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 I don't need your help (ft. Alexander)

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MessageSujet: I don't need your help (ft. Alexander)   I don't need your help (ft. Alexander) EmptyMar 17 Oct - 18:10

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ft. Alexander & Oliver


J'observe les alentours avant de me décider de sortir de ma cachette, en prenant soin de rabattre ma capuche. La voie est libre et même si j'ai l'air pitoyable, je suis prêt à mettre ma main à couper qu'ils vont me tomber dessus à un moment ou à un autre. J'aimerais autant éviter que ce moment soit aujourd'hui. Marchant d'un pas nonchalant, j'avance la tête baissée, priant pour passer inaperçu le temps de regagner mon appartement. Alors que je tourne à la dernière intersection, je me heurte contre quelque chose. Ou plutôt quelqu'un. Je relève la tête, mon regard parcourant de long en large la silhouette qui se tient devant moi jusqu'à se poser sur son visage. Je déglutis et recule d'un pas. « James. Quelle surprise. » Je feigne une mine surprise, mais intérieurement, je bouillonne. D'un rapide coup d’œil, je remarque que ces deux larbins d'amis ne sont pas loin. À la moindre erreur de ma part, je peux être certain qu'ils me tomberont dessus aussi. Pas le moyen de fuir, je suis piégé avec lui et je n'aime pas la tournure que prend la situation. « Où est mon fric Oliver ? » Évidemment. Il ne va pas tourner autour du pot pendant dix mille ans. Malheureusement. « Ton fric ? » Je croise les bras sur mon torse, me maudissant de ne pas avoir réfléchi à une idée pour me sortir de toute cette merde sur le chemin. « J'allais justement le chercher. Il est… chez moi. Dans un tiroir. » La vérité, c'est que mon tiroir est vide et que j'ignore quand est-ce que je pourrais récupérer l'argent. J'aurais pu lui rendre tout ce qu'il m'avait vendu, mais là encore, je n'ai plus rien. Je n'ai pas le temps de lui proposer d'aller le chercher, espérant gagner du temps, qu'il m'attrape par le col de mon tee-shirt et me menace. « Ne joue pas au plus malin avec moi, ça ne prendra pas. » Je soutiens son regard et serre les poings. « Ramène-moi mon fric immédiatement, sinon tu sais ce qui t'attends ? » Il me relâche avec violence et mettant ma dignité de côté, je réajuste mon haut. « Et qu'est-ce qui m'attends ? Tu ne me fourniras plus ? Tu sais, je pourrais parler… » Une petite étincelle malicieuse née dans mes yeux. Il est bien trop idiot pour savoir qu'en le dénonçant, je pourrais tomber avec lui, ce que je souhaite éviter par-dessus tout. « Tu ne feras rien. Sinon, ce n'est pas après toi que j'en aurais, mais après tes sœurs. Et je t'obligerais à regarder. » C'est la phrase de trop, la limite à ne pas dépasser. Sous la colère, mon poing part dans sa mâchoire avant que je puisse saisir l'ampleur de mon geste. Il y a certaines choses que je peux tolérer, mais parler sur mes sœurs, ça, c'est rédhibitoire. « Ne t'avises même pas de les toucher, c'est clair ? » Pour seule et unique réponse, je me retrouve plaqué contre le mur. « Tu n'aurais pas dû faire ça. » Sa voix n'a plus un soupçon d'amicalité. Je sais que je vais payer cher mon impétuosité. Un coup de pied dans les côtés plus tard, je me retrouve à terre, cherchant vainement à reprendre mon souffle. Je n'ai pas besoin de relever la tête pour savoir que ses deux chiens-chiens d'amis vont se joindre à la partie et prendront un malin plaisir à donner les coups. Et je n'ai pas non plus besoin d'être devin pour comprendre que si je m'en sors indemne, ce sera un miracle.

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MessageSujet: Re: I don't need your help (ft. Alexander)   I don't need your help (ft. Alexander) EmptyMar 24 Oct - 14:40

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ft. Oliver & Alexander


« Mec, t’as déjà tout bouffé ? T’abuses, c’était censé te faire au moins jusqu’à la fin de la semaine ! » Totalement insensible à mon ton réprobateur, le chat noir et blanc ronronne de bon cœur en se frottant contre mes chevilles. Un ventre sur pattes cet animal. Je pousse un long soupir, vaincu par ses grands yeux jaunes, avant de jeter le paquet de croquettes désespérément vide dans la poubelle. « Gros tas, va. » En complète contradiction avec mes paroles, je soulève Salem jusqu’à mon visage et dépose un bisou affectueux sur son front poilu, puis le laisse retomber sur l’un des hauts tabourets encadrant le comptoir de la cuisine. Bon, si j’en crois ma montre, il me reste une petite heure avant que le magasin ne ferme ses portes et ne me condamne à passer la nuit enfermé avec un matou affamé – et donc bavard. J’envisage un instant de lui filer un bout de la pizza aux pepperonis prévue au dîner, mais je finis par abandonner l’idée. A regret. C’est donc en râlant pas mal que je finis par enfiler une veste en jean par dessus mon haut gris et par claquer la porte de mon appartement pour la verrouiller derrière moi. Quelques étages dévalés deux à deux plus tard, je m’installe au volant de ma voiture et démarre en direction de Parkmerced où se trouve le seul point de vente de bouffe digne de l’attention de mon aristocrate de chat.

En cette fin d’après-midi, les rues du quartier universitaire grouillent d’étudiants crevés par leur journée, et je manque de peu d’en écraser plus d’un ayant vraisemblablement oublié la signification des feux tricolores. J’arrive finalement à me garer en face du PetSmart, situé dans un zone résidentielle apparemment plus calme que le centre. C’est au moment de régler mon achat à la caisse que je les vois à travers la baie vitrée en devanture : trois types dont je ne reconnais que trop bien l’attitude de caïd, s’avançant vers le bout de la rue en lançant des regards menaçants à droite et à gauche comme s’ils étaient à la recherche d’une nouvelle victime. Assholes. Je marmonne un remerciement au vendeur moustachu avant de sortir pour rejoindre ma caisse, sans lâcher les trois guignols des yeux. Ah, ils ont l’air d’avoir trouvé leur souffre-douleur. C’était pas long. J’ouvre le coffre, y balance distraitement le sac d’un kilo, bien décidé à ne pas me mêler de leurs affaires ridicules, quand le premier coup part soudain. J’ai pas vu d’où il partait – non pas que ça m’intéresse, mais l’un des mecs se retrouve bientôt à terre à encaisser un tabassage en règles. Je serre les dents, en proie à un dilemme intérieur : intervenir ? Passer mon chemin ? Personne dans les parages pour jouer au preux chevalier… Ugh, fuck me. Je claque le coffre d’un geste rageur et me dirige à longues enjambées vers la ruelle animée d’où proviennent cris et insultes. « Hey ! On se calme les molosses. J’crois qu’il a eu sa dose là. » Les coups pleuvent sur le pauvre type recroquevillé sur le macadam, c’est à peine s’ils sont affectés par mon intervention. Je sers les poings, la colère naissante au creux de mon ventre, et saisis sans ménagement l’un des mecs par l’épaule pour le forcer à reculer. « Eh oh les connards ! » Cette fois ma voix forte a pris toute son ampleur et la scène s’immobilise enfin. Celui que j’imagine être le chef se retourne lentement, un air mauvais gravé dans ses traits grossiers, et me fusille du regard. Je lui rends la pareille, bombant le torse en me redressant de toute ma hauteur. Si je n’ai que mon attitude pour paraître intimidant, je ne suis pas inconscient qu’ils possèdent l’indéniable avantage du nombre. Dans quel merdier je me suis encore fourré, putain…



Dernière édition par Alexander Black le Sam 28 Oct - 18:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I don't need your help (ft. Alexander)   I don't need your help (ft. Alexander) EmptyMer 25 Oct - 23:49

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ft. Alexander & Oliver


Je n'essaie même plus de me défendre. Enfin, la vérité, c'est que je ne sais plus comment me défendre. Je n'ai pas la force de me relever pour rendre les coups, alors la seule chose que je peux faire, c'est encaisser et prier pour qu'ils en aient marre avant qu'ils me cassent vraiment quelque chose. J'aimerais autant éviter un tour aux urgences et d'alerter mes frangines par la même occasion. Je crois qu'elles continueraient leur travail en m'achevant. Oh ouais, elles en sont capables. Et si, par malheur, elles viennent à apprendre ce qui vient de se passer, qu'importe que j'ai raison ou non, je serais toujours le fautif. Forcément. Elles préféreraient que je me taise, même si c'est pour les défendre. Facile à dire. Je suis prêt à tout pour elles et parfois, je me dis que je serais prêt à accepter la prison si c'est pour les protéger elles. Mais ça, elles n'ont pas l'air de le comprendre. Quoi que. Emma est plus conciliante avec ça. Ça en fait au moins une sur les deux. Toutefois, je comprends que ce ne soit pas de tout repos de vivre avec un mec comme moi. Je suis un aimant à problèmes et je commence à croire que c'est tatoué sur mon front. Même quand j'essaie de m'en tenir éloigner, une merde me tombe toujours sur le coin du nez. J'ai dû tuer des chatons dans une ancienne vie ou alors être à la tête d'un trafic de nourrissons. Je n'explique pas ça autrement. Alors qu'un énième poing s'abat sur ma tempe, me faisant embrasser le goudron, une voix masculine s'élève. J'ai l'impression d'avoir un tambour dans la tête et je ne comprends pas un traître mot de ce qui a bien pu être dit. Quoi qu'il en soit, ce type est complètement dingue de prendre part à tout ce merdier. James et sa bande n'en ont cure et l'inconnu hausse le ton..  « Eh oh les connards ! »  Cette fois-ci, je l'entends parfaitement et je ne peux m'empêcher de le traiter de crétin. Silencieusement, certes, mais tout de même. Les connards, comme il les a si bien appelé, se détournent de moi pour lui faire face. « Un problème ? » lui demande James. Je relève la tête pour tenter d'observer la scène, mais tout ce que je vois sont trois dos tellement baraqués qu'ils me cachent la vue. J'écoute d'une oreille distraite la conversation animée avant de m'en désintéresser entièrement. J'ai au moins la lèvre de fendue et j'ai l'impression de perdre de million de litres de sang. Je me relève enfin, souhaitant profiter de l'intervention de cette mystérieuse personne pour filer en catimini, mais Kurt, l'un des larbins, remarque mes mouvements et se tournent. « Où comptes-tu aller ? » Du tac au tac, je réponds. « À mon cours de danse du ventre, je vais être en retard par votre faute. » Je sais que j'ai encore raté une occasion de me taire, mais c'est plus fort que moi. Malheureusement pour moi, cette intervention réenclenche la bagarre et plusieurs coups se perdent. Mon sauveur se prend le dernier qui m'était destiné, ce qui fait cesser tous combats. C'est ça de se la jouer preux chevalier. James me lance un regard noir. « N'oublie pas ce que tu me dois Grimm. » Je ne risque pas d'oublier. C'est même plutôt bien inscrit sur ma peau. Je les regarde partir et m'essuie la joue d'un revers de manche avant de me tourner vers le mystérieux individu. Je le relooke de haut en bas et fronce les sourcils. J'ai un mauvais pressentiment. Et mes craintes se confirment lorsque je pose mes yeux sur son visage. Il ne manquait plus que lui. Ma journée vient, officiellement, de devenir horrible.

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MessageSujet: Re: I don't need your help (ft. Alexander)   I don't need your help (ft. Alexander) EmptyLun 30 Oct - 19:59

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ft. Oliver & Alexander


Qu’est-ce que je fous là, bordel ? Je le connais même pas ce type, qu’est-ce que ça peut me foutre qu’il s’en prenne une ? Honnêtement, pas grand chose. C’était même bien le dernier de mes problèmes avant qu’un élan de bravoure venu d'on n’sait où me pousse à venir foutre mon nez dans des affaires de rues. J’ai l’air malin maintenant, face à trois guignols probablement aussi cons que baraqués. Sans rire, je me découvre des côtés suicidaires… Mais c’est trop tard pour faire demi-tour, voilà que leur meneur se retourne vers moi, dévisageant l’intrus qui a osé intervenir. « Un problème ? » Il m’aurait craché à la figure que ça m’aurait fait le même effet. Je sers les poings et lève le menton, un air de défi mêlé à mon sarcasme habituel. « Tu veux une liste ? » Des types de son gabarit j’en ai croisé toute ma vie et clairement, il est loin d’être le plus intimidant. C’est pourtant sans baisser ma garde que je dévie le regard une demi-seconde en direction du mec sur qui ils ont passé leurs nerfs histoire de jauger de son état. Malheureusement, ma vue est bloquée par les corps des assaillants et je ne peux distinguer qu’un faible mouvement de son bras. Il est pas tombé dans les pommes, c’est déjà ça. « Ah super, vous avez vu les gars ? On est tombés sur un comique ! » L’ombre d’un sourire moqueur vient retrousser le coin de mes lèvres tandis que je réponds, du tac-au-tac. « Vaut mieux en rire qu’en pleurer, vu ton niveau de connerie. » Je joue avec le feu. Ce n’est certainement pas la chose la plus intelligente à faire dans ce genre de situation, mais je n’ai jamais prétendu être un mec intelligent. « Tu commences à m’fatiguer. Tu viens à la rescousse de ta copine, c’est ça ? Comme c’est mignon. » Les deux acolytes s’esclaffent comme si leur chef venait de sortir la meilleure blague de l’année. Je suis vraiment tombé sur une belle brochette d’attardés, c’est bien ma veine. « T’es jaloux ? » Quand je le vois serrer la mâchoire et plisser les yeux, je comprends que c’était la réplique de trop, et il m’aurait probablement sauté dessus dans la foulée si, de l’autre côté, l’éclopé ne s’était pas péniblement relevé, sans manquer balancer de quoi enflammer la mèche. Putain, il aurait pas pu rester à terre et faire le mort ? Abruti ! Forcément, il se fait tacler au sol immédiatement, trop faible pour répliquer. Le reste s’enchaîne de façon trop floue pour que je puisse en détailler la chronologie, les coups s’échangent jusqu’à ce qu’un violent coup de coude en plein dans l’arcade me fasse reculer de quelques pas, sonné. « Bordel de m- » Ma main se porte instinctivement à ma tempe d’où je sens déjà le sang perler. Coïncidence ou pas, les combats cessent instantanément, plongeant la ruelle dans un silence coupé de râles essoufflés. C’est avec une dernière invective dirigée contre le blessé que les trois brutes se retirent, disparaissant à l’angle de la rue sans se retourner. La tentation de les rattraper et leur péter les genoux se fait des plus attirantes, mais la raison prend finalement le dessus tandis que pose pour la première fois le regard sur mon compagnon d’infortune. Il est salement amoché : le visage couvert d’hématomes, un filet vermeil roulant sur sa joue depuis son front où se collent des mèches rousses… Attends, quoi ?! J’écarquille les yeux alors que son identité me saute à la figure comme une vaste plaisanterie. « Putain, dites-moi que c’est une blague. » Si mon premier instinct aurait été d’aller m’enquérir de son état de santé, là c’est plutôt de faire demi-tour et de l’abandonner à son sort. « Grimm. » Le nom ancien résonne désagréablement entre mes dents serrées. « Ça faisait un bail. Je vois que tu t’es fait des potes. Des gens adorables, de toute évidence. »  

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MessageSujet: Re: I don't need your help (ft. Alexander)   I don't need your help (ft. Alexander) EmptyVen 3 Nov - 16:31

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ft. Alexander & Oliver


Le sort décide de s'acharner sur moi, je ne vois pas d'autres explications. Ou peut-être bien que c'est le karma. J'ai dû tuer des chatons et des chiots dans une ancienne vie pour mériter pareille sentence. Quoi qu'il en soit, toute cette histoire est une blague de très mauvais goût et je ne suis visiblement pas le seul à le penser. Pendant quelques secondes, je le dévisage, me demandant sincèrement si je ne préférerais pas retourner me faire tabasser par James et sa bande plutôt que de me retrouver en face de lui. On ne peut pas dire que je le porte dans mon cœur et il me le rend plutôt bien. Échange de bons procédés. Aucun de nous deux n'est lésé comme ça. J'hésite aussi à le remercier, mais seulement pendant un quart de seconde. Non, définitivement, ce type ne mérite pas de remerciements. S'il n'avait pas été lui, je l'aurais fait. Je manque peut-être d'éducation, mais je connais encore la politesse. Mais pas pour lui. Et quand bien même il mérite que je lui en fasse, il est hors de question que je m'abaisse à ça. J’espére qu'il fasse demi-tour, qu'il s'en aille en me fichant la paix, mais visiblement, cette idée semble être trop demandée. Je soupire avec exaspération et je me remets à le fixer lorsqu'il prononce mon nom de famille. On pourrait presque croire que cet effort lui écorche la gorge et qu'il souffre à chaque lettre prononcée. « Black. » je réponds sur le même ton, une pointe d'amertume dans la voix. Je peux partir moi aussi. Le contourner, rentrer chez moi et m'acharner sur un des murs de ma chambre en m'imaginant cogner son visage qui respire le mépris. Mais les murs comme mon poing ne méritent pas autant d'acharnement et Alex n'en vaut pas la peine. Je l'écoute, à contre cœur, ramener sa science infuse. Effectivement, ça faisait un bail qu'on ne s'était pas croisé et j'aurais préféré que ça reste ainsi. Parce que je déteste devoir quelque chose à quelqu'un et encore plus si ce quelqu'un, c'est lui. Et aussi parce que je me porte bien mieux quand il se trouve loin, très loin, de mon champ de vision. Et de celui de mes sœurs. Il va s'en dire. Suite à sa remarque, je lève les yeux vers le ciel. Il faut qu'il la ramène sur ce qui vient de se passer. Forcément. « De très grands amis, des personnes d'une gentillesse inégalable. » Je croise les bras sur mon torse et reprends avec dédain. « Ça leur fait un point commun avec toi, tu ne crois pas ? » Je sais que c'est moi qui ai envoyé le coup de grâce, qui ai foutu en l'air notre pseudo amitié, mais il ne s'est pas gêné pour se venger. Et de la pire façon qui soit. Je ne suis pas un modèle d'amitié, mais il n'est finalement pas bien mieux. Il aura beau répéter inlassablement qu'il n'en savait rien, je ne pourrais jamais le croire. Je ne le vois pas autrement que fourbe. Sur le ton de la confidence, je lui explique l'un de mes derniers cauchemars en date. « Il y a quelques jours, j'ai fait un étrange cauchemars. J'étais le dernier Humain sur Terre et je devais me battre contre une armée de guêpes géantes. » Plus ridicule, tu ne trouves pas. Mais ayant la phobie de ces ignobles insectes et surtout étant allergique à leur piqûre, j'ai passé un très mauvais moment dans mon sommeil. D'ailleurs, cette peur irrationnelle n'est une surprise pour personne. Et Alex a toujours été le premier à me chambrer avec ça. « Figure-toi que je préférais que ce rêve devienne réalité plutôt que de rester une minute de plus en ta compagnie. » Je plonge mon regard dans le sien et avance de quelques pas. « Alors je ne sais pas, retourne vaquer à tes occupations, sans doute, fortes intéressantes ou je ne sais pas… Va donc mettre dans ton lit la sœur d'un de tes amis. Ou anciens amis, qu'importe. Tu es plutôt doué à ce petit jeu-là. » Si je pouvais lui faire goûter une nouvelle fois mon poing, je le ferais. Mais je suis en position d'infériorité et il n'aurait aucun mal à me foutre à terre en moins de trois secondes. Mauvaise idée. Mauvais plan. À la place, je décide de passer à côté de lui en le bousculant. Maintenant, je n'ai plus qu'à prier pour qu'il se la ferme et se tire.

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MessageSujet: Re: I don't need your help (ft. Alexander)   I don't need your help (ft. Alexander) EmptyDim 12 Nov - 17:22

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ft. Oliver & Alexander


Des centaines de milliers de personnes habitent cette foutue ville et c’est sur lui qu’il a fallu que je tombe. Ça ne peut-être qu’une vaste blague, impossible autrement. Oliver Grimm. Un nom que j’aurais préféré ne pas revoir surgir de si tôt dans ma vie. Il appartient au passé, une époque sur laquelle j’ai tiré un trait définitif. Je suis pas du genre à accorder de secondes chances, c’est une charité que je ne saurais me permettre. Je l’ai apprise à mes dépends, à plusieurs reprises. J’estime qu’un mec qui trahi une fois peut le refaire à tout moment, c’est une porte ouverte impossible à refermer. Alors ouais, c’est pas nouveau, je pars souvent du principe que les gens sont fourbes ou profondément ennuyeux, au choix. Mais s’il y a bien quelque chose qui me fait immanquablement perdre la moindre once de respect pour quelqu’un, c’est la déloyauté. Un coup de poignard dans le dos, l’ultime perfidie. Et surprise, Grimm ici présent en est un parfait exemple. Malgré les années, il n’a pas changé d’un pouce. Toujours à se foutre dans les emmerdes. Je le lui fais bien remarquer d’ailleurs, notant l’indubitable qualité de ses nouvelles fréquentations. « De très grands amis, des personnes d'une gentillesse inégalable. Ça leur fait un point commun avec toi, tu ne crois pas ? » Je lâche un rire dénué d’humour et lève les yeux au ciel en réaction à cette pauvre attaque. Au moins tout est clair : lui non plus n’est pas franchement ravi de ces retrouvailles. Quand j’y pense, ça doit bien le faire chier que je me retrouve en position de supériorité. Il m’en doit une, la belle ironie. « Je viens de te sauver les fesses, un peu de respect le rouquemoute. » Un sourire narquois vient retrousser le coin de mes lèvres tandis que d’un revers de main j’essuie le sillon carmin perlant depuis ma tempe. L’adrénaline encore pulsante dans mes veines m’empêche d’en ressentir la douleur et d’ainsi apprécier les dégâts, j’espère juste ne pas me retrouver avec un coquard dans quelques heures. Putain. Qu’est-ce qui m’a pris de venir foutre mon nez dans ce merdier, je vous l’demande ! N’ayant plus rien qui me retient sur place, je m’apprête à tourner les talons et oublier cet épisode désastreux, mais la voix soudain rêveuse d’Oliver immobilise mes mouvements. « Il y a quelques jours, j'ai fait un étrange cauchemar. J'étais le dernier humain sur Terre et je devais me battre contre une armée de guêpes géantes. » Mais qu’est-ce qu’il raconte là ? Il se croit chez le psy ou quoi ? J’ai pas vraiment le temps ni l’envie nécessaire pour qu’il me raconte ses foutus cauchemars. « Damn. Ils t’ont pas raté, t’es sûr que t’as pas une commotion ou quelque chose ? » « Figure-toi que je préférais que ce rêve devienne réalité plutôt que de rester une minute de plus en ta compagnie. » C’était donc là qu’il voulait en venir. « Tout ça pour ça ? Allons bon. » Je pousse un long soupir, complètement hermétique à toutes ses hostilités qui me passent bien au-dessus. Je le regarde s’avancer de quelques pas, ses yeux me lançant des éclairs tandis que je croise les bras et me redresse de toute ma hauteur, mettant à profit chaque centimètre pour le toiser de haut. « Alors je ne sais pas, retourne vaquer à tes occupations, sans doute, fortes intéressantes ou je ne sais pas… Va donc mettre dans ton lit la sœur d'un de tes amis. Ou anciens amis, qu'importe. Tu es plutôt doué à ce petit jeu-là. » Cette fois je ne peux me retenir de rire. Un rire qui sonne faux évidemment, un de ceux qui grincent et se moquent sans retenue. « T’es toujours bloqué là-dessus ? Mec, va falloir passer à autre chose à un moment donné. J’sais pas, trouve-toi un hobby. » Ça va faire quoi, deux ans ? Trois peut-être ? Je me souviens à peine de l’acte en lui-même, c’était une parmi tant d’autres. Mais lorsque l’inconnue s’est plus tard révélée comme étant l’aînée des sœurs Grimm, ce qui ne devait être qu’un coup d’un soir, sans lendemain, a pris une ampleur inattendue. Je ne regrette absolument rien pourtant, au contraire. Et je donnerais même cher pour revoir l’air médusé du frangin lorsqu’il a appris la nouvelle. Jouissif, ni plus ni moins. Il me bouscule en voulant rejoindre la route principale, mais je l’interpelle avant qu’il ne puisse être hors de portée. Parce qu’il a éveillé en moi ce goût du défi, cette drogue qui me pousse à flirter avec le danger à chaque fois qu’il croise ma route. « Mais c’est pas une mauvaise idée, je prends note. T’aurais pas des recommandations, par hasard ? »

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MessageSujet: Re: I don't need your help (ft. Alexander)   I don't need your help (ft. Alexander) EmptyLun 13 Nov - 2:04

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Et c'est lui qui me parle de respect ? Alors qu'il vient, sans ménagement, de m'en manquer aussi. C'est le monde à l'envers. Et depuis quand exactement, on se respecte ? Ça fait bien des années que j'ai laissé tomber l'idée d'en obtenir, ne serait-ce qu'un peu de lui – voire même de qui que ce soit en fait – et j'espérais vraiment qu'il en ait fait de même. Qu'il vienne de me sauver la vie ou non, s'il s'attend à des remerciements ou des niaiseries du genre, autant qu'il continue de croire au Père-Noël. Oui, ça aurait le même effet. Je passe une main dans ma tignasse rousse, ne préférant pas relever la manière dont il m'appelle. Entre ça ou poil de carottes, j'ai l'habitude des petits surnoms à la con et je ne m'en formalise même plus. Du moins, j'essaie. Venant de Black et sachant toute la haine qu'il éprouve à mon égard, me contenter de laisser couler la remarque me demande bien des efforts. Seulement, c'est plus fort que moi. Comme toujours. Je ne peux pas le laisser s'en tirer comme ça, c'est hors de question. Déjà, parce que même si ça me fait chier de l'avouer, oui, il m'a sans doute sauvé la vie. Et si ce n'est pas ma vie qu'il a sauvé, c'est mon porte-monnaie. Voire même les deux. Parce que s'ils avaient continué de s'acharner sur moi, j'aurais sans doute fini sur un lit d'hôpital et je n'ai certainement pas le fric pour payer ce genre de frais. Alors imaginez s'il fallait que mes sœurs organisent un enterrement. Je fini donc par rétorquer en lui racontant l'un de mes derniers rêves en date. « Damn. Ils t’ont pas raté, t’es sûr que t’as pas une commotion ou quelque chose ? » Je m'arrête quelques secondes, le dévisageant. Je suis persuadé que ça lui aurait fait plaisir. Je secoue la tête et termine mon histoire, si on peut qualifier ça ainsi. Mais une fois au bout, je n'en ai pas fini avec lui. Je remets cette vieille histoire sur le tapis. Celle où il s'envoie en l'air avec ma sœur, prenant un malin plaisir à le faire dans mon dos et en tout connaissance de cause. Putain. Je hais ce mec. « T’es toujours bloqué là-dessus ? Mec, va falloir passer à autre chose à un moment donné. J’sais pas, trouve-toi un hobby. » Malgré toute la bonne volonté du monde que je mets pour, justement, passer à autre chose, je continue de visualiser Sophie avec… lui. Cette image me répugne. Déjà parce qu'il s'agit de ma petite sœur et je ne pense pas me mentir en disant qu'un frère reste toujours sur ses gardes quand elle décide de ramener un plan cul à la maison. Et ensuite, parce qu'il s'agit de lui ! Si je reste plantée là, je sens que je vais exploser. Et je ne peux pas me le permettre. Sophie me tuerait. Et elle serait capable de se ranger du côté de cet imbécile heureux. Je serre les poings et reprend ma route, non sans manquer de le bousculer. Faut que je rentre et que je tape dans un mur. Je ne vois que cette foutue solution pour calmer mes nerfs. C'est soit le mur, soit sa tête. Dans le cas présent, bien que le visage de Black me semble être un bien meilleur défouloir, je préfère la première option. Mais je n'ai pas le temps de m'éloigner suffisamment qu'il m'interpelle de nouveau. Et sa remarque me fait bouillir. Je sais qu'il joue. Il a toujours aimé jouer. C'est peut-être la seule chose qu'on a encore en commun. Le soucis, c'est que s'il veut jouer, je rentre automatiquement dans la partie. D'un extrême lenteur, je me tourne vers lui. « Tu me demandes sérieusement de te recommander quelqu'un ? » Grave erreur de sa part. Un sourire railleur né sur mon visage, tout comme cette petite lueur de défi qu'on peut maintenant lire dans mes yeux. « Très bien. » dis-je en croisant les bras sur mon torse, malgré la douleur cinglante qui pulse dans mon épaule. « Laisse-moi réfléchir. » Je prends quelques secondes de réflexion, mais j'ai déjà une petite idée. « Il n'a pas une sœur, comment il s'appelle déjà… Ah oui, voilà. Jayden ! Je suis sûre qu'il serait ravie que tu en sautes une. » Je sais que je viens de m'engager sur un terrain glissant. Je sais que j'ai raté une occasion de me taire, de me montrer, pour une fois, plus intelligent, mais j'ai grandi avec la provocation et maintenant, elle me colle à la peau.

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MessageSujet: Re: I don't need your help (ft. Alexander)   I don't need your help (ft. Alexander) EmptyMar 26 Déc - 16:42

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ft. Oliver & Alexander


J’aurais probablement mieux fait de fermer ma gueule. Faire demi-tour, sauter dans ma voiture et me casser sans me retourner. Mais un tel comportement serait impropre à ma nature. Je joue avec le feu, je marche sur un fil tendu au-dessus d’un précipice sans fond, en quête d’adrénaline. Toujours mieux que de mourir d’ennui. S’il a d’autres motivations, je retrouve cette facette rebelle chez mon ancien pote. Certainement ce qui nous a rapproché, à l’époque. Je sais pertinemment qu’Oliver est du genre à répondre aux provocations, refusant farouchement de laisser quiconque avoir le dernier mot – et surtout pas moi. Alors j’en profite, hardi pirate attiré par l’aventure. Mon offensive fait mouche, piquant Grimm juste entre les omoplates, tandis qu’un fin sourire satisfait étire mes lèvres. Je le vois s’arrêter puis lentement se retourner pour me faire face à nouveau. « Tu me demandes sérieusement de te recommander quelqu'un ? » Le défi est palpable dans sa voix, il a une idée derrière la tête. Bring it on. « Très bien. » Bras croisés sur le torse, je me redresse de toute ma hauteur sans me laisser démonter par cette assurance affichée. Il bluffe. Je sais qu’il bluffe. Je les vois bien les rouages qui essayent de se mettre en place dans son cerveau. « Laisse-moi réfléchir. » Je ricane. « Vas-y doucement quand même, va pas te claquer un muscle. » Il tâte ses limites, il les touche du doigt. Le déluré. Son adversaire a déjà trouvé la faille et n’attendait plus que ça pour y pénétrer. « Il n'a pas une sœur, comment il s'appelle déjà… Ah oui, voilà. Jayden ! Je suis sûre qu'il serait ravie que tu en sautes une. » Une fêlure dans l’armure. Je serre les poings à en faire blêmir mes articulations, tout air narquois balayé de mon visage maintenant fermé. L’enfoiré. Il me fait payer mon arrogance. Je l’ai sous-estimé. Jayden est comme un frère pour moi, un pilier, et la seule personne au monde qui détient ma confiance aveugle. Et même si je ne suis pas aussi proche de sa famille, rien que d’envisager toucher une de ses sœurs de la sorte me répugne au plus haut point. Oliver le sait, évidemment. Bien sûr qu’il irait sur ce terrain-là, l’un des seuls qui puisse réellement m’affecter. L’écoulement des années n’a pas suffit pour le lui faire oublier. J’ai été con sur ce coup-là, merde ! Mais au-delà de ça, je ne peux m’empêcher de prendre son attaque à l’envers. Lui et l’une des Moore. Ça me donne envie de vomir. « N’essaye même pas, Grimm. » La menace gronde entre mes dents serrées. Il s’aventure en terrain glissant. Trop glissant. Mes pieds me portent automatiquement à la hauteur du rouquin, une furieuse envie de lui ôter toute envie de rire bouillonnante au creux de mon ventre. « Laisse Jayden en dehors de ça, tu ne lui arrives pas à la cheville. » J’en profite pour le toiser de haut en bas – avec toute l’hostilité dont je suis capable sans lui foutre mon poing dans la tronche – avant de m’éloigner d’un pas décidé, mains dans les poches pour ne pas céder. J’arrive à ma voiture sans me retourner, m’installe à l’intérieur puis démarre sans attendre, Oliver Grimm bientôt loin dans le rétroviseur. Arrivé à un feu de circulation, j’en profite pour allumer une cigarette salvatrice. « Quel abruti. » Les mots rebondissent contre le pare-brise, à la recherche de leur destinataire.

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