Tu ne savais pas comment ça allait finir toute cette histoire. Tu te voyais déjà à l'autre bout du monde, parce qu'on avait finalement besoin de toi après ta mise au placard. Mais pour le moment, on te laissait vaquer à tes occupations, on te laissait faire ta petite vendetta personnelle sans que personne ne s'en soucie. Tu avais fauté, tu étais devenue une paria, alors que pourtant, tu étais l'une des meilleures malgré ton jeune âge. Tu sais que tu auras à nouveau ton heure de gloire, bientôt, prochainement, mais en attendant, tu t'occupais de Caleb. Vous n'aviez pas encore dépassés un certain stade mais cela s'en rapprochait doucement, mais sûrement. Tu commençais à connaître ses petites habitudes, ce qu'il buvait, ce qu'il aimait, et le courant passait bien entre vous deux, il ne fallait pas le nier, mais tu ne jouais qu'un rôle pour mieux le trahir, pour mieux lui enfoncer ce couteau dans le dos, alors que le pauvre ne semble même pas savoir pour son petit papounet pédophile. Caleb n'a pas tellement d'ambition dans la vie, c'est un peu une chique molle, il bosse dans un garage en attendant de toucher un certain héritage, tu l'as très bien compris. Et ça te fait toujours sourire quand tu vois qu'il n'en glande pas une, qu'il ne pense qu'à s'amuser. D'ailleurs, tu as eu une idée, et si tu allais faire réparer ta voiture, juste avant que le garage ne ferme pour qu'il parte après l'heure ? Oui, tu as opté pour une voiture qui n'est pas trop tape à l'oeil, mais qui reste une référence à un film que tu as pris plaisir à voir : une Chevrolet Camaro, jaune avec un liseré noir. Elle fait un petit bruit bizarre, tu sais que ce n'est qu'un petit roulement qu'il faut changer, rien de fou en somme, mais tu as envie de voir sa tête alors que tu débarques quelques minutes avant la fermeture, juste ce qu'il faut pour qu'il soit obligé de regarder ça sans devoir t'envoyer balader. Alors tu arrives au garage, il était en train de glander avec son collègue, assis sur le capot d'une voiture, une cadillac hors de prix, mais ça n'avait pas l'air de le gêner plus que ça, parce qu'il savait que ce job n'était que temporaire avant qu'il ne puisse éventuellement se la couler douce. Il t'avait vu, repéré et tout de suite, il avait pris une allure plus professionnelle, si pro qu'il en était même arrivé à venir t'ouvrir la porte ce qui ne manqua pas de te faire sourire.

" Qu'est ce qui t'arrive Clarke ? T'es malade ou quoi ? Depuis quand tu ouvres les portières aux gentes demoiselles comme ça ? "

Et tu lui touches le front pour voir s'il n'a pas un peu de fièvre. Mais visiblement ce n'est pas le cas, il se joue de toi, même s'il ne sait pas encore que c'est toi qui te joue de lui bien entendu. Il ne manque pas alors de t'envoyer la pique suivante à propos d'un éventuel tuyau trop lourd. Et ça te fait exploser de rire, parce que forcément tu penses qu'il se la joue avec son propre tuyau que tu n'as pas encore expérimenté, même si ça ne saurait tarder.

" Je venais ici parce que j'ai mon vélo qui a crevé, je pensais que tu pourrais faire quelques choses, mais visiblement t'as des soucis de tuyauteries, peut être que je devrais repasser plus tard ? "

Tu ne sais pas si son sous-entendu était véritable, mais le tien est sans équivoque, tu n'as prévu de faire dans la finesse pour le moment, ça viendra plus tard sans doute.

" Si je viens au garage, tu crois que c'est pour que tu me pompes un peu d'essence dans le réservoir ? Je te dirais bien de faire la vidange, mais je sais pas si tu saurais la faire, c'est une Chevrolet Camaro après tout, ça m'embêterais que tu mettes tes fesses sur mon capot, tu pourrais le déformer. En vrai, y'a un petit bruit sourd, je crois que c'est un des roulements qui est mort, si tu pouvais me changer ça en vitesse, tu serais un ange. "

Mais peut être qu'il n'aura pas envie parce que justement, il a besoin d'aller boire son verre dans une demi-heure, alors qu'il aura fini son boulot et que tu commenceras le tien, enfin celui que tu fais en ce moment. C'est drôle d'ailleurs, parce que vous n'étiez pas à votre place dans vos jobs actuels, c'était un de vos seuls points communs.

Non, Caleb n'est pas un type galant, tu l'aurais vu rapidement si cela avait été le cas, mais ça ne l'est pas, pas le moins du monde, alors tu t'amuses de cette situation en tentant de prendre sa température, pour voir s'il n'était pas malade ou quelques choses dans ce genre là. Il ne l'est pas, mais il a tenté quelques choses. C'est un échec cuisant, mais ça a le don de te faire sourire quand même. Alors, il te fait comprendre qu'il ne fait ça que quand il est payé, ici donc, mais qu'en dehors, il ne le fera pas car l'effort est tout simplement insurmontable et pas franchement bien payé. La joute verbale est bien lancée, puisqu'il te dit qu'au bar, tu devrais être plus aimable et serviable selon son avis.

" S'il n'y a que ça pour te contenter, la prochaine fois, je te mettrais un glaçon de plus dans ton verre, histoire que ça soit bien frais, à la bonne température pour toi, comme ça tu ne pourras pas dire que je ne suis pas serviable. "

Et peut être que tu glisseras à nouveau ta main contre son visage, histoire de lui dire que tu étais enfin prête à sauter le pas avec lui, et donc d'astiquer son tuyau, s'il le désirait bien sur. Parce que tu le connaissais assez à présent, tu savais qu'il n'était pas tout à fait comme son père, mais qu'il n'en restait pas moins un homme, alors un petite partie de plaisir lui donnera encore plus envie de toi pour la suite, tu ne pourras que mieux le briser, son coeur, son âme, sa vie. Mais pour le moment, ta vengeance avançait doucement, sûrement, tu allais cependant donner un coup supplémentaire pour augmenter la cadence. Quoiqu'il en soit, vous parlez tuyauterie, et il accepte que tu lui fasses un petit examen, si et seulement si tu es douce avec lui. Et t'en rigole encore.

" Parce que je ne suis pas douce avec toi d'habitude ? Aurais-tu peur que je te castre ? Mais oui, je pense que depuis le temps, je devrais examiner ce problème avec ma délicatesse légendaire. "

Le clin d'oeil est lancé, l'invitation acceptée, plus qu'à voir pour le timing, peut être pas maintenant, tout à l'heure sans doute quand il viendra boire son verre, comme d'habitude, sauf que cette fois, tu prendras une petite pause pour faire une petite vasectomie, enfin, une petite exploration de son membre si particulier. Bref, tu n'es pas ici pour ça, pas vraiment, mais pour un soucis de roulement sur ta voiture. Tu lui offres le diagnostic, il n'a plus qu'à faire le travail, qui ne devrait pas prendre trop de temps. Tu l'aurais bien fait toi-même, mais ici, tu n'as pas le matériel adéquat pour agir. Tu serais au QG de la CIA que tu n'aurais pas fait cette démarche dans un garage douteux avec des mécanos douteux, mais bon, tu es à San Francisco quand même, des garages y'en a pas mal, alors si ça ne lui convient pas, tu peux aller voir la concurrence. Ainsi, Caleb donne le bâton pour se faire battre en se traitant lui-même de baltringue, puis il en ajoute une couche en se traitant de flemmard. C'est vraiment le bouffon du roi qui n'en a rien à faire de son job. Tu te demandes s'il le connait vraiment à vrai dire, mais bon, visiblement, il fait ça depuis un petit moment et il ne s'est pas fait viré, il n'y a pas eu trop de clients mécontents donc, il doit savoir gérer un minimum, pour un roulement ça devrait le faire. Son collègue était en tout cas mort de rire, et se rendant compte qu'il ne servait plus à rien, il lui demandait par acquis de conscience s'il pouvait s'en aller puisque c'était presque l'heure. Et ils s'échangèrent quelques amabilités à propos de la femme de son collègue, et ça te faisait sourire, car il fallait bien deux hommes pour avoir ce genre de conversation, même si ça ne te dérangeait pas vraiment. Il te dit poliment au revoir, et tu le salues d'un petit sourire.

" Je trouve qu'il est quand même plus distrayant avec la bouche ouverte, après doué, je pense que ça dépend pour quoi. Bonne soirée à vous. "

Oui, tu n'hésites pas à l'égratigner un peu plus, c'est de bonne guerre, parce que c'est comme ça que tu as voulu baser cette relation là depuis que tu es revenue en ville pour ta petite vengeance. Avec vos caractères respectifs, ça marche du tonnerre à vrai dire, alors pourquoi vouloir autre chose ? Il t'explique alors pourquoi son séant était sur le capot de l'autre voiture. Caleb n'est pas encore riche, mais il pourrait l'être bientôt, vous savez les histoires d'héritages. Il te demandait tes clés, celle de la voiture, alors tu les lui passais pour qu'il vérifie si le frein à main était correctement serrer.

" Tu devrais éviter de me donner des idées comme ça tu sais, peut être qu'un jour ça arrivera. "

Non, si un jour tu devais le tuer, tu le ferais d'une manière plus subtile, et surtout pas avec ta propre voiture, la sienne à la rigueur. Tu n'es pas une tueuse à gage, mais tu as déjà tuer pour les besoins de certaines enquêtes hautement sensibles. Bref, tu le laisses vérifier les roulements, tu sais très bien que c'est ce qu'il faut changer, le bruit est assez reconnaissable pour ceux qui ont l'oreille. Il te dit que ce sera vite réglé, tente de faire une petite référence à Star Wars au passage avant de réellement se mettre au boulot.

" J'espères que t'es quand même bien Sith hués pour réparer ça rapidement. Pas que je suis pressée non, mais un peu quand même. "

Tu fais un petit jeu de mot sur les Siths, rien de fou, juste histoire de voir s'il réagit ou pas du tout. Tu lui aurais bien parler de la mignonitude de bébé Yoda, mais il pourrait croire, faussement, que tu veux fonder une famille avec lui. Il te demande alors si tu bosses tout à l'heure, et c'est le cas, raison pour laquelle tu es un peu pressée d'ailleurs. Mais ton patron connait tes aptitudes, et te pardonnera un retard de quelques minutes. Caleb essaye donc de gratter un verre, que tu lui offriras s'il finit le changement des roulements rapidement.

" Désolé, y'aura que moi, elle a bossé ce matin et le début d'après-midi. Mais si t'es assez rapide, t'aura droit à ton verre gratuit, et peut être que je pourrais te fumer une pipe en coulisse, j'ai du bon tabac dans ma tabatière. "

Comme précédemment, l'invitation est acceptée, comme si ce soir, vous alliez passer le cap tant attendu depuis maintenant un petit moment, parce qu'il est à point et qu'il ne saura pas résister. Faut dire qu'il est loin d'être moche, alors même si tu veux détruire sa vie dans un avenir proche, tu n'es pas contre une petite partie privée avec lui.

Qui est ce qui avait allumé l'autre aujourd'hui ? C'était lui qui avait parlé de tuyau après tout, tu n'avais fait que réagir à cela, n'est ce pas ? Rien de plus en effet, mais à présent, tu étais assez explicite en réponse à ses sollicitations. Et ça t'amusais, vraiment, plus qu'il ne le fallait sans doute, mais vous vous tourniez autour depuis tellement de temps, tu te demandes même comment tu avais fait pour attendre autant, mais là, tu le sentais prêt, tu le sentais assez chaud pour te sauter dessus, dans l'instant, sans même réparé le roulement de ta voiture. Est ce que ça pourrait être sa récompense ? Tu vas voir, peut être que le faire mijoter encore un peu serait une bonne idée qu'un coup vite fait bien fait à vrai dire. Mais est ce qu'il méritait mieux que ce coup là ? Peut être pas, mais toi oui de toute évidence. Et puis, quitte à arriver en retard, tu diras au patron que tu as eu un soucis de voiture, et non de tuyauterie, ce ne serait pas faux, Caleb pourrait en témoigner, lui qui est un client régulier. Bon, c'est surtout parce qu'il est mécanicien qu'il pourra le confirmer, mais ce n'est qu'un détail. Tu attends de voir s'il réussit à faire ça "rapidement". Tu sais le temps que ça peut prendre en étant concentré, mais tu étais néanmoins une belle source de distraction, alors tu lui laissais un peu plus de temps, pas trop non plus, il ne faut pas abuser de ta patience à vrai dire, mais ça il a déjà du s'en rendre compte. En tout cas, son collègue s'en va, et tous les feux semblent être au vert pour que la chose arrive même si tu n'en es pas complètement certaine. Il ne va peut être pas te sauter dessus ici, peut être qu'il saura patienter quelques minutes, le temps que tu enfiles ta tenue de soubrette pour servir les clients de quelques boissons rafraîchissantes ou chaudes. Tu en souris une fois de plus, puis il te fait cette petite révérence, heureux de voir que tu le trouves distrayant, mais c'était ce qu'il était pour toi à vrai dire, ta distraction du moment même si ça durait maintenant depuis plusieurs mois. Tu le laisses donc faire son travail à propos des roulements de ta voiture et il se montre finalement assez rapide. Il a fini dans les temps impartis, sans avoir besoin de plus, alors s'il se montre sage et docile peut être qu'il pourrait avoir sa récompense maintenant, sauf s'il ne veut pas bien sûr. Mais ce n'est pas ce qui ressort de sa bouche, puisqu'il te provoque gentiment, enfin il te trouve bien plus provocante que derrière ton bar, ce qui te fait sourire. Le contexte n'est pas le même, tu n'es pas au boulot ici, tu peux te permettre plus de choses, tu n'as pas besoin de forcément bien te tenir, alors qu'au bar, tu dois te montrer commerçante, sans effrayer les clients non plus. Et tu sais que certains n'aiment pas des sous-entendus aussi explicite, pourraient penser que justement, tu ne penses qu'à ça. Alors oui, c'est important, mais pas tant que ça, pas plus que ça. Alors il se rapproche maintenant qu'il a les mains propres. Tu pourrais presque sentir ton souffle chaud sur ton visage, ta nuque. Il semble avoir envie de toi, là maintenant, tout de suite et te pique au vif à propos de tes provocations. Tu n'apprécies pourtant pas le surnom qu'il te trouve, tu n'as rien d'une gitane. Est ce qu'il connait seulement ce monde là ? Tu n'as rien à voir avec une gitane, mais bon, il a réparé la voiture dans les temps, il est si proche de toi, que tu n'aurais qu'à lui trancher la gorge si tu le désirais qu'il ne s'en rendrait même pas compte, mais ce n'est pas ce que tu veux.

" Tu sais que parfois tu parles trop Clarke, tu le sais ça ? "

Alors tu poses ton index sur ses lèvres, avant que tu finisses de combler le vide qu'il y avait entre vous et de te saisir de ses lèvres pour qu'il arrête de parler, pour échanger un peu de salive alors que tes mains se baladaient déjà dans son dos, et que tu avais dans l'idée de faire en sorte que son entrejambe se libère, mais tu allais voir si de son côté, il allait entreprendre quelques choses de plus, alors que tu lui montrais clairement que ce n'était pas que de la gueule, que tu étais prête à le faire, la maintenant, tout de suite, et pas simplement pour une petite pipe comme il venait de dire.

Oui, vous auriez pu le faire depuis un petit moment, mais tu l'avais fait assez patienter, assez mijoter, et puis mince, finalement tu avais envie de te faire huiler un petit peu, et pourquoi pas avec le mécano qui s'y connaissait un peu en tuyauterie. Il parlait trop, ce n'était pas une nouveauté bien entendu, alors tu le lui fais comprendre en mettant le doigt sur ses lèvres. Puis, tu l'embrasses, parce que c'est ce qu'il faut faire, plus de raisons de perdre du temps, n'est ce pas ? Non, vous en avez assez perdu depuis que tu es revenue à San Francisco, depuis de longs mois, où tu as eu le temps de tout apprendre de lui, de connaître ses habitudes, de savoir que tu lui plais, peut être plus que toutes les autres parce que tu n'es pas tombée dans ses filets trop rapidement évidemment. Tu aurais pu, dès le premier soir, mais cela aurait été clairement contre productif, car Caleb n'est pas du genre fidèle, il ne semble pas être un romantique, juste un homme à femmes, et tu allais t'ajouter bien volontairement à cette liste là. Bien sûr, en tant que barmaid, tu avais eu l'occasion de coucher avec pas mal de monde, des hommes surtout, mais aussi quelques femmes, et si ce n'est pas du tout ce que tu aimes, tu leur as laissé l'espoir de t'avoir un jour dans ton lit. Tu as expérimenté, tu as vu, tu as su que ça ne te correspondait pas. Bien sûr, cela n'a pas été si mauvais que toi, mais si un homme peut être attiré par des formes féminines, cela ne t'attire pas. Tu préfères un bien membré à l'entrejambe, plutôt qu'un trou. Ainsi, donc la partie semble s'engager entre Caleb et toi. Il te dit qu'il veut épargner tes amortisseurs, ceux de ta voiture, et ça te fait sourire. Tu ne sais pas ce que l'autre type à pu lui faire, mais il ne l'aime pas, pas du tout et ça te fait encore plus rire. Il te demande alors si tu ne veux pas continuer. Tu avais presque envie de le couper dans son élan alors qu'il ne le désirait pas. Ce serait de bonne guerre, ce serait rendre justice à ta soeur, mais dans l'immédiat, tu n'en avais pas envie, tu voulais juste de payer une bonne tranche de plaisir, voir s'il était un si bon coup que ça, puisqu'il s'en vantait souvent.

" Allons tester les amortisseurs de ce bon monsieur alors, on verra si ton vérin tiens le coup. "

Oui, l'image est explicite, son vérin se trouve contre toi, alors que ton haut finit par sauter, qu'il est en train de baver sur ton corps, chose qu'il fait depuis un moment, mais qui se fait pour la première fois d'une façon aussi explicite et proche. Tu passes ta main dans ses cheveux.

" Allez, fais nous voir de quel bois tu es fait. "

C'est ta façon de lui dire oui, pour voir ce qu'il va continuer à te faire alors que tu as envie qu'il s'amuse de toi, avant que tu ne prennes le relais d'ici quelques minutes bien entendu.

Tu ne savais pas ce qu'il avait précisément en tête, mais peu importe, disons que tu lui faisais confiance pour que le plaisir pointe le bout de son nez à défaut d'un vérin bien huilé. Oui, tu aurais pu continuer longtemps avec les métaphores et comparaisons mécaniques, mais tu allais t'arrêter là, ça en devenait presque lassant, presque. Alors, il commence à te lécher en guise préambule, mais pas n'importe quelle partie de ton corps, le mamelon de ta poitrine durci par tu ne sais trop quoi, sans doute le froid, et peut être un peu d'excitation, même si tu ne savais pas encore si elle allait monté d'un cran. Est ce qu'il était un bon coup ? Tu l'espérais, ce serait dommage sinon, mais au moins tu allais être fixée. Peut être que tu t'amuseras à simuler si tu y arrivais, parce que dans le simulacre, il y a quand même une part de vrai, une part d'authenticité. Est ce qu'il allait te la donner cette authenticité ? Tu n'en savais encore rien, mais au moins, il t'amusait, et c'était déjà bien. Visiblement, il se prend pour un petit bébé, il aime téter ta poitrine ce qui te fait sourire. Tu lui caresse les cheveux, comme si tu caressais la tête de ton bébé qui viendrait boire un peu de ton lait. Mais il ne s'y attarde pas trop, il descend plus bas, ton nombril, puis encore un peu plus. Tu vois très bien là où il veut en venir, et ça te convient, à voir s'il sait vraiment user de sa langue autrement que pour parler. Il veut donc un peu de nectar de la cave secrète, rien que ça. Il est ambitieux, et dans un sens ça te plait. Alors il s'amuse, et va donc se servir de sa bouche pour dire autre choses que des bêtises, mais va-t-il y arriver ? Intérieurement, tu te fais un pari à toi-même, tu vas voir s'il réussit ou pas à avoir la mise, s'il appuie sur le bon bout pour avoir du nectar, ou si tout cela va se bloquer sans qu'il n'en reçoive une goutte. Alors il agit, et les sensations arrivent, doucement mais sûrement, visiblement, il a l'habitude de fourrer sa langue un peu partout. Mais il la retire un instant, pour tuer ce moment qui aurait pu être plus glamour. Non, visiblement, il ne sait pas vraiment se servir de sa langue autrement que pour dire des bêtises. Alors, tu ne réagis pas verbalement, et lui colle sa tête, au niveau de ton entrejambe, mais cela voulait bien dire ce que ça voulait dire : " Tais toi et broute ! " et il ne se fait pas prier pour continuer le jeu, pour que les sensations grandissent, mais pour le moment, il n'y avait pas encore de quoi fouetter un chat, il allait devoir passer à la vitesse supérieure.