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 (willey)+ the truth is close

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MessageSujet: (willey)+ the truth is close   (willey)+ the truth is close EmptyMer 30 Mai - 18:48


Will & Joey

the truth is close.


Une longue et fastidieuse journée s'écoula doucement mais sûrement sous une chaleur épouvantable. C'était un jour semblable aux autres, à la différence que celui la, il pourrait facilement être classé dans les jours "Ou ont feraient mieux de rester au lit". Tout avait commencé par un réveil qui n'avait pas sonné. Les yeux s'ouvrent, ronds comme deux billes, observe l'écran du téléphone portable, réalisent finalement que le retard est la, et qu'il ne lui reste plus que quelques minutes de préparation pour ne pas être en retard. A choisir entre un bon petit déjeuner consistant et une apparence impeccable son choix fût rapidement fait. L'hispanique n'était pas forcément une diva ni une de ses filles superficielles comme certains pouvaient la qualifier, sous ce corps se cachait une demoiselle intelligente, très intelligente même qui était parvenue à obtenir un très bon poste auprès d'une société de cosmétique. La maison n'accepterait jamais de la voir arriver complètement négligée. Elle se devait d'être un minimum présentable pour toutes ses personnes qu'elle croiserait, alors elle s'était précipitée sous la douche, avait enfilé un chemisier blanc, une jupe crayon noir, une paire de talons avant d'attraper une veste, son sac à main, ses clefs et un maigre donut calé entre ses dents.

Arrivée jusqu'au véhicule, elle démarrait, ou du moins tenta de le faire.«Non..Pitié,non.» Elle soupirait, abattait férocement ses deux mains sur le volant de sa petite voiture avant d'attraper son téléphone portable pour solliciter son demi-frère cette fois.La mâchoire serrée, elle grommela plusieurs insultes en espagnol avant que le fameux garçon ne se présente à elle, un sourire carnassier sur les lèvres.«Je sais c'que tu vas dire mais évite j'suis pas d'humeur.» Elle le pointait de l'index, le fameux index menaçant alors qu'elle se jeta sur le siège passager de son véhicule.Aujourd'hui, elle se ferait conduire jusqu'à son lieu de travail pendant que Monsieur Sarroski jeterait un œil sur la cause du dysfonctionnement de sa voiture. Rapidement,elle lui offrit deux bises sur les joues, pressant le pas jusqu'à son bureau en cherchant à ne croiser aucun regards, manque de pot elle croisa une de ses amies secrétaires également qui lui lança une petite pique sur son léger retard de quelques minutes ce à quoi elle répondit poliment par un doigt d'honneur accompagné tout de même par un sourire complice. C'était une manière pour elle de lui dire "Moi aussi j'taime mais ferme la s'il te plait.". Ce n'est qu'une fois installée à son poste que la journée pût enfin commencer, entre les coups de fils, les échanges de mails, de dossiers, ont ne peut pas dire qu'il y ait un manque de travail chez Anderson Cosmetic, bien au contraire. C'est totalement épuisée que la journée se terminait enfin. Le point positif dans tout ça, c'est que sa voiture semblait de nouveau fonctionner au vu du message envoyé par son père et son demi-frère. Heureusement qu'elle pouvait compter sur eux pour régler ses petits soucis. Son ventre lui aussi semblait rassasié, grâce à la fameuse pause du midi et autant dire que son réveil ne recommencerait pas de sitôt à disjoncter, elle s'en assurerait personnellement.

Tout semblait finalement rentrer dans l'ordre à un détail près. Ordinateur éteint, dossiers proprement rangés, bureau impeccable, la jeune femme s'était avancée cette fois vers l'ascenseur pour quitter l'immense building sans songer un seul instant à la surprise qui l'attendait à l'intérieur. Les portes s'ouvraient, laissant la silhouette de William Anderson se présenter à elle. Il était la, sous ses yeux, face à elle.Le fameux fils du grand patron, celui qui la méprisait. C'était à peine si il lui adressait un bonjour. Ce genre de personne la dégoûtait. Qu'est-ce qu'il espérait? Qu'elle lui serait soumise et qu'elle serait obéissante comme la plupart des moutons de cette entreprise? Non. Joey était tout sauf un mouton et elle le lui prouverait. Un souffle chaud s'échapper de ses lèvres, un soupire qui apporterait une certaine tension entre eux d'avance alors que le bruit de ses talons cessèrent d'émettre du son quand elle s'immobilisa dans la cabine de l'ascenseur. En soit, ils n'auraient pas beaucoup d'étages à descendre, mais c'était suffisant pour les mettre tout deux mal à l'aise.

Le pire dans tout ça, c'est qu'elle ne comprenait pas Joey pourquoi elle était aussi méprisée, aussi détestée par le garçon. Mis à part être une bonne employée qui a toujours fais passer ses objectifs professionnels en priorité. Est-ce mal de vouloir s'investir autant dans cette entreprise, dans l'entreprise de son propre père? Non. Sincèrement, elle ne parvenait pas à comprendre et n'avait jamais cherché à en parler au dit concerné pour obtenir une réponse à toutes ses questions qu'elle se posait. Ce dernier parvenant souvent à la fuir avant qu'elle n'ait le temps de lui dire un trait mot. Peut-être que cette fois serait le bon moment pour une petite discussion entre eux? Oh et puis merde. Sans attendre plus longtemps elle levait la main jusqu'aux commandes d'étages, trifouillant dessus comme elle le pouvait pour bloquer la descente de ce foutu engin. Elle le savait défaillant et ce ne serait pas la première fois qu'il se bloquerait soudainement, sauf que cette fois, c'était volontairement. Elle priait au fond d'elle que sa manœuvre se réalise et heureusement ce fût le cas. Elle imaginait bien la tête de William Anderson à ses côtés, mais elle s'en foutait pas mal au final, tant qu'elle aurait enfin les réponses à ses questions. «Dis moi c'est quoi ton foutu problème maintenant.. Ca te plais tant que ça de prendre les autres employés de la boite de haut? Non mais tu t'es pris pour qui au juste? Un demi dieu?Redescend un peu, t'es rien du tout.» pesta la brune sulfureuse en tournant son regard de braise dans celui de cet homme, qui au fond lui plaisait bien plus que ce que ses paroles ont pût montrer.

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MessageSujet: Re: (willey)+ the truth is close   (willey)+ the truth is close EmptyJeu 31 Mai - 17:33


Joey & Will

the truth is close.


Quelques heures avant la fin de ma journée de travail, j'ai reçu un appel de l’hôpital où se trouve ma mère. L'infirmière m'a expliqué que je ne pourrais pas la voir aujourd'hui, et probablement pas demain non plus. Cela faisait très longtemps que ça n'était plus arrivé, mais elle a à nouveau fait une crise et pour son bien, ses visites ont été suspendues. Il y a toujours eu des hauts et des bas dans sa maladie, mais je pensais réellement que ça allait mieux. Je dois donc accuser le coup de cette nouvelle descente aux enfers, et j'essaie du mieux que je peux de faire confiance au personnel de l'hôpital. Pour l'heure, j'éteins mon ordinateur, range brièvement mon bureau et réfléchis à la soirée qui m'attend. Calmement, je ferme mon bureau à clé, traverse le couloir et me dirige vers la rangée d’ascendeurs. Au moment où je pénètre dans l'un d'eux, une chaleur étouffante me vrille la peau. J'hésite à prendre les escaliers, mais je n'aime pas perdre de temps et j'opte donc pour la cage métallique. Les portes se referment et je profite un instant du silence réconfortant d'être seul dans l'ascenseur. Soudain, la cage s'immobilise et les portes s'ouvrent à nouveau. La petite réceptionniste est là, juste devant moi et intérieurement, je peste. La dernière personne sur Terre que j'avais envie de voir, c'était elle. Mais c'est trop tard, elle se trouve juste devant moi avec ses grands yeux plantés dans les miens. Et visiblement, elle n'a pas envie de m'éviter car elle se retrouve alors à mes côtés, dans l’ascenseur, et les portes se referment sur nous.

La tension entre nous est palpable, et avec cette chaleur écrasante, j'ai l'esprit tendu. Mais alors que je me concentre pour ne pas dévier mon regard vers Joey, elle bouge rapidement et active le blocage de notre descente. Je me fige un peu plus encore, me demandant ce qu'il lui prend pour agir de la sorte. Mais je n'ai pas le temps de me poser beaucoup de questions, car la demoiselle commence un discours ridicule à propos de l'animosité que j’éprouve envers elle. À vrai dire, je ne pensais pas que ça la toucherait. Mais c'est visiblement le cas, puisqu'elle est en train de piquer une crise qui s'apparente à un caprice de gamine.  Je suis agacé par son comportement, mais surtout, par le fait qu'elle ait raison. Je ne me suis jamais montré sympathique envers elle, c'est même plutôt le contraire. Mais je ne pouvais laisser aucune porte ouverte à quoi que ce soit. Je ne voulais pas craquer pour elle. Dans ces cas-là, la distance et la froideur sont donc les meilleures armes. Enfin, je pense. Mais elle n'a pas l'air d'apprécier mes méthodes.. Je lève les yeux au ciel et essaie la carte de l'humour.  «Whaou.. quelqu'un est en manque de café ici. Et ce n'est pas moi.» Je ne suis pas certain que l'humour fonctionne vraiment avec une fille comme elle, alors je décide de me montrer sincère, mais évasif. «Je ne prends personne de haut, j'ai d'excellentes relations avec la plupart de mes collègues. Et je ne suis pas un demi dieu. À vrai dire, vous êtes la seule de nous deux à le penser.» Comme à mon habitude, je reste excessivement calme, même si à l'intérieur, je suis furieux contre moi-même. À ce moment précis, je me jure de toujours prendre les escaliers, histoire de ne plus jamais me retrouver dans cette malencontreuse situation. «Par ailleurs, je pense que vous devriez vous calmer. Je ne me suis jamais montré méchant ou hypocrite envers vous, il n'est donc pas nécessaire d'en faire tout un plat.» Ouais, tout un plat de rien, c'est exactement ce qu'elle fait. Et moi, je n'arrive pas à comprendre pourquoi mon comportement la met dans cet état. Mais le jour où les femmes seront compréhensibles, ça se saura. Et ce jour n'est pas aujourd'hui.  

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MessageSujet: Re: (willey)+ the truth is close   (willey)+ the truth is close EmptyVen 1 Juin - 10:08


Will & Joey

the truth is close.


Bon ok. Généralement, ce n'est pas dans sa nature d'agresser littéralement les gens, encore plus quand il s'agit de personnalités issues de la même société que la sienne, et ce d'avantage quand il s'agit du fils prodigue du patron de cette même société. Joey est hispanique de naissance, un sang chaud coule dans ses veines bien que ce n'est pas une excuse pour s'enflammer comme elle venait de le faire, ceci pouvait quand même expliquer cela. Elle s'était sentie pousser des ailes, une lionne enfermée dans une cage prête à bondir sur une pauvre proie fragile et innocente sauf que William Anderson était tout sauf une proie innocente. Elle s'en était prise à lui, pas par hasard, pas parce qu'elle avait passé une journée des plus détestable non, parce que cet homme la, qui se trouvait exactement dans la même cabine d'ascenseur qu'elle, en réalité l'intriguait. Elle savait qu'ils s'entendaient bien avec la plupart de ses collègues et quand l'hispanique parlait de lui , les autres ne semblaient pas le reconnaître. Bien sûr qu'ils ne pouvaient le reconnaître parce que William n'était pas aussi froid et distant avec eux qu'avec elle et c'était ça justement qu'elle ne comprenait pas. Alors elle s'en était prise à lui, en bloquant la descente de cette cage d'ascenseur dans l'unique but d'avoir des explications. Elle s'y était mal prise et sa façon de lui parler ne risquerait en rien d'arranger les choses.

Les hostilités étaient lancées et contrairement à ce qu'elle aurait crût, William c'était montré plus ou moins courtois avec elle, alors qu'il aurait bien pût l'envoyer valser sur les roses. Son regard l'observait, le scrutait, attentivement, il était encore plus beau qu'elle ne l'aurait imaginé. Il s'expliquait, mais il n'avait pas à le faire et face à sa courtoisie et diplomatie, elle s'était sentie terriblement bête d'avoir pût être aussi violente d'entrée de jeu. «Bon,d'accord. Je n'ais pas été aussi courtoise que vous et j'avoue même m'être un peu enflammé, mais vous m'avez cherché.» Voilà que maintenant elle le vouvoyait et qu'en plus de ça elle campait sur ses positions. Non ce n'est pas de sa faute à elle mais de la sienne à lui. Il était l'unique fautif dans l'histoire, si seulement il pouvait si ce n'est qu'échanger quelques mots avec elle en dehors d'un simple "bonjour" et "aurevoir" cela lui aurait certainement évité ce genre d'incidents. Après, doit-elle véritablement le blâmer de ne pas lui adresser la parole? Chacun est libre de faire ce qu'il veut dans ce bas monde et William était dans ses droits de ne pas lui adresser un trait mot, à condition bien sûr qu'il y ait une raison. Un manque de feeling, un mauvais pressentiment, ou jugement sur une personne pouvait amener à ce genre de situation, sauf que oui elle prenait soin d'elle, oui elle pouvait paraître parfois un tantinet aguicheuse de par ses tenues vestimentaires mais en aucun cas elle n'était ce genre de femme, bien au contraire d'ailleurs. Ce genre de filles, elle préférait les laisser à son demi-frère qui sortait avec l'une d'elle à chaque soir. «Enfin. Laissons tomber. Je suis pas spécialement d'humeur aujourd'hui et je préfère mettre un terme à cette chamaillerie avant que cette dernière ne me coûte je sais pas.. ma place peut-être. » Calme toi Joey. Reste calme. L'homme devant elle était le fils du patron, et ce dernier n'aimerait pas apprendre que sa chair et son sang se soit fait enguirlander au sein même d'une cabine d'ascenseur bloquée volontairement par l'une de ses employées.

Doucement elle vint abattre son dos contre l'une des paroi de la dîtes cabine, levant les yeux au ciel quelques secondes en soupirant.«Bon. Je supposes quand même que je vous dois des excuses pour vous avoir enfermé la dedans. C'est bien le seul et dernier endroit ou je souhaites me trouver actuellement surtout avec cette chaleur.» D'un geste de la main simple elle vint s'éventer le visage, venant par la suite remercier le ciel d'avoir toujours autour de son poignet un élastique à cheveux qui lui permettrait dans ce genre de cas d'attacher sa longue chevelure ébène en queue de cheval haute. Sa tête se tourna vers le boitier de commande des étages puis sur ce bouton qui leurs permettraient d'appeler les secours pour les aider à sortir d'ici, à moins d'attendre que l'engin infernal ne se décide seul à redescendre comme il l'a toujours fait. Elle n'eut aucun courage de le faire, elle qui venait de jouer à l'ascenseur émotionnel en moins de dix secondes passant de la colère et de la haine à une certaine sagesse. Elle s'était rendue compte qu'elle avait fait une erreur, et maudissait au plus profond d'elle cette impulsivité qui faisait d'elle la femme qu'elle était réellement. Elle ne supportait pas se terrer dans l'ombre et jouer aux bonnes employées modèles quand un soucis d'ordre majeur se présentait dans la société qui l'employait, et pour elle ce manque de reconnaissance de la part du fils de son patron l'avait agacé. Quand certains se seraient contenter de ça, elle préférait clairement mettre les choses à plats histoire de peut-être, repartir sur de bonnes bases. D'ailleurs, en repensant à une chose, elle ne pût s'empêcher de sourire. Le genre de sourire taquin, malin même, un brin joueur.«Je vous laisse l'immense opportunité d'appeler les secours Monsieur Anderson. D'ailleurs, à ce sujet, je pari que vous ne connaissez même pas mon nom.» siffla t-elle d'une voix taquine en relevant ses yeux malicieux dans ceux de cet homme aux certaines responsabilités au sein de la boite. Elle comprendrait cette fois encore qu'il ne saches pas comment elle s'appelle, après tout des employés au sein de Anderson Cosmetic il y en avait des tas, et entre les clients, les numéros et noms de dossiers, il est parfois évident de s'y perdre et de ne plus savoir ou donner de la tête, c'était son cas à elle, mais lui, elle n'arriverait pas à l'oublier. Non. Elle ne peut pas l'oublier, pas lui. Elle savait comment il s'appelait et non parce qu'il était "Monsieur Anderson" mais parce qu'il était William, un garçon qui l'avait toujours intrigué, toujours charmé, même au loin, même quand ses yeux l'a fuyait elle, sans aucune raisons.

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MessageSujet: Re: (willey)+ the truth is close   (willey)+ the truth is close EmptyVen 1 Juin - 16:52


Joey & Will

the truth is close.


Cette fille est une véritable énigme.  Il y a quelques secondes, elle m'agressait, et maintenant, elle me parle comme un agneau doux. Cela fait un peu retomber la tension entre nous, et je ne m'en plains pas. Je crois que je suis assez tendu pour deux, elle n'a pas besoin d'en rajouter. Même si j'avoue que sa moue enragée lui donne un air encore plus sexy. Je pensais qu'en l'a niant, je la tiendrais éloignée de moi mais à ma grande surprise, c'est l'inverse qui se produit. Elle semble presque peinée de la distance instaurée entre nous, et j'ai beau y réfléchir, je ne comprends pas pourquoi. Comment pourrait-elle être affectée ? On ne se connaît même pas, nous ne sommes que deux étrangers. Et pourtant, elle se trouve juste là, avec son regard de braise et ses paroles tranchantes. J'aurais tellement envie de la découvrir un peu plus, de me montrer sympathique envers elle. Mais.. je ne peux pas. J'ai sacrifié tellement de choses dans ma vie pour que mon père me fasse confiance. Et ce n'est pas encore gagné, loin de là. Je dois sans cesse faire mes preuves, prouver ma valeur. Alors, je ne peux décemment pas tomber dans les rouages d'une relation autre que professionnelle au sein de l'entreprise. «Un peu enflammée.. C'est un doux euphémisme. J'ai cru que vous alliez m'égorger.»  En effet, je viens de constater que la jeune femme a le sang chaud, et j’espère ne plus jamais la mettre en rogne de toute mon existence. Je tiens à la vie, moi. Et Joey peut clairement m'en priver, à n'en pas douter. Mais ce n'est pas pour autant que je compte présenter mes excuses. «Et c'est totalement faux, je ne vous ai pas cherché. Non vraiment, vous devez être paranoïaque, je ne vois que cette explication.» Oui, jouer les innocents est une seconde nature pour moi. Et j'adore ce petit jeu, je ne vais donc pas m'en priver. Par contre, narguer une petite furie n'est clairement pas dans mes habitudes, mais cette fois, l'occasion était trop belle et je n'ai pas réfléchi. Mais tout aussi étonnant que cela puisse paraître, la belle brune décide de lâcher l'affaire, et de ne plus se donner en spectacle. Bon, je ne vais pas le lui dire, mais elle est un spectacle à elle seule. Sa remarque quant à sa place dans l'entreprise, me fait néanmoins grincer des dents. Je reste quelques secondes à ne rien dire, pantois.  Lui ai-je donné une si mauvaise impression de moi ? «Mais enfin, pour qui me prenez-vous au juste? Au risque de vous étonner, mademoiselle, je n'ai aucune envie de faire virer qui que ce soit ici. Et ce n'est de toute façon pas dans mes responsabilités. Épargnez donc votre salive.» Oui, la distance avec cette fille était primordiale, au risque de finir complètement dingue, voire pire, totalement charmé.

Quelques minutes plus tard, Joey s'adosse légèrement à la paroi de l'ascenseur et je crois défaillir. Cette position lui donne un air encore plus félin que d'habitude, et la courbe de sa poitrine est absolument parfaite. J'imagine un tas de trucs, là, tout de suite. Mes mains qui parcourent son corps, mes lèvres qui se posent sur les siennes, son parfum qui s'accroche à moi,... J'aimerais détourner le regard de cette tentation, mais je n'y arrive pas. Joey prend alors la parole, brisant mon imagination débordante et me faisant détourner enfin les yeux. «En effet, il fait de plus en plus chaud dans ce satané ascenseur.» dis-je, en baissant le regard. Je suis vraiment con, pourquoi ai-je dis ça? Avec un peu de chance, elle ne remarquera pas mon allusion, ni mes yeux qui la dévorent depuis qu'elle est entrée dans cette cabine. «Et ne vous inquiétez pas, vos excuses sont acceptées.» Will, tu es pitoyable. La jeune femme dit me laisser l'opportunité d'appeler les secours, et ma colère intérieure regonfle. Après tout, si nous sommes ici, c'est à cause d'elle. La moindre des choses, serait de nous sortir de cette situation grotesque. Mais je veux rentrer chez moi le plus vite possible, alors j’acquiesce et ne tiens pas compte de sa dernière remarque. Je prends mon téléphone, compose le numéro du gardien d'étage et laisse la sonnerie retentir. À la dernière, celui-ci décroche enfin et je lui explique brièvement la situation. Je lui présente mes excuses, embarrassé et il me certifie qu'il n'y a aucun problème. Lorsque je raccroche mon téléphone, je me tourne vers la responsable de cette situation et lui dis «Le gardien sera là dans une heure. Il ne peut pas faire mieux. Je crois que nous allons devoir patienter un peu.» Je ne sais pas si je dois m'en réjouir ou si je dois commencer à paniquer. «En êtes-vous capable Joey Sarroski?» Maintenant, elle sait que je connais son nom. Et je ne sais pas pourquoi, mais ça me rend fébrile. Je me racle la gorge, et pointe du doigt une ligne imaginaire qui divise l'ascenseur en deux. «Vous voyez ça? C'est la limite. Vous restez de votre côté, et moi, du mien. Et de préférence, en silence.» Je ne veux plus voir ses lèvres bouger, et ne veux plus entendre le son de sa voix. Je sens que cette petite heure d'attente va être la plus longue de toute ma vie. Et j'espère que la belle brune se tiendra bien, sinon, je risque de devenir fou sous mon imagination débordante.

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MessageSujet: Re: (willey)+ the truth is close   (willey)+ the truth is close EmptySam 2 Juin - 20:42


Will & Joey

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Qu'il soit sans crainte, elle ne comptait ni l'égorger, ni le tuer d'une quelconque façon. Cette femme est beaucoup trop distinguer pour faire du mal à quiconque, même une pauvre mouche ne subirait aucune brutalité de sa part , pour dire et pourtant dieu sait que cet homme la rendait totalement folle. Il se tenait la, à ses côtés, droit, courtois, un peu trop d'ailleurs. Curieux. A peine eut-elle le temps de lui parler et de s'expliquer qu'il avait finit par ouvrir sa bouche, l'insultant même de paranoïaque. «Je vous demande pardon? Moi? Paranoïaque?» Oui. Elle avait bien entendu et il l'avait bien insultée de la sortes. Bon sang si ce mec ne serait pas le fils de son patron, elle ne se serait certainement pas gênée pour lui foncer encore plus dans le lard, mais encore une fois, elle prit sur elle, se contentant de lâcher un petit rire cette fois sidéré par ses propos. Il continuait, encore et encore, comme ci la mettre en rogne était sa spécialité. On aurait presque dit qu'il ne cherchait que ça, l'énerver, l'agacer, faire en sortes qu'elle le méprise à défaut de vouloir apprendre à le connaître. Et bien soit, si c'est ce que Monsieur veut, elle s'abstiendrait de toute familiarité avec lui, quitte à lui jeter sans arrêt des regards dédaigneux à chaque fois qu'il croiserait son regard. Calme toi Joey. Calme.

Son dos vint s'abattre contre la paroi de la cabine d'ascenseur, ses mains fines venant nouer un élastique autour de ses cheveux pour une petite queue haute qui empêcherait à sa nuque de suer d'avantage dû à la chaleur de l'endroit clos. Elle n'avait pas pût voir ce regard dévorant, son regard à lui poser sur elle, sur ses courbes divines et parfaites, si seulement elle avait pût tourner la tête, elle l'aurait vu, et alors elle aurait comprit qu'elle n'était pas si indifférente que cela à ses yeux. En attendant, et réalisant son erreur, la jeune femme laissa le privilège au fils de son cher patron d'appuyer sur le bouton qui permettait d'appeler à l'aide et au bout de quelques secondes, c'est ce qu'il fit. Une brève conversation eut lieu entre le beau Will et certainement le gardien de la bâtisse. Heureusement, ce dernier viendrait les libérer tout deux, au bout d'une petite heure seulement. Ce qui veut dire qu'elle allait devoir patienter une heure dans ce minuscule ascenseur avec cet homme qu'elle ne méprisait pas, bien au contraire, mais que lui en revanche.. Les yeux rivés sur le sol, elle ne les relevaient que lorsque son prénom et son nom de famille sortirent de la bouche de l'aîné Anderson. Un peu plus ronds que précédent, elle se laissa surprendre par le fait qu'il connaissait son identité, et qu'elle n'était pas si inconnue que ça à ses yeux. C'était plutôt flatteur, elle n'en avait pas demandé tant. Un prénom aurait suffit. «Seulement si vous l'êtes, William Anderson.» Inconsciemment elle souriait, discrètement, se trahissant sur cette attirance qu'elle éprouvait pour cet homme, le seul qui la rendait autant chèvre.

Il fallait qu'il brise son espoir d'être reconnue bien plus que comme "la secrétaire administrative de anderson cosmetic" à ses yeux quand il vint tracer une ligne imaginaire les séparant tout deux. Lui semblait déjà avoir son petit espace bien à lui et interdisait la belle de le franchir. C'est une blague? De nouveau elle se mit à rire. Alors la, c'était le bouquet. Non seulement, elle ne se gênerait pas pour "piétiner" dans son espace mais elle comptait même le faire dès maintenant. Rapidement elle se décalait de contre sa paroi pour faire un pas, puis un deuxième jusqu'à briser cette ligne imaginaire censée les séparer. «Non seulement je ne compte pas vous obéir, et je ne compte certainement pas me taire pour vous faire plaisir.» Lui lança t-elle sur le visage après s'être rapprochée encore un peu plus de lui, son corps presque collé au sien. «J'ai fais une erreur je le conçois, j'ai tenté de me rattraper en me montrant courtoise avec vous et vous, vous osez me parler de la sortes. Il y a des limites à ne pas franchir Monsieur William Anderson. Will..» "Paranoiaque. Garder vôtre salive. En silence." Et puis quoi encore? Sait-il que les femmes sont aujourd'hui égales aux hommes? Sait-il qu'elle est dans ses droits de ne pas lui obéir? Sait-il au moins à qui il a affaire? Elle en doute. Joey n'est pas une mauvaise fille loin de la, mais quand quelqu'un s'amuse nerveusement avec ses nerfs alors la oui, elle peut se montrer un tantinet odieuse voir même provoquante après tout qu'à t-elle à perdre en l'étant avec lui? Et que pourrait-il faire si ce n'est s'en plaindre à son cher papa. User de la force peut-être pour la repousser, la conduire jusque par dessus la ligne imaginaire, dans son petit coin, en attendant que le gardien veuille bien enfin les libérer de cet endroit. «Et pour répondre à vôtre question précédente, je ne vous prends pour personne, vous êtes à mes yeux similaire aux autres, et je n'ais jamais sous entendu que vous pourriez être capable de me virer ou de faire en sortes que je le sois. Ne me faites pas dire ce que je n'ais pas dis. Vous inventez des choses.» Ajouta t-elle en gardant son regard de braise ancré dans le sien sans animosité particulière. Ses souvenirs lointains ne lui rappelaient pas avoir été aussi proche de cet homme qu'elle était à l'heure actuelle. Son corps était beaucoup trop proche du sien, tentateur, malin mais encore une fois, elle n'y était pour rien, c'était lui qui l'avait cherché avec sa ligne imaginaire à ne pas franchir. Donner un interdit à Joey et elle en fera tout l'inverse. L'interdit ne lui fait pas peur et encore une fois, elle n'avait pas eu peur de dépasser les limites, encore moins quand il s'agissait de William.

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MessageSujet: Re: (willey)+ the truth is close   (willey)+ the truth is close EmptyDim 10 Juin - 23:49


Joey & Will

the truth is close.


D'ordinaire, j'étais réputé pour mon calme légendaire, face à n'importe qui. Bien que je sois parfois tourmenté intérieurement, j'avais une facilité déconcertante à ne pas montrer mes émotions. C'est sans doute pour cela qu'il était difficile de se disputer avec moi. En général, les gens se disputaient alors avec eux-mêmes, et mon calme ne servait qu'à les énerver davantage. De toute ma vie, je n'avais jamais perdu une seule fois les pédales, me montrant doux et raisonnable en toutes circonstances. Jusqu'au jour où une belle brune était entré dans le même ascenseur que moi. C'est à ce moment-là que mon self-control a éclaté.

Cette façon qu'elle a de prononcer mon nom fait battre mon cœur un peu plus fort. Je n'ose même pas lui répondre, par crainte  que mon intonation de voix ne me trahisse. Mais je lève les yeux au ciel. Deux fois, pour être certain. Je veux qu'elle sache non pas qu'elle m'attire follement, mais surtout qu'elle m'agace au plus au point. Après tout, comment ne pas être agacé par cette créature qui me fait perdre pied ? Je ne veux pas la détester, mais je ne veux pas l'aimer non plus. Et si pour ça je dois me montrer désagréable envers elle, qu'il en soit ainsi.. La ligne imaginaire que j'invente me paraît être l'idée du siècle. Chacun son espace, chacun sa vie, et point. Et je reconnais que c'est peut-être un peu puéril, mais cette ligne, j'en ai besoin pour séparer Joey de moi, avant que je ne franchisse les limites qui me hantent depuis le jour où cette fille est arrivée dans l'entreprise. La belle Joey se met à rire, mais je ne la regarde même pas. Je suis dans mon petit coin, presque prostré sur moi-même et je compte bien y rester, histoire de ne pas tenter le diable. Mais c'est évidemment sans compter sur la femme têtue et casse-pied qui m'accompagne.. Sans même la voir, je sens Joey se décaler vers moi et franchir cette fichue ligne de séparation que j'ai instaurée quelques secondes plus tôt. Je n'ai jamais pensé à commettre un meurtre avant cet instant. «Non mais je rêve ! Vous le faites exprès, avouez !»  Ou plus exactement, je cauchemarde. Elle se rapproche encore plus, et la chaleur de son corps s'étend au mien. Là, je suis vraiment dans la merde. Elle me sort des tas de conneries sur le fait qu'elle se soit montrée courtoise envers moi, qu'il y a des limites à ne pas franchir. Là-dessus, on est d'accord. Elle prononce aussi mon diminutif et je tourne la tête vers elle, le regard mauvais «Pour vous, ça sera William. Et retournez de votre côté, c'est un conseil !»  À vrai dire, ça sonnait plus comme une supplication mais qu'importe. Le mal était déjà fait, son odeur planait déjà partout autour de moi et je me sentais fléchir petit à petit. Elle revient ensuite sur l'une de mes questions précédentes et je mets un petit temps avant de comprendre de quoi elle parle. Elle ne me prend pour personne, j'invente des choses. Très bien. Quitte à inventer des choses, autant en inventer des meilleures. En moins d'une demi seconde, je pivote vers elle, lui attrape la taille et la plaque contre la paroi de notre cage métallique. Je respire vite et fort, j'ai chaud, trop chaud. Je suis littéralement entrain de devenir dingue. Je m'approche d'elle jusqu'à ce que mon corps la retienne prisonnière de moi et lui dit «Donc, quand je vois vos regards brillants d'envie sur moi, j'invente des choses?...»  je pose ma joue sur la sienne jusqu'à ce que ma bouche descende un peu vers son cou et j'ajoute «...et quand vous frissonnez à mon contact, j'invente encore?» Je ne sais pas ce que je suis en train de faire, mais je ne réfléchis plus et plus rien n'existe. Son parfum est déjà une drogue pour moi. Elle pense que je ne suis personne, mais là, dans cet ascenseur, je meurs d'envie de lui prouver le contraire. C'est une très mauvaise idée.  

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MessageSujet: Re: (willey)+ the truth is close   (willey)+ the truth is close EmptyLun 11 Juin - 9:08


Will & Joey

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Dios mio T'es une sauvageonne. Pas le genre de fille facile à vivre, non t'es carrément détestable en fait comme fille et jamais aucun homme sur cette planète ne t'as parlé comme il venait de le faire. En temps normal, tu ne te serais certainement pas gênée pour venir faire claquer la paume de ta main contre sa joue histoire de lui faire cadeau de cette jolie couleur rougeâtre qui lui aurait certainement fait fermer son caquet et le tien aussi par la même occasion. Si seulement il aurait été un autre homme, le genre que tu méprises au plus profond de toi même. Lui, il était William Anderson juste Will ou William peu importe en fait, tu t'en fous, parce que ce mec la, le même qui s'était retrouvé coincé dans cette minuscule cage d'ascenseur, au fond de toi tu le désirais plus que n'importe quel homme. Tu comprenais pas toute cette haine, cette amertume et cette colère qu'il ressentait à ton égard, lui aurais-tu fais du mal dans une autre vie? Ca aussi t'en savais rien et merde qu'est-ce que c'était énervant de ne pas savoir pourquoi aujourd'hui il semblait te détester et te maudire comme la peste. Il était peut-être le genre de gars super superstitieux à croire qu'un mauvais songe peut se réaliser. Peut-être qu'un jour, il avait rêvé que tu l'étrangles ou pire encore que tu le tues, toi, la fille qui crise et risque de s'évanouir devant une minuscule petite araignée. Non. Derrière tout ça, il y avait une raison, une raison commune, que bien sûr tu ne pouvais pas connaître, parce que ce mec la, t'as jamais pus réellement le connaître, t'en as jamais eu l'occasion non plus d'ailleurs.


Alors, il levait son petit doigt sur un point vague, t'interdisais de franchir une limite. Et puis quoi encore. Cet ascenseur est déjà bien assez minuscule pour que en plus de ça il y a des limites à ne pas franchir. Ce mec est une vraie tête à claque et il ne se gêne plus désormais pour te parler comme ci tu étais l'un de ses sous fifres. De sa petite ligne imaginaire, honnêtement? tu n'en as rien à foutre, tu prends même un malin plaisir à la franchir. Ouais et alors, y'a quoi maintenant? Tes iris enflammées se plantent dans les siennes et tu lui craches tout ce que tu peux cracher, tu essayes de te valoriser à ses yeux en te faisant passer pour la fille correcte qui n'as jamais manqué de respect à personne. Dis celle qui vient de bloquer un ascenseur pour demander des comptes au fils du patron. Tu lui expliques presque trop calmement les choses, et tu vois dans sa façon de se tenir qu'il est sur le point de flancher, de craquer même, sauf que personne ne t'avais préparé à ce qu'il le fasse réellement. «William..» Ce prénom glisse à nouveau de tes lèvres, un peu trop suavement, vint s'écraser sur son visage, sur ses joues, ses lèvres, son être. C'est lui qui t'as demandé de l'appeler comme ça alors encore une fois, tu la joues fille docile et tu lui obéis, parce que ça t'amuses de le faire, parce que ce même "William" est devenu sans s'en rendre compte une grenade que tu t'étais amusé à dégoupiller avant de la voir exploser dans un sourire de satisfaction.

Ce qui devait arrivait, arriva. Un trou noir, une incompréhension, un hoquet de surprise coincé dans ta gorge, tu sens ses mains viriles sur ta taille de guêpe, t'aurais presque peur qu'il te brises en une poigne, mais il en serait pas capable, tu le sais ça aussi. Rapidement, tu te retrouves entre l'une des parois de cette cage et le corps robuste de l'homme qui t'as toujours fais fantasmer secrètement. Tout cela semble presque trop beau pour être réel, et plus les secondes défilent, plus il s'éprend de toi et plus tu as l'impression de rêver. A l'intérieur de ta poitrine, tu sens ton palpitant se déchaîner, t'as peur que lui aussi il flanche pour cet homme, t'as pas envie qu'il l'entendes, tu veux pas lui donner raison mais les palpitations qu'il émet sont si fortes que t'angoisses à l'idée qu'il puisse les entendre, un sourire satisfait aux lèvres, fin heureux de te faire cet effet la. Ses mots glissent sur ton visage, te font défaillir au fil du temps, et tu te retiens de sourire en mordant aussi fort que possible l'intérieur de tes joues. «Vous inversez les rôles.» Et t'aimerais bien que ça soit le cas, que ça soit lui qui te dévores du regard, qu'il analyse les traits de ton visage secrètement, qu'il vénère chacune des courbes de ton corps, qu'il les envies bien plus que n'importes qu'elles courbes féminines dans ce monde. A ce moment la, t'as pas le courage de croiser son regard, t'es pas encore prête à le faire parce que tu sais bien que tu vas craquer et tu veux pas qu'il soit l'heureux gagnant de cet affrontement entre vous mais le bougre continue.. Voilà qu'il se met à imaginer que tu frissonnes à son contact, bordel ce mec à totalement raison mais encore une fois tu fais tout pour descendre ses paroles, pour les réduire au silence. «Vous arrivez à voir des frissons sur mon corps à travers mes vêtements vous? Vous êtes fort.» Et tu pouffes de rire face à ta propre connerie.


Y'a jamais été question que tu sois Eve dans ce jardin d'Eden, toi t'es la vipère, t'es la tentation, celle qui va tout remettre en question du jour au lendemain, t'es cette pomme dont il va croquer, t'es ce démon sulfureux qu'il va chercher à apprivoiser, et dès l'instant ou tu t'étais mise à chercher son regard à travers vos rapprochements, tu savais que plus rien ne serait jamais plus comme avant entre vous. Il avait fallu d'une seule fois pour que ça arrive. T'aimes pas la banalité, tu préfères l'extravagance, tu préfères quand les hommes sont comme ça avec toi, mais aucun d'eux ne s'était comporté comme William auparavant, en général, ils essayent tous de te charmer par des petits sourires enjôleurs, des clins d'œil et des paroles. Que des grandes gueules.«Et maintenant.. Will. Dîtes moi ce qui va se passer maintenant que vous avez vous même franchi cette ligne imaginaire entre nous?» Le monsieur t'as dis William, tu continues pourtant à te jouer de lui parce que c'est bien plus drôle de le faire que de continuer à lui obéir. Tu voulais son regard dans le tien, t'avais besoin de comprendre ce qui étais réellement en train de se passer, et pourquoi cette attraction soudaine entre vous? Une pulsion? Une envie de se taper la petite secrétaire du boulot parce qu'elle est mignonne en fait? Ou peut-être que tout cela remonte à bien des jours, des semaines même. «Dîtes moi que ce sont vos yeux qui brillent d'envie pour moi.» Puis, doucement, tu levais tes petites mains, tes ongles manucurés jusqu'à son visage pour le relever, puis sur son cou pour les laisser courir contre cette chair chaude, brûlante, les laissant ensuite chuter sans craintes jusqu'à ses pectoraux recouverts de ses quelques morceaux de tissus si fragiles. «Dîtes moi que c'est vous qui frissonnez à mon contact..» Cette fois tu souriais, discrètement en venant te perdre dans son regard, venant même rapprocher vilement ta bouche de la sienne sans jamais la toucher, juste l'effleurer. Tu voulais qu'il soit fou et tu y arriverais, sans jamais avouer qu'il avait le même effet sur toi. Non, tu voulais pas qu'il pense qu'il ait gagné la partie entre vous, ce n'était pas le cas et ça ne serait jamais le cas, n'est-ce pas? C'est que tu aimerais t'en convaincre, malheureusement rien n'est sûr, et ça tu le sais bien, et tu risques d'ailleurs sans t'en rendre spécialement compte bruler tes jolies petites ailes blanches, juste à cause de lui.

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MessageSujet: Re: (willey)+ the truth is close   (willey)+ the truth is close EmptyLun 11 Juin - 19:08


Joey & Will

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Niveau cœur, je n'avais jamais vraiment été tenté. Non pas que personne ne m'intéressait, bien au contraire. Mais je savais que qui que je choisisse, elle ne plairait pas à mon père et que par conséquent, il nous mettrait des bâtons dans les roues. Sans même connaître celle avec qui je voudrais un jour faire ma vie, je voulais lui éviter de subir les fourberies de mon paternel. Parce qu'après tout, c'est ça l'amour, non ? Protéger la personne qui faisait battre notre cœur. Et puis, si je voulais être honnête, je devais avouer que c'était également  pour me protéger moi. Car être en couple signifie forcément devoir se livrer un tant soit peu. Et ça, je n'y étais définitivement pas prêt. Et voilà qu'un beau jour, mon regard s'était arrêté sur la dernière personne au monde qui aurait dû retenir mon attention. Une collègue. Une collègue énervante qui plus est. Mais terriblement sexy. Et terriblement intrigante. La barrière que j'avais instaurée entre elle et moi était indispensable, pour notre bien à tous les deux. Et ça me rendait dingue de ne pas pouvoir me laisser aller avec elle. Mais j'étais un homme de principe, et Dieu m'en garde, je ne succomberais jamais à la tentation avec cette fille.

Voilà plus ou moins le discours que je me répète chaque jour, histoire de me convaincre. Malheureusement pour moi, force est de constater que j'ai lamentablement échoué. À la place d'une distance respectable, mon corps a choisi la proximité avec celui de Joey. Tout contre elle, je la sens palpiter et son souffle s’accélère au moins autant que le mien. Sa réaction me pousse à lui marmonner des mots que je ne pensais pas être capable de prononcer. Ma voix se fait aguicheuse, et quand Joey me répond, la sienne se fait provocatrice.  «Vous inversez les rôles.»  me dit-elle. Ainsi donc, elle ne compte pas flancher tout de suite. Tant mieux, moi non plus ! Je lui réponds dans un murmure, j'essaie de faire comme elle, de la titiller, de l'agacer, pour qu'elle sache ce que ça fait. «Sûrement pas, non.» Ma bouche trouve le chemin de son cou et frôle sa délicate peau, se retenant à chaque seconde de partir à l'assaut. Mais elle ne perd pas pour autant son mordant et ajoute avant de rire «Vous arrivez à voir des frissons sur mon corps à travers mes vêtements vous? Vous êtes fort.»  Oh, ça, c'était un coup bas. Quelle emmerdeuse ! «Ne faites pas la maligne et avouez.» lui dis-je, en déposant un baiser sensuel sur elle, presque au bord de l'implosion. Évidemment, si elle comptait faire une telle chose, elle l'aurait déjà fait. Elle veut donc résister. Moi aussi je le voudrais, je crois. Je reste quelques secondes immobile, presque en suspens, attendant qu'elle décide enfin d'admettre ce que je la soupçonne de ressentir. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que cette petite est bornée. Beaucoup trop bornée. «Et maintenant.. Will. Dîtes moi ce qui va se passer maintenant que vous avez vous même franchi cette ligne imaginaire entre nous?»  Putain, elle recommence à m'appeler Will, ça me rend fou. Elle ne peut pas dire des choses pareilles en pensant qu'il n'y aura pas de conséquences. À cause d'elle, je vais être obligé de lui prouver que je tiens parole. «C'est vous qui l'avez franchie en première, vous allez devoir assumer, très chère.» lui dis-je en plongeant mon regard dans le sien. Mais une fois de plus, la demoiselle n'en démord pas. «Dîtes moi que ce sont vos yeux qui brillent d'envie pour moi.» ; «Dîtes moi que c'est vous qui frissonnez à mon contact..»  me dit-elle. Ses doigts si féminins parcourent ma peau, laissant au passage une nuée de frissons. Ses lèvres frôlent les miennes et je me crispe, avant de passer une main dans ses superbes cheveux, en disant «Dans vos rêves. Jamais.» Si elle voulait m'entendre dire pareille chose, elle allait devoir y mettre du sien. Quoique non, en fait. Je ne dirai jamais ce qu'elle me demande. Elle peut courir ! «Par ailleurs, vous n'avez qu'un mot à dire pour que je retourne de mon côté. Mais quelque chose me dit que ce n'est pas ce que vous voulez.» J'accompagne la parole par un geste et mes mains agrippent les cuisses de la belle brune, avant de la soulever rapidement, pour obliger ses jambes à s'agripper à ma taille. «Alors, dois-je m'éloigner ?» Je dépose une ribambelle de baisers sur la moindre parcelle de peau que trouve mes lèvres. Maintenant c'est sûr, je suis foutu.

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MessageSujet: Re: (willey)+ the truth is close   (willey)+ the truth is close EmptyLun 11 Juin - 23:56


Will & Joey

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Tout est de sa faute. Cet homme n'est qu'un vil tentateur. Il aurait très bien pût rester dans son petit coin, près de sa minuscule et débile ligne imaginaire mais non, c'était bien trop compliqué pour lui de le faire. Il avait en face de lui Un demonio', une véritable et perfide vipère au venin dangereux qui s'apprêtait à l'encercler avec force pour le faire succomber peu à peu. Tu pensais qu'il se contenterait de flipper en frappant avec hargne chacune des parois présentes autour de vous, mais non, l'homme était vicieux, malin, plus malin que tu ne le penses et ça, ça te faisais peur, parce que tu savais pas comment t'arrêter, comment mettre un stop à tout ça. En avait-tu réellement envie d'ailleurs? Jamais tu n'aurais pensé une seule seconde que les choses se passeraient comme ça, tout ce que tu lui avais demandé c'était des putains d'explications histoire de justifier cette haine qu'il te vouais sans que tu n'en comprennes un trait mot. Cet homme, il ne t'avais même pas répondu, c'est ça le pire, il se contentait de mettre une pièce dans l'arcade pour commencer la partie, il était buté sur son idée de ne pas perdre, mais ce qu'il ignorait c'était que c'est toi qui menait le jeu, depuis le début c'était toi. Sa voix froide, distante devint presque mielleuse, presque trop suave pour être réelle, ce mec t'avais quasiment craché au visage il y a à peine deux secondes et le voilà qu'il s'amuse qu'il fait courir le bout de ses lèvres sur ta peau hâlée pour à peine l'effleurer, pour juste sentir son odeur, s'en imprégner, ne pas l'oublier.

Tu voulais pas l'avouer mais ses gestes la t'ont fait frissonner des pieds à la tête. Pourquoi faut-il que ça se passe comme ça? Pourquoi faut-il que ce mec la te fasses cet effet la? Ca n'était jamais arrivé auparavant. Habituellement, tu penses qu'à t'amuser, tu penses qu'à oublier parfois des journées de merde passées au boulot, ou parfois des souvenirs qui te hantent l'esprit. Tu veux juste oublier certaines conneries de ta vie, le fait que dans le monde, une famille t'attends, qu'ils espèrent te revoir, espérer que tu reviennes comme une fleur, sauf que la fleur elle était devenue moche et sans pétales, t'avais assez souffert comme ça. Habituellement tu bois pour t'embrumer l'esprit, pour ne plus penser à rien, et te réveiller au petit matin en haussant les épaules en te convainquant que cette énième coucherie n'était rien pour toi, qu'elle n'avait aucune valeur, sauf qu'aujourd'hui, c'était Will qui étais la, contre toi, à te chercher, à te parler, à te montrer clairement qu'il était intéressé. Ne faîtes pas la maligne et avouez. Non, il en était hors de question, parole d'une Sarroski. Tu n'avoueras rien. Il était téméraire, tu l'étais toute autant, une vraie petite teigne.«Vous aimeriez tant que je le fasses n'est-ce pas?.» La réponse est non d'avance. Tu ne lui était pas soumise et ne le serait jamais, alors quitte à continuer de jouer et de se perdre dans de nouvelles sensations, de nouveaux sentiments, autant le faire jusqu'au bout. Ses lèvres se pressaient finalement sur ta peau, tu retint un soupire et de nouveau ton petit cœur fragile s'était mit à bondir à l'intérieur de ta cage thoracique pour te donner tord et te dire que cet homme la, bon sang ce que tu le désirais en fait. Tu aurais aimé que ça soit l'inverse, que ça soit lui qui te dises toutes ses choses. O'Joey belle Joey je te désires depuis le premier jour, celui ou j'ai pus croiser tes beaux yeux félins mais non, l'homme restait dans ses retranchements. Ce borné. Cet imbécile. Ce crétin. Cet homme quoi. Tes doigts s'amusent à toucher sa peau, t'as peur de lui faire mal, t'as peur que ton geste soit déplacé mais tu le fais quand même, tu la touche cette peau tatouée pour la première fois. Combien de fois t'en as rêvé de le faire et ton rêve se réalisait enfin, dans ce minuscule ascenseur. Il passait ses longs doigts dans ta chevelure ébène et à défaut de défaillir, de frémir d'avantage, tu te contentais de l'écouter, les yeux plissés, l'envie irrésistible de plaquer sauvagement ta bouche sur la sienne pour le faire taire à tout jamais. T'en avais ras le bol de l'entendre jouer, t'avais besoin d'actes, de gestes pour prouver qu'il était LE compétiteur que t'attendais, alors il a finit par le faire. Ses mains s'égaraient cette fois sur tes cuisses, la tu comprenais que t'allais passer un sale quart d'heure ou plutôt un bon quarante minutes. Il te ferait regretter ton affront, ta façon de te comporter, et comme deux corps en parfaite symbiose, tu comprenais que tes petites jambes étaient prédestinées à s'enrouler autour de sa taille, tandis que tes mains, elles, préférèrent se retrouver à l'arrière de sa tête, sur sa nuque.«Vous êtes un beau parleur Will. C'est tout ce que vous êtes. Vous osez retourner la situation à vôtre convenance alors que je sais pertinemment que vous êtes incapables de résister.» Tu lui soufflait ses mots chaudement , une expression de petite fouine, de merdeuse au visage alors qu'il dévorait chaque petite parcelle de peau visible et à sa portée de baisers. En attendant cette partie c'était toi qui allais la remporter t'en étais persuadée et tu finirais par le rendre dingue, comme il commençait à le faire avec toi inconsciemment.


La respiration vive, saccadée tu poussais sa joue du bout de ton museau, tu voulais qu'il relève la tête, qu'il cesse de s'enivrer de ton corps pour venir cette fois goûter à ce fruit défendu qu'il s'était interdit. Ses lèvres. Les tiennes. Tu les cherchaient, non pas pour les effleurer cette fois mais pour les caresser avec les tiennes, pour dévorer celle du bas, puis celle du haut, pour lui voler un premier baiser court, qui fit exploser un véritable feu d'artifice dans ta poitrine, tu voulais voir sa réaction tu voulais qu'il vient de lui même le chercher ce baiser qui finirait par vous rendre tout les deux fous, mais ça tu ne parviendras pas à l'avouer, tu préférerais en profiter simplement, le faire tourner en boucle dans un coin de ta tête, ce genre de baiser qui te ferais rêver encore les jours d'après, pendant que tes collègues de travail chercheraient à te parler. Oui, ce mec finiras par te rendre dingue, mais t'avais besoin de ça dans ta vie pour être pleinement satisfaite, la véritable question est : Cap ou pas cap de tomber amoureuse?

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MessageSujet: Re: (willey)+ the truth is close   (willey)+ the truth is close EmptyMar 12 Juin - 1:17


Joey & Will

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Cette fois-ci, cette petite peste commence vraiment à me taper sur les nerfs. Enfin, si j'oublie qu'elle me fait tant d'effet. Mais sérieusement, comment peut-elle être aussi énervante et aussi attirante à la fois ? L'un devrait annuler l'autre, non ? Je ne suis même plus capable de m'entendre réfléchir parce que cette espèce de... de je-ne-sais-quoi s'amuse à me repousser toujours plus loin dans mes retranchements. Et peu à peu, ceux-ci s'effondrent pour ne laisser place qu'à un seul sentiment : la frustration. Voilà ce qu'elle provoque en moi cette fille que je ne connais pourtant pas vraiment. Elle m'exaspère, elle me rend littéralement dingue. Ça serait tellement plus facile qu'elle craque et que je me laisse porter, mais non, elle décide de faire barrage. Et le pire c'est que plus elle en fait, plus ça me pousse vers elle. J'aurais peut-être été capable de résister et de séparer mon corps de sien, mais pas dans ces conditions. Pas quand elle me provoque délibérément. Pas quand elle me titille comme elle le fait. La seule réponse possible à ses attaques, c'est d'attaquer aussi. Alors, quand elle me dit que je ne suis qu'un beau parleur, toutes mes alarmes dans ma tête clignotent. J'essaie de retrouver la raison, ou pas, mais son parfum est bien trop enivrant et je me rends compte qu'à la seconde où elle est entrée dans cet ascenseur avec sa hargne et sa témérité, c'en était déjà fini de moi. J'étais déjà pris au piège dans ce qui me semble être la chose la plus naturelle qui soit. «Mais bordel, ce que vous pouvez être bornée !» Je rêverais que le gardien arrive tout de suite, car je ne serais obligé ni de m'éloigner d'elle, ni de craquer. Mais bien sûr, la vie tient à ce que je prenne la décision tout seul, comme un grand, et personne n'est là pour me pousser dans une voie, ou dans l'autre. En plus d'utiliser ses mots tentants, elle essaie de me faire relever la tête vers la sienne, mais je résiste un peu, parce que je sais que si je le fais, il n'y aura aucun retour possible. Mais après tout, je suis le roi du self-control, alors je suis tout à fait capable de relever la tête juste ce qu'il faut, juste le temps d'un regard, et ensuite de me stopper innocemment comme le gentleman que je suis. Elle capture alors mes lèvres, et là, je comprends mon erreur. Je crois que je me suis surestimé. Comment résister à une créature aussi convaincante ? Impossible. Pourtant, j'essaie. Je recule un peu le visage, et mes yeux se plantent dans les siens quelques secondes. J'y décèle tant de désir que je sens le mien augmenter en vitesse accélérée, et en moins de deux minuscules petites secondes, il explose. «Oh et puis, merde !» Je me jette à nouveau sur Joey, collant mes lèvres aux siennes, dans une tentative désespérée de la retenir auprès de moi. Maintenant, je ne veux plus qu'elle change d'avis, je ne veux plus qu'elle parle. C'est trop tard, bien trop tard. L'araignée a tissé sa toile et je suis pris dedans. Ma langue essaie furieusement d'être en contact avec la sienne et mes mains descendent jusqu'à sa taille, avant de passer sous son débardeur. Sa peau est brûlante, d'envie ou de honte, je n'en sais rien, et je ne veux pas y penser maintenant. Surtout pas. Pas avant d'avoir terminé l'expédition de son corps, pas avant que le mien ne se consume totalement. Ma bouche quitte la douceur de ses lèvres et dans la seconde suivante, elles me manquent déjà. Je devrais m'arrêter là, je crois que la petite peste a eu sa leçon pour aujourd'hui, peut-être même qu'elle ne me provoquera plus jamais, histoire que tout ceci ne se reproduise plus jamais. Mais si elle en veut plus, alors elle peut tout avoir. Je veux qu'on le décide ensemble, parce que je ne suis pas tout seul dans ce merdier. «Dernière chance de vous en sortir Mademoiselle Sarroski» dis-je entre deux expulsions d'air périlleuses. Ouais, j'espère qu'elle n'en a rien à carrer de cette dernière chance, et qu'elle l'enverra valser bien loin. Parce que moi, je veux cette femme tout de suite.

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MessageSujet: Re: (willey)+ the truth is close   (willey)+ the truth is close EmptyMar 12 Juin - 8:39


Will & Joey

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Et la, tout s'effondre. La carapace s'effrite dangereusement, commence à se fissurer sans même que tu ne t'en rends compte. Dès l'instant ou tu sens ce cœur tambouriner en toi, ou tu ressens cette envie continue de poser tes lèvres aux siennes, de les sceller les unes aux autres. Pour une fois, t'as envie qu'il cède, tu t'en fous de l'entendre te parler comme une moins que rien, tu t'en fous qu'il voit en toi qu'une vulgaire petite peste manipulatrice qui s'amuse de sa personne. Tout ce que tu veux, c'est lui, tout entier, peu importe le temps qu'ils vous restent, peu importe ce qui adviendra de vous par la suite, que cette passion commune vous consume peut-être une fois, plusieurs fois ou la dernière fois, tant que tu profites de cet homme qui t'as toujours fais fondre sans que tu n'arrives à l'avouer. L'idée qu'il puisse encore te résister te rends malade, t'as pas envie qu'il recule la tête en plantant ses iris hésitantes dans les tiennes, alors tu le regardes, intensément dans l'espoir qu'il succombe, tu le regardes même comme ci il était la plus belle merveille de ce monde, une merveille que bien du monde veut mais que tu étais la seule et unique à avoir la chance de toucher du bout des doigts et il avait comprit cela, il savait l'effet qu'il te faisais, il s'en jouait juste. Cet échange ne dura que deux maigres petites secondes avant que l'homme qu'il était ne sentes à son tour sa carapace et ses barrières se dissoudre et presque aussi sauvagement que ses premiers gestes, il vint percuter sa bouche contre la tienne pour un nouveau baiser qui prit tout son sens.


Comme une explosion divine, la détente d'une arme à feu, d'une dynamite qui a sût faire exploser en toi un véritable feu d'artifice. Plus rien ne semblait vouloir répondre en toi, ni ton âme, ni ta raison ni quoi que ce soit d'autre à vrai dire. Ton cœur se balançait furieusement dans ta petite cage thoracique, se percutait contre sa paroi sans même que tu ne ressentes l'envie de l'arrêter. Tu te contentais de te perdre dans sa bouche, que vos souffles s'emmêlent, que vos langues s'entremêlent dans une danse sauvage et envieuse. Et bordel ce que c'était bon. Ce baiser la, t'en avais tellement rêvé, nuit comme jour, tu l'imaginais moins fougueux, plus "conventionnel" à l'image de l'homme qu'était William, sauf que le petit a sût jusqu'à présent te cacher bien des choses dont cette bestialité, qui, à ta connaissance n'a jamais été dévoilée sur vôtre lieu de travail. Will il était sérieux, le genre de "fils à papa" qui t'insupportais, rien à voir avec cet homme la qui pressaient ses doigts contre ta peau presque pour la marquer de son odeur, de sa présence. Comme si tu pouvais lui appartenir. Le temps s'était arrêté autour de vous, tu aurais même aimé qu'il se fige à tout jamais et que les lèvres de William reste contre les tiennes. T'avais pas besoin de parler pour lui dire ce que tu ressentais, les mots te sont inutiles dans cette situation, alors tu lui offrais un bout de toi à travers ce baiser tout en agrippant fermement sa nuque avec tes deux mains, la caressant presque un peu trop doucement au passage. La douceur, tu sais pas faire habituellement, mais la, l'homme en vaut le coup plus que n'importe quel homme lambda.

Alors, lorsqu'il recule sa bouche, tu souffles, tu expires l'air contenu dans tes poumons, coincé dans ton œsophage suite à vôtre échange. Ta respiration est haletante, saccadée et tu peines à la stabiliser tant cet homme face à toi te donnes envie. C'est peut-être précipité mais encore une fois, tu n'en as rien à faire, parce que autour de vous, plus personne ni rien n'existe. Les barrières s'en sont allées en emportant avec elles les lignes imaginaires. Telles deux bêtes sauvages coincées en cage, vous avez ressentis tout deux l'envie de vous consumer pour oublier l'enfermement, pour signer un accord de paix entre vos deux âmes troublées, chamboulées, et ça avait marché. Ta fierté et ton égo en prenait un sacré coup, et tu ne savais pas si avec ça tu arriverais à te relever les jours suivants, si tu arriverais à tout oublier. Impossible. Tu ne peux pas l'oublier désormais. Alors tu t'étais imaginé, une fraction de seconde, les regards que vous vous lanceraient au lendemain, sur ce même lieu de travail en repensant à tout cela, à cette scène que bien du monde désapprouverait et notamment Monsieur Anderson. Cet homme froid qui méprisait presque son fils, apprendre qu'il s'est permit une telle folie au sein même de sa société le rendrait fou.

Will te regardais, il attendrait presque une autorisation, c'était presque mignon. Une autorisation pour continuer ou une dernière chance pour toi de t'en sortir. Comment il pouvait osé croire que tu hausserais bêtement les épaules en disant "Lâche moi j'en peux plus." T'étais plus téméraire que ça, un brin effrayée par la suite des événements mais téméraire tout de même. Oui, tu les sentaient ses petites papillons au creux de ton ventre, ceux qui font bien mal et qui s'amusent à tordre ton être tout entier. Tu la sentais l'angoisse mais tu t'abstiendrais de la lui montrer. «Je ne suis pas le genre de femme à saisir les "chances", j'estimes que quand une chose est faîtes bonne ou mauvaise, il faut savoir assumer les conséquences de ses actes.. jusqu'au bout.» Le "jusqu'au bout" glissé dans le plus grands des calme qui voulait tant dire et la en l'occurrence, jusqu'à ce que le gardien vient mettre un terme à votre petit jeu dangereux.«Est-ce que vous avez peur William? .. Parce que moi, non.» Et de nouveau tu parvins à te frayer un chemin jusqu'à sa bouche, ses lèvres qui t'ont tant manqués durant ses quelques secondes ou vos regards cherchaient à communiquer l'un avec l'autre. Cette fois, tu avais décidé de mener la danse, l'embrasser très lentement, très chaudement en enroulant un peu plus tes petites jambes autour de sa taille pour sentir son corps contre le tien, ce corps virile et robuste dont tu aimerais déposer un baiser sur chaque parcelles. T'avais bien senti ses doigts se faufiler sous ton vêtement , et tu craignais que ça ne soit trop tard, qu'il ait pût les sentir ses frissons, t'en étais un brin honteuse, mais que pouvais-tu y faire? Ils étaient la, naturellement. Au bout de nouvelles secondes tu reculais la tête, à peine de quelques millimètres, histoire de pouvoir encore continuer à sentir son souffle sur ton visage et le tien sur le sien, un souffle hargneux, incontrôlable, instable. Tes iris se noyaient dans les siennes, malicieuses, joueuses comme à ton habitude tu pouvais pas t'empêcher de lui lancer ses quelques mots;«Alors.. Cap ou pas cap d'aller jusqu'au bout?» Cap ou pas Cap, un petit jeu que tu savais éperdument qu'il accepterait dans le but de jouer les hommes forts, un petit jeu qui serait le vôtre désormais et qu'aucun des deux ne souhaitaient perdre, jusqu'à ce que le jeu ne soit trop dangereux et que les sentiments se pointent en flèche sans que vous ayez le temps de les voir venir ou de les intercepter. Comme pour joindre des actes à tes mots, tu enlevais une seule de tes mains de sa nuque pour venir déboutonner deux trois boutons de ta chemise histoire de tenter d'avantage le diable dans son choix, dans ses décisions. Tu relançais le game armé de tes plus convainquant arguments sans même le quitter des yeux alors que peu à peu ton décolleté s'ouvrait juste sous ses yeux et toi, tu souriais, discrètement. un sourire à peine visible, malin, malsain même la tête très légèrement penchée sur le côté. Oui tu étais une compétitrice et même si cet homme te faisais défaillir, tu étais prête à tout pour l'obtenir, t'en avais pas peur parce que de tous, c'était lui que tu voulais le plus. 

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MessageSujet: Re: (willey)+ the truth is close   (willey)+ the truth is close EmptyMar 12 Juin - 19:28


Joey & Will

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Elle dit ne pas être le genre de femme qui saisit sa chance, mais honnêtement, j'en doute. Je ne sais même pas pourquoi elle prend la peine de parler. Sans doute pour m'agacer toujours plus, me tenter avec sa voix sensuelle et chaude. Elle me demande si j'ai peur, et me dit qu'elle non. Je ris nerveusement, comme quelqu'un en train de perdre la boule. «Je n'en crois pas un mot. Si vous n'aviez pas peur, vous ne vous cacheriez pas derrière des provocations absurdes !» Mais ses lèvres viennent à nouveau toucher les miennes. Elles ne sont plus dévorées d'impatience comme tout à l'heure, elles se font tendres et douces et je ne sais pas ce que je préfère. Joey m'embrasse le plus lentement du monde, et j'y vois une fois encore un signe de provocation. Cherche-t-elle à me faire mourir dans cet ascenseur ? Parce que c'est bien ce qui va arriver si elle continue son petit jeu tordu. Mes mains se frayent un chemin sous le mince tissu qui nous sépare encore et des frissons apparaissent immédiatement sous mes doigts. J'ai bien envie de dire à Joey que j'avais raison et que oui, elle frisonne à mon contact, mais l'heure n'est plus aux plaisanteries douteuses, j'en ai conscience. Pendant que mes doigts parcourent la chaleur de sa peau, la demoiselle recule légèrement pour capter mon regard. Elle me regarde d'un air si félin, si malicieux, que j'en perds mes mots quelques instants.  «Alors.. Cap ou pas cap d'aller jusqu'au bout?» Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit avant que l'une de ses mains quitte ma nuque pour aller défaire les deux premiers boutons de sa chemise, laissant apparaître une raison supplémentaire de craquer. Je la regarde faire, un sourire tendu affiché sur le visage, et mes yeux descendent lentement vers la courbe que forme sa poitrine. Je prends sa main dans la mienne, et la repose sur ma nuque dans un geste ferme, et je déboutonne le reste de son vêtement. Le résultat vaut le coup d’œil, je n'ai jamais rien vu de tel. Un corps si parfait, si attirant. J'aimerais croire qu'il n'appartient qu'à moi, qu'il est exclusivement taillé pour s'harmoniser avec le mien, mais je repousse ces pensées. Je ne dois pas y réfléchir, juste profiter de l'instant, profiter de ce moment complètement hallucinant. «Je pourrais vous retourner la question, mais je crois qu'on a assez parlé.»  En vérité, j'en suis certain. Même si je dois avouer que le son de sa voix ne me lasse pas. Le chemisier totalement ouvert, je repose Joey sur ses deux pieds afin de le faire rapidement quitter ses épaules. Lorsque ce dernier tombe sur le sol, je ne pense plus qu'à une seule chose, celle de posséder entièrement la femme qui se trouve devant moi. Fermement, je retourne Joey face à la paroi de l'ascenseur et j'écrase mon corps contre son dos frissonnant. D'un geste de la main, je repousse ses cheveux qui barrent le chemin entre ma bouche et son cou. Tout en l'embrassant un peu partout, ma main remonte contre sa jambe afin de relever sa jupe, qui clairement, est de trop. Après quelques secondes de caresses acharnées, ma main se fait un brin plus douce et se dirige dangereusement vers l'intimité de la belle. Je ralentis un peu la cadence, car je veux lui laisser l'occasion de changer d'avis, de me stopper. Mais mes doigts sont déjà en contact avec sa lingerie, et ils n'attendent qu'une autorisation pour passer dessous. En attendant de savoir s'ils l'ont, ils engagent timidement un mouvement sensuel par-dessus le tissu.

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MessageSujet: Re: (willey)+ the truth is close   (willey)+ the truth is close EmptyMer 13 Juin - 16:01


Will & Joey

the truth is close.


Tu t'emballes, tu t'enflammes. Peut-être de trop, mais c'est pas ta faute, parce que cet homme qui effleures ta peau du bout des doigts, de sa bouche te donnes terriblement envie. C'est la première fois d'ailleurs que l'impatience te gagnes autant, habituellement tu ne parais aussi "facile". Tu connais les hommes, leur petit jeu malsain, le fait que la plupart d'entre eux ne cherches qu'une chose: Mettre une femme dans leur lit, assouvir leurs pulsions, et disparaître au petit matin comme ci rien ne s'était passé. Tu sais comment sont ses primates, débiles, instables, effrayants aussi. Tu t'étais promise de ne pas succomber, juste de t'amuser, de ne pas tomber amoureuse, de ne pas flancher ni faiblir, mais cet homme la, il était parvenu à faire s'écrouler toutes les bases que tu avais bâties jusqu'à présent et tu n'aimais pas cela. Alors oui t'avais peur, oui tu te l'as joué grande gueule effrontée pour qu'il t'évites, qu'il te méprises, qu'il te déteste, mais au final, ça faisait tout l'effet inverse. Tu le rendais dingue, dans tout les sens du terme et lui aussi te rendais dingue, tu n'imaginais pas ressortir de cet ascenseur sans avoir touché sa chair, sans l'avoir découvert, tu voulais que vôtre rencontre, vôtre discussion officielle soit la plus marquante possible et tu y étais parvenue lorsque cet homme t'avais déshabiller du regard et plus encore.

Plus tu le regardais, et plus il te plaisais, c'était fou l'effet qu'il pouvait avoir sur toi. Une alchimie parfaite cachée sous de l'amertume, des tensions, des disputes même. Qui aime bien, châtie bien parait-il. Tes doigts retiraient deux boutons de ton chemisier avant de s'abattre de nouveau contre la chair de sa nuque tatouée. Il aurait pût te repousser, ça aurait été plus simple, mais comme une envie dissimulée, il avait préféré que tu rapportes tes doigts sur lui, comme pour t'inciter à explorer son être, tout entier. Il le ferait en premier, en retirant un par un tout ses boutons qui lui faisaient obstacles et tu fus la première mise à nue dans cette affaire. Ta peau hâlée, plus sombre que la sienne lui fit guise d'horizon, tout comme cette poitrine vêtue de sa lingerie qui se dévoilait à lui quasi totalement. Discrètement, tu mordais ta lèvre inférieure, espérant au plus profond de toi même que ce corps, que tu prenais soin d'entretenir était à la hauteur de ses espérances. Comme ci tu devais plaire à autrui, toi qui as toujours tout fait pour toi même et uniquement toi, voilà que c'était la première fois que tu t'inquiétais d'un ressenti d'un homme.

Tout s'enchainait très vite entre vous, et tu te foutais de savoir ses passions, ses qualités, ses défauts, son histoire, tout ce que tu voulais c'était lui, entièrement, sans filtre, juste lui pour cette maigre petite heure. Tu le sentais devenir un peu plus entreprenant, alors que ton regard quitta le sien pour se planter sur un point neutre, sur la paroi de l'ascenseur qui te faisais face désormais. Ses baisers te rendais dingue et tu laissa un premier souffle satisfait glisser de tes lèvres en les sentant sur ton cou, ta nuque, tes épaules, sur ta chair toute entière. La tête jetée en arrière, tu prenais un malin plaisir à sentir son corps collé au tien, tout était beaucoup trop sensuel mais tellement bon que tu en oubliais le faible espace ou vous vous trouvaient, tout comme tu t'en foutais de savoir si c'était raisonnable ou non. Les yeux clos, ta chair s'était remise à trembler sous ses doigts, frissonner sur cette caresse légèrement indiscrète qui filait dangereusement entre tes cuisses. Tes yeux s'ouvraient brusquement. Il était peut-être bon d'y mettre un terme, avant que tu n'en prends goût et que tu en redemandes les jours à venir, une partie de ta raison t'implorait de le faire, l'autre préférait l'étouffer pour te laisser l'occasion d'en profiter.

Alors face à cette envie, ce désir d'être sienne, tu préférais te retourner à nouveau pour lui faire face, le regarder dans les yeux à nouveau pour y voir qui sait, de la peur peut-être, bien que l'homme semblait déterminé dans ses actes. Vos corps restaient dangereusement proche de l'autre et si en temps normal tu l'aurais certainement repoussé brutalement, cette fois, tu préférais en profiter pleinement.Alors, avant qu'il ne fasse un de ses mouvements qui changeraient vôtre relation à tout deux à vie, tu vint par toi même faire glisser cette jupe près du corps pour la faire choir sur le sol avant de t'attaquer en toute délicatesse au nœud de cravate du jeune homme pour la desserrer, tout comme à sa veste et chemise un peu trop encombrante. Ton but était que vous jouez tout deux à part égale et que tu n'étais pas la seule à t'exposer pour son plus grand plaisir, toi aussi tu voulais explorer son corps, le voir tel qu'il était, toi qui en avait rêvé depuis longtemps. La petite teigne que t'étais préféra user de douceur pour une fois, c'est qu'il serait malheureux d'arracher les boutons et ainsi abimer le vêtement de monsieur Anderson qui devait certainement valoir son prix. Tu déboutonnais un par un ses boutons, et plus cette chemise s'ouvrait sur son corps, et plus tu te sentais défaillir. Tout ses dessins, cet art, ses tatouages, toute cette peau pleine d'encre qui pourtant se mariait tant à ses muscles et sa corpulence, tout te rendait totalement folle.

Maintenant que vous étiez à part égale, ou du moins, à peu près, tu te contentais de l'observer, d'analyser chaque parcelle de sa peau, chaque petit défaut ou grain de beauté, chaque petit détails qui te ferais encore plus croire que vos corps étaient fait l'un pour l'autre. Dès l'instant ou tu posais les yeux dessus, ce mec t'appartenais.«Cap.» Te contente tu de dire à cet homme pour lui signaler que toi tu étais prête désormais à aller jusqu'au bout. Tu viens d'ailleurs joindre les actes à tes propos en scellant vos lèvres les unes aux autres à nouveau, pressant ta poitrine contre la sienne, vos deux chairs brulantes entrant finalement en contact et tout ça te fais perdre pied, perdre patience. Tu avais envie d'être sienne et ce peu importe les conséquences, être sienne pour quelques minutes, plusieurs minutes, jusqu'à ce que cette voix vous interrompt, la voix de ce vieillard qui viendrait vous sortir de vôtre petite bulle, vôtre petit nuage que tu pensais inaccessible, un nuage qui pourtant perdrait en altitude, retomberait lourdement au sol avant de disparaître éternellement.


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MessageSujet: Re: (willey)+ the truth is close   (willey)+ the truth is close EmptyJeu 14 Juin - 15:38


Joey & Will

the truth is close.


Avant que mes doigts ne décident de franchir le fin tissu de lingerie, Joey se retourne face à moi. Je n'avais pas prévu ça. Je ne voulais pas la regarder dans les yeux, je ne voulais pas voir sa beauté, ni même ses lèvres tentatrices et sensuelles. J'avais bien trop peur de glisser vers un chemin que je ne voulais pas entrevoir, un chemin dangereux qui était synonyme d'emmerdes, un chemin qui allait bien plus loin que de la simple attirance. J'avais la désagréable sensation que plus je regarderais la demoiselle, plus vite je tomberai dans le piège de l'addiction. La demoiselle, par sa simple existence, m'avait déjà fait renoncer à toute retenue physique, et même si ce n'était pas désagréable, l'expérience était assez déroutante. Je comptais donc bien protéger le reste de mes barrières, celles qui se trouvaient dans un coin de ma tête, bien à l'abri de toute tentation.

Mes pensées vont à cent à l'heure, et je réfléchis tellement vite que j'oublie presque aussi rapidement ce à quoi je pense. Je sais juste que je ne dois plus regarder Joey, garder les yeux là où elle ne se trouve pas. Pourtant, plonger mon regard dans le sien est tentant car j'aime y voir le désir qu'elle ressent pour moi. La jeune femme fait alors glisser sa jupe au sol, se trouvant presque nue devant moi et mes yeux se reposent sur elle instinctivement. À chaque nouveau regard, elle me semble encore plus belle. Je ne sais pas comment elle provoque ça en moi, mais bordel, ce que j'ai envie de voir ce paysage toute ma vie. Je reste quelques secondes subjugué par ce spectacle incomparable et la belle en profite pour s'acharner sur mon nœud de cravate. Je suis tenté de reculer, de tout stopper et de réinstaurer cette putain de ligne imaginaire, mais je suis incapable de bouger ou de parler. Avec une douceur langoureuse, elle commence à déboutonner ma chemise et j'angoisse un peu. Je n'ai jamais eu honte de mes tatouages, au contraire. Mais je ne sais pas pourquoi, son avis à elle compte. J'ai envie qu'elle aime tout de moi, que rien ne la rebute au point de me tourner le dos. À mesure que ma chemise s'ouvre, laissant entrevoir tous ces dessins, je lis quelque chose qui me plaît et me rassure dans les yeux de Joey. Elle les apprécie. La lueur présente dans son regard se fait encore plus enflammée que précédemment et à ce constat, je me sens immédiatement durcir. Elle balance un léger «Cap.» et je souris d'un air enjôleur en répétant ces mêmes-mots et en faisant tomber ma veste de costume, ainsi que ma chemise. De toute façon, je me demande bien de quoi cette femme n'est pas capable. Probablement rien. Elle semble si sauvage et si impulsive, comme un félin indomptable. Rapidement, nos deux bouches se retrouvent à nouveau, jouant avec nos nerfs. Nous mettons tout ce que nous pouvons dans ce baiser, notre désir, notre impatience, et peut-être même nos craintes. Nos poitrines se touchent, se cherchent, se chamaillent et mon souffle se fait de plus en plus saccadé. Je quitte sa bouche pour m'attarder sur son cou, et petit à petit, mes lèvres descendent plus bas, vers sa poitrine. Sans réfléchir, sans attendre, mes mains vont dans le dos de Joey et dégrafent son soutien-gorge. Quand celui-ci rejoint le reste de nos vêtements au sol, je n'ose presque plus respirer. Mais mes lèvres, elles, en veulent encore plus et elles s'écrasent à nouveau sur la peau brûlante de la jeune femme. Sauf que cette fois, elles ne se contentent plus de ce qu'elles avaient précédemment et elles se posent vivement sur la partie de corps nouvellement dénudée pendant que mon pantalon glisse sur mes chevilles. Cette fois, plus rien ne peut me stopper, pas même cette petite voix dans ma tête qui me hurle d'arrêter cette connerie. Je laisse alors nos pulsions prendre le dessus et m'abandonne totalement, pour vivre le moment le plus chaud de toute ma vie, avec une femme beaucoup trop parfaite pour moi.

Ma respiration est encore difficile lorsque je me décolle de la belle. Il me faut quelques secondes pour me souvenir d'où je me trouve, je suis complètement désorienté. Je reste muré dans le silence, ramassant mes vêtements au sol et priant pour que la demoiselle ne dise rien. J'enfile mon boxer et mon pantalon sans jeter un seul regard à Joey, gêné. Mais qu'est-ce qu'on a fait ?! On a totalement perdu les pédales, voilà ce qu'on vient de faire ! Comment avons-nous pu faire ça ? Mon esprit encore embué, je ramasse mes autres habits et retourne dans mon petit coin, là où j'aurais dû rester depuis le début. Il fait une chaleur étouffante dans cet ascenseur, et je me demande combien de temps il nous reste avant que le gardien ne vienne briser cet instant de folie. Je voudrais qu'il arrive tout de suite pour pouvoir sortir de cette cage métallique et m'enfuir le plus loin possible. Je reboutonne ma chemise, bien serrée, et passe ma cravate autour de mon cou. Le calme commence à me revenir, et cette sensation est réconfortante. Je suis grave dans la merde ! «Ok, bon..» Je devrai lui dire quelque  chose, lui dire que j'ai adoré, qu'elle est à moi maintenant, que je la veux encore à mes côtés, mais la vérité, c'est que je ne sais même plus ce que je veux. Je suis lamentable.

@Joey Sarroski  (willey)+ the truth is close 1887575387

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MessageSujet: Re: (willey)+ the truth is close   (willey)+ the truth is close EmptyLun 18 Juin - 10:04


Will & Joey

the truth is close.


C'est comme ci la terre s'était arrêtée de tourner rien que pour vous. Tu sais pas si tu vas regretter tout ça, et t'as pas envie de le savoir, pas tout de suite. Quelque chose te pousses dans ses bras, t'empêches de te rétracter car oui, tu aurais pus le faire finalement. Tout cela était complétement fou, et jamais tu ne t'aurais imaginé dans une telle posture par le passé. Tu étais sienne et c'est ça le plus effrayant. Madame Sarroski n'appartient à personne et encore moins à un homme. Les hommes, ses primates dénués d'intelligence. Les hommes ceux qui font terriblement souffrir, ceux qui n'ont aucun regret ni remord à te briser le cœur, à te le déchirer en plusieurs morceaux. Mais avec William tout semblait différent. Ce mec la, ça faisait un petit moment déjà que tu l'observais, discrètement sans jamais oser l'aborder. C'était pas dans tes habitudes, en général quand un homme te plais, tu essayes quand même d'aller lui parler, d'échanger quelques mots, quelques verres pourquoi pas avec lui, mais avec William c'était différent. Tu voulais qu'il te vois différemment de ce que tu pouvais paraître. Non messieurs, mesdames, prendre soin de soi ne veux pas forcément dire que l'ont est une fille facile, t'as d'ailleurs énormément de mal avec tout ses clichés qu'ont te colles à la peau. Pourquoi toi? T'en sais rien, tout ce que tu voulais c'était donner une belle image de toi. Tu voulais être professionnelle, que ton patron soit fière de l'employée que tu étais et jusqu'à présent, c'était le cas et t'en étais fière.

A ses yeux, t'avais l'impression d'être la pire des garces que le monde n'ait jamais créée. Le pauvre petit n'avait même pas apprit à te connaître qu'il s'amusait déjà à te juger dans sa petite tête et qu'est-ce que ça pouvait t'énerver. Le but de cet enfermement était d'obtenir des réponses, et tu les as plutôt bien obtenues. Tu l'intriguais, l'intéressais même et il n'avait pas pût s'empêcher de te piquer, de chercher à t'éloigner de lui, chose qui au final avait été complètement l'inverse. T'as fini par succomber à la tentation. toi qui aurait pût être la tentatrice. Les rôles s'inversaient presque pour ton plus grand plaisir et quel plaisir d'ailleurs. Tu en oubliais les querelles précédentes juste pour vivre l'instant présent, pas certaine qu'il se reproduirait à l'avenir. Ton cœur s'agitais dans ta poitrine, et pour la première fois depuis ta précédente crise, t'aurais presque eu peur qu'il lâche brusquement. Tu oubliais pas que t'étais malade. Oui tu es malade Joey c'est pour ça d'ailleurs que tu as été abandonnée par ta véritable famille, eux qui n'ont jamais eu les moyens de t'aider à guérir. Tu es malade Joey, mais dans les bras de Will, tu as presque l'impression d'être, normale au final. Il ignore tout de toi, il ne te connais même pas et ne cherche pas à savoir si tu serais susceptible de lui casser dans les bras. T'es fragile, comme une vraie poupée de porcelaine, mais encore une fois, tu joues les femmes fortes. Tu fermes les yeux, inspire un bol d'air à plein poumons malgré le maigre oxygène contenu dans la cage d'ascenseur. Tu cherches à avoir le contrôle de ton corps car tu sais qu'il peut te lâcher d'un instant à l'autre, et t'as pas envie qu'il le fasse, tu veux pas gâcher ce moment à cause de ce foutu œdème. Toutes ses sensations que William te transmet te donne la chair de poule, tu frissonnes, et plusieurs râles de plaisir se retrouvent bloquer dans ton œsophage, t'as pas envie qu'il les entendes, il en serait trop fier alors tu les gardes en te concentrant au maximum sur ses nouvelles sensations, celles que cet homme t'offres jusqu'à ce que tout s'arrête, subitement.

Tu ouvres enfin les yeux, l'homme est déjà en train de ramasser ses affaires pour se vêtir. Tu restes muette, terrée dans ton mutisme, tu te sens incroyablement bien et tu es presque fière de ne pas avoir défaillie entre ses bras. T'as l'impression que ses lèvres sont encore sur ta peau, à la dévorer, que sa chaleur et son odeur sont encore contre toi, alors qu'au final elles n'ont laissées qu'un simple parfum fugace qui s'évapore dans tout l'ascenseur. Tu aurais aimé la garder que pour toi, pour la sentir encore et encore, mais il était bientôt l'heure des au revoir, et William disparaîtrait aussi rapidement qu'il était arrivée dans ton champ de vision. Le corps à peine habillé, tu prenais le temps de t'en remettre avant de t'activer à ton tour de peur que le gardien ne débarque et vous libère enfin de vôtre minuscule prison. Tu enfilais doucement tes vêtements pour ne pas te brusquer de trop avant que ton regard ne croise à nouveau celui de William qui semblait aussi déboussolé que le tien. «Personne n'en saura rien. Soyez sans crainte la dessus.» te contente tu de souffler difficilement face à ses mots. Il devait certainement avoir une réputation à tenir et toi aussi d'ailleurs. Tu ne voulait pas te faire passer pour la secrétaire qui couche avec les employés de la boite dans un ascenseur et surtout avec le fils du patron.Tu les entends déjà les remarques agaçantes du genre "T'es une traînée qui couche pour réussir." et t'as pas envie que ça arrive, parce que ce boulot t'en as besoin, pour vivre, mais aussi pour faire venir ta mère biologique de Porto Rico jusqu'à ici, pour profiter un peu d'elle, apprendre à la connaître. Quoi? La garce à un cœur? Ouais, faut croire. «Vous avez...une réputation à garder, et contrairement à ce que vous pouvez croire ou penser de moi, je ne suis pas la pour la détruire.» Un maigre sourire étira tes lèvres à ce moment la, t'aurais presque envie d'exploser de rire, parce que ce mec la, tu venais tout juste de te prendre le chou avec lui, juste avant de t'offrir à lui. Quel beau contraste. Au fond de toi, tu voulais pas que vos premiers mots soient tranchants, violents, méchants. Tu voulais lui parler comme n'importe qui dans la boîte, avec un sourire un peu con sur la bouche, et ton sourire au final, tu l'avais maintenant, et en y repensant tu t'étais mise à pouffer de rire doucement, discrètement. C'était certainement toute la pression sur tes épaules qui retombait lourdement, et bon sang ce que ça faisait du bien.«Plus sérieusement, j'dois vraiment vous appeler William Anderson, ou Monsieur Anderson? Parce qu'en soit ça me dérange pas c'est juste que..» Tu n'eus pas le temps d'en dire plus que tu semblais presque sentir l'ascenseur sous tes pieds se remettre à bouger, peut-être n'était-ce qu'une impression, ou encore l'effet de vôtre coucherie qui faisait trembler tes petites jambes mais si c'était bien le cas, alors l'heure des au revoir semblait bien plus proche que tu ne le pensais.

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MessageSujet: Re: (willey)+ the truth is close   (willey)+ the truth is close EmptyMer 20 Juin - 19:16


Joey & Will

the truth is close.


J'avais été incontrôlable. Une petite part de moi en était considérablement satisfaite. L'idée de posséder Joey, de l'avoir rien que pour moi.. c'était parfait. Je n'en demandais pas plus pour être heureux. Non seulement cette femme m'avait clairement fait comprendre son attirance envers moi, mais elle avait également craqué. On s'était tous les deux laissé porter par cette sensation enivrante du contact de l'autre, et aucun de nous n'avait voulu faire machine arrière. Et pourtant.. n'aurait-ce pas été mieux ? Parce que si j'avais désormais des étoiles dans les yeux, je devais aussi faire face aussi au sentiment de honte qui m'avait rattrapé. J'avais laissé parler la partie de moi la plus animale qui soit, j'avais été incapable de me contrôler, moi, William Anderson, maître de mes émotions. Comment avais-je pu laisser tout cela se produire ? J'étais responsable de toute cette merde. Responsable de tout ce qui allait en découler. Mais justement, et maintenant ? Qu'étais-je censé faire ? Dire à la belle qu'elle avait été parfaite et qu'il me tardait de reposer mes mains sur sa peau hâlée ? Certainement pas.  Je ne pouvais pas la pousser dans cette voie à sens unique, je devais reprendre le peu d'esprit qu'il me restait.

Tout comme moi, Joey reste murée dans un silence douloureux, et je me surprends à penser que je préfère le son de sa voix, même quand c'est pour me crier des accusations stupides. Je n'en ai pas envie, mais je m'enfonce pourtant dans ce silence réconfortant et la froideur qui m'anime d'ordinaire revient prendre sa place en moi. À la seconde où cette cage sera ouverte, je serai libéré de toute cette pression et surtout, de cette superbe femme. Je fais mon maximum pour ne pas poser mes yeux sur elle, mais même eux n'agissent que pour le compte et n'écoutent plus ce je souhaite. Nos regards finissent par se croiser, et à ce moment-là, je rêve de l'étreinte à nouveau. Quel fou ! «Personne n'en saura rien. Soyez sans crainte la dessus.» Mon cœur recommence à battre la mesure et j'essaie de respirer calmement. Pendant quelques secondes, je ne réponds rien, essayant de trouver mes mots. «Vous avez...une réputation à garder, et contrairement à ce que vous pouvez croire ou penser de moi, je ne suis pas la pour la détruire.» Mais qu'est-ce qu'elle raconte ? Je ne crois rien de tout ça ! Et puis, je ne pense rien d'elle non plus. Absolument rien. Je prends mon visage entre mes mains et soupire sans discrétion avant d'enfin répondre  «Je sais. Inutile de préciser que ça pourrait vous porter préjudices à vous aussi.» À peine ma remarque prononcée, je me tends encore plus car je me rends compte qu'elle pourrait sonner comme une menace. Ce qui pourtant, ne l'est pas. Je veux juste qu'elle comprenne que si cette histoire s'ébruite, elle pourrait provoquer des gros ennuis dans nos vies à tous les deux. Et puis, je ne sais pas comment elle fait, mais elle sourit fièrement avant de rire. Elle est si belle.  «Je peux savoir ce qui vous fait rire?» Ma question est plus sèche que je ne l'avais prévue, mais toutes les émotions ressenties dans le courant de l'heure passée m'ont un peu détraqué la tête. Je voudrais continuer à me montrer gentil et bien élevé, et à la place, je deviens un gros con péteux. Génial. Je sors mon portable de ma poche afin de vérifier l'heure et de je soulagé quand je comprends que le gardien ne devrait plus tarder à nous libérer. Plus vite, plus vite !

Quelques minutes plus tard, Joey tente d'engager la conversation à nouveau, et je prie intérieurement pour qu'elle se taise. Je ne veux plus l'entendre, plus la voir. Je ne veux pas repenser à son odeur, ni même imaginer ce que pourraient être nos prochaines parties de plaisir. La vérité, c'est qu'il n'y aura pas de prochaines fois. «Plus sérieusement, j'dois vraiment vous appeler William Anderson, ou Monsieur Anderson? Parce qu'en soit ça me dérange pas c'est juste que..» Elle n'a pas le temps de finir sa phrase, ni moi de lui répondre, que l'ascenseur se remet enfin à bouger. Je ne peux m'empêcher de lâcher un bref  «Alléluia, délivrance !» en me précipitant vers les portes. Je n'ose même pas regarder la demoiselle, de peur de constater que je l'ai blessée avec ma phrase merdique. Même si de prime à bord, c'est une femme forte et une femme de caractère, je ne sais que trop bien que les apparences peuvent parfois être trompeuses. Heureusement pour moi, l'ascenseur arrive à destination et il s'ouvre presque automatiquement, nous procurant un courant d'air frais agréable. Je sors en vitesse et le premier pas que je franchis est libérateur. C'est comme si maintenant, j'allais enfin pouvoir oublier ce que j'ai fait.

Pendant que je cours presque vers la liberté, j'ai soudain peur que Joey s'accroche à ce qui vient de se passer. Je n'avais pas l'intention de la faire souffrir, et j'ai pourtant peur de l'avoir fait et de le faire encore. La question étant de savoir si elle souffrirait plus de ma présence ou de mon absence.. Je ne connais pas encore très bien la jeune femme, je n'ai aucune idée de quelles pourraient être ses réactions ou ses pensées. Alors, je décide de trancher pour elle : on ne devra plus jamais s'adresser la parole pour autre chose que pour du boulot. Et pour être certain que cela se passe bien comme ça, je fais quelques pas en arrière pour la rejoindre. Je fixe mes yeux dans les siens en essayant de garder contenance, et je pointe un doigt vers elle. Avec un ton qui n'a rien de sympathique, je lui précise  «Et pour vous, ça sera M. Anderson. Soyez à l'heure demain.» Puis, je me retourne et me dirige à nouveau vers la sortie du bâtiment. Je veux rentrer chez moi tout de suite, avant de changer d'avis et de la prendre dans mes bras, comme si cette dernière phrase n'avait jamais été prononcée. Être un connard n'est pas dans mes habitudes, mais qui sait, c'est peut-être ça qui me sauvera.  

@Joey Sarroski Tu as demandé une réponse ? (willey)+ the truth is close 677558782 (willey)+ the truth is close 1887575387

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