Sujet: In doubt, use you fists... or not - ft. Clydaël Mar 11 Juin - 18:20
❝ Clyde & Raphaël ❞In doubt, use your fists... or not.« Ça y est, c’est fini, on n’en parle plus ! » Voilà ce qui tournait en boucle dans l’esprit de Raphaël. Après maintes et maintes retournements juridique, retournements de situation et de longues réunions, et beaucoup de nuits blanches aussi, le procès était terminé, bouclé. Bien évidemment, Anderson Cosmetics en sortait sans la moindre égratignure, et lui s’offrait une certaine visibilité, au-delà de l’entreprise elle-même. Tout était bien qui fini bien en somme. Et pour fêter ça, Clyde l’avait amené dans un bar, pour changer. Bon, si, il y avait une différence, ce n’était pas un de leurs bars habituels, ils s’étaient aller à un peu d’exotisme : le Seashell Bikini Pub. C’était d’ailleurs assez comique de voir RJ dans son beau costume sur mesure – et fatalement hors de prix – légèrement débraillé, les pieds dans le sable. Le plus drôle, enfin cocasse dirons nous, c’était de le voir avec les chevilles à l’air, son pantalon retroussé jusqu’aux mollets. Il faisait un peu… décalé. Et n’arrivait pas non plus à se détendre comme il le fallait, profiter de ce moment de répit, parce qu’il ne fallait pas croire, bien assez tôt, il serait de nouveau submergé de boulot. En fait, il ne réalisait pas ce qui venait de se passer, de se terminer. Il n’était pas surpris de sa victoire, c’était une évidence depuis le début, mais avec toute l’énergie qu’il avait dépensé… la fin de course était étrange.
L’avocat tourna la tête vers son compagnon, lui aussi accoudé au bar, tout autant les pieds dans le sable que lui, en train de signer des autographes. Depuis la sortie de l’album, Clyde s’était offert une nouvelle notoriété, plus grande du moins, son public et ses fans se faisant de plus en plus nombreux. Fatalement, pendant leurs sorties, RJ se retrouvait à faire la potiche pendant plusieurs minutes, le temps que le chanteur accorde à ses fans un peu d’attention. Ce qui avait le don de l’agacer, pas ce jour-là, mais en général. Plus ou moins patiemment, il attendit que les fans acceptent de lâcher l’artiste pour passer ses bras autour de ses épaules et embrasser sa joue, puis le coin de ses lèvres.
« Est-ce que moi aussi, je peux avoir un autographe, Monsieur la Superstar ? Je vous laisserez écrire sur n’importe quelle partie de mon corps. »
Il aimerait pouvoir dire qu’il était le seul à lui faire ce genre de proposition… si lors de leur dernière sortie, une demoiselle bien éméchée n’avait pas fortement suggéré que Clyde lui dédicace sa poitrine. Grande classe. Raphaël, jaloux ? Mh… un peu, peut-être. En fait non, le fait d’être mis de côté, c’était surtout, parce qu’en soit, que son amant tripote une belle poitrine, c’était loin de l’offusquer, lui-même se le serait permis après tout. Enlacés de la sorte, le britannique colla sa tempe contre celle de son compagnon, le serrant un peu plus contre lui.
« Tu sais quoi ? Je suis content que tu ais été là pour l’audience. Je ne vais pas non plus te jeter des fleurs en disant que c’est grâce à ta présence que j’ai été parfait, il ne faut pas déconner non plus, mais ça m’a fait plaisir que tu sois là. »
L’avocat eut tout juste le temps de poser un bref baiser sur ses lèvres qu’une voix se fit entendre près d’eux. En fait, il n’avait pas porté attention aux autres clients du bar, et encore moins à leur voisin, mais un mot le fit réagir, peut-être parce qu’il avait eu trop tendance à entendre ce genre de propos à l’intention de ses parents : pédés. Ne pouvant pas laisser ça comme ça, il se redressa légèrement, sans lâcher Clyde.
Sujet: Re: In doubt, use you fists... or not - ft. Clydaël Jeu 13 Juin - 1:30
❝ Clyde & Raphaël ❞In doubt, use your fists... or not.C’était étonnant de découvrir que Clyde était en mesure de ne pas être totalement égoïste lorsqu’il avait de bonnes motivations. Accompagner Raphaël tout au long de son procès tombait visiblement dans cette catégorie puisqu’il avait vidé son horaire complet, au grand dam de son manager qui commençait déjà à organiser la prochaine tournée, pour le mois et demi pendant lequel les scéances s’étaient échelonnés afin de s’assurer d’être là pour l’avocat. Il ne s’était pas lassé de voir RJ utiliser son air sérieux sur tout et n’importe qui. Il n’avait pas douté des capacités de l’avocat de gagner. Quoique qu’est-ce qu’il en savait vraiment. Mais, il avait tout de même lâché un soupir de soulagement quand le juge avait finalement rendu son jugement et avait décidé de traîner le britannique dans un bar pour fêter ça. Sur un coup de tête, et pour faire changement, Clyde avait décidé d’aller au Seashell Bikini Pub, si lui faisait tâche au milieu des habits plus décontractés avec pour seul vêtement son jeans propre (sa chemise ayant été abandonné dans un coin dès son arrivée) RJ atteignait totalement un autre niveau. Malheureusement pour ce dernier le musicien avait été envahit de fans peu après son arrivée qui demandaient photos et autographes et il n’était que trop heureux d’accepter et de discuter un peu avec eux. C’était en partie pour ça qu’il adorait son boulot, c’était eux qui l’avaient amené où il était maintenant alors qu’est-ce que c’était pour lui de prendre un peu de son temps pour eux en échange? Il avait heureusement des fans respectueux et une fois photos et autographes en poches ils l’avaient laissé à sa soirée.
Clyde avait sourit en reconnaissant les bras d’RJ passer autour de lui. « Si je peux écrire : Propriété de Clyde Dunn, sur une de tes fesses je ne dis pas non » s’amusa-t-il doucement. Ce n’était pas la première fois qu’il avait une proposition du genre tout de même, mais c’était bien la seule personne sur qui il prendrait un peu plus de plaisir à être original dans son inscription . Il avait sourit un peu plus largement lorsqu’il l’avait remercié. « Je ne prends aucun mérite, mais si ca t’a fais plaisir c’est le plus important. N’importe quand Honey si tu as besoin je suis là pour toi » promit-Il doucement. Il ne s’était pas fait prier pour répondre au baiser rapide qu’il avait posé sur ses lèvres jusqu’à ce qu’ils soient coupé par un commentaire tainté de dédain, de dégoût et d’ignorance. La rock star avait levé les yeux vers la source du bruit. « Un problème ? » avait-il demandé en écho à l’avocat.
L’homme, ou comme Clyde le surnommait déjà dans sa tête : la nuance humaine, avait répondu par l’affirmative en se détachant de son groupe d’ami pour se rapprocher d’eux. Le musicien avait haussé un sourcil en l’observant faire et s’était détaché de Raphaël pour lui faire face de toute sa grandeur. L’homme sembla s’en offusquer un peu plus et haussa le ton, les traitant de tout les noms et leurs souhaitant la mort de plusieurs façons assez imagés (et originales même pour certaines même si Clyde commençait à être bien trop furieux pour le remarquer) « Écoute mec, le fait que tu sois sur cette terre m’énerve aussi vraiment, vraiment beaucoup même, mais que veux-tu je ne peux pas revenir dans le temps et obliger ta mère à t’avaler alors merci de rendre service à l’humanité et de disparaitre. » Il avait parlé les dents serrés et essayant de retenir le plus possible sa colère.
Le musicien ne voulait pas s’abaisser au niveau de l’autre, mais il n’avait pu s’empêcher quelques insultes à sa façon. Ça avait visiblement rendu furieux l’autre, puisqu’il avait traverser la distance qui les séparait encore pour le pousser violement. Le dos de Clyde était aller cogner aussi violement sur le bar derrière faisant tomber au passage quelques verres qui s’y trouvaient. Il avait eu besoin de tout son self-control pour se relever doucement et se tourner vers RJ. « Allez, on y va » Il avait ensuite tourné le dos au con afin de quitter. Une erreur visiblement. Il avait aussitôt reçu une nouvelle poussée, assez violent cette fois pour réussir à le faire tomber au sol, accompagné d’un : « Trop pédé pour se défendre! »
En moins de temps qu’il ne le fallait, Clyde était de nouveau sur ses pieds, son visage à quelques centimètres du siens à le pousser à répétition jusqu’à le coincer entre le bar et lui. « Répète! Allez vas-y répète! Un problème peut-être? Non, mais juré je suis tout ouïe! Allez! » Il était furieux et il voyait rouge.
Ça ne pouvait simplement pas bien finir cette histoire.
Sujet: Re: In doubt, use you fists... or not - ft. Clydaël Sam 15 Juin - 0:15
❝ Clyde & Raphaël ❞In doubt, use your fists... or not.La violence n’avait jamais été sa tasse de thé à RJ. Il la désavouait pour être exact, ce n’était pas pour rien qu’il était avocat et non pas un flic, ou quelque chose dans le genre. Quand ce genre d’insultes pleuvaient, que ce soit pour lui ou pour ses parents, il avait plusieurs façons de répondre : par l’ignorance, c’était encore ce qu’il y avait de plus efficace, avec un petit doigt d’honneur en partant, c’était tellement plus classe ; par la provocation, quelle qu’elle soit ; parler le même langage, à savoir lui aussi être insultant, ce qui en général les surprenait tellement, qui irait insulter les hétéros, qu’ils fermaient leurs gueules et se barraient. La fuite était aussi une option, mais pas forcément celle qu’il préférait. Mais Clyde avait réagit le premier, et surprenamment, avait essayé de faire preuve de diplomatie avec le con, tout en lui lançant quelques piques au passage. Ce qui avait fait sourire le Britannique, c’était un fait, mais il n’avait pas non plus envie de montrer au-dit con qu’il avait peur de lui. En l’état actuel, et avec l’alcool en compte, c’était sans doute ce qu’il y avait de mieux à faire. Cependant, il ne s’était pas attendu à une telle réaction violente de la part du con. Il avait voulu aider son amant à se relever, mais pas assez vite puisque ce dernier était déjà sur ses pieds. Partir était vraiment la meilleure de solution pour le moment.
La suite ? Raphaël n’eut pas non plus le temps de réagir. Une nouvelle insulte et Clyde n’était plus à ses côtés, dans un face à face avec l’erreur humaine, dans un état qu’il ne le lui avait jamais vu. Et fatalement, en train de faire une chose stupide. Extrêmement stupide. Craignant que la situation soit déjà fichue, l’avocat fit quelques enjambées pour les rejoindre tous les deux, posant ses deux mains sur les épaules du chanteur, le faisant reculer de quelques petits centimètres, lui parlant sur le ton le plus apaisant possible alors que lui-même voyait rouge.
« Calme toi, Honey. Il n’en vaut pas la peine. »
Quelques insultes mourraient d’envie de franchir ses lèvres, rien que pour provoquer le con et lui prouver que les siennes ne l’affectaient pas, et si ce n’était pas la provocation ultime qui mettrait le feu aux poudres. Il ne voulait justement pas que ça en vienne aux mains, il ne voulait surtout pas que Clyde ne fasse l’erreur de faire preuve de violence en publique. Ni même tout court, mais ne serait-ce que pour sa carrière, par alors qu’il avait enfin le succès qu’il méritait. Ou est-ce que c’était vraiment ses sentiments personnels qui prenaient le dessus ? Toujours est-il qu’il refusait que l’artiste ne joue des poings… ça, et le fait qu’il était pratiquement sûr que c’était lui qui finirait à l’hôpital et non pas le con, qui pourtant le méritait amplement. Mais malgré tout, l’avocat lâcha suffisamment fort, bien que ce ne soit qu’à l’intention de Clyde :
« Ne lui donne pas l’importance qu’il n’a pas. »
C’était de trop, il le savait, ce pourquoi il ajouta bien rapidement, dans l’espoir que ça calmerait les esprits :
« Vous levez la main sur lui, ce sera un procès. Je suis avocat, et il y a des témoins. Beaucoup de témoins qui pourront attester que vous l’avez agressé, qu’il n’aura fait que se défendre. Par conséquent, je vous conseille plutôt, à vous, de partir, le plus discrètement possible. »
Tant que son amant ne porte pas le premier coup, c’était toujours vrai, et même si ça ne l’enchantait pas, il le ferait quand même, ne serait-ce que pour en faire baver au coin, Raphaël serait capable d’entamer de nouvelles procédures pour eux. Parce que ce serait dépasser les limites qu’il tolérait pour les cons du genre, qui n’en avaient définitivement pas assez, des limites. L’argent ne laverait pas leur honneur bafoué, mais au moins il mettrait un coup de boule à l’erreur humaine.:copyright: 2981 12289 0
Sujet: Re: In doubt, use you fists... or not - ft. Clydaël Sam 13 Juil - 21:50
❝ Clyde & Raphaël ❞In doubt, use your fists... or not. Le mec était bien deux fois plus gros que le musicien, mais ce dernier s’en moquait bien dans sa rage. Le genre de mec qui passait visiblement plus de temps au gym qu’à la bibliothèque et qui avait sans aucun doute voté Trump aux dernières élections. Clyde n’aurait jamais été en mesure de le pousser ainsi s’il n’avait pas eu l’effet de surprise de son côté. Même dans son état actuel, il le savait très bien. Il avait alors voulu en profiter jusqu’au bout. Une autre fraction de seconde et son poing était dans les airs prêts à lui enfourner deux ou trois pains dans le nez. Une mauvaise idée en soit qui lui semblait génial sur le moment. Avant l’impact imminent, la voix d’RJ à côté de lui qui l’éloignait doucement avait réussit à lui faire voir un peu plus clair. Il valait mieux reprendre le plan initial. Son poing s’était ouvert doucement et en temps normal, il aurait sourit de toute ses dents de voir l’homme menacer l’autre de représailles juridique. Qui disait que ce n’était pas utile d’avoir un avocat personnel?!
Ca ne faisait pas peur à l’autre con qui n’en semblait pas à son premier rodéo avec la justice, mais qui semblait tout de même préférer une guerre verbale et c’est là que Clyde s’était permis de sourire. À ce jeu-là, il allait perdre. Pas question de plier devant un con incapable d’enligner trois mots censés. Et c’était là l’orgueil qui parlait. Les insultes avait volé haut et bas, d’un côté et de l’autre pendant presque 10 minutes. Le musicien concédait au con qu’il avait une volonté de fer, mais lui avait du talent. Si l’énervement de plus tôt avait attiré l’attention des autres clients, les insultes leur passaient un bon mètre au dessus de la tête et ils étaient retournés à leurs activités manquant ainsi la finale de Clyde. Quelque chose de vulgaire, mais dans un sens habituellement trop abstrait pour le public général, c’était même gentillet à côté de ce que l’autre lui lançait. Mais c’était pour le principe, il ne s’écraserait pas devant la violence et l’ignorance.
Satisfait de l’avoir réduit au silence, il s’était tourné vers RJ pour quitté. N’avait-Il pas comprit plus tôt que d’être dos au con était le début d’une très mauvaise idée?
Clyde avait entendu plus que sentit les deux bouteilles de bière successive lui exploser dans la nuque. Le mec était peut-être con, mais il avait une coordination de maître. L’adrénaline avait aidé probablement. Il avait penché sa tête vers son torse en s’appuyant sur une table pour éviter de s’écrouler. Du sang?! Il s’était tourné vers l’endroit où il pensait trouver RJ les yeux écarquillés de surprise serrant la table entre ses doigts pour rester conscient. Il s’attendait à un autre coup, c’est ce qu’il aurait fait lui, mais visiblement la sécurité était déjà sur le cas. Il entendait à peine ce qui se passait autour de lui, comme si on lui avait bouché les oreilles. La panique de sentir son corps lui faire défaut était en train de le prendre aux tripes.
Sujet: Re: In doubt, use you fists... or not - ft. Clydaël Dim 14 Juil - 15:08
❝ Clyde & Raphaël ❞In doubt, use your fists... or not.« T’es vraiment con. »
La claque avait résonné en même temps que l’affirmation de l’avocat, tout ça sous les yeux outrés de la médecin qui était en train de s’occuper des points de suture de Clyde. Ses nerfs avaient cédé, bon, raisonnablement, il n’allait clairement pas faire une scène comme le showman pourrait le faire, mais c’était une nécessité qu’il fasse ressortir ce qui le démangeait depuis un moment. Quand la sécurité du bar avait enfin débarquer pour éloigner le connard, Raphaël n’avait pas réfléchi en découvrant que son amant saignait. Non sans hurler au con qu’il n’en resterait pas là et qu’il le lui ferait payer, et en attrapant le premier tissus qui passait pour appuyer sur la plaie, il avait décroché son téléphone pour appeler une ambulance. C’était une plaie ouverte qui impliquait du verre et proche d’une artère extrêmement sensible, il n’avait pas hésité. Et de toute façon, il n’aurait pas gérer une conduite rapide et légale avec un Clyde blessé. Et non, ça n’avait rien à voir avec une quelconque panique de voir l’être aimé en danger. Ce n’était plus de moment des gamineries, voilà où elles les avaient mené. Que ce soit en attendant les secours, pendant le trajet à l’hôpital ou même en attendant de nouveau, mais pour qu’un médecin vienne voir le chanteur, le britannique n’avait pas desserré les mâchoires, à peine pour rassurer son compagnon. Ce n’était qu’une fois sûr qu’il était hors de danger, qu’il y avait plus de peur que de mal, là il avait laissé éclaté cette mini-bombe qui sommeillait en lui.
Raphaël ignora le regard sévère que lui lançait la médecin, ignorant le reproche qui sommeillait dans ses pupilles, debout à côté de la table d’auscultation dans le box, il inspira plusieurs fois pour reprendre son calme. Ses mains et sa chemise n’étaient pas épargnés par la perte de sang de l’artiste, mais en l’état des choses, se salir n’était clairement pas sa priorité. La tension commençait petit à petit à redescendre, à s’évanouir, à la condition qu’il continue de s’en libérer verbalement. Évidemment, il aurait préféré ne pas avoir à subir des yeux agacés, mais cette femme n’avait pas assisté à la scène. Et puis, son métier lui interdisait de juger les patients, pas devant eux en tout cas, alors qu’elle se calme elle aussi. Les deux poings sur les hanches, il ne quittait pas Clyde des yeux, ces derniers lançant eux des éclairs pour une bonne raison.
« Vraiment, tu es con ! Tu m’aurais écouté, tu l’aurais laissé crouler dans sa merde et se couvrir de ridicule tout seul, on serait en train de se marrer au bord de la plage, peut-être même qu’on s’enverraient en l’air. Mais non, te voilà avec une dizaine de points de suture, sur un putain de lit d’hôpital et… et… Et bordel, tu m’as fait peur, putain ! »
C’était sur ça le point important. La peur. La peur de voir le pire lui arriver. La peur de voir sa vie en danger. La peur d’imaginer le perdre. Ça, bien sûr, il ne le lui dirait pas comme ça, peut-être même qu’il ne le dirait pas tout court, mais le chanteur le comprendrait bien. Du moins, c’était ce que l’avocat espérait. Qu’il comprenne ce qu’il venait de lui faire connaître, encore un truc qu’il n’aurait pas voulu voir débarquer dans son esprit. Soupirant, baissant les épaules qu’il avait gardé hautes bien trop longtemps, RJ vint poser ses fesses sur le rebord de la table, les deux mains sur ses cuisses.
« T’es vraiment con... »
Cette fois, c’était avec soulagement qu’il l’avait affirmé… bien qu’il lui remit une petite claque avec un léger sourire, ignorant toujours la médecin… qu’il empêchait de travailler pour le coup.:copyright: 2981 12289 0
Sujet: Re: In doubt, use you fists... or not - ft. Clydaël Dim 18 Aoû - 21:36
❝ Clyde & Raphaël ❞In doubt, use your fists... or not. Le musicien possèdait un souvenir plutôt flou de son transport du bar jusqu’à l’hôpital. Il se souvenait vivement des sirènes de l’ambulance qui lui avait déclanché une migraine de cinglé. Mais une fois sur la civière, ça restait un melting pot de scène sans vraiment de sens. L’adrénaline avait dû le lâcher à un moment. C’était tout ce qui avait réussi à le garder sur ses pieds, il le savait. Il se souvenait par contre de certains commentaires ni queue ni tête qu’il avait dit à RJ sans que ce dernier ne prenne la peine de lui répondre. Encore heureux, parce qu’il aurait bien voulu le voir répondre à un commentaire du genre : « T’sais que la lumière là, elle ressemble à la tâche de naissance que t’as sur la fesse droite? », tout en gardant son sérieux. Il ne pensait toutefois pas avoir perdu conscience, même s’il avait fermé les yeux à un moment parce que la dite lumière était en train de le tuer.
Puis, ils étaient arrivés à l’hôpital et Clyde avait eu des antidouleurs le temps d’attendre avant de finalement voir un médecin et ça lui avait permis de reprendre ses esprits tout doucement. Assez pour bien sentir la claque de RJ. Est-ce que ce dernier avait calculé son truc? Mystère. Le rockeur avait au moins eu le bon sens de laisser son compagnon parler et de garder ses commentaires pour lui. Il n’avait même pas froncé les sourcils ou pincé les lèvres. C’est qu’il l’avait un peu mérité aussi. Un peu beaucoup même, car avoir été dans la même situation il aurait été beaucoup moins calme que l’avocat. Après son monologue, il avait voulu lui répondre, mais il s’était plutôt fait coupé par la médecin qui s’était raclé la gorge afin de faire comprendre au brun qu’il l’empêchait de faire son travail. Elle l’avait donc délogé assez longtemps pour terminer les points et poser le pansements avant de disparaître de l’autre côté du rideau aseptisé.
Clyde avait soupiré en s’appuyant dans ses oreillers, grinçant des dents doucement quand sa nuque avait frôler la masse de tissus. Il avait ensuite tendu sa main vers le britannique pour qu’il se rapproche de lui. « Je suis désolé d’accord? » Désolé c’était bien peu dire, mais la fatigue le rattrapait de façon étonnante, ou bien c’était les médicaments qui lui jouaient des tours, et il était certain que ses mots avaient été plutôt mâchés et mal prononcés, impossible de faire plus que ça. Il avait offert un sourire à RJ avant que ses paupières ne gagnent le combat qu’elles menaient depuis les dernières minutes avec sa volonté et en moins de cinq secondes, il s’était endormi.
[…]
Il ignorait combien de temps il avait dormi, mais lorsqu’il s’était réveillé il s’était sentit assez bien pour se lever. Une décision basée sur une réflexion de deux secondes. Il ignorait où était passé son compagnon ou bien l’heure qu’il était, mais il avait décidé qu’il en avait assez de l’hôpital. En posant ses pieds sur le sol, mais tout en restant assis sur le lit, il avait attrapé son téléphone portable pour envoyer un SMS à ce dernier. Il avait en fait envoyé trois SMS en succession.
- « Eh l’amour de ma vie. T’as disparu? » - « OH, mais elles sont où mes chaussures?! » - « XDXDXD J’te jure que je suis pas défoncé »
Puis après mûres réflexions, il en avait envoyé d’autres.
- « Si t’arrive pas bientôt, je quitte comme ça. Au diable les paparazzi?! » - « Tu crois que j’ai des chances avec la médecin? Je l’ai pas vraiment vu, mais elle avait les mains tellement douces! »
Au final, ca lui avait demandé tellement de concentration pour envoyer les SMS que lorsque RJ était finalement réapparu, un bon vingt minutes après l’envoie du premier, Clyde était toujours assis sur le lit, le nez dans son téléphone en rigolant pour rien. Il avait relevé la tête à son arrivée et avait penché la tête pour l’observer. « Allô, tu ressembles à mon mari. Tu le savais? »
Sujet: Re: In doubt, use you fists... or not - ft. Clydaël Dim 8 Sep - 18:21
❝ Clyde & Raphaël ❞In doubt, use your fists... or not.Quand Clyde s’était finalement endormi sur son lit d’hôpital, la médecin, qui était revenue sans trop savoir comment, l’avait extirpé de la chambre en lui ordonnant presque d’aller prendre l’air, de se détendre, mais en tout cas de dégager pendant quelques temps. Raphaël n’eut donc pas d’autre choix, et en vue de la grosse redescente à cause de l’adrénaline, de rentrer chez lui. Enfin, avant de partir, il avait quand même fait chier l’infirmière pour qu’on l’appelle en cas de problème ou dès que l’artiste se réveillerait, usant de ce qui lui restait encore de colère juridique pour faire passer son message. Et quelque part, il se disait qu’il devrait peut-être tenir au courant Céleste, mais en se rappelant bien vite de comment était sa belle-mère et comment elle risquait de réagir, laissa rapidement tomber cette idée. Il l’informerait, mais plus tard. Quand Clyde serait sorti de l’hôpital. Et ce sera Clyde lui-même qui le fera, en expliquant combien il a été idiot. Le Britannique y tenait.
Rentré grâce à un taxi, déjà parce que sa voiture était resté au bord de la plage, tout à côté du bar, et parce qu’il n’avait clairement pas envie d’y retourner pour le moment, même pour retrouver son véhicule de fortuné, il gardait son téléphone portable en main, guettant le moindre signal, la moindre notification, se faisant de très nombreuses fausses joies quand il s’agissait de ses réseaux sociaux. Dans l’appartement, c’est Tchaïkovski qui l’accueillit en miaulant et en se frottant contre ses jambes, se faufilant entre elles. Quelques grattouilles plus tard, le chaton, qui commençait déjà à avoir sa taille adulte à présent, s’en fut comme il était venu. Un passage éclair qui ne fit que lui rappeler que dans un autre appartement non loin, il y avait un autre animal qui attendait avec impatience le retour de son maître.
« Putain, même sur un lit d’hôpital, il me fait chier... » soupira RJ, les mains sur le comptoir de la cuisine.
Sa colère continuait de faire les montagnes russes. Engueuler son compagnon pendant ses soins n’avait visiblement pas suffit à le calmer complètement. Même si en soit, il n’y avait pas qu’envers le chanteur que l’avocat était furieux. S’il n’y avait pas des cons comme celui du bar, ce genre de connerie n’arriverait pas, et ils auraient pût profiter d’une soirée bien plus réjouissante que celle qu’ils venaient de passer. Et malgré sa colère, malgré le fait qu’il n’avait pas de particulière affection pour la chienne de Clyde, il quitta de nouveau son logement pour aller la chercher et lui faire faire sa promenade. C’était pour ainsi dire la première fois qu’il sortait un chien, et s’il n’avait pas autant l’esprit ailleurs, il aurait pût trouver ça très irritant, surtout qu’elle s’arrête au moindre arbre ou à la moindre poubelle. La main qui ne tenait pas la laisse serrait toujours autant son téléphone. Personne ne savait vraiment quand est-ce que Mr Dunn se réveillerait, combien de temps ça prendrait, mais en connaissant sa prédisposition avec les drogues en tout genre… il y avait de fortes chances pour que les médocs ne l’assomment pas trop. C’était en tout cas tout ce que Raphaël espérait. Son regard se posa sur Norah, assise devant lui, tirant la langue et remuant son popotin sur le béton, visiblement loin de s’inquiéter pour son idiot de maître. Il s’agenouilla devant elle, lui caressa la tête et soupira.
« Heureusement que tu ne pourras pas lui rapporter que je t’ai sorti exprès. Allez viens, tu dors chez moi cette nuit. »
Sur le chemin du retour, son attention se détourna enfin de l’artiste à l’hôpital, même si ce qu’il avait sous les yeux lui serait fatalement destiné. Devant la vitrine, le Britannique ne pût contenir un sourire amusé, un rire en s’imaginant déjà la scène, un petit rire pour lui-même. Ça ne pouvait pas mieux tomber. Heureusement que ses mères ne le verraient jamais comme ça.
[…]
Son portable n’arrêtait pas de vibrer dans sa poche alors qu’il faisait de son mieux pour traverser le long couloir en faisant le moins de bruit possible. Les heures de visites étaient terminés depuis longtemps, RJ en était parfaitement conscient, et il savait aussi très bien qu’il risquait d’être mis dehors si on le voyait là, d’où son excessive précaution. Dès qu’il avait reçu le premier message, il n’avait pas hésité. Déjà parce qu’il était soulagé, mais aussi parce que comme le laissait entendre les SMS suivants, l’artiste pourrait bien faire une connerie et sortir cul nu de l’hôpital devant des paparazzis, et ça… il tenait bien à l’éviter. Pour eux deux. Sans prendre la peine ni le temps de répondre, il s’était changé et avait rejoint l’aile de l’hôpital où son compagnon était. Après la balade de Norah, et son petit achat, il était retourné directement auprès de Clyde, mais si on l’avait fait s’installer en salle d’attente.
Raphaël avait ouvert très doucement la porte et l’avait refermé aussitôt derrière lui, craignant qu’une infirmière ne traîne dans le couloir, mais il ne s’était de toute évidence pas attendu à voir son amant assis sur son lit, l’air toujours aussi défoncé, quasiment prêt à partir, son téléphone dans la main. Avec un petit sourire, il avait haussé un sourcil, bien qu’il soit presque sûr que le chanteur ne puisse pas le voir dans la presque pénombre de la chambre.
« Ce mari a donc bien de la chance de ressembler à un canon de beauté. »
Souriant très largement, il le rejoignit bien vite, le forçant à se rallonger sur le lit et retirant son long manteau qui cachait la tenue outrageusement féminine et à peine à sa taille qu’il portait. Et pourtant, ça ne lui allait pas si mal.
Sujet: Re: In doubt, use you fists... or not - ft. Clydaël Dim 15 Sep - 20:40
❝ Clyde & Raphaël ❞In doubt, use your fists... or not.
Clyde ignorait combien de temps il était resté là à fixer son téléphone portable comme un con. La seule chose qu’il savait, c’est que lorsqu’il avait levé les yeux en entendant la porte de sa chambre s’ouvrir et se fermer, il s’était plutôt attendu à voir une infirmière ou un médecin, mais pas RJ. Il n’avait par contre pas pu s’empêcher de sourire largement en l’apercevant. Les yeux pétillants de joie et de défonce, il avait laissé l’avocat le recoucher de la main. « Je vais pas être avec un laidron quand même » avait-il commenté avant de regarder l’autre homme retirer son long manteau. Ça avait été une succession d’expressions sur son visage ensuite. L’étonnement avait été la première à s’installer et un “oh“ c’était formé sur ses lèvres sans qu’il puisse y laisser passer le son. La joie avait suivit rapidement et son sourire était devenu encore plus large si seulement c’était possible et puis son regard c’était assombri de pensées salaces et son sourire s’était dirigé aux coins de ses lèvres.
Il avait doucement hoché de la tête lorsque RJ lui avait posé sa question, trop défoncé vraiment pour s’inquiéter des répercussion de ses futures réponses et bien trop occupé à essayer de s’étirer pour glisser ses doigts sous la jupette outrageusement courte pour vérifier s’il y avait quoi que ce soit dessous.
« Amour? Peut-être, je sais pas trop c’est quoi pour être honnête. Mais je sais que t’es le seul à me faire sentir comme ça.. alors ca doit être ça non? Et puis, même si c’est le cas.. c’est pas si mal… En tout cas, j’ai pas aussi peur qu’avant devant cette possibilité. » monologua-t-il plus qu’il n’avait répondu à la question. Il continuait de parler avec des arrêts bizarres entre certains mots et certaines lettres semblaient disparaître dans son mâchage de mots. Il avait soudainement sourit pour lui-même avant de grogner de frustration quand le britannique avait fuit ses doigts inquisiteurs pour la énième fois. Il avait claqué sa langue contre son palais bruyamment avant de ricaner. « J’sais même plus pourquoi j’ai eu peur de trois p’tits mots.. Je t’aime. C’est pas si effrayant pourtant » Sa tête s’était ensuite penché et ses sourcils s’étaient froncés pendant qu’il réfléchissait. « Et si t’amène pas ton cul ici, je te saute dessus Monsieur Je-fais-une-infirmière-de-merde » continua-t-il relâchant sa frustration de ne pas encore avoir pu mettre la main sur RJ. Ça avait brisé le moment mignon (ou paniquant tout dépendant du point de vue) qu’il venait de mettre en place, mais il n’en avait évidemment aucunes idées. On parlait de Clyde tout de même. Il continuait de tendre la main pour essayer d’attraper quoi que ce soit qui pourrait l’aider que ce soit du tissus ou de la peau tout en geignant de frustration.
Sujet: Re: In doubt, use you fists... or not - ft. Clydaël Ven 27 Sep - 23:29
❝ Clyde & Raphaël ❞In doubt, use your fists... or not.Est-ce que Raphaël ne serait-il pas en train de prouver qu’il lui est de plus en plus difficile de passer une nuit sans Clyde ? Mmmhnon. Disons simplement qu’il était contrarié de ne pas pouvoir être avec lui comme ils l’avaient prévu initialement, qu’il n’avait pas non plus prévu de la passer avec deux animaux dans son appartement et que… c’était tout. Quand il avait vu cette tenue dans la vitrine du sex-shop, forcément, tout un tas d’idée lui était venu à l’esprit, qu’il ne pouvait décemment pas garder uniquement pour lui, qu’il devait absolument montrer à son amant et appliquer. Bien sûr, il aurait pu aller voir quelqu’un d’autre et se faire plaisir, quitte à envoyer des photos plus tard de son petit manège au chanteur… Mais Clyde était le partenaire idéal pour ce genre de choses. Et puis, une tenue d’infirmière pour un idiot à l’hôpital, il n’y avait vraiment pas mieux. Avec un large sourire, il était monté sur le lit, gardant quand même une certaine distance avec l’artiste, grâce au bras avec lequel il le maintenant allongé, se tenant également à distance de ses mains qui cherchaient tant bien que mal à l’agripper. Au moins, son effet était réussi. Le tout étant à présent de ne pas attirer l’attention de l’infirmière de garde.
Une main toujours sur le torse de son compagnon, le Britannique haussa un sourcil en entendant la réponse de ce dernier, se montrant bien plus loquace en un an sur leur relation, sur ce qu’il ressentait. Bon, c’était vrai qu’ils n’étaient ni l’un ni l’autre des fans de l’effusion de sentiments et d’amour, et qu’il y avait surtout beaucoup de sexe entre eux, de bons moments, et un peu d’affection aussi c’était le cas, et d’un mariage précoce qu’ils n’avaient finalement pas annulé. Pour autant, ils ne s’étaient encore jamais exprimés leurs sentiments de façon si claires. Et il y avait fort à parier que si Clyde n’était pas encore sous le coup de l’anesthésie et des calmants, il n’aurait sans doute pas dit tout ça. RJ en revanche, avait encore toute sa tête, et même si la frayeur de la soirée était relativement passée, il sentait que ses nerfs étaient encore un peu trop à vif pour réagir sérieusement et sereinement à ce qui venait de lui être dit. Et il lui serait encore un peu trop difficile de faire de même. Pourtant, il comprenait (oui, oui, il le comprenait, c’est dire comme il le connaissait à présent) ce que le chanteur voulait dire, ce qu’il ressentait, il en allait de même pour lui. Pour toute réponse, il s’installa à califourchon sur lui, posant à présent sa main sur la bouche de l’artiste, rapprochant son visage du sien pour qu’il distingue son expression dans l’obscurité de la chambre.
« Le Monsieur-qui-fait-une-infirmière-de-merde a quand même fait un très gros effort pour mettre ça, en sachant que ça te ferait plaisir, alors ne sois pas ingrat ou je me casse en te laissant la bite en l’air. »
L’avocat ponctua ses mots d’une petite claque sur sa joue avant de prendre possession de ses lèvres. C’était d’un si grand réconfort de pouvoir les sentir après ce qui était arrivé, comme si cela faisait des mois qu’il n’avait pas pu l’embrasser. Cette bagarre lui avait fait prendre conscience de beaucoup de choses concernant Clyde, et c’était bien pour ça qu’il se retrouvait dans cet accoutrement sexy hors des heures de visite de l’hôpital. Cela pourrait bien être sa façon à lui de répéter ces trois petits mots qui ne faisaient plus si peur à son amant, du moins dans cet état. Prenant ses mains pour les poser de lui-même sur ses cuisses, juste avant l’ouverture de la très courte jupe, il le laissa découvrir par lui-même jusqu’où il avait poussé la folie avec des une culotte de soie ne masquant en rien sa masculinité, et lui laissant pour ainsi dire tout le loisir de pousser sa curiosité jusqu’au bout.
Sujet: Re: In doubt, use you fists... or not - ft. Clydaël Dim 13 Oct - 19:07
❝ Clyde & Raphaël ❞In doubt, use your fists... or not.
L’esprit de Clyde était recouvert d’une espèce de brouillard qui lui rappelait sans trop de problème celui qui couvrait régulièrement sa ville d’adoption. C’était un état qu’il ne détestait pas et qu’il avait même longtemps recherché avec l’aide de diverses substances illicites. Depuis sa rencontre avec RJ par contre, ses recherches étaient devenus de plus en plus rares pour ne pas dire pratiquement inexistantes. Le coton (imaginaire on s’entend) qui emplissait sa bouche à ce moment et qui l’empêchait de bien prononcer ses mots lui était pratiquement devenu étrangé et ca l’amusait un peu. Il devait faire un effort marqué pour se faire comprendre et le peu de concentration qui lui restait après, il l’utilisait pour essayer de se retrouver sous la jupette du Britannique.
Autrement, il aurait probablement réalisé la bombe qu’il venait de lâcher.. Ou un truc du genre Question de ne pas faire fuir l’avocat.
Maintenant, il se moquait bien de se faire attraper par l’infirmière de garde ou bien le médecin qui faisait sa tournée. Il voulait seulement sentir la peau de son compagnon sous ses doigts curieux. Son sourire s’était élargie en deux temps, lorsque RJ avait finalement atterrit sur lui et lorsque la paume de sa main avait reconnu la douceur de la soie que portait l’autre en guise de sous-vêtements. Ses mains s’étaient naturellement posé sur les fesses du brun et il avait posé sa bouche sur celle si invitante de l’infirmière de ses rêves les plus cochons.
[…]
Ils étaient aller aussi loin que l’endroit le permettait, Clyde étant encore sous surveillance serré et branché d’un peu partout. À quelques reprises, ils étaient passé près de se faire attraper quand son rythme cardiaque avait attiré les vraies infirmières. Au final, Clyde avait dû se contenter de quelque chose de rapide avant de voir l’avocat disparaître pour le restant de la nuit.
Il avait fermé les yeux et il s’était endormi. Demain serait un nouveau jour. .
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