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 « Yes, I do » / Elsa

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Isaac Jefferson

Isaac Jefferson
smiley face ;)

≡ POSTS : 608 « Yes, I do » / Elsa 200501125515872011
≡ ÂGE : 23 ans.
≡ SURNOM : Zac, le plus souvent.
≡ OCCUPATION : Bosse dans un café et effectue des remplacements dans le domaine de la musique.
≡ STATUT CIVIL : Célibataire.
≡ ATTIRANCE : Tout ce qui lui procure un brin de joie.
≡ LOGEMENT : Vient de partir de Parkmerced pour s'installer en coloc Dowtown
≡ RPS : Doom Day Space Never
≡ AVATAR : Ross Lynch, mine
≡ WHO ARE YOU : Lulunicorn
≡ INSCRIPTION : 06/03/2019




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MessageSujet: « Yes, I do » / Elsa   « Yes, I do » / Elsa EmptyLun 11 Mar - 11:15



« Yes, I do »
Isaac Jefferson & @Elsa Harrington

Isaac aimait les mariages. C'était un évènement assurément magique, porteur d'espoir et de bonheur, d'amour. Oui, c'est niais à en mourir, mais il ne pouvait pas s'empêcher d'aimer ça, de se sentir transporté par l'occasion. Alors, il aimait tout particulièrement ces jobs, même mal payés, où il pouvait allier deux de ses passions, en jouant de la musique à un mariage, même s'il s'agissait de fêter l'amour de deux illustres inconnus. C'est pourquoi il était particulièrement heureux de se retrouver, ce samedi-là, à faire le fond sonore d'un nouveau mariage.
Avant leur passage sur scène, il avait déjà passé un certain temps à se balader le nez en l'air, zigzaguant entre les invités, appréciant la déco à la fois chic et parfois totalement cheesy. Puis ils avaient rempli leur contrat, joué des indémodables. I don't want to miss a thing, True love waits, Stand by you, Love will keep us alive, ils avaient sorti toute la batterie de classiques niaiseux imaginables pour l'occasion, le tout propulsé avec la bonne humeur et le charisme d'Isaac, toujours aussi communicatif.
Ils avaient eu leur petit succès, un certain nombre de danseurs et une dose d'applaudissements finaux épars, avant qu'un DJ ne reprenne la main sur ce qui sortait des baffles, les libérant pour la suite et lui permettant de flâner encore un peu parmi le beau monde. Il savait qu'il n'y avait que peu de chance qu'il ait un aussi beau mariage un jour, à moins de tomber sur la perle rare, avec une famille particulièrement riche et capable de remplir la salle de réception pour deux. Mais il ne pensait pas vraiment à ça en ces instants. Sa propre vie sentimentale était un terrain glissant, sur lequel il préférait ne pas s'appesantir sous peine d'y faire des découvertes angoissantes. Lui, pensait plutôt aux fiançailles toutes fraîches de son cousin et avait hâte de fêter l'heureux évènement comme il se devait.

Pris d'une impulsion, il se mit à jouer avec les gamins des invités, qui couraient après les ballons gonflés à l'hélium avec une énergie qui semblait inépuisable. Il était en train de courser un petit d'environ quatre ans (au ralenti, donc) quand il se prit les pieds dans ses propres lacets un truc qui traînait par terre, et s'étala de tout son long sous l'hilarité générale de la bande de gosses.
« Wesh, ça fait mal. D'où tu rigoles, sale morveux ! Je vais te balancer dans la fontaine tu vas voir si c'est drôle ! »
Il plaisantait bien sûr, mais en se redressant, il croisa le reflet d'un objectif et un regard qui le poussa néanmoins à préciser : « J'déconne, hein. » appelle pas les flics tout de suite stp. Il offrit un de ses sourires lumineux à la demoiselle, sourire qui s'agrandit encore en réalisant que ce n'était pas la première fois qu'ils se croisaient, même s'il n'était pas tout à fait certain des circonstances précédentes  : « ...T'as immortalisé mon triple salto avant ? » Qu'il demande en bombant le torse : assurément, il lui avait fallu des années de pratique de gym pour arriver à un tel résultat. Si beau, si... élégant. Non, la chute n'avait pas tué son second degré. Quand on a l'air con, vaut mieux en rire qu'en pleurer, hein.

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MessageSujet: Re: « Yes, I do » / Elsa   « Yes, I do » / Elsa EmptyLun 18 Mar - 23:10



« Yes, I do »
@Isaac Jefferson & Elsa Harrington
Ce sont des extras comme les autres, les mariages, mais ce sont des extras que j'apprécie particulièrement. L'ambiance y est moins extatique que lors des concerts des Space Boots, c'est certain. Entre la niaiserie qui se dégage des mariés, les flirts ridicules entre certains invités, sans compter sur les langues de vipères qui critiquent les moindres détails de la décoration à la robe de la mariée comme si elles étaient dans une mauvaise émission de téléréalité... Il n'y a quand même pas le temps de s'ennuyer, et il y en a toujours pour tous les goûts. J'ai souvent une petite anecdote, ou trois ou cinq, à raconter à Ivy en rentrant. J'aime bien avoir des petites anecdotes pour Ivy, j'ai l'impression d'être un père au foyer qui ne fait rien d'autre que travailler et de ramener ses anecdotes de travail partagées entre mâles blancs de classes favorisées à la maison. Ivy, c'est la maison. De façon très platonique, nous sommes comme un vieux couple. On habite ensemble, on partage plein de choses, on se papouille dès que ça n'va pas. Devrais-je demander Ivy en mariage ? Elle serait particulièrement ravissante en blanc. Mais ça empêcherait l'union Zigvy, et ça, c'est triste. Dois-je donc pousser Zig à demander Ivy en mariage ? C'est une idée.

« Elsa, tu as pensé à prendre les enfants en photo ? » Je relève les yeux de mon écran pour les poser sur la mère de la mariée du jour, vers laquelle j'esquisse un sourire. Oui, j'y ai pensé et oui, c'est fait. Mais ce sont des enfants, et les enfants bougent beaucoup. « Je peux refaire quelques clichés, pour être sûre ! » La dame acquiesce et je m'empresse de la quitter. Le client est roi, paraît-il. Lorsque je retrouve les enfants dans le coin qui leur est dédié, ils se sont multipliés. Une tête blonde familière est entrée dans la course, ce qui pourrait être parfaitement normale si elle ne faisait pas quinze mètres de plus que ses congénères. Un sourire amusé vient s'inscrire sur mes lèvres alors que je capture ce moment avec mon appareil, jusqu'à ce que le blond ne s'étale sur le sol. « Oh ! » Un couinement de surprise m'échappe, mais je finis par rire. C'est psychologique, parait-il. « Je vais te balancer dans la fontaine tu vas voir si c'est drôle ! » Et je regrette vraiment de ne pas avoir enclenché le mode vidéo, pour le coup. Un rire m'échappe, et ma présence se fait finalement remarquer. « J'déconne, hein. » Je baisse mon appareil photo, ne retenant pas un autre rire. « Je n'en doute pas. » Je vais être obligée de le dénoncer, sinon, ou je risque d'être complice de tentative d'assassinat d'enfants et je ne suis pas prête à aller en prison, j'ai une Ivy à épouser à la maison.

Le blond, Isaac me semble-t-il, fini par se relever de lui-même et me rejoindre, pour me demander sur un air jovial si j'ai photographié sa chute. Je l'aime bien, je crois. Les personnages heureux de vivre et qui ne se prennent pas la tête sont mes préférés. Et même si je ne fais pas énormément de mariages, j'ai eu l'occasion de le croiser à plusieurs reprises, derrière divers instruments. Parfois avec le même groupe, parfois non. Je crois que nous sommes deux âmes errantes en mal d'argent, mais je ne connais pas assez l'énergumène pour savoir si mon intuition est bonne ou non. Et si je connais son prénom, c'est seulement parce qu'il est très souvent crié dans les groupes d'enfants avec lesquels il joue régulièrement. « Je n'sais pas, tu veux qu'on regarde ? » Si j'ai effectivement une photo de sa chute, il me paie combien pour la récupérer ? Puis-je l'utiliser pour du chantage ? Je suis une femme d'affaires comme une autre, ne me jugez pas s'il-vous-plaît. On se tient debout, l'un à côté de l'autre, alors que les photos défilent devant nos yeux. Effectivement, j'ai immortalisé sa chute. Et revoir le mouvement capturé dans un flou artistique de cheveux jaunes me fait rire encore une fois. Je relève la tête vers l'acteur d'une scène, un sourire amusé sur les lèvres. « Je supprime, j'imagine ? » Sauf s'il veut ajouter clown farceur à ses compétences, ce à quoi je peux apporter une preuve si nécessaire. « Tu ne t'es pas fait mal, au moins ? » Non pas que j'ai l'habitude de jouer les infirmières à la maison, mais en connaissant les énergumènes qui y vivent... Si, un peu. Je ne sais pas si je suis prête à lui fournir des papouilles de réconfort, mais je peux au moins le consoler en lui offrant une part de gâteau. Il y en a beaucoup, autant en profiter après tout.
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Isaac Jefferson

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MessageSujet: Re: « Yes, I do » / Elsa   « Yes, I do » / Elsa EmptyLun 25 Mar - 15:06



« Yes, I do »
Isaac Jefferson & @Elsa Harrington

Ses partenaires de musique sont allés boire un coup, au bar, mais sa propre attention a été détournée bien vite par le carnaval de couleurs du mariage et finalement, par le tourbillon enjoués des enfants. Il se moque bien d'avoir quatre à cinq fois la moyenne d'âge du groupe, Isaac. Ça court, ça crie, ça rit, ça ne s'arrête jamais : c'est fait pour lui. Décrocher des ballons pour voir sourire les petits et faire semblant de leur courir après pour les entendre éclater de rire était un plaisir personnel, jugez pas.
La fausse course entamée se ponctue cependant par une chute, qui a au moins le mérite de faire rire les gamins, ainsi qu'une adulte à l'air familier, non loin de là. L'objectif photo se détourne, ce qui lui permet de mieux la voir tandis qu'il se relève d'un bond fluide un peu bancal, tout sourire, comme si sa dignité n'avait pas pris le moindre coup. Au contraire, il plaisante, vanterait presque le mérite artistique de sa performance alors qu'il demande, curieux, si sa chute a été immortalisée par l'appareil.  « Je n'sais pas, tu veux qu'on regarde ? » Il acquiesce, tout aise. Pas de chance pour elle, il n'y a pas là de chantage à se faire sur son dos, bien au contraire. Curieux, il regarde les photos défiler sur l'écran, et laisse échapper un rire en se voyant cheveux au vent à quelques secondes de se prendre le sol en pleine tête. C'était juste magnifique ! Alors, quand elle lui demande si elle supprime le cliché, il s'exclame : « Non, tu déconnes, elle est parfaite ! Attends... » Et comme elle lui demande s'il s'est fait mal, il lui sourit afin de la rassurer, venant tapper sur son front avec son poing, provoquant un son sourd de Toc toc quasi-comique, bien que recouvert par le bruit ambiant de la fête, tout en sortant son téléphone de l'autre main d'un geste habile . « T'inquiète, j'ai la tête dure ! »
Il a enclenché le mode photo de son smartphone et capture la photographie tout en expliquant : « Ma soeur va adorer, ça va lui donner une occasion de se foutre de moi ! Enfin, une de plus... » Il rit doucement, se foutant un peu de lui-même. Oui, Joan allait kiffer. Il faut dire que la photo était particulièrement expressive, digne des plus grands maîtres. Par contre, c'est seulement après l'avoir envoyée qu'il réalise que son geste n'était pas forcément très correct envers la photographe, étant donné qu'il s'agit là de son gagne-pain. « Ah désolé, ça te dérangeait pas j'espère ? » Autant dire que non seulement il était trop tard, mais en plus même s'il posait posait la question par respect, ça ne l'empêcherait pas de la juger si elle disait sérieusement que c'était un problème. Ce n'était pas vraiment comme si le cliché en question avait une réelle valeur, car  à priori, il ne voyait pas quelqu'un mettre un prix sur son ratage... Alors, à son sens c'était aussi bien de lui faire gagner le stade de la prospérité plutôt que de simplement le supprimer.
Finalement, il se présente, songeant qu'il serait peut-être temps qu'il connaisse le prénom de la demoiselle, maintenant qu'il s'était remis de ses émotions et la replaçait un peu mieux dans sa mémoire : « Moi c'est Isaac. On s'est déjà vus à quelques évènement, je crois... L'anniversaire du petit Tommy en janvier ? » Entre autres. Il y avait aussi quelques mariages, probablement, mais il ne se souvenait pas des noms des mariés pour le coup. A croire qu'il était plus proche des gosses de classe primaire que des adultes bien rangés dans leurs vies. (Comme si que... herm).

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MessageSujet: Re: « Yes, I do » / Elsa   « Yes, I do » / Elsa EmptyDim 31 Mar - 13:19



« Yes, I do »
@Isaac Jefferson & Elsa Harrington
Je regrette presque de ne pas avoir enclenché le mode vidéo pour immortaliser la chute du blond, ç'aurait pu être le prochain meme d'internet et enfin j'aurais eu accès à mes cinq jours de gloire sur la toile du web. Quoi que. Avec un peu de chance, l'une des photos peut être particulièrement comique et avec la bonne légende... Ça se réfléchit. En attendant, l'individu que j'appelle Isaac se relève et se dirige vers moi. Promis, je n'irais pas dénoncer à la police des affaires enfantines qu'il a menacé un enfant. Et j'ai sans doute immortalisé sa chute, yep, j'avais le doigt sur le bouton en tout cas. On se penche donc sur mon petit écran, et ta-daa. Un magnifique cliché d'une magnifique chute. Je devrais peut-être me reconvertir en photographe de scènes comiques, finalement. Il n'est pas pour la supprimer, et j'hésite à lui demander si ça le dérange de devenir un poste viral sur internet. Mais je me retiens, une question de décence humaine. Et il est quand même tombé, ce serait bien de vérifier son état de santé. Il doit avoir une famille, je n'ai pas envie d'être la personne à l'autre bout du téléphone, oui bonjour, il est à vous le faux blond ? oui ? bon il est mort, désolée, bonne journée !, pas cool du tout. Mais il vient cogner son front, et je n'ai le temps que d'écarquiller les yeux plutôt que de l'en empêcher. Il va aggraver la chose et perdre des neurones comme ça, ololo ! « T'inquiète, j'ai la tête dure ! » Il est fou. Mais tellement jovial que je finis par en rire. « D'acc', si tu le dis ! » Je le répète : je ne préviens pas ses parents de sa mort, merci.

Il sort son portable pour prendre une photo de la photo, mise en abyme et tout, et je le laisse faire parce que bon, pourquoi pas. C'est drôle, il a l'air d'avoir beaucoup d'auto-dérision et je peux même lui envoyer la photo s'il le souhaite, étant donné que je ne pense pas que le couple voudra payer pour avoir un jeune inconnu tombant au milieu d'enfants. Est-ce que je viens de trouver un titre à ce chef d'oeuvre ? Absolument. « Ah désolé, ça te dérangeait pas j'espère ? » Je hoche la tête, un léger sourire sur les lèvres. « Pas de problème. Tu sais que je peux même te l'envoyer plus tard, si tu me laisses ton email ? » Disons que c'est son essai gratuit pour mes qualités de photographe. Il y a aussi le fait que j'exerce à titre de professionnelle certes, mais surtout plus par passion. Je ne cherche pas à devenir célèbre avec mes photographies, ce n'est qu'un avantage supplémentaire si je gagne un peu d'argent dessus, alors bon. Ce n'est pas une photo d'une photo qui va faire que je vais m'outrer et lui faire un procès, pas de panique.

« Moi c'est Isaac. On s'est déjà vus à quelques évènement, je crois... L'anniversaire du petit Tommy en janvier ? » Mon sourire s'étire un peu, j'avais le bon prénom, yay ! « Ouip ! Et le mariage des Cullen, l'année dernière ! » Il n'a pas l'air de se souvenir du mariage des Cullen, honte à lui. Je précise, donc : « C'est celui où la mariée avait une robe rose pastel, au lieu de blanche, et où les invités ont râlé et prié que Jésus sauve son âme toute la soirée. » Outre l'ambiance un peu pesante de ce mariage, c'était un peu drôle de voir les vieux catholiques marmonner que de leur temps ça n'aurait pas été permis. La robe et la mariée étaient jolies, en plus, c'est abusé. Oh, et je ne me suis toujours pas présentée. « Je m'appelle Elsa, au fait. » Au passage, ça peut être pratique. On se croise quand même régulièrement, mine de rien, peut-être que les introductions auraient pu se faire plus tôt. Mais non, il a fallu une chute pour qu'on en arrive là. « J'ai une question, enfin non, deux. Ouais, deux. » Interro surprise, attention. « Est-ce que tu veux aller manger une part de gâteau ? » Question un. « Et est-ce que tu veux bien me raconter pourquoi on se croise tout le temps dans des événements festifs comme celui-ci, mais tu n'évolues pas toujours avec les mêmes personnes ? » Je fais les photos et il fait la musique, ça c'est acquis, mais il ne fait pas la musique avec les mêmes personnes et je suis curieuse de connaître l'explication. Question deux, donc, qui peut très bien être répondu autour d'une part de gâteau. Je dis ça, je ne dis rien.
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Isaac Jefferson

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MessageSujet: Re: « Yes, I do » / Elsa   « Yes, I do » / Elsa EmptyLun 29 Avr - 16:23



« Yes, I do »
Isaac Jefferson & @Elsa Harrington

Il la fait rire avec ses bêtises, et c'est déjà ça de gagné. Entre eux, le courant passe bien, à son sens en tout cas, mais ce n'est pas la raison pour laquelle il se permet de photographier son cliché pour le transmettre à sa soeur sans penser à lui demander la permission. L'idée ne le traverse qu'après son forfait déjà réalisé, à vrai dire. Mais comment pourrait-on lui en vouloir, alors que cela semble le rendre si heureux ? Bon, il y a des cons dans tous les domaines, mais la photographe ne fait pas partie de cette catégorie, au contraire, et lui propose même de lui envoyer la photographie par mail. Ce qui nécessite donc un échange de coordonnées. « Oh, cool ! Je veux bien, t'as de quoi noter ? qu'il demande, je suis venu en touriste ! » Clairement. Pas un pli au niveau des poches de son jean couleur nuit : il n'avait même pas pris son portefeuille avant de partir. Le groupe avait promis de le ramener en ville, il avait donc jugé qu'il n'en aurait pas besoin. Et puis au pire, il frauderait dans les transports, ce ne serait pas la première fois. Peut-être aurait-il alors à nouveau l'occasion de faire hurler un contrôleur en partant en courant, ça faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé. Bref. Quoi qu'il en soit, il n'avait rien sur lui à part ses fringues (et c'est déjà pas mal quand on y pense... ok, je sors).

Néanmoins, pas besoin de papiers d'identité pour se présenter à la jeune femme, et hocher la tête de manière perplexe à l'évocation des Cullen. Les Cullen... hm... moui... Son expression semble suffisamment explicite pour qu'on lui donne quelques indices, et que le pauvre couple en question lui revienne en mémoire. « Ah ouiiii... La pauvre a fini au bord des larmes dans les toilettes. Moi je la trouvais très jolie, sa robe... » Quelle connerie, je vous jure... Tout ça pour un colori de robe... Il n'osait même pas imaginer ce que ce serait pour un mariage gay ! L'avantage de ne pas avoir de grosse famille, c'est que personne ne l'emmerderait avec ce genre de conneries. Les Gallagher étant des bisounours, il savait qu'il n'aurait pas de souci avec eux. Pas qu'il compte se marier de si tôt, ahah. Stop it, brain. « Je lui ai dit que la robe blanche n'était pas traditionnelle avant la reine Victoria et n'était qu'une mode sans la moindre racine spirituelle. Ça a eu l'air de la rassurer. » Ouais, des fois ça sert de discuter de tout et n'importe quoi avec les gens. C'était une organisatrice de mariage qui lui avait dit ça un jour. Bon, en mieux, avec d'autres faits, des dates, tout ça, mais il avait retenu ce qu'il avait pu. Puis le blanc c'est salissant et ça va pas à tout le monde. Et puis après tout, tout ça ne regarde que la mariée étant donné que c'est elle qui la porte, cette robe. Enfin...

Il note le prénom de la jeune femme dans sa tête ; Elsa, donc, qui annonce bientôt l'arrivée de une, non deux questions. Alors, il les attend, se demandant ce qui allait lui tomber dessus. La première, ça va. Et la seconde... ça va aussi. Ça le fait sourire, tiens. Ce n'est probablement pas étonnant qu'une photographe fasse attention aux détails, mais quand même. « Question un : oui. » Celle-là, elle était facile. Et d'ailleurs, il lui fait signe tout en commençant à marcher, pour se rapprocher de la table à desserts qui déborde encore de pâtisseries. « Question deux : oui aussi. » Il attrappe une pelle à tarte tartinée de crème et l'essuie vaguement, pour la forme. « Tu veux duquel ? » qu'il demande pour commencer, se donnant le temps de la réflexion. Lui avait bien envie de tout bouffer, mais on allait se calmer... En attendant, il attrape déjà un tout petit bout de génoise qui se présente comme naufragé, perdu tout seul dans un coin de plat, et le mange. « Sinon, pour répondre, c'est assez simple... je ne suis dans aucun groupe en particulier. Je fais bouche-trou quand on a besoin de moi. » Bon, c'était pas très glorieux présenté comme ça, mais d'un, il ne cherchait pas la gloire, et de deux, c'était la vérité.


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MessageSujet: Re: « Yes, I do » / Elsa   « Yes, I do » / Elsa EmptyMer 8 Mai - 22:32



« Yes, I do »
@Isaac Jefferson & Elsa Harrington
Est-ce que j'ai de quoi noter ? Et bien, j'ai une grande nouvelle pour lui : nous sommes au vingt-et-unième siècle et on peut absolument tout faire avec un portable. Je sors donc le petit appareil magique et le lui tends pour qu'il me donne son adresse mail. Meet Isaac Jefferson. Il se présente un peu plus tard, aussi, ça aide. Et effectivement, nous avons eu l'occasion de nous croiser à plusieurs reprises. Il se souvient de l'anniversaire d'un enfant, un mariage avec une mariée en rose pastel m'a plus marqué. Je crois que ça montre un peu nos priorités dans la vie, je trouve ça drôle. « Moi je la trouvais très jolie, sa robe... » J'acquiesce avec un léger rire. « Elle aussi, elle était jolie. » La demoiselle. Elle aurait pu venir avec un sac poubelle qu'elle aurait été quand même canon. « Je lui ai dit que la robe blanche n'était pas traditionnelle avant la reine Victoria et n'était qu'une mode sans la moindre racine spirituelle. Ça a eu l'air de la rassurer. » Haan, je ne savais pas. Mes petits yeux s'écarquillent, parce que j'aime bien apprendre des choses tous les jours. « Pour de vrai ? » C'est fou, les normes sociales qu'on construit avec le temps. Est-ce qu'on n'aurait pas envie de brûler l'entièreté de la société pour tout recommencer ? Non, ce n'est pas le moment de lancer une révolution.

Bon très bien. Je me présente donc à mon tour, il paraît que ça se fait, avant de lui poser deux questions. C'est surtout pour faire connaissance, ne paniquons pas. Même si le sérieux que j'aborde et l'air de panique qui semble le traverser une quart de seconde avant de se transformer en sourire me fait aussi sourire. « Question un : oui. » HELL YES. Mon estomac en gronde de contentement alors qu'on se rapproche de la table à gâteau. L'avantage des mariages : la nourriture accessible gratuitement. Le désavantage : le nombre de calories que j'ingère toujours si j'oublie de contrôler mon envie de sucre. Et il veut bien me raconter sa petite histoire, aussi, mais avant, question importante : quel gâteau je veux ? Absolument tous. « Mmmh. Le gâteau des mariés a l'air top. Et celui au chocolat, aussi. » Est-ce que je me fais un point d'honneur à goûter à autant de gâteaux de mariage que possible ? Un peu. Parce que peut-être qu'un jour, j'aurais moi aussi l'occasion de commander un gâteau de mariage, et j'aurais déjà une petite idée de quoi servir. Un truc à plein d'étages avec plein de saveurs différentes. Eeet nous n'en sommes pas là. Nos assiettes se remplissent, en attendant, et Isaac répond à ma seconde question. « Sinon, pour répondre, c'est assez simple... je ne suis dans aucun groupe en particulier. Je fais bouche-trou quand on a besoin de moi. » Oooh. Ça fait sens, oui. J'esquisse un léger sourire, parce que je comprends, mais qu'il n'a pas l'air particulièrement fan de la situation. Du moins, son vocabulaire est assez dur. Pour ce que j'ai pu en entendre, il a l'air plutôt talentueux. « Et tu n'as pas envie d'avoir ton propre groupe ? Ou bien d'être musicien professionnel ? » Parce que c'est plutôt cool, de vivre de sa passion. J'imagine que c'est une passion, on ne se réveille pas un matin en disant qu'on va gagner sa vie en étant musicien. Je sais que j'aime beaucoup les soirées où je suis photographe. Je n'ai pas envie d'en faire mon métier principal pour ne pas en perdre goût non plus. C'est compliqué, la vite, dites-donc. « Est-ce que ton métier de tous les jours a un rapport avec les enfants ? » Non, il a juste oublié de grandir. Il a l'air d'avoir l'âme particulièrement jeune, en tout cas, c'est très rafraîchissant.
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Isaac Jefferson

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MessageSujet: Re: « Yes, I do » / Elsa   « Yes, I do » / Elsa EmptyJeu 18 Juil - 22:41



« Yes, I do »
Isaac Jefferson & @Elsa Harrington

Il acquiesce, ouais, vrai de vrai. Enfin en tout cas, vrai de vrai qu'on lui a dit un truc du genre et que c'est ce qu'il en a retenu. Sa mémoire peut lui faire défaut sur les détails mais il n'empêche que la morale de l'histoire reste la même : cette robe était très bien. Et ouais, la mariée aussi, d'ailleurs. Mais toutes les mariées sont belles, non ?
Quelques minutes de bavardages plus tard et les voilà en train de se diriger vers la table à gâteaux. Il laisse la demoiselle faire son choix, par tant par altruisme que parce que lui-même n'est pas encore sûr de ce qu'il va choisir à ce stade, tout en essuyant un ustensile couvert de crème. Crème qu'il ne tarde pas à récupérer du bout du doigt pour la goûter, d'ailleurs, avant de servir à Elsa les parts qu'elle a choisi. Lui-même se fait un point d'honneur à prendre plusieurs petits bouts de chaque, tout en répondant à la seconde question avec une certaine humilité. Cela soulève néanmoins une vague de curiosité, à laquelle il répond en haussant les épaules. « Dans l'absolu, pourquoi pas. Mais... c'est pas ma priorité. Et puis c'est compliqué. » Compliqué de trouver les bonnes personnes avec qui jouer, d'avoir le bon filon, certes, mais il pense aussi à Joan, qui galère à trouver des jobs réguliers et qui en a fait son rêve depuis aussi loin qu'il s'en souvienne. « Ma soeur est dans le circuit, je vois bien ce que ça donne. Puis ça serait ballot que je débarque en mode yolo alors qu'elle trime depuis dix ans !  » Il plaisante en se mettant à rire, alors même que sa phrase est empreinte d'une vérité indéniable. Il s'en voudrait de lui passer devant, alors qu'il ne fait ça que pour s'amuser, qu'il n'a jamais eu de réel rêve de grandeur dans le métier malgré ses facilités indéniables.
Alors qu'il commence à goûter à ses pâtisseries, elle lui demande s'il travaille avec les enfants, laissant entendre qu'il s'en sort plutôt bien avec eux. Ça le fait sourire de plus belle, même s'il secoue la tête négativement. « Pas du tout ! Je travaille dans une chaîne de café. J'essaie juste de pas m'endormir, ni de manger tous les desserts avant les clients. » Il appuie ses dires d'une cuillerée de plus enfournée, avant de reposer son assiette pour sortir son téléphone. « Mais j'ai bien un gamin dans ma vie de tous les jours : Blake. » Il tapote, swipe, quelques secondes à peine le temps de trouver une photo de lui et du petit, assis à même le sol en train de faire de la peinture sur de grandes feuilles. Il la lui montre avant de continuer à faire défiler d'autres clichés du genre. « C'est mon neveu. T'as vu, il a mon sourire ! » qu'il ajoute, tout fier, parce que c'est souvent ce qu'on lui dit en les voyant ensemble. Ouais, il est un peu niaiseux, que voulez-vous, Blake est peut-être le fils de sa soeur mais ça reste son bébé malgré tout. Il faut dire que les deux frangins l'élèvent ensemble.
Il finit par ranger son appareil, ne voulant pas être de ceux qui vous font une rétrospective photo de quatre heures à chaque fois qu'ils vous croisent. « Et toi ? A part la photo, t'as d'autres passions ? » Il s'imagine qu'il s'agit de son unique boulot, ce qui est faux, mais ça n'empêche pas d'avoir d'autres activités à côté.

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MessageSujet: Re: « Yes, I do » / Elsa   « Yes, I do » / Elsa EmptySam 3 Aoû - 22:16



« Yes, I do »
@Isaac Jefferson & Elsa Harrington
Nos gâteaux alignés sur des assiettes en carton, je continue mon interrogatoire pour apprendre à connaître le bonhomme. On va mettre ça sur la déformation professionnelle de journaliste et ma curiosité maladive. Il a l’air quand même enclin à répondre, Isaac, plus qu’à choisir ses parts de gâteaux. S’il prend de tout, je reviens sur mon choix et j’en fais autant. Il aura sur sa conscience ma prise de poids soudaine. J’apprends donc qu’il est musicien, mais qu’il ne joue dans aucun groupe en particulier ce qui explique pourquoi je le croise un peu partout et souvent avec des troupes différentes. Ça doit être un peu compliqué, au bout d’un moment, de ne faire que des remplacements. Je ne joue pas de la musique, mais j’imagine que j’aimerais avoir des camarades de jeu habituels, au bout d’un moment. Ou peut-être que justement, le challenge de jouer tout le temps avec des personnes différentes lui plaît. Je ne sais pas, mais ça m’intrigue. « Ma soeur est dans le circuit, je vois bien ce que ça donne. Puis ça serait ballot que je débarque en mode yolo alors qu'elle trime depuis dix ans !  » Au final, c’est plus une question de loyauté qu’autre chose. Il ne veut pas réussir avant sa sœur – aînée si je comprends bien. Un énième sourire s’inscrit sur mes lèvres, et je hausse les épaules. « Pourquoi tu ne fais pas un duo avec ta sœur, du coup ? » A chaque problème, une solution : il joue avec sa sœur, ils trouvent le succès ensemble et pof. J’ai l’impression d’être la personne la plus naïve du monde, à croire que tout est si simple. J’ai bien conscience que ce n’est pas le cas.

Le sujet change un peu et dérive sur les enfants. Il ne travaille pas avec les enfants, mais dans une chaîne de café et sa remarque me fait rire. « Vous avez le droit à des réducs’ ou pas du tout ? » Si jamais on décide que mes horoscopes sont trop nuls et qu’on me kick dehors… Je suis peut-être aussi toujours à la recherche de mon avenir, si jamais vous le trouvez au passage. « Mais j'ai bien un gamin dans ma vie de tous les jours : Blake. » Mes yeux s’écarquillent légèrement alors que mon rythme cardiaque commence à s’accélérer, et je fais de mon mieux pour cacher ma détresse. Mais excusez-moi pardoooooon ?! Le bonhomme doit avoir mon âge, à peu de différences près, et il a déjà un enfant ? Je ne juge pas. Je m’affole. Où, quand, comment ? Ma mère serait ravie de le savoir, cela dit. Mais POURQUOI ? Une tête blonde s’affiche sur l’écran de son portable qu’il me colle sous le nez. Et la délivrance vient ensuite. « C'est mon neveu. T'as vu, il a mon sourire ! » Fiouuuu okaaaaaay tout va bieeeeeeen ! Je suis sotte, je panique vite. Moi aussi, j’ai un grand frère qui a un enfant et je suis techniquement tata. POURQUOI je n’y ai pas pensé, tout de suite ? Erf. Je mets ça sur le dos du sucre des gâteaux, voilà, de rien. « Trop mignon ! Eh, moi aussi je suis tata, attends ! » J’attrape mon portable et en fait autant. Bon, ma nièce est encore un bébé, elle a quelques cheveux et deux dents. Il y a moins à commenter, mais c’est notre devoir en tant que oncle et tante de montrer les bouts de crotte. Comme ça, en attendant, on ne nous enquiquine pas pour en faire nous. Une sorte de repousse-karma.

« Et toi ? A part la photo, t'as d'autres passions ? » L’envie de hurler « THE ROCK ! » me démange, mais je me retiens. J’acquiesce. Je suis une adulte responsable, normale, arrêtez, oh. « Yep. J’écris. Je suis un peu un cliché sur pieds, mais… Je suis journaliste, enfin en théorie, en pratique je rédige surtout l’horoscope du Chronicle. » Mais un jour je serais le plus grand de tous les dresseurs, n’ayez crainte. « Et je suis fan de The Rock, aussi, tu connais The Rock ? » Eeeet c’est plus fort que moi, faites-moi un procès, c’est une passion comme une autre TANT PIS.
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Isaac Jefferson

Isaac Jefferson
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≡ SURNOM : Zac, le plus souvent.
≡ OCCUPATION : Bosse dans un café et effectue des remplacements dans le domaine de la musique.
≡ STATUT CIVIL : Célibataire.
≡ ATTIRANCE : Tout ce qui lui procure un brin de joie.
≡ LOGEMENT : Vient de partir de Parkmerced pour s'installer en coloc Dowtown
≡ RPS : Doom Day Space Never
≡ AVATAR : Ross Lynch, mine
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MessageSujet: Re: « Yes, I do » / Elsa   « Yes, I do » / Elsa EmptyDim 11 Aoû - 14:38



« Yes, I do »
Isaac Jefferson & @Elsa Harrington

Okay, les gâteaux sont une tuerie, évidemment qu'il ne peut pas possiblement choisir. Alors, un petit bout de chaque, allez... tout petit... De toute façon, par expérience, il sait qu'il va en rester. Ils discutent musique, évoquent sa soeur, tout en commençant à manger ces merveilles de sucre. Elsa propose une solution à priori évidente, celle de simplement bosser avec sa soeur, et il hausse les épaules. « Ouais, je sais pas. Pas sûr qu'on se retrouve pas à s'entretuer si on est pas d'accords sur les arrangements. » Il ricane. Il ne pense pas réellement qu'ils en viendraient à ce point-là, mais il faut bien avouer qu'ils vivent déjà ensemble, alors ajoutez à cela de longues heures de boulot chaque jour et leurs petites âmes de grands passionnés et il est évident que cela risquait de fermenter à un moment donné.
Changement de parfum et de sujet, il passe au chocolat tout en parlant de café (son job, pas le parfum : suivez un peu). La question le fait sourire, c'est à ça qu'on voit les vrais gourmands. « Non, pas de réducs, mais par contre j'ai vu avec le manager pour pouvoir prendre les invendus de temps en temps. » C'était ça ou la poubelle donc ça lui paraissait évident qu'on dirait oui, mais même pas. Au final, c'était une entente entre lui et son supérieur qui devait rester loin des oreilles du patron. Mais ça va, il n'en abusait pas trop et la plupart du temps, il ne prenait une boîte que pour faire plaisir à ceux qu'il aimait bien. Genre les bébés Duncan, histoire de les voir sourire au lieu de jouer les ados rebelles mécontentes.
Pause cuteness, photo à l'appui, il montre avec une grande fierté le petit dernier de la famille, sans vraiment comprendre pourquoi son interlocutrice est en train d'hyperventiler de ouf en face de lui. Peut-être que c'est une vraie folle de bébés, allez savoir. D'ailleurs voilà qu'elle cherche aussi des photos pour montrer sa nièce, bien plus petite que Blake, avec la même dose de fierté que lui. « Ah les petites dents, c'est trop mignon... enfin quand on vit pas avec ! » Ouais non, parce qu'il se souvenait encore des crises de larmes de Blake quand il faisait les siennes et franchement... heureusement qu'il était mignon sinon il serait passé par la fenêtre. Ou dans le congélo. Il paraît que c'est à la mode.
Allez, ils rangent leurs portables et cessent de gagatiser deux secondes. Le temps pour Isaac de demander à la jeune femme qu'elles étaient ses autres passions, sans se douter qu'elle risquait de se mettre à gagatiser à nouveau, mais sur un adulte cette fois. Pourtant, ça part à peu près normalement, au départ. Puis elle ajoute le détail qui tue, l'enfonce un peu plus en dirigeant drastiquement la conversation dans ce sens-là, le tout avec des petites étoiles dans les yeux. « Oui, je connais ! » Il se prend à rire légèrement. Pas qu'il se foute de sa gueule, non, mais clairement elle a l'air autrement plus motivée à l'idée de parler du catcheur que de ses articles de journaux et c'est assez drôle à voir. Hey, il juge pas, on a tous des passions dans la vie. Lui c'est la musique et elle, c'est... les grandes baraques au jeu de sourcils improbable. Mais il pouvait comprendre, et d'ailleurs, ça lui fit penser : « T'as vu son dernier film, avec Statham ? Ça a l'air démentiel ! » Démentiellement con, pour être exact, mais c'est justement ça qui est génial. Cherchez pas. Isaac est tout à fait partant pour passer deux heures à les voir se balancer des punchlines en hauts moulant. Bon, ils seront probablement pas si moulants que ça, mais c'est pas grave. La bande annonce montrait Dwayne en train de faire un HAKA non de dieu, ÇA PEUT ÊTRE QUE GÉNIAL VOILÀ.

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MessageSujet: Re: « Yes, I do » / Elsa   « Yes, I do » / Elsa EmptyMer 21 Aoû - 18:27



« Yes, I do »
@Isaac Jefferson & Elsa Harrington
Bon, je ne vais pas révolutionner l'industrie musicale et la carrière d'Isaac et de sa sœur. J'avoue que si je devais partager l'affiche avec Seth et travailler avec lui pour rédiger mes articles, je deviendrai vite folle. Monsieur est avocat et abuse tellement des virgules qu'on devrait le jeter en prison pour atteinte à l'intégrité de la langue anglaise. Et si je devais devenir catcheuse et rejoindre Dean sur la route… Okay, avec du recul je peux comprendre que mon idée de duo frère-soeur n'était pas si brillante que ça. On fait connaissance en piochant dans les gâteaux du mariage, dans la vie de tous les jours Isaac est faiseur de cafés et n'a pas le droit aux réducs – nul ! – sur le café, mais il peut prendre les invendus – c'est cool, soyez anti-gaspi les gars. Moi, j'ai le droit à euuurm, ok, j'avoue, des fois j'imprime des trucs perso au taf. Je tue des arbres, en plus, je suis une mauvaise personne. On en est à gagater sur les photos de notre nièce et neveu - après une petite frayeur de manque d'explicité de sa part. C'est une vie que j'aime vivre, baver sur les morveux des autres. Du moment que les autres n’ont pas environ mon âge et ont une situation assez stable pour être parent sans que je n’ai à angoisser pour l’avenir de gosses qui ne sont pas les miens.

On a fait le tour du discours d’Isaac, et on en vient à ma personne. C’est toujours un peu bizarre de parler de moi, je suis vraiment la personne la moins intéressante du monde, mais j’ai compris avec le temps que ça fait partie du jeu. Ça m’entraîne pour quand je virerai dépressive à cause de l’horoscope et que je filerai aux alcooliques anonymes, peu après mes trente ans, c’est cool. Oui ma vie est déjà toute tracée, je n’ai pas de problème avec ça. J’arrive à parler de moi exactement vingt-deux secondes avant d’embrayer sur un sujet qui me passionne et l’homme de ma vie : Dwayne ‘The Rock’ Johnson. Vous vous moquez, mais. Il n’en reste pas moins un chauve célèbre, avec aujourd’hui une carrière assez importante pour que mon interlocuteur l’ait croisé une fois sur son écran. Et ne dit-on pas que la culture est le meilleur moyen de se faire des amis ? Je le dis. « Oui, je connais ! » Et bam, les amis. Un petit son un poil trop aiguë m’échappe et trahit mon excitation soudaine, et ça fait rire le blondinet. « T'as vu son dernier film, avec Statham ? Ça a l'air démentiel ! » Ivy, tu viens de perdre ton titre de meilleure amie, désolée. « Oh, mon, Dieu ! N’m’en parle pas ! » Enfin, non, SI ! Parle-m’en ! J’ai beaucoup de choses à dire sur ce futur spin-off de Fast and Furious, qui a réveillé déjà de nombreuses Daddy Issues avec The Rock et son bouc ridicule, mais là ! Gonna be even better. « Si jamais tu vas le voir au cinéma et tu entends une personne glousser tout le long du film, ne cherche pas plus loin, ce sera moi. » Je pense d’ailleurs devoir prévenir tous les pauvres mâles de la salle qui seront venu en quête de testostérone et virilité qu’ils risquent de passer un mauvais moment. Les demoiselles, on sait toutes très bien pourquoi on est là. Et pour avoir effectivement vu le film : oui il était génial, et si tkt les hauts étaient bien moulants y a même une blague dessus, et la scène du haka était toute blblesque bref GO WATCH HOBBS AND SHAW PPL. Je n’ai, malheureusement pour moi et heureusement pour lui, pas le temps d’embrayer de lancer le débat « quel est le meilleur film de The Rock ? » The Tooth Fairy que la belle-mère débarque à nouveau. C’est fou, mais dans les mariages, ce sont toujours les parents les plus stressés – à croire qu’ils n’ont pas assez profité de leur mariage à eux pour traumatiser leur photographe à l’époque. Mon assiette n’est même pas finie, et je suis triste de devoir l’abandonner – ainsi qu’Isaac. « A la prochaine ! » Si le destin décide de nous réunir une nouvelle fois, ou bien par mail puisque j’ai les photos de sa chute à lui transmettre.

C’est bien aussi, les mails.


Je me suis permis de conclure, du coup « Yes, I do » / Elsa 2491817768
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