas alors qu'il sent ton aisselle et que tu ne peux pas réprimer un rire cette fois bien audible quand il dit que ça sent meilleur.

" Fraîcheur Narta, qu'est ce que tu crois ! "

Et finalement, il vient murmurer à ton oreille. Il te tente, et après son geste tendre sur ta main, pelote allégrement ton postérieur. Il va aller fumer une clope, il part dans quelques minutes et espère que tu te baladeras avec lui pour arriver sans doute dans un endroit où il pourra jouer les explorateurs. Ainsi donc, il finit son verre, se lève et va fumer sa clope dehors alors que tu n'as rien dit de plus pour le laisser dans le suspense le plus total, histoire que la soirée soit parfaitement bouclée pour vous deux. Oui, tu iras le rejoindre, mais tu mets ton chrono dans ta tête, tu attendras bien les cinq minutes pour le rejoindre. Quoiqu'il en soit, il ne reste personne d'autres, alors tu dis à la petite de passer par la porte de derrière, que tu fermeras derrière elle, et finalement, tu passes la porte d'entrée du bar qui devrait être encore ouvert pour quelques minutes encore, mais comme il n'y a plus personne, tu te permets de fermer maintenant. Tu ne sais pas s'il est encore là, mais quoiqu'il en soit, il ne peut pas être bien loin s'il a commencé à s'éloigner, car il ne fait aucun doute qu'il en voulait après un certain trou, qu'il avait prévu une belle pelle pour l'explorer et le creuser, que si jamais tu ne venais pas, sa frustration n'en serait que plus grande et il faut l'avouer ce serait marrant.

Est ce qu'il allait t'attendre ? Est ce qu'il allait réussir à t'attendre ? Tu pensais que oui, il avait tellement envie de toi, surtout que tu ne lui avais pas dis non, surtout qu'il n'était pas venu boire un verre si tard au bar pour rien. Tu commençais à bien le connaître, et presque à l'apprécier, surtout ce qu'il possédait à son entrejambe parce que ça fait du bien de s'entretenir à ce niveau, de s'envoyer en l'air et d'éprouver du plaisir. Tu sais qu'il t'attendra dehors, le temps de fumer sa cigarette, le temps de s'en griller une, mais pas guère plus, le timing est donc serré, et même si tu voulais le faire vraiment exprès, ce sera juste, tu le sais, alors tu fais le strict minimum, parce que tu as quelques envies ce soir, et tu espères bien pouvoir les assouvir avec lui, il n'y a pas d'autres options possibles à vrai dire. Alors, tu fermes le bar, il est déjà dans sa voiture, prêt à partir sans toi, mais il t'a vu, alors il klaxonne, se foutant royalement du voisinage. Oui, tu l'as vu, tu connais sa voiture, alors il apparait à sa fenêtre et t'insulte avec amour. Oui, on peut dire qu'il en est ainsi et ça t'amuse d'autant plus.

" Je sais, mais au moins, le poireau sera bien droit pour faire la soupe. "

Oui, tu rebondis sur ces propos, tu sais très bien qu'il n'a pas fait exprès de dire cela de cette façon, mais quand même tu te retournes et tu l'allumes en twerkant devant son visage, tes fesses presque à ce niveau là. Oui, on peut dire qu'il a raison maintenant, mais contrairement à la fin de sa phrase, tu ne l'as pas fait vraiment poireauter, c'était plutôt lui qui était pressé de voir tes fesses se trémousser. Alors, tu passes de l'autre côté et tu montes dans sa voiture rutilante attendant qu'il aille où bon lui semble, chez lui sans doute, ou ailleurs, peu importe.

Si tu ne t'étais pas montrée assez rapidement, il serait parti, frustré, tu le sais bien, il est comme ça le Clarke, et peut être, sans doute qu'il aurait fini par s'astiquer tout seul histoire d'évacuer la frustration. C'est un homme après tout, la frustration se doit d'être évacuée sous peine d'une implosion intérieur. Ouais, les spermatozoïdes produits auraient pu s'évacuer à l'intérieur de son corps et faire de gros dégâts. Comment ça ce n'est pas possible ? Techniquement tu n'en diras pas plus, mais disons que certains hommes l'ont subit, et ça fait mal. Mais tu n'en étais pas là avec Caleb, car malgré tout, tu commençais à sans doute l'apprécier un peu trop, ce n'était pas une si mauvaise chose, ou une si bonne chose, tu n'arrivais pas encore à clarifier la situation, tu ne savais pas dans quelle case le placer. Pour le moment, il était dans la case plaisir, et celle de la vengeance, puisque c'était sa case première. Tu l'avais fait suffisamment poireauter avant qu'il puisse t'explorer un peu plus sur le sol de son garage. Là, tu savais qu'il n'allait pas t'emmener là-bas, mais dans un lieu assurément plus intime, sauf s'il était trop pressé et qu'il voulait le faire dans sa voiture, c'était après tout possible. Alors tu lui montres effectivement comment rendre la soupe onctueuse, avec ce soupçon de crème fouettée qui rendra justice au mélange. Tu hausses les sourcils en guise de réponse. Alors il vient de mordiller cette hanche qu'il a déjà envie de dévorer pleinement et tu en rigoles avec lui. Quoiqu'il en soit, il démarre vite, il ne le fera pas dans la voiture, mais il a envie de commencer rapidement, tu peux le voir dans ses prunelles. Alors, il te dit qu'il faut qu'il aille chercher les clés de là où il veut t'emmener. Bon, il n'est peut être pas si pressé que ça, ou alors il se la joue dans la provocation encore, ça semble lui convenir, cela semble bien le définir. Tu hausses les épaules, après tout, c'est lui qui pilote alors tu es dans l'obligation de suivre, n'est ce pas ? Bien sûr, et ça ne te dérange pas outre mesure à vrai dire, tu es embarqué dans ce plan là, pour prendre du plaisir, juste du plaisir. A chaque fois qu'il s'arrête à un feu rouge, il entretient la flamme avec une petite caresse sur ta cuisse gauche, sans avoir une véritable conversation, ce n'est pas votre genre après tout, et puis, tu tiens à rester cette belle brune mystérieuse pour lui, pour le moment, tu ne veux pas dévoiler ces quelques cartes de ton jeu. Tu en souris évidemment. Une fois qu'il a récupéré les clés, il t'en dit plus sur le lieu où il a décidé que vous alliez vous envoyer en l'air, et à sa description, tu sais exactement où vous allez. Et si tu sais que tu prendras du plaisir, cela fait remonter à la surface cette envie de lui faire payer tout ce que son père a pu faire puisque c'est là-bas que vous vous dirigez, maison que tu connais même si les souvenirs sont plutôt lointain, tu sais que tu reconnaîtras tout, sauf s'il y a eu un changement drastique de décoration évidemment.

" Si on peut baiser sur leur lit de mort, bien sûr que ça m'excite. "

Tu jouais dans la provocation, parce que tu savais où les personnes étaient mortes dans cette demeure là, sa mère notamment, sa pauvre mère. De l'extérieur, les souvenirs d'enfance te revenaient en mémoire, tu en souriais alors que tu pouvais lire sur son visage un certain malaise, rien qui ne puisse cependant l'empêcher de s'envoyer en l'air avec toi évidemment, la base en somme. Tu le regardes t'expliquer la situation, situation que tu connais plus ou moins. Et il te parle de ta mère, de toi aussi, sans réaliser qu'une des deux petites filles se trouve présente avec lui. Mais il ne critique pas, au contraire, il lance un compliment.

" Si elle s'est occupée de toi, c'est assurément une femme bien, il n'y a pas à en douter. Quoiqu'il en soit, si le ménage n'a pas été fait, je te plante un plumeau dans le derrière et c'est parti pour une visite guidée de chaque recoin. "

Même s'il ne devrait pas être là, ça ne te posait pas spécialement de soucis d'être là, enfin, c'était quand même spécial, particulier pour toi, il ne faut pas en douter, surtout après tout ce qui s'était passé ici. Mais il ne semblait se douter de rien, de rien du tout même. Il t'ouvrait donc la porte et tu pénétrais à l'intérieur, les souvenirs revenants, toujours plus nombreux.

" Et si on commençait par la salle de bain ? "

Tu disais de façon tellement innocente, alors que tu savais que c'était sans doute l'endroit le plus glauque de la maison pour lui, façon de voir s'il en voulait tellement à tes fesses, s'il voulait vraiment s'envoyer en l'air avec toi. Mais après tout, c'était lui qui avait fait le choix de la demeure, il ne pouvait cependant pas mieux choisir pour que cette partie soit aussi délicieuse que glauque.

Oui, c'était bien volontaire de ta part de vouloir commencer par la salle de bain, mais est ce que c'était ta faute s'il avait choisi cette baraque pour te sauter ? Non, tu ne pouvais pas savoir, mais du coup, cela te rappelait de bons et mauvais souvenirs, surtout de mauvais, tu saurais en faire abstraction. Lui aussi ? Tu ne saurais dire s'il était aussi fort que toi de ce point de vue là, mais ce n'était pas guère important, car si tu appréciais à présent t'envoyer en l'air avec lui, tu n'en oubliais pas ce fameux fil rouge où tu voulais le faire payer pour son père. Oui, même après tout ce temps, tu ne perdais pas de but tout cela. Est ce qu'il en avait seulement conscience ? Non, pas le moins du monde, et c'était bien là le plus drôle à tes yeux. Quoiqu'il en soit, il ne se doutait pas que cette baraque avait bien plus de valeurs que toutes les autres pour toi. Tu ne saisissais pas pourquoi, aujourd'hui, il avait décidé de te la montrer, peut être pour te prouver qu'il en avait ailleurs que dans le pantalon. Tu plaisantais à propos du fait que tu pourrais lui planter un plumeau dans le derrière pour qu'il fasse le ménage en même temps que vous prendriez du plaisir, mais l'idée ne semblait pas le séduire alors que pourtant tu en serais parfaitement capable, de lui enfoncer un plumeau là derrière. Il n'avait pas l'habitude qu'on la lui fasse à l'envers, mais il verrait ce que ça serait de se faire enfiler de cette façon. Peut être une prochaine fois, il ne voulait pas faire le paon, et l'image te fit exploser de rire, car tu le voyais avec des dizaines de plumeaux qui lui sortait du derrière du coup. Alors tu lui proposes la salle de bain, et même s'il n'en dit trop rien, tout se lit sur son visage, il n'apprécie pas cette pièce dans cette baraque, et tu sais très bien pourquoi même si lui il ignore que tu en sais bien plus qu'il ne le pense.

" J'aime bien prendre une petite douche après le taf, surtout après ce qui s'est passé, et je ne suis pas assez souple pour aller au milieu de mon dos, il me faudrait un peu d'aide pour ça. "

Alors il allume du chauffage artificiel, des cheminées qui n'en sont pas pour que ça donne une plus grande impression de chaleur et te guide vers une pièce que tu connais déjà, il n'y en a qu'une en plus, c'est ça le plus bête, mais il n'évitera pas le calvaire. Peut être qu'il aura l'impression de baiser le cadavre de sa mère, ce serait tellement glauque, peut être qu'il n'arrivera même pas à dresser le poteau pour hisser une plus grande voile, ce serait bête même si contrairement à ce qu'il avait pu dire, le plus frustré, ce serait bien entendu lui, et pas toi. Tu sais faire abstraction de sexy, tu ne t'appelles pas Sidney. Ouais, tu ne sais pas pourquoi, mais dans ton esprit, ça sonne comme le prénom d'un pervers qui ne pense qu'à ça, sans doute une idée que tu te fais. Alors il t'ouvre la salle de bain te disant que tu pouvais te faire plaisir mais pas trop, qu'il était là pour ça. Sans attendre tu commences à enlever tes vêtements donc pour te retrouver bien rapidement nue et passer sous la douche.

" Allez viens, je t'attends, tu te rappelles que j'ai besoin de toi pour me laver correctement dans chaque recoin. "

Tu sais qu'il ne manquera pas cet appel, même si tu ne veux pas qu'il tente de rentrer par la porte de derrière, ce n'est pas trop ton style, pas avec lui, pas pour le moment, c'est autre chose qui te fait vibrer, il faut bien se l'avouer et tu en souris clairement.

Est ce qu'il avait bien fait de t'amener ici ? Non, clairement pas, mais il s'en rendrait compte, trop tard, bien trop tard. Pourtant, tout au fond de toi, tu te disais que s'il passait cette étape là, tu réussirais à sans doute vraiment l'apprécier, plus que pou un coup bien senti de sa part. Tu ne savais pas encore à vrai dire, tu ne savais pas comment tout cela allait tourner. Tu l'appréciais, plus que tu ne l'aurais voulu à la base, c'était un fait que tu ne pouvais pas nier, une évidence, car tu l'avais fait tourner en bourrique longtemps avant de te donner à lui. Mais ce soir, le point culminant allait arriver, tu le savais puisqu'il t'ouvrait les portes de la demeure familiale, demeure que tu connaissais pour avoir loger ici quelques années, raison de ta présence en ville. Alors il en sourit. Tu hausses les épaules.

" On n'est plus à l'aise sans vêtements je trouve, surtout quand il faut prendre une douche mon mignon. "

Et avec cette expression, tu souriais, car tu le visualisais presque en forme de minion, ces petits êtres jaunes qui ne parlent pas vraiment comme il faut, mais qui sont à mourir de rire. Mais la salle de bain n'allait sans doute pas lui faire cet effet là, il n'allait pas mourir de rire, mais il était toutefois question de mort, celle de sa mère, à l'endroit même où tu allais prendre ta douche. Il ne savait pas que tu savais, c'était bien là le plus drôle et le plus amusant évidemment.

" Ouais, je suis souple, mais je suis pas une vraie gymnaste, alors le dos ça reste compliqué à atteindre. "

Tu te disais que partout ailleurs, il n'aurait même pas réfléchis, il sera venu te frotter n'importe quelle partie du corps, mais là, c'était bien différent, il ne savait plus quoi faire, tu commençais à clairement le lire dans son regard alors que tu continuais d'agir tout à fait normalement pour ta part. Tu sais que tu lui fais envie, mais quelques choses le retient de t'emboîter simplement le pas. Alors il recule, il visualise celle qui a été sa mère juste à cet endroit là. Il te dit que tu peux prendre ta douche, seule, que ça sera sans lui. Tu le regardais alors, faisant semblant de ne rien comprendre alors que pourtant, c'était bien entendu tout le contraire. Comme c'est dommage, il a raté le test ultime, celui qu'il s'était imposé à lui même sans s'en rendre compte, signe que finalement, il n'était pas comme son père, qu'il était bien plus humain que lui. Dans ton esprit, tu venais à regretter d'avoir été aussi méchante, mais au vue de sa réaction, il avait été véritablement douché dans son envie. Alors tu ne prends pas ta douche, tu ne prends pas la peine de te recouvrir de vêtements pour autant, et tu le rejoins alors qu'il redescend en bas et qu'il se roule un joint.

" Hey, qu'est ce qui t'arrive ? Qu'est ce que j'ai fait de mal Caleb ? "

Oui, tu es nue comme un verre, et tu le regardes avec ce petit air où tu ne comprends pas ce qui se passe, tout en continuant de l'aguicher du mieux que tu peux, pour voir s'il reste un homme avec des envies certaines, ou s'il est finalement plus que ça, mieux que ça. En vérité, tu commençais à avoir plus d'estime pour lui que pour n'importe qui d'autres sur cette terre, car au fond, il était celui que tu avais observé le plus longtemps, tu connaissais ces goûts, mais aussi ses failles. Ce soir, tu venais d'exploiter la plus grande, celle qui faisait le plus mal, et il avait réagit d'une façon improbable pour le quetard qu'il était.

Non, tu le voyais, il n'allait pas réussir à avoir envie de toi. Finalement, il avait un coeur, chose que tu n'avais pas soupçonné, peut être qu'il ne ressemblait pas tant que ça à son père, mais plus à sa défunte mère qui était morte dans cette baignoire là. Non, il n'était pas qu'un sexe en érection en toi, il était plus que ça, et finalement, ton coeur de glace en venait à être plus touché que tu ne l'aurais pensé. Il faut bien avouer que Caleb avait réussi à te surprendre en t'emmenant ici pour la première fois. Il se disait sans doute que tu valais le coup, plus que pour simplement tirer un bon coup entre tes cuisses. Tu l'avais fait longtemps attendre, mais depuis, ça n'arrêtait pas et il faut l'avouer, c'était agréable, mais ce soir, ce soir c'était un réel coup d'arrêt. Pour la première fois depuis des semaines, tu allais repartir vierge de tout débat et non la queue entre les jambes. Ainsi donc, il redescend sans attendre plus, et tu fais de même. Tu te sens sale, mais tu ne prendras pas ta douche ici, tu la prendras chez toi, tu n'as pas d'affaire de rechange, ce qui a pu t'appartenir et qui a pu rester ici est de toute façon bien trop petit pour toi. Ainsi donc, malgré tout, tu feins parfaitement l'ignorance, le fait de ne pas comprendre ce qui a pu se passer alors que si ça avait la douche de n'importe quelle chambre d'hôtel, tu serais déjà en train de gémir sans doute, mais pas là. Ainsi donc, tout était de sa faute visiblement, il n'aurait pas dû t'emmener ici.

" Je peux rester pour pioncer si tu veux. On n'est pas obligé de forniquer ici si ce n'est pas ce que tu veux. J'ai envie de mieux te connaître Caleb tu sais, je tiens à toi. Il doit y avoir plein de chambre ici, alors on peut faire chambre à part, et demain, on fait comme si c'était notre maison en évitant certaine pièce, d'accord ? "

Alors tes lèvres viennent se poser sur son front et tu viens l'ébouriffer un peu avant de tortiller de l'arrière train et de remonter là-haut pour véritablement prendre ta douche cette fois. L'eau ruisselle sur ton corps durant quelques minutes avant que tu ne te sèches et que tu sortes de la salle de bain en direction de ce qui a été ta chambre. Caleb n'a pas bougé d'en bas, il ne t'a même pas donné son accord verbal pour que tu restes ici, mais après tout, il y a une partie de ton histoire ici aussi, et mine de rien, les souvenirs remontent, un autre temps, où tu étais pure et innocente, tout le contraire de ce que tu étais à présent. Est ce qu'il allait venir te rejoindre ? Tu n'en savais rien, mais une chose était certaine, tu te rendais compte qu'il comptait plus pour toi que tu ne voulais te l'admettre. Tu pensais qu'il allait simplement te sauter dessus, qu'il n'allait faire qu'une bouchée de ton corps comme c'était le cas habituellement, mais il n'était un marron numéro cinq.