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 Making things complicated. (Albin)

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MessageSujet: Making things complicated. (Albin)   Making things complicated. (Albin) EmptyDim 30 Juin - 22:37

Stay with me, you don't need to run.
Albin

Je crois à peine ce que Jonathan me dit, et pourtant il a répété deux fois l'information qu'il m'avait apporté sur le ton de l'humour pour commencer. Les cours sont terminés depuis quelques jours, certains de mes camarades sont partis en stage, je suis parti pour bosser cet été au bureau d'assistant que j'occupe depuis quelques mois maintenant. Sauf les deux petites semaines d'août où le cabinet est fermé. L'ironie de l'histoire est que je travaille dans un cabinet d'avocats, alors que j'ai cherché à fuir ce monde aussi loin que possible. Mais bref. J'ai croisé Jonathan en allant récupérer mes dernières affaires oubliées à l'université, on a discuté et il m'a demandé si c'était vrai que Alban a refusé la bourse O'Connely. Alors déjà, bonjour les commérages. Mais surtout, j'ignorais qu'Alban avait postulé pour la bourse O'Connely, qui permet d'aller étudier un semestre à l'étranger parmi les plus grandes écoles d'architecture. J'ignorais donc qu'il se l'était vu attribuée, alors qu'il n'y a qu'une dizaine de lauréats par ans, et j'ignorais aussi qu'il l'avait refusé. Je ris jaune, haussant les épaules pour essayer de rattraper cette mésentente, mais le garçon semble vite comprendre que je n'étais pas au courant de l'affaire. Et ça m'agace un peu, de passer pour un con. En fait, ça m'agace surtout que Alban ne m'ait rien dit. Rappelons que c'est mon petit-ami, tout de même, et qu'on est censé s'encourager mutuellement dans les aléas de la vie ? Il a été un soutien imparable après l'histoire avec mon père, et je sais que c'est compliqué depuis mais... Je ne sais pas, je pensais être un peu plus digne de confiance.

Je laisse mon camarade en oubliant presque de lui dire au revoir, et prends sans m'en rendre véritablement compte la direction de l'appartement de l'indien plutôt que du mien. J'ai besoin de comprendre. Pourquoi il ne m'a rien dit, pour commencer. Mais surtout, pourquoi il aurait refusé une bourse prestigieuse qui lui apporterait beaucoup de choses. C'est une occasion rare, ça me tue qu'il ne la saisisse pas. J'espère qu'il a une bonne raison, autre que le fait que ça risque de représenter beaucoup de travail en l'espace de quelques mois. Malgré son génie et sa génialance, mon petit-ami n'est pas connu pour être la personne la plus bosseuse qu'il soit. Il a validé son année sans soucis, cette fois-ci, mais j'ai dû le motiver à maintes reprises pour qu'il rende ses projets à l'heure. La porte est fermée et je suis obligé de sortir mes clés pour l'ouvrir. Jusque là, c'est logique, oui. « Alban ? Babe ? » Pas de traces du chevelu dans son appartement. Je lui envoie un message, pour le prévenir de ma présence tout de même, ça s'fait. Je peux repasser plus tard, aussi. Mais j'ai quand même besoin de le voir, rapidement. Non je ne suis pas mourant mais si c'est une urgence. Captain Curry me confirme qu'il arrive bientôt. Et je connais les lieux et sais que je pourrais l'attendre sagement en allumant la télé, comme toute personne normale, mais je vois aussi le tas d'enveloppes et de courrier qui s'accumulent sur son bureau. Et j'hésite, un bon paquet de minutes. J'envoie un message à Robyn, pour qu'elle prenne la décision pour moi. Sans qu'elle ne sache ce dont il s'agit, juste, oui ou non ? J'ai trouvé la lettre exprimant son admission pour le programme, et celle notifiant son refus d'avoir la bourse lorsqu'il arrive finalement. J'oublie de le saluer proprement, alors qu'on ne sait pas vu aujourd'hui, parce que je suis furieux. « Tu comptais m'en parler ? » Je demande, accusateur. Mon ton a l'air de le surprendre, il a l'air confus, je prends une inspiration avant de reprendre un tantinet plus calme. « La bourse O'Connelly. Que tu as refusé. » Il n'y a qu'un fou pour refuser une pareille opportunité, j'aimerais juste savoir si j'ai la chance de sortir avec l'un d'entre eux.


@Alban Ward Making things complicated. (Albin) 3781505243
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MessageSujet: Re: Making things complicated. (Albin)   Making things complicated. (Albin) EmptyJeu 8 Aoû - 12:28

shenanigans to make me leave
simple desire to stay
Albin

La bourse O'Connelly. Décernée à Alban Ward. Ou la plus grande machination que la Terre aie connu, orchestrée par le plus grand manipulateur de tous les temps, j'ai nommé Papa Kinsella. Dois-je rappeler à l'assistance que mes notes sont tout juste bonnes, à défaut d'être excellentes ? Et que j'ai jamais souhaité partir à l'étranger pour continuer à étudier l'architecture ? Un beau matin, j'ai reçu une lettre d'admission pour cette fameuse bourse, apparue de nulle part et sur des critères que je n'atteignais certainement pas. Et que quelques jours après la réception de la missive, j'ai été convié à rejoindre le père de mon petit-ami pour tailler la bavette, autour d'un café. Ce qui en a résulté ? Autant dire que ce n'était pas une visite de courtoisie. Le sujet de conversation principal ? Un odieux chantage pour me conseiller d'accepter la bourse et de déguerpir de l'autre côté du globe afin de laisser sa progéniture tranquille.  Dois-je vraiment rappeler que c'est Kevin qui m'a vilement séduit avec son humour étrange et ses mèches rebelles ? Un refus engendrait de faire de notre existence un enfer, à la limite de la destruction de la planète. Pourtant, il me semble que je n'ai forcé personne à faire quoi que ce soit et tout allait presque bien jusqu'à ce que je décide enfin à regarder le contenu de ma boîte aux lettres.

Et mon coeur n'a cessé de balancer entre différentes options, depuis lors. Accepter la proposition pour assurer sa sécurité, quitte à devoir faire mes valises ? Refuser ? Mais à quel prix ? La situation était déjà compliquée, ces derniers temps. J'avais l'impression que si je partais, ça signifiait que tout espoir était réellement envolé.

Finalement, pour une fois dans ma vie, j'avais décidé d'agir comme un vrai mâle alpha. Parce que je me refusais à abandonner Kevin, à agréer sans broncher, tel un chien docile. Parce que je ne voulais pas vivre le reste de ma vie avec des regrets, à cause d'un vieillard qui ne connaissait pas le concept d'évolution. Parce que je voulais essayer de rallumer les braises qui chauffaient encore sous la cendre, à n'importe quel prix. Alors j'avais envoyé une lettre à mon tour, adressée à l'organisme qui la décernait, pour leur intimer mon refus. Et où est-ce que ça me menait actuellement ? À un homme blanc fragile et furieux dans mon propre appartement, alors que je suis rentré depuis approximativement deux minutes et vingt-six secondes. Et je ne comprends fichtrement pas de quoi il m'accuse, le bougre. Jusqu'à ce que j'aperçoive le tas de lettres éparpillées sur la table de la cuisine. Qu'il fouille dans mon courrier, peu importe, je n'ai rien à lui cacher. « Et alors ? C'est quoi le problème ? » je demande, avec un sourcil haussé, m'adossant au comptoir. « Je fais encore ce que j'ai envie, Kevin. Et je n'ai pas envie d'aller à l'étranger pendant un semestre. » je réponds, d'un ton placide. « Bonjour, comment vas-tu aujourd'hui ? Moi je vais bien, merci de t'en soucier, j'apprécie. » Mon ton est plus froid que ce que je ne le voudrais mais j'en ai marre des reproches alors que je fais tout mon possible pour le soutenir, pour essayer de rehausser les rebords de sa bouche. Je commence à être épuisé de tout ça, petit à petit.


@Kevin Kinsella Making things complicated. (Albin) 3781505243
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MessageSujet: Re: Making things complicated. (Albin)   Making things complicated. (Albin) EmptySam 10 Aoû - 0:21

Stay with me, you don't need to run.
Albin

J'essaie, vraiment. De garder mon calme et de trouver une raison décente qui excuserait le fait que Alban ne m'ait pas parlé de la bourse O'Connelly, et une encore plus importante et logique pour qu'il la refuse. Mais je n'y arrive pas, je m'agace avant même d'arriver chez lui, et tout ce que j'arrive à conclure c'est que mon petit-ami a refusé l'opportunité d'une vie parce que la bourse représente une quantité de travail importante et qu'il aime avoir sa tranquillité. Ce qui est un beau merdier, soyons clair. Alors non, je ne l'accueille pas de la manière la plus chaleureuse qu'il soit dans son propre appartement, d'autant plus que j'ai trouvé les lettres mentionnant la bourse entre temps. Sans grand étonnement, l'indien n'a pas l'air très heureux de mon accueil, et les remords me prennent environ dix secondes, laissant le pouvoir aux sentiments plus violents de colère. « Et alors ? C'est quoi le problème ? » Mes sourcils grimpent sur mon front, mes mains se lèvent paumes vers le ciel dans un signe d'incompréhension. « T'es, sérieux, Al ?! » Mon ton est excédé, mais il me demande de statuer une évidence et ça ne fait que m'agacer un peu plus. « Je fais encore ce que j'ai envie, Kevin. Et je n'ai pas envie d'aller à l'étranger pendant un semestre. » Je n'ai pas le temps de lui demander pourquoi, ni si sa paresse est vraiment si légendaire que ça, qu'il me reprend sur le début de conversation et mes manières. J'ai envie de céder et d'enchaîner, mais un élan de maturité me prend et je m'efforce à respirer.

Je souffle fort du nez, donc, ma mâchoire se contracte pour témoigner de mon ennui. « Pardon. » J'articule un semblant d'excuse, n'ayant pas l'air sincère pour un sou. En vérité, ça me blesse et ça le blesse encore plus, et je me déteste de nous faire traverser ça. Je ne sais pas pourquoi j'agis ainsi, je ne sais plus qui blâmer de toutes mes insécurités ou de mes mental illnesses. Mais ça fait quelque temps qu'on en arrive là, à se disputer de façon plus ou moins violente, avec une raison ou non. Comme si on, je, oubliait que l'union et la promesse faite de cette relation entre nous était basée sur l'envie d'être l'un avec l'autre et de s'aimer. Là, c'est tout le contraire. « Mais si tu refuses la bourse parce que t'as la flemme de bosser, Alban... Je ne sais plus quoi faire. » De toi, de nous, de tout. Je reprends, plus doucement. J'aime son génie et son talent naturel, mais j'ai aussi appris à être ennuyé par sa lazyness qui est tellement à l'opposé de mon habitude à toujours en faire trop - quitte à m'oublier derrière. Et ouais, ouais c'est carrément nul de lui reprocher ça. Mais c'est une importunité trop grande qu'il fout en l'air pour que je me taise cette fois.


@Alban Ward Making things complicated. (Albin) 3781505243
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MessageSujet: Re: Making things complicated. (Albin)   Making things complicated. (Albin) EmptySam 10 Aoû - 18:01

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Albin

Toute cette histoire n'a plus aucun sens, par Shiva. J'ai l'impression d'être un petit garçon qui se fait engueuler parce qu'il a crotté le tapis persan du XVIème siècle de Tante Hildegarde avec ses bottes pleines de boue. Rappelons que je me fais houspiller parce que j'ai simplement refusé une bourse qui m'a été offerte, sauf que Monsieur Kevin ne connaît pas tous les détails et celle-ci m'a été adressée de manière totalement injustifiée. Un petit cadeau empoisonné accompagné d'une jolie carte où il est explicitement écrit "Alban, vous êtes gentiment prié de lâcher les basques à mon fils et d'accepter ce présent. Dans le cas contraire, j'espère que vous avez une bonne assurance, je vais vous réduire en petits morceaux que je vais brûler comme des marshmallows." D'accord, pas dit comme ça non plus, ça fait vraiment psychopathe. Mais dit de manière élégante et volontairement sous-entendue, comme seuls savent le faire les aristos dans son genre. Et par amour pour l'homme qui se trouvait en face de moi, j'avais refusé. J'avais refusé, parce que je préférais subir l'orage qui allait se déchaîner à ses côtés. Parce que je m'en serai voulu d'avoir abandonné à la première contrariété, après tout le chemin parcouru. Parce que Kevin méritait qu'on se batte pour lui, qu'on veuille son bonheur.

Et ça ne paraissait pas suffisant, jamais assez, en tout cas. J'avais beau me contorsionner et m'adapter à toutes les situations, je n'étais jamais à la hauteur. Et quitte à ce que ça dérape, je préférais qu'il soit au courant du danger dans lequel je me mettais pour Sa Seigneurie. Parce que ses excuses dont il ne pense pas un mot me traversent comme une brise matinale. Je le connais assez pour savoir lorsqu'il est réellement sincère. En essayant de maintenir la colère et la profonde tristesse qui m'enserraient la gorge. Relevant la tête à sa remarque, les sourcils haussés, disparaissant presque sous ce qui me restait de chevelure. Avant de laisser échapper un rire jaune, terriblement amer. « De la flemme ? Si seulement. Si seulement c'était de la  flemme. » je murmure, avec un sourire qui ne monte pas jusqu'à mes yeux. Avant de faire quelques pas en avant, enroulant mes doigts autour de la poignée du petit tiroir situé sous la table. Où se trouvaient toutes les lettres qui m'étaient précieuses. Déclarations (inexistantes mais passons), menaces de mort/renvoi/exclusion/d'heure de colle/rayez la mention inutile, toutes les missives qui marquaient leur passage dans mon existence, qu'elles soient bonnes ou non. Et je balance la merveilleuse petite lettre de son père devant son nez, avant de poser mes mains soigneusement à plat sur la table. « Tu vois, babe, j'aurais préféré que ça soit de la flemme, plutôt que ton enfoiré de père qui me menace de détruire notre vie si je n'accepte pas cette jolie bourse qu'il a joliment magouillé pour me virer de ton quotidien. » je lui explique, avec un calme et quelques intonations théâtrales bien mordantes. Pour lui faire comprendre les choses, telles qu'elles sont. Puis je passe une main dans mes cheveux, de manière mécanique, essayant de ne grogner à cause de l'absence de longueur. Ma vie était terriblement merdique, ces derniers temps. Et sa présence furieuse n'arrangeait en aucun cas les choses. « Tu sais, ton père, celui que tu as envoyé se faire foutre parce qu'il dirigeait trop ta vie ? Qui cherche à taper l'incruste en me promettant la misère si je ne fais pas mes valises ? Ça ne te dis rien ? » je rajoute, avec un regard noir, ma voix perdant des octaves à mesure de ma détresse qui augmente.

Je voulais simplement qu'il me dise de rester.
Je voulais simplement qu'il me montre que j'avais raison de m'accrocher.

@Kevin Kinsella Making things complicated. (Albin) 3781505243
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MessageSujet: Re: Making things complicated. (Albin)   Making things complicated. (Albin) EmptySam 10 Aoû - 23:42

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Albin

Si on ne se ment pas, j'essaie à peine de ne pas être en colère et Alban non plus. Peut-être que cette situation de tensions dure depuis trop longtemps, peut-être que j'en ai marre alors que j'en suis le premier coupable et peut-être que lui aussi en a marre, encore plus. Peut-être que la bourse n'est qu'un prétexte de plus pour nous pousser au bord de la falaise, mais prétexte beaucoup trop important auquel je tiens. C'est pas un petit truc, cette fois, ça peut carrément changer sa carrière professionnelle et sa vie entière. Et même si on ne dirait pas, là, de suite, je veux ce qu'il y a de mieux pour lui - et je suis convaincu que la bourse O'Connelly en fait partie. Mais je connais aussi le penchant de mon petit-ami pour la tranquillité et sa flemme légendaire, et c'est la seule explication que j'ai trouvée pour expliquer son refus. Ça le fait tiquer, il m'offre un rire sans joie qui ferait pâlir de jalousie les actrices des comédies romantiques. Je lève les yeux au ciel, croise les bras contre mon torse alors qu'il semble m'assurer qu'il ne s'agit pas de ça. « C'est quoi, alors ? T'as décidé que t'étais meilleur que ça, peut-être ? » Il est brillant Alban, personne ne peut dénier ça. De là à refuser un programme prestigieux, pas sûr.

Il extirpe d'un énième tiroir une autre enveloppe, et ma gorge commence à se nouer dangereusement face à son ton impétueux et surtout face à l'écriture que je ne connais que trop bien. Mes oreilles commencent à bourdonner, aussi, et je ne sais plus où donner de l'attention. A Alban qui m'explique dans un calme olympien mais débordant de venin que la bourse n'est pas de sa volonté mais celle de mon père, à mon père qui trouve toujours le moyen d'être présent dans ma vie alors que ça fait des mois qu'il a coupé les ponts avec ma personne et que Mason se démène pour atteindre ses exigences, à ma colère qui devrait se diriger vers l'auteur de la lettre mais qui oscille entre ma propre personne et l'homme qui me fait face. C'est de ma faute et celle de ma famille si on est dans cette situation, c'est toujours de la sienne car c'était son choix à faire. Est-ce que je suis en train de penser que, malgré tout, il aurait dû faire le choix de la bourse ? Oui. Pas peut-être, oui. Une opportunité est une opportunité. Et j'ai de toute évidence plus de mon père que je ne veux bien le croire.

Mes cheveux se retrouvent ébouriffés dans un geste imitant presque le sien, ma main termine devant ma bouche alors que j'essaie de réfléchir à la suite. J'ai l'impression de jouer aux échecs, il a avancé ses pions et c'est à mon tour. Sauf que la partie concerne son avenir, mon avenir, notre relation et que c'est bien plus compliqué que ça. Et en même temps. « Ça ne te dis rien ? » Sa rhétorique me fait tiquer, je lève une nouvelle fois les yeux au ciel avec un bruit de bouche dépréciateur. « Range ton impertinence, Alban, c'est bon. » J'ai compris, merci. Plusieurs choix s'ouvrent devant moi, et j'ai l'impression d'être dans Mr Nobody d'un coup. Je peux m'excuser, rager sur mon père, le remercier de sacrifier quelque chose d'aussi important pour moi. Je peux continuer à le blâmer sur le fait qu'il aurait dû accepter la bourse, et rendre mon père fier. Je peux trouver une alternative, ne pas entrer dans un schéma Kevin vs Alban mais Kevin et Alban vs le problème. Je garde le silence, observant l'indien avec qui je partage ma vie depuis quelque mois. Appréciant cette moustache ridicule qu'il se plaît à faire pousser, regrettant les cernes qui soulignent ses yeux, aimant cette nouvelle coupe de cheveux qu'il déteste alors qu'elle lui sied si bien. Et je prends le pire chemin possible. « T'aurais dû accepter. » Et je ne sais pas si je parle seulement de la bourse, ou de l'entièreté du marché que mon père essaie de lui faire prendre. Mais si Papa Kinsella est doué à une chose, c'est de faire de la vie des autres un enfer. Je n'ai pas envie que Alban vive ça, alors que je m'en charge très bien seul, alors qu'il mérite et pourrait avoir mieux. « Ça reste une opportunité incroyable, on s'en fiche de la manière dont tu l'obtiens. » La fin justifie les moyens. Je baisse le regard sur la lettre, pour la suite, grimaçant un semblant de sourire au fantôme de mon père qui influe toujours tout. Je lâche un bref soupir, avant de poser à nouveau mon regard dans le brun d'Alban. « Peut-être qu'on a besoin de se séparer quelque temps. »


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