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 I write sins, not tragedies. (Ben)

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Adriana Parker

Adriana Parker
kiss me hard before you go

≡ POSTS : 494 I write sins, not tragedies. (Ben) Ana11
≡ ÂGE : 25, Jesus Reborn (25/12/1994)
≡ SURNOM : Ana, et c'est comme ça que tout le monde l'appelle d'ailleurs.
≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
--- breakdown
You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
--- downhill
Crash and burn (Dawn #03)
The end part I (Ashton #06)
--- finish it
Lost souls (Marek #01)
Trouble never looked so fine (Marek #02)
With all due respect, I really want to fuck you (Marek #03)
The end part II (Ashton #07)
--- try again
Wild youth (Marek #04)
≡ AVATAR : Karol Queiroz
≡ CRÉDITS : (c) ajna
≡ WHO ARE YOU : ginger squid
≡ AUTRES VIES : Leo & Mila
≡ INSCRIPTION : 04/03/2019




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MessageSujet: I write sins, not tragedies. (Ben)   I write sins, not tragedies. (Ben) EmptyVen 8 Mar - 22:41

Need a hand ?

ft. Ben & Ana


La musique résonne fort dans mon casque, faisant vriller mes tympans. Le béton fait trembler les roues de mon skate qui est lancé à une certaine vitesse. Une légère brise de début de soirée vient faire s'emmêler mes cheveux. Mais c'est surtout le sentiment grisant de liberté qui m'assaille alors que je parcours les rues de San Francisco. J'ai terminé ma journée de boulot, il fait encore jour, il fait beau, le printemps s'annonce bientôt. Le soleil a un certain don pour me mettre de bonne humeur et pour m'inspirer. Alors au lieu de rentrer directement chez moi, ce soir, et de m'installer devant Netflix avec ma mère ou Anton, j'ai décidé de casser la routine. En allant me prendre une boisson au Starbuck du coin pour aller me poser dans le parc le plus proche, yep. Je suis une enfant américaine, n'attendez pas de moi que je casse les clichés de notre société de consommation, merci.

C'est donc au son d'un classique de Nirvana que j'arrive dans un parc, dont la population est composée à 33 % de vieux, 33 % de familles, 33 % de couple et 1 % de moi. D'accord, donc tout le monde s'est donné le mot pour faire sa petite banale du milieu de la semaine aujourd'hui, cool. J'espère que ça m'inspirera une chanson sur la vie, un truc bien synique qui fait rouler des yeux. Je suis convaincue qu'Alex adorera. En attendant, parce que c'est zone de balade, je suis obligée de ralentir mon skate pour le glisser dans mon dos. Je suis une citoyenne sage, ne vous arrêtez pas à mes tatouages et mes regards hautains. Comme à mon habitude avant une session d'écriture, j'envoie un message aux filles pour les prévenir que je vais pondre un chef d'oeuvre. C'est rarement le cas, mais ça me force au moins d'essayer de trouver un quelque chose à leur montrer. Après ça, j'essaie de me laisser surprendre par la vie.

Mais les enfants qui courent partout et les petits vieux qui s'arrêtent tous les trois mètres pour se saluer ne sont pas des sujets très rock'n'roll. Ce qui est très rock'n'roll, en revanche, c'est mon regard qui tombe sur un énergumène bien connu pour être le chanteur des Space Boots. Assis sur un banc, l'air mal à l'aise au possible, Ben Linskey est assis à côté d'une demoiselle qui est pratiquement sur ses genoux, et il a les joues rouges. Un léger rire m'échappe malgré moi alors que le scénario s'écrit tout seul dans ma tête. A-t-il un rancard ? Pourquoi n'a-t-il pas l'air heureux ? Est-ce une fan étrange ? Son malaise est si grand que je le sens d'ici, et je suis à peine à une vingtaine de mètres de lui. Je m'approche, mine de rien, car je continue ma balade. J'attrape tout de même mon portable, au cas où que le génie de la poésie ne me frappe. Mais mon cerveau est trop moqueur pour ça, et lorsque enfin je passe devant le couple, je suis obligée de m'adresser à eux. « J'savais pas que t'étais un grand tombeur, Ben, bien joué. » Clin d’œil en direction de la demoiselle qui se met à glousser, trop heureuse de l'attention accordée, et finger guns de félicitations pour l'ennemi juré et parjuré des Space Boots.

Je vous jure que je l'entends geindre dans mon dos, quand ils sont enfin derrière moi.



@Ben Linskey I write sins, not tragedies. (Ben) 304081157
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MessageSujet: Re: I write sins, not tragedies. (Ben)   I write sins, not tragedies. (Ben) EmptySam 6 Avr - 19:50

Need a hand ?

ft. Ben & Ana


Est-ce que quelqu’un était en mesure de le sauver de la situation dans laquelle il se trouvait, sans vraiment comprendre comment, ou dans une moindre mesure lui expliquer comment il s’était fait avoir ainsi? Merde. C’était suposé être une soirée simple avec une nana tout aussi simple. Il s’était au final retrouvé avec Godzilla en mode groupie territorial. Il lui faudrait se souvenir de foutre une paire de claque à la personne qui avait arrangé cette soirée. Il allait lui en faire du : tu passe trop de temps seul Ben, c’est pas bon pour toi Ben. Ben, la base de sa personnalité c’était justement d’être seul la majorité du temps. Lui, sa musique et ses mots. Le threesome parfait.

Il avait bien essayé de déménager la fiesta, qui n’en était pas une du tout, du resto où tout avait commencé au parc dans l’espoir de rendre le tout un peu plus supportable. Du public, ça empêcherait la demoiselle de vouloir grimper dans ses pantalons non? Ou tout du moins, assez longtemps pour qu’il trouve un moyen de s’en débarrasser. Même pas poliment, il était passé à autre chose dans sa vie. Reste que sans être un gentleman, il aimait penser que sa mère avait réussi au moins un truc dans sa vie : c’est-à-dire l’élever. (Et accessoirement ses sœurs, mais là on parle de lui.), donc ça deviennait un peu plus difficile de jarter la demoiselle de façon polie.

Il sentait, plus qu’il ne voyait, son visage devenir de plus en plus rouge. De gêne ou de colère, même lui ne le savait vraiment plus. Trop occupé à garder la jeune femme à une distance respectable pour un endroit public. Il n’avait même pas entendu Ariana s’approcher d’eux, mais par contre il avait sans problème entendu son commentaire et ne s’était même pas empêcher de geindre à voix haute lorsqu’il s’était rendu compte que Miss-Groupie avait prit sa pour de l’encouragement et s’était accroché à son cou. Il gardait par contre obstinément ses lèvres hors de portée. Il y avait des limites quand même!

Les yeux plein d’éclairs, il avait regardé la brune s’éloigner pendant quelques secondes. L’égo de mâle, que voulez-vous. Puis, il avait craqué. « PARKER PLEASE » avait-il lancé assez fort pour qu’elle puisse l’entendre. « Please, I’ll do anything. Help me. » avait-il continué en essayant de se dégager assez pour pouvoir se lever. Elle lui remettrait probablement sur le nez dans l’avenir.À plusieurs reprises même, mais ça vaudrait probablement la peine. Il était désespérer. À désespoir, mesure drastique qu’ils disent.



@Adriana Parker
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MessageSujet: Re: I write sins, not tragedies. (Ben)   I write sins, not tragedies. (Ben) EmptyLun 8 Avr - 0:07

Need a hand ?

ft. Ben & Ana


Je ne m'étais pas attendue à tomber sur Ben Linskey, of all people, dans ce parc. Ben ne tombe pas tellement dans la catégorie vieux, ni dans la catégorie famille. Aux dernières nouvelles, il ne tombait pas dans la catégorie couple non plus. Comprenez bien. C'est de Ben Linskey dont on parle. De tous les Space Boots, que je déteste bien évidemment par principe, je m'entends le mieux avec les têtes sociables. Jude a essayé de me séduire, back in the old days, et on est devenu copains parce que je l'aidais à conquérir d'autres demoiselles quand on partageais la même scène. Non pas que je n'étais pas intéressée, mais le Monsieur était, est un bébé et j'avais Harper. Avec Ashton, on parle surtout musique, et sa collection de tee-shirt est presque aussi impressionnante que la mienne. J'ai déjà dû faire des shout-outs au groupe pour avoir le droit d'emprunter de vieilles éditions que je ne possède pas pour un photoshoot, j'admets. Après, il reste Zig, et Ben. Plus discrets, néanmoins gentils. Ils s'entendent mieux avec les plus discrètes de Now or Never, c'est mignon. Mais ce qui est drôle, avec Ben, c'est qu'il est censé être le plus en avant puisque c'est le chanteur principal du groupe. Et c'est le plus discret, j'ai l'impression. Si discret qu'il a les joues rouges d'avoir autant d'attention d'une demoiselle. C'est drôle, c'est très drôle. Je suis obligée de m'incruster et de faire une petite remarque, au passage. La demoiselle pavane, Ben est en train de mourir sur place, je m'amuse beaucoup trop. Il faut que je le dise aux filles. Et que j'envoie un message à Jude pour qu'il aide son copain, ça n'va pas du tout.

Le nouveau couple est dans mon dos lorsque mon nom est crié. Cute. « PARKER PLEASE » Mmh ? Mes lèvres s'étirent en un sourire alors que je m'arrête, sourire que je réprime du mieux que je peux avant de me retourner. « LINSKEY, WHAT ? » Je réponds, d'un faux ton ennuyé. I know what. « Please, I’ll do anything. Help me. » Alors ça, c'est très intéressant. Je n'arrive pas à retenir un rire devant son air désespéré. Pauvre bichette. Serais-je une humaine décente si je le laissais dans ses ennuis ainsi ? Est-ce que j'ai vraiment envie d'aller au paradis ? Je fais les quelques pas pour revenir en arrière jusqu'à eux. La demoiselle a l'air confuse. « Mmh, anything ? » Je porte une main à mon visage, l'air pensive. J'attends la confirmation, avant d'agir. Je me penche vers la demoiselle, un sourire contrit sur les lèvres. « Ben's got a secret girlfriend, sweetheart. » J'aurais pu lui dire qu'il était gay, aussi, mais les rumeurs vont vite dans cette industrie et il risque de m'en vouloir si celle-ci décolle. Non pas que ce ne soit pas une possibilité, mais ce n'est pas à moi de révéler au monde entier sa sexualité, surtout si ça part d'un semblant de plaisanterie. Elle n'a pas l'air de me croire, en attendant, la demoiselle. Urg. Il l'a bien choisi, Ben, superbe. Je pousse un soupir, lève les yeux au ciel. Fine. « Fine, I'm the secret girlfriend. We're in a secret open relationship, please go now. » Ce qu'il faut pas faire, je vous jure. Ben confirme, sa non-conquête part. Je gagne mon petit anything, mais je compte bien le conserver pour plus tard. Et enquiquiner l'monsieur avec ce qu'il vient de se passer, également. « C'mon, walk with me you stupid shit. » C'est affectif, précisons. Il quitte son banc et nous marchons côtes à côtes. « Wanna hold my hand ? » Et ça c'est une plaisanterie, calmons-nous, merci. Un rire clair m'échappe, je range mes écouteurs. Il a toute mon attention. « So, what happened with Miss Clingy ? She was pretty. » Si elle était intéressée par ma personne, je n'aurais pas dit non. Enfin, pas tout de suite. C'est vrai qu'elle avait l'air un peu collante, mais tout de même.



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MessageSujet: Re: I write sins, not tragedies. (Ben)   I write sins, not tragedies. (Ben) EmptySam 11 Mai - 1:39

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Si le rockeur/traducteur s’était écouté pour une fois, il aurait été à ce moment-là bien au chaud sous un couette dans son sofa devant Netflix avec de la pizza et son chien. PAS au côté d’Adrianna Parker à se creuser le crâne pour trouver une explication valable sur la situation dont elle venait de le sauver. Ce n’était même pas nécessaire de chercher un autre terme, ça avait été un sauvetage pur et simple. « You’re never gonna let me live that down, are you? » avait-il finalement demandé pour gagner un peu de temps. Puis, il avait haussé les épaules dans un geste qu’il voulait détaché « Yeah, kind of. Even smart to an extent, but JEEZ can I breathe on my own please? She’s the very reason I don’t date. People are stupid. I should’ve just listen to my guts and take Netflix on a pizza date. » Il continuait de marcher au côté de l’autre musicienne. Il avait beau clâmer haut et fort qu’il la détestait, comme la majorité de la planète s’il fallait poser des précisions là. La réalité était plutôt qu’il n’avait jamais vraiment prit la peine de discuter avec elle plus qu’il ne le fallait. Il aurait tout de même préféré découvrir qu’elle n’était pas aussi chiante que dans ses souvenirs à un autre moment, merci bien. Encore quelques pas et il avait glissé ses mains dans les poches de sa veste. « but.. thanks. You could’ve just walk away and you didn’t so.. yeah thanks » avait-il finit par dire après sa tirade.

Il avait toutefois roulé les yeux. « but… my girlfriend really??? You should’ve just went with the ‘He’s gay and in denial’ It would have been more believable and not a total lie » Il avait ricané « Do I have to accompany you to your house as a sign of my eternal gratitude? » avait-il proposé mi-sérieux mi-moqueur, sachant totalement qu’elle était tout à fait en mesure de s’occuper d’elle-même. « Hi I’m Ben Linskey, Knight in shinning armor at your service. Décidément se débarrasser de Miss Collante, ça améliorait de plusieurs points le moral du Linskey sauvage en jungle urbaine.




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MessageSujet: Re: I write sins, not tragedies. (Ben)   I write sins, not tragedies. (Ben) EmptyMer 15 Mai - 14:06

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ft. Ben & Ana


Cette fin de journée va de surprise en surprise. Entre le soleil qui commence à se montrer et Ben Linskey charmeur de ces dames, wow. Je ne vais sans doute pas écrire la chanson du siècle, à ce rythme là, mais je vois le bon côté des choses. Il fait beau, je me balade, Ben Linskey m’est redevable et j’ai un argument de plus pour me moquer des Space Boots. Tout roule. Enfin, non, pas tout. Mon skate est toujours accroché dans mon dos parce que je compte pas fausser compagnie au brun de suite, donc ça, ça ne roule pas. J’ai un sourire collé sur le visage, alors que je taquine Ben. Il ne le prend pas mal, c’est un soulagement. Les gens sans humour ou qui s’offusquent d’un rien sont un fléau de l’espèce humaine, je ne veux pas les cotôyer, merci. « You’re never gonna let me live that down, are you? » Un son se rapprochant dangereusement du gloussement s’échappe de ma gorge, et parce que j’ai une réputation à tenir on va dire que j’ai simplement ri. « Nah never, sorry babe. » Sorry not sorry, plutôt, mais il le sait. Il finit quand même par me répondre, pourquoi Miss Clingy ne faisait pas l’affaire alors qu’elle était plutôt jolie. Il fait la fine bouche, on n’sait pas s’il peut vraiment se le permettre, quand même. « She’s the very reason I don’t date. People are stupid. I should’ve just listen to my guts and take Netflix on a pizza date. » Et encore une fois, ça me fait rire. Trop de passion pour détester cette pauvre demoiselle qui n’a rien demandé d’autre que de se plier aux attentes de la société et vivre son rêve de fangirl.

J’vous jure, je suis aussi surprise que vous mais Ben Linskey est en fait quelqu’un de drôle. Il faut juste qu’il fasse un peu d’efforts et daigne vous adresser la parole, incroyable. « I mean, we kind of all want to take Netflix on a pizza date, like, goals, but hey !, not all people are stupid and you can’t live alone your whole life, you’ll get lonely. » Adriana Parker, coach de vie à ses heures perdues. J’me suis loupée de vocation en rejoignant le Daddy’s Closet, je crois. J’ai envie de faire ma curieuse et de lui demander ce qu’il regarde sur Netflix - rappelons que je passe mes soirées là-dessus aussi parce que je suis devenue une adulte horriblement chiante - mais il continue sur sa lancée. « but.. thanks. You could’ve just walk away and you didn’t so.. yeah thanks » Well, he did say anything so... Je hoche la tête avec un sourire. No problemo, homie. Même si nos groupes sont rivaux, sort of, ça ne veut pas dire que je vais ignorer une âme en peine, voyons. « It was my pleasure, and don’t forget that you owe me one now. » Le jour, ou plutôt la nuit, où je l’appelle à 3 heures du matin pour enterrer un cadavre, il saura pourquoi.

« But… my girlfriend really??? You should’ve just went with the ‘He’s gay and in denial’ It would have been more believable and not a total lie » Ah. D’un côté, ça ne m’étonne pas du tout, d’un autre, c’est une manière comme une autre de me faire son coming out. Pas tout en finesse, Ben Linskey, mais on fait avec ce qu’on a. Je hausse légèrement les épaules, faussement innocente. « If you complain, next time you’ll have to deal with your clingy fans all on your own. And let’s be realistic, you’ll be lucky to date me. » Oui, les chevilles, ça va. J’accompagne ça d’un semblant de rire, pour qu’il comprenne la plaisanterie. « But I didn’t know… That you were gay. I didn’t want to out you if you were, or to offend you if you weren’t. » C’est compliqué, toutes ces histoires, même aujourd’hui. Je n’ai pas eu autant de soucis, lorsque nous avons gagné en notoriété j’étais en couple avec Harper et la question ne s’est pas posée. Parler de ma bisexualité ne m’a jamais posé problème, non plus. J’ai eu la chance de grandir dans une famille ouverte d’esprit, et de ne pas trop me soucier de l’opinion des autres. Ce n’est pas le cas de tout le monde, malheureusement. « Do I have to accompany you to your house as a sign of my eternal gratitude? » Je plisse les yeux alors qu’il s’emballe, le chanteur, et qu’il se prend carrément pour un chevalier. Ah très bien, on fait comme ça, donc. « Do I have to call you Sir Linskey now, or what? » Il a l'air trop heureux, ça lui va bien. Ça lui va bien, aussi, quand il fait la moue H24 sans aucune raison. Mais il respire la joie et il a l’air plus jeune. Il devrait faire ça plus souvent. « But no, thank you. I wanted to walk, actually, and maybe get inspired to write a song. » Ce qui n’arrive absolument jamais, ces petites piques d’inspiration, mais j’ai des espoirs fous. « You’re welcomed to join, if you want… If you don’t think I’m stupid enough or if you don’t want to run to your house to Netflix. » Je comprendrais s’il le voulais, je sais bien que je ne peux pas entrer en compétition avec Mr Tou-Doum.



@Ben Linskey
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MessageSujet: Re: I write sins, not tragedies. (Ben)   I write sins, not tragedies. (Ben) EmptyDim 2 Juin - 20:21

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« Sir Linskey is good. ‘Cause I don’t think you’ll call me Master » s’amusa-t’il probablement seul.. Son humour était la plupart du temps bizarre et sur la limite du mauvais goût.. Parce que oui étonnamment, malgré son côté sauvage assumé et sa préférence habituel pour une personnalité plus introvertie, Ben possèdait un sens de l’humour. Yes I know that’s a choc. Mais le choc c’était surtout d’entendre un bruit ressemblant à un gloussement échapper à la musicienne. Wait what? Il avait levé les yeux au ciel quelques secondes pour vérifier que ce dernier était toujours d’une couleur normal. Non, mais dans quel monde était-il rendu? C’était qu’il s’en était passé des trucs dans cette journée sans fin. « I slayed lonelyness a while back. Don’t worry. » Il avait haussé un sourcil. « ‘Cause I’m not seeing any other reason why you’re being all psychiatrist on me now » Il lui avait offert un sourire moqueur, plus semblable à ceux qu’il offrait habituellement avant de rouler des yeux. Vrai, il avait dit dit n’importe quoi hein. C’est la panique du moment qui avait parlé visiblement pas lui.

« Define lucky » avait-il répondu du tact au tact sur le même ton qu’elle. Il avait accéléré son pas juste assez pour la dépasser de façon a pouvoir se mettre face à elle et reluquer ses chevilles. Not that big.. yet. Ça lui demandait de marcher à reculons les mains dans les poches de son veston dans un parc plus ou moins bondé, mais s’il avait survécu à la journée c’était de la petite bière à côté. « It’s not like a secret or anything like that. » Il avait froncé le nez en réfléchissant. Bon, en vrai il ne le criait pas nécessairement sur tous les toits en se pavanant dans un drapeau multicolore, mais il ne se cachait pas non plus. Le groupe le savait et sa famille une partie en tout cas . Il avait tellement côtoyer la jeune femme à cause de leur groupe respectif qu’il était certain qu’elle le savait déjà aussi. «  Even If I wasn’t. You’ll need more than that to offend me. Please. » Bitch please

«  You’re far from stupid Parker. If you were, we wouldn’t be talking right now. » avait-il dit sérieusement. C’était que ça sonnait presque comme un compliment tout ça. Par contre, la recherche d’inspiration il connaissait trop bien. Heureusement que pour l’écriture, ils étaient deux.à se coller le boulot parmi les Boots. Après s’être prit les pieds dans un trou inexistant, il avait repris sa place au côté de la rockeuse et ils avaient continué à marcher en silence pendant un moment. Il n’avait jamais réalisé à quel point ce parc était immense. «  Found your inspiration yet? » avait-il demandé après un autre moment. (Sur le même ton qu’un môme qui demande s’il est finalement arrivé à destination, mais ça on ne lui dira pas) « ‘cause I can help ya  ouf if you want » Et oui, Msieur Linskey était tout à fait au courant de tous les sous-entendus qu’il était possible de glisser dans ses quelques mots. C’était pour ça qu’il les avait dit, même si à l’origine c’était une offre banale puisque l’écriture le démangeait lui aussi depuis quelques jours sans qu’il puisse trouver des mots à poser sur papier. Il avait tourné un regard curieux vers la musicienne. « What are you thinking dear Adriana? » demanda-t-il lorsqu’elle ne lui répondit pas,laissant son prénom rouler de façon gentiment moqueuse  sur sa langue. C’était bien la première fois qu’il le prononçait.





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MessageSujet: Re: I write sins, not tragedies. (Ben)   I write sins, not tragedies. (Ben) EmptySam 22 Juin - 20:37

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Cette fin de journée et discussion devient de plus en plus étrange, me voilà à donner des conseils à Sir Linskey you can fuck off for the Master title, parce que la solitude, c’est pesant. Je parle en connaissance de cause, un peu, peut-être, je n’en sais rien. Ça va faire plus d’un an que je suis séparée d’Harper, et des fois c’est carrément nul, mais dans l’ensemble, maintenant ça va. Mes quelques rencontres et papillonnages ici et là ont le don de combler la solitude de temps en temps, mais ce n’est pas vraiment suffisant. Alors bien sûr que certaines personnes sont nulles et qu’on ne sera jamais déçus avec une soirée Netflix et pizza, mais peut-on vraiment être heureux seul ? Vous avez trois heures. « I slayed lonelyness a while back. Don’t worry. » Et c’est triste, un peu. Je retiens de justesse ce commentaire – les gens n’aiment pas lorsque je dis ce que je pense – mais ne retient pas une légère grimace, tout de même. « ‘Cause I’m not seeing any other reason why you’re being all psychiatrist on me now » Agnagnagna, he is going to make me say that we’re friends, that is disgusting. « I just want your happiness and general well being, don't be a dick now Linskey. »

Linskey qui commence à prendre la confiance, à se placer devant moi tout en continuant de marcher quand un sujet sensible - selon les sensibilités - est abordé. Define lucky. Je rêve. Je plisse les yeux, faussement ennuyée. Quand même. I'm Ana Motherfucking Parker. « I'm an 11 and you're barely a 7. If we were dating, you'll be Nick Jonas and I'll be Priyanka Chopra. » Et ça me fait donc trois personnages sur six qui trashtalk le Jonas brother, on aime. J'apprends donc que Ben est gay, et si ce n'est pas surprenant ni un secret je ne pouvais pas savoir. « I never saw you in a relationship. » J'ai connu Ashton en dépression après sa rupture, j'ai vu Jude hook up avec tellement de demoiselles que j'en ai perdu le compte, j'ai pu assisté à des scènes très mignonnes où Ziggy rougissait en parlant à une petite brune mais je n'ai jamais vu Ben Linskey approcher ou émoustillé par personne. Jusqu'à ce soir, et il n'étais pas émoustillé de la bonne manière avec sa groupie. « But good to know, you're welcome to join me and my queer friends at Pride. » The more the merrier. à ce rythme là, j'me dis qu'on pourrait RP tout en anglais, bref.

« You’re far from stupid Parker. If you were, we wouldn’t be talking right now. »
 Un bref rire moqueur m'échappe, je porte une main à mon cœur. J'suis touchée, wow, on est vraiment en train de devenir amis, incroyable. « Please stop, I am going to blush. » Et je ris un peu plus franchement lorsqu'il trébuche. Sir Ben Linskey est un idiot de première, merci de le noter dans vos agenda. C'est trop tard pour lui tenir la main, maintenant. Il reprend finalement sa place à mes côtés et on avance dans le parc. Des vieux, des cailloux qui font krkrkr sous les chaussures, des enfants qui jouent et des plus chiants qui hurlent pour un rien. Le début de la chaleur, en soit, rien de fou. Et pas d'inspiration non plus, le décor est peut-être trop banal pour ou bien je suis juste trop rouillée pour écrire quoi que ce soit. « Found your inspiration yet? »  Je lève le regard vers lui, hausse les épaules. Il ne m'a pas vu écrire frénétiquement dans mes petites notes, donc non. « No. I'm terrible at song writing, I want to hang myself. » « ‘cause I can help ya out if you want » Uuuuuuuh, est-ce qu'on parle toujours d'écriture de chanson ou est-ce que j'ai l'esprit mal tourné ? Isn't he gay ? Urg, peu importe. « Yeah, you'll find some pretty words and then sue me when I'll use them. I know your kind. » Bon, j'exagère un peu, j'ai déjà demandé de l'aide à Ashton mais... Disons que je suis plus amie avec Ashton qu'avec Ben, s'il faut, ce dernier est un gros fourbe de première et personne n'en sait rien. « What are you thinking dear Adriana? » Je tire littéralement la langue à l'entente de mon prénom entier, merci, mais c'est non. « That I might punch you if you call me that again, Benjamin. » On peut faire une chanson sur les prénoms trop longs et pourris, on a ça en commun. Mais à quoi je pense, actuellement ? Franchement, rien. De fou. Je ne sais pas si venir ici était une bonne idée pour trouver un truc de foufou, ou alors on se lance dans une réédition plus rock de Madame Bovary parce qu'il ne se passe rien. « Nothing much, really. » Je peux lancer un débat sur les petits vieux, les enfants, ou le fait que le système scolaire américain est fucked up. « Do you want kids, someday, Ben ? » Partons sur les enfants, au hasard.



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MessageSujet: Re: I write sins, not tragedies. (Ben)   I write sins, not tragedies. (Ben) EmptyLun 29 Juil - 20:23

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Une promenade dans le parc pendant un, magnifique fallait l’avouer, couché de soleil. Ça avait un goût domestique franchement bizarre dans la situation actuelle. Il aurait bien fait un commentaire là-dessus, mais elle lui avait demandé de ne pas être con et du coup, il se sentait généreux. Elle voulait son bonheur et tout le reste de ce qu’il en comprenait et il était qui pour lui offrir un sarcasme cinglant en échange?

Il avait ensuite soutenu son regard ennuyé, ou faussement ennuyé il n’en avait aucune espèce d’idée pour être honnête il ne l’a connaissait pratiquement pas hein. Ils avaient échangé aujourd’hui plus de mots que depuis leur rencontre initiale ça voulait tout dire. « I could live with that » qu’il avait fini par répondre de façon neutre. L’interprêtation restait au choix de l’interlocuteur, c’était le fait d’être Nick Jonas ou bien d’être avec Priyanka Chopra qui ne le faisait pas sourciller? Il avait ensuite ricané à la mention de relationship. Qu’est-ce qui pouvait être inclus là-dedans exactement? «  I had some. Never really serious though » Il s’était tout de suite lançé sur l’autre sujet offert. Pas question que Parker sache à quel point sa vie amoureuse était merdique, merci bien. «  Thanks! I’ll keep it in mind.. if I feel social enough » Il ne promettait jamais rien qui nécessitait de sortir de chez lui, ça évitait de décevoir les gens ainsi et il avait toujours l’impression d’être une surprise quand il se décidait pour une fois à faire un effort.

« My kind? You hurt my feelings there Parker! » Il avait répliqué les sourcils haussés et les bras croisés sur le torse en mode j’ai 4 ans et je veux faire pitié. «  As if I could sue a pretty girl like you for wanting to use my words » Il s’était arrêté aussitôt. C’est pour ça qu’il ne sociabilisait pas, il lâchait toujours des trucs sans réfléchir lorsqu’il était trop à l’aise. Okay, il savait qu’elle était mignonne et il savait qu’elle se savait mignonne. Il n’était toutefois pas obligé de lui confirmer après vingt minutes de conversation sans but. Il avait ouvert le bouche. Pour la refermer sans trouver quoi dire ensuite. Puis il avait froncé les sourcils quand elle avait utilisé son nom complet, mais ça il l’avait cherché. Il n’allait pas ouvrir la bouche et faire une nouvelle bourde, même pas pour répondre qu’il ne voulait pas d’enfants parce que les enfants ça crie et c’est chiants.





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Adriana Parker

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≡ OCCUPATION : Après le fiasco de la tournée européenne, et après avoir mis fin à cette même tournée, Now or Never n'est quasiment plus - ou du moins, il n'en reste que les CDs et autres tee-shirt. Sa vie de chanteuse et musicienne se voit mise en pause. Elle est toujours tatoueuse au Daddy's Closet, à des horaires moins importants cela-dit.
≡ STATUT CIVIL : Situation délicate, coincée dans ce qu'il reste d'une relation qui ne tient plus debout depuis quelques mois déjà.
≡ ATTIRANCE : Men & Women
≡ LOGEMENT : Une petite maison, où le sous-sol est aménagé en studio de musique, qu'elle partage depuis peu avec deux polonais (dont un russe) qui prennent beaucoup de place. #51 twin peaks
≡ RPS : New York kind of love (Ashton #05)
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You don't wanna take that jump (Dawn #02)
Good grief (Anton #02)
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The end part I (Ashton #06)
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The end part II (Ashton #07)
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MessageSujet: Re: I write sins, not tragedies. (Ben)   I write sins, not tragedies. (Ben) EmptySam 3 Aoû - 22:10

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« I could live with that » Bah évidemment, qu'il peut vivre avec cet arrangement, c'est pas lui qui est perdant dans la situation mais moi. C'est justement ce que je suis en train de dire. Il prétend être outré à l'idée d'une potentielle relation plus qu'amicale, osons dire romantique, entre nous deux alors qu'il s'en tirerait fichtrement bien. C'est à moi, d'être outrée, pas à lui, oh. Mais de toute façon, il n'est pas intéressé, et moi non plus. Je l'ai juste sauvé d'un brisage de cœur de groupie, il m'accompagne dans une marche pour trouver l'inspiration. Ne brûlons pas les étapes. On en vient à parler de sa sexualité et de ses relations de couple, pour qu'il m'avoue qu'il n'a jamais rien eu de sérieux. « Yeah, I figured. » On a réservé la place des cœurs brisés, avec Ashton, et on a joué nos rôles à merveilles. Ben a toujours été discret sur ses relations. J'en suis rapidement venu à la conclusion que 1, le type n'est pas hyper sociable et 2, après un peu de gossip auprès de ses camarades de musique qu'il n'a pas énormément de relations - amicales ou amoureuses - tout court. Un peu contradictoire puisqu'il est censé être la tête des Space Boots, mais l'arrangement semble aller à tout le monde et je n'ai pas mon mot à dire là-dessus. Un rire m'échappe lorsqu'il élude mon invitation à se joindre à ma troupe de queer fous pour la prochaine marche des fiertés. J'aurais dû m'attendre à celle-là. 

On continue notre balade semi-introspective, semi-viens on écrit la prochaine chanson du siècle. Est-ce le début d'une collaboration Now or Never / Space Boots ? Ahahah que nenni. Rappelons que nous sommes en mai, elle regrettera ces pensées plus tard. Ben propose de m'aider avec mon manque d'inspiration, et je préfère l'accuser d'essayer de m'arnaquer plutôt que d'accepter. Non que je ne doute de son efficacité, je doute de la mienne. Je ne pense pas qu'on puisse tirer quoi que ce soit de moi, du parc ou de Ben. Autre qu'un peu d'air frais et de cocassité. « As if I could sue a pretty girl like you for wanting to use my words » Décidément, Ben a décidé de faire d'aujourd'hui la journée des compliments. D'abord mon intelligence, maintenant mon apparence. Un rire amusé m'échappe, et je suis obligée de m'arrêter avant que je ne le dépasse de quelques mètres. « Why thank you Sir Linskey. Don't worry I won't tell anyone that you find me pretty. » Ça a l'air de l’embarrasser, ce serait mignon si on n'avait pas passé la vingtaine, mais je ne dis rien et prends la chose avec humour. On repart, on reprend les chamailleries à s'appeler par nos prénoms entiers. Je pense l'incident passé et tente de relancer une conversation, mais Ben décide de m’ignorer. A-t-il un court circuit, dois-je appeler les pompiers ? « Are you not answering me because you’ve got a secret kid, or because you hate them all? » S’il ne me répond pas parce qu’il boude, je le pousse dans le semblant de lac, qu’on soit très clairs entre nous. « We can talk about old people, or how the grass is green and why the sky is blue. » Plain boring subjects, I know, but eh. « Or you can give me the latest gossips in the Space Boots community, I’m all ears. » Si je retourne dans ma Now or Never community avec des gossips sur nos presque ennemis plutôt qu’avec des paroles de chanson, c’est déjà ça de gagné.



@Ben Linskey
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MessageSujet: Re: I write sins, not tragedies. (Ben)   I write sins, not tragedies. (Ben) EmptySam 7 Sep - 14:59

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Il y avait là tout ce qui était nécessaire pour prouver que Ben Linskey était une plaie en matière de sociabilité, ou presque en tout cas. Faire la rockstar-hors-de-portée-de-la-populasse, c’était plus simple. Il se concentrait alors à rester le plus mystérieux possible et de faire des sourires en coin, qualifiés de sexy par il ne savait plus trop qui, et le tour était joué dans 99% des cas. Dans la vie de tout les jours, comme en ce moment, il disait un truc stupide, ou qu’il croyait stupide (être enfermé chez soi pendant quelques années, ca brouille les conventions sociales) et il arrêtait tout simplement de parler.

Bravo, vraiment. A round of applause for the stupid man here!

Ana aurait toutes les raisons de le laisser là et de continuer le chemin qu’il avait stoppé sans le vouloir avec toute cette histoire. Mais, elle avait continué de parler jusqu’à trouver le sujet pour le faire réagir. À croire qu’elle l’avait entendu penser un peu plus tôt. « Hate them all. » confirma-t-il avant de froncer les sourcils en réfléchissant « might have a secret one.. was pretty stupid back in the days, but I’m pretty sure I would know by now » L’argent et tout le tralala, ca avait le don de faire surgir des secrets. « Only gossip I can give you sorry to be that boring. » Il avait regardé sa montre ensuite, plus par habitude que d’autre chose et il avait sursauté en voyant l’heure. « Oh shit! The dog! » Il avait déjà dû oublier la promenade de l’après-midi à cause de toute la situation et il était en train de passer tout droit pour celle du soir aussi. Eh merde. « If you have nothing more important to do… want to meet my fury baby? » proposa-t-il. Il n’était pas non plus pour la laisser là au profit du chien quand même.






@Adriana Parker (faut me pardonner de la qualité de la réponse xD)
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MessageSujet: Re: I write sins, not tragedies. (Ben)   I write sins, not tragedies. (Ben) EmptySam 21 Sep - 23:47

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Bon, clairement, Ben n'est pas le maître des ragots. Comparé à ses camarades, s'entend. Jude est généralement investigateur de la discussion, à condition que le potin concerne ses copains ou alors que ce qu'il a fait ait été particulièrement stupide. Ashton, il faut lui tirer les vers du nez, le temps qu'il réduise son sentiment de loyauté à néant. Ah, ces hommes, tous les mêmes : on leur fait les yeux de biche et on a le droit à tout. Même s'il semble lutter, mais me confie qu'un a été idiot récemment. Et il n'a pas l'air de vouloir m'en dire plus, je n'ai donc rien à majusculer sur la conversation groupée avec mes copines. Nul.  « Yeah, what's new. » La stupidité, c'est leur marque de fabrique, ça et les 'bro but no homo', on les aime pour ça hein. « Only gossip I can give you sorry to be that boring. » LAME! Je mimique un pouce en bas avec une grimace, mais je souris de suite après. J'suis pas fâchée, t'inquiète Ben, j'ai d'autres informateurs.

« Oh shit! The dog! » Je regarde devant moi pour voir de quel chien il parle, marmonnant un  « Hey watch your mouth. » au massage comme si je ne disais pas des obscénités pires et plus régulièrement même, mais je finis par comprendre qu'il me parle de son chien à lui. « If you have nothing more important to do… want to meet my fury baby? » That's one way to say it. Mes sourcils se froncent légèrement.  « We're still taking about the dog, right? » On n'a pas dévié sur ses kinks que j'aurais préféré ignorer, tout va bien je peux garder ma santé mentale ? Tout va bien. Mais ai-je envie de poursuivre ma soirée avec Ben, alors que je me suis déjà attardée et que ma maman et Netflix m'attendent à la maison ?  « Well, I don't want to be rude but I think I'm going to go home. But I'd love to meet your fury baby someday! » Je ne suis pas contre les animaux, promis. Je ne suis pas particulièrement pour, enfant je préférais m'attacher à des instruments de musique qu'à des petites bêtes poilues, allez savoir pourquoi. On arrête de se dandiner et il a l'air tout penaud, d'un coup. « Benjamin we've known each other for years now, I think we can hug goodbye. » L'accolade est brève et il me tapote même l'épaule, ce qui m'arrache un rire.  « Well this has been nice. Let's do it again someday! » Peut-être sans la partie awkward date et avec plus d'inspiration, mais. À refaire.

f i n



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