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 If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY)

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MessageSujet: If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY)   If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY) EmptyJeu 6 Sep - 22:34

You put the boom-boom into my heart.

#PANNY


Je regarde la télévision avec une intensité un peu trop importante sans doute, les yeux plissés et le nez froncé et les sourcils aussi et bref, je suis confus et je crois même que j'ai envie de pleurer. Un peu. Quel est donc cet horrible dessin animé, au juste ?! Ça commence bien, la dame épouse le monsieur et puis la dame se reçoit une météorite sur la tête et donc n'épouse pas la monsieur en fait, et elle devient une géante de vingt mètres et est enfermée dans une prison de monstres. BON. Là, ça va moins bien. Et j'attends le petit discours positif, type être différent c'est ok, mais il ne vient pas. Non non, ces monstres sont des monstres et on oublie qu'ils étaient humains avant, la prison est celle de l'armée américaine, les monstres sont ensuite utilisés comme des armes et comme ils se loupent la première fois ils retournent en prison et je suis ??? Aberré ??? MAIS IL ENSEIGNE QUOI, CE DESSIN ANIMÉ, A PART QUE LA VIE C'EST UN CACA INTOLÉRANT DE VINGT MÈTRES ? Aaaarg. Je m'agite, je n'suis pas content, je me retiens à peine de jurer seulement pour protéger les oreilles pures de Nina et parce que Danny a glissé il y de longues minutes sa main dans mes cheveux et que gngngn un peu. Quand vient la pub, je râle, quand même. « Il est pas un peu nul, ce dessin animé ? » Et Danny ça le fait rire et sa petite sœur elle hausse les épaules. Meh. Je ne cherche pas à débattre, parce que je me suis incrusté pour ce babysitting juste pour passer du temps avec mon petit-ami et que je suis chez les Castillo. Mais je boude, quand même, et j'attrape mon ordinateur pour avancer quelques projets.

Comme d'habitude, je finis par procrastiner et me voilà à regarder les annonces pour les appartements disponibles dans mon quartier. J'ai pensé à élargir les recherches au quartier de l'université pour Danny, mais j'ai plusieurs contre-arguments : j'aime mon quartier, Danny va bientôt finir l'université, Castro est dans nos moyens financiers également, Danny n'est même pas au courant que je cherche presque fiévreusement un appartement parce qu'on a à peine évoqué le sujet d'emménager ensemble. Je suis tellement absorbé par mes recherches que mon dédain pour le film disparaît, vite remplacé par une frustration du manque de goût de certains appartements, le mauvais agencement d'autres et je ne parle pas de ceux qui ne doivent même pas être aux normes de construction et de sécurite. Je rêverai de faire construire une maison de A à Z un jour, mais soyons réalistes cinq secondes : in this economy ?

« Bonne nuit Pat. » Eeeet le film est terminé. Je n'ai pas suivi la fin, je ne saurais vous dire si le niveau a été relevé ou non et je ne compte pas m'infliger de re-regarder cet enchaînement d'âneries pour faire une thèse de dix pages. J'irai me plaindre sur Twitter, comme tout le monde. En attendant, je fais un bisou à Nina et lui souhaite également une bonne nuit. Ensuite, elle suit Danny jusqu'à sa chambre et moi je ferme mon ordinateur pour attendre le maître de ma vie et de mes nuits. Danny is the hotest guy on this planet. Je ne patiente pas longtemps qu'il me rejoint, j'ouvre les bras en grand et bam, hotest guy on this planet à ma merci. « Hey babe. » Un sourire un tantinet niais vient étirer mes lèvres alors que son visage est tout près du mien, j'ai à peine à tendre les lèvres pour venir embrasser le bout de son nez. Je laisse passer quelques secondes, le temps de quelques inspirations de bien-aisance à pouvoir le sentir près de moi, avoir sa chaleur et son odeur et son être entier envahissant mon être entier, aimé et être aimé. Ça fait du bien. Mon sourire s'agrandi un tantinet alors que mon regard parcourt son visage avant de venir s'ancrer dans le sien. « Eh Danny, est-ce que tu m'aimes ? » Le battement de cils et la voix mielleuse sont là. Mais je tiens à ce qu'il se souvienne qu'il m'aime fort avant d'enfin lui poser la question qui me turlupine depuis de nombreux et douloureux jours maintenant.

@Danny Castillo If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY) 2491817768

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MessageSujet: Re: If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY)   If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY) EmptyVen 7 Sep - 14:23

take my hand, take my whole life too.

#PANNY


Monstres contre Aliens. C’est le titre du film. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il résume parfaitement cette heure et demie, sans fioriture aucune : des monstres – comprenez des créatures qui parlent et une pauvre madame géante qui n’a rien demandé – qui se battent contre des aliens. En gros. J’ai beau faire de mon mieux pour suivre l’intrigue et y mettre toute ma bonne volonté, impossible de trouver le moindre intérêt ou la moindre morale cachée dans ce scénario. C’est pas faute d’avoir essayé pourtant : pour une sombre raison, Nina adore ce film ce qui m’a obligé à me le farcir une bonne dizaine de fois ces dernières semaines. Oui, on peut clairement appeler ça de la torture digne de l’époque médiévale, mais je suis un grand frère exemplaire alors je subis sans rien dire et avec le sourire s’il-vous-plaît. Pat, quant à lui, semble nettement moins complaisant, si j’en crois son nez froncé et ses grognements dépités réguliers. Cute. « Il est pas un peu nul, ce dessin animé ? » Pour ne pas vexer Nina, je me contente de rire, mes doigts distraitement emmêlés dans les cheveux de mon petit-ami. Il n’a pas tort, j’ai connu des Netflix and chill plus excitants. Yes, that was totally an innuendo. Enfin. Même si la programmation est à désirer, je suis tellement bien installé, pris en sandwich entre ma sœur qui suce son pouce, appuyée sur ma cuisse, et Pat qui a finalement sorti son ordinateur portable, que je commence presque à somnoler.

J’ai l’impression d’avoir fermé les yeux deux secondes et demie lorsque la musique du générique de fin me sort de ma torpeur. Un peu plus et c’était Nina qui allait jouer les baby-sitters. Je m’étire en grognant un peu pour évacuer toute trace de sommeil de mon système avant de me lever du canapé où nous étions tous les trois confortablement installés. « Allez, au lit maintenant ! On dit bonne nuit à Pat. » La petite s’exécute immédiatement en tendant les bras pour embrasser la joue de ce dernier : « Bonne nuit, Pat. » Et je souris parce que ce spectacle est tout bonnement adorable. Sur le chemin jusqu’à sa chambre, comme tous les soirs ou presque, j’ai le droit à plusieurs tentatives de marchandage destinées à retarder le moment fatidique, mais, comme tous les soirs, tel Super Nanny, je me montre ferme et raisonnable. Il faut dire qu’un Irlandais particulièrement séduisant m’attend à l’étage du dessous et que voilà. La petite histoire ce sera pour une autre fois.

Ma petite sœur enfin couchée, je ferme doucement sa porte et retourne au salon, souriant largement lorsque Pat m’accueille avec ses bras grand ouverts. Je ne me fais pas prier et me laisse tomber sur son torse en soupirant de plaisir, mon visage à quelques centimètres du sien. « Hi. » que je lui réponds tout bas tandis que ses lèvres viennent se poser sur le bout de mon nez. Stop being so cute, Gallagher. Allongé tout contre lui, je me sens réellement bien. Son corps est tout chaud, il sent bon, les battements de son cœur m’apaisent. En vérité, je serais un chat que je me mettrais à ronronner. « Eh Danny, est-ce que tu m'aimes ? » Nos regards se croisent et mon sourire s’agrandit lorsque je réponds sans une once d’hésitation : « Oui, Patrick Gallagher, je t’aime. » Tellement que je pourrais même écrire un livre entier pour le célébrer – en sachant que j’ai toujours été une quiche en anglais et en littérature, ça veut dire beaucoup. Comme s’il était nécessaire de prouver mes dires, je me déplace légèrement afin d’atteindre ses lèvres que j’embrasse tendrement avant de reposer mon menton sur son torse. « T’avais vraiment besoin d’être rassuré ou est-ce que c’était juste un moyen détourné pour me poser une question ? » Je n’suis pas dupe, I know my man : quand il me sort les battements de cils et la bouche en cœur c’est qu’il est sur le point de me demander quelque chose qui risque potentiellement de ne pas me plaire.



@Patrick Gallagher If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY) 1233184208
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MessageSujet: Re: If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY)   If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY) EmptyVen 7 Sep - 17:41

You put the boom-boom into my heart.

#PANNY


Sincèrement, on devrait faire une profession de câlineur professionnel. On gagnerait beaucoup d'argent, avec Danny, ainsi. Quoi que. Je ne suis pas certain d'être prêt à le partager. Non, je suis même sûr que j'ai très envie de le garder pour moi tout seul. Ça risque de ne pas fonctionner cette affaire de câlineur professionnel, j'vais faire des procès aux clients et on va faire faillite. Donc bon. Tout ça pour dire ? J'aime Danny, j'aime ses câlins, on ne bouge plus jamais et je sais qu'on a déjà essayé, de ne plus jamais bouger parce qu'on était trop confortablement installés et qu'on n'a jamais tenu parce qu'il fallait vider la vessie ou remplir l'estomac à un moment donné, mais cette fois c'est la bonne. Mes bras viennent se refermer dans son dos, il est prisonnier, on n'bouge plus jamais, c'est une loi, et dura lex sed lex.

C'est une loi, aussi, que Danny est obligé de m'aimer. S'il ne le fait pas, je boude, je crie outrage, je déménage en Irlande, ce sera triste, les Gallagher iront le pourchasser avec une fourche et il sera obligé de me rejoindre en Irlande pour se faire pardonner, et c'est un peu ce qu'il s'est passé avant ma naissance, je m'emballe pardon. Fort heureusement, le brun n'a pas changé d'avis et oui il m'aime et oui mon estomac fait toujours sa petite danse de la joie même après toutes ses années. Une de mes mains vient s'installer contre sa joue lorsque ses lèvres trouvent les miennes, et peut-être que je fonds un peu sur place aussi. C'est un tantinet douloureux, d'assister à la beauté et à l'affection de Danny Castillo, si vous voulez mon avis. Sauf qu'à la place des bleus, c'est des crises de tachycardies qui assaillent votre pauvre corps meurtri. Un sourire plus confiant me reste sur les lèvres, mes doigts restent près de son visage et viennent tripoter les quelques mèches qui tombent sur son front. « T’avais vraiment besoin d’être rassuré ou est-ce que c’était juste un moyen détourné pour me poser une question ? » Une nouvelle fois, mon visage se tord en une grimace de mécontentement. Soit il me connaît trop bien, soit mes formules pour le séduire sont à renouveler, soit je suis aussi subtil qu'un panda au zoo. C'est pas une grande réussite, les métaphores mignonnes, pardon.

Après un mince soupir, je décide de me lancer car je n'ai pas de raison à tourner autour du pot. On est des adultes matures, on s'aime et on se respecte assez pour avoir une discussion sérieuse sans avoir peur de blesser les sentiments de l'autre. Il me semble. « J'aimerais qu'on emménage ensemble... Bientôt. » Petite pause, le temps de penser aux paroles suivantes. « Bientôt dans deux mois ou bientôt dans un an, j'm'en fiche si ça prend du temps mais... J'aime beaucoup l'idée de rentrer dans un chez moi le soir et que tu sois là, parce que tu es aussi un chez moi et que ce s'rait chouette si tous les chez moi étaient au même endroit. » Est-ce que ça fait sens, ce que je dis ? Je me rends moi-même confus, je crois. Mais Danny est aussi essentiel à mon existence que peut l'être un toit sur la tête, home is not just a place, quelque chose comme ça ? Pat ce poète. « Mais je comprendrais, si tu trouves que je m'emballe et que tu préfères rester ici avec ton père et Nina. » Parce que même si on passe la plupart de notre temps libre ensemble, que je squatte plus que de raison la demeure des Castillo et qu'il n'est pas rare qu'il vienne dormir chez moi, ça peut être une étape effrayante d'emménager ensemble. Et puis, ce serait aussi l'occasion de quitter la maison des parents pour lui, et je sais que j'ai eu du mal à quitter les Gallagher à l'époque alors... Vraiment, je comprendrais. Mais je préfère demander et avoir une réponse réelle au lieu de chercher des appartements et de me bercer d'illusions.

@Danny Castillo If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY) 2491817768

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MessageSujet: Re: If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY)   If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY) EmptySam 8 Sep - 1:14

take my hand, take my whole life too.

#PANNY


Parfois j’ai l’impression de vivre dans une chanson d’Ed Sheeran ou de John Legend. Oui oui vous savez très bien, avec ce genre de paroles qui fait pousser des aww attendris et ces mélodies qui entraineraient le pire des cœurs de pierre dans une valse romantique. Mon cœur à moi, il danse la valse quand Pat me serre dans ses bras comme s’il ne voulait plus jamais me lâcher, il fait des entrechats lorsqu’il m’embrasse et part en salto arrière lorsqu’il me dit je t'aime. C’est une sensation indescriptible et une description probablement fort niaise mais que voulez-vous, l’amour rend niais. Même après sept ans. Tout n’est pas parfait pourtant, faut pas croire, on a aussi notre lot d’engueulades, de portes claquées et d’erreurs regrettables. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, n’est-ce pas. Mais tout ça n’est rien comparé au bonheur si simple que représente un câlin avec la personne dont je suis éperdument amoureux. C’est confortable, apaisant et sécurisant. Un cocon rassurant duquel je ne voudrais jamais bouger.

Et comme nous sommes un couple healthy vegan gluten-free, je préfère m’amuser de l’hésitation de Pat à me poser sa question plutôt que de m’en inquiéter. Sa technique à beau être mignonne à souhait, il tourne autour du pot comme un gamin qui vient de casser une assiette et c’est obvious. Et en effet, ses traits ne tardent pas à afficher une moue boudeuse quand je l’invite subtilement à partager ce qui lui trotte dans la tête. Knew it. Je le regarde en silence, le temps qu’il se décide, observant ses sourcils se froncer et ses lèvres se pincer avant que les mots sortent enfin. « J'aimerais qu'on emménage ensemble... Bientôt. » J’incline la tête sur le côté, confus. Plus par la façon dont le sujet est amené que par le sujet en lui-même, en réalité. « Bientôt dans deux mois ou bientôt dans un an, j'm'en fiche si ça prend du temps mais... J'aime beaucoup l'idée de rentrer dans un chez moi le soir et que tu sois là, parce que tu es aussi un chez moi et que ce s'rait chouette si tous les chez moi étaient au même endroit. » Un sourire ému vient retrousser mes lèvres tandis que je sens le rouge me monter aux joues. Mêmes avec des paroles décousues et désordonnées, Pat arrive à faire naitre des papillons au creux de mon estomac.  

Evidemment, après toutes ces années, le projet d’emménager ensemble a déjà été mis sur la table et je me suis souvent surpris à imaginer à quoi ressemblerait mon quotidien. Être réveillé par l’odeur de la machine à café et des œufs brouillés. Après une longue journée de boulot, retrouver Pat et passer des heures à discuter de tout et de rien sans se soucier d’avoir à rentrer pour le dîner. S’endormir tous les soirs dans le même lit et se perdre dans sa chaleur jusqu’au matin. J’en rêve, bien sûr, c’est une perspective formidable et j’ai hâte… Mais il y a Nina. Et mon père. Depuis la disparition de ma mère, j’endosse cette double-casquette de grand-frère et de seconde figure parentale pour la petite fille lorsque le premier est absent. Alors si je pars également… J’ignore comment elle réagirait. Et ça m’angoisse. « Mais je comprendrais, si tu trouves que je m'emballe et que tu préfères rester ici avec ton père et Nina. » Pat est sincère, je le sens, et je sais qu’il comprendrait si je refusais, mais je ne veux surtout pas qu’il se fasse de mauvaises idées. « Non, c’est juste que… » Je secoue vivement la tête avant de faire une pause, tentant de mettre de l’ordre dans mes idées. Je reprends finalement la parole après un bref soupir, les yeux baissés sur un pli de sa chemise. « C’est Nina. Je… J’ai pas envie qu’elle croit que je l’abandonne. » Le sentiment de culpabilité me rongerait de l’intérieur. Elle qui n’a jamais connu sa mère, comprendrait-elle si son grand frère s’en allait aussi ? Il le faudra bien pourtant, un jour. Ce serait injuste d’infliger à Pat cette attente indéfinie, il ne le mérite pas et ce n’est pas ce que je veux. Après quelques secondes de silence pensif, je relève les yeux pour les plonger dans les siens. « J’adorerais emménager avec toi, Paddy. J’y pense depuis longtemps aussi à vrai dire et rien ne me rendrait plus heureux. » Un éclat de rire orphelin se fraye un passage entre mes lèvres tandis que je tends la main pour effleurer sa joue de mes doigts et écarter une mèche rebelle tombée sur son front plissé. « Sérieux, t’avoir à disposition à toute heure de la journée, dormir dans le même lit toutes les nuits et enfin avoir un chez nous, que demander de plus… » La question reste en suspend, le mais silencieux venant soudain prendre toute la place.



@Patrick Gallagher If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY) 1233184208
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MessageSujet: Re: If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY)   If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY) EmptySam 8 Sep - 22:02

You put the boom-boom into my heart.

#PANNY


We stan healthy, vegan and gluten-free relationships only. Et parce que we stan, we try to be. C'est pourquoi je me décide à enfin parler à Danny d'emménager ensemble. Parce que j'y pense de plus en plus, que j'en ai envie, que j'en rêve presque la nuit. J'ai commencé inconsciemment au début à regarder les différents appartements qu'on rénove et à me dire, oui ça ce serait bien pour nous. Et j'ai continué à tirer des plans sur la comète, en essayant de rétreindre mes ardeurs avant d'avoir vraiment eu la discussion avec mon petit-ami qui est également principal intéressé. C'est le moment. Je reste enfant un court instant, à lui rappeler qu'il m'aime. C'est important. Si jamais il a envie de prendre ça en compte dans sa décision. Si jamais la réponse est non et que j'ai besoin d'être consolé. Après une dernière hésitation et le coeur battant la chamade, je lui fais part de mes envies. Une sombre histoire de chez moi multiples. Il arrive à me suivre, je crois. Merci des années de pratique. Et peut-être que je m'emballe, peut-être que cette étape ne lui est pas vraiment venu à l'esprit, peut-être qu'il n'était prévu qu'on n'envisage pas la chose avant qu'il n'obtienne son diplôme. Peut-être qu'il n'est tout simplement pas prêt. Sans doute, même. Mais dans ces cas, ce n'est pas grave. Je tiens juste à avoir cette discussion et savoir à quoi m'en tenir. Mais j'ose espérer une réponse positive, presque immédiatement, lorsque je vois son sourire et ses joues délicatement se teinter de couleur.

Mais. Mais évidemment, c'est plus compliqué que ça. Je ne m'emballe pas, mais. Je soupire en même temps que lui, je sais déjà qu'il pense à sa sœur. « C’est Nina. Je… J’ai pas envie qu’elle croit que je l’abandonne. » Mon semblant de sourire est presque une grimace, je pense. Je comprends. J'ai eu du mal à quitter les petits Gallagher qui étaient plus âgés que Nina à l'époque, et il y avait toujours mes parents à la maison. Danny, c'est différent. Mais le point commun entre les Castillo et les Gallagher, c'est que la famille c'est une institution sacrée qui passe avant beaucoup de chose. Aussi j'ai du mal à croire que Nina puisse se sentir abandonnée si Danny déménage, elle sera triste et un peu déboussolée pour sûr, mais il trouvera bien le moyen pour être toujours là pour elle. Mais j'ai eu mon temps de parole, les couples healthy sont pour le débat démocratique alors je le laisse aller au bout de sa pensée. Mon emprise sur lui se resserre un peu, presque imperceptiblement, dans un froissement de tissu et des respirations trop fortes.

« J’adorerais emménager avec toi, Paddy. J’y pense depuis longtemps aussi à vrai dire et rien ne me rendrait plus heureux. » Jpefjieo. Il y pense depuis longtemps. C'est fou, MOI AUSSI. Et moi aussi, rien ne me rendrait plus heureux. Sauf que le mais est encore et toujours là et que j'attends le non qui suit pas loin. Ce qui ne m'empêche pas de geindre légèrement de plaisir lorsqu'il pousse une mèche de mes cheveux. Je suis un Pat faible. « Sérieux, t’avoir à disposition à toute heure de la journée, dormir dans le même lit toutes les nuits et enfin avoir un chez nous, que demander de plus… » Des animaux ? Je sais que ce n'est pas la réponse à sa question, qu'elle n'en a pas vraiment. Je sais aussi que c'est le moment où je dois sortir mes contre-arguments de ses craintes. Alors allons-y Alonso. J'attrape sa mimine, au passage, parce que s'il tripote mes cheveux je risque de ne pas très bien y arriver. « On n'est pas obligé de faire ça tout de suite, Danny. Comme je te l'ai dis, j'aimerais juste avoir la certitude que ça va arriver. » Pour commencer. Même si dans mes rêves les plus fous, on fait nos valises ce soir et on trouve un appartement demain et on fait l'amour dans toutes les pièces après-demain et on va acheter des fournitures après-après demain et je décore l'appartement en faisant semblant de prendre les conseils de Danny après-après-après demain. « Et pour Nina... J'ai pensé à ce qu'on prenne un appartement avec deux chambres. On pourrait la prendre avec nous le samedi soir, faire une soirée pyjama ? Ou quand ton père a besoin qu'on la garde, ou quand elle te manque trop. Et puis, je ne t'en voudrais pas si tu découches parfois pour rentrer chez toi. » Je n'ai pas envie qu'il soit malheureux de changer toutes ses habitudes d'un coup, non plus. Je sais que sa famille risque de lui manquer, et je comprends. J'ai vraiment réfléchis à la chose, et j'ai très envie de croire que ça pourrait marcher avec quelques efforts et concessions de notre part. Ce ne sera pas tout rose, mais c'est une nouvelle aventure et le principe de l'aventure c'est que ce n'est jamais simple. « Et si jamais, il y aura toujours un Gallagher pour venir squatter la chambre en plus. » Je rajoute, un mince sourire sur les lèvres. S'il n'y a pas assez de sa fratrie, il y aura bien de la mienne pour se taper l'incruste. C'est le charme irlandais, qu'on dit.

Mais. Un dernier mais. « Mais si t'es pas prêt ou tu préfères qu'on attende encore un peu, on peut en reparler plus tard. Dans un an, ça te va ? » J'attrape mon agenda, quel jour on est, oui, ça y est, le rendez-vous est pris. Parce que dans un an, mon amour pour Danny sera toujours le même, voire il sera plus fort alors ça me va, d'attendre. C'est une réponse à ma question comme une autre, et je suis prêt à l'accepter.

@Danny Castillo If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY) 2491817768

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MessageSujet: Re: If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY)   If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY) EmptyDim 9 Sep - 14:36

take my hand, take my whole life too.

#PANNY


Si on me demandait ce qu’est mon souhait le plus cher, à cet instant précis, ce serait d’éradiquer le racisme, l’homophobie et la faim dans le monde. Mais en seconde position, ce serait certainement de passer chaque heure de ma vie avec Pat. Or, j’ai entendu dire que, pour une sombre raison, le kidnapping et la séquestration étaient illégaux aux Etats-Unis, ce qui oppose quand même un réel et fâcheux obstacle à mes ambitions. American dream my ass. Plus sérieusement, j’adorerais partager un appart’ avec lui et si ça ne tenait qu’à moi, le déménagement aurait été fait il y a bien longtemps. Et ça fait beaucoup de si alors que le plus important, c’est le mais. Il est énorme, impossible à ignorer. Nina, c’est la prunelle de mes yeux. Je ne supporte pas de la voir malheureuse et je ferais tout pour la préserver et qu’elle ne cesse jamais de rire de ce sourire récemment édenté et adorable. Et je sais très bien que Pat ne me demande pas de choisir : ce n’est pas comme si on prévoyait de déménager à l’autre bout du pays et que je ne reverrai plus jamais ma sœur. Ça me rappelle lorsque mon père et moi l’avons accompagné à l’école pour la première fois – les deux grands gaillards qui s’encourageaient mutuellement pour ne pas fondre en larmes à cause de la séparation, c’était nous. Oh well. Les Castillo sont des gens émotifs.  

J’ai très envie d’accepter tout de suite le projet de Pat – rien que le fait qu’il me le propose ça me donne envie de danser la Macarena – mais je me tais avant de le faire parce que j’ai besoin d’être rassuré. Et il l’a compris, attrapant ma main pour entrelacer nos doigts. Et comme si j’avais pu en douter ne serait-ce qu’une seconde, Pat me rappelle à quel point il est le petit-ami le plus compréhensif et prévenant du monde : « Et pour Nina... J'ai pensé à ce qu'on prenne un appartement avec deux chambres. On pourrait la prendre avec nous le samedi soir, faire une soirée pyjama ? Ou quand ton père a besoin qu'on la garde, ou quand elle te manque trop. Et puis, je ne t'en voudrais pas si tu découches parfois pour rentrer chez toi. » Mon cœur se gonfle d’amour tandis que j’envisage ces possibilités auxquelles je n’avais pas songé, contrairement à lui. Oui, ça pourrait fonctionner, elle nous rendrait visite de temps-en-temps et je pourrais continuer à remplir mes devoirs de grand-frère sans problème, malgré le déménagement. Pat avait-il vraiment déjà pensé à tout ? Ce genre de compromis me touche profondément, il ne m’en fallait pas plus. Mon regard court sur les traits familiers de son visage, rencontre ses doux iris bruns avant de tomber sur sa moue inquiète, tentatrice. J’ai très envie de l’embrasser, là tout de suite, mais je me retiens en mâchonnant ma lèvre inférieure pour le laisser aller au bout de sa pensée. À la place, je resserre brièvement ma prise sur sa main pour l’encourager. « Et si jamais, il y aura toujours un Gallagher pour venir squatter la chambre en plus. » Ce commentaire me fait rire, soulageant la tension logée dans mes épaules. « Ça je n’en doute pas. » Je craignais que la présence de Nina dans notre appartement – notre appart’… ça sonne bien, décidemment – soit trop envahissante, voir frustrante, mais Pat a aisément su trouver les mots pour me rassurer. One day, I’m gonna marry the fuck out of this man.

« Mais si t'es pas prêt ou tu préfères qu'on attende encore un peu, on peut en reparler plus tard. Dans un an, ça te va ? » Il ignore que mes doutes viennent d’être complètement balayés, il cherche encore à me ménager. Tu m’as déjà conquis, Gallagher, je suis à toi tout entier. Un sourire énigmatique retrousse un coin de mes lèvres alors que je réduis une fois de plus le maigre espace qui nous sépare pour enfin l’embrasser. Que c’est bon. Nos lèvres se moulent parfaitement l’une contre l’autre, se séparent pour mieux se retrouver à nouveau dans un tendre ballet. « C’est long, un an… » que je murmure entre deux respirations saccadées, la voix rauque. Un an. Pas sûr que je tienne si longtemps maintenant que le chemin est débroussaillé des craintes qui m’angoissaient. Et puis, qui sait ce qui peut arriver. « Peut-être que d’ici là… tu trouveras quelqu’un d’autre… et que tu me quitteras… » Mon souffle se perd dans le creux de son cou, des mèches brunes venant chatouiller mon nez lorsque je dépose une myriade de baisers sur sa peau.  



@Patrick Gallagher If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY) 1887575387
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MessageSujet: Re: If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY)   If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY) EmptyDim 23 Sep - 21:29

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#PANNY


L’un des points communs entre les Gallagher et les Castillo, outre un ADN propice à la beauté naturelle, est l’amour de la famille. Grande ou petite ça n'a pas d'importance, les liens du sang sont primordiaux. C'est sans doute l'une des nombreuses raisons qui font que j'aime Danny, parce qu'il peut comprendre mon attachement pour les Gallagher. Comme je peux comprendre son attachement pour les Castillo. Pour Nina, surtout. L'histoire n'a pas très bien commencée et a été tâchée de rouge à sa naissance. Ça a été difficile pour tout le monde, et Danny a toujours fait passer la petite avant toute chose. Alors ça ne m'étonne pas que son mais soit vite aligné avec le prénom de bébé Castillo. Le contraire m'aurait affolé, même. J'avais déjà anticipé la chose. Je propose donc un appartement à deux chambres. On pourra adopter Nina en troisième résidente semi-permanente, quand il y aura besoin de la garder ou quand elle manquera trop à Danny. Et si ce n'est pas suffisant, je ne lui en voudrais pas s'il découchait parfois pour rentrer chez lui. Je suis un homme tolérant et amoureux, et je crois sincèrement que nous n'avons pas besoin d'être sur le dos l'un de l'autre à chaque seconde qu'il soit pour qu'on sache qu'on s'aime. Même si ça ne me dérangerait absolument pas d'être sur le dos de Danny H24. Dans tous les cas, avec la tripotée Gallagher, la seconde chambre ne sera pas de trop. Que ce soit l'aîné bis qui est en crise d'amour, ou bien un des petits derniers en crise tout court, il n'est pas rare que ma maison accueille un membre de plus. Comme si 5 là-dedans ne suffisait pas.

Mon regard s'attarde dans ses prunelles brunertes c'est un mélange entre brun et vertes, Pat c'est un spécialiste des couleurs on n'dit rien et c'est dans un dernier contre-argument que je lui propose de décider plus tard, si jamais. Ça me convient aussi. Danny sourit. Il est diaboliquement beau, quand il sourit. Mais est-ce que c'est l'option gagnante, ding ding ding ? Ses lèvres viennent se poser sur les miennes et je ne me fais pas prier pour l'embrasser. Ding ding ding indeed. Ma seconde main non prisonnière de la sienne descend le long de son dos, glisse sans aucune subtilité sous son tee-shirt pour remonter immédiatement. « C’est long, un an… » Ah bah, oui. C'est pas faux. Et encore, il a de la chance, 2019 n'est pas une année bissextile. Je viens mordre ma lèvre inférieure distraitement. Alors on oublie notre rendez-vous dans un an, du coup ? « Mmh ? » Je l'encourage à continuer. Parce qu'il me torture, à être si proche et à me narguer de ses lèvres. Et je n'ai toujours pas de réponse. Mon petit cœur commence à être vieux vous savez, il ne va pas pouvoir supporter cette pression trop longtemps. « Peut-être que d’ici là… tu trouveras quelqu’un d’autre… et que tu me quitteras… » Un ricanement moqueur me parvient. As if. Comme si c'était possible que je trouve quelqu'un de mieux que Danny, comme si c'était possible que je le quitte comme ça du jour au lendemain. Je pense que la terre entière connaît mon amour pour l'énergumène et sait à quel point son affirmation est ridicule. Surtout lorsqu'il décide d'embrasser chaque parcelle de ma peau pour continuer sa torture. Mes lèvres s'étirent en un sourire tandis que mon souffle devient plus erratique. Peut-être que je devrais vraiment trouver quelqu'un d'autre, finalement. Danny Castillo est le Diable incarné. « T'as raison. J'ai très envie d'aller voir ailleurs quand tu m'embrasses comme ça, tu devrais vraiment sauter sur l'occasion. » L'occasion, c'est emménager avec moi. Je suis un prix en or, c'est une évidence ! Je plaisante, évidemment aussi, mais quand même. Est-ce que sa tendresse brûlante et sa plaisanterie à peine drôle est le prémisse d'un oui ? Je lâche sa main pour aller fourrager dans ses cheveux près de sa nuque et capter son attention. « C'est oui, alors ? » Je demande dans un chuchotement, tout plein d'espoir, les yeux brillants. « Be my home-ie ? » Et on comprend pourquoi c'est Danny qui se charge de l'humour et des pick-up ligns dans notre couple, aussi.

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MessageSujet: Re: If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY)   If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY) EmptySam 13 Oct - 18:33

take my hand, take my whole life too.

#PANNY


On est bien là. Lui, moi, un canapé confortable, des câlins. Un cocon de coton tout chaud et tout doux qui me fait pousser un long soupir d’aise, bien calé entre les bras de Pat. J’ai vaguement conscience que, dans cette position, je suis en train d’écraser mon amoureux de tout mon poids et que bientôt il n’arrivera plus à respirer, mais justement, parce que Pat m’aime, il ne va pas se plaindre et va continuer de souffrir en silence pour mes beaux yeux. C’est beau l’amour.

Tellement que lorsque j’expose mes craintes quant à un futur emménagement à deux, il m’écoute attentivement au lieu de se vexer ou de se fâcher. Parce que le mais est conséquent et que je ne peux tout simplement pas ignorer la fonction Nina et déménager comme ça, sans penser à elle. Parce que ma petite sœur est probablement la personne la plus chère à mes yeux sur cette planète, que la vie et ses drames m’ont modelé en un homme qui aime sans limite, donne sans compter et profite de chaque instant avec ses proches comme s’il était le dernier. Et parce que je suis peut-être un peu trop protecteur envers l’enfant aussi, et que j’angoisse beaucoup à propos de son bien-être. J’ignore comment elle réagirait si je quittais le foyer familial. Elle a toujours connu Patrick, nous étions déjà en couple depuis quelques années quand elle est née et je crois même qu’elle le voit comme un second frère, ce n’est donc pas ça le problème. Ce n’est pas non plus un problème de logistique : Nina est une petite fille intelligente et très indépendante pour son âge, une baby-sitter pourrait parfaitement s’occuper d’elle lorsque mon père bosse sans que mon absence ne soit nécessaire. Alors qu’est-ce qui coince réellement ? Pourrait-elle croire que je l’abandonne en allant vivre ailleurs ? Je me sentirais tellement coupable si c’était le cas.

Mon regard perdu sur nos doigts entrelacés, j’écoute Pat me rassurer en évoquant la possibilité de trouver un appartement avec deux chambres. Nina deviendrait une sorte de colloc’ par intermittence et je pourrais continuer à jouer mon rôle de frangin envahissant et complètement gaga jusqu’à ce qu’elle soit assez grande pour comprendre que je l’aime autant qu’avant… Ouais, ok. En fait, si je suis parfaitement honnête avec moi-même, il est possible que cette séparation m’affecte davantage que ma sœur. Sue me. Mais déjà, au fur et à mesure que je songe aux projets avancés par Pat, je me sens mieux et plus confiant. Cet homme est magique, j’en veux un petit exemplaire que je pourrais garder dans ma poche tout le temps. Et puis maintenant que je peux envisager relativement sereinement un futur foyer à deux, je me dis que un an c’est trop long  et que ce serait stupide d’attendre encore plus longtemps. Alors, in a true Danny Castillo way, je réduis une fois de plus le maigre espace séparant nos lèvres pour l’embrasser tendrement. Parce qu’il trouve toujours les bons mots. Parce qu’il est parfait. Parce que je l’aime. Et parce qu’il est fichtrement mignon avec sa mine soucieuse et que je pourrait ronronner de contentement avec sa main chaude glissée sous mon t-shirt. Gngngngn, un peu. « T'as raison. J'ai très envie d'aller voir ailleurs quand tu m'embrasses comme ça, tu devrais vraiment sauter sur l'occasion. » Je glousse contre son cou, y déposant un dernier baiser avant de m’écarter pour plonger mes yeux dans les siens. Il a de beaux yeux, Pat. Ils sont bruns mais tirent parfois sur le noisette lorsque la lumière les éclaire d’une certaine façon. « C'est oui, alors ? » me demande-t-il tout bas, ses doigts gratouillant la base de ma nuque de la plus agréable des façons. Je pousse un petit gémissement de plaisir, songeant vaguement que même si je voulais refuser, ma volonté vient de fondre tel un glaçon à Coachella et que ce serait impossible. Je suis un homme faible. « Be my home-ie ? » Mon sourire s’élargit et je viens mordiller ma lèvre inférieure pour réprimer un franc éclat de rire face à cette question aussi niaise qu’elle est adorable. « Hey, c’est mon job les pick-up lines pourries ! » Et j’y tiens beaucoup merci, ça fait parti du package Danny Castillo. « Yes, I’ll be your homie, babe. » que je reprends, sérieusement cette fois, en laissant aller ma tête contre sa paume et certainement l’air le plus niais du monde sur le visage parce que kdjfhdsfg. Ça me fait tout drôle d’accepter cet emménagement à voix haute. Ça y est, le projet est concret maintenant, ce n’est plus un simple fantasme qui pourrait arriver un jour. J’ai des papillons dans l’estomac, je suis excité, j’ai hâte.

Dans l’optique de soulager un peu mon petit-ami du poids de mon corps, je me décale légèrement contre le dossier du canapé, profitant de la manœuvre pour glisser une main dans les cheveux du brun. « Et du coup, comment tu l’imagines notre appart’ de rêve, Monsieur le décorateur d’intérieur ? » Si j’ai appris une chose grâce à Patrick, c’est que le taupe c’est NON et que les drapeaux arc-en-ciel sont des drapeaux et pas des objets de décoration. Trop de gay tue le gay, apparemment. Pour le reste, je suis ignare en la matière et préfère me référer au professionnel. De toute manière, je suis à peu près sûr que je n’aurai pas vraiment le choix, en l’occurrence.

Et puis personnellement, tant qu'il y a un Pat Gallagher dans l'appart, je suis un homme heureux.



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MessageSujet: Re: If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY)   If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY) EmptySam 20 Oct - 18:00

You put the boom-boom into my heart.

#PANNY


Vous savez ce qui est plus beau que l’amour ? Danny Castillo. We stan one smooth Patpat, ladies and gent. Danny Castillo que je tente de séduire tant bien que mal, plutôt mal parce qu'il est bien plus doué que moi pour ça, pour qu'il accepte qu'on envisage d'emménager ensemble. Ce n'est pas que j'ai vécu dans des grandes maisons toute ma vie et que je cherche un peu de calme. Ce n'est pas non plus que je n'aime plus mes colocataires. Mais c'est surtout que j'aime de tout mon coeur l'individu qui m'écrase de tout son poids, que j'ai l'impression que je l'aime depuis toujours et que je pense l'aimer pour toujours. C'est aussi que la vie d'adulte, elle est sérieusement entamée et que vraiment rien ne nous empêche de passer le pas. J'ai un métier et des revenus, un certain paquet d'économies d'une vie de système D et de colocation. Danny va bientôt avoir son diplôme et sera le meilleur vétérinaire de San Francisco.

Je vais bientôt finir mère au foyer à me plaindre qu'il travaille trop.

Mais pour commencer, c'est qu'il faut le trouver, le foyer. Et j'ai commencé à le chercher, cédant à la tentation trop forte, sans vraiment avoir l'accord du second principal intéressé. Mais je finis par lui en parler. Parce qu'on a rappelé un peu plus haut que le kidnapping ce n'est pas très légal. J'ai au moins eu l'occasion de réfléchir à la chose, au fait qu'on risque d'avoir des squatteurs à la maison, à celui que Nina risque de manquer à Danny. Et je suis fervent croyant que dans la vie, il y a une solution à tout. Une chambre en plus et des soirées pyjamas, voilà ma solution à ces problèmes. Et s'il y en a d'autres, j'en trouverais d'autres également. Mais c'est l'heure de l'ultimate pun, même si je crois que mes grattouilles dans sa nuque ont eu raison de lui. Oh that's right, I know your soft spots. « Hey, c’est mon job les pick-up lines pourries ! » Et ça me fait rire, parce que c'est vrai mais eh oh, elle n'était pas du tout pourrie ma pick-up line.

« Yes, I’ll be your homie, babe. » ET C'EST UN OUI, POPOLOPOPOLO. Je pense qu'il ne serait pas sur moi que je ferais une danse de la joie. Je note ça pour plus tard. En attendant, un geignement de contentement m'échappe et mon sourire m'en fait presque mal aux joues tellement il est grand. « Cool. » Cool, cool, cool, cool, cool. Tout ça pour ça. Mais c'est que mon cœur bat vraiment trop rapidement et que je ne sais pas si je vais survivre au bonheur qu'il m'apporte, vous comprenez ? « Sache que je t'aime extrêmement beaucoup, Daniel Castillo. » C'est important. Je pense que même extrêmement beaucoup ce n'est pas suffisant pour exprimer à quel point j'aime le brun, mais si je commencer à aligner les adjectifs de grandeur on risque de ne pas être couché. Alors extrêmement beaucoup fera l'affaire, pour l'instant.

Mon petit-ami se décale un tantinet et je le laisse faire, profitant de cet ajustement pour me coller un poil plus à lui. C'est possible, oui. C'est toujours possible, quand on aime fort. Je ferme les yeux lorsqu'il vient tripoter mes cheveux. Fufufu. Moi, je suis déjà séduis, ce n'est pas nécessaire mais c'est très apprécié. « Et du coup, comment tu l’imagines notre appart’ de rêve, Monsieur le décorateur d’intérieur ? » Je rouvre un oeil pour le regarder. On fait ça maintenant ? Bobby Berk time ? « Mmh, tu m'en veux si je te dis que j'ai déjà un peu réfléchis ? » Parce que je ne sais pas à quoi il va ressembler, notre appart de rêve, mais j'ai quelques idées. Dans les critères de minimum, il y a deux chambres, beaucoup de lumière, une grande cuisine. Dans les critères de rêve, il y a petit balcon, une grande baignoire pour prendre des bains Lush, un petit jardin pas loin parce que j'ai bien conscience que Danny va ramener un animal à la maison à un moment donné dans notre vie. Je commence à énumérer tous les critères, et on discute à voix basse dans la douceur la plus complète. Soft boyfriends TM.

Je n'ai pas encore emménagé avec Danny que je suis déjà sur un petit nuage. J'ai fichtrement très hâte d'arriver à cette nouvelle partie de ma vie.

Fin.

@Danny Castillo If you were a vegetable, you'd be cutecumber. (PANNY) 2491817768

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